Compteur-décompteur à décades La présente invention concerne les compteurs-dé- compteurs à décades et plus particulièrement des appa reils permettant, suivant le mode de fonctionnement choisi, de compter séparément des impulsions arrivant sur deux voies distrinctes, d'en faire la somme ou d'en faire la différence algébrique en affichant le signe de cette différence.
Un compteur-décompteur à décades comporte généralement des décades formées, par exemple, d'étages binaires en cascade fonctionnant suivant un code binaire-décimal, et les impulsions appliquées à l'entrée sont comptées ou décomptées selon les valeurs de deux tensions continues appliquées sur deux bornes de commande.
L'invention a pour objet un compteur-décompteur à décades du genre précédent, caractérisé en ce qu'il est constitué par: Une série de décades en cascade associée à une bascule de comptage-décomptage déterminant, suivant l'état qu'elle occupe, les valeurs de deux tensions continues appliquées sur deux bornes de commande et faisant progresser le comptage dans le sens direct ou rétrograde, un circuit d'entrée d'impulsions comportant des bascules monostables, une paire de circuits-portes affectés respectivement à chaque voie d'arrivée des impulsions à l'entrée de la série de décades,
une paire de bascules commandant lesdits circuits- portes selon le mode de fonctionnement choisi et reliées par leurs entrées au circuit d'entrée, et par leur sortie à la bascule de comptage -décomptage, et une bascule bistable d'indication de signe ayant des entrées reliées au circuit d'entrée des impulsions par l'intermédiaire d'un circuit-porte, et ses sorties reliées à la bascule de comptage-décomptage.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, quelques formes d'exécution de l'objet de l'invention. Dans ce dessin: La fig. 1 représente le schéma de principe d'un compteur-décompteur conforme à l'invention.
La fig. 2 représente le schéma d'une décade réver sible suivant l'invention.
Les fig. 3 et 4 sont des variantes perfectionnées des schémas précédents.
Sur la fig. 1, I et 7 désignent deux circuits de mise en forme, par exemple des bascules monostables, sur lesquels sont appliquées respectivement les deux séries d'impulsions N1 et N2 par l'intermédiaire d'un com mutateur 58, 59, d'un jeu de commutateurs 58 à 61, commandé par un bouton 30 à quatre positions:<B> NI. ,</B> N2 , NI-N2 , Nl+N2 , et dont la ligne en traits mixtes symbolise la liaison mécanique, 2 et 10 sont deux circuits ET à quatre entrées branchés à la sortie des monostables 1 et 7.
A chacun de ces circuits 2, 10 est associé par une liaison 62, 63 une bascule de com mande 3,<B>11,</B> dont les entrées peuvent être reliées sélectivement par les commutateurs 60, 61 à une source de tension négative. Les sorties des circuits 2 et 10 sont reliées par l'intermédiaire d'un circuit OU 15 à l'entrée de la première décade 16 d'une série de décades réversibles 16 à 21 montées en cascade. Les autres entrées des circuits 2 et 10 sont, l'une reliée par une liaison 65 à un circuit de mise en forme PORTE 29 qui ne peut être déclenché que par un signal d'horloge ou par une tension continue appliquée à son entrée par l'intermédiaire d'un interrupteur 31. La liaison 65 est aussi raccordée par les circuits ET 4, 12, 13 et 14 aux entrées des deux bascules 3 et 11.
Les autres entrées de ces circuits ET 4 et 14 sont reliées à la sortie du circuit 1, celles des circuits ET 12 et 13 à la sortie du circuit 7. La dernière entrée des circuits ET 2 et IO est commandée par la liaison 64 au moyen d'une bascule bistable 32, dite de dépassement de capacité, reliée par un circuit ET 33 à la sortie de la dernière décade 21.
