CH287531A - Procédé de tissage et métier pour la mise en oeuvre de ce procédé. - Google Patents

Procédé de tissage et métier pour la mise en oeuvre de ce procédé.

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CH287531A
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D47/00Looms in which bulk supply of weft does not pass through shed, e.g. shuttleless looms, gripper shuttle looms, dummy shuttle looms

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  • Textile Engineering (AREA)
  • Looms (AREA)

Description


  Procédé de tissage et métier pour la mise en     #uvre    de ce procédé.    La présente invention comprend un pro  cédé pour l'introduction de duites de trame  provenant d'une source d'alimentation fixe  dans les foules d'un tissu en voie d'exécution  sur un métier.

   Ce procédé est caractérisé par  le fait qu'on introduit chaque duite en fai  sant sortir la trame de la source et en l'incor  porant dans le tissu en voie d'exécution, à  partir d'un bord de celui-ci, au moyen d'un  premier porte-trame qui amène l'extrémité de  la duite en un point intermédiaire de la lar  geur du tissu et en ce qu'on transfère alors  cette extrémité de la duite sur un second  porte-trame qui     amène    à son tour ladite  extrémité à l'autre bord du tissu en voie  d'exécution, en ce qu'on place la trame, au  moment où elle vient se présenter devant le  premier porte-tramne, de telle sorte que pour  chaque duite la partie du fil voisine de  l'extrémité libre de la trame soit disposée de  manière à être amenée au-dessous de ce     porte-          trame,

      tandis que le reste de la trame se  trouve au-dessus de ce dernier.  



  La présente invention comprend égale  ment un métier pour la mise en     #uvre    de ce  procédé; ce métier comprend un premier       porte-trame        servant    à l'introduction d'une  duite de trame, extraite d'une source d'ali  mentation fixe, sur une partie de la largeur  du tissu en voie d'exécution, et un deuxième  porte-tramne auquel la trame entraînée par le  premier porte-trame est transférée et qui sert  à faire traverser à cette trame le reste de la    largeur du tissu, le métier comportant 4e  plus un dispositif de mise en place présentant  la trame au premier porte-trame et associé à.

    un dispositif de commande de la trame qui  place la trame présentée devant le premier  porte-trame de telle manière que, pour cha  que duite, l'extrémité libre de la trame soit  entraînée     au-dessous    dudit premier     porte-          trame.     



  Le     dessin    annexé représente, à titre  d'exemple, une forme d'exécution du métier  que comprend l'invention, pour une mise en       #uvre    particulière du procédé que comprend  aussi l'invention, ainsi que pour certaines va  riantes de cette mise en     #uvre.     



  La fig. 1 est une vue en perspective de la  dite forme d'exécution du métier  La fig. 2 est une vue en perspective de  puis l'arrière de ].'extrémité de droite de ce  métier.  



  La fi,". 3 est une vue similaire à la     fig.        ?,     mais de l'extrémité de gauche du métier.  La fi-. 3a est une     eoupe    faite par     3a-3t7     de la     fig.    3.  



  La fia.     -1    est une coupe faite par     4-4    de  la     fig.    3.  



  La fi-, 5 est une coupe transversale mon  trant le battant, l'arbre des épées de chasse  et des détails des épées de chasse.  



  La     fig.    5e est une coupe représentant le  battant et les pièces qu'il porte.  



  La     fig.    6 est une coupe faite par 6-6 3e  la     fig.        .5.         La fig. 7 est une vue de certaines cames.  La fig. 8 est une vue en plan d'un méca  nisme de mise en place de la trame utilisé à  l'extrémité de gauche de la machine, un cou  vercle étant enlevé pour montrer les pièces  internes.  



  La fig. 9 est une élévation du mécanisme  représenté sur la fig. 8.  



  La fig. 9a est une coupe faite par un  arbre à cames, montrant la prise de force pour  les mécanismes de mise en place de la trame.  



  La fig. 10 est une élévation représentant  certaines parties d'un     bloqueur    intérieur et  d'un coupe-fil et un organe de retenue pour  le fil de trame.  



  La fig. 11 est une vue de la partie infé  rieure des pièces représentées sur la fig. 10.  La fig. 12 est une coupe d'un dispositif  de guidage des rubans.  



  La fig. 13 est une coupe représentant des  détails d'un     bloqueur    pour le fil de trame,  qui sert à immobiliser ce fil lorsqu'il est  extrait de la source d'alimentation de la trame  à certains moments au cours du cycle.  



  La fig. 14 est une vue schématique de  cames qui servent à ouvrir et à fermer le     blo-          queur    de la fig. 13.  



  La fig. 15 est une vue représentant ces  cames en élévation.  



  La fig. 16 est une vue représentant le  profil de     cames    qui servent à contrôler un  organe d'abaissement du fil de trame, ainsi  qu'un dispositif de réglage pour ces cames.  



  La fig. 17 est une élévation des cames de  la fig. 16.  



  Les fig. 18 et 19 sont des vues similaires  représentant une came qui sert à contrôler le  bloqueur, le coupe-fil et l'organe de retenue  combinés, et également, par l'intermédiaire de  certains dispositifs de liaison, un     #illet    de  guidage du fil de trame.  



  La fig. 20 est une coupe d'un fragment du  ruban, d'un dispositif protégeant ou renfer  mant une roue porte-ruban prévue pour ce  lui-ci et de dispositifs antifriction de guidage  du ruban dont plusieurs sont répartis sur le  ruban lorsqu'il passe autour de la roue     porte-          ruban.       La fig. 21 est une coupe d'une partie d'un  dispositif d'entraînement du ruban représen  tant un palier en bout et son réglage.  



  La fig. 22 est une vue en plan représen  tant les deux porte-trame disposés pour que  le plus petit pénètre dans le plus grand.  



  La fig. 23 est une élévation des     porte-          trame    représentés en plan sur la fig. 22.  



  La fig. 24 est une coupe faite par 24-24  de la fig. 22.  



  La fig. 24a est une vue fragmentaire, en  perspective, de l'une des pinces qui fait par  tie d'un porte-trame.  



  La fig. 25 est une coupe faite par 25-25  de la fig. 22.  



  La fig. 26 est une vue en perspective re  présentant le dispositif au moyen duquel un  ruban est monté sur sa roue porte-ruban.  



  La fig. 27 est une vue en perspective re  présentant des détails de l'un des     porte-          bobines    de trame.  



  La fig. 28 est une vue en perspective re  présentant la trame et les pièces accessoires  du mécanisme de mise en place de la trame  qui la dispose pour être prise au moment du  premier lancement d'une  < épingle à cheveu>.  



  La fig. 29 est. une vue en perspective     simi-          laire    représentant les mêmes pièces et, la  trame, et la position qu'elles occupent pour le  second lancement d'une  épingle à.     cheveux#->.     



  Les     fig.    30 à 4? sont des vues schémati  ques représentant les étapes successives de  l'introduction d'une  épingle à cheveux  com  plète, les diverses pièces qui     âgîssent    sur le  fil de trame étant représentées. schématique  ment dans les     différentes    positions qu'elles  occupent à la suite de l'exécution de cette  partie du     ey        cle.     



  Les     fig.    43 à 55 sont des vues similaires  représentant les étapes relatives à l'introduc  tion d'une seconde  épingle à     cheveux     com  plète, mais ces     vues    sont. prises du côté gau  che du métier, tandis que la première série  de vues avait. pour objet l'introduction de la  trame par le côté droit du métier.  



  La.     fig.    56 est une vue représentant schéma  tiquement le tissu tel que fabriqué conformé  ment à la mise en     #uvre    préférée du procédé,      dont les étapes seront décrites à propos des  fig. 30 à 55.  



  La fig. 57 représente un autre tissu que  l'on peut fabriquer lorsque l'on ne fait fonc  tionner que l'un des côtés du métier.  



  La fig. 58 est une vue similaire représen  tant une variante de tissu qui provient dl'un  synchronisme différent des pièces, de sorte  que, au lieu d'introduire une  épingle à che  veux      complète    par l'un des     côtés    et ensuite  une autre par l'autre côté, on introduit les  branches des  épingles à cheveux  opposées  tour à tour.  



  La fig. 59 est une vue représentant un  autre tissu pouvant être fabriqué à l'aide du  présent métier, tissu dans lequel on introduit  les branches d' épingles à cheveux  différen  tes côte à côte par le même côté.  



  En se référant maintenant aux figures du  dessin, on v a décrire, en détail, une forme  d'exécution préférée du métier et, afin de  rendre la description plus facile à suivre, on  a     classé    sous des titres distincts la description  de certaines opérations et les pièces relatives  à ces opérations.  



  Organisation générale du métier.  



  En se référant maintenant aux fig. 1, 2 et  3, on voit que la plupart des pièces du métier  représenté sont de construction plus ou moins  classique, et il est bien entendu que ces pièces  du métier peuvent être de toute construction  voulue, étant donné qu'elles n'ont aucun lien  particulier avec les rubans, les dispositifs de  commande des rubans ou avec le battant et  les mécanismes de mise en place de la trame  qui fonctionnent en coopération avec ceux-ci.  On a modifié les montants 70 et 71, de cons  truction quelque peu courante, seulement  dans la mesure oû il est nécessaire qu'ils sup  portent différentes structures se rattachant à       l'invention    et ces montants sont séparés par  des entretoises transversales     classiques,    telles  que l'entretoise inférieure avant 72.

   Comme  on l'a représenté sur la fig. 2, une ensouple  dérouleuse, désignée dans son ensemble par  73, porte une nappe de fils de chaîne 74 qui  sont tirés de cette     ensouple    et     passent    sur un    rouleau porte-fils 75 (lui est     spécialement    con  trôlé, comme on va le décrire ci-après. On  peut mettre en     rotation        l'ensouple    dérouleuse  ou lui permettre de tourner par     toua,        méea-          nisme    d'avance de la chaîne (non représenté).  



  Après avoir     passé    sur le rouleau porte-fils,  les fils de chaîne sont enfilés à travers un mé  canisme d'arrêt habituel     désigné,    dans son en  semble, par 76, et ensuite à travers des lisses  77 tendues dans des cadres 78, ces cadres  n'étant ici qu'au nombre de deux, bien que  l'on puisse en utiliser tout nombre convena  ble qu'il est     possïWe    d'utiliser dans un métier  à navette unique.     Les    cadres sont reliés, par  des crochets, à des courroies de cadres s'en  roulant sur des poulies 79 et 80 disposées sur  le support. supérieur, ces courroies étant  tirées vers le haut. par des     ressorts    (non re  présentés) logés da-as     tin    carier 81.

   Le mouve  ment positif est transmis aux ensembles de  lisses par des cames et des pièces de harnais  accessoires, toutes ces pièces étant de cons  truction classique et, par suite, ne nécessitant  pas une description plus complète.  



  Après avoir été enfilés à travers les lisses,  les fils de chaîne passent à travers un peigne  82 fixé dans le sommier 83 du battant     (fig.    5  et     511)    et dans sa rampe 84. Le tissu formé  après insertion de la trame et son battage  dans la foule est tiré vers l'avant du métier  pour être enroulé, par un mécanisme com  prenant un rouleau de friction placé juste  derrière la.     poitrinière    85, sur un rouleau de       tissu    86. On a représenté un rouleau de tissu  86 monté en place et maintenu en contact  avec le rouleau de friction par un mécanisme  de support. du rouleau de tissu comprenant  un arbre 8 7 à. ressort et des pièces annexes.

    Le     tissrl    peut être enroulé par le mécanisme  représenté sur la     fig.    1, mais il n'est pas né  cessaire de le décrire ici.  



  A l'extrémité de droite du métier, un sup  port 88 est fixé à. la partie inférieure du mon  tant du métier et s'étend vers le haut, étant  entretoisé au montant du métier, à son extré  mité supérieure, par une entretoise 89     (fig.    2).  Une plate-forme 90 de moteur est reliée, par  son extrémité avant, au     support    88 et est sup-      portée, par son     extrémité    arrière, par un se  cond support 91 qui est, à son tour, relié au  montant du métier. Un moteur 92, de type  particulier, est fixé sur la plate-forme 90 et  (par l'intermédiaire d'un dispositif à engre  nages, en prise entre eux et enfermés dans un  carter 92') entraîne les divers éléments du  mécanisme du métier.

      Un support 93, de forme générale rectan  gulaire, s'étend vers l'extérieur à partir du  montant du métier et comporte une partie  verticale 94 qui s'étend vers le bas et dont un  organe de liaison courbe 95, solidaire de  l'extrémité inférieure de la partie verticale  94, est fixé à la face intérieure du support 88.  L'extrémité intérieure du support 93 est fixée,  de manière réglable, à une glissière 97 (fig. 1)  boulonnée au montant du métier et disposée  angulairement, de manière à être     perpendieu-          laire    à un plan passant par une roue     porte-          ruban,    que l'on décrira plus loin.

   Il est bien  entendu que l'on a prévu toutes les entre  toises, le mécanisme de support du moteur et  des structures supportant la roue porte-rubarî,  et le ruban pour permettre une gamme définie  de réglages, de manière que l'on puisse dis  poser convenablement les pièces les unes par  rapport aux autres et qu'elles puissent fonc  tionner en position convenable par rapport  aux autres éléments coopérants du métier.  



  Une entretoise 98, disposée horizontale  ment, est fixée, par son extrémité intérieure,  au montant du métier, et son extrémité exté  rieure est fourchue, l'une des extrémités 99  de la fourche étant reliée à l'extrémité supé  rieure voisine de la partie verticale 94 du  support rectangulaire 93, tandis que la partie  inférieure 100 de la fourche est fixée en un  point situé plus près de l'extrémité inférieure  de cette partie verticale 94 du support 93 et  juste au-dessus de l'extrémité supérieure de  l'organe de liaison courbe 95. Le support 93  sert à porter la roue à ruban située d11 côté  droit du métier ainsi que le mécanisme de  guidage du ruban voisin de celle-ci.  



  En se référant maintenant à la fig. 3, on  voit que la roue porte-ruban et les dispositif    de guidage du ruban opposés sont supportés  par un moyen très similaire à celui décrit. à  propos de la fig. 2. Le côté de gauche du mé  tier est plus simple, étant donné qu'il n'a pas  à, supporter le moteur, l'embrayage, le dispo  sitif à engrenages et     d'autres    pièces qui doi  vent, de préférence, se trouver du côté droit.

    Du côté gauche, le support de la roue     porte-          ruban    et du dispositif de guidage du ruban se  présente sous la forme (d'un support 101, simi  laire au support 93 situé du côté opposé, et  qui est maintenu en position par un dispositif  coulissant réglable monté sur un guide incliné  102 boulonné au montant 71 du métier, et par  une entretoise horizontale 103, similaire à  l'entretoise 98 située de l'autre côté, et en  plus par une entretoise 104 disposée plus ou  moins verticalement. Cette entretoise 104 est  quelque peu similaire à l'entretoise 88, mais  n'est pas aussi massive ni tout à fait aussi  compliquée, étant donné qu'elle n'a d'autre  but que de renforcer le     support    101.

      En se référant maintenant aux fia. 1, 2,  3 et 5 à 7, on voit qu'un arbre 105 à cames  est monté dans des paliers prévus dans les  montants du métier et porte, au voisinage de  la face intérieure de chaque montant. du mé  tier, deux cames désignées par 106 et 107.  Ces cames, qui sont     plus    clairement repré  sentées sur les     fig.    5 à 7 et que l'on va décrire  ci-après     phis    en détail, sont fixées à l'arbre à  cames pour     tourner    avec lui et servent à com  muniquer le mouvement nécessaire au bat  tant, au peigne, etc. L'arbre à cames lui-même  est entraîné par un     embrayage    et par un  train d'engrenages à. partir du moteur 92.

