CH378232A - Pièce d'horlogerie comprenant un organe de remontage et de mise à l'heure et une lunette rotative par rapport au cadran, montée à l'intérieur de la boîte - Google Patents

Description

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 Pièce d'horlogerie comprenant un organe de remontage et de mise à l'heure et une    lunette   rotative par rapport au cadran, montée à l'intérieur de la boîte II existe un    certain   nombre de pièces d'horlogerie sur lesquelles il est nécessaire d'incorporer un organe indicateur auxiliaire devant    permettre      d'effectuer   des lectures en fonction d'un autre organe    indicateur.   On utilise couramment une couronne entourant le cadran et portant une graduation.

   Par exemple sur les montres dites de plongée cette couronne reste normalement immobile et peut être déplacée manuellement, directement lorsqu'elle est accessible depuis l'extérieur de la pièce, ou par l'intermédiaire d'un organe de commande établi spécialement et uniquement à cet effet lorsqu'elle n'est pas accessible autrement. 



  On connaît d'autre    part   des    mécanismes   de remontage et de mise à l'heure qui permettent, par la tige de remontoir, de    commander   dans 3 positions distinctes, le remontage de la montre, la mise à l'heure et le déplacement d'un organe de lecture. Par exemple, certains organes indicateurs de quantième sont entraînés normalement par le mouvement de la montre mais peuvent être également déplacés à l'aide de la tige de remontoir et de mise à l'heure qui occupe alors une position particulière à cet effet, il en est de même pour des montres indiquant l'heure universelle. 



  Il convient cependant de préciser que dans ces derniers cas les mouvements sont étudiés de façon que les organes mentionnés soient incorporés dans le corps même du mouvement. Cela sous-entend que certaines pièces d'ébauche telles que platine ou pont doivent être usinées et préparées spécialement dans ce but. 



  L'objet de la présente invention est une pièce d'horlogerie comprenant un organe de remontage et de mise à l'heure, et une lunette rotative par    rapport   au cadran et montée à    l'intérieur   de la boîte, cette lunette    étant   au moins    partiellement   visible sur le pourtour du cadran, caractérisée en ce que la rotation de la lunette est commandée par ledit organe au moins dans l'une de ses positions de remontage et de    mise   à l'heure. 



  L'avantage de cette    invention   réside    principale-      ment   dans le fait    qu'il   est possible, en partant d'une pièce d'horlogerie    simple   comprenant un mécanisme de remontage et de mise à l'heure classique, de monter sur celui-ci,    sans      complication,   un mécanisme    complémentaire   permettant    d'effectuer      parallèlement   à l'une ou l'autre des fonctions    initiales,   la fonction complémentaire permettant de commander un organe supplémentaire.

   D'autre part, dans le cas de pièce d'horlogerie devant être étanche, le    fait      d'utiliser   un seul organe    travaillant   dans 2 positions distinctes simplifie le problème de l'étanchéité de la pièce d'horlogerie. 



  Les dessins annexés représentent, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de    l'invention   avec    différentes   variantes du mécanisme. 



  La    fig.   1 est une vue en coupe partielle montrant une forme d'exécution d'un mécanisme selon l'invention. 



  Les    fig.   2 et 3, 4, 5 et 6 représentent 3 variantes d'exécution. 



  La montre représentée par la    fig.   1 comprend un mouvement d'horlogerie 1 avec sa tige de remontoir 2 commandée par la couronne 3. La carrure 4 de la boîte porte une lunette tournante 5 entourant le cadran 6 et étant visible sous la glace 7. 



  La lunette tournante est logée dans une rainure de la carrure et comprend une denture 5a    qui   est en prise avec un pignon 8 ajusté librement sur un 

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 carré 2A de la tige de remontoir. Ce pignon se trouve à l'extérieur du pourtour du mouvement et est maintenu    axialement   d'une part par le mouvement et d'autre part    par   l'extrémité du tube 9 chassé dans la carrure ;

   il ne peut donc se déplacer    axialement   tout en restant    solidaire   des déplacements angulaires de la tige de remontoir autour de son    axe.   Dans la position dessinée correspondant à la position de remontage du mouvement, le remontage et le déplacement de la lunette tournante s'effectuent simultanément, du moins dans le sens de rotation de la tige correspondant au remontage et, lorsqu'on n'a pas un mouvement de remontage automatique, il est nécessaire d'avoir un    barillet   avec une bride de glissement afin que l'on puisse    continuer   de    tourner   la tige de remontoir lorsque le barillet est complètement armé.

   Par contre, lorsqu'on    utilise   un mouvement de remontage automatique on    n'effectue   pratiquement plus le remontage manuel et dans ce cas la couronne    sert   pratiquement exclusivement à commander la lunette tournante. 



  Lorsque, pour effectuer la mise à l'heure, on tire la tige de remontoir, celle-ci se déplace par rapport au pignon qu'elle    porte   toujours sur son carré et on effectue    alors,   parallèlement à la mise à l'heure, le déplacement de la lunette tournante et vice versa. 



  Les    fig.   2 et 3 montrent schématiquement une variante d'exécution respectivement en position de remontage et de mise à l'heure. Sur la    fig.   2, la tige de remontoir    porte   également sur un carré le pignon 8 qui engrène dans la denture de la lunette 5.

