CH669814A5 - - Google Patents

Description

DESCRIPTION

La présente invention concerne d'une manière générale la suspension d'un faux plafond à une quelconque structure de support, telle que plancher ou dalle.

Elle vise plus particulièrement le cas où, pour franchir de grandes portées et/ou pour minimiser le nombre de points d'ancrage à réaliser dans la structure de support, et donc le nombre de réglages correspondants, une telle suspension met en œuvre deux ossatures différentes formées chacune d'un réseau de poutrelles parallèles, lesdites poutrelles étant croisées, c'est-à-dire établies perpendiculairement les unes aux autres, d'une desdites ossatures à l'autre.

Il y a tout d'abord une première ossature, ou ossature primaire, dont les poutrelles sont suspendues par des suspentes à la structure de support, et une deuxième ossature, ou ossature secondaire, dont les poutrelles, disposées orthogonalement par rapport aux précédentes, sont elles-mêmes convenablement suspendues à celles de l'ossature primaire.

Les poutrelles mises en œuvre, qui sont usuellement des profilés, peuvent avoir, en section, des profils très divers, en I ou en U par exemple; globalement, elles présentent toujours une âme, ou une partie médiane, et, le long d'un des bords au moins de celle-ci, une semelle ou une aile.

Quoi qu'il en soit, les deux ossatures, primaire et secondaire, constituées de telles poutrelles sont le plus souvent simplement superposées l'une à l'autre et donc disposées à des niveaux différents, l'ossature secondaire intervenant seule pour la fixation des plaques ou panneaux propres à la constitution du faux plafond recherché.

C'est le cas, par exemple, pour le faux plafond décrit dans la demande de brevet français déposée le 3 juin 1983 sous le N° 83 09271 et publiée sous le N° 2.546.939.

Bien qu'une telle disposition donne satisfaction, elle ne permet pas de faire bénéficier l'ossature primaire de l'effet de renforcement dû au faux plafond.

En outre, elle nécessite, pour la fixation de l'ossature secondaire, la mise en œuvre de moyens de suspension particuliers, à relier à l'ossature primaire, au prix d'une certaine complexité.

Certes, dans la demande de brevet allemand N° 1484028, qui concerne un faux plafond à ossature apparente, il a été proposé de disposer à un même niveau l'ossature primaire et l'ossature secondaire.

Mais, dans cette demande de brevet allemand N° 1484 028, les poutrelles de l'ossature secondaire forment entretoises entre celles de l'ossature primaire et, pour les insérer entre celles-ci, il faut les tronçonner en conséquence, au détriment de la productivité.

En outre, là encore, des pièces relativement complexes sont à mettre en œuvre pour la liaison de l'ossature primaire à l'ossature secondaire et pour la suspension de l'ensemble.

On connaît, par le document US-A-3 031042, une structure d'ossature de faux plafond, formée de deux ossatures, primaire et secondaire, croisées orthogonalement, constituées de poutrelles à profil en T, avec une âme et une semelle inférieure. Aux points de croisement des ossatures, les poutrelles d'ossature primaire, qui seront suspendues à une surface de plafond, comportent une entaille dans leur âme jusqu'à mi-hauteur, et les poutrelles d'ossature secondaire, qui reposent sur l'ossature primaire, comportent une entaille dans leur semelle et leur âme jusqu'à mi-hauteur de celle-ci. Dans la semelle, l'entaille peut accueillir la semelle de la poutrelle d'ossature primaire. Ainsi, par engagement d'une entaille dans l'autre, les semelles des poutrelles d'ossatures primaire et secondaire sont à fleur et définissent un plan pour la fixation du faux plafond.

L'inconvénient majeur d'une telle disposition est que l'ossature doit être entièrement assemblée au sol avant d'être suspendue à la surface du plafond, car l'ossature secondaire s'engage dans l'ossature primaire par le dessus.

