CH630277A5

CH630277A5 - Dispositif de fixation, destine a maintenir une piece a travailler, pendant une operation d'usinage, sur une machine-outil.

Info

Publication number: CH630277A5
Application number: CH966978A
Authority: CH
Inventors: Yehuda Rabin
Original assignee: Dart Ind Inc
Priority date: 1977-09-16
Filing date: 1978-09-15
Publication date: 1982-06-15
Also published as: FR2403161B1; SG30084G; JPS5820739B2; CA1103706A; IT7827674A0; NZ188407A; NL174120B; FR2403161A1; IT1098614B; GB2008988B; ES473395A1; MX147301A; DE2840129C2; DE2840129A1; KE3435A; MY8500615A; AU3986078A; NL7809396A; BR7806075A; SE442717B

Description

La présente invention a pour objet un dispositif de fixation destiné à maintenir une pièce à travailler, pendant une opération d'usinage, sur une machine-outil.

La technique antérieure abonde en dispositifs de serrage et de retenue destinés à supporter une pièce à travailler au cours de l'usinage. Des plateaux, des mandrins et des cuvettes sont utilisés pour maintenir la pièce à travailler pour des tours et d'autres machines-outils dans lesquels la pièce est amenée à tourner par rapport à un outil de coupe stationnaire. Des supports d'équerre, des étaux et d'autres agencements de retenue et de serrage sont habituellement utilisés pour fixer la pièce à travailler dans des machines-outils du type possédant un outil de coupe rotatif. Les fraiseuses et outils d'usinage analogues possèdent des tables de support de pièce à travailler solidaires, tandis que, dans les machines du type tel que les tours, le dispositif de support de pièce à travailler est fixé à une broche.

Pour l'usinage en série, il est de pratique courante de prévoir un plateau offrant une multiplicité d'ouvertures, soit des rainures, soit des alésages cylindriques, le traversant. La pièce à travailler, habituellement un objet coulé ou moulé brut, est préalablement préparée en usinant une surface plane qui devient alors la base ou surface de référence. Des trous taraudés, normalement obtenus par perçage et taraudage, sont pratiqués dans la pièce à travailler à partir de la surface usinée. Pour offrir un support convenable, on peut produire deux trous taraudés ou plus. La surface usinée de la pièce à travailler est alors placée contre la surface de support de pièce du plateau. Ultérieurement, des boulons sont enfilés à travers les ouvertures du plateau et vissés dans les trous dans la pièce à travailler. Des éléments fixes de divers types sont habituellement utilisés pour maintenir la position relative entre les pièces à travailler ultérieures pour permettre l'exécution des opérations d'usinage sans reréglage de la machine.

Ce dernier procédé de fixation d'une pièce à travailler à un plateau offre des avantages évidents par rapport aux procédés du type à serrage. Une partie nettement plus grande de la pièce à travailler est disponible pour l'usinage. Toutefois, il est impossible d'avoir un plateau possédant une infinité d'ouvertures. Par conséquent, les trous percés et taraudés dans la pièce à travailler doivent être situés avec précision pour s'aligner avec des ouvertures existant préalablement dans le plateau ou des ouvertures créées spécialement dans le but envisagé. Lorsqu'on envisage une grande série de production, la situation précise de plusieurs trous taraudés dans la pièce à travailler constitue une tâche pénible et lente entraînant des frais exagérés pour le fabricant. Cela est particulièrement vrai lorsqu'on considère que les trous taraudés servent simplement de

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

630277

4

solution intermédiaire et n'ont pas de valeur dans le produit fini. La charge précitée s'applique également à l'ajusteur qui n'est concerné que par une seule pièce à travailler.

La fixation seule peut, toutefois, n'offrir qu'une solution partielle aux déficiences de la technique antérieure et peut ne pas être suffisante pour l'utilisation avec certaines machines-outils et dans certaines opérations d'usinage. Un jeu suffisant doit être laissé sur la face dorsale du plateau pour la manipulation du boulon qui traverse la fixation pour pénétrer dans la pièce à travailler. Cette exigence d'espace est généralement de peu d'importance lorsque la fixation est située perpendiculairement à la surface de support de pièce de la machine-outil. Lorsqu'elle est située parallèlement à cette surface de support, comme c'est fréquemment nécessaire lors de la mise en œuvre pratique des machines-outils, la fixation doit être surélevée. Cela constitue une limitation sévère. Par exemple, des machines-outils possèdent une distance limitée entre l'outil de coupe et la surface de support de travail. La hauteur qui est occupée par la fixation de retenue de pièces à travailler est soustraite de la hauteur de travail de la machine et impose une limite de dimension à la pièce à travailler. La fixation est inefficace en combinaison avec des machines-outils de capacité limitée. De même, la possibilité pour une machine-outil d'enlever de la matière première à une vitesse rapide est limitée, au moins partiellement, par la rigidité de la pièce à travailler. En règle générale, la rigidité diminue proportionnellement à la distance entre la pièce à travailler et la surface de support de travail normale de la machine-outil. En outre, il est désagréable et gênant pour l'ajusteur de devoir effectuer des fonctions de manipulation simultanées de part et d'autre de la fixation de retenue de pièces à travailler.

En conséquence, le but de l'invention est d'établir un dispositif de fixation perfectionné.

Le dispositif selon l'invention est défini par la revendication indépendante 1.

Les organes d'actionnement, dans une forme de réalisation particulière, comprennent une bague de poussée qui, par une action de came, amène en extension et en retrait la garniture suivant l'axe de celle-ci, en réponse à une rotation de la bague. Un passage est prévu à travers le côté de la plaque pour un outil qui engage de manière amovible et fait tourner la bague de blocage. L'organe de poussée des éléments de liaison peut également être reçu à travers le passage. Une garniture rotative, présentant une ouverture fendue, permet l'alignement de l'ouverture de réception de goupille.

Des éléments d'engagement préférés portés par chaque broche se présentent sous la forme d'une fente ou rainure radiale s'étendant axialement à travers la broche. Un boulon peut être reçu à travers la fente pour engager un trou taraudé pratiqué préalablement dans la pièce à travailler et pour fixer cette dernière à la surface de support de pièce de la plaque. La position relative de la fente, par rapport à la surface de la plaque, peut être déplacée en réponse à une rotation de la broche. Cette dernière peut également porter d'autres éléments de réception d'engagement tels qu'une rainure en T s'étendant diamétralement en travers de l'extrémité de la broche. De préférence, l'extrémité de la broche est en retrait à partir de la surface de support de pièce de la plaque, pour assurer que la pièce à travailler rencontre effectivement cette surface de support.