    Sur l'arbre tournant de ce moteur est calé un  pignon (non représenté) qui engrène avec  une roue dentée 108     (fig.    1) qui est reliée à  l'arbre à cames lui-même par un embrayage.       L'embravame    (non représenté) est de cons  truction classique et similaire à celle habi  tuellement utilisée dans les métiers; il est con  trôlé par un levier de débrayage 109.    La     commande    pour l'arrêt et la mise     cri     marche du métier est effectuée par des le  viers à main 110 et 111 (un à     chaque    extré-      mité du métier). Ces leviers sont fixés aux  extrémités d'un arbre 112 pouvant tourner  dans des paliers situés au voisinage de cha  cune de ses extrémités.

   L'extrémité de droite  de l'arbre 112 est solidaire d'un bras 113, à  l'extrémité libre duquel est reliée une biellette  114 s'étendant vers le bas, fixée, par son  extrémité inférieure, à l'un des bras d'un le  vier 115 en renvoi de sonnette. Ce levier 115  est articulé sur le montant 70 du métier et  est relié, par une biellette 116 fixée à l'autre  bras du levier 115, au levier de débrayage  109, de manière que, chaque fois que l'on dé  place l'un ou l'autre des leviers à main 110  ou 111 dans le sens convenable, l'embrayage  puisse, à volonté, être amené en, prise ou hors  de prise.  



  Un bras 117, s'étendant vers le bas, fixé  au voisinage de l'extrémité de gauche de  l'arbre 112, frappe un organe de contact par  l'intermédiaire duquel le mécanisme d'arrêt  de la chaîne peut être désexcité lorsque l'on  arrête le métier. Lors de la remise en marche  du métier, le circuit du mécanisme d'arrêt de  la chaîne s'établit automatiquement et ainsi  le mécanisme d'arrêt lui-même est automati  quement mis en circuit ou hors circuit sui  vant que le métier est arrêté et remis en  marche.  



  On utilise, de préférence, un mécanisme  de déroulement de la chaîne à tension cons  tante; les pièces de commande essentielles  pour ce dernier sont représentées sur la fig. 3.  L'axe d'articulation pour le rouleau porte-fils  est représenté en 118, et un bras 119 est fixé  de manière réglable à cet axe d'articulation.  A l'extrémité libre du bras 119 est relié un  axe d'articulation 120 prévu pour l'extrémité  supérieure d'une tige 121 qui s'étend vers le  bas pour se fixer en 122 à l'un des bras 123  d'un levier à deux bras, articulé en 124 sur le  montant du métier. Le bras 123 se prolonge  jusqu'en un point situé légèrement au-delà de  l'axe d'articulation 122 et porte un galet 125  de came qui peut tourner librement et venir  porter contre une came 126 solidaire d'un  arbre 127 sur lequel est également montée  rigidement une roue dentée 128.

   La roue den-         tée    128 engrène avec un pignon 129 calé sur  l'arbre à cames principal 105.  



  Le mouvement provenant du déplacement,  du bras 123, au fur et à     mesure    qu'il se  trouve influencé par la came 126, est transmis  par l'autre bras 130 du levier à un méca  nisme de déroulement de tout type convena  ble, pièce particulière du dispositif qu'il     n'@-          a    pas lieu de décrire ici plus en détail. La  tendance générale de la nappe des fils de  chaîne sous tension est de maintenir le galet  125 en contact avec la came, contre la tension  d'un ressort 131 comprimé entre     des    bagues  de butée 132, prévues sur la tige 121, et une  butée 133 qui est fixée au montant du métier.

    Lorsque la tension de la nappe des fils de  chaîne augmente, le rouleau porte-fils est tiré  vers le bas en comprimant, par suite, le res  sort 131, de sorte que la came 126, après cha  que tour de l'arbre à cames, vient en contact,  avec le galet 125 et, par l'intermédiaire des  bras 123 et 130, permet de transmettre un  déplacement plus ou moins grand au méca  nisme de déroulement en fonction de la ten  sion de la nappe des fils de chaîne.

   Lorsque  la tension cesse, l'inverse se produit et le mé  canisme de déroulement ralentit sensiblement,  ou il peut ne se produire aucun déplacement  de ce dernier     jusqu'à    ce qu'une tension satis  faisante ait été     réétablie.    Normalement, le res  sort 131 est maintenu sous une tension telle  que pratiquement la même valeur de déroule  ment soit transmise lorsque le galet 125 se  trouve en contact avec une faible partie de la  périphérie de la came 126, après chaque tour  de l'arbre à cames.  



  En se référant maintenant aux     fig.    1, 2, 3,  8, 9 et     911,    à l'une ou à l'autre extrémité de la  partie avant du bâti du métier sont montés  des mécanismes de mise en place de la trame  désignés, dans leur ensemble, par 134 du  côté droit de la machine, et par 135 du côté  gauche. Ces mécanismes de mise en place de  la trame sont montés sur des parties usinées  prévues sur les extrémités de la     poitrinière     85 juste au-dessus des endroits où la     poitri-          nière    est boulonnée à la partie avant supé-      rieure des montants du métier.

   Ces méca  nismes de mise en place de la trame, que l'on  va décrire plaus en détail dans des paragra  phes ci-après, sont logés dans des carters et  sont, dans une grande mesure, complets en  eux-mêmes ou forment un tout, car on peut  les démonter et les remonter tout d'une pièce  et chacun d'eux est entraîné par son propre  dispositif de commande directement à partir  de l'arbre à cames principal.  



  En se référant aux fig. 8 et 9, on voit  qu'un mécanisme de mise en place de la  trame (celui représenté sur ces figures étant  celui situé du côté gauche du métier, bien  qu'il soit sensiblement identique à celui de  droite, à cette différence près qu'ils sont fa  briqués pour être montés à droite ou à gau  che) comporte comme organe de support infé  rieur un carter 136 auquel est fixé un cou  vercle 137; à l'intérieur de paliers 138 et 139'  (prévus aux extrémités du carter) petut tour  ner librement un arbre 139 sur lequel sont  montées certaines cames que l'on va décrire  plus loin plus en détail.

   A l'arbre 139, que  l'on appellera ci-après arbre à cames du mé  canisme de mise en place de la trame, est éga  lement fixée rigidement une roue dentée coni  que 140 avec laquelle engrène un pignon co  nique 141 fixé à l'extrémité supérieure avant  d'un arbre de commande 142 incliné vers le  bas. Cet arbre de commande 142 passe dans  l'espace intérieur laissé entre les montants du  métier et est entraîné, à son extrémité infé  rieure, par des engrenages hélicoïdaux dont  l'un est fixé à cette extrémité de l'arbre 142  et dont l'autre peut tourner avec l'arbre à  cames principal.

   Cette commande par engre  nages, entraînée à partir de l'arbre à     carnes     principal, existe à chaque extrémité et ainsi,  chacun des mécanismes de mise en place de la  trame est simultanément entraîné en synchro  nisme avec les autres parties mobiles du mé  tier. Ces engrenages sont représentés en détail  sur la fig. 9a, une roue 143 à denture hélicoï  dale étant fixée à l'extrémité de l'arbre 142 et  entraînée à partir d'un engrenage correspon  dant 144 claveté à l'arbre à cames principal  105.

      Comme on la représenté sur la fig. 3, le  mécanisme enrouleur du tissu est également  entraîné à partir de l'arbre à cames principal  par une roue dentée 145 engrenant avec le  pignon 129 et des roues 146 et 147à denture  hélicoïdale, la roue dentée 147 étant fixée à  l'une des extrémités d'un arbre 148 qui se  prolonge vers l'avant jusqu'en un point voi  sin du mécanisme enrouleur qui est entraîné  par suite par une vis sans fin 149 et une roue  150 à denture hélicoïdale. La roue à denture  hélicoïdale 150 est fixée sur un arbre court  qui traverse le montant du métier et à partir  duquel des engrenages courants, utilisés pour  faire avancer le mécanisme enrouleur, reçoi  vent leur mouvement.  



  A chaque extrémité du métier, la source  d'alimentation de la trame, constituée par  une bobine 151, est montée dans un support  152 prévu sur un montant 153 qui est, à son  tour, fixé à une partie voisine du métier. La  trame est tirée à travers un tube 155 s'éten  dant à partir dit support jusqu'au mécanisme  de mise en place de la trame voisin. Il y a de  préférence deux sources d'alimentation 151  de la trame dans chaque support.

   Ces sources  d'alimentation de la trame :ont reliées en  attachant ensemble le brin final de la bobine  de laquelle. on extrait la trame au brin initial  que l'on doit extraire de la bobine associée, si  bien que lorsque la première source d'alimen  tation est vide, le métier continue à tisser,  étant donné qu'il     petit        immédiatement    extraire  le fil de la, seconde source d'alimentation.

         E,    tant donné que chacune des     sources    d'ali  mentation de la trame est extrêmement  grande comparativement à la canette des na  vettes ordinaires utilisées sur     les    métiers à na  vette volante, un laps de temps relativement  grand s'écoule entre     l'introduclion    initiale de  la trame à partir d'une     nom-elle    source et.

    l'épuisement de la trame provenant de cette  source et, étant donné qu'il existe     ait    moins  deux de ces sources à.     chaque    extrémité du  métier, le remplacement d'une bobine de  trame n'est nécessaire qu'à. des intervalles de  temps extrêmement longs     comparativement    au  remplacement fréquent des bobines qui est      nécessaire clans les magasins des métiers clas  siques. La quantité de travail demandée est,  bien entendu, grandement diminuée par suite  de l'utilisation d'une source extérieure de  trame et l'habileté demandée, le soin néces  saire à apporter et l 'effort physique qui en  résulte ne sont seulement qu'une faible parse  de ceux nécessaires à l'entretien en canettes  des magasins ou des navettes dans d'autres  types de métiers.  



  Le battant mentionné sommairement     ci-          dessus    est<U>conçu</U> pour osciller alternativement  sous l'action des cames mentionnées ci-dessus  et que l'on décrira plus en détail dans un autre  paragraphe. Ce battant est fixé au voisinage  des     extrémités    supérieures des épées de chasse  156 qui oscillent autour d'un arbre oscillant 157  (fig. 1 et 5). On utilise de préférence deux  épées de chasse et on prévoit des cames à  chaque extrémité de l'arbre à cames 105. On  décrira plus complètement le mouvement du  battant et du peigne dans un paragraphe  ultérieur et on exposera à ce moment des dé  tails relatifs aux réglages et d'autres caracté  ristiques importantes.  



  Mécanismes à ruban et commandes des roues  porte-ruban.  En se référant maintenant aux fig. 1, 2 et  3, et plus particulièrement à la fi,g 3, on va  décrire la roue porte-ruban et le mécanisme  de guidage ainsi que leurs     dispositifs    de com  mande. L e mécanisme dont il s'agit ici existe  à chaque extrémité du métier et une descrip  tion de celui situé à l'une des extrémités  (l'extrémité de gauche, comme on l'a repré  sentée sur la fig. 3) doit suffire pour com  prendre le mécanisme que l'on trouve égale  ment du côté opposé. Dans certains cas, les  pièces sont représentées pus clairement sur  la fig. 2 (l'extrémité de droite) que sur la  fig. 3, et pour cette raison on se référera à  certains éléments et on trouvera de ce côté les  nombres de référence applicables à ces élé  ments.  



  Les supports 93 et 101 présentent, au voi  sinage de leurs extrémités extérieures et de la  partie verticale 94 de cette extrémité (fig. 2),    un palier à travers lequel passe utn axe 158,  cet axe étant épaulé et mamntenu en posution  dans le support par un écrou 159. La partie  saillante de laxe constitue une portée pour  une roue porte-ruban 160 qui est prévue pour  tourner librement sur l'axe, ou si on le désire,  sur un roulement monté sur lui. Cette roue  porte-ruban est, de préférence, en aluminium,  ou en alliage léger, étant donné que la résis  tance nécessaire n'est pas grande, et comme,  d'autre part, cette roue porte-ruban est appe  lée à aller et venir rapidement, la réduction  de sa masse est, par suite, très désirable.

   Une  roue dentée conique 161 est fixée au moyeu  de la roue porte-ruban et engrène avec une  seconde roue dentée conique     similaire        16='     montée sur un arbre     horizontal    163 tournant  clans des paliers 164 à son extrémité inté  rieure et<B>165</B> entre ses extrémités, l'extrémité  extérieure de cet arbre faisant saillie     dans     une ouverture ou palier prévu à la partie exté  rieure 94 du support 101 ou 93,     suivant    le cas.  



  En se référant maintenant à la     fig.    21, on  voit que l'on y a représenté     l'arbre    163 et- la       construction    détaillée des paliers à l'extrémité  intérieure de l'arbre. Le     support    101 est  monté de manière coulissante sur le guide  incliné 102 qui est     boulonné    rigidement au  montant 71 du     métier.    Le     support    est évidé  pour permettre la réception d'un coussinet  166 qui est épaulé et retenu, à l'intérieur de  L'évidement prévu dans le support, au moyen  de vis     cu    de toute autre manière satisfaisante.

    On utilise de préférence un roulement à  aiguilles     16-i,    ou un autre     païier    antifriction,  pour l'extrémité de l'arbre, et la poussée ou  la mise en position axiale de l'arbre, de ma  nière que les     engrenages    coniques 161 et 162  viennent. en prise convenable, est réalisée par  une vis réglable 163 contre laquelle porte une  bille 169 retenue à l'intérieur d'une portée  conique, prévue à l'extrémité de l'arbre dans  l'alignement de la vis 168. On détermine la  position des pièces en passant un tournevis  dans une ouverture pratiquée à l'intérieur dut  montant du métier et, une fois les pièces con  venablement réglées, on les bloque en position  par un écrou 170.

        On peut également utiliser des roulements  à aiguilles pour le support central 165 et pour  le palier extérieur, étant bien entendu que,  dans une variante, on peut utiliser d'autres  roulements antifriction ou, dans certains cas,  des coussinets lisses convenablement lubrifiés.  L'extrémité extérieure de l'arbre 163 s'ar  rête juste au ras de l'axe 158 qui supporte  la roue porte-ruban, et le palier, bien entendu,  se trouve à l'intérieur du support, de manière  que l'extrémité de l'arbre et le palier ne gê  nent pas ledit axe.  



  Entre les paliers 164 et 165, un pignon 171  (fig. 4) est claveté sur l'arbre 163, ce pignon  étant en prise avec la denture d'une crémail  lère 172, cette crémaillère étant de section  transversale circulaire et prévue pour coulis  ser à l'intérieur de la partie de manchon 173  d'un élément de guidage oscillant compor  tant des moyeux 174 qui sont disposés con  centriquement par rapport à l'arbre 163. La  crémaillère 172 fait saillie à travers le man  chon 173, s'étend vers le bas et se fixe à un  collier d'excentrique 175 qui est monté sur  un plateau d'excentrique 176 fixé à l'arbre à  cames principal 105. Une tige de liaison 177  est vissée dans la crémaillère et également  dans le collier d'excentrique et, comportant.

    aux extrémités opposées un pas à droite et un  pas à gauche, on peut la faire tourner en  introduisant une clé sur sa partie centrale;  une fois réglée convenablement, on la bloque  en position par des contre-écrous, l'un à l'une  des extrémités et l'autre à l'autre extrémité.  Le réglage de cette tige sert à allonger ou à  raccourcir la distance séparant le centre de la  crémaillère du centre du collier 175. Elle  fait également tourner la roue porte-ruban  160 et modifie la position du porte-trame à  l'extrémité de son ruban.  