La présente invention a, d'une manière générale, pour objet une disposition qui, tout en permettant de conserver l'avantage d'un même niveau pour l'ossature primaire et l'ossature secondaire, permet d'éviter les inconvénients succinctement exposés ci-dessus et conduit en outre à d'autres avantages.

De manière plus précise, elle a tout d'abord pour objet, suivant un premier aspect, une ossature de faux plafond, comprenant des poutrelles primaires aptes à être suspensudes à une strucutre de support, comportant une âme et, à la base de celle-ci, une semelle inférieure et des poutrelles secondaires croisant sensiblement ortho-

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gonalement les poutrelles d'ossature primaires et fixées à celles-ci de sorte que leurs faces inférieures définissent, conjointement avec les semelles inférieures, un plan où seront fixés les panneaux de faux plafond, caractérisée en ce que chaque poutrelle primaire présente, à chaque croisement avec une poutrelle secondaire, une découpe apte à encastrer cette poutrelle qui s'y encliquette et comporte une partie médiane formant semelle qui vient à fleur de la semelle inférieure de la poutrelle primaire.

En pratique, suivant une forme préférée de réalisation, la découpe que présente ainsi une poutrelle suivant l'invention est apte à un encliquetage sur elle d'une poutrelle secondaire.

Quoi qu'il en soit, grâce à une telle découpe, une poutrelle secondaire peut se croiser avec une poutrelle primaire sans être tronçonnée, ladite poutrelle secondaire traversant en quelque sorte en continu, de manière filante, ladite poutrelle d'ossature primaire, à la faveur de ladite découpe de celle-ci.

Les ossatures primaire et secondaire pouvant ainsi présenter un même nu, il est avantageusement possible d'assujettir tant aux poutrelles primaires qu'aux poutrelles secondaires les plaques, ou panneaux, constitutives du faux plafond concerné.

Les poutrelles primaires bénéficient ainsi avantageusement du renforcement mécanique dû à la fixation sur elles de ce faux plafond, sans être pénalisées par la surcharge due à celui-ci.

En pratique, les essais montrent que les déformations sous charge de l'ensemble demeurent sensiblement égales, que le faux plafond soit constitué d'une ou de plusieurs peaux, c'est-à-dire d'une ou de plusieurs épaisseurs de plaques, ou panneaux, superposées.

En outre, la suspension de l'ossature secondaire à l'ossature primaire pouvant se faire par simple encliquetage, la mise en place des poutrelles constitutives de cette ossature secondaire est très aisée et rapide, et elle ne nécessite avantageusement aucun réglage.

Suivant un deuxième aspect, la présente invention a encore pour objet une suspente propre à la suspension d'une poutrelle primaire de faux plafond du genre en cause.

Une telle poutrelle présentant, à la partie supérieure de son âme, et parallèlement à sa semelle inférieure, une semelle supérieure, cette suspente est, d'une manière générale, caractérisée en ce qu'elle comporte un étrier, qui est adapté à venir en prise avec la semelle supérieure de la poutrelle, une douille qui, traversant librement ledit étrier, présente, radialement en saillie à sa base, une collerette d'arrêt propre à la suspension de celui-ci, et une tige de suspension dont la partie inférieure, au moins, est filetée, et qui est en prise par celle-ci avec la douille, ladite douille présentant axialement, à cet effet, un alésage taraudé.

Une telle suspente se prête aisément aux réglages nécessaires,

tant longitudinalement, le long d'une poutrelle primaire, par simple coulissement de son étrier sur la semelle supérieure de celle-ci, que verticalement, par simple rotation de vissage de sa douille par rapport à sa tige de suspension.

En outre, elle permet l'éclissage de ces poutrelles primaires à leurs extrémités.

Enfin, et surtout, elle se prête aisément, si désiré, pour la constitution d'une suspente antivibratile, à l'interposition, entre son étrier et la collerette d'arrêt de sa douille, d'une rondelle en matière visco-élastique, avantageusement favorable à l'isolement, notamment dans le domaine des basses fréquences.