Des variantes de réalisation de la plaque sont prévues pour l'utilisation avec diverses machines-outils. Suivant la forme de réalisation précitée, la plaque est placée horizontalement sur la surface ou table de support de travail normale d'une machine-outil. Dans une variante de réalisation, une seconde plaque reposant sur la surface de support de travail normale de la machine-outil maintient la surface de support de pièce à travailler en alignement vertical.

Dans encore une autre forme de réalisation, des moyens sont prévus sur la seconde surface de la plaque pour une fixation libérale à des machines du type à broche.

Le dessin représente, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution du dispositif de fixation:

la fig. 1 est une vue en perspective d'un dispositif de fixation, tel qu'il apparaîtrait en place sur la table de support de travail normale d'une fraiseuse,

la fig. 2 est une vue en perspective correspondant généralement à la fig. 1 et illustrant le dispositif dans lequel est supportée une pièce à 5 travailler, en position pour l'usinage,

la fig. 3 est une vue en coupe verticale suivant la ligne 3-3 de la fig. 1.

la fig. 4 est une vue partielle à grande échelle de la surface de support du dispositif de la fig. 1,

io la fig. 5 est une vue en perspective partielle à grande échelle de la fixation de la fig. 1, partiellement en coupe suivant la ligne 5-5 de la fig- 4,

la fig. 6 est une vue en perspective d'une variante d'un dispositif de fixation utilisé sur un tour,

15 la fig. 7 est une vue en perspective d'une seconde forme d'exécution du dispositif de fixation, tel qu'il apparaîtrait fixé à la surface de support de travail normale d'une machine-outil et maintenant une pièce à travailler, cette dernière étant représentée par un contour brisé,

20 la fig. 8 est une vue en perspective partielle éclatée et à plus grande échelle du dispositif de la fig. 7, certaines parties étant arrachées pour la facilité de l'illustration,

la fig. 9 A est une vue en coupe verticale partielle à grande échelle suivant la ligne 9-9 de la fig. 7, illustrant le dispositif tel qu'il 25 apparaîtrait dans la position de réception d'une pièce à travailler, la fig. 9B est une vue correspondant généralement à la fig. 9A, illustrant le dispositif dans la position de maintien de pièce à travailler ultérieure,

la fig. 10 est une vue en perspective partielle de la face inférieure 30 du dispositif de la fig. 7.

En se référant tout d'abord aux fig. 1 à 5, le dispositif de fixation 10 comprend une plaque rigide 11 avec deux surfaces opposées 12 et 13. La plaque 11 est rectangulaire, avec deux bords longitudinaux 16 et 17 et deux bords latéraux 18 et 19. La première surface 12 est 35 considérée comme étant la surface de support de la pièce à travailler. Une plaque de base rigide 20, avec une surface supérieure 1, est fixée à la seconde surface 13 de la plaque 11, par exemple par des éléments de fixation mécaniques, par soudage ou par d'autres moyens bien connus dans la technique de l'usinage des métaux. La 40 surface inférieure 22 de la plaque de base 20 est perpendiculaire à la première surface 12 de la plaque 11.

La table 23 d'une fraiseuse, par exemple, comporte une surface de support 26 avec des rainures en T s'étendant longitudinalement et parallèlement 27.

45 La surface 26 est une surface de précision qui est plane et généralement soit perpendiculaire, soit parallèle à un outil de coupe 28 mis en rotation et maintenu par une broche 29 de la machine-outil, comme illustré à la fig. 2. La surface inférieure 22 repose sur la surface de support 26 et maintient la première surface 12 de la plaque 5011 en alignement perpendiculaire avec cette surface 26. La rigidité est offerte par un gousset 30 fixé à la base 20 et la plaque 11 au voisinage du second bord latéral 19. Une rigidité supplémentaire est offerte par une plaque d'extrémité 31 fixée de même à la base 20 et à la plaque 11, au voisinage du premier bord latéral 18. La plaque d'extrémité 31 55 présente une surface externe (non illustrée particulièrement dans le cas présent), qui est perpendiculaire à la première surface 12 et à la surface inférieure 22. La plaque d'extrémité 31 peut être utilisée, d'une façon semblable à la plaque de base 20, pour venir reposer sur la surface de support de travail 26 et supporter la première surface 12 60 en une position pratiquement verticale. Afin de recevoir des boulons pouvant être vissés dans des écrous en T situés dans les rainures en T 27, la plaque de base 20 et la plaque d'extrémité 31 offrent des ouvertures, sous la forme soit d'alésages cylindriques, soit de rainures, qui y sont pratiquées.

«s Suivant une variante de réalisation, la plaque 11 peut être utilisée isolément sans la base 20, le gousset 30 et la plaque d'extrémité 31. Avec une telle configuration, la plaque 11 est placée horizontalement et directement sur la surface de support de travail 26. Si l'on désire

5

630 277

surélever la plaque 11 de la surface de support de travail 26, des calibres d'épaisseur peuvent être placés entre la surface de support 26 et la seconde surface 13 de la plaque 11. Cette dernière peut être fixée à la table 23 par des pinces ou d'autres moyens connus, faisant habituellement appel aux rainures en T 27. Il sera de même évident que dans certaines formes de réalisation, telles que celles illustrées aux fig. 7 à 10, la fixation 10 peut comprendre des évidements 70 s'étendant vers le bas à partir de la surface 12 portant la pièce à travailler. Des rainures 51 s'étendent vers l'intérieur à partir des surfaces d'extrémité 18 et 19, entre les surfaces 13 et 12, et la surface de base 13 repose sur la surface de support de travail 26. Des écrous en T 72 sont logés dans des rainures en T appropriées 27, en alignement avec les rainures 71. Des vis à capuchon 73 traversent les rainures 71 pour pénétrer dans les écrous en T 72 respectifs. Chaque vis à capuchon 73 possède une tête 74 qui est logée dans l'évidement 70, en dessous du niveau de la surface de support de pièce à travailler 12, afin d'offrir une surface sans obstacle.

