CH687801A5

CH687801A5 - Chaussure de ski.

Info

Publication number: CH687801A5
Application number: CH03921/92A
Authority: CH
Inventors: Gilles Marmonier; Michel Mercier; Bernard Gatel
Original assignee: Lange Int Sa
Priority date: 1992-12-23
Filing date: 1992-12-23
Publication date: 1997-02-28

Description

1

CH 687 801 A5

2

Description

La présente invention a pour objet une chaussure de ski à coque comprenant un bas de coque destiné à envelopper le pied et le talon et une tige articulée sur le bas de coque et constituée d'une partie antérieure et d'une partie postérieure articulées autour d'un axe commun et venant s'appliquer bord à bord l'une contre l'autre en position fermée, la partie antérieure formant un collier présentant à l'avant deux rabats permettant le serrage de la tige et à l'arrière une échancrure destinée à être fermée par la partie postérieure, la chaussure étant munie de moyens de fermeture de la tige et d'au moins un premier tendeur pour le serrage de la tige monté sur la partie antérieure de la tige.

Une chaussure de ce type est décrite dans la demande de brevet FR 2 673 081. Une telle chaussure allie les avantages des chaussures à entrée arrière et ceux des chaussures à tige en une pièce en forme de collier. La tige peut en effet être largement ouverte de manière a rendre aisés le chaus-sage et le déchaussage, tandis qu'une fois fermée la tige se comporte comme un collier unique articulé sur la chaussure en autorisant un basculement vers l'avant et assurant en toutes circonstances une bonne tenue du pied et une bonne conduite du ski. Les deux parties de la tige, qui s'ouvrent et se ferment comme une boîte, sont maintenues fermées au moyen d'une boucle particulière montée sur la partie postérieure et munie d'un cliquet coopérant avec une courroie crantée attachée a la partie antérieure. En ouvrant la boucle montée sur la partie postérieure, sans toutefois dégager le cliquet de la denture de la courroie crantée, on crée un jeu dans la fermeture des deux parties de la tige, jeu permettant la relaxation sans perte du réglage du serrage de la tige autour de la jambe. L'ouverture complète de la tige s'effectue en dégageant le cliquet de la denture de la courroie crantée.

Dans le brevet suisse 686 162, sont décrits des moyens de fermeture et de serrage d'une telle tige ne faisant intervenir qu'une seule boucle. Ces moyens comprennent essentiellement deux lames flexibles pouvant être verrouillées à l'arrière de la tige en position fermée. Le tendeur est constitué d'une boucle dont l'ouverture permet, dans un premier temps, de desserrer la tige et, dans un deuxième temps, de déverrouiller les lames flexibles. On a donc une position intermédiaire de marche ou de repos, mais les moyens de fermeture et de verrouillage sont relativement complexes et coûteux.

De la demande de brevet EP-A 0 407 336, on connaît par ailleurs une chaussure à entrée arrière comprenant un tendeur principal monté au dos de la tige et agissant sur un câble dont une extrémité est ancrée directement sur le côté intérieur de la partie antérieure de la tige de la chaussure et dont l'autre extrémité est reliée au côté extérieur de la partie antérieure de la tige par l'intermédiaire d'une boucle permettant d'obtenir une position intermédiaire de relaxation entre la position serrée et la position ouverte de la chaussure.

La présente invention a pour but d'assurer, dans une chaussure du type défini plus haut, les positions de chaussage de marche et de ski par des moyens plus simples que les moyens décrits dans le brevet 686 162.

A cet effet, la chaussure de ski selon l'invention est caractérisée en ce que la fermeture de la partie postérieure de la tige contre la partie antérieure de la tige est assurée par l'intermédiaire d'au moins un câble principal passant sur un renvoi mobile, ce câble principal travaillant sous l'action de deux tendeurs montés sur la partie antérieure de la tige, soit un premier tendeur agissant directement sur le renvoi mobile et un second tendeur agissant directement sur une extrémité du câble principal ou indirectement sur le câble principal en venant compléter l'action du premier tendeur sur le renvoi mobile.

Les positions de serrage, de relaxation et de chaussage peuvent ainsi simplement être obtenues au moyen de deux boucles montées sur le côté de la chaussure comme les boucles d'une chaussure classique à quatre boucles.

Les tendeurs peuvent être de tout type, à levier (boucle), à tambour, à crémaillère, etc.

Les fonctions de fermeture, de serrage et de relaxation peuvent être simplement remplies par deux boucles montées comme les boucles usuelles d'une chaussure classique à quatre boucles assurant simultanément le serrage de la tige par la traction sur les rabats.

Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution de l'invention.

La fig. 1 représente schématiquement une chaussure en position fermée, serrée, selon une première forme d'exécution.

La fig. 2 représente la chaussure de la fig. 1 en position de marche ou repos.

La fig. 3 représente la chaussure de la fig. 1 en position ouverte.

La fig. 4 représente une deuxième forme d'exécution.

La fig. 5 représente une troisième forme d'exécution.

La fig. 6 représente une quatrième forme d'exécution.

La fig. 7 représente une cinquième forme d'exécution.

La fig. 8 est une vue partielle, en coupe verticale, d'une sixième forme d'exécution dérivée de la forme d'exécution précédente.

La fig. 9 représente une septième forme d'exécution.

La fig. 10 représente un détail de cette septième forme d'exécution.

La fig. 11 représente schématiquement le fonctionnement de la septième forme d'exécution.

La fig. 12 représente une huitième forme d'exécution.

La fig. 13 représente une neuvième forme d'exécution.

La fig. 14 représente une dixième forme d'exécution.

La chaussure représentée aux fig. 1 à 3 est du type décrit dans la demande de brevet

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

2

3

CH 687 801 A5

4

FR 2 673 081. Elle est constituée d'un bas de coque 1 destiné à envelopper le pied et le talon et d'une tige constituée d'une partie antérieure 2 et d'une partie postérieure 3 articulées de chaque côté du bas de coque 1 autour d'un axe commun à la hauteur de la malléole au moyen de deux rivets 4 et 5. La partie antérieure 2 forme un collier présentant à l'avant deux paires de rabats superposés 6, 7 et 6', 7' permettant le serrage de la tige et, à l'arrière, une profonde échancrure laissant subsister un pont 8 s'étendant transversalement au-dessus du talon par dessus le tendon d'Achille. En position fermée, les deux parties 2 et 3 de la tige viennent buter l'une contre l'autre selon une ligne de joint 9 de manière à former un collier unique pouvant être serré autour de la jambe au moyen des rabats 6, 7 et 6', 7'. La chaussure comprend bien entendu un chausson intérieur de confort non représenté.

Sur le côté extérieur de la tige, sont montés, l'un au-dessus de l'autre, deux tendeurs constitués de boucles 10 et 11 articulées autour d'un axe commun 19 sur un double étrier fixé à la chaussure.

A la boucle 10 est reliée l'extrémité d'un premier câble 12 dont l'autre extrémité est fixée à un renvoi de câble 13 se présentant sous la forme d'un cou-lisseau rectangulaire pouvant coulisser dans un logement rectangulaire 14 ménagé dans le dos de la partie postérieure 3 de la tige, de telle sorte que le renvoi de câble 13 peut se déplacer verticalement d'une extrémité à l'autre de ce logement 14.

A la boucle 10 est attachée l'extrémité d'un second câble 15 passant sur le devant de la tige et dont l'autre extrémité est fixée au rabat 6.

A la boucle 11 est fixée l'extrémité d'un premier câble 16 qui passe sur le renvoi 13 et dont l'autre extrémité est fixée du côté intérieur de la partie antérieure de la tige en un point 17. A la boucle 11 est fixée l'extrémité d'un second câble 18 passant sur le devant de la tige et dont l'autre extrémité est fixée au rabat 6' comme le câble 15. Les boucles

10 et 11 peuvent être des boucles du type décrit dans le brevet CH 615 813 (US 4 051 611) mais avec deux tirants ou du type décrit dans le brevet CH 666 795 (US 4 706 393).

Aux endroits où les câbles changent de direction,

11 est bien entendu prévu des moyens de guidage ou renvois fixes formés dans la masse de la matière plastique de la tige ou constitués de pièces rapportées. Le guidage a lieu de lui-même lorsque le câble traverse la paroi de la tige.

Dans la pratique, la boucle 10 sera désignée comme boucle «chaussage» et la boucle 11 comme boucle «marche».

Dans la position représentée à la fig. 1, les deux boucles 10 et 11 sont fermées, le renvoi de câble 13 est maintenu dans sa position basse par le câble 12 et les câbles sont tendus. La chaussure est fermée et serrée.

L'ouverture de la boucle «marche» 11a pour effet de relâcher la tension sur les câbles 16 et 18. Cette relaxation permet une légère ouverture de la tige de la chaussure comme représenté à la fig. 2 et la relaxation du câble 18 relâche la pression sur le cou-de-pied. La jambe peut être redressée et il est possible de marcher aisément.

