CH686162A5 - Chaussure de ski. - Google Patents

Description

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Description

La présente invention a pour objet une chaussure de ski à coque comprenant un bas de coque à volume variable destiné à envelopper le pied et le talon et une tige articulée sur le bas de coque et constituée d'une partie antérieure et d'une partie postérieure articulées autour d'un axe commun et venant s'appliquer bord à bord l'une contre l'autre en position fermée, la partie antérieure formant un collier présentant à l'avant deux rabats superposés permettant le serrage de la tige et à l'arrière une échancrure destinée à être fermée par la partie postérieure, la chaussure étant munie d'au moins une boucle pour le serrage de la tige, et au moins une autre boucle pour le serrage du bas de coque sur le pied.

Une chaussure de ce type est décrite dans la demande de brevet FR 9 102 521.Une telle chaussure allie les avantages des chaussures à entrée arrière et ceux des chaussures à tige en une pièce en forme de collier. La tige peut en effet être largement ouverte de manière à rendre aisés le chaus-sage et le déchaussage, tandis qu'une fois fermée, la tige se comporte comme un collier unique articulé sur la chaussure en autorisant un basculement vers l'avant et assurant en toutes circonstances une bonne tenue du pied et une bonne conduite du ski. Les deux parties de la tige, qui s'ouvrent et se ferment comme une boîte, sont maintenues fermées au moyen d'une boucle particulière montée sur la partie postérieure et munie d'un cliquet coopérant avec une courroie crantée attachée à la partie antérieure. En ouvrant la boucle montée sur la partie postérieure, sans toutefois dégager le cliquet de la denture de la courroie crantée, on crée un jeu dans la fermeture des deux parties de la tige, jeu permettant la relaxation sans perte du réglage du serrage de la tige autour de la jambe. L'ouverture complète de la tige s'effectue en dégageant le cliquet de la denture de la courroie crantée.

La présente invention a pour but de supprimer la boucle extérieure de fermeture de la tige et de simplifier l'utilisation de la chaussure tout en conservant, bien entendu, une position intermédiaire de relaxation.

A cet effet, la chaussure selon l'invention est caractérisée en ce que les deux parties de la tige sont reliées entre elles par deux bandes flexibles attachées par l'une de leurs extrémités respectivement de chaque côté de la partie antérieure de la tige et reliées à la partie postérieure de la tige par un dispositif verrouillable autorisant le déplacement relatif des bandes flexibles en position déverrouillée. Les bandes flexibles sont de préférence en métal, particulièrement en acier mais elles pourraient aussi être en matière synthétique ou minérale telle que fibres de carbone.

Les bandes flexibles, ainsi que les moyens de verrouillage et de déverrouillage sont de préférence à l'intérieur de la tige, c'est-à-dire totalement cachés en position de fermeture et de relaxation, ce qui supprime toute saillie extérieure sur la partie postérieure de la tige et permet d'obtenir une chaussure particulièrement esthétique. En outre,

les moyens de déverrouillage sont de préférence actionnes, par l'intermédiaire d'un câble, au moyen d'une boucle de fermeture et de serrage de la partie antérieure de la tige. Dans ce cas, un premier mode de relaxation s'opère au niveau de la partie antérieure de la tige par l'ouverture de la boucle ou des boucles fermant cette partie. Le déverrouillage des bandes métalliques s'effectue en exerçant une traction supplémentaire sur le câble de déverrouillage au moyen de la boucle de fermeture correspondante. La chaussure est ouverte et le skieur peut déchausser. Dans cette position il est possible de refermer la bande de la tige, ce qui conduit à une seconde position de relaxation ou de marche.

Le retour en position de verrouillage des bandes métalliques flexibles peut être aisément réalisé au moyen d'un dispositif à encliquetage actionné par un ressort, de telle sorte que la fermeture des deux parties de la tige entraîne automatiquement le verrouillage des deux bandes métalliques.

Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la chaussure selon l'invention, ainsi que quelques modes d'exécution du dispositif de verrouillage des bandes flexibles.

La fig. 1 représente la chaussure en position fermée.

La fig. 2 représente les parties constitutives de la coque de la chaussure sans les bandes flexibles.

La fig. 3 est une vue de détail en coupe selon III-III de la fig. 2.

La fig. 4 est une vue de la chaussure représentée à la fig. 1, en position fermée et serrée.

La fig. 5 est une vue schématique en coupe horizontale selon V-V de la fig. 4.

La fig. 6 représente schématiquement les moyens de verrouillage des bandes métalliques en position verrouillée.

La fig. 7 est une vue analogue de la même chaussure dans une première position de relaxation.

La fig. 8 est une vue analogue à la fig. 5 dans la première position de relaxation.

La fig. 9 représente l'état des moyens de verrouillage dans la même position de relaxation.

La fig. 10 est une vue analogue de la même chaussure en position ouverte de chaussage ou déchaussage.

La fig. 11 est une vue analogue à la fig. 5 en position ouverte.

La fig. 12 représente les bandes métalliques en position déverrouillée.

La fig. 13 représente, à plus grande échelle, les moyens de verrouillage et de déverrouillage correspondant aux fig. 6, 9 et 12, en position verrouillée.

La fig. 14 est une vue de dessus de la zone de verrouillage représentée à la fig. 13.

La fig. 15 représente les mêmes moyens de verrouillage en position déverrouillée.

La fig. 16 représente la même chaussure dans une seconde position de relaxation.

La fig. 17 est une vue en coupe analogue à la fig. 5 dans la seconde position de relaxation.

La fig. 18 représente schématiquement un

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deuxième mode d'exécution des moyens de verrouillage.

La fig. 19 représente schématiquement un troisième mode d'exécution des moyens de verrouillage.

Les fig. 20 et 21 représentent schématiquement un quatrième mode d'exécution des moyens de verrouillage.

La chaussure représentée aux fig. 1 à 3 est du type décrit dans la demande de brevet FR 9 102 521. Elle comprend un bas de coque 1 à volume variable entourant le pied et le talon et se fermant sur le pied par deux rabats 2. Sur le bas de coque 1 est articulée, à la hauteur des malléoles, une tige 3. En pratique l'articulation est matérialisée par des rivets 4. La tige 3 est constituée de deux parties articulées en 4, soit une partie antérieure 5 en forme de collier se fermant sur le devant de la jambe par deux rabats 6 et 7 et présentant à l'arrière une profonde échancrure 8 aux côtés rectili-gnes laissant subsister un pont 9 dont le bord inférieur vient buter sur une butée 10 formée sur la bas de coque 1 à la hauteur du calcanéum afin de maintenir la partie antérieure 5 de la tige en position légèrement inclinée vers l'avant, et une partie postérieure 11 en forme de capot arrondi, également articulée en 4 et venant fermer l'échancrure 8 de la partie antérieure. Les parties 5 et 11 de la tige viennent se fermer bord contre bord par un jeu de tenons 12 et mortaises 13 formés respectivement sur la partie 11 et sur la partie 5, de manière à assurer une fermeture étanche et stable de la tige. Les deux parties 5 et 11 sont maintenues ensemble par des moyens qui seront décrits plus loin.

Le bas de coque 1 peut être serre au moyen d'une boucle unique 14 tirant sur deux câbles 15 et 16 reliés au rabat 2 supérieur, tandis que la tige peut être serrée au moyen d'une seconde boucle unique 17 agissant sur deux câbles 18 et 19 fixés respectivement aux deux pattes 7a et 7b du rabat 7. Les câbles sont attachés aux boucles par tout moyen connu, par exemple au moyen de plots filetés fixés aux câbles et vissés dans des douilles moletées solidaires des boucles et permettant le réglage et la mémorisation de la force de serrage.