  La crémaillère peut coulisser axialement  à l'intérieur d'une portée 178 à alésage excen  tré qui s'ajuste à l'intérieur du manchon 173  et qui est entaillée au voisinage du pignon  171, de manière que la denture de ce pignon  puisse convenablement être entraînée par la  denture de la crémaillère. Un léger réglage  de la portée excentrée 178 sert à régler ladite    denture en vue du     fonctionnement    convenable  à l'origine et pour rattraper l'usure ultérieure.  Une fois que l'on a déterminé la position de  la portée 178, on la bloque au moyen d'une  vis d'arrêt 179 vissée dans le manchon 173  et venant en contact avec une face particu  lière de l'extrémité à épaulement de la portée  pour la maintenir, par suite, en position.

      En cours de fonctionnement, la rotation  de l'arbre à cames communique un mouve  ment de va-et-vient à la crémaillère, étant  donné que l'excentrique 176 transmet à. la  crémaillère le mouvement nécessaire pour la  déplacer à travers la portée 178 et., par suite,  l'arbre 163 est     également.    animé d'un mouve  ment de va-et-vient de la valeur angulaire dé  sirée. L'engrènement des roues dentées coni  ques 161 et 162 transmet. ce mouvement à la  roue porte-ruban et, ainsi, le ruban lui-même  est introduit et extrait de la foule.  



  Le ruban<B>1.80,</B> à l'extrémité de gauche de  la machine, est fixé sur la jante<B>181</B> de     sa     roue porte-ruban, comme on l'a représenté     sur     la     fig.    26. La jante de la roue est. abattue ou  aplatie en un point. particulier, si bien que le  ruban lui-même peut reposer contre ce point  aplati prévu sur la jante et que son dispositif  de blocage ne fait pas saillie au-delà de la  périphérie normale de la roue elle-même.

   La  partie aplatie de la jante de la roue est égale  ment pourvue d'un bossage élargi s'étendant  vers l'intérieur, en ce point, comme en 182, et  ce bossage est percé en vue de la réception  d'une broche 183 pourvue d'une bague     18-1.     Le     ruban    180 se rétrécit au voisinage de son  extrémité et comporte en cet endroit une  ouverture, si bien qu'on peut. le fixer sur la  partie saillante de la broche 183, ce qui le  met en position sur la, circonférence de la  roue. Un ressort 185 s'étend autour de la par  tie aplatie de la roue et est pourvu d'une  extrémité courbe 186 qui oblige le ruban à  épouser la courbure de la roue après qu'il a  quitté la partie aplatie de celle-ci.

   Afin de  maintenir et. de bloquer les éléments en posi  tion, 'une bride de blocage angulaire 187,  pourvue d'une ouverture destinée à. .s'adapter      sur l'extrémité extérieure ou courte de la  broche 183, est maintenue en place par des  vis à tête 188.  



  Le ruban est maintenu en contact avec la  jante de la roue 160, comme on l'a représenté  sur la fig. 3 et plus spécialement sur la vue  de détail de la fig. 20, par plusieurs galets  se présentant sous la forme de roulements 189  à antifriction. Ces roulements particuliers sont.  des roulements à billes de type connu cons  tamment lubrifiés et hermétiques, mais il est  bien entendu que l'on peut les remplacer par  d'autres. Chacun des roulements 189 de gui  dage est retenu à l'intérieur d'une partie ren  forcée 190 faisant partie intégrante d'un cou  vercle ou organe protecteur 191, qui est main  tenu en position pour     guider    et protéger le  ruban et le mécanisme clé la roue porte-ruban.

    Il a également pour but de protéger ceux qui  approchent du métier d'un contact avec les  éléments animés rapidement d'un mouvement  de va-et-vient ou de les protéger de blessures  possibles dans le cas où un ruban viendrait  à se rompre. Le couvercle 191 peut être monté  en position de toute manière satisfaisante,  mais est de préférence fixé à L'extrémité  avant de l'axe 158 (fig. 2), et il est bien  entendu que cet axe est à épaulement ott est  pourvu d'un élément d'écartement approprié,  de manière que, lorsque le couvercle est en  place, on laisse à la roue pore-ruban et à sa  roue dentée conique 161 un jets approprié en  vue de permettre un fonctionnement conve  nable entre les pièces voisines.  



  Chacun des galets ou roulements 189 est  monté sur un axe excentrique 192 qui cons  titue l'une des extrémités d'un boulon fileté  193 comportant un épaulement 194, qui en  fait partie intégrante, et bloqué en position  de manière réglable par un écrou de blocage  195. 11. existe un léger décalage entre l'axe  192 et le boulon 193, et le cône ou cuvette  intérieure du     roulement    est maintenu en  place sur l'axe par un jonc élastique 196 faci  lement démontable. Le réglage des pièces est  tel que le ruban     présente        sur    jeu de quelques  centièmes clé millimètre avec la jante de la  roue porte-rubart lorsque la surface extérieure    du ruban porte contre le roulement.

   On  assure le réglage convenable en introduisant  un tournevis dans la fente prévue à l'extré  mité du boulon fileté 193 après desserrage de  l'écrou de blocage 195 et en bloquant à nou  veau ensuite l'écrou, afin d'assurer la     perma-          nenee    de ce réglage particulier.  



  Un nombre approprié de roulements 189  sont répartis autour du carter 191, et leur  nombre peut être     augmenté    ou diminué dans  certaines limites, bien qu'il soit préférable que  le ruban soit guidé en des points assez rap  prochés pour éliminer, par suite, les ondula  tions ou fluctuations dans son trajet et pour  le contraindre à conserver d'aussi près que  possible un trajet vraiment circulaire lors de  sa flexion.

   Suivant la largeur de la matière  à tisser et la dimension de la roue 160, le ru  ban peut     être        amené    à subir un mouvement  de va-et-vient sur des longueurs d'arc diffé  rentes; mais, de préférence, la roue est main  tenue aussi petite qu'il est. pratiquement pos  sible en tenant compte du tait que l'oscilla  tion de la roue doit rester inférieure à un  tour complet et également du fait que le ru  ban ne doit, de préférence, pas fléchir sui  vant. un arc plus petit que réalisable en pra  tique. La largeur totale du métier est main  tenue aussi faible que possible en tenant  compte de ces divers facteurs de limitation.  



  ' Après avoir quitté la partie supérieure de  la     rosie        porte-ruban,    le ruban est. guidé tan  gentiellement à partir de 1a surface de la roue  par un organe de guidage 197 disposé     hori-          zontal.errrent,    monté sur une plaque de sup  port     193    fixée par des boulons à la partie su  périeure de surfaces portantes dressées 199  et 200 du support 1.01.

   Comme on l'a repré  senté sur la     fig.    3 et également sur la vue de  détail de la     fig.    12, le guide horizontal est  en réalité constitué par une glissière allongée  dans laquelle une rainure s'étendant le long  de la partie centrale supérieure (lu guide est  pourvue d'une surface portante 201. en fibre  sur laquelle glisse le ruban 1.R0 et sur     chaque     bord de laquelle sont fixées des bandes de re  tenue 202 et 203. Ces bandes et l'organe por  tant inférieur 201 peuvent être en toute ré-      sine phénolique ou en toute matière similaire,  dont on peut se procurer un grand nombre et  qui constituent des surfaces portantes idéales  en plus de l'avantage de n'exiger qu'un grais  sage minimum.  



  L'ensemble de la     plaque    et du mécanisme  de guidage sont réglables à la, fois verticale  ment et angulairement ainsi que dans le sens  transversal du ruban au moyen de vis de ré  glage 197' fig. 3aa, disposées verticalement,  qui passent à travers la plaque pour porter  contre une cale, en acier ou toute autre cale  durcie, disposée sur la surface supérieure de  la partie sous-jacente de la plaque 198. Des  boulons 198' tirent le guide vers le bas pour  le maintenir solidement en position. Pour  régler le guide latéralement, on desserre les  vis 204 et 205, après quoi on peut déplacer  toute la structure comprenant la plaque 198  et le guide 197, étant donné que les boulons  traversent des trous ou des boutonnières.

   On  peut déplacer vers l'avant, et vers l'arrière  du métier, tout le     mécanisme    du ruban en  faisant glisser le support 101 le long de son  guide 102. Les entretoises 103 et 104, comme  on l'a mentionné précédemment, sont fixées  au montant du métier et on dispose d'une       certaine    quantité de réglages grâce à des bou  tonnières, de manière que, pour tout réglage  particulier des mécanismes à rubans, on  puisse serrer ou boulonner ces entretoises  dans la position convenable, de manière à ren  forcer les organes de structure sans provo  quer toute déformation du support 101.

   Ainsi,  toute la roue     porte-ruban    et son dispositif de  commande et de support peuvent être réglés  comme un tout en faisant varier la position  du support 101 le long de la glissière inclinée  102, et on peut faire varier angulairement le  guide du ruban, l'élever ou l'abaisser, ou le  régler vers l'avant ou vers l'arrière, pour ali  gner le ruban avec sa roue et avec le battant  et le ruban opposé.  



  Au voisinage des extrémités de l'organe  de guidage 197, le ruban est conduit de ma  nière qu'il doive épouser un trajet particu  lier sans lui imposer toute friction addition  nelle appréciable. A cet effet, on a prévu, sur    chaque bord du ruban, un galet de contact  206 portant contre la     partie    supérieure du  ruban et articulé sur un axe horizontal, et  un galet similaire 207, conçu pour porter  contre le bord du ruban.     Etant    donné que ces  galets et leur dispositif de montage existent  de chaque côté du ruban, on     n'a    représenté  sur la     fig.    12 que ceux se trouvant d'un seul  côté.

   Le galet 206, articulé horizontalement,  peut tourner sur un axe de portée fixé     dans     un bossage 208 qui fait partie intégrante de  l'extrémité intérieure du guide 197 du ruban.  Bien que L'on puisse prévoir un réglage pour  ce galet, on peut s'en     dispenser.     



  On préfère plutôt rendre réglable l'autre  galet 207, qui porte contre le bord du ruban,  étant donné que, par ce moyen, il est possi  ble d'obliger les rubans et leurs supports  annexes à s'aligner avec     phis    de précision afin  de faciliter, par suite,     l'.entrée    de l'un dans  l'autre lors du transfert     ail    centre du battant  lorsque les rubans ont été étendus vers     l'in-          térieur        jusquà    leur maximum de course.

   Le  galet. 207 est monté à l'extrémité supérieur  d'un axe 209, et cet axe est maintenu à. l'inté  rieur d'une ouverture prévue excentrique  ment dans un manchon 210 ayant sa partie  inférieure constituée par un organe 211 en  forme de cuvette agrandie, dans laquelle se  trouve un écrou de blocage 212 vissé sur  l'extrémité inférieure de l'axe 209. En des  serrant l'écrou 212 et en faisant, tourner le  manchon 210 à l'aide d'un outil approprié que  l'on engage sur la partie 211 en forme de  cuvette, on peut rapprocher ou éloigner le  galet 207 du milieu du guide 197 pour dé  placer, par suite, le ruban 180 de part. ou  d'autre d'un trajet. normal axial le long du  battant. Il est bien entendu que les guides 202  et 203 maintiennent le ruban     vers    le bas et.

    qu'il existe un certain jeu tant verticalement  que le long des bords du ruban, le     guidage     principal de ce ruban provenant de ces galets.  Quand on a effectué un réglage convenable,  l'organe excentré est. maintenu pendant. que  l'on serre l'écrou de blocage 212.  



  De préférence, les galets 206 et 207 sont  constitués par de petits roulements anti-      friction tels que des roulements à aiguilles.  Toutefois, il est bien entendu qu'ils peuvent  être constitués par des galets lisses montés sur  des coussinets lubrifiés. Dans le but de main  tenir, d'une     part,    une lubrification conve  nable et d'empêcher l'usure, et étant donné,  d'autre part, que le ruban doit fonctionner en       restant    aussi sec que possible, dans le but  d'empêcher de souiller les fils qui constituent  le tissu, on préfère utiliser des roulements  autonomes et lubrifiés de faon permanente.  



  Comme on l'a représenté sur les fig. 22 et  23, du côté gauche du métier, le ruban 180  comporte à son extrémité un support 213; ce       ruban    particulier est pourvu du plus grand  porte-trame, bien qu'il soit tout à fait possi  ble d'inverser l'organisation. Du côté opposé  du métier, comme on l'a représenté sur la  fig. 2, une roue porte-ruban similaire est. en  traînée sensiblement de la même faon et de  ce côté le ruban est     guidé    dans des éléments  de     guidage    correspondants et est pourvu  d'un porte-trame plus petit désigné par 214.

    Pour plus de commodité, ce ruban de droite       est        désigné    par 215, mais est le même que le  ruban de gauche, la seule différence résidant  dans les porte-trame eux-mêmes et dans la  façon de fixer les porte-trame aux extrémités  des rubans.  



  Le porte-trame 213 est fixé, par une vis  216, à un bloc, ladite vis servant également.  à retenir d'autres pièces du porte-trame que  l'on décrira plus loin. Le porte-trame et son  bloc sont ensuite soudés directement à l'extré  mité du ruban. Un joint lisse est formé de  manière qu'il n' y ait aucune surface irrégu  lière pour gêner les fils de chaîne lorsque le  porte-trame les traverse. Le porte-trame est.  plus étroit que le ruban lui-même, étant.  donné qu'il doit passer entre les dispositifs de  guidage du ruban lorsqu'il se déplace vers  l'extérieur.

      Le porte-trame opposé 214 est plus petit  et est fixé d'une manière similaire, à cette  différence près qu'une paire de vis de fixa  tion désignées par 217r traversent verticale  ment le porte-trame et pénètrent dans un bloc    de support, ces deux pièces étant soudées à  l'extrémité du ruban. Ces porte-trame seront       décrits    plus en détail     dans    une partie ulté  rieure de la description, dans laquelle les  têtes et leur rôle seront examinés plus com  plètement.  



  Il est bien entendu que les roues     porte-          ruban    sont     commandées    en synchronisme, de  manière que les deux rubans et leur tête  soient projetés clans la foule et en soient.  extraits sensiblement en même temps. Les  têtes se rejoignent vers le centre pour accom  plir le transfert, étant bien entendu qu'un  léger flottement     puise    être permis, mais dans  le but. de profiter du maximum de temps dis  ponible pour l'insertion de la trame pendant  que le battant est fixe, l'idéal serait d'effec  tuer le transfert très près du milieu.

   Le mé  canisme du harnais permet d'ouvrir la foule  de faon courante, mais d'une quantité infé  rieure à celle qui est nécessaire dans les mé  tiers à navette volante, ce qui fait qu'il est  possible     d'ouvrir    et de fermer la foule rapide  ment sans soumettre les fils de chaîne à une  tension excessive.  



       Comme        tin    l'a représenté sur la     fig.    3, cha  cun des plateaux d'excentrique 176 est sus  ceptible d'un certain réglage angulaire autour  de l'arbre à carnes 105. On prévoit ce réglage       gràce    à certaines fentes pratiquées dans un  secteur<B>218</B> qui s'étend vers l'extérieur à par  tir d'un moyeu 219 vissé à bloc, ou autrement  fixé rigidement, pour permettre sa rotation  avec l'arbre à cames. Une ou plusieurs vis 220  sont vissées dans le plateau d'excentrique et  traversent les tentes prévues dans le secteur  218.

   Après que l'on a effectué le réglage con  venable en réglant les vis 221 (une de chaque  côté du secteur), qui s'étendent vers l'inté  rieur pour venir en contact avec la vis voisine  220, on bloque les vis 220 en serrant, par  suite, les pièces dans la position correcte.  



  A l'extrémité de gauche de l'arbre à     carnes     est monté un volant à main 222 servant à  faire tourner les pièces     lentement    et manuelle  ment. comme cela. est. fréquemment nécessaire  pour effectuer des réglages ou pour faire  fonctionner le métier pendant un     c@-ele,    ou      davantage, dans le but d'observer le fonc  tionnement réel des pièces travaillantes.  