Une multiplicité de pivots 32 est portée par la plaque 11. Comme illustré clairement à la fig. 5, chaque pivot 32 possède une surface cylindrique externe 33 qui est tourillonnée à rotation dans un alésage 34. Chaque alésage 34 traverse la plaque 33 entre la première surface 12 et la seconde surface 13 et est cylindrique autour d'un axe longitudinal indiqué par une ligne d'axe A, perpendiculaire à la face 12. Chaque pivot 32 peut également tourner autour de l'axe A. Chaque pivot 32 possède des moyens de fixation 75 s'en étendant pour engager une pièce à travailler 57. L'action des pivots 32 et du mécanisme qui leur est associé tire la pièce à travailler 57 étroitement contre la surface de support de pièce à travailler 12. La fonction de retenue de pièce sera évidente d'après la description qui suit.

Chaque alésage 34 comprend un contre-alésage 37 s'étendant vers l'intérieur à partir de la seconde surface 13 et se terminant par un épaulement annulaire 38 s'étendant radialement entre l'alésage 34 et le contre-alésage 37. La surface externe 33 du pivot 32 comprend une première section cylindrique 39 et une seconde section cylindrique élargie 40, avec un épaulement annulaire 41 s'étendant radialement entre elles. La première section cylindrique 39 et la seconde section cylindrique 40 peuvent tourner dans l'alésage 34 et le contre-alésage 37, respectivement. Le contact entre l'épaulement annulaire 38 et l'épaulement annulaire 41 constitue des moyens de retenue destinés à limiter un mouvement axial du pivot 32 dans la direction de la première surface 12, comme indiqué par la flèche B. En outre, comme illustré à la fig. 9a, la première section, en plus d'être calculée de manière à être tourillonnée à rotation et à coulissement dans l'alésage 34, comprend aussi un joint à anneau torique 76, situé dans une gorge annulaire 77 pratiquée dans la première section 39, au voisinage de la première extrémité 42. Cela empêche le passage des fluides d'usinage, des particules d'usinage et d'autres agents de contamination depuis la surface supérieure 12 de la plaque 11 vers le mécanisme d'actionnement.

Chaque pivot 32 possède une première extrémité 42 et une seconde extrémité 43, chacune d'elles étant généralement perpendiculaire à l'axe A, et elles sont situées au voisinage de la première surface 12 et de la seconde surface 13, respectivement, de la plaque 11. De préférence, l'extrémité 42 est légèrement en retrait, de 0,127 mm par exemple, par rapport à la première surface 12, dans un but qui sera défini ci-après. Une gorge annulaire 44 est pratiquée dans la plaque 11 de manière à s'étendre radialement vers l'extérieur à partir du contre-alésage 37. Un anneau de blocage 47 (un organe annulaire fendu radialement) est situé dans la gorge 44. L'anneau de blocage 47 s'étend radialement vers l'intérieur à partir du contre-alésage 37, de façon à recevoir la seconde extrémité 43 et à empêcher la séparation du pivot 32 et de la plaque 11.

En se référant plus précisément aux fig. 4 et 5, on observera que chaque pivot 32 est doté de divers moyens pour la fixation d'une pièce à travailler contre la surface 12 de la plaque 11. Les premiers moyens se présentent sous la forme d'une rainure 48. Cette dernière s'étend à travers le pivot 32, en débouchant à la première extrémité 42 et à la seconde extrémité 43. La rainure 48 s'étend également suivant une direction radiale en se terminant à l'épaulement 41, de manière à s'ouvrir par rapport à la première section cylindrique 39 et à être fermée par rapport à la seconde section cylindrique 40. De préférence, l'extrémité interne 49 de la rainure 48 est semi-cylindrique autour de l'axe A. Par conséquent, des moyens destinés à fixer une pièce à travailler contre la première surface 12 peuvent être reçus à travers la rainure 48, au centre du pivot 32. Si les moyens de fixation sont constitués par exemple par un boulon, l'axe longitudinal de ce dernier peut s'aligner avec l'axe A. La position relative du boulon vis-à-vis de la surface de support de travail 12 peut aisément être modifiée et déterminée par la position axiale du boulon le long de la rainure 48 et par la rotation du pivot 32. Par conséquent, on se rendra compte que le boulon peut prendre n'importe quelle position à l'intérieur de l'alésage 34.

Des seconds moyens de réception portés par le pivot 32 se présentent sous la forme d'une rainure en T 50. Celle-ci s'étend diamétralement en travers du pivot 32 et s'ouvre à la première extrémité 42. L'accès à la rainure en T 50, pour l'introduction dans celle-ci d'un écrou en T ou d'un boulon à tête en T, est offert par une ouverture 51 ayant pratiquement la même largeur que la partie large de la rainure en T et située approximativement au centre axial du pivot 32. La rainure en T 50, tout comme la rainure 48, peut être déplacée pour offrir des moyens de réception sur toute la superficie de l'alésage 34, en fonction de la rotation du pivot 32. Une multiplicité de trous taraudés sont également offerts par le pivot 32 et forment des troisièmes moyens de réception. Chaque trou taraudé 52 s'étend pratiquement perpendiculairement vers l'intérieur à partir de la première extrémité 42.

Des quatrièmes moyens de réception portés par la plaque 11 comprennent des rainures longitudinales en T 53 et des rainures latérales en T 54. Les rainures en T 53 et 54 sont accessibles à partir de la première surface 12 et sont situées entre les pivots 32.

Une pièce à usiner ou à travailler typique, telle que la pièce 57 illustrée à la fig. 2, peut être aisément fixée par divers éléments en fonction des désirs particuliers de l'opérateur de la machine-outil. Comme indiqué précédemment, il est de pratique courante de préparer la pièce à travailler en usinant une surface de base et en formant deux ou plus de deux trous taraudés. Avec les supports d'équerre ou autres fixations de maintien de travail classiques, il était nécessaire que les trous taraudés soient situés avec précision pour s'aligner avec des trous de réception de boulon préexistants dans le support d'angle. D'une autre façon, le support d'angle pouvait être percé pour accepter une pièce travaillée donnée et une disposition particulière des trous taraudés. Il était également nécessaire que plusieurs fixations soient disponibles pour une utilisation en fonction de la dimension et de la disposition particulière des trous taraudés de nombreuses pièces à travailler différentes, étant donné qu'il est évident qu'un nombre limité de trous peut être percé dans un élément de fixation donné.