Sur la fig. 1 on distingue encore le rembourrage arrière usuel 20 solidaire du capot 11 et la partie dépassante 21 du chausson intérieur de confort. De manière connue les parties 20 et 21 peuvent être indépendantes ou former ensemble un chausson amovible. Dans la partie supérieure du capot 11 est en outre fixée une courroie 22 venant entourer la jambe au niveau de la partie 21 du chausson. La courroie 22 peut être fermée par tout moyen, de préférence au moyen de bandes «VELCRO» (marque déposée).

Les deux parties 5 et 11 de la tige sont maintenues fermées par deux bandes métalliques flexibles 23 et 24, par exemple en acier, (fig. 4 à 6) disposées à l'intérieur de la tige. La bande 23 est fixée d'un côté de la partie antérieure 5 de la tige au moyen d'un rivet 25, tandis que l'autre bande métallique 24 est fixée de manière analogue sur le côté opposé de cette partie antérieure 5. A l'arrière,

les deux bandes métalliques 23 et 24 sont superposées dans un dispositif de verrouillage mutuel 26 fixé au capot 11. Le dispositif de verrouillage 26 comporte des moyens de déverrouillage commandés par un câble 27 attaché en un point 28 de la boucle 17 à faible distance de l'axe d'articulation 29 de cette boucle sur la chaussure.

Dans le dispositif de verrouillage 26, les bandes métalliques 23 et 24 sont superposées et guidées. Dans la zone de superposition, la bande 23 présente une fente longitudinale 30 à bords parallèles et débouchant dans une découpe circulaire 31 de diamètre sensiblement supérieur à la largeur de la fente 30 et située à l'extrémité de la fente 30 opposée à l'extrémité de la bande 23. La bande métallique 24 présente une fente analogue 32 débouchant également dans une découpe circulaire 33 (fig. 12) de même diamètre que la découpe 31. Lorsque les découpes 31 et 33 sont superposées, les deux bandes métalliques 23 et 24 peuvent être verrouillées ensemble par un verrou 34 constitué d'une pièce ou d'une partie de pièce de forme sensiblement rectangulaire de largeur légèrement inférieure à la largeur des fentes 30 et 32 et de longueur sensiblement égale au diamètre des découpes circulaires 31 et 33. Lorsque les découpes 31 et 33 coïncident (fig. 6) le verrou 34 peut être disposé transversalement aux bandes et celles-ci sont verrouillées mutuellement en maintenant fermées la tige de la chaussure.

Lorsqu'on relève la boucle 17 pour desserrer la tige de la chaussure, comme représenté aux fig. 7 et 8, on exerce une traction sur le câble de déverrouillage 27, mais tout d'abord sans provoquer de déverrouillage.

Si, à partir de cette position desserrée, on continue de déplacer la boucle 17 en direction de l'intérieur de la jambe, le câble de déverrouillage 27 commence alors à s'enrouler autour de l'axe d'articulation 29 de la boucle 17 et la traction supplémentaire ainsi exercée sur le câble 27 a pour effet de faire pivoter le verrou 34 d'un quart de tour et de l'aligner sur les fentes 30 et 32 des bandes métalliques, donnant à celles-ci une certaine liberté relative, l'appui simultané de la jambe sur le capot 11 faisant glisser les bandes métalliques l'une sur l'autre jusqu'à ce qu'elles arrivent en butée, par les extrémités de leurs fentes, contre le verrou 34 comme représenté à la fig. 12. La tige de la chaussure peut alors être ouverte comme représenté aux fig. 10 et 11.