  Battant et mêcarisme du battant.  



  En se référant maintenant aux fig. 5, 5a,  6 et 7, on va décrire en détail le mouvement  du battant. Comme on l'a mentionné précé  demment, les pièces du battant et le peigne  sont montés sur les épées de chasse 156 et  oscillent autour de l'arbre oscillant 157. La  construction des épées de chasse est telle que,  en coopération avec leurs dispositifs de sup  port, qui constituent une partie des leviers  oscillants 223, on peut régler verticalement le  battant lui-même, chaque extrémité de ce der  nier étant susceptible d'un déplacement indé  pendant.  



  Les     épées    sont usinées de manière à pré  senter des surfaces plates disposées à peu près  verticalement, et dont chacune constitue la  face d'une oreille 224 qui est umontée de ma  nière à pouvoir coulisser sur une oreille cor  respondante 225 prévue sur son levier res  pectif 223. Une clavette et une rainure de cla  vette 226 maintiennent les pièces en aligne  ment vertical convenable et deux axes de ré  glages pourvus cd'écrous 227 et 228 traversent  des boutonnières prévues dans l'oreille 224 et  sont maintenus à l'intérieur de l'oreille cor  respondante 225 pour immobiliser les pièces  dans toutes positions de réglage voulues.  



  La mise en place verticale des épées et cles  pièces qu'elles portent s'effectue grâce à des  vis de leviers 229 vissées dans la partie supé  rieure des oreilles 225 et dont les têtes portent  contre un épaulement ou rebord 230 venu de  fonderie avec les épées elles-mêmes. Un écrou  de blocage 231 maintient les pièces dans la  position élevée convenable en     plus    des axes  de serrage et de leurs écrous 227 et 228.    Les leviers 223, qui sont art nombre de  deux, un pour chaque épée de chasse et, par  suite, un au voisinage de chaque extrémité  du métier, sont fourchus. L'un des bras 232  de la fourche est déporté légèrement vers  l'extérieur du métier, de manière à s'aligner  avec la came 106 qui se trouve à l'extrémité    extérieure de l'arbre à cames par rapport à  la came 107.

   Cette extrémité fourchue et dé  portée 232 porte un galet 233 en contact avec  la came 106.  



  L'autre extrémité 234 de la fourche pré  sente un axe d'articulation 235 sur lequel       petit        librement    oreiller un levier à. deux bras  236 à l'extrémité extérieure duquel est arti  culé     un    galet 237 similaire au galet 233. Ce  levier 236 est: dans l'alignement de la. partie  principale du bras 223 et, par suite, le     --a-          ]et    237 se trouve clans l'alignement et en con  tact avec la came<B>107,</B> tout comme on l'a re  présenté sur la vue en coupe clé la     fig.    6  faite par     6.-6    de la fi,--. 5.

   Le bras 236 est  articulé en 235, mais est. constamment re  poussé par un ressort 238, de manière que le  galet 237 soit appliqué contre sa came; en  d'autres termes, les deux galets 233 et 237  sont     toujours    appliqués ensemble, avec une  certaine élasticité, de manière qu'ils     portent     toujours contre leurs carnes dont l'une est  une came positive servant à déplacer le bat  tant et le peigne     jusqu'à    la. position de bat  tage, tandis que l'autre est simplement une  came de retour fonctionnant par l'intermé  diaire du ressort 238.  



  Le ressort 238 est     comprimé    entre l'extré  mité du levier     \?36    et une oreille prévue sur  la nervure 239 du bras 223, la mise en posi  tion axiale des     pièces    étant assurée par un  boulon 240, à tête en forme de T, traversant  l'extrémité du bras 236 et un bossage prévu  sur la     nervure    239, ce boulon étant immobi  lisé en position par des     écrous    241.

   Les galets  233 et 237 sont, de préférence, en matière fi  breuse, telle que l'une des résines phénoliques  bien connues, ou autres composés     similaire,          conçus    pour être moulés sous une     pression     très élevée, et chacun de ces galets est monté  sur son axe d'articulation par l'intermédiaire  de roulements à. aiguilles ou autre dispositif  antifriction.

   Le réglage du boulon 240 et dit  ressort 238 est tel qu'il n'existe jamais de jeu  appréciable entre     lesgalets    et leurs cames et  la construction permet, en     outre,    de mettre  en place plus aisément. les pièces initialement  ou de les régler au bout d'un     certain.    temps      au cours duquel elles auront     subi    une certaine  usure.  



  Un manchon 240', entourant le boulon et  enserré par le ressort, sert à limiter le dépla  cement du levier 236 par rapport au bras 223  en cas de non-fonctionnement du ressort.  Dans ce cas, les galets 233 et 237 peuvent  s'éloigner de leurs cames d'environ 1,5 mm à  3 mm, suivant le jeu prévu à l'extrémité dti  manchon 240', niais cela ne peut. entraîner  aucun inconvénient particulier si ce n'est le  fonctionnement bruyant jusqu'à ce que le mé  tier soit arrêté et le ressort remplacé, sinon,  le synchronisme du battant par rapport au  déplacement du ruban pourrait. se trouver si  malencontreusement affecté que de sérieux  dégâts pourraient en résulter.

      Eu se référant maintenant plus particu  lièrement à la fig. 7, les carnes 106 et 107  sont, de préférence, coulées en une seule  pièce, mais peuvent être fabriquées de toute  autre manière, et il n'est pas nécessaire  qu'elles soient réalisées en une seule pièce,  étant donné que chacune peut être séparé  ment et     rigidement    filée à un moyeu unique  ou à l'arbre lui-même. La construction pré  férée est, toutefois, celle que l'on a repré  sentée ici. Un moyeu 242 est pourvu de bos  sages à     travers    lesquels des vis de blocage  sont vissées dans le but, de fixer les cames sur  l'arbre à cames une fois que leur position a  été déterminée.

   Dtant donné que les autres  pièces travaillant a     partir    de l'arbre à cames  sont toutes réglables individuellement, il n'est  pas nécessaire de changer la position de       celles-ci    une fois que leur position correcte a  été déterminée. Les cames sont divisées en  deux parties, dont l'une est une partie active  permettant le déplacement du battant, tandis  que l'autre partie opposée à celle-ci est dis  posée concentriquement autour de l'arbre et  permet     l'immobilité    du battant pendant que  la trame est en cours d'insertion.

   On a cons  taté qu'un temps d'arrêt de 180  à 210  donne  entièrement satisfaction, bien que, naturelle  ment, l'on puisse s'écarter de ces chiffres;  pour certains buts ou pour certains cas, le    temps     d'arrêt    peut varier     légèrement    au-des  sus ou     au-dessous    de ces chiffres.  



       I:tant    donné que les plans passant par  l'axe des galets 233 et 237 et par l'axe d'arti  culation 157 font un certain angle, il faut  prévoir un décalage correspondant entre les  pointes des cames elles-mêmes.     Comme    on     l'a.     représenté ici, ce décalage se monte à 15  5,  bien que pour d'autres positions respectives  des galets, des changements correspondants  doivent nécessairement être effectués. La  pointe de la came active ou de battage 106 est  en réalité à 119  5 en avant de la partie active  suivante de la came de retour. Ce chiffre cor  respond à un temps d'arrêt de 200  et, bien  entendit, est sujet à changer suivant. que les  circonstances l'exigent.

      En se référant maintenant à la     fig.        5#%,    on  va. décrire certains détails du battant. Le  battant 83 est rainuré, comme on l'a repré  senté, pour recevoir la barre inférieure du  peigne, et est également rainuré pour recevoir  une tige 243 en verre ou à autre surface dure  sur laquelle passe la nappe inférieure des  fils de chaîne, cette tige de verre 243 servant  à élever ces fils de chaîne, de manière qu'ils  ne viennent pas normalement en contact avec  une bande de bois 244 ou autre, fixée à l'extré  inité avant supérieure du battant lui-même.  Cette bande 244 a pour but, avant tout, de  guider la nappe inférieure des fils de chaîne  à travers un tampon en feutre 245 disposé à.  la partie arrière de la bande 244 et servant. à  supporter le ruban et les porte-trame.  



  L'un des rubans 180 et son     porte-trame     213 sont représentés dans la position angu  laire relative qu'ils occupent par rapport à la  surface supérieure de la bande 244. Il est  préférable que le ruban lui-même soit incliné  plus que la bande vers le haut et vers l'avant,  de manière que seul le bord arrière porte  contre les fils de chaîne et le tampon de feu  tre 245. Ainsi, le bord avant du ruban et du       porte-trame    lui-même est. relativement dégagé  clés fils de chaîne et, bien entendu, se trouve  bien au-dessus de la bande 244 en évitant, par  suite, toute possibilité de gêner ou de reta.r-      der l'extrémité libre ou coupée de la trame  qui passe au-dessous de ce bord du ruban.  



  Le battant est relativement léger comparé  aux pièces correspondantes d'un métier clas  sique et, par suite, son mouvement de     va-          et-vient,    bien que les forces d'accélération.  soient assez grandes, n'est pas accompagné  par de grandes forces d'in.ertie et, par suite,  toutes les pièces ne subissent que peu deffort.  Il en résulte un allégement des épées et d'au  tres éléments oscillants. Bien entendu, le bat  tant et les pièces qu'il porte n'ont besoin que  d'être assez longs pour recevoir le peigne cor  respondant au     tissu    le plus large que l'on se  propose de tisser sur tout métier particulier  et pour guider les rubans lorsqu'ils pénètrent.  dans la foule.    Mécanisme de mise en place de la trame.

    En se référant maintenant aux fig. 8, 9,  10, 11 et 13, on va décrire plus en détail le  mécanisme de mise en place de la trame. Il  est bien entendu qu'un mécanisme de mise en  place de la trame existe de chaque côté du  métier, l'un étant disposé à l'inverse de  l'autre. Chaque mécanisme de mise en place  de la trame est mis en rotation par un méca  nisme précédemment décrit et il y a un rap  port de réduction de 4 : 1 dans la commande  à partir de l'arbre à cames de ces mécanismes  de mise en place de la trame qui font un tour  tous les quatre lancements. En fait, on peut  considérer qu'un cycle complet comprend  l'insertion d'une  épingle à cheveux  à partir  de la droite et un déplacement similaire des  pièces qui servent à insérer une  épingle à  cheveux  complète à partir de la gauche, ou  vice versa.

   Ce cycle comprend quatre lance  ments insérés dans quatre foules distinctes,  après quoi le cycle est prêt à se répéter. On  peut     utiliser    certaines autres combinaisons,  mais crn principe, le cycle comprend les opé  rations telles que sommairement décrites; le  synchronisme peut être simplement modifié,  de manière qu'au lieu de se suivre immédiate  ment, les lancements à partir d'un côté parti  culier peuvent être espacés, comme on va  l'expliquer ci-après.    L'arbre à cames 139, qui petut tourner  dans des paliers situés aux extrémités du  carter 136, porte plusieurs cames qui y sont  fixées de manière réglable. Deux cames inter  médiaires disposées le long de l'arbre sont re  présentées en détail sur les fig. 16 et 17 ci  fonctionnent en même temps.

   Elles sont ré  glables comme un tout et peuvent, en outre,  l'être séparément l'une par     rapport    à l'autre.  Les autres cames sont quelque peu similaires  en ce qu'elles se composent chacune de deux  plateaux de came, fixés ensemble et réglables       angulairement    l'un par rapport à l'autre, de  manière à faire varier leur surface active,  bien que les profils réels des cames distincte::  soient tout à fait différents.  



  Les cames, comme on le voit par l'examen  des     fig.    14 à 19, rie sont actives que sur un  demi-tour de leur arbre à cames particulier  et sont concentriques pendant au moins 180   de leur périphérie, étant bien entendu que  chaque mécanisme de mise en place de la  trame est décalé de     180     par rapport à l'autre,  au moins pour donner le tissu que l'on va dé  crire ici à titre d'exemple préféré.  



  La première came, située à l'extrémité  extérieure de l'arbre à cames 139, et qui com  prend les deux plateaux représentés plus en  détail sur les fi-. 14 et 15, est indiquée dans  son ensemble par la référence 246. Cette came  sert à contrôler l'ouverture et la fermeture  d'un     bloqueur    de fil de trame 247, représenté  plus en détail sur la     fig.    13. La came 246,  représentée plus en détail sur les     fig.    14 et  15, se compose de deux plateaux 248 et 249  qui s'appliquent l'un contre l'autre, leur  moyeu s'étendant dans des sens opposés. Le  plateau 248 comporte     tin    moyeu 252 au moyen  duquel on peut le fixer en position correcte  le long de l'arbre 139 ou le caler sur cet  arbre.

   Le calage angulaire sur l'arbre, qui  sert à faire varier la position de     l'ensemble     de came tout entier, sera. décrit à propos des  cames représentées sur les     fig.    16 et 17, et  cette description suffira pour toutes les cames,  étant donné que leur réglage est similaire. Le  plateau opposé 249 est pourvu d'un moyen  analogue.      En diminuant l'intervalle entre les rampes  de came 253 et 254, on peut faire varier le  temps pendant lequel le bloqueur 247 est  fermé pour empêcher l'extraction du fil du  dispositif d'alimentation. Par calage angu  laire du plateau approprié, le moment d'ou  verture ou de     fermeture    du Moqueur peut  être avancé ou retardé.

   La cane 246 coopère  avec un galet 255 (fig. 8) monté de manière  à pouvoir tourner dans l'extrémité fourchue  d'un taquet 256 qui traverse un palier, ou  guide, prévit clans la partie arrière 257 du  carter 136. On empêche ce taquet. de tourner  au moyen d'une clavette 258 qui s'engage  dans une rainure de clavette taillée dans le  guide, de manière que le galet 255 soit tou  jours maintenu en position convenable dans  le même plan ou dans un plan parallèle au  plan de la came elle-même.  



  Le bloqueur 247, désigné ci-après      blo-          queur    extérieur , est monté à l'extrémité d'un  bras ou support 259, fixé par des boulons sur  le flanc du carter 136 et en un point voisin  de la partie arrière de ce dernier. Ce bras  259 comporte une patte de guidage 260  s'étendant angulairement à partir de ce der  nier dans le but de supporter un prolonge  ment 261 du taquet; ce prolongement porte  un certain nombre de bagues que l'on va dé  crire à présent plus en détail, et ce prolonge  ment, à son extrémité extérieure, est solidaire  d'un court bras de guidage 262 comportant, à  son extrémité libre, un bossage 263 qui est  disposé pour recevoir l'extrémité d'une bro  che 264 sur laquelle est monté un     #illet    265.  



  Le bras 259 comporte une seconde patte  faisant saillie dans le sens opposé, et cette  patte porte un axe d'articulation 266 sur le  quel est monté à pivotement un levier à deux  bras dont un bras 267 est en contact avec  une bague 268 fixée de manière réglable sur  le prolongement 261 et avec une rondelle 269  repoussée contre la bague 268 par un     ressort     270 comprimé de manière réglable sous l'ac  tion d'une seconde bague 271. L'autre bras  272 de ce levier articulé en 266 est fourchu  et est en contact avec un élément mobile du    bloqueur 21\l qu'on décrira ci-après avec plus  de détail.  



  Le prolongement 261 et, bien entendu, le  taquet 256 et le galet 255 sont poussés vers la  came 246 par un ressort 27:3 comprimé sous  une pression considérable entre la patte 260  et une bague 274. Il est bien entendu que le  ressort 273 engendre une force suffisante  pour rappeler le taquet et le galet après qu'ils  ont été éloignés     radialement    de l'arbre à cames  139, bien que la tendance générale du Mo  queur lui-même soit de     maintenir    les pièce  dans les positions opposées.