Avec la fixation décrite, la disposition précise des trous taraudés dans la base de la pièce à travailler devient inutile. Les pivots appropriés sont simplement amenés à tourner jusqu'à ce que les rainures 48 s'alignent avec les trous respectifs. Cela est particulièrement important lors d'opérations d'usinage en série lorsque des moyens d'ajustage sont utilisés en combinaison avec la fixation. Les moyens d'ajustage placent chaque pièce à travailler successive approximativement au même endroit sur la face 12. Une rotation des pivots appropriés permet de compenser aisément les imprécisions de disposition des trous taraudés des pièces à travailler suivantes.

D'autres avantages sont évidents. Jusqu'à présent, la mise en place des griffes ou attaches sur la pièce à travailler a été limitée en fonction de la disponibilité de rainures en T ou d'ouvertures taraudées dans une fixation de retenue de pièce donnée. Fréquemment, il était nécessaire de serrer la pièce à travailler aux emplacements disponibles et d'usiner la partie de la pièce qui était exposée pour le faire. Ultérieurement, la pièce à travailler était réorientée et resserrée pour rendre les parties restantes de la pièce accessibles à l'élément de coupe de la machine-outil. Avec le

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

630277

6

dispositif décrit, il est évident qu'un nombre infini de positions de serrage sont disponibles entre la combinaison de rainures en T 53 et 54 portées par la plaque 11 et les rainures en T 50 et les trous taraudés 52 qui peuvent être déplacés avec le pivot rotatif 32.

Lorsque l'on serre le boulon ou autre élément de fixation, 5

l'épaulement 38 est tiré fermement contre l'épaulement 41 et la base de la pièce à travailler est tirée fermement contre la surface de retenue de pièces 12. Cela est assuré parce que la première extrémité 42 de chaque pivot 32 est en retrait à partir de la surface 12. Au cours de la fixation de la pièce à travailler sur la face 12, aucune contrainte n'est io appliquée à l'anneau de blocage 43.

La fig. 6 représente une variante utilisée en combinaison avec un tour 61. Le tour 61 comprend un banc 62 et une poupée 63 qui entraîne en rotation une broche 64.

Le dispositif de fixation 60 comprend une plaque rigide cylindri- 15 que 67 présentant une première surface de support de travail 68 et une seconde surface opposée 69. La plaque 67 est analogue à la plaque 11. Une multiplicité de pivots 32, tels que décrits à propos de la forme de réalisation précédente, sont supportés à rotation par la plaque 69 et situés de manière annulaire autour de la face de 20

support 68.

Bien que cela n'ait pas été représenté, des éléments de fixation s'étendent axialement à partir de la seconde surface 69 pour fixer le dispositif 60 à la broche 64.

Comme illustré, la pièce à travailler 70 est fixée au dispositif de 25 fixation 60 pour une opération de tournage, de perçage et de surfaçage, telle qu'on en exécute habituellement sur des tours. La pièce à travailler 70 a été préparée en usinant la surface de base, si nécessaire, et en y formant des trous taraudés suivant les besoins. Ultérieurement, la surface de base de la pièce à travailler 70 est placée 30 contre la surface 68 de la plaque 67. Finalement, des boulons 77 sont placés à travers des rainures 48 et fixés dans les trous taraudés de la pièce à travailler 70. Une pointe (ou autre dispositif de situation)

peut être utilisée pour la mise en place de la pièce à travailler 70, et les pivots 32 appropriés peuvent être amenés à tourner pour amener les 3s rainures 48 respectives en alignement avec les trous taraudés dans la pièce à travailler.

Les moyens d'actionnement illustrés au mieux dans la forme de réalisation des fig. 7 à 10 comprennent une bague de poussée 78 et une bague de blocage 79, située dans le contre-alésage 37. La bague «o de poussée 78 est un organe annulaire avec une surface externe 80, une surface interne 81, une première extrémité 82 et une seconde extrémité 83. Un contre-alésage 84 s'étend vers l'intérieur à partir de la seconde extrémité 83 et se termine par un épaulement annulaire 85 s'étendant jusqu'à la surface interne 81. Un pivot 32 et la bague de 45 poussée 78 sont solidarisés pour un déplacement relatif dans un sens grâce à la rencontre de l'épaulement 86 avec l'épaulement 85. Par conséquent, alors que la bague de poussée 78 se déplace dans une direction s'écartant de la surface de support 12, le pivot 32 est chassé dans le même sens. Une goupille de guidage 86A, adaptée à force 50 dans une ouverture 87, s'étend à partir de la première extrémité 82 de la bague de blocage 79, pratiquement parallèlement à l'axe A. La partie en saillie de la goupille de guidage 86A est logée à coulissement dans une douille de guidage 88. La goupille 86A et la douille 88 constituent des moyens de stabilisation destinés à empêcher une 55 rotation de la bague de poussée 78 par rapport à la plaque 11.

La bague de blocage annulaire 79 comprend une surface cylindrique externe 89, une surface cylindrique interne 90 et deux extrémités 91 et 92. La surface cylindrique externe 89 est tourillonnée à rotation dans le contre-alésage 37. La première extrémité 91 est une surface de 60 poussée qui s'applique contre l'épaulement annulaire 38. La bague fendue 47, supportée dans une gorge annulaire 44, s'étendant radialement vers l'extérieur à partir du contre-alésage 37, reçoit la seconde extrémité 92 de la bague de blocage 79 contre elle et constitue des moyens de retenue destinés à retenir la bague de 65

blocage 79 à l'intérieur du contre-alésage 37. La bague de poussée 78 et la bague de blocage 79, par conséquent, agissent dans cette forme de réalisation comme un prolongement de la seconde section cylindrique 40 du pivot 32 et forment simplement un élargissement de celui-ci.

La bague de poussée 78 et la bague de blocage 79 sont agencées de façon qu'un mouvement longitudinal le long de l'axe A soit communiqué à la bague de poussée 78, en réponse à une rotation de la bague de blocage 79. Le rapport de came peut être affecté par divers éléments de came portés par la bague de poussée 78 et des éléments de came complémentaires portés par la bague de blocage 79. Un pas de vis externe 95 est porté par la surface externe 80 de la bague de poussée 78 et un pas de vis interne correspondant 96 porté par la surface interne 90 de la bague de blocage 79.

Des alésages 97 s'étendent radialement vers l'intérieur à partir de la surface externe 89 de la bague de blocage 79. Un goujon 98, présentant une extrémité d'engagement 99 et une extrémité de prise par la main 100, est utilisé pour faire tourner la bague de blocage 79. Les divers alésages 97 agissent en tant que douilles destinées à recevoir en séquence l'extrémité d'engagement 99. Le goujon 98 est passé dans le passage 101A qui a une largeur suffisante pour exposer au moins deux alésages 97.