Un mode d'exécution des moyens d'actionnement du verrou 34 sont représentés aux fig. 13 à 15. Pour simplifier le dessin on n'a représenté que la bande 24 avec sa fente 32. Le verrou 34, ici en forme de losange tronqué par un cercle, fait partie d'un levier 35 muni d'un pivot 36, par lequel il est pivoté dans un bâti 37, et de deux bras 35a et 35b. Le bras 35a est maintenu en butée par un premier ressort hélicoïdal 38 travaillant en compression dans un logement en arc de cercle 39. Contre le bras 35b s'appuie l'extrémité d'un tube 40 arqué, mobile et s'étendant sur un peu plus d'un demi-cercle. Ce tube 40 est logé lui-même dans un logement 41 plus long que le tube 40. Alors que le lo5

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gement 39 est centré sur l'axe du pivot 36, le tube 40 et le logement 41 sont excentrés relativement à ce pivot. L'extrémité 42 du logement 41 opposée au levier est fermée. Le tube intérieur 40 est traversé par le câble 27 à l'extrémité duquel est fixée une tête 43 sur laquelle s'appuie un second ressort hélicoïdal 44 entourant le tube mobile 40 et légèrement comprimé entre la tête de câble 43 et l'autre extrémité du tube 41 qui présente une ouverture juste suffisante pour le passage du tube intérieur 40. Le ressort 38 est plus fort que le ressort 44, de telle sorte, qu'en l'absence de traction sur le câble 27, le verrou est maintenu dans la position de verrouillage représentée à la fig. 13.

Du côté intérieur de la chaussure, le verrou 34 est surmonté d'un flasque 45 de diamètre supérieur au diamètre du verrou et destiné à retenir les bandes 23 et 24 sur le levier 35. Celles-ci sont en outre guidées latéralement par un guidage 46. L'ensemble est monté sur un support profile 47 fixé en deux points 48 et 49 au capot arrière 11. Le câble 27 pénètre dans le dispositif de verrouillage par une entrée 50 munie d'un tube de guidage.

La traction initiale exercée sur le câble 27 lors de l'ouverture de la boucle 17 dans la position représentée aux fig. 7 et 8 a pour effet de comprimer le ressort 44 jusqu'à ce que la tête de câble 43 arrive en butée contre l'extrémité du tube intérieur mobile 40. Cette compression est insuffisante pour déplacer le levier 35 retenu par le ressort 38. Cette première course du câble 27 est donc sans effet sur le verrou 34. On obtient ainsi une première position de relaxation dans laquelle le bas de la jambe est desserré par l'avant. A partir de cette position, si on exerce une traction supplémentaire sur le câble 27, comme décrit en relation avec les fig. 10 et 11, on entraîne le tube mobile 40 par la tête de câble 43 et avec lui le levier 35 qui pivote en comprimant le ressort 38. Au bout d'une certaine course, le verrou 34 vient s'orienter dans le sens des fentes 30 et 32 des bandes métalliques autorisant celles-ci à se déplacer l'une sur l'autre comme représenté à la fig. 12. La chaussure peut alors s'ouvrir comme représenté à la fig. 10. On notera qu'aucune traction n'est exercée sur le câble 27, étant donné qu'il est maintenu en position tirée par le verrou lui-même. La rotation du verrou peut être limitée par une butée.

Dans cette position, partie postérieure 11 ouverte vers l'arrière, l'utilisateur peut soit ouvrir la courroie 22 pour chausser ou déchausser la chaussure, comme représenté aux fig. 10 et 11, soit conserver la courroie 22 fermée et refermer la boucle 17, comme représenté aux fig. 16 et 17, de manière à obtenir une seconde position de relaxation dans laquelle l'utilisateur peut redresser la jambe et marcher plus facilement, ceci bien que la boucle 17 soit fermée.

Lors du rechaussage, la tige peut être refermée, soit en poussant le capot 11 vers l'avant, soit en tirant celui-ci vers l'avant au moyen de la courroie 22. Lors de ce mouvement du capot 11, les bandes métalliques 23 et 24 glissent l'une sur l'autre et une fois que les deux parties 5 et 11 de la tige sont à nouveau réunies, les découpes circulaires 31 et 33

des bandes métalliques sont à nouveau superposées et le verrou 34 peut pivoter sous la poussée du ressort 38, verrouillant à nouveau les bandes métalliques. Le tube mobile 40 vient à nouveau occuper la position représentée à la fig. 13. La fermeture de la boucle 17 a pour effet de ramener la tête de câble 43 dans la position représentée à la fig. 13. Le verrouillage s'opère ainsi automatiquement lors de la fermeture de la tige.