   En d'autres  termes, la came 246 sert à     permettre    au res  sort du     bloqueur    247 d'ouvrir ce dernier, et  les ressorts 273 et 270 doivent être suffisam  ment forts pour fermer le Moqueur lorsque  le permet le creux de la came, c'est-à-dire  la partie comprise entre les rampes 253 et.  254     (fig.    14). Le ressort 273 est plus fort que  le ressort 270 et ce dernier se comprime légè  rement lorsque le     bloqueur    atteint sa position  de serrage du fil.  



  En se référant maintenant à. la     fig.    13,  on     #    va décrire     les    détails du     Moqueur    exté  rieur. L'extrémité du bras 259 a été coulée  pour former un manchon circulaire 275 , à  épaulement,

   ainsi qu'un moyeu 276 à l'inté  rieur duquel est logée une extrémité réduite  277 d'un bouchon conique 278 du     blo-          queur.    Ce bouchon est maintenu concentri  quement au manchon 9275 et est immobilisé  en position par un écrou<B>278.</B> Un canal 2 7 9  ménagé dans le     bloqueur    porte un     oeillet    280  en porcelaine ou autre à travers lequel le fil  est guidé au fur et à mesure qu'il est tiré (le  la source d'alimentation.     L'oeillet    280 fait un  angle, de manière que le fil soit tiré parallèle  ment à la génératrice du bouchon conique 278.  Une bague concentrique 281 coopère avec ce  bouchon 278 et comporte un rebord 282 à son  extrémité extérieure.

   La bague s'ajuste dans  l'alésage du manchon 275, elle est percée en  son centre et présente une surface conique  concentrique au bouchon 278 et ayant sensi  blement le même angle. Un ressort 283 dis  posé entre un épaulement prévu sur le moyeu  276 et le rebord 282, à l'extérieur du man-      thon 275, tend normalement à maintenir la  bague éloignée du bouchon, de manière que  le fil puisse passer librement du cône ou autre  source d'alimentation au fur et à mesure qu'il  en est tiré lorsqu'on l'introduit dans la foule.  Lorsque la came arrive à la position conve  nable pour permettre au ressort 273 de pous  ser le taquet contre elle, l'extrémité fourchue  272 du levier à deux bras articulé en 266  ferme le     bloqueur    contre la tension du ressort  283.

   L'effort réel appliqué lors de la ferme  ture est, approximativement, la différence de  tension existant entre les ressorts 270 et 283.  La tension du ressort 270 dépasse celle du  ressort 283, et cette différence est considéra  blement moindre que l'effort appliqué par le       ressort    comprimé 273. Les pièces restent  fermées jusqu'à, ce que les cames arrivent. en  tournant jusqu'en un point où le taquet est  de nouveau poussé vers l'extérieur, moment  auquel la bague 268 repousse positivement  l'extrémité fourchue 272 du levier jusqu'à  une position où le ressort 283 écarte les pièces  de serrage en contact avec le fil.  



  En continuant maintenant la description  du mécanisme de mise en place de la trame,  on voit que les deux cames disposées vers le  milieu de l'arbre 139 fonctionnent pour com  muniquer un déplacement à un crochet  abaisse-fil 284. Ce crochet a pour but d'en  traîner le fil de trame pour le mettre en place  avant qu'il soit saisi par la tête de ruban  préalablement à l'insertion     d'une    duite dans  la foule. Ce crochet tire le fil vers le bas  pour le premier lancement, entre     l'#illet    265  et l'autre bloqueur (appelé ci-après bloqueur  intérieur) et le coupe-fil et, pour le second     lan-          eement,    entre     l'#illet    et un organe de retenue  que l'on décrira ci-après plus en détail.

   Le  crochet a la forme représentée sur la fig. 9 et  doit avoir un mouvement composé. Il suit  toujours le même parcours général. Le     cro-          eliet,    à son extrémité opposée à l'extrémité  opérante, est pourvu de deux axes d'articu  lation 285 et 286; à l'axe 286 situé le plus  baut est fixée à pivotement une extrémité four  chue d'un bras 287 de levier articulé en 288  à lun support 289.

   L'autre extrémité du levier    comporte un bras 290 s'étendant vers le haut  et qui est en contact avec l'une des extrémités  d'un second taquet 291, ce taquet traversant  un alésage similaire prévu clans la partie voi  sine du bâti 136 et portant à son extrémité  intérieure fourchue un galet 292 pouvant ve  nir en contact avec la première came 293 de  la paire de cames précitée située vers le mi  lieu de l'arbre 139.  



  Le bras 290 se prolonge vers le haut par  une extrémité crochue 294, à laquelle s'accro  che un ressort 295 sous tension et fixé, à soln  extrémité opposée, à une pièce de liaison 296  fixée à la surface supérieure de la partie  arrière 257 du carter.  



  Un levier similaire, comportant uui bras  297 dirigé vers le bas, est également articulé  en 288 et porte lun prolongement s'étendant  vers le haut auquel s'accroche lun ressort si  milaire 298 grâce auquel son galet 299 est  maintenu en contact avec la came 300.  l'extrémité inférieure fourchue du bras 297  du levier est reliée, sur lun axe d'articulation  301, une biellette 302 dont l'autre extrémité  est     fourchue    et se fixe     sur    l'axe<B>2</B>85 du     cro-          ellet    abaisse-fil 284.  



  En     continuant    maintenant la description  du mécanisme de mise en place de la trame,  on voit que l'on a représenté sur les     fig.    8 et  9 et également plus en détail sur les     fig.    10 et  <B>Il</B> les éléments restants     qui    comprennent le       bloqueur    intérieur, le     coupe-fil    et l'organe de  retenue. Ces pièces sont. montées sur un se  cond bras 303 qui est boulonné au montant  intérieur du bâti 136, comme l'était le bras  259 décrit. précédemment. Ce bras 303 est  pourvu de pattes 301 et 305, fondues avec lui  ou en faisant partie d'une antre manière,  pourvues de trous de guidage clans lesquels  coulisse une tige 306.

   Le bras 303 est égale  ment pourvu d'une troisième patte en saillie  307 qui s'étend vers le bas en direction de  l'extrémité extérieure de l'ensemble dit     inéca-          nisine    de mise en place de la     trame,    c'est  à-dire vers la partie     supérieure    de la     fig.    8.  cette patte 307 présentant une ouverture  pour recevoir un axe 330 décrit ci-après.      La tige 306 est actionnée par un taquet.  308 qui est guidé d'une manière similaire aux  autres taquets et qui comporte, à son extré  mité voisine (le l'arbre à cames, un galet 309  qui est commandé par des bossages prévu  sur la came 310.

   Cette came 310 est, eu réâlité,  constituée par deux plateaux de came,     elha-          eun    étant réglable par rapport à l'autre; les  détails de cet ensemble apparaissent plus  clairement sur les fig. 18 et 19 auxquelles on  va se référer plus particulièrement, ci-après.  



  Un ressort 311, comprimé entre la saillie  304 et une bague réglable 312, tend normale  ment à maintenir la tige 306, le taquet et le  galet 309 appliqués vers l'avant, de manière  que le galet porte toujours contre la surface  de la came 310. Cette came est d'un profil.  tel qu'elle ouvre le bloqueur et le coupe-fil  polur libérer le fil de trame précédemment  coupé pendant le premier lancement du cy  cle, et ensuite, à un moment ultérieur du cy  cle, elle ferme l'organe de retenue du fil de  trame, après quoi, au moment du second     lan-          cemneut,    elle ouvre l'orane de retenue pour  libérer ce fil et fermer le bloqueur et le  eoupe-fil pour couper et maintenir la- trame  jusqu'à ce qu'elle soit de nouveau extraite.

    Ainsi, de chaque côté du métier, ces cames  310 fonctionnent une fois, comme décrit     ci-          dcssuts,    pour chaque eycle complet ou pour  quatre lancements du métier.  



  La partie fixe dlu coupe-fil est fixée par  une vis 313 au-dessous du support 303 et se  compose de deux plaques 311 et 315. La pla  que 314 est courbée, comme représentée sur  la fig. 11, et une lame de eoupe-fil. mobile 316  passe entre ces plaques 314 et 315 pour cou  per un fil lorsqu'il est déplacé vers le haut  dans l'espace désigné par la référence 317  (fig. 10) et la came permet à la tige 306  d'être entrainée vers la gauclhe (fig. 10 et 11)  sous l'action du ressort 311.  



  Le Moqueur se compose de deux surfaces  plates de pièces relativement mobiles dont  l'une est portée par la tige 306 et qui est dé  signée par la référence 318. Cet élément de  Moqueur est coulé ou obtenu par tout autre  noyen et il est suspendu à tun moyeu ou    partie cylindrique 319, maintenu sur une  extrémité réduite 320 de la tige 306 et retenu  en position par un écrou 321.

   L'autre pièce  du bloqueur se compose d'une plaque plate  322 prévue à l'extrémité d'une tige 323 qui  passe dans un trou pratiqué dans le prolonge  ment 307 faisant saillie vers le bas et qui est  repoussée dans le sens du bloque-tir 318, mo  bile par rapport à elle, par un ressort 324  portant, d'une part, contre un épaulement  prévu sur la tige 323 et, d'autre part, sur un  épaulement intérieur du trou, l'extrémité ré  duite 325 de la tige étant filetée et pourvue  d'écrous de réglage 326 dans le but de main  tenir cette partie de Moqueur dans une posi  tion de réglage convenable par rapport à l'au  tre partie 318 du bloqueur.  



  La plaque 322 est revêtue d'une matière  suffisamment dure et élastique. ce revête  ment étant indiqué en 327. Sur ce revêtement  vient s'appliquer la face parallèle de l'organe  mobile de serrage 318 lorsque l'on désire  maintenir un fil lancé entre eux. Etant donné  que le ressort 311 ( fig. 8) est considérable  ment plus robuste que le ressort 324, ce der  nier est comprimé de manière que tout le dis  positif de serrage monté sur la tige 323 soit  déplacé légèrement pour permettre le dépla  ceraient complet. de la tige 306 et de toutes les  parties qui     i-    sont fixées.  



       -Bien    que l'on se soit référé à. des éléments  de     serrage    mobiles et fixes, il y a lieu de no  ter que les     élémei_ts    de serrage montés sur la.  tige 323 sont légèrement mobiles dans la me  sure permise par le ressort     32-1.    Toutefois, ce  déplacement est. fonction du serrage et le ré  glage des écrous 326 fait, varier le moment  auquel le serrage se produit par rapport à  l'opération de coupe. La partie que l'on a  rendue mobile de l'organe de serrage est,  bien entendu, la partie qui se déplace avec la  lame 316 du     coupe-fil    et la tige 306.  



  L'élément mobile du     bloqueur        comporte     une face verticale latérale qui est convenable  ment alignée avec les plaques     31-l-    et 315, de  manière que la     laine    mobile 316 du     coupe-fil     puisse être fixée sur le flanc du     bloqueur    par  des vis, comme représenté. La laine mobile      316 comporte une partie saillante 328, cette  saillie entrant toujours entre les plaques 3141  et 31,5 du coupe-fil qui sont appliquées l'une  contre l'autre et ne permettraiènt donc pas  la réintroduction de la lame du coupe-fil s'il  venait à être retiré.  



  La tige 306, déplacée par la came 310, sent  également à mettre en position     l'#illet    265, ce  rôle étant accompli par un levier intermé  diaire 329 articulé en 330 sur le support sail  lant 307. L'axe 330 est de type excentré, de  manière que son réglage fasse varier le point  de pivotement et, par suite, la longueur rela  tive des bras de levier 329 pour modifier la  course de     l'#illet    265. Le levier 329 comporte  une extrémité fourchue 331 qui reçoit mi axe  332, s'étendant vers le lhant, qui est vissé dans  l'un des éléments mobiles avec la tige 306, ou  dans la tige elle-même.

   L'autre extrémité du  levier 329 est fixée en 333 à une pièce de liai  son réglable 334 située à l'extrémité filetée  de la tige 264 à laquelle     l'#illet    265 est fixé  de manière réglable. Ainsi, lorsque le Mo  queur, le coupe-fil et l'organe de retenue que  l'on va décrire exécutent tout leur cycle de  fonctionnement pendant l'introduction de  deux duites,     l'#illet    265 sera d'abord déplacé  jusqu'à l'une de ses positions extrêmes et en  suite jusqu'à l'autre, les buts d'un tel chan  gement de position de     l'#illet    étant plus par  ticulièrement mis en lumière dans un para  graphe ultérieur se rapportant à la descrip  tion du fonctionnement complet.  



  L'élément 318 du bloqueur comporte un  organe de retenue 335 qui en fait partie inté  grante et qui est pointu et effilé en 336, de  manière que le fil de trame maintenu sur lui,  lors de sa libération, glisse de la pointe à un  moment approprié après que le porte-trame  a atteint un point de son trajet dans la foule,  pour lequel la duite est entièrement com  mandée par le porte-trame sans pouvoir s'en  chevêtrer après qu'il a été dégagé par rapport  à ce dernier. L'organe de retenue 335 com  porte une ouverture 337, en forme de V, dans  laquelle le fil de trame est déposé à certains  moments pendant le cycle lorsque la tige 306  recule ou s'écarte radialement de l'arbr e à.    cames 139 du mécanisme (le mise en place de  la trame.  



  Une pièce de contact conique 338, à extré  mité émoussée, située à l'extrémité d'une tige  339, sert à compléter l'organe de retenue, de  manière que le fil de trame ne puisse pas s'en  échapper après que la, tige 306 a virtuelle  ment atteint sa position extrême pendant be  mouvement de retenue. Un ressort 340 main  tient la pièce de contact 338 en position con  venable pour se trouver en contact avec la  pointe 335 de l'organe de retenue et permet  également à. l'élément 338 d'être repoussé lé  gèrement en arrière lorsque cela est nécessaire  si le déplacement de la came projette la  pointe de l'organe de retenue au-delà de ce  qui est réellement nécessaire pour établir le  contact avec l'élément 338.

   Un revêtement  341 est fixé à l'extrémité de la pièce de con  tact 338, ce revêtement étant de telle nature  qu'il se creuse légèrement sous la pression  exercée par la pointe 335, mais ne se déforme  pas assez pour retarder la prompte libération  du fil en empêchant, par suite, le déplace  ment accidentel de la trame maintenue entre  les éléments. Le réglage de la tige 339 déter  mine également l'endroit auquel le fil retenu  se trouvera libéré.  



  La tige 339 est retenue de manière coulis  sante dans un bossage 342 situé à l'extrémité  d'un bras courbe 343 qui est fixé à l'extré  mité du bras 303. Des écrous de hl.ocat=e 3-1-1  permettent. le réglage, (le manière que, lors     clic     déplacement vers ]'extérieur de l'élément.     cle     retenue avec le     bloqueur        mobile    318, sa pointe  bute contre l'organe 341. et comprime le res  sort 340.  



  En se référant, maintenant aux cames re  présentées sur les     fig.    14 à.19, on va en     décrire     le réglage.     I:tant    donné     que    le mode général  de réglage est le     même,    les détails particuliers  donnés à propos des     cames    des     fig.    16 et 77  suffiront pour une description du tout.

   La  came 300, qui est. pourvue d'un     moyeu        3.15,     est susceptible d'être réglée suivant     Lui    arc  <B>t</B>     ssez    grand au moyen de vis de réglage 346 et  347 qui sont vissées dans le     moyeu,    comme  on l'a représenté sur la     fige.    16, l'une     d'un         côté de l'axe géométrique et L'autre (le l'antre  côté, de manière que leurs pointes s'engagent  dans un rebord ou épaulement fraisé     dans     l'arbre à cames 139; ces épaulements s'éten  dent sur la figure le long de la ligne axiale  horizontale, mais l'importance réelle de l'en  taille peut varier plus on moins.