Dans la position représentée à la fig. 2, si on ouvre également la boucle 10, ceci a pour effet de relâcher les câbles 12 et 15. La relaxation du câble

12 libère le renvoi coulissant 13, de telle sorte que la partie postérieure 3 de la tige peut être écartée vers l'arrière de la partie antérieure, le renvoi 13 étant tiré par le haut par le câble 16. Cette position de chaussage est représentée à la fig. 3.

Lors du chaussage, il est possible de refermer simultanément les deux boucles 10 et 11 pour revenir dans la position fermée serrée représenté à la fig. 1-

Dans la position de la fig. 1, il est également possible d'obtenir une relaxation en ouvrant d'abord la boucle 10, ce qui a pour effet de relâcher le renvoi coulissant 13 et de détendre le câble 16, ce qui permet également d'ouvrir légèrement la tige de la chaussure.

Les boucles 10 et 11 pourraient être remplacées par tous autres dispositifs tendeurs, tels que des dispositifs à tambour enrouleur, par exemple.

La course du renvoi de câble 13 ne doit pas nécessairement être limité par deux butées.

Les câbles 15 et 18 pourraient être remplacés par tout autre organe de liaison présentant la souplesse ou les articulations nécessaires.

Le renvoi peut être non rotatif, le câble glissant, si nécessaire dans une gorge ou un trou, ou consister en une poulie à gorge éventuellement montée rotativement sur un coulisseau.

Les câbles 12 et 16 pourraient, à partir des boucles 10 et 11, partir en sens opposé à celui des câbles 15 et 18 de manière à éviter un changement de direction. Dans ce cas on utilisera (par exemple) des boucles telles que décrites dans le document EP-A 0 407 336, plus particulièrement telles que représentées aux fig. 12 à 15 de ce document.

Les chaussures selon les formes d'exécution représentées aux fig. 4 à 13 sont du même type que la chaussure représentée aux fig. 1 à 3 et, afin d'éviter des répétitions inutiles les mêmes éléments ont été désignés par les mêmes références et l'on se contentera dès lors par la suite de décrire ce qui est propre à chacune des formes d'exécution.

La chaussure selon la deuxième forme d'exécution représentée à la fig. 4, diffère de la chaussure représentée à la fig. 1 en ce que le câble de fermeture 16 est remplacé par un câble 20 dont les extrémités sont ancrées en deux points opposés 17 et 21 de la partie antérieure 2 de la tige et en ce que le câble 12 est remplacé par un câble 22 dont les extrémités sont fixées respectivement à chacune des boucles 10 et 11 et qui passe sur un renvoi 23 solidaire du renvoi 13 et coulissant avec ce dernier dans le logement 14. Les deux renvois 13 et 23 peuvent être formés sur une pièce unique ou être constitués de poulies dont les axes sont reliés par une liaison 24. Le trait 24 peut être considéré comme représentant schématiquement tous moyens de liaison non élastique entre les renvois

13 et 23. Les boucles 10 et 11 ont la même fonction que dans la première forme d'exécution, la boucle 11 étant de préférence utilisée comme boucle de position «marche».

Dans cette deuxième forme d'exécution, lors de

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

3

5

CH 687 801 A5

6

l'ouverture de l'une des boucles 10 ou 11, le renvoi 23, et par conséquent le renvoi 13 ne se déplacent que d'une longueur égale à la moitié de la longueur de câble relâchée par l'ouverture de la boucle. Cette perte de course peut être un inconvénient.

Cette perte de course est récupérée dans la troisième forme d'exécution représentée à la fig. 5. Le câble 20 est remplacé par deux câbles 25 et 26 passant sur un renvoi mobile à deux gorges 27 monté comme le renvoi 13. L'une des extrémités de chacun des câbles 25 et 26 est respectivement fixée de chaque côté de la partie antérieure 2 de la manchette aux deux points 17 et 21, tandis que leur autre extrémité est respectivement fixée en un point 28 et 29 sur la partie postérieure 3 de la tige, à l'extrémité supérieure du logement 14 dans lequel coulissent les renvois 23 et 27.