Le verrouillage mutuel des bandes métalliques peut être effectué de diverses manières. Un deuxième mode de réalisation est représenté schématiquement à la fig. 18. Dans leur zone de superposition, les bandes métalliques 23 et 24 sont guidées dans un fourreau 51. Elles présentent chacune simplement un trou circulaire, trous dans lesquels s'engage un verrou 52 en forme de doigt sous la poussée d'un ressort 53. Le déverrouillage s'effectue simplement par traction sur le doigt 52 par le câble 27. Le déplacement des bandes 23 et 24 est limité par des moyens de butée, par exemple par des élargissements prévus aux extrémités des lames venant buter contre des butées aux extrémités du fourreau 51. Le verrouillage se fait à nouveau automatiquement lorsque les trous des bandes coïncident.

Les bandes métalliques 23 et 24 peuvent également être verrouillées par accrochage mutuel. Les figures suivantes représentent deux modes d'exécution travaillant par accrochage.

Selon un troisième mode d'exécution représenté à la fig. 19, la bande 23 est munie d'une saillie 54 venant s'accrocher sur une saillie analogue 55 de la bande 24. Ces saillies viennent s'accrocher l'une sur l'autre par des flancs perpendiculaires aux bandes, les côtés opposés des saillies étant en forme de rampe 54a, respectivement 55a. Les saillies 54 et 55 ne s'étendent pas sur toute la largeur des bandes, de telle sorte que la bande 24 peut être saisie de chaque côté de sa saillie 55 par un crochet 56 solidaire d'un sabot de guidage 57 lui-même solidaire d'une tirette 58 sur laquelle agit le câble 27 par l'intermédiaire d'un mécanisme à levier pouvant comprendre un dispositif à rattrapage et course neutre comme dans le cas de la fig. 15. Le sabot 57 est poussé contre les bandes par un ressort-lame 59 monté dans un logement 60 ménagé dans une pièce de support 61 fixée au capot 11. Du côté intérieur de la chaussure, les bandes métalliques 23 et 24 sont guidées par une pièce de guidage 62. Pour libérer les bandes métalliques 23 et 24, il suffit de tirer en arrière le sabot 57 dans son logement 60 en comprimant le ressort 59, de telle sorte que la saillie 55 peut passer par dessus la saillie 54. Lors de la fermeture de la chaussure les saillies 54 et 55 glissent l'une sur l'autre par leur rampe 54a et 55a en repoussant le sabot 57 pour retomber en position accrochée.

La course des bandes métalliques 23 et 24 déverrouillées est limitée par des plots 63 et 64 fixés aux extrémités des lames.

Un quatrième mode d'exécution du verrouillage est représenté aux fig. 20 et 21. Les bandes 23 et 24 sont à nouveau accrochées mutuellement par des saillies 65 et 66 de profils analogues à ceux

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des saillies 54 et 55, mais s'étendant uniquement le long des bords des bandes, c'est-à-dire se présentant sous la forme d'une paire de saillies. L'une des bandes métalliques, par exemple la bande 24 est guidée latéralement de chaque côté par un guide 67. Par contre, la bande métallique 23 peut se déplacer latéralement, mais elle présente une lumière longitudinale 68 dans laquelle est engagé un plot cylindrique 69 d'un maneton 70 muni d'un pivot 71. La bande métallique 23 est donc maintenue latéralement par le plot 69. Pour décrocher les bandes métalliques l'une de l'autre, il suffit d'entraîner le maneton 70 en rotation, comme représenté en traits mixtes dans la position 70', ce qui a pour effet de déplacer latéralement la bande 23 dans la position 23', relativement à la bande 24. Les saillies 65 et 66 ne sont alors plus en face les unes des autres et les bandes peuvent glisser l'une sur l'autre longitudinalement. Un ressort de rappel ramène ensuite le maneton 70 dans la position représentée en traits pleins. Lors de la fermeture de la chaussure, les saillies 65 et 66 montent les unes sur les autres en comprimant un ressort 72 pour venir à nouveau s'accrocher comme représenté à la fig. 21.