   Le desserrage  de l'une des vis et le serrage de l'autre     déphi-          cent    la came angulairenent autour de l'arbre.  



  Les cames 248 et 249 (fig. 14) sont pour  vues chacune de moyeux, comme représenté,  et des réglages similaires permettent de faire  tourner cbacune des cames suivant un arc li  mité, mais suffisamment pour tout réglage  nécessaire. Naturellement, il est bien entendu  que si l'on a effectué un eyele entièrement  différent relatif an tissage de divers antres  types de tissus, une substitution de cames dif  férentes est alors de règle, et que ces cames  conviendront pour les différents cycles, nais  qu'on peut de ménie les régler, comme on la  indiqué ici, pour parfaire le réglage des pièces  nécessaires a un fonctionnement convenable  du mécanisme (le mise en place de la trame.  



  Dans le cas de la came représentée sur la  fig. 18, qui est. la canne 310 de la. fig. 8, les  plateaux 348 et 349 sont pourvus chacun de  moyeux similaires au moyen 345 et d'un sys  tème de réglage similaire.  



  Etant donné que les sanmes 293 et 300 doi  vent occuper des positions relatives particu  lières l'une par rapport à l'autre et qu'il  n'est pas seulement désirable d'avancer ou  de retarder les deux simultanément, mais éga  lement d'effectuer des réglages angulaire  entre elles, la came 293 est reliée de façon ré  glable au moyeu 345 de la came 300. Des vis  350 et 357 (fig. 16) traversent des fentes pra  tiquées dans la came 293 et se vissent dans le  moyeu 345. Les fentes sont de longueur suffi  sante pour     permettre    le     déplacement    néces  saire (le l'une des cames par rapport à l'antre.  



  La came 246 (fig. 14 et 15), comme men  tionné ci-dessus, permet (le fermer le premier  Moqueur ou Moqueur extérieur 247 lorsque le  galet de came descend sur la rampe 254, le  maintient fermé le long d'un arc donné lors  que le galet circule sur la surface concentri-    que plus basse 352 et ensuite, lors du contact  avec la rampe 253 de la came, celle-ci ouvre  le bloqueur 217 et cette ouverture subsiste  alors pendant le reste du cycle. Pour chacune  des cames représentées, la position zéro est  représentée à l'extrémité de droite de l'axe  géométrique horizontal et l'organisation angu  laire générale des profils des cames est telle  qu'elle oblige le mécanisme (le mise en place  de la trame à font tionner convenablement  pendant le tissage, comme représenté dans le  cycle complet des fig. 30 à 55.

   Pour le groupe  opposé des cames, la position 0  aurait     un    re  tard de 180 .  



  En se référant maintenant à la fig-. 16,  les bossages de cames 354 et 355 commandent  les leviers 297 et 287, respectivement, dans le  but de transmettre un déplacement convena  ble au crochet abaisse-fil 284 lors du premier  lancement du cycle, c'est-à-dire en considérant  le cycle correspondant à un côté particulier  du métier.

   Le premier lancement, du côté  opposé. sera commandé par des bossages de  came     correspondants    du mécanisme de trame  opposé, mais ces bossages sont décalés de 180   par rapport à.     ceux-ci.    Les bossages correspon  dants 356 et 357 servent donc à, transmettre  un mouvement similaire au crochet de  l'abaisse-fil pendant le second lancement ou  lancement suivant du jeu de lancements qui  constitue     l' épingle    à cheveux  qui est insérée  au cours de ce     denii-cy        cle    particulier.  



  En se référant maintenant à la     fig.    18, on  voit que les deux     plateaux    de came réglables  qui constituent la came 310 présentent. en 357'  un profil qui sert à pousser la tige 306 vers  l'arrière ou à l'écarter     radialement    de l'arbre  à, cames 139 pour ouvrir le     bloqueur    inté  rieur et le     eoupe-fil    et pour fermer l'organe  de retenue lors du premier lancement.

   La sur  face concentrique 358 maintient l'organe de  retenue fermé et le     bloqueur    et le     coupe-fil     ouverts jusqu'à la libération de la trame, après  quoi la rampe à forte pente 359 permet le re  tour de la. tige 306     pour    fermer, par suite, le  Moqueur     intérieur    et le     coupe-fil    et pour  ouvrir l'organe de retenue lors du second lan  cement.      Les porte-trame et de procédé de transfert.  En se référant maintenant aux fig. 22, 23  et 24, on va décrire, plus en détail, le plus  grand des porte-trame 213.

   Le porte-trame  lui-même est en tôle, bien qu'il puisse être  fabriqué de toute autre manière, et est de  forme générale en U, comme on l'a représenté  dans la coupe transversale (fig. 24). Les côtés  forment vers l'avant des pointes 360 et 361  en forme de<B>V,</B> la partie centrale ou la pointe  du V correspondant. environ à la moitié de la.  hauteur totale de la tête, de manière à se  trouver phus ou moins dans l'axe de la foule  et de séparer tout fil de chaîne qui aurait pu  se placer improprement à l'intérieur de la  foule.

   Les mécanismes de retenue de la trame  ou     pinces    disposées plus ou moins au centre  de la tête ou polie-trame sont placés en  arrière ou intérieurement par rapport aux  pointes 360 et 361 qui sont en effet des dis  positifs de protection qui empêchent tout fil  de chaîne de venir     s'engager    dans ces     porte-          trame.    En effet, si un fil de chaîne venait à  être saisi dans l'un des porte-trame, un dégât  considérable s'ensuivrait.  



  La partie supérieure 362 est pourvue d'une  encoche dont l'extrémité est située vers le  point indiqué par la référence 363; cette en  coche, située de façon générale au centre, peut  guider et contrôler le fil de trame qui est  momentanément maintenu en position     pour     s'engager à l'intérieur de cette encoche lors  que le porte-trame est lancé dans la foule par  son ruban 180.  



  Il est bien entendu que chaque     porte-          trame    sert d'organe d'insertion pour     pousser     la trame vers le centre de la foule et, ensuite,  sur une partie suivante du cycle, saisir la  trame venant du porte-tramne opposé et la  tirer hors de la foule en la faisant passer, par  suite, sur toute la largeur du tissu. Une pince,  qui comprend un erochet 364 et un guide 365,  est disposée axialement dans la, largeur du  porte-trame, et ce crochet et ce guide consti  tuent une partie d'une pince, une étant néces  saire pour chaque tête de ruban. Cette pince  est retenue à son extrémité extérieure et insé  rée clans le bloc ou autre support prévu en    cet endroit du porte-trame et maintenue en  position par la vis 216.  



  Ire crochet lui-même comporte un prolon  gement se présentant sous la forme d'une  barbe courbe 366 en fil métallique qui, en  réalité, constitue un organe (le retenue entre  les pièces 364 et 365. Le gaide 365 est évidé  ou comporte une rainure au voisinage du fil  métallique 366 et on laisse juste assez d'espace  entre l'intérieur de la rainure et le fil métal  lique pour permettre l'entrée du fil de trame.  Une fois que le fila pénétré dans l'encoche  363 et a été saisi en     même    temps dans la  pince, il ne peut en être extrait si ce, n'est  qu'en se trouvant tiré hors de la pince dans  le sens longitudinal.

   Ceci n'est possible que  lorsqu'une des extrémités de la trame est li  bérée et que la pince opposée a reçu la trame  pendant le transfert, après quoi elle sert à la  tirer, dans le sens longitudinal, à travers la  pince opposée.  



  La tête de ruban (ou porte-trame) plus  petite (ou de droite) comporte une eneoche  367 et le fil, de ce côté, est amené légèrement  hors de l'axe vertical     du        ruban,    de manière  qu'il entre dans cette encoche au moyen de  laquelle il est déplacé vers la position axiale  à l'extrémité intérieure de l'encoche lorsque  le ruban est lancé clans la foule. La pinee, si  tuée de ce côté, constue en réalité une partie  du dessus de la tête de ruban elle-même.

   IL  est     également    évident ici que la tête de ruban  est de section reetangulaire ou en forme de  boîte et. que, bien qu'elle puise être fabriquée  de bien des     fanons    différentes, elle est     pourvue     d'organes de protection pointus     368    et 369  qui jouent le même rôle que les     organes    de  protection 360 et 361 et     contribuent    à la sécu  rité et à la     certitude    du fonctionnement.  



  La. plaque     supérieure    (le ce     porte-tranie     est entaillée pour     former        l'eneoebe    367, un  crochet 370 et un     guide    371 similaires aux     élP-          nients    364 et 365 situés du côté gauche.

       Une     barbe 372, en fil métallique,     fonctionne    de       faon        analogue    et, une fois     1a    trame intro  duite, elle ne peut être     extraite        qu'après    libé  ration de     l'une    des extrémités, de la manière  décrite     ci-dessus    à propos     du    côté     gauche.         la pince (comprenant le crochet, le guide  et l'organe de retenue)

   située du côté gauche  est prévue à l'extrémité d'une barre plate 373  et se trouve à un niveau quelque peu plus  bas que les pièces correspondantes du     porte-          trame    plus petit (ou de droite). Ceci permet.  la venue en regard ou le recouvrement des  organes de pinces et du fil de trame maintenu  dans les     encoches    du porte-trame lorsque  s'opère le transfert.

   Lorsqu'un fil de trame  est lancé vers le centre de la foule par la  pince de gauche, étant donné qu'il est main  tenu dans l'état de tension convenable entre  l'encoche 363 et l'encoche correspondante pré  vue dans la pince, la pince de droite, lorsque  cette tête de ruban est lancée vers la gauche,  saisit le fil ainsi maintenu, de manière qu'il  glisse entre la barbe 372 et le guide 371 et  soit retenu dans l'espace ménagé entre ces  pièces et le crochet 370. Tout ceci a lieu lors  que les rubans et les porte-trame atteignent  précisément l'extrémité de leur course et se  recouvrent ou viennent s'appliquer l'un con  tre l'autre au centre de la foule.

   Ensuite, lors  du mouvement de recul, étant donné que l'une  des     extrémités    du fil qui vient d'être inséré  par le porte-trame de gauche a été libérée, la  pince de droite tire ce fil de trame hors de la  pince de gauche pour lui faire traverser le  reste de la longueur de la foule, la longueur  réelle obtenue en coupant la trame au point  convenable permet à cette longueur de la  trame de dépasser légèrement la lisière.  



  Dans le cas de fonctionnement à partir du  côté opposé (ou côté de droite du métier), la  trame se troue engagée dans l'encoche 367  et est lancée vers le centre de la foule, après  quoi un recouvrement ou une application des  porte-trame l'un contre l'autre oblige cette  trame (qui passe à travers l'encoche 367 et le  long de la partie inférieure du porte-trame  après être sortie de la large encoche indiquée  par les lignes pointillées de la fig. 22, et qui  est tendue) à se trouver engagée et retenue  dans la pince de gauche. la trame sera  coupée ou libérée juste avant le transfert,  comme décrit ci-dessus, et le mouvement de  recul des pièces permet à la pince de gauche    de faire traverser à la duite le reste de la  longueur de la fouie et de dépasser légère  ment, au-delà de la lisière.  



  Dans certains cas, on peut prévoir un     peu     de     peluche,    de fourrure ou autre matière de  frottement à l'intérieur des pinces, de manière  que la trame ne puisse pas être extraite trop  rapidement, ne puisse pas s'échapper lors de  la course d'insertion, ni devenir lâche pour  permettre un entraînement convenable par la  pince opposée pour opérer le transfert. On a  désigné cette garniture par 374 sur la fig. 24a  qui est à grande échelle, pour montrer les dé  tails de la pince comprenant: le crochet; le  guide, qui est rainuré, et la barbe, en fil mé  tallique, qui s'ajuste dans la rainure, mais  laisse au fil un espace suffisant. pour qu'il  passe dans la pince, tout en ne permettant  pas son extraction si ce n'est comme expliqué  ci-dessus.  



  Fonctionnement.  En se référant maintenant aux     fig.    30 à  55, on va décrire le fonctionnement du métier  pour fabriquer un type préféré de tissu, ces  figures représentant schématiquement les opé  rations relatives à l'insertion de quatre lan  cements, c'est-à-dire deux  épingles à che  veux  complètes ou un cycle complet, après  lequel le mécanisme ne fait que répéter ce       cycle.     



  En     partant    de la     fig.    30 et en considérant  d'abord l'introduction de deux lancements ou  d'une seule  épingle à cheveux  à partir du  côté droit, on peut, supposer que la trame F a  été coupée et se trouve maintenue, comme on  l'a représenté dans le Moqueur intérieur 313,  après avoir été extraite de la bobine     S,    à tra  vers le     bloqueur    extérieur 247,     l'aeillet    265 et  sur le trajet du crochet     abaisse-fil        28-1.    Ces  Moqueurs,

       coupe-fils    et l'organe de retenue  335 sont désignés par l'une des références  appliquées à leurs parties essentielles sur les  figures précédemment décrites en détail.  



       Au    départ, comme représenté sur la       fig.    30, le Moqueur extérieur est ouvert, per  mettant le libre passage de la trame,     l'oeillet     265 est maintenu sensiblement en alignement  avec ce dernier et sur le trajet du porte-      trame et, bien entendu, le bloqueur intérieur  est fermé, tandis que l'organe de retenue est  ouvert.  



  Sur la fig. 31, les pièces occupent prati  quement les mêmes positions relatives, à  l'exception du fait que le crochet abaisse-fil a  été déplacé vers le bas pour tirer une cer  taine longueur de trame hors de la bobine et  présenter une certaine longueur tendue de  trame, sensiblement verticale, directement  sur le trajet de l'entrée de l'encoche 367  prévue dans le porte-trame 214 de droite. Ce  porte-trame a amorcé son mouvement vers la  ïoule et vient dé saisir la trame dans l'enco  che, comme on l'a représenté sur cette figure  et sur la fig. 28.  



  Sur la fig. 32, le crochet de l'abaisse-fil a  quitté le fil, de manière qu'une extrémité quel  que peu lâche, désignée par la référence 375,  s'étende du bloqueur intérieur au porte-trame  214, étant bien entendu que cette extrémité  lâche s'étend vers le bas sous le porte-trame  et le ruban ou en dessous, comme on l'a pré  cédemment décrit. Ceci résulte de la manière  particulière suivant laquelle la trame est pré  sentée en réalité au porte-trame, comme on  l'a représenté plus en détail sur la fig. 28.

   Le  point essentiel à observer est que     l'#illet    265  soit maintenu dans une position telle     au-          dessus    du porte-trame qui avance, que le brin  vertical de la trame tendu vers le bas entre       l'#illet    et l'organe abaisse-fil se trouve sur le  trajet de l'encoche pratiquée dans le     porte-          trame.    Ceci est le premier lancement d'une   épingle à cheveux , et l'extrémité à libérer  est l'extrémité située dans le bloqueur, de ma  nière que l'alimentation faite de cette façon  assure toujours que ladite extrémité soit tirée  en dessous du ruban lorsqu'il se déplace en  travers du battant.

   Ceci permet un meilleur  contrôle et assure que la trame soit tirée posi  tivement hors de la bobine, étant donné que  son extraction rencontre moins de résistance  du côté de la bobine que du côté opposé ou  inférieur du porte-trame et du ruban. Sinon,  la libération de la trame par le     bloqueur    inté  rieur n'aurait pour effet que de la désenfiler  ou au     moins    de la déplacer lorsque le ruban    et le porte-tranme se déplacent en travers du  battant. Dans ce cas, le fonctionnement serait.  si incertain qu'il il ne serait pas possible de me  surer avec précision la quantité de trame à  faire passer en travers du tissu et d'une très  courte distance au-delà.    Sur la fig. 33, l'extrémité lâche 375 est.

    libérée du Moqueur intérieur, et en même  temps,     l'#illet    qui est commandé simultané  ment avec ce dernier commence à se déplacer  au-dessus du ruban perpendiculairement à  l'axe général de déplacement du ruban. A ce  moment, on a mesuré une     longueur    de trame  suffisante pour traverser le tissu, et le     blo-          queur    247 avoisinant la bobine se ferme. Le  bout de trame tendu entre     l'#illet    et le     porte-          trame,    comme on l'a représenté sur la fig. 32,  s'aligne avec l'organe clé retenue 335.