Une rainure annulaire 101 est située dans le contre-alésage 84 de la bague de poussée 78. Un alésage 102, s'étendant radialement vers l'intérieur à partir de la seconde section 40 du point 32, est aligné avec cette rainure annulaire 101. Une ouverture taraudée 103 s'étend vers l'intérieur à partir de la seconde extrémité 43 du pivot 32 et coupe l'alésage radial 102. Des billes 104 sont supportées dans l'alésage 102 et leur déplacement à l'intérieur de celui-ci est commandé par une vis sans tête 105 vissée dans l'ouverture 103. Comme représenté plus particulièrement à la fig. 9a, la vis sans tête 105 occupe la position avancée, en contact avec la bille 104 interne et en repoussant la bille 104 externe dans la rainure annulaire 101. On remarquera que la bille 104 externe est située partiellement dans la rainure annulaire 101 et partiellement dans l'alésage 102. La rainure 101 constitue un chemin pour la bille 104 externe au cours du mouvement de rotation du pivot 32 par rapport à la bague de poussée 78. L'agencement précité agit en tant qu'arrêt destiné à empêcher un mouvement axial de la garniture 32 par rapport à la bague de poussée 78. Lors du retrait de la vis sans tête 105, les deux billes 104 peuvent librement se déplacer complètement à l'intérieur de l'alésage 102, de telle sorte que le pivot 32 puisse être retiré de la bague de poussée 78 suivant une direction s'écartant de la surface de support de travail 12 de la plaque 11.

Des moyens de fixation 75 comprennent une goupille 106, avec deux extrémités 107 et 108 passant à travers l'ouverture 48. La première extrémité 107 de la goupille 106 s'étend au-delà de la première extrémité 42 du pivot 32 et la seconde extrémité 108 de cette goupille 106 fait saillie au-delà de la seconde extrémité 43. La goupille 106 peut être déplacée dans l'ouverture allongée 48 entre une position initiale en alignement avec l'axe A et des positions sélectionnées variables espacées de celui-ci. Des moyens d'engagement de la pièce à travailler sous la forme d'un goujon fileté 109 et d'un épaulement 110, comme décrit plus en détail ci-après, sont supportés au voisinage de la première extrémité 107 de la goupille 106. Des méplats parallèles opposés 111 peuvent recevoir une clé normale pour faire tourner la goupille 106 et sont situés entre les extrémités 107 et 108; ils sont également solidaires des moyens d'engagement de la pièce à travailler.

Une rainure annulaire 112, présentant un épaulement radial 113, est formée dans la goupille 106 au voisinage de la seconde extrémité 108. Un organe de poussée 114, avec des côtés opposés 115 et 116, comporte une rainure allongée 117 pouvant être reçue par la gorge annulaire 112. Une tige 119 s'étend à partir de l'organe de poussée 114 et présente une section de prise par la main 120 à son extrémité libre. L'organe de poussée 114 peut passer à travers le passage 101A conjointement avec l'élément d'outil 98 et a une longueur suffisante pour que la section de prise 120 (fig. 7) fasse saillie au-delà de la surface marginale 16 de la plaque 11 lorsque l'organe de poussée 114 est engagé avec la goupille 106.

7

630 277

La fonction de la forme de réalisation décrite précédemment et le processus pour maintenir une pièce à travailler dans une machine-outil seront à présent décrits. A l'origine, la plaque 11 est située sur la table 23 avec la surface de base 13 contre la surface de support de travail 26. En utilisant des écrous en T 72 et des vis à capuchon 73, l'accessoire est fixé à la table 23 conformément au processus normal pour fixer n'importe quel autre dispositif de retenue de travail auxiliaire connu sur une table de machine-outil. De même, une surface de base avec des trous taraudés est préparée sur la pièce à travailler. D'une façon générale, deux ou plus de deux trous taraudés sont nécessaires pour fixer rigidement la pièce à travailler et résister aux forces des opérations d'usinage.

Le goujon fileté 109 de la goupille 106 est engagé avec un trou taraudé sélectionné dans la pièce à travailler. Une clé est engagée avec les méplats 111, et la goupille 106 est amenée à tourner jusqu'à ce que l'épaulement 110 rencontre fermement la surface de base de la pièce à travailler, d'une façon semblable au serrage d'un boulon normal. Le nombre des goupilles 106 engagées avec la pièce à travailler est déterminé par l'opérateur de la machine-outil de manière à obtenir la capacité de retenue désirée.

Les trous doivent être situés dans des zones prédéterminées. Une de ces zones est le cercle défini par l'ouverture 48 lors de la rotation du pivot 32.

Chaque pivot 32 est considéré comme occupant une position initiale telle qu'illustrée à la fig. 9a. La première extrémité 82 de la bague de poussée 78 se trouve contre l'épaulement annulaire 38 du contre-alésage 37, et la première extrémité 42 du pivot 32 est proche de la surface de support de travail 12 de la plaque 11. La pièce à travailler est abaissée avec les goupilles 110 pénétrant dans les ouvertures 48 respectives jusqu'à ce que la surface de base de cette pièce à travailler repose sur la surface de support de travail 12. Alors que la pièce à travailler est abaissée, des pivots 32 sont amenés à tourner suivant les besoins pour amener les ouvertures 48 en alignement avec les goupilles 106 respectives. Ultérieurement, l'opérateur de la machine-outil, en maintenant la section de prise 120 (fig. 7) de la tige 119, fait passer l'organe de poussée 114 à travers le passage 101 pour l'engager avec la rainure annulaire 112 de la goupille 106. Cette action est répétée jusqu'à ce qu'un organe de poussée 114 soit engagé avec chaque goupille 106.