Les objets de l'invention, leurs caractéristiques et leurs avantages ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels:

la figure 1 est une vue en perspective d'un faux plafond dont la suspension met en œuvre des poutrelles et des suspentes suivant l'invention;

la figure 2 est une vue en élévation de l'ensemble, suivant la flèche II de la figure 1 ;

la figure 3 est ime autre vue en élévation de cet ensemble, suivant la flèche III de la figure 2;

la figure 4 est, à échelle supérieure, une vue partielle en coupe axiale d'une suspente suivant l'invention, suivant la ligne IV-IV de la figure 2;

la figure 5 est une vue en perspective de l'étrier que comporte une 5 telle suspente, représenté isolément et vu par-dessous ;

la figure 6 est une vue partielle en coupe axiale analogue à celle de la figure 4, pour une variante de mise en œuvre antivibratile de la suspente concernée.

Comme illustré par la figure 1, il s'agit globalement, de suspen-io dre, à une quelconque structure de support, dalle ou plancher par exemple, non représentée, un quelconque faux plafond 10 formé de quelconques plaques, ou panneaux, 11 convenablement mises côte à côte.

Dans la forme de mise en œuvre illustrée, une seule épaisseur, ou 15 «peau», de plaques, ou panneaux, 11 est prévue, mais il va de soi que le faux plafond 10 peut être constitué de deux ou plusieurs épaisseurs, ou «peaux», de plaques, ou panneaux, superposées.

Quoi qu'il en soit, pour la suspension du faux plafond 10, il est mis en œuvre, horizontalement, deux ossatures différentes, à savoir, 20 d'une part, une première ossature 12A, ou ossature primaire, formée de poutrelles 13A disposées parallèlement les unes aux autres et, d'autre part, une deuxième ossature 12B, ou ossautre secondaire, formée de poutrelles 13B, qui, elles aussi disposées parallèlement les unes aux autres, s'étendent sensiblement orthogonalement par 25 rapport aux poutrelles 13A de l'ossature primaire 12A.

L'ossature primaire 12A est destinée à être accrochée, de place en place, par des suspentes 14, détaillées ci-après, à la structure de support concernée, tandis que l'ossature 12B est destinée à être suspendue à l'ossature 12A.

30 Les poutrelles 13A de l'ossature primaire 12A, qui sont toutes identiques entre elles, sont en pratique constituées de profilés et, par exemple, comme représenté, de profilés en tôle pliée.

Dans la forme de mise en œuvre représentée, la poutrelle 13A qui constitue un tel profilé comporte une âme centrale 15, une semelle 35 inférieure 16 à la base de cette âme centrale 15 et, à la partie supérieure de celle-ci et parallèlement à la semelle inférieure 16, une semelle supérieure 17.

En pratique, son profil est en I, chacune de ses semelles inférieure 16 et supérieure 17 présentant deux ailes de part et d'autre de son 40 âme centrale 15.

Dans la forme de réalisation représentée, les ailes de la semelle inférieure 16, qui sont à simple épaisseur, ont, transversalement, une largeur supérieure à celle des ailes de la semelle supérieure 17 qui, elles, sont à double épaisseur.

45 Mais, pour l'une et l'autre des semelles inférieure 16 et supérieure 17, les ailes ont une même largeur.

Dans la forme de mise en œuvre illustrée, les poutrelles 13B de l'ossature secondaire 12B, qui sont également toutes identiques entre elles, sont elles aussi constituées de profilés et, par exemple, comme so représenté, de profilés en tôle pliée.

Dans la forme de réalisation représentée, la poutrelle 13B que constitue un tel profilé a un profil transversal en U, cette poutrelle comportant une partie médiane 18 formant semelle et, en équerre par rapport à celle-ci, deux ailes latérales 19, de même hauteur, avec, 55 le long du bord de ces ailes 19, des retours en équerre 20 qui, parallèlement à la partie médiane 18, sont dirigés l'un vers l'autre.