   La  pointe de l'organe de retenue se trouve à une  hauteur telle que, lorsqu'elle est avancée vers  la position de retenue, une fois que le Mo  queur coopérant est libéré, on puisse être sûr  que la trame s'y trouve engagée. Sur la fig. 73,  la pointe de l'organe de retenue a passé, en  réalité, sous la trame, et le     déplacement    cor  respondant de     l'oeillet    assure qu'elle ne peut  s'échapper, bien que l'organe de     retenue    ne  soit pas complètement fermé à ce moment.  



  Sur la     fig.    34, les     rubans    et les     porte-trame     sont arrivés\ au point     médian    le long du bat  tant à l'intérieur de la foule et le transfert a  alors lieu. Le     bloqueur    extérieur est encore  fermé et     l'organe    de retenue s'est déplacé en  core plus loin vers sa position de fermeture.  tandis que le     bloqueur    intérieur et le coupe  fiI sont pratiquement, ouverts.

   Il     \-    a lieu de  remarquer que l'extrémité lâche 375 a été  tirée dans la foule et que c'est cette extrémité  qui sera saisie par le     porte-trame    de gauche  pour être tirée vers la lisière     opposée'    du tissu.  



  Sur la     fig.    35, les     porte-trame    ont com  mencé à reculer à partir du centre, le     blo-          queur    247 étant encore fermé, comme il doit  l'être jusqu'à ce que la duite ait été entière  ment tendre en     travers    du tissu et libérée par  l'organe de saisie de la trame prévu dans le  porte-trame de gauche.      Sur la fig. 36, on a représenté cette opé  ration terminée, et le bloqueur extérieur a été  ouvert. Les opérations décrites jusqu'ici  étaient relatives à l'introduction du premier  lancement de l' épingle à cheveux  qui devait.  être insérée à partir du côté droit.

   On va  maintenant décrire les opérations dles figures  suivantes 37 à 42 pour montrer comment on  introduit le second lancement.  



  Sur la filg 36, le crochet de l'abaisse-fil  a de nouveau saisi la trame et l'a tirée vers  le bas, mais, comme on l'a, représenté sur la  fig. 37 et également sur la vue en perspective  de la fig. 29, cette trame est maintenant tirée  vers le bas à partir de l'organe de retenue  plutôt qu'à partir du Moqueur intérieur, et  elle est déportée par     l'#illet    265, de sorte que  le porte-trame, en entrant, ne puisse toucher  la trame comprise entre     l'#illet    et le crochet  de l'abaisse-fil, comme on l'a représenté sur  la fig.

   28, mais qu'il doit progresser légère  ment plus loin vers l'organe de retenue pour  saisir le brin tendu de la trame qui se trouve  entre ce dispositif et le crochet de     l'abaisse-          fil.    Ainsi, le lancement à insérer sera composé  du fil de trame qui fait une boucle à partir  de la lisière     du    tissu, étant bien entendu que  la foule aura été changée après battage et que  la trame de ce lancement doit être extraite de  la bobine.  



  Comme on l'a représenté sur la fig. 38, le  porte-trame a pénétré dans la foule et, après  avoir extrait la trame par-dessus ou à travers  l'organe de retenue à partir duquel elle  s'étend jusqu'à la lisière et la duite antérieu  rement insérée, il extrait le fil de la bobine,  cette extrémité se trouvant au-dessous du  porte-trane et également au-dessous du ruban.  Sur la fiv. 38, l'organe dle retenue est sur le  point de commencer à s'ouvrir et le crochet  de l'abaisse-fil, bien entendu, a libéré la trame.    En poursuivant maintenant sur la fig. 39,  l'organe de retenue s'est ouvert. suffisamment  pour permettre à la trame de s'en échapper,  et il se produit ainsi une boucle lâche (non  une extrémité lâche), désignée par la réfé  rence 376, boucle qui est rapidement serrée    pour former une boucle 377 de lisière ( fig. 40)  ail bord du tissu.

    



  Toutefois, juste avant cette opération, le  Moqueur intérieur et le eoupe-fil ont. fonc  tionné pour couper l'extrémité provenant de  la bobine et pour la bloquer. Comme on l'a  représenté sur la fig. 40, une extrémité liche  <B>378</B> se trouve maintenant tirée dans la foule,  mais est encore au-dessous dlu ruban, comme  l'était l'extrémité lâche de la première duite.  Cette opération de sectionnement et de blo  cage a lieu en un instant tel que l'on ait juste  assez de trame pour la tendre en travers du  tissu pour atteindre la lisière opposée. En  réalité, le synchronisme du coupe-fil et de son       bloqueur    correspondant. est tel que le section  nement précède le blocage d'un très court.  intervalle.

   Théoriquement, tous deux de  vraient se produire au même instant, mais  ceci est très difficile à obtenir, et pour avoir  un fonctionnement, star, on règle le sectionne  ment pour qu'il se produise juste avant que  le     bloqueur    se soit fermé complètement. Bien  entendu, l'organe de retenue est     alors    ouvert  et     l.'oeillet    265 recule pour venir sensiblement.  dans l'alignement du     bloqueur    extérieur prêt  à répéter le     evele    un peu après deux lance  ments ou un peu après un     demi-eyele    complet.  



  En     poursuivant    la description du fonc  tionnement, on. voit que le transfert vient de  s'effectuer     sur    la     fig.    41, les pièces du mé  canisme de trame restant dans la même posi  tion, et sur la     fig.    42     que    les rubans et leurs       porte-trame    ont été déplacés jusqu'à des posi  tions telles que     l' épingle    à     cheveux     com  plète, comportant deux duites, ait été insérée,  étant bien entendu que les lisses ont     fone-          t.ionné    d'une manière normale pour     changer     la foule après chaque lancement,

   de manière  que la nouvelle     duite    soit     introduite        dans        mie     foule contraire à la précédente.  



  Le battant aura également effectué deux  mouvements pour serrer la trame dans la  foule, ceci étant accompli par le mécanisme  décrit ci-dessus, entre la mise en place propre  ment dite des duites, étant bien entendu que  le battant reste fixe à ce moment.      En se référant maintenant aux fig. 43 à  55, les opérations se répètent du côté gauche  du métier et, pendant que cela se produit, le  mécanisme de mise en place de la trame, situé  du côté droit, coopère avec les parties concen  triques des profils de came régnant sur 180   ou phus. Ainsi, de ce côté, les pièces s'immobi  lisent, comme on l'a représenté sur la fig. 42,  jusqu'à ce que le cycle soit de nouveau répété.  



  Ce qui s'accomplit à présent du côté gau  che est     précisément    identique à ce qui Ait dé  crit à propos du côté droit de la machine. Sur  les fig. 43 et 44, la trame a été obligée d'occu  per la position représentée sur la fig. 28 ou  position précédant la première duite d'une   épingle à cheveux . La seule différence dans  ce qui se produit réside dans le fait que le  porte-trame 213 de gauche est de forme légè  rement différente, comme on l'a précédem  ment décrit, et que le transfert réel sera  effectué à partir de la gauche vers le     porte-          trame    plus petit ou de droite, dont on a dé  crit les détails.

   Il est bien entendu que les  fig. 28 et 29 devraient être en réalité renver  sées de gauche vers la droite pour permettre  une représentation des pièces similaires si  tuées du côté gauche du métier, d'antre part,  étant donné que la trame arrive au centre du  porte-trame 213 au lieu d'être plus près  d'un     des        bords,    comme dans le cas du     porte-          trame    plus petit, le réglage réel des pièces est  légèrement différent. Toutefois, on peut  appliquer les mêmes principes généraux. On  pense qu'avec la description de ce qui s'est  passé du côté droit, les fig. 43 à 55 sont claires  et que l'on peut suivre simplement les opéra  tions d'insertion des deux duites reliées.

   Ces  deux     duites    forment alors une lisière 379  (fig. 55) du côté gauche du tissu, tandis que  deux extrémités courtes dépassent de l'autre  côté.  



  Les sources d'alimentation de trame,  comme indiqué ci-dessus, ne font jamais dé  faut tant qu'une bobine de fil de trame reste  disponible dans les supports. On a représenté  plus en détail l'un. des supports sur la fig. 27  et on a montré à sa place une bobine de fil  151 se présentant sous forme d'une source    indépendante, bobinée en forme de cône. Ce  support particulier, comme cela est évident,  est prévu pour deux bobines, et les plaques  de protection 380 et 381 maintiennent le fil  se dévidant de l'une ou de l'autre des bobines  séparé de l'autre, mais permettent à l'extré  mité arrière ou brin filal d'être extrait d'une  bobine pour être attaché au brin de fil initial  de l'autre bobine.  



  Pour la commodité, les bobines sont pla  cées dans des positions de travail en poussant  le noyau vers le bas sur la broche 382 qui est.  montée sur un bras pivotant 383 relié par des  charnières à un support >84 et en le faisant  basculer vers l'intérieur. Ceci n'est seulement.  qu'un mode de réalisation que l'on peut utili  ser, mais sert à faciliter le remplacement,  d'une bobine épuisée, et bien que l'on extrait  le fil des bobines, comme on l'a.

   représenté ici,  lorsque celles-ci sont disposées horizontale  ment, il est bien entendu que l'on pourrait les  monter dans d'autres positions, par exemple  dans une position verticale, de manière que le  fil soit tiré     verticalement    par la pointe du  cône vers le haut en direction     d'oeillets    de gui  dage ou d'autres éléments de guidage commu  nément utilisés dans la commande d'un fil  dans des circonstances analogues. A l'avant  du support, un     ceillet    385     permet    le guidage  du fil de trame hors du support et de l'ame  ner directement au     bloqueur    extérieur 247.  



  Dans certains cas, ou avec     certaines    ma  tières, il peut être     avantageux        d'utiliser    un  dispositif tendeur d'un type susceptible de  compenser toute tendance vers le  mou  de :a  trame lorsqu'elle passe     entre    la     source    d'ali  mentation et le     bloqueur    '47. Un tel dispositif  tendeur ou dispositif à rattrapage pourrait  également être accompagné d'autres disposi  tifs tendeurs pour     contrôler    ou     enipêelier    le  déroulement excessif du fil lorsqu'il appro  che du mécanisme de mise en. place de la  trame.  



  En se référant     maintenant    aux figures  schématiques 56 à 59, on va décrire différents  tissus susceptibles d'être faits sur le     métier     décrit ici. La     fig.    56 représente le tissu obtenu  lorsque l'on se sert du métier décrit ici ou      conformément à ce que l'on considère généra  lement comme un mode de réalisation préféré  de fonctionnement. Ce tissu comporte une  lisière de chaque côté, produite pendant l'opé  ration de tissage.

   Il est bien entendu que les  extrémités en saillie des  épingles à cheveux   ont été     représentées    relativement plus longues  sur ces représentations que ce n'est le cas  dans le tissu réel     lorsque    le métier fonctionne  suivant la façon prévue, la partie     dépassante     de la trame au-delà de la lisière étant alors  uniforme et de l'ordre d'environ 6 mm à  12 mm.  



  Le métier représenté comprend deux mé  canismes     complets    de mise en place de la  trame, un de chaque côté du métier, et, na  turellement, les rubans, les commandes de ru  bans et les porte-trame correspondants de cha  que côté. Il est toutefois tout à fait possible  de ne travailler que d'un seul côté et, bien  qu'on puisse concevoir un métier qui puisse  être quelque peu simplifié en éliminant le mé  canisme de mise en place de la trame de l'un  des côtés, cela présente un certain inconvé  nient, car il n'y a alors aucune lisière sur l'un  des côtés.

   La lisière qui est tissée du premier  côté sera parfaite, n'ayant aucune extrémité  en saillie, mais le côté opposé n'aura aucune  lisière, à moins de mécanismes     supplémentaires     tels que ceux connus dans la technique anté  rieure servant à produire une sorte de lisière       torsadée,    de lisière tricotée ou d'extrémités re  troussées telles qu'elles ont été fréquemment  proposées. Ces mécanismes supplémentaires  exigent une mécanique compliquée et peuvent  ne pas donner satisfaction lorsque l'on com  pare leurs lisières à celles que l'on obtient au  moyen du métier décrit.  



  Pour obtenir le tissu de la fig. 57, le mé  canisme de mise en place de la trame, situé  de l'un des côtés du métier, doit répéter les  opérations décrites ci-dessus sur 180  de la  course de l'arbre à cames de la trame,  de sorte que les cames montées sur l'arbre  à cames de la trame doivent exister  du côté opposé à ce dernier ou qu'il  doit y avoir des cames doubles disposées sy  métriquement autour d'un axe au lieu d'avoir    les 180  ou davantage de temps d'arrêt  qu'elles ont pour produire le     tissu    de la       fig.    56.

   Ainsi, le ruban et le     porte-trame    sont  utilisés pour insérer une trame à chaque tour  de l'arbre à cames principal, tandis que le  porte-trame situé du côté opposé prend cette  trame et termine son insertion dans la foule,  une fois par tour.  



  On obtient le même résultat en réduisant  de 4 : 1 à 2 : 1 le rapport     d'engrenages    entre  l'arbre à cames principal et l'arbre à cames  du mécanisme de mise en place de la trame et  en changeant les cames, de manière qu'elles  occupent deux fois l'arc qu'elles font actuelle  ment sur les figures. Ceci permet un établisse  ment plus :facile des profils de came et. a pour       s    conséquence un fonctionnement plus doux.

    Le tissu de la.     fig.    58 diffère par le fait  qu'un porte-trame fonctionnant d'un côté du  métier pour insérer la     duite    initiale d'une   épingle à cheveux  et le porte-trame corres  pondant pour compléter la duite de l'autre  côté ne répètent pas immédiatement leurs  opérations avec la seconde duite de     l',cépin-          gle    à cheveux . Au lieu de cela, on insère la  duite suivante du côté opposé, etc., de sorte  que les duites sont insérées successivement à  partir de côtés alternés. Ainsi les deux bran  ches de chaque  épingle à cheveux  sont  insérées dans des foules non voisines.

   Les  cames du mécanisme de mise en place de la  trame doivent. être modifiées en     conséquence,     et il     est    évident que dans un tour complet de  l'arbre à     cames    de la trame, les cames peuvent  fonctionner de manière à donner le cycle re  latif au tissage de ce tissu particulier, bien  que l'on soit obligé de faire appel à des  cames qui sont légèrement plus compliquées  que celles que l'on a représentées.  



  Sur la     fig.    59, l'insertion d'une branche  d'une      épingle    à cheveux  d'un     seuil    côté     est     suivie par l'insertion de deux     duites    à partir  du côté opposé, mais ces deux     duites    consti  tuent des branches     d' épingle    à cheveux  dif  férentes.

   En     d'autres    ternies, la succession  comporte deux duites provenant du même  côté, comme sur la     fig.    56, mais ce ne sont  jamais deux     duites    consécutives qui forment      une même  épingle à cheveux , et ainsi les  branches de chaque  épingle à cheveux  sont  séparées par deux duites d' épingles à che  veux  différentes. Ceci sera tout à fait évi  dent d'après un examen de la fig. 59 et ne  constitue qu'un seul des modes de réalisation  ou un seul autre système de synchronisme que  l'on peut utiliser. A ce propos, la description  a été principalement consacrée à une mise en       #uvre    du procédé et à un métier utilisés pour  un tissu tissé suivant un cycle à quatre lan  cements.