Chaque bague de blocage 79, associée à une garniture 32 traversée par une goupille 106, est amenée à tourner. Pour réaliser la rotation de la bague de blocage 79, l'opérateur de la machine-outil saisit l'élément d'outil 98 par l'extrémité de prise 100 et, en faisant passer cet élément 98 à travers le passage 101 A, il introduit l'extrémité 99 dans un alésage 97. L'élément d'outil 98 est déplacé suivant une direction de serrage normale, habituellement dans le sens des aiguilles d'une montre, soit jusqu'à ce que plus aucun déplacement de la bague de blocage 79 ne soit perçu, soit jusqu'à ce que l'élément d'outil 98 vienne rencontrer le côté du passage 101 A. Dans ce dernier cas, l'élément d'outil 98 est retiré de l'alésage 97 considéré, resituê dans un autre alésage 97, et cette action est répétée. Au cours de la rotation de la bague de blocage 79, la bague de poussée 78 est déplacée par une action de came suivant une direction s'écartant de l'épaulement annulaire 38. L'épaulement annulaire 85 de la bague de poussée 79, s'appuyant contre l'épaulement annulaire 86 du pivot 32, déplace cette dernière suivant l'axe A dans une direction s'écartant de la surface de support de travail 12 de la plaque 11. La goupille 106 est également amenée à se déplacer suivant l'axe A, dans une direction s'écartant de la surface 12, étant donné que la seconde extrémité 43 du pivot 32 s'applique contre l'organe de poussée 114 qui, à son tour, s'applique contre l'épaulement radial 113 de la goupille 106. A cause du déplacement de la goupille 106 et du pivot 32 en réponse à la rotation de la bague de blocage 79, la surface de base de la pièce à travailler 57 est tirée fermement contre la surface de support 12.

La fig. 9b illustre le dispositif tel qu'il se présentera dans la position de maintien de la pièce à travailler. L'utilisation de l'élément d'outil 98 et de la tige 119 sera observée au mieux à la fig. 10. La distance sur laquelle le pivot 32 doit être amené en retrait pour amener la pièce à travailler 57 contre la surface de support 12 est principalement fonction de la distance entre les épaulements 110 et 113 de la goupille 106, moins l'épaisseur de l'organe de poussée 114, telle que mesurée entre les côtés opposés 115 et 116. Dans la position initiale ou de réception de pièce, l'épaulement 113 doit se situer à une distance suffisante de la seconde extrémité 43 du pivot 32 pour recevoir entre eux l'organe de poussée 114. Un emplacement spécial de l'épaulement 113 est fixé par la rencontre de la base de la pièce à travailler avec la surface de support 12. Par conséquent, le pivot 32 est déplacé de manière à l'écarter de la surface de support 12 jusqu'à ce qu'un contact soit établi entre la seconde extrémité 43 et le côté 115. Comme indiqué précédemment, la force de contact doit être suffisante pour immobiliser la pièce à travailler. Le dispositif peut être fabriqué de telle sorte que le déplacement du pivot 32 suivant l'axe A ne soit que de quelques dixièmes de millimètre.

La distance angulaire sur laquelle la bague de blocage 79 doit être amenée à tourner entre la position de réception de pièce et la position de maintien de pièce est généralement fonction de l'angle hélicoïdal ou avance des éléments de came complémentaires entre la bague de poussée 78 et la bague de blocage 79. Dans la présente forme de réalisation, les éléments de came se présentent sous la forme de pas de vis externe et interne 95 et 96, respectivement. L'utilisation d'un filet unique à 16 pas donnera une distance d'avance de 1,5875 mm. Par conséquent, une rotation de la bague de blocage 79 sur 45° déplacera le pivot 32 d'approximativement 0,2032 mm le long de l'axe A.

Pour retirer la pièce à travailler, la bague de blocage 79 est amenée à tourner dans le sens opposé, en utilisant l'élément d'outil 98. La tige 119, avec l'organe de poussée 114, est retirée de la goupille 106 et la pièce à travailler est soulevée à partir de la plaque 11. Ultérieurement, les goupilles 106 sont retirées de la pièce à travailler et fixées à une autre pièce. D'une autre façon, une autre pièce à travailler, présentant des goupilles 106 correspondantes préalablement fixées à celle-ci, peut être fixée sur la plaque 11, comme décrit précédemment.

La pièce à travailler 57 peut être fixée à la plaque 11 par des moyens autres que ceux décrits précédemment. En utilisant une rainure en T 50 ou des ouvertures taraudées 52, la pièce à travailler est fixée conformément à la pratique courante. D'une autre façon, une goupille 106 peut être dotée d'une ouverture taraudée ou d'une rainure en T, s'étendant vers l'intérieur à partir de l'épaulement 110 au lieu du goujon fileté 109. Les goupilles 106 peuvent également avoir une plus grande longueur pour accepter une pièce à travailler qui est supportée de façon espacée par rapport à la surface de support 12 par des calibres parallèles.

De telles modifications ne changent pas le fonctionnement du dispositif tel que décrit précédemment.

La vis sans tête 103 retient sélectivement la bille 104 dans la rainure 101 et permet le démontage du pivot 32 à partir de la bague de poussée 78. Un ressort situé dans l'alésage 102 et s'appliquant contre la bille 104 constituera une structure équivalente. L'extrémité 83 de la bague de poussée 78 peut faire saillie au-delà de l'extrémité 43 du pivot 32 et porter un anneau de verrouillage interne à des fins de retenue, comme décrit précédemment à propos de l'anneau 47 destiné à retenir la bague de blocage 79.

Lorsque les avantages olïerts par l'ouverture fendue 48 pratiquée dans le pivot rotatif ne sont pas désirés, ce pivot 32 ne doit pas tourner. Dans la présente variante, la bague de blocage 79 peut coopérer directement avec le pivot 32. Ce dernier est stabilisé à l'encontre d'une rotation par une goupille semblable à la goupille 86 ou d'autres moyens bien connus, tels qu'une clavette et voie de clavette. Le pas de vis externe 95 est porté directement par la seconde section 40 du pivot 32. On se rendra compte que la seconde section 40 doit être élargie ou la surface interne 90 de la bague de blocage 79 réduite en dimension pour assurer l'association des éléments de came complémentaires.

La plaque 11 peut aisément être fixée à divers dispositifs

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

630277

auxiliaires pour faciliter des opérations d'usinage particulières. Pour un usinage sous un angle, la plaque 11 est fixée à un dispositif de retenue angulaire, tel qu'une plaque de repérage. Il est également envisagé, pour des usinages angulaires fréquents et répétés, que la surface de support 12 soit située sous un angle déterminé par rapport à la surface de base 13. Le maintien d'une pièce à travailler sous un angle déterminé est particulièrement avantageux pour certaines longues séries de production.