De telles poutrelles I3A, 13B sont bien connues par elles-mêmes, ainsi que leur mode de réalisation; ne faisant pas partie en elles-mêmes de la présente invention, elles ne seront pas décrites plus en 60 détail ici.

Suivant l'invention, chacune des poutrelles 13A de l'ossature primaire 12A présente, localement, pour l'encastrement dans sa hauteur d'une poutrelle 13B de l'ossature secondaire 12B, au moins une découpe 22, entaillant conjointement son âme centrale 15 et sa 65 semelle inférieure 16.

En pratique, et comme représenté, chacune des poutrelles 13 A de l'ossature primaire 12A présente ainsi, de place en place, le long de sa semelle inférieure 16 et de la base de son âme centrale 15, une plu

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ralité de découpes 22 identiques, établies à intervalles réguliers, suivant un pas déterminé correspondant à l'entraxe à respecter entre les poutrelles 13B de l'ossature secondaire 12B.

Ce pas peut par exemple être de l'ordre de 30, 40, 50 ou 60 cm, mais il va de soi que ces valeurs ne sont données ici qu'à titre indicatif et ne sont en rien limitatives de l'invention.

De préférence, et comme représenté, chacune des découpes 22 que présente ainsi une poutrelle 13A est apte à un simple encliquetage sur cette poutrelle 13A d'une poutrelle 13B de l'ossature secondaire 12B.

En pratique, pour un tel encliquetage, une telle découpe 22 forme, parallèlement à la semelle inférieure 16 de la poutrelle 13A concernée, deux fentes 23 qui, affectant l'âme centrale 15 de cette poutrelle 13A, sont disposées dans l'alignement l'une de l'autre en étant orientées dos à dos l'une par rapport à l'autre.

Dans la forme de réalisation représentée, la découpe 22 a, en élévation, s'agissant de la seule âme centrale 15, un contour globalement trapézoïdal avec, parallèlement à la semelle inférieure 16, un fond 24 et, en oblique l'un par rapport à l'autre à compter de ce fond 24, en divergeant l'un par rapport à l'autre en direction de ladite semelle inférieure 16, deux bords latéraux 25, et celui des bords des fentes 23 que forme une telle découpe 22 qui est le plus éloigné de ladite semelle inférieure 16 est en continuité avec ledit fond 24 de cette découpe 22.

En plan, et s'agissant de la seule semelle inférieure 16, la découpe 22 a un contour globalement rectangulaire, les bords 26 de l'entaille que forme cette découpe 22 sur cette semelle inférieure 16 s'étendant globalement transversalement, c'est-à-dire globalement perpendiculairement à l'âme centrale 15, à compter des extrémités correspondantes des bords obliques 25 précédents.

En pratique, chacune des découpes 22 que présente ainsi chacune des poutrelles 13A de l'ossature primaire 12A laisse subsister, dans sa zone médiane, entre les fentes 23 qu'elle forme, un talon 27 dont les bords latéraux 28 sont globalement obliques vis-à-vis desdites fentes 23, en convergeant l'un par rapport à l'autre en direction opposée à celles-ci.

Dans la forme de réalisation représentée, ces bords latéraux 28 sont globalement arrondis, et ils s'étendent de la tranche d'extrémité 29 du talon 27, qui est sensiblement parallèle au fond 24 de la partie trapézoïdale de la découpe 22, aux fentes 23 que forme cette découpe 22.

En pratique, la hauteur H1 de la partie trapézoïdale de la découpe 22, celle affectant l'âme centrale 15, mesurée entre la surface inférieure de la semelle inférieure 16 et le fond 24 de cette découpe 22, est faite légèrement supérieure à la hauteur H2 des poutrelles 13B de l'ossature secondaire 12B, mesurée entre les surfaces extérieures correspondantes de celles-ci et, conjointement, la hauteur H3 du talon 27 que laisse subsister une telle découpe 22, mesurée entre sa tranche d'extrémité 29 et celui des bords des fentes 23 le plus proche de celle-ci, est, elle, faite largement inférieure à la hauteur H4 desdites poutrelles 13B, mesurée entre les surfaces intérieures correspondantes de celles-ci.