   Sur la    fig.   3, le pignon 8 a quitté la denture 5A de la lunette car    il   est maintenu    axialement   sur la tige par un    ressort   10 l'appuyant contre une    portée   2B de la tige et il suit le déplacement axial de    celle-ci.   Lorsqu'on repousse la tige en position de remontage, le pignon pénètre à nouveau dans la denture de la lunette tournante ; s'il ne peut pénétrer immédiatement, les dents du pignon n'étant pas en regard des vides de la denture de la lunette tournante, le    ressort   10 se comprime de façon à introduire le pignon dans la denture dès qu'une légère rotation de la tige de remontage rend la chose possible. 



  La    fig.   4 représente un détail d'une variante d'exécution. La tige de remontoir est en 2 pièces l'une 2F, pénétrant à l'intérieur du mouvement, porte solidairement le pignon 8 et comprend un ajustement femelle 2C à l'intérieur duquel on peut introduire la    partie   mâle de l'autre partie 2M qui    porte   la couronne. Ce montage de la tige en 2 pièces est nécessaire principalement avec    certaines   boîtes dites monobloc et dans lesquelles l'on ne peut atteindre la vis de    tirette.   



  Les    fig.   5 et 6 représentent également une variante d'exécution de la- tige de remontoir en 2 pièces. Cette variante est remarquable par le fait que c'est le pignon qui permet de libérer ou de verrouiller l'assemblage des 2    parties   de la tige de remontoir. Sur la    fig.      @   5 on remarque que la    partie   femelle de la tige de    -remontoir   2F comprend un fraisage radial 2G selon    l'axe      XX   et un ajustement cylindrique 2H limité par une portée 2K. Le pignon 8 est chassé    élastiquement   sur la partie cylindrique 2H et vient appuyer contre la portée 2K.

   La tension de chassage est telle que le pignon est normalement entraîné lorsque la tige de remontoir tourne, mais qu'il peut cependant être déplacé    angulairement   autour de    celle-ci   lorsqu'on la bloque et que l'on exerce un couple suffisant sur le pignon. 



  Le trou du pignon comprend d'autre part 2 dégagements 8A    radialement   opposés selon l'axe    ZZ.   Lorsque le pignon est orienté sur la tige de manière que les dégagements 8A prolongent la fente 2G on peut alors introduire la partie mâle 2N dans la fente jusqu'à ce que la portée 2P vienne derrière le pignon. On peut alors déplacer    angulairement   le pignon de manière que l'axe    ZZ      forme   un certain angle avec l'axe    XX   comme représenté sur la    fig.   6.

   Dans cette position, la partie mâle ne peut plus sortir car la    portée   2P vient prendre appui contre le pignon ; de même le trou du pignon limite alors l'ébat de la    partie   mâle dans la fente selon    l'axe      XX.   On    obtient   de ce fait un assemblage très sûr et la partie mâle ne peut plus être libérée tant que l'on ne replace pas le pignon    angulairement   par rapport à la tige, comme décrit dans la position initiale. Il convient de remarquer d'autre part que le montage est très simple et que, suivant les jeux donnés, on obtient une certaine souplesse dans la liaison permettant de tolérer un défaut d'alignement des axes des deux parties de la tige.

   Un tel montage offre surtout l'avantage que l'on ne peut pas forcer l'assemblage à céder en exer- çant une forte traction sur la tige de remontoir.

Claims (1)

1. REVENDICATION Pièce d'horlogerie comprenant un organe de remontage et de mise à l'heure, et une lunette rotative par rapport au cadran et montée à l'intérieur de la boîte, cette lunette étant au moins partiellement visible sur le pourtour du cadran, caractérisée en ce que la rotation de la lunette est commandée par ledit organe au moins dans l'une de ses positions de remontage et de mise à l'heure. SOUS-REVENDICATIONS 1. Pièce d'horlogerie selon la revendication, caractérisée par le fait que la tige de remontoir porte un pignon venant engrener avec une denture solidaire de la lunette mentionnée, ledit pignon étant situé à l'extérieur du pourtour du mouvement. 2.

   Pièce d'horlogerie selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisée par le fait que le pignon reste continuellement en prise avec la lunette de façon que la rotation de la tige de remontoir commande son déplacement aussi bien durant le remontage que durant la mise à l'heure. 3. Pièce d'horlogerie selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisée par le fait que le pignon entraîne la lunette seulement lorsque la tige de remontoir est en position de remontage, ledit pi- <Desc/Clms Page number 3> gnon sortant de la denture de couronne lorsqu'on tire axialement la tige de remontoir pour la mettre en position de mise à l'heure. 4.

   Pièce d'horlogerie selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisée par le fait que la tige de remontoir est en deux pièces comprenant une partie femelle et une partie mâle, le pignon étant porté par la partie femelle. 5. Pièce d'horlogerie selon la revendication et les sous-revendications 1 et 4, caractérisée par le fait que le pignon est chassé élastiquement sur la partie femelle de la tige de remontoir et peut être déplacé angulairement autour de celle-ci de façon à permettre, d'une part l'introduction de la partie mâle dans la partie femelle de la tige et, d'autre part le verrouillage de cette partie mâle dans cette partie femelle de la tige.

   Ecrits et images opposés en cours d'examen Exposés d'invention suisses Nos 2161, 188931