A la série de décades 16 à 21, est associée une bascule bistable 25, dite de comptage-décomptage qui détermine, suivant l'état dans lequel elle se trouve, les valeurs de deux tensions continues appliquées sur les lignes 26, 27 et par suite le sens de comptage, direct ou rétrograde, de cette série de décades. La ligne 27 est aussi raccordée au circuit ET 33. La bascule 25 a ses entrées reliées par un circuit OU 28, d'une part, à l'une des sorties des bascules de commande 3 et 11 par des liaisons 66, 67, d'autre part, aux sorties d'une bascule bistable 24, dite bascule de signe.
Cette bas cule 24 est reliée à la sortie d'un circuit ET 23 à trois entrées: la première recevant les impulsions de déclen chement d'un monostable 6, relié par un circuit OU5 à la sortie des monostables 1 et 7. La durée de bascule- ment de ce monostable 6 est environ moitié de celle des monostables 1 et 7; la seconde entrée du circuit 23 est commandée par la ligne 26, et la troisième entrée est commandée par un circuit ET 22 relié à chacun des quatre bistables de chaque décade 16 à 21. Ce cir cuit 22 joue le rôle de détecteur de zéro.
On va maintenant décrire le fonctionnement de cette échelle de comptage en examinant successivement son fonctionnement en comptage simple, en comptage différentiel et en comptage totalisé, autrement dit: comptage des impulsions<B>NI</B> ou N2, comptage des impulsions Nl-N2, comptage des impulsions<B>NI</B> +N2.
a) fonctionnement en comptage simple, par exemple des impulsions<B>NI.</B>
Le bouton 30 est placé en position<B> NI .</B> Dans celle-ci, le jeu des commutateurs établit les connexions suivantes: 58 aiguille les impulsions d'entrée N1 sur le monostable 1, 59 isole l'entrée des impulsions N2 du monostable 7. 60 applique une tension négative sur l'entrée de gauche de la bascule 3, verrouillant celle-ci dans cette position. De même, 61 applique une tension négative sur l'entrée de droite de la bascule 11, qui est aussi verrouillée dans cette position. Dans ces condi tions, la bascule 3 débloque le circuit 2 par la liaison 62, tandis qu'au contraire, la bascule 11 bloque le cir cuit 10 par la liaison 63.
On effectue alors une remise à zéro générale, à savoir: sur les décades 16-21, sur la bascule de signe 24 mise dans la position signe+ , sur la bascule de comptage-décomptage 25, mise en position comptage , et sur la bascule de dépassement 32, mise en position non dépassement . Ceci a pour effet, d'une part, d'appliquer sur les liaisons 26 et 27 des tensions telles que le sens de comptage des décades 16-21 soit le sens direct, d'autre part, d'appliquer par la liaison 64 une tension de déblocage pour les circuits 2 et 10. Le circuit ET 33 est aussi débloqué par la liaison 27.
Les impulsions à compter arrivant sur la voie<B>NI</B> sont d'abord mises en forme par le circuit 1 et appli quées sur le circuit 2. Celui-ci, déjà débloqué par les liaisons 62 et 64, ne devient passant que si le circuit 29 est déclenché, par le signal d'horloge ou par la fer meture de l'interrupteur 31, pour fournir une tension de déblocage sur la ligne 65. Dans ce cas, le circuit ET 2 est débloqué, et les impulsions fournies par le circuit 1 sont transmises par les circuits ET 2 et OU 15 à l'entrée des décades 16-21 où elles sont comptées normalement dans le sens direct.
Ces impulsions parviennent également à travers les circuits ET 4 et 14, débloqués par la ligne 65, sur les bascules 3 et 11, mais sans changer leur état, de sorte que le circuit 2 reste passant, le circuit 10 bloqué, et qu'aucun signal n'apparaît sur les liaisons 66 et 67. Par ailleurs, ces impulsions déclenchent aussi le monostable 6, mais les impulsions résultantes ne sont pas transmises par le circuit 23, bloqué par la ligne 26 et par le circuit 22. La bascule 24 reste donc en posi tion signe + .