R

5 feuilles dessins

Claims

630277

2

REVENDICATIONS

1. Dispositif de fixation destiné à maintenir une pièce à travailler (57), pendant une opération d'usinage, sur une machine-outil (23,28, 29), caractérisé en ce qu'il comprend une plaque rigide (11) présentant une première surface (12) de support de la pièce à travailler (57) et une deuxième surface (13) opposée à la première (12), au moins un alésage cylindrique (34) s'étendant à travers la plaque (11) entre les deux surfaces (12,13) de celle-ci, un pivot cylindrique (32) présentant une première (42) et une seconde (43) extrémité, la première extrémité (42) du pivot (32) étant située au voisinage de la première surface (12) de la plaque (11).
2. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le pivot (32) est tourillonné dans l'alésage (34) pour une rotation autour de son axe longitudinal, en ce que le dispositif comprend des éléments de retenue (38,41) destinés à limiter le déplacement axial du pivot (32) vers la première surface (12) de la plaque (11) et des éléments de réception (48) portés par le pivot (32) pour recevoir des moyens de fixation de la pièce à travailler (57) contre ladite première surface (12) de ladite plaque (11).
3. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce que les éléments de retenue (38,41) présentent un premier épaulement annulaire (38) s'étendant radialement vers l'intérieur à partir de la seconde surface (13), et un second épaulement annulaire (41) s'étendant radialement vers l'extérieur à partir du pivot (32) et reçu contre le premier épaulement (38).
4. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des seconds éléments de retenue (47) coopérant avec les premiers éléments de retenue (38,41) pour retenir le pivot (32) dans l'alésage (34).
5. Dispositif suivant la revendication 4, caractérisé en ce que les seconds éléments de retenue (47) comprennent une gorge annulaire (44) s'étendant radialement vers l'extérieur à partir de l'alésage (34) dans la plaque (11), et un organe annulaire (47) supporté dans la gorge (44) et s'étendant radialement vers l'intérieur pour recevoir la seconde extrémité (43) du pivot (32) contre lui.
6. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce que les éléments de réception (48) comprennent une rainure radiale (48) s'étendant à travers le pivot (32) entre les deux extrémités (42,43) de celui-ci.
7. Dispositif suivant la revendication 6, caractérisé en ce que la rainure (48) s'étend radialement depuis un point proche du centre du pivot (32) jusqu'au voisinage de la surface externe (33) de celui-ci.
8. Dispositif suivant la revendication 7, caractérisé en ce que la rainure (48) forme une ouverture le long de la surface externe (33) du pivot (32).
9. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce que les éléments de réception (48) comprennent une rainure en T (50) s'étendant diamétralement le long de la première extrémité (42) du pivot (32).
10. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce que les éléments de réception (48) comprennent un alésage (52) taraudé intérieurement s'étendant vers l'intérieur depuis la première extrémité (42) du pivot (32) et offrant un axe longitudinal parallèle à celui du pivot (32).
11. Dispositif suivant la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comprend une multiplicité d'alésages (52) taraudés intérieurement et disposés en anneau, qui s'étendent vers l'intérieur depuis la première extrémité du pivot (32), chacun de ces alésages (52) offrant un axe longitudinal parallèle à celui du pivot (32).
12. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la première extrémité (42) du pivot (32) est en retrait par rapport à la première surface (12) de la plaque (11).
13. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend des éléments de réception (53,54) portés par la plaque (11).
14. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend des éléments destinés à fixer de manière amovible la plaque (11) à la machine-outil (23,28,29).
15. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la plaque (11) est rectangulaire, avec deux bords longitudinaux (16,17) et deux bords latéraux (18,19).
16. Dispositif suivant la revendication 15, caractérisé en ce qu'il comprend une première plaque de base (20) portée par la plaque rigide (11) au voisinage d'un bord longitudinal (17) de celle-ci et offrant une surface inférieure (22) perpendiculaire à la première surface (12) de la plaque rigide (11).
17. Dispositif suivant la revendication 16, caractérisé en ce qu'il comprend une seconde plaque (31) de base portée par la plaque rigide (11) au voisinage d'un bord latéral (18) de celle-ci et offrant une surface externe perpendiculaire à la première surface (12) de la plaque rigide (11).
18. Dispositif suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la plaque rigide (11) est cylindrique.
19. Dispositif suivant la revendication 18, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des éléments portés par la seconde surface (13) de la plaque rigide (11) pour sa fixation sur une machine-outil.
20. Dispositif selon la revendication 1, pour fixer la pièce à travailler (57) à une surface de support (26) de la machine-outil (23, 28,29), caractérisé en ce que la plaque (11) offre une surface marginale (17) s'étendant entre la deuxième surface (13) et la première surface (12), en ce que le pivot (32) peut se déplacer axialement dans l'alésage (34), en ce qu'il comprend des éléments de fixation (75) portés par le pivot (32) et offrant des moyens d'engagement (109,110) de la pièce à travailler (57) s'étendant à partir de la première extrémité (107) du pivot (32), et des éléments d'actionne-ment (78,79) portés par la plaque (11) pour amener le pivot (32) en retrait par rapport à la première surface (12) et amener la pièce à travailler (57) en contact avec cette dernière.
21. Dispositif suivant la revendication 20, caractérisé en ce que les éléments de fixation (75) comprennent une ouverture (48) s'étendant à travers le pivot (32) entre les première (12) et seconde (13) extrémités de celui-ci, une goupille (106) avec des première (107) et seconde (108) extrémités et pouvant être logée dans l'ouverture (48) du pivot (32), des éléments (109,110) d'engagement de la pièce à travailler supportés au voisinage de la première extrémité (107) de la goupille (106), et des éléments de liaison (114) destinés à fixer de manière amovible la goupille (106) au pivot (32).
22. Dispositif suivant la revendication 21, caractérisé en ce que l'ouverture (48) se présente sous la forme d'une rainure allongée (48) s'étendant à partir de l'axe (A) du pivot (32) jusqu'à un point proche de son bord périphérique.
23. Dispositif suivant la revendication 22, caractérisé en ce que le pivot (32) est tourillonné à rotation dans l'alésage (34), de telle sorte que la rainure (48) puisse être ajustée à l'infini pour recevoir la goupille (106) en un emplacement quelconque dans un cercle défini par la rotation de cette rainure (48).
24. Dispositif suivant la revendication 21, caractérisé en ce que les éléments de liaison (114) comprennent une surface de butée (43) espacée de la première extrémité (42) du pivot (32) et dirigée vers la seconde extrémité (43) de celui-ci, un épaulement radial (113) situé au voisinage de la seconde extrémité (108) de la goupille (106), cet épaulement radial (113) étant espacé de la surface de butée (43) et lui faisant face lorsque la goupille (106) est logée dans l'ouverture (48) du pivot, et un organe de poussée (114) offrant des côtés (115,116) opposés espacés et pouvant être situé entre la surface de butée (43) et l'épaulement radial (113), l'un des côtés précités (115,116) étant reçu contre la surface de butée (43) et l'autre recevant contre lui l'épaulement radial (113) afin de limiter le déplacement de la goupille (106) suivante vers la première extrémité (42) du pivot (32).
25. Dispositif suivant la revendication 24, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un passage (101 A) s'étendant vers l'intérieur à partir de la surface marginale (16) de la plaque (11) afin de recevoir à travers celui-ci l'organe de poussée (114) pour situer ce dernier par rapport à la surface de butée (43) et à l'épaulement radial (113).
26. Dispositif suivant la revendication 25, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une tige allongée (98) s'étendant à partir de