Les bandes ou lames métalliques pourraient être déverrouillées par un autre moyen qu'un câble tel que le câble 27. En particulier, le verrou, quelle que soit son exécution, pourrait être actionné directement à la main par un bouton, un levier ou une tirette monté au dos du capot 11.

Au lieu d'être disposé à l'intérieur de la chaussure, les lames ou bandes métalliques pourraient être fixées à l'extérieur de la chaussure.

Au lieu d'être superposées, les bandes flexibles pourraient être disposées côte à côte et présenter des encoches latérales ou des crochets latéraux. L'une des bandes pourrait présenter une fente longitudinale dans laquelle s'engage l'autre bande. D'une manière générale l'invention peut être mise en œuvre par tout moyen de verrouillage permettant de verrouiller les bandes dans une position de fermeture.

Claims (14)

Revendications

1. Chaussure de ski à coque comprenant un bas de coque (1) à volume variable destiné à envelopper le pied et le talon et une tige (3) articulée sur le bas de coque et constituée d'une partie antérieure (5) et d'une partie postérieure (11) articulées autour d'un axe commun (4) et venant s'appliquer bord à bord l'une contre l'autre en position fermée, la partie antérieure (5) formant un collier présentant à l'avant deux rabats superposés permettant le serrage de la tige et, à l'arrière, une échancrure (8) fermée par la partie postérieure (11), la chaussure étant munie d'au moins une boucle (17) pour le serrage de la tige et au moins une autre boucle (14) pour le serrage du bas de coque sur le pied, caractérisée en ce que les deux parties de la tige (5, 11) sont reliées entre elles par deux bandes flexibles non extensibles (23, 24) attachées par l'une de leurs extrémités respectivement de chaque côté de la partie antérieure de la tige et reliées à la partie postérieure de la tige par un dispositif ver-rouillable (34; 52; 54, 55; 65, 66) autorisant le déplacement relatif des bandes flexibles en position déverrouillée.

2. Chaussure de ski selon la revendication 1, caractérisée en ce le dispositif verrouillable verrouille automatiquement lorsque les bandes flexibles sont en position de verrouillage.

3. Chaussure de ski selon la revendication 2, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de déverrouillage constitués d'un câble (27) actionné par une boucle (17) montée sur la tige.

4. Chaussure de ski selon la revendication 3, caractérisée par le fait que ledit câble (27) est attaché à la boucle de serrage de la tige (17).

5. Chaussure de ski selon la revendication 4, caractérisée en ce que la boucle (17) à laquelle est attaché le câble est articulée sur la chaussure de telle manière que, lors de son ouverture, elle peut dépasser la position de desserrage en enroulant le câble (27) autour de son axe d'articulation (29) de telle sorte qu'une traction supplémentaire est exercée sur le câble, cette traction supplémentaire assurant le déverrouillage des bandes flexibles.

6. Chaussure de ski selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisée en ce que les bandes flexibles (23, 24) sont superposées et présentent chacune, dans leur zone de superposition, une fente longitudinale (30, 32) à bords parallèles débouchant, à une extrémité, dans une découpe circulaire (31, 33) de diamètre supérieur à la largeur des fentes, ces fentes étant traversées par un verrou rotatif (34), du dispositif verrouillable, de largeur inférieure à la largeur des fentes et de longueur égale au diamètre des découpes circulaires, de telle sorte que lorsque le verrou est orienté parallèlement aux fentes, les deux bandes flexibles peuvent glisser l'une sur l'autre, tandis que lorsque le verrou est orienté transversalement aux fentes, dans les découpes circulaires, les bandes flexibles sont verrouillées.