Le comptage dans les décades progresse ainsi nor malement au fur et à mesure de l'arrivée des impul sions<B>NI.</B> Si la capacité de l'échelle est atteinte, la décade 21 fournit un signal sur la bascule 32, qui, changeant d'état, bloque le circuit 2 par la liaison 64 et interdit l'application des impulsions suivantes à l'en trée des décades. Simultanément, un voyant de signali sation dépassement s'allume. Pour recommencer le comptage, il est nécessaire de procéder à une remise à zéro.
Si on désire maintenant effectuer le comptage simple des impulsions N2, on place dans ce cas le bouton 30 en position N2 dans laquelle le jeu de commutateurs établit les nouvelles connexions sui vantes: 58 isole l'entrée des impulsions N1 du circuit 1. 59 aiguille les impulsions N2 sur le monostable 7. 60 et 61 mettent les bascules 3 et 11 dans des états complémentaires des précédents, de sorte que le circuit 2 est bloqué par 62 et le circuit 10 débloqué par 63. Le fonctionnement reste ensuite en tous points analogue à celui qui vient d'être décrit dans le cas des impul sions N1.
b) Fonctionnement en comptage différentiel N1- N2.
Le bouton 30 est alors placé en position N 1-N 2 . Dans celle-ci, les impulsions N 1 et N 2 sont respectivement appliquées sur les monostables 1 et 7 par les commutateurs 58 et 59. 60 et 61 permet tent seulement la remise à zéro des bascules 3 et 11, mais ne leur appliquent aucune tension de verrouillage permanente.
Les monostables 1 et 7 sont conçus de façon telle que, lorsque l'un est déclenché, l'autre est verrouillé par des lignes d'inhibition 8 et 9 à la manière d'un cir cuit d'anticoïncidence. On ne peut donc attaquer les bascules 3 et 11 par des impulsions simultanées. Cette disposition introduit des pertes en comptage qu'on peut calculer en connaissant les durées de basculement des circuits 1 et 7.
Après une remise à zéro préliminaire, l'état général de circuit est le suivant: la bascule 3 est dans sa posi tion débloquant le circuit 2 par la liaison 62 et 11 dans sa position bloquant le circuit 10 par la liaison 63. La bascule 24 est mise en position signe + , la bascule 25 en position comptage , la bascule 32 en position non dépassement , envoyant sur la ligne 64 une ten sion de déblocage. Le circuit ET 22 est débloqué puisque les décades affichent zéro. On suppose le cir cuit 29 déclenché par le signal d'horloge ou la ferme ture de l'interrupteur 31, de sorte que la liaison 65 débloque les circuits 2, 4, 10, 12, 13 et 14.
Plusieurs cas peuvent alors se présenter: 1. Si une série d'impulsions N 1 arrive, celles-ci franchissent le monostable 1. Elles sont sans effet sur les bascules 3 et 11, attaquées sur le même côté que par la précédente remise à zéro, et franchissent les cir cuits 2 et 15 pour être appliquées sur l'entrée des décades 16-21 où elles sont comptées normalement. L'échelle affiche le nombre d'impulsions N1 avec le sibne +.
2. Si la première impulsion qui arrive est une impulsion 1V 2, elle franchit le monostable 7, mais ne peut franchir le circuit ET 10 bloqué par 63. Elle arrive sur les circuits 12, 13 débloqués et par son front avant, provoque le changement d'état des bascules 3 et 11, entraînant le blocage du circuit 2 par 62 et le déblocage du circuit 10 par 63. Simultanément, par les lignes 66, 67 et le circuit OU 28, le basculement de 3 et 11 entraîne celui de la bascule 25 qui passe en posi tion décomptage . Ce dernier basculement supprime la tension de blocage du circuit 23 existant précédem ment sur la ligne 26. Ce circuit devient passant puisque les décades étant toujours à zéro, le circuit 22 ne le bloque pas.
Par suite, le monostable 6, déclenché par l'impulsion issue de 7, fournit une impulsion de déclenchement dont le flanc arrière est transmis par le circuit 23 et provoque le changement d'état de la bas cule 24 qui affiche alors le signe-. Ce changement d'état entraîne celui de la bascule 25 qui repasse sur la posi tion comptage et rebloque le circuit 23.