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

3

630277

l'organe de poussée (114) offrant une extrémité libre avec une section (100) de prise par la main, et ayant une longueur telle que cette section de prise fasse saillie au-delà de la surface marginale (16) de la plaque (11) lorsque l'organe de poussée (114) est situé entre la surface de butée (43) et la surface radiale (113) et que la tige (98) s'étend à travers le passage (101 A) dans la plaque (11).
27. Dispositif suivant la revendication 20, caractérisé en ce que les éléments d'actionnement (78, 79) comprennent un élément cylindrique (78) proche de la seconde extrémité (43) du pivot (32), des éléments de came (95) portés par cet élément cylindrique (78), une bague de blocage (79) avec une surface cylindrique externe (89) supportée à rotation par la plaque (11) et espacée de la première surface (12), des éléments de came complémentaires (96) portés par la bague de blocage (79) et engageant les éléments de came (95), et des éléments (98) destinés à faire tourner la bague de blocage (79).
28. Dispositif suivant la revendication 27, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un contre-alésage (37) s'étendant vers l'intérieur à partir de la deuxième surface (13) de la plaque (11), concentrique-ment avec l'axe longitudinal (A) de l'alésage (34) et se terminant par un épaulement annulaire (38) espacé de la première surface (12), et en ce que la bague de blocage (79) est tourillonnée à rotation dans le contre-alésage (37) et comporte une surface de poussée (91) en juxtaposition avec l'épaulement annulaire (38).
29. Dispositif suivant la revendication 28, caractérisé en ce que les éléments (98) destinés à faire tourner la bague de blocage (79) comprennent une douille (97) formée dans cette bague de blocage (79), un passage (101 A) entre le contre-alésage (37) et la surface marginale (16) de la plaque (11) et exposant la douille (97), et un élément d'outil (98) possédant une extrémité d'engagement (99) pouvant être logée dans la douille (97) et une extrémité de prise par la main (100), cet élément d'outil (98) pouvant être passé à travers le passage (101 A) pour faire tourner la bague de blocage (79).
30. Dispositif suivant la revendication 29, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une multiplicité de douilles (97) espacées angulai-rement s'étendant radialement vers l'intérieur à partir de la surface externe (89) de la bague de blocage (79), et en ce que le passage

(101 A) a une largeur suffisante pour exposer au moins deux de ces douilles (97).
31. Dispositif suivant la revendication 28, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des éléments de retenue destinés à retenir la bague de blocage (79) dans le contre-alésage (37).
32. Dispositif suivant la revendication 31, caractérisé en ce que la bague de blocage (79) comporte une seconde surface (92) espacée de la surface de poussée (91) et de la deuxième surface (13) de la plaque (11), et en ce que les éléments de retenue comprennent une gorge annulaire (44) dans le contre-alésage (37), entre la seconde surface (92) de la bague de blocage (79) et la deuxième surface (13) de la plaque (11), et un anneau de verrouillage (47) maintenu dans cette gorge (44) et faisant saillie vers l'intérieur à partir de celle-ci pour recevoir contre lui la seconde surface (92) de la bague de blocage (79).
33. Dispositif suivant la revendication 31, caractérisé en ce que l'élément cylindrique (78) comprend une bague de poussée (78) avec une surface externe (80) portant lesdits éléments de came (95), un alésage (84) destiné à recevoir à rotation le pivot (32), et des éléments d'interverrouillage (85,86) destinés à écarter le pivot (32) de la première surface (12) de la plaque (11), et des éléments de stabilisation (86A, 88) destinés à empêcher un mouvement de rotation de la bague de poussée (78) par rapport à la plaque (11).
34. Dispositif suivant la revendication 33, caractérisé en ce que les éléments d'interverrouillage (85, 86) comprennent un épaulement annulaire (86) s'étendant vers l'intérieur à partir de l'alésage (84) de la bague de poussée (78) et faisant face à la deuxième surface (13) de la plaque (11), et un épaulement annulaire complémentaire (85) s'étendant vers l'extérieur à partir du pivot (32) et s'appuyant contre l'épaulement annulaire (86) de la bague de poussée (78).
35. Dispositif suivant la revendication 33, caractérisé en ce que les éléments de stabilisation (86A, 88) comprennent une goupille de guidage (86A) faisant saillie à partir de la bague de poussée (78) vers la première surface de la plaque (11) et parallèle à l'axe longitudinal (A) de l'alésage (34) dans cette plaque (11), et une douille de guidage (88) formée dans la plaque (11) à partir de l'épaulement annulaire (86) du contre-alésage (84) et recevant à coulissement la goupille de guidage (86A).
36. Dispositif suivant la revendication 33, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des éléments d'arrêt (103,104) portés par le pivot (32) et engageant la bague de poussée (78) afin d'empêcher un déplacement axial du pivot (32) par rapport à cette bague de poussée (78).
37. Dispositif suivant la revendication 36, caractérisé en ce que les éléments d'arrêt (103,104) comprennent une gorge annulaire

(101) dans l'alésage (84) de la bague de poussée (78), une ouverture

(102) dans le pivot (32) avec une extrémité de celui-ci communiquant avec la gorge annulaire (101) dans la bague de poussée (78), un élément d'arrêt (104) supporté de façon mobile dans l'ouverture précitée (102), et des éléments (105) destinés à amener l'élément d'arrêt (104) en saillie à partir de l'ouverture (102) dans la gorge annulaire (101).