Corollairement, la largeur Ll du talon b27 est faite légèrement inférieure à la largeur L2 correspondante des poutrelles 13B de l'ossature secondaire 12B, mesurée entre les surfaces intérieures correspondantes de celles-ci.

Enfin, la largeur et la profondeur des fentes 23 que forme une découpe 22 sont faites suffisantes pour y permettre l'engagement des retours en équerre 20 que présentent les poutrelles 13B de cette ossature secondaire 12B.

Il résulte de ces diverses dispositions, d'une part, que, les découpes 22 que présentent les poutrelles 13A de l'ossature primaire 12A étant convenablement alignées d'une de ces poutrelles 13A à l'autre, il est possible d'encliqueter de manière très simple sur ces poutrelles 13A chacune des poutrelles 13B de l'ossature secondaire 12B, par exemple en engageant l'un des retours en équerre 20 d'une telle poutrelle 13B dans l'une des fentes 23 que forment les découpes 22 concernées desdites poutrelles 13A, puis en contraignant l'autre retour en équerre 20 de cette poutrelle 13B à suivre le bord arrondi 28 opposé du talon 27 de chacune desdites découpes 22, avec déformation élastique concomitante de ladite poutrelle 13B, jusqu'à pénétration dudit autre retour en équerre 20 de celle-ci dans l'autre des 5 fentes 23 desdites découpes 22 et, d'autre part, que, lorsqu'une poutrelle 13B est ainsi encliquetée sur les poutrelles 13A de l'ossature primaire 12A, elle est encastrée dans la hauteur de celles-ci, à compter de leur semelle inférieure 16, et qu'elle forme dès lors avec ces poutrelles 13A un même nu, sa partie médiane 18 se trouvant io alors sensiblement à niveau avec ladite semelle inférieure 16 de celles-ci.

Dès lors, une fois toutes les poutrelles 13B de l'ossature secondaire 12B nécessaires ainsi encliquetées sur les poutrelles 13A de l'ossature primaire 12A, les plaques, ou panneaux, 11 constitutives i5 du faux plafond 10 peuvent être assujetties, par exemple à l'aide de vis ou de tout autre moyen de fixation approprié, tant aux poutrelles 13B de l'ossature secondaire 12B qu'aux poutrelles 13A de l'ossature primaire 12A, sur la face inférieure de celles-ci, ce qui fait bénéficier l'ossature primaire 12A de l'effet de renforcement correspondant. 20 A charge égale, la portée des poutrelles 13 A de l'ossature primaire 12A peut ainsi être plus grande et, à portée égale, leur hauteur, qui dépend de cette portée, peut être plus faible.

Les profilés constituant ces poutrelles 13A de l'ossature primaire 12A étant en pratique réalisés par pliage, il est très aisé, sur la ligne 25 de pliage correspondante, de disposer de place en place des poinçons propres à la formation des découpes 22 recherchées, de sorte que, se faisant sans reprise, la formation de ces découpes n'entraîne avantageusement par elle-même aucun surcoût sensible pour l'ensemble.

Ainsi qu'on l'aura compris, lors de la fixation des plaques, ou 30 panneaux, 11 aux poutrelles 13B de l'ossature secondaire 12B, ces poutrelles 13B sont avantageusement contrebutées par le fond 24 de la partie trapézoïdale des découpes 22 des poutrelles 13A de l'ossature primaire 12A et/ou par la tranche d'extrémité 29 du talon 27 que laissent subsister ces découpes 22.