7. Chaussure de ski selon la revendication 6, dont le câble des moyens de déverrouillage est muni d'une tête (43) à une de ses extrémités et attaché à son autre extrémité à la boucle de serrage de la tige (17), caractérisée en ce que le verrou rotatif (34) est solidaire d'un levier à deux bras (35) dont l'un (35a) est soumis à l'action d'un premier ressort de rappel (38) ayant tendance à maintenir le verrou en position de verrouillage et que les moyens de déverrouillage comprennent un logement tubulaire (41) dans lequel est monté un tube mobile (40) traversé par le câble (27) et dont une extrémité est en appui contre l'autre bras (35b) du-dit levier, et un second ressort de rappel (44) tendant à maintenir la tête de câble à une certaine distance de l'autre extrémité du tube mobile, distance correspondant à la course du câble nécessaire à l'ouverture de la boucle (17), la force du premier ressort (38) étant supérieure à la force du second ressort (44) de telle sorte que le tube mobile (40), et partant le levier (35), ne sont déplacés qu'à partir du moment où la tête de câble (34) vient en butée contre le tube mobile (40).

8. Chaussure de ski selon la revendication 7, ca-

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ractérisée en ce que ledit logement tubulaire (41 ) et le tube mobile (40) sont en arc de cercle et que le second ressort de rappel (44) est un ressort hélicoïdal monté dans le logement tubulaire autour du tube mobile (40) et travaillant en compression entre la tête du câble et l'extrémité opposée du logement tubulaire (41).

9. Chaussure de ski selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisée en ce que les bandes flexibles sont superposées à l'arrière et que le dispositif verrouillable est constitué d'un doigt (52) mobile axialement et engagé sous l'action d'un ressort (53) dans deux trous prévus dans les bandes flexibles dans la zone de superposition.

10. Chaussure de ski selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisée en ce que les bandes flexibles (23, 24) sont pourvues de saillies (54, 55; 65, 66) par lesquelles elles s'accrochent et se verrouillent mutuellement, le déverrouillage s'opérant par écartement des bandes flexibles.

11. Chaussure de ski selon la revendication 10, caractérisée en ce que les bandes flexibles sont superposées et guidées latéralement, que les saillies d'accrochage mutuel (54, 55) présente une rampe (54a, 55a) du côté opposé à leur face d'accrochage et que les bandes flexibles sont maintenues accrochées par une pièce de pression (57) soumise à l'action d'un ressort (59), cette pièce de pression étant munie de moyens d'accrochage (56) emprisonnant la bande flexible (24) en contact avec la pièce de pression en autorisant son coulisse-ment, la pièce de pression étant d'autre part reliée à un dispositif de traction permettant de dégager les saillies d'accrochage l'une de l'autre.

12. Chaussure de ski selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisée en ce que les bandes flexibles (23, 24) sont superposées et déverrouilla-bles par le déplacement transversal d'au moins l'une des bandes relativement à l'autre.

13. Chaussure de ski selon la revendication 12, caractérisée en ce que les bandes flexibles sont munies chacune d'au moins une saillie d'accrochage mutuel (65, 66) s'étendant sur une partie seulement de la largeur des bandes flexibles et présentant une rampe du côté opposé à leur face d'accrochage, que les bandes flexibles sont poussées l'une contre l'autre par un ressort (72), que l'une des bandes flexibles (24) est guidée latéralement par un guide fixe et que l'autre bande flexible (23) présente une rainure ou fente longitudinale (68) dans laquelle est engagé un plot (69) d'un maneton (70) sollicité en torsion par un ressort de rappel maintenant le maneton dans une position correspondant à la position d'accrochage des saillies, la rotation du maneton ayant pour effet de déplacer la bande correspondante (23) latéralement et de décrocher les bandes l'une de l'autre.

14. Chaussure de ski selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisée en ce que les bandes flexibles sont situées à l'intérieur de la tige de la chaussure.

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