Finalement, le seul effet de cette première impul sion N 2 a été de faire changer d'état la bascule 24 en position signe - .
Si d'autres impulsions N 2 succèdent à la première, elles franchissent les circuits 7 et 10; elles n'ont aucun effet sur les bascules 3 et 11, donc sur la bascule 25. Elles sont donc transmises sur les décades 16-21 où elles sont comptées normalement, la bascule 24 affi che le signe -.
3. Si c'est une impulsion<B>NI,</B> qui arrive après la première impulsion N 2, il se produit une processus analogue à celui provoqué par l'arrivée de l'impulsion N 2: cette impulsion 1 ne peut franchir le circuit 2 bloqué par 62, mais elle fait basculer, à travers les cir cuits 4 et 14, les bascules 3 et 11, entraînant le déblo cage du circuit 2, le reblocage du circuit 10 et le chan gement d'état de la bascule 25 qui repasse en position décomptage . La ligne 26 débloque le circuit 23, per mettant au flanc arrière de l'impulsion transmise par le monostable 6 de faire rebasculer la bascule 24 en posi tion signe w , ce qui entraîne le rebasculement de 25 en position comptage .
On se retrouve exactement dans l'état initial. Les impulsions N 1, arrivant par la suite, sont alors comptées normalement, la bascule 24 affichant le signe +.
4. On suppose maintenant qu'après une telle série d'impulsions N 1, enregistrées avec le signe +, se présente une série d'impulsions N2. La première impulsion N 2 trouve le circuit 10 bloqué. Elle fait basculer à travers les circuits 12 et 13 les bascules 3 et 11, entraînant le blocage du circuit 2, le déblocage du circuit 10 et le changement de la bascule 25 en posi tion décomptage . Cependant, malgré la disparition de la tension de blocage sur la ligne 26, le circuit ET 23 reste bloqué par le circuit 22 puisque les décades ne sont plus à zéro.
La bascule 24 reste donc dans sa position affichant le signe +, tandis que la bascule 25 est en position décomptage ; tes décades sont prêtes à compter dans le sens rétrograde.
Les impulsions N 2 suivantes n'ont aucun effet sur les bascules 3 et 11. Elles franchissent alors les cir cuits 10 et 15 et elles sont décomptées jusqu'à ce que les décades 16-21 revenant à zéro, le circuit 22 débloque le circuit 23, provoquant le changement de la bascule 24 en position signe - , et par suite celui de la bascule 25 en position comptage . A partir de cet instant, les impulsions N 2 suivantes sont comptées dans le sens direct avec le signe signe -.
5. Enfin, s'il arrive ensuite de nouvelles impulsions N 1, la première fait basculer les bascules 3 et 11, débloque le circuit 2 et rebloque le circuit 10. Le bas- culement des bascules 3 et 11 entraîne celui de la bas cule 25 en position décomptage , mais est sans effet sur la bascule 24 qui reste en position signe - . Les impulsions N 1 suivantes sont décomptées jusqu'à ce que les décades 16-21 revenant à zéro, le circuit 22 débloque le circuit 23 qui déclenche les basculements des bascules 24 en position signe + et 25 en posi tion comptage .
Le fonctionnement différentiel peut donc se résumer ainsi: - les impulsions N 1 sont comptées normalement si le signe est +, et décomptées si le signe est -.
- les impulsions N 2 sont décomptées si le signe est +, et comptées normalement si le signe est -.
- la bascule de comptage -décomptage 25 bascule au rythme des bascules 3 et 11.
- lorsque toutes les décades sont à zéro, une impulsion arrivant sur une des deux voies et faisant basculer la bascule 25 en décomptage provoque un basculement de la bascule de signe 24, ce qui ramène la bascule 25 en position comptage .
c) Fonctionnement en comptage totalisé N 1 + N2.