35 Par ailleurs, et suivant l'invention, chacune des suspentes 14 mises en oeuvre pour la suspension d'une poutrelle 13A de l'ossature primaire 12A comporte un étrier 30, qui est adapté à venir en prise avec la semelle supérieure 17 d'une telle poutrelle 13A, une douille 31, qui, traversant ledit étrier, présente radialement en saillie, à sa 40 base, une collerette d'arrêt 32 propre à la suspension de celui-ci, et une tige de suspension 33, dont la partie inférieure, au moins, est filetée, comme représenté, et qui est en prise, par celle-ci, avec la douille 31, ladite douille 31 présentant axialement à cet effet un alésage taraudé 34.

45 En pratique, l'étrier 30 forme un coulisseau propre à être engagé à coulissement sur la semelle supérieure 17 des poutrelles 13A à suspendre, ledit étrier 30 présentant, d'une part, une partie médiane 36, qui est ajourée d'une ouverture 37 propre au passage, avec jeu, de la douille 31 associée, mais de diamètre inférieur à celui de la collerette 50 d'arrêt 32 de celle-ci, et, d'autre part, deux ailes 38, qui, pliées en U, parallèlement à ladite partie médiane 36, le long de leurs bords, forment, en regard l'une de l'autre, deux rainures 39 propres chacune à coiffer l'une des tranches latérales d'une telle semelle supérieure 17, suivant la largeur de celle-ci.

55 En pratique, et comme représenté, le flanc le plus externe 40 de la partie ainsi pliée en U 41 des ailes 38 a, transversalement, une largeur supérieure à celle du flanc le plus interne 42 de celle-ci, et, pour le passage de la collerette d'arrêt 32 d'une douille 31, il présente, dans la zone médiane de son bord libre, une échancrure circu-60 laire 43, de diamètre légèrement supérieur à celui d'une telle collerette d'arrêt 32.

Ainsi qu'il est aisé de le comprendre, l'étrier 30 ainsi constitué peut avantageusement être ajusté en position le long de la semelle supérieure 17 de la poutrelle 13A sur laquelle il est engagé, ce qui en 65 permet l'implantation en un point quelconque de cette semelle supérieure 17.

Ainsi qu'il est également aisé de le comprendre, le réglage en hauteur de la suspente 14 ainsi constituée d'un étrier 30, d'une

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douille 31 et d'une tige de suspension 33 se fait simplement par une rotation de vissage de la douille 31 par rapport à ladite tige de suspension 33, celle-ci étant par ailleurs supposée convenablement fixée à la structure de support concernée à sa partie supérieure (non représentée). 5

Suivant la variante de réalisation illustrée par la figure 6, entre l'étrier 30 et la collerette d'arrêt 32 de la douille 31 est interposée une rondelle en matière viscoélastique 45, de sorte que la suspente 14 concernée constitue avantageusement une suspente antivibratile, du type de celles communément appelées résilientes.

Une telle suspente antivibratile permet avantageusement des gains d'isolement, notamment dans le domaine des basses fréquences.

Par exemple, la rondelle en matière viscoélastique 45 mise en œuvre peut être constituée du matériau synthétique vendu sous la désignation commerciale «Néoprène» dont la dureté est choisie en fonction de l'isolement recherché.

Le contour extérieur de cette rondelle en matière viscoélastique 45, qui, par un perçage central 46, est simplement engagée, éventuellement avec jeu, sur la douille 31, ledit perçage 46 ayant un diamètre inférieur à celui de la collerette d'arrêt 32 de celle-ci, peut être circulaire.

Il peut également être quadrangulaire, pour son blocage en rotation sur l'étrier 30, si désiré.

La présente invention ne se limite d'ailleurs pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais englobe toute variante d'exécution.

En particulier, le profil des poutrelles suivant l'invention n'est pas nécessairement un profil en I; il pourrait tout aussi bien s'agir, par exemple, d'un profil en U ou d'un profil en L.

De plus, bien que le mode de fixation par encliquetage des poutrelles de l'ossature secondaire sur celles de l'ossature primaire soit préférentiel, parce que particulièrement simple, on ne sortirait pas du cadre de la présente invention en adoptant un autre mode de fixation, l'essentiel étant que les poutrelles de l'ossature primaire comportent des découpes pour le passage en continu de celles de l'ossature secondaire.