La quatrième forme d'exécution représentée à la fig. 6 est la forme d'exécution constructivement la plus simple. Elle ne comporte pas de renvoi mobile à l'arrière. Les extrémités de son câble de fermeture 30 sont également fixées d'une part en 17 à la partie antérieure 2 de la tige et à la boucle 11 comme dans la première forme d'exécution, mais ce câble passe sur un renvoi 31 formé ou porté sur une boucle 110 utilisée en lieu et place de la boucle 10. Cette boucle 110 est par ailleurs plus simple que la boucle 10, car elle n'exerce une traction que sur le câble de serrage 15. L'ouverture de la boucle 11 a pour effet de relâcher le câble 30 et permettre à la chaussure de prendre la position représentée à la fig. 2. Si on ouvre également la boucle 110, le renvoi 31 se déplace en direction des retours de câble 32 et 33 de telle sorte que l'on obtient le même effet que par le déplacement vers le haut du renvoi mobile 13 dans la première forme d'exécution.

Il est possible de combiner la deuxième et la quatrième forme d'exécution. Une telle forme d'exécution est représentée à la fig. 7. Dans cette forme d'exécution on retrouve le câble de fermeture 20 de la fig. 4 passant sur le renvoi mobile 13 coulissant à l'arrière de (a chaussure. A ce renvoi mobile est fixée l'extrémité d'un câble 34 dont l'autre extrémité est fixée à la boucle 11, ce câble 34 passant sur le renvoi 31 de la boucle 110. L'ouverture de la boucle 11 a pour effet de relâcher une certaine longueur de câble et par conséquent de permettre au renvoi coulissant 13 de se déplacer vers le haut. L'ouverture subséquente de la boucle 110 relâche le renvoi 31 en direction du retour de câble 35, permettant au renvoi 13 de monter à l'extrémité supérieure du logement 14 pour l'ouverture complète de la chaussure.

Dans la demande de brevet FR 2 661 076, est décrite une chaussure comprenant, à l'arrière, une bascule ou cliquet permettant de verrouiller la tige en position de descente légèrement inclinée vers l'avant, l'effet de cette bascule étant automatiquement neutralisé lorsqu'on ouvre l'une des boucles de la chaussure. Les moyens de fermeture de la tige de la chaussure représentée à la fig. 7 permettent aisément de contrôler un tel cliquet. Un exemple d'exécution est représenté à la fig. 8. On y distingue un cliquet 36 articulé sur fa partie 3 de la tige autour d'un axe 37 et soumis à l'action d'un ressort 38 agissant sur un bras 39 du cliquet. Le bec du cliquet coopère avec une butée 40 formée sur le bas de coque 1. Le ressort 38 maintient le cliquet en position de verrouillage. Pour neutraliser le cliquet, c'est-à-dire maintenir son bec écarté de la butée 40, il suffit de munir le renvoi mobile 13 d'un bras 41, lequel, lors du déplacement du renvoi 13 vers le haut appuie, avec un effet de came, sur le bras 39 du cliquet en comprimant le ressort 38.

Les fig. 9, 10 et 11 représentent une septième forme d'exécution. Le câble de fermeture 20 est le même que dans les formes d'exécution représentées aux fig. 4 et 7. Le renvoi mobile 13 est monté mobile dans un support 42 lui-même mobile dans le logement de guidage 14. Ce support 42 présente un profil en U dont le fond forme butée pour le renvoi mobile 13. Ce dernier est relié par un câble 43 à la boucle 10. Le câble 43 est du type câble de vélo c'est-à-dire qu'il est logé dans une gaine 44 résistant à la traction, jouant le rôle d'un second câble, et dont une extrémité est fixée au support mobile 42 et l'autre extrémité s'appuie en un point 60 sur une seconde boucle 111 utilisée en lieu et place de la boucle 11 des formes d'exécution précédentes. La gaine 44 est fixée en un point intermédiaire 60 sur la boucle 11 et elle est elle-même guidée dans une gaine fixe 144. L'ouverture de la boucle 111 dans la position 111' représentée en traits mixtes a pour effet de déplacer la gaine 44 et le câble 43 dans la gaine 144 en direction du renvoi 13 et par conséquent de faire monter le support mobile 42 dans le guide 1-4, en permettant ainsi d'obtenir la position de marche. L'ouverture subséquente de la boucle 10 relâche le câble 43 et autorise le déplacement du renvoi 13 relativement à son support 42. Ces déplacements sont représentés schématiquement à la fig. 11.