Le bouton 30 est placé en position N 1 + N 2 dans laquelle les impulsions N 1 et N 2 sont appliquées sur les monostables 1 et 7 par les commutateurs 58 et 59. Les bascules 3 et 11 sont maintenues verrouillées par les commutateurs 60, 61 dans leur état maintenant les circuits 2 et 10 débloqués par les liaisons 62, 63. Le changement d'état des bascules 3 et 11 n'étant plus possible, la bascule 25 reste donc en position comp tage et la bascule 24 en position signe + . Dans ces conditions, les impulsions N 1 et N 2 issues des monostables 1 et 7 sont toutes comptées: l'échelle fonctionne en additionneur.
II est à noter que, dans les positions du jeu de commutateurs N 1 ,<B> N2 ,</B> et<B> NI</B> +<B>N2 ,</B> les temps morts des monostables 1 et 7 sont diminués de moitié par rapport à la position N 1 = N 2 . En effet, pour ces trois positions le signe reste toujours en + et le circuit de mise en forme 6 n'a aucune action sur la bascule de signe 24 puisque la bascule 25 reste tou jours en position comptage .
La fig. 3 représente le schéma précédent modifié en ce qui concerne l'attaque de la bascule 25 de comptage-décomptage par l'adjonction de quatre cir cuits ET 68 à 71 et d'un circuit OU 72 branchés de la façon suivante: la bascule 24 en position signe + débloque les circuits ET 68 et 71, et verrouille les cir cuits ET 69 et 70, tandis que, en position signe - , elle débloque les circuits ET 69 et 70 et verrouille les circuits ET 68 et 71.
Dans ces conditions, les fronts positifs apparaissant sur la ligne 67 dûs aux basculement de la bascule 3 provoqués par les impulsions N 1 font basculer, par l'intermédiaire des circuits Et 71 et OU 72, la bascule 25 en position comptage si le signe est +, et par l'in termédiaire des circuits ET 70 et OU 28 en position décomptage si le signe est -.
Les fronts positifs apparaissant sur la ligne 66 dus aux basculements de la bascule 11 provoqués par les impulsions N 2 font basculer, par l'intermédiaire des circuits ET 68 et OU 28, la bascule 25 en position décomptage si le signe est +, et par l'intermédiaire des circuits ET 69 et 72 en position comptage si le signe est -. Cette disposition a pour but d'éviter les bascule- ments intempestifs de la bascule 25 de comptage-dé- comptage sous l'effet de parasites ou pour d'autres rai sons, en gardant le signe en mémoire pour les impul sions N 1 et N 2.
La fig. 2 représente plus en détail l'interconnexion des éléments bistables constituant une décade réver sible, conforme à l'invention et fonctionnant dans le système 1 - 2 - 4 - 8. 35 à 38 représentent quatre bascules bistables branchées en cascade, par exemple à transistors PNP, comme schématisé dans la bascule 35, sensibles à des impulsions d'entrée positives. 34 est la borne d'entrée des impulsions, 39 la borne de sortie reliée à la décade suivante. 26 et 27 sont les deux lignes commandées par la bascule de comptage-dé- comptage;
en comptage direct, la ligne 26 est, par exemple à une tension voisine de la masse, et la ligne 27 à une tension négative d'environ -6 V.; en décomp- tage, les valeurs de ces tensions sont inversées sur les deux lignes. On désigne par S et 9 -affectés de l'indice 1 à 4, les transistors de chaque bascule correspondant à l'état 0 et à l'état 1 , la sortie du transistor saturé étant à 0 V, tandis que la sortie du transistor coupé est à -6 V.
42, 43, 47 à 53 désignent des circuits ET branchés à la sortie des bascules derrière des condenseurs tels que 40, 41 et suivis de diodes telles que 44, 45 et ayant une de leurs entrées reliée à la ligne 26 ou 27.