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Claims (9)

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1. Ossature de faux plafond, comprenant des poutrelles primaires (I2A) aptes à être suspendues à une structure de support comportant une âme (15) et, à la base de celle-ci, une semelle inférieure

(16), et des poutrelles secondaires (12B) croisant sensiblement ortho-gonalement les poutrelles primaires (12A) et fixées à celles-ci de sorte que leurs faces inférieures (18) définissent, conjointement avec les semelles inférieures (16), un plan où seront fixés les panneaux de faux plafond, caractérisée en ce que chaque poutrelle primaire (13A) présente, à chaque croisement avec une poutrelle secondaire (13B), une découpe (22) apte à encastrer cette poutrelle (13B) qui s'y encliquette et comporte une partie médiane (18) formant semelle qui vient à fleur de la semelle inférieure (16) de la poutrelle primaire (13A).

2. Ossature selon la revendication 1, caractérisée en ce que les poutrelles secondaires (13B) présentant un profil transversal en U et des retours en équerre (20) dirigés l'un vers l'autre le long du bord des ailes, les découpes (22) des poutrelles primaires (13A) forment, parallèlement à la semelle inférieure (16), deux fentes (23) qui, affectant l'âme (15), sont disposées dans l'alignement l'une de l'autre en étant orientées dos à dos l'une par rapport à l'autre.

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REVENDICATIONS

3. Ossature selon la revendication 2, caractérisée en ce que celui des bords des fentes (23) que forme la découpe (22) des poutrelles primaires (13A) qui est le plus éloigné de la semelle inférieure (16) est en continuité avec le fond (24) de ladite découpe.

4. Ossature selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisée en ce que, dans la poutrelle primaire (13A), la découpe (22) laisse subsister, entre les fentes (23) qu'elle forme, un talon (27) dont les bords latéraux (28) sont globalement obliques vis-à-vis desdites fentes, en convergeant l'un par rapport à l'autre en direction opposée à celles-ci.

5. Ossature selon la revendication 4, caractérisée en ce que les bords latéraux (28) dudit talon sont globalement arrondis.

6. Ossature selon l'une des revendications 4 et 5, caractérisée en ce que ledit talon (27) s'étend dans la partie médiane de la découpe (22).

7. Ossature selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, comportant une suspente propre à sa suspension par la poutrelle primaire, celle-ci présentant, à la partie supérieure de son âme (15) et parallèlement à sa semelle inférieure (16), une semelle supérieure

(17), caractérisée en ce que la suspente comporte un étrier (30) qui est adapté à venir en prise avec la semelle supérieure (17) de ladite poutrelle (13A), une douille (31) qui, traversant librement ledit étrier (30), présente radialement en saillie à sa base une collerette d'arrêt (32) propre à la suspension de celui-ci, et une tige de suspension (33) dont la partie inférieure au moins est filetée et qui est en prise par celle-ci avec la douille (31), ladite douille (31) présentant axialement, à cet effet, un alésage taraudé (34).

8. Ossature selon la revendication 7, caractérisée en ce que Pétrier (30) qu'elle comporte forme un coulisseau propre à être engagé à coulissement sur la semelle supérieure (17) de la poutrelle primaire (13A) à suspendre, ledit étrier (30) présentant, d'une part, une partie médiane (36) qui est ajourée d'une ouverture (37) propre au passage de la douille (31) associée et, d'autre part, deux ailes latérales (38) qui, pliées en U, parallèlement à ladite partie médiane (36), le long de leurs bords, forment, en regard l'une de l'autre, deux rainures (39) propres chacune à coiffer l'une des tranches latérales d'une telle semelle supérieure (17).

9. Ossature selon l'une quelconque des revendications 7, 8, caractérisée en ce que, entre l'étrier (30) et la collerette d'arrêt (32) de la douille (31), est interposée une rondelle en matière viscoélastique.