La fig. 12 représente une huitième forme d'exécution. Cette exécution résulte d'une modification de la forme d'exécution précédente. On y retrouve un câble 43 reliant le renvoi mobile 13 à la boucle 10. Ce câble 43 est également dans une gaine 45 entre la boucle 111 et le dos de la tige. L'une de ses extrémités 47 est fixée à la boucle 111 et son extrémité 46 est fixée à la partie postérieure 3 de la tige en un point proche du guidage 14. A partir de la position fermée représentée en trait plein, lorsqu'on ouvre la boucle 111, celle-ci vient prendre la position 111' représentée en traits mixtes et l'extrémité 47 de la gaine 45' se déplace le long du câble 43 en direction de l'extrémité de ce câble fixée à la boucle 10, comme représenté en 47'. Par réaction, le câble 43 est poussé en direction du renvoi 13, autorisant ainsi celui-ci à se déplacer vers le haut pour venir en position de marche. Ce déplacement du câble pourrait être facilité par un ressort poussant le renvoi 13 vers le haut.

La fig. 13 représente une neuvième forme d'exécution. Cette forme d'exécution est cinématique-ment identique à la forme d'exécution représentée à la fig. 4. Elle n'en diffère que par la position du second renvoi mobile. Le premier renvoi mobile 13 est relié par un câble 48 à un second renvoi mobile 49 situé sur le côté de la partie antérieure 2 de la

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

4

7

CH 687 801 A5

8

tige, en avant des boucles 10 et 11 et sur lequel passe un câble 50 correspondant au câble 22 de la fig. 4, mais beaucoup plus court. Lors de l'ouverture de l'une des boucles 10 ou 11, le renvoi 49 peut se déplacer vers l'avant en direction d'un retour de câble 51 du câble 48.

Comme dans le cas de la fig. 4, on a, dans la fig. 12, une perte de course du câble 50, celle-ci étant divisée par deux par le renvoi 49 lors de l'ouverture de la boucle 11. La forme d'exécution représentée à la fig. 14 permet de rattrapper cette perte de course. A cet effet, le câble de fermeture de la tige est constitué d'un câble 52 passant sur un renvoi mobile 53 lié au renvoi mobile 49, l'une des extrémités du câble 52 étant fixée au point 17 et l'autre extrémité en un point 54 de la partie antérieure de la tige, en avant du renvoi 53. Le câble 52 présente un retour de câble 55 situé également en avant du renvoi 53, de telle sorte que celui-ci fonctionne en poulie.

Claims

Revendications

1. Chaussure de ski à coque comprenant un bas de coque (1) destiné à envelopper le pied et le talon et une tige articulée sur le bas de coque et constituée d'une partie antérieure (2) et d'une partie postérieure (3) articulées autour d'un axe commun (4, 5) et venant s'appliquer bord à bord (9) l'une contre l'autre en position fermée, la partie antérieure (2) présentant à l'avant deux rabats (6, 7) permettant le serrage de la tige et à l'arrière une échancrure (8) destinée à être fermée par la partie postérieure, la chaussure étant munie de moyens de fermeture de la tige et d'au moins un tendeur (10; 110; 210) pour le serrage de la tige monté sur la partie antérieure de la tige, caractérisée en ce que la fermeture de la partie postérieure (3) de la tige contre la partie antérieure (2) de la tige est assurée par l'intermédiaire d'au moins un câble principal (16; 20; 25; 26; 30; 52) passant sur un renvoi mobile (13; 23; 31; 53), ce câble principal travaillant sous l'action de deux tendeurs montés sur la partie antérieure (2) de la tige, soit un premier tendeur (10; 110) agissant directement sur le renvoi mobile et un second tendeur (11; 111) agissant directement sur une extrémité du câble principal (16; 30; 52) ou indirectement sur le câble principal (20; 25, 26) en venant compléter l'action du premier tendeur (10) sur le renvoi mobile.

2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que le renvoi mobile (13) est monté coulissant dans un plan sensiblement vertical au dos de la partie postérieure de la tige, que l'une des extrémités du câble principal (16) passant sur le renvoi mobile est fixée à l'un des tendeurs (11), son autre extrémité (17) étant fixée sur l'autre côté de la partie antérieure de la tige, et que le renvoi mobile (13) est relié par un autre câble (12) à l'autre tendeur (10).

3. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que les extrémités du câble principal (20; 52) sont fixées de chaque côté de la partie antérieure de la tige et que le renvoi mobile (13; 53) est relié mécaniquement à un second renvoi mobile

(23; 49) sur lequel passe un second câble (22; 50) dont les extrémités sont reliées respectivement à chacun des tendeurs (10, 11).

4. Chaussure selon la revendication 3, caractérisée en ce que le premier (13) et le second (23) renvois mobiles forment un ensemble coulissant dans un plan sensiblement vertical au dos de la tige.