Le cir cuit 49, ainsi que les liaisons 46, 54 et 55, sont des voies de réaction supplémentaires: en comptage direct, le circuit 49 est destiné à provoquer le rebasculement du bistable 38 après neuf impulsions; la liaison 46 bloque le circuit 42 quand le bistable 38 passe à l'état <B> le.</B> En décomptage, les éléments 54, 55 sont destinés à ramener à zéro les étages intermédiaires 36 et 37 à la première impulsion de manière à afficher 9 .
Le fonctionnement de la décade est le suivant: a) en comptage dans le sens direct, les lignes 26 et 27 sont portées respectivement à des tensions voisines de la masse et = 6 V. On suppose la décade remise à zéro par application d'une tension négative sur les bases des transistors S, ces transistors étant alors saturés et les transistors S coupés. Les lignes 26 et 46 étant à 0 V., le circuit ET 42 est débloqué. L'anode de la diode 44 est à 0 V. Il en est de même des circuits 49, 50 et 52. La ligne 27 étant à -6 V., le circuit 43 est bloqué. L'anode de la diode 45 étant à -6 V., cette diode est bloquée. II en est de même des circuits 48, 51 et 53.
La première impulsion arrivant sur la borne 34 fait basculer le bistable 35. La sortie S 1 passe de 0 V. à -6 V., l'impulsion négative résultant de la différencia tion par le condensateur 40, franchit le circuit 42 et bloque la diode 44. Elle n'a donc aucune action sur le bistable 36. La sortie S 1 est passée de -6 V. à 0 V. L'impulsion positive résultant de la différenciation par le condensateur 58 franchit le circuit 49 et arrive sur le bistable 38 côté S 4. Le transistor S 4 étant coupé, cette impulsion positive n'a aucun effet. La décade se trouve bien à 1 .
La seconde impulsion arrivant sur la borne 34, remet le bistablé 35 dans l'état 0 . L'impulsion posi tive résultant de la différenciation par le condensateur 40 franchit le circuit 42 et la diode 44, et fait basculer le bistable 36. La décade affiche alors 2 .
Jusqu'à la huitième impulsion, le fonctionnement se poursuit de façon semblable à celui d'un compteur binaire normal. La huitième impulsion ramène les trois bistables 35, 36 et 37 à l'état 0 , faisant basculer le bistable 38 à l'état 1 . La ligne 46 est alors portée à <B>-6V.,</B> bloquant le circuit 42. La neuvième impulsion fait basculer le bistable 35 dans l'état<B> 1 .</B> La dixième impulsion remet le bistable 35 dans l'état 0 . L'impulsion positive résultant de la différenciation par le condensateur 40 n'a aucun effet sur le bistable 36 puisque le circuit 42 est bloqué.
L'impulsion positive due à la différenciation par le condensateur 58 franchit le circuit 49 et ramène le bistable 38 dans l'état 0 , ce qui débloque à nouveau le circuit 42. Le bistable 38 étant pasé de l'état 1 à l'état 0 et le circuit 52 étant débloqué, on obtient à la borne 39 une impulsion positive qui constitue l'impulsion d'entrée de la décade suivante.
Il est à _noter que, lors de la huitième impulsion, le collecteur S 4 de 38 a fourni un front positif applïqué par les liaisons 54 et 55 aux b_istables 36 et 37. Ceux-ci étaient alors à l'état 0 , S 2 et S 3 coupés; cette impulsion positive n'a eu par conséquent aucun effet.
b) en décomptage, les lignes 26 et 27 sont mainte nant portées respectivement à -6 V. et 0 V. environ. Les circuits 42, 49, 47, 50 et 52 sont bloqués, tandis que les circuits 43, 48, 51 et 53 sont débloqués. On suppose toujours la décade initialement remise à zéro. La première impulsion appliquée sur la borne 34 _fait basculer le bistable 35. L'impulsion fournie par S 1 fait basculer par l'intermédiaire des éléments 41, 43, 45, le bistacle 36 qui, à son tour, fait basculer de la même façon le bistable 37, lequel _fait basculer le bis- table 38.