   Il est évident, ainsi qu'on l'a expliqué  ci-dessus, que l'on peut utiliser un cycle à  deux lancements si le tissu de la fig. 57 est.  tissé avec des cames     couvrant    360  de la course  de l'arbre à     cames.    En réalité, on     pourrait     obtenir plus facilement de cette manière un       tel    tissu. Un mécanisme de mise en place de la  trame n'est nécessaire que d'un côté.  



  Une autre possibilité est celle d'utiliser un  rapport de 2:1 pour entraîner l'arbre à  cames du mécanisme de mise en place de la  trame et d'utiliser des cames à deux méca  nismes de mise en place de la trame, dont cha  que jeu couvre 360  au lieu de 180  utiles  avec 180  de repos, et ces jeux étant disposés  de manière semblable autour de leurs axes.  Ainsi, en fonctionnant sur un cycle à deux  lancements, on peut utiliser les deux côtés  pour insérer la trame simultanément. Les  porte-trame servent à insérer une duite de  chaque côté, à transférer les deux duites au  centre et à faire passer les deux duites en  travers du     tissu    pour les lancer dans la même  foule. Puis on insère simultanément deux  duites dans la foule suivante pour compléter  le cycle.  



  Aucune tentative n'est faite ici pour re  présenter ou décrire tous     les    tissus que l'on  peut     fabriquer    sur un métier construit tel que  décrit ici, ou certaines modifications évidentes  du réglage dans le temps de celui-ci, mais  tous ces tissus auraient les mêmes caractéris  tiques générales et on peut     faire    varier l'ordre  des opérations dans une     mesure    relativement  étendue sans s'écarter du     principe    fondamen  tal et     sans    modifier le     mécanisme    de base si  ce n'est d'augmenter le nombre de cames ser-    v     ant    ' à contrôler le fonctionnement et d'en  faire varier le profil.  



  La partie plus détaillée de cette descrip  tion a. été faite en se référant, aux  rubans ,  et ceux-ci ont été décrits et représentés sous  la forme de bandes flexibles de métal. Il est  bien entendu que le terme  ruban  englobe  tous éléments flexibles grâce auxquels les  porte-trame peuvent être lancés dans la foule  et extraits de la foule. Ceux-ci peuvent pren  dre la forme d'organes articulés qui sont en  roulés autour des roues et guidés dans (et  hors de) la foule ou peuvent comporter d'au  tres éléments composites dont. la tendance gé  nérale est de prendre une forme rectiligne,  mais qui peuvent être enroulés -autour     des          roues    à ruban.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I. Procédé pour l'introduction de duites de trame provenant d'une source d'alimenta tion fixe dans les foules d'un tissu en voie d'exécution sur un métier, caractérisé par le fait. qu'on introduit chaque duite en faisant sortir la, trame de la source et. en l'incorpo rant dans le tissu en voie d'exécution, à par tir d'un bord de celui-ci, au moyen d'un pre mier porte-trame qui amène l'extrémité de la duite en un point intermédiaire de la largeur du tissu et en ce qu'on transfère alors cette extrémité de duite sur un second porte-trame qui amène ladite extrémité à l'autre bord du tissu en voie d'exécution, en ce qu'on place la trame, au moment. où elle vient.
    se présenter devant le premier porte-tramé, de telle sorte que pour chaque duite la partie du fil voisine de l'extrémité libre de la trame soit disposée de manière à être amenée au-dessous de ce porte-trame, tandis que le reste de la trame se trouve au-dessus de ce dernier. II.
    Métier pour la mise en ceuvre du pro cédé suivant la revendication I, caractérisé par le fait qu'il comprend un premier porte- trame servant à. l'introduction d'une duite de trame, extraite d'une source d'alimenta tion fixe, sur une partie de la largeur du tissu -en voie d'exécution, et Lin deuxième porte-trame auquel la trame entraînée par le premier porte-tranme est transférée et qui sert à faire traverser à cette trame le reste de la largeur du tissu,
    le métier eomportant de plus un dispositif de mise en place présentant la trame au premier porte-trame et associé à un dispositif de commande de la trame qui place la trame présentée devant le premier porte- trame de telle manière que, pour chaque duite, l'extrémité libre de la trame soit entrai- née au-dessous dudit premier porte-trame. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé suivant la revendication I, ca ractérisé par le fait que l'on introduit la trame dans le tissu sous forme de duites con tinues pénétrant dans deux foules voisines. 2.
    Procédé suivant la revendication I, ca ractérisé par le fait que l'on introduit la trame dans le tissu sous forme de duites cou- tinues pénétrant dans deux foules éloignées l'une de l'autre. 3. Procédé suivant la revendication I, ca ractérisé par le fait que l'on introduit deux dcuites de trame formant un fil continu dont on maintient d'abord l'extrémité au voisinage de la foule, après quoi l'on introduit la pre mière duite en tirant sur la trame pour l'extraire de la source d'alimentation jusqu'à ce que la longueur de fil extraite suffise pour la traversée de la largeur du tissu, et ceci étant fait,
    on lâche l'extrémité maintenue et l'on pinee le fil pour empêcher toute extrac tion supplémentaire à partir de la source tout en faisant passer le fil extrait en travers de la largeur du tissu et enfin on renverse la position de la trame extraite par rapport au premier porte-trame, de telle sorte que l'extrémité pincée à libérer se trouve disposée au-dessous de ce porte-trame et que l'on intro duit une nouvelle duite en extrayant le fil de la source jusqu'à ce que l'on dispose d'assez de fil pour traverser la largeur du tissu, en coupant le fil et en pinçant son extrémité coupée avant de terminer l'introduction de la duite. 4.
    Métier suivant la revendication Il, ca ractérisé par le fait qu'il comprend un pre mier bloqueur susceptible de retenir la. trame au voisinage de la source, un dispositif de coupe et un second bloqueur pour la trame disposés entre le premier Moqueur et le tissu, un organe de retenue disposé au voisinage du dispositif de coupe et du second bloqueur ainsi que des organes susceptibles de venir en prise avec la trame entre le premier Moqueur et-le dispositif de coupe, dîme part, le second blo- queur et l'organe de retenue, d'autre part,
    et enfin une commande agissant sur ces derniers organes à un moment donné du cycle de fonctionnement pour que ces organes fassent. passer la trame d'une position au droit du se cond Moqueur vers une position au droit de l'organe de retenue en modifiant sa position relative par rapport au premier. porte-trame au moment où il doit être entraîné par ce lui-ci. 5. Métier suivant la revendication II et la sous-revendication 4, caractérisé par le fait que le Moqueur intérieur et le dispositif de coupe s'ouvrent lorsque l'organe de retenue se ferme et, inversement. 6.
    Métier suivant la revendication II et la sous-revendication 4, caractérisé par le fait que l'organe de retenue est disposé de telle manière par rapport ail premier bloqueur que lorsque la trame est. en prise avec cet. organe de retenue, la trame se présente au porte- trame autrement. que lorsqu'il est maintenu par le premier Moqueur ou par le second bloqueur. 7. Métier suivant la revendication II et la sous-revendication 4, caractérisé par le fait qu'il comporte un oeillet de guidage et un organe d'abaissement, pour amener la trame sur le trajet du porte-trame et la. faire descen dre au-dessous de ce dernier. 8.
    Métier suivant la revendication II et la sous-re--endication 4, caractérisé par le fait que la commande des organes susceptibles de venir en prise avec la trame comprend un arbre à cames entraîné et portant une série de cames, des pièces d'entraînement transmet tant le mouvement des cames aux Moqueurs, au dispositif de coupe, à l'organe de retenue et aux autres organes susceptibles de venir en prise avec la trame, 9.
    Métier suivant la revendication II, com portant un battant et un peigne destinés à serrer le tissu en voie d'exécution, caracté risé par le fait que la commande du battant et du peigne oblige ces derniers à occuper une position d'immobilisation momentanée pendant une fraction sensible du cycle de fonctionnement, tandis que les porte-trame sont montés sur des supports qui les main tiennent au droit du battant lorsque ce der nier est en position d'immobilisation momen tanée, les organes de mise en place de la trame constituant un ensemble amovible asso- cié à une commande qui l'entraîne au moment voulu du cycle par rapport aux déplacements du battant et des porte-trame. 10.
    Métier suivant la revendication II et la sous-revendication 9, caractérisé par le fait que le dispositif de présentation de la trame au premier porte-trame est commandé par plusieurs cames dont chacune est réglable indépendamment, de manière à assurer la commande au moment désiré des différents éléments formant ledit dispositif de mise en place de la trame. 11. Métier suivant la revendication II et les sous-revendications 9 et 10, caractérisé par le fait que le mouvement des cames est trans mis au dispositif de commande de la trame, comprenant un organe d'abaissement de la trame, par l'intermédiaire de poussoirs et d'une transmission comprenant des leviers. 12.
    Métier suivant la revendication II et les sous-revendications 9, 10 et 11, caracté risé par le fait que les cames commandant l'organe d'abaissement du fil de trame agis sent par l'intermédiaire d'une transmission, de manière à donner à l'organe d'abaissement un mouvement composé qui le fait tourner en partie autour du porte-trame correspondant et venir au-dessous de ce dernier. 13. Métier suivant la revendication II, ca ractérisé par le tait que le dispositif de pré sentation de la trame est associé à des blo- queurs, à un organe de retenue de la trame ainsi qu'à des guidages permettant de repous ser périodiquement le fil de trame d'un blo- queur vers l'organe de retenue et inversement pour l'exécution des duites successives. 14.
    Métier suivant la revendication II et la sous-revendication 13, caractérisé par le fait que le passage de la trame d'un Moqueur sur l'organe de retenue et inversement est obtenu par l'intermédiaire d'un #illet mobile de guidage de la trame relié par une trans mission aux autres organes mobiles associés au dispositif de présentation de la trame. 15. Métier suivant la revendication II et la sous-revendication 13, caractérisé par le fait que les Moqueurs et l'organe de retenue sont reliés entre eux de manière à être com mandés par une même came et par une trans mission actionnée par cette dernière. 16.
    Métier suivant la revendication II, ca ractérisé par le fait que les porte-trame sont fixés à des rubans flexibles, eux-mêmes fixés, par leur extrémité opposée à. celle fixée au porte-trame correspondant, à des roues à ru ban susceptibles d'exécuter un mouvement oscillant autour de leur axe, un carter prévu pour chaque roue et son ruban étant associé à des guidages et à des portées antifriction distribués à la périphérie de la roue et montés de manière réglable à. l'intérieur du carter pour obliger le ruban à. se déplacer au voisi nage immédiat. de la roue. 17.
    Métier suivant la revendication II et la sous-revendication 16, caractérisé par un guide tangentiel pour chaque ruban entre le carter et un point voisin du battant, ce guide tangentiel comprenant. un organe profilé en<B>U</B> servant de glissière au ruban, des galets étant prévus au voisinage du battant au-dessus du ruban et le long des bords de ce dernier. 18. Métier suivant la revendication II et les sous-revendications 16 et 17, caractérisé par des organes de réglage pour les guides tangentiels, ces organes permettant. de donner à ces guides l'orientation désirée et également de les soulever et de les abaisser. 19.
    Métier suivant la revendication II et les sous-revendications 16 et 17, caractérisé par le fait que les galets sont réglables de ma nière à agir sur le trajet, suivi par les rubans. 20. Métier suivant la revendication Il et la sous-revendication 16, caractérisé -par le fait que les roues porte-ruban peuvent osciller dans des paliers montés sur des supports susceptibles d'être réglés par rapport au bàti du métier, de manière à permettre une mise en place correcte du ruban et des porte-trame par rapport au battant. 21.
    Métier suivant la revendication II et les sous-revendications 16 et 20, caractérisé par le fait que les supports recevant les roues à ruban sont fixés au bâti du métier par l'in termédiaire d'une coulisse inclinée suivant un angle dont l'orientation est à peu près paral lèle à la direction du battant lorsque ce der nier est immobilisé momentanément pour l'in troduction d'une duite. 22. Métier suivant la revendication II et la sous-revendication 9, caractérisé par le fait que la commande du battant comprend un arbre mené portant des cames, le battant étant monté sur des épées de chasse articulées, recevant le mouvement des cames par l'inter médiaire de galets, l'une de ces cames étant conçue et fonctionnant de manière à donner au battant un mouvement provoquant le ser rage de la duite, tandis que l'autre en pro voque le retour. 23.
    Métier suivant la revendication II et les sous-revendications 9 et 22, caractérisé par le fait que les épées portant le battant et le peigne sont. montées de manière à tourner autour d'un arbre et sont réglables en lon gueur pour modifier à volonté la position du battant et du peigne. 24. Métier suivant la revendication II et les sous-revendications 9, 22 et 23, caracté risé par le fait que les épées portant le bat tant sont reliées d'une manière réglable à des leviers montés sur un arbre tournant autour de son axe, ces leviers portant des galets ve nant en prise avec les cames commandant le battant. 25.
    Métier suivant la revendication II et les sous-revendications 9, 22, 23 et 24, carac térisé par le fait que les leviers portant les galets sont articulés et soumis à l'action de ressorts, de telle sorte que les galets sont maintenus élastiquement contre les cames cor respondantes.
    <B><U>'</U></B>6. Métier- suivant la revendication II et les sous-revendications 9, 22, 23 et 24, carac térisé par le fait que les leviers portant des galets sont fourchus et portent à chaque extrémité de la fourche ainsi constituée un galet, l'une des branches de la fourche étant articulée sur le levier et présentant un dis positif élastique repoussant les galets vers les cames correspondantes, une tige filetée régla ble formant butée pour limiter ce mouvement. des galets vers leurs cames. 27. Métier suivant la revendication II et les sous-revendications 9, 22, 23, 24 et 26, ca ractérisé par une butée de sécurité pour limi ter le déplacement des galets de came au cas où le dispositif élastique ne serait plus en état de fonctionner. 28.
    Métier suivant la revendication II et les sous-revendications 4 et 6, caractérisé par le tait que l'organe de retenue est constitué de manière à maintenir la trame emprisonnée an contact d'une butée qui complète ce main tien de la trame, l'organe de retenue présen tant une surface biseautée servant à recevoir la trame, ce biseau étant dirigé de manière à permettre au fil de se retirer par glissement lorsqu'on dégage l'organe de retenue. 29.
    Métier suivant la revendication II et la sous-revendication 16, caractérisé par le fait que les roues à ruban oscillent sous l'action d'un arbre à cames tournant en per manence en entraînant des excentriques com mandant chacun une roue, par l'intermédiaire d'une tige d'excentrique et d'un arbre oscil lant relié par un train d'engrenages à la roue à ruban correspondante, une crémaillère étant prévue à l'extrémité de chaque tige d'excen trique pour engrener avec un pignon monté sur cet arbre oscillant, une liaison d'orienta tion réglable étant. de plus prévue entre l'ar bre à cames et les excentriques pour régler dans le temps le fonctionnement du ruban par rapport à celui du porte-trame corres pondant. 30.
    Métier suivant la revendication II et les sous-revendications 16 et 29, caractérisé par le fait que les tiges d'excentrique sont réglables en longueur, de manière à modifier les positions relatives des roues à. ruban com- mandées-par ces tiges.
CH287531D 1949-01-19 1949-09-24 Procédé de tissage et métier pour la mise en oeuvre de ce procédé. CH287531A (fr)

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Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE1535371B1 (de) * 1965-03-29 1972-05-04 North American Rockwell Kuehleinrichtung fuer biegsame,eine Greifeinrichtung tragende Metallbaender bei Webmaschinen mit Entnahme des Schussfadens von ortsfest angeordneten