5. Chaussure selon la revendication 3, caractérisée en ce que le premier renvoi mobile (13) est monté au dos de la partie postérieure de la tige de manière à pouvoir coulisser dans un plan sensiblement vertical et que le second renvoi mobile (49) est monté sur la partie antérieure de la tige à proximité des tendeurs.

6. Chaussure selon la revendication 3, caractérisée en ce que le premier (53) et le second (49) renvois mobiles sont montés l'un à côté de l'autre sur la partie antérieure de la tige à proximité des tendeurs.

7. Chaussure selon l'une des revendications 4 ou 6, caractérisée en ce que les deux renvois mobiles sont constitués de deux poulies coaxiales.

8. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que la fermeture de la tige est assurée par deux câbles principaux (25, 26) reliant respectivement la partie postérieure de la tige à chacun des côtés de la partie antérieure et passant respectivement sur un premier et un second renvois mobiles superposés (27) constitués, par exemple, de poulies coaxiales, ces deux renvois étant reliés mécaniquement à un troisième renvoi mobile (23) sur lequel passe un troisième câble (22) dont les extrémités sont respectivement fixées à chacun des tendeurs (10, 11).

9. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'au moins le premier tendeur (110) est un levier-tendeur et que le renvoi mobile (31) est fixé sur ce levier-tendeur, l'une des extrémités du câble principal (30) étant fixée à l'autre tendeur (11) et son autre extrémité (17) à la partie antérieure de la tige.

10. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que le premier tendeur (110) est un levier-tendeur, que les extrémités (17, 21) du câble principal (20) sont fixées de chaque côté de la partie antérieure de la tige, que le renvoi mobile (13) est monté au dos de la partie postérieure de la tige de manière à pouvoir coulisser dans un plan sensiblement vertical et que ce renvoi mobile est relié par un second câble (34) au second tendeur (11) en passant sur un second renvoi mobile (31 ) monté sur le levier-tendeur (110).

11. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'un au moins des tendeurs est un levier-tendeur (111) et que le renvoi mobile (13) est monté coulissant sur un support (42) monté coulissant au dos de la partie postérieure de la tige, le câble principal (20) passant sur le renvoi mobile étant fixé par ses deux extrémités à la partie antérieure de la tige, de chaque côté de celle-ci, le renvoi mobile (13) étant relié par un second câble (43) à l'autre tendeur (10) en passant dans une première gaine (44) elle-même guidée dans une seconde gaine fixe (144) et dont une extrémité de la premiè-

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

5

9

CH 687 801 A5

re gaine est fixée au support coulissant (42) et l'autre extrémité (45) s'appuie sur le levier-tendeur, de telle manière que l'ouverture du levier-tendeur entraîne la première gaine (44) en direction du renvoi mobile et autorise ainsi la relaxation du premier câble (20).

12. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'un au moins des tendeurs est un levier-tendeur (111) et que le renvoi mobile (13) est monté coulissant au dos de la partie postérieure de la tige, le câble principal (20) passant sur ce renvoi mobile étant fixé par ses deux extrémités à la partie antérieure de la tige, de chaque côté de celle-ci, le renvoi mobile étant relié par un second câble (43) à l'autre tendeur (10), ce second câble passant dans une gaine (45) dont une extrémité (46) est fixée à la partie postérieure de la tige et l'autre extrémité est fixée au levier-tendeur (111), ce levier-tendeur étant monté, relativement à l'autre tendeur, de telle manière que l'ouverture du levier-tendeur entraîne l'extrémité correspondante de la gaine en direction de l'autre tendeur (10), en obligeant ainsi le second câble à se déplacer en direction du renvoi mobile.

13. Chaussure selon l'une des revendications 1 à

12, caractérisée en ce que les deux tendeurs sont constitués de leviers-tendeurs ou boucles (10, 11).

14. Chaussure selon l'une des revendications 1 à

13, caractérisée en ce que la chaussure est une chaussure à entrée arrière.

15. Chaussure selon l'une des revendications 2, 4, 5, 10, 11 ou 12 comprenant un dispositif de verrouillage de la tige en position inclinée vers l'avant comprenant un cliquet (36) monté sur la partie postérieure de la tige et coopérant avec une butée (40) de la coque, caractérisée en ce que le renvoi mobile (13) monté coulissant à l'arrière est solidaire d'un organe d'actionnement (41) agissant sur le cliquet pour l'écarter de la butée (40) lorsque le renvoi mobile se déplace vers le haut, lors de la détente de l'un des tendeurs (11).

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

6