La sortie du transistor S 4 passe alors de -6 V. à 0 V. et fournit sur les liaisons 54 et 55, une impulsion positive qui ramène les bascules 36 et 37 à leur état 0 . La décade indique alors 9. Le circuit 53 étant débloqué, le transistor 74 fournit en même temps une impulsion positive sur la borne 39 qui va agir sur la décade suivante.
La deuxième impulsion fait basculer le bistable 35 sur 0 et n'a aucune action sur les bistables 36 et 37. La troisième impulsion fait basculer le bistable 35 sur 1 , faisant aussi basculer le bistable 36 dans l'état <B> I ,</B> qui a son tour fait basculer le bistable 37 dans l'état 1 , lequel ramène le bistable 38 à l'état 0 . La décade affiche alors 7.
Le processus se poursuit jusqu'à ce que la décade soit ramenée à zéro, et le cycle recommence.
Pour afficher le résultat, les collecteurs des transis tors S sont reliés aux grilles d'indicateurs lumineux, tandis que les collecteurs des transistors S sont connectés à une prise d'impression permettant le trans fert du résultat vers un dispositif d'impression automa tique.
Il est à noter que dans le sens direct comptage , le passage de 9 à zéro de la décadest dû au bascule- ment de deux bistables seulement, à savoir 35 et 38. Par contre, dans le sens rétrograde décomptage , le passage de 0 à 9 est provoqué par le basculement des quatre bistables constituant la décade. De ce fait, le temps de propagation en décomptage est environ le double de celui obtenu en comptage.
La fig.4 représente un schéma de décade réver sible conforme à l'invention, légèrement modifié par rapport à celui de la fig. 2, par l'adjonction d'un cir- cuit Et 57 à quatre entrées afin de remédier à cet inconvénient.
La décade étant remise à zéro et en position décomptage , le circuit Et 57 est débloqué par l'in termédiaire des éléments S 2, S 3 et 27. La première impulsion arrivant sur la décade fait basculer le bi- stable 35 dans l'état I . Le front positif recueilli sur S 1, différencié par la condensateur 56, franchit le cir cuit ET 57 et fait basculer le bistable 38 dans l'état 1 .
Ce front positif est aussi transmis par les éléments 41, 43 et 45 au bistable 36, côté S 2, qui commence à basculer, c'est-à-dire que S 2 se coupe et que S 3 se sature. Ceci aurait pour conséquence d'entraîner aussi le basculement du _bistable 37. Le bistable 38 étant passé à l'état 1 , S 4 fournit un front positif transmis par les éléments 54 et 55, côté S 2 et _µ3, ce qui a pour effet d'empêcher leur basculement sur l'état 1 . La décade est donc bien sur 9.
Pour les autres chiffres, sauf pour 8, le circuit 57 est verrouillé, soit par S 2, soit par S 2, soit par les deux à la fois. Au passage de 8 à 7, l'impulsion posi tive issue du circuit 57 n'a aucun effet sur le bistable 38 qui est dans l'état<B> I .</B> Le basculement de 38 à l'état 0 , est donc bien assuré par S 3 et le circuit 51. A partir de la deuxième impulsion, le fonctionnement est identique â celui précédemment décrit.
Si la décade fonctionne dans le sens direct, le cir cuit 57 est toujours bloqué par la ligne 27 et le fonc tionnement est le même que celui de la fig. 2.
Ainsi, grâce à cette modification, le passage de 9 à 0 en comptage direct, ou de 0 à 9 en comptage rétro grade, est dû uniquement au basculement des bistables 35 et 38 dans les deux cas. Le temps de propagation est alors le même dans les deux sens.
Piloté par une base de temps, l'appareil peut aussi fonctionner en fréquencemètre classique, différentiel ou additionneur. Dans les trois modes de fonctionnement, la lecture du résultat se fait directement au moyen de voyants lumineux, ainsi que le signe lorsque l'échelle de comp tage fonctionne en différentiel. Le contenu de l'échelle, y compris le signe, et éventuellement le dépassement de la capacité de l'échelle, peuvent être transférés vers un dispositif d'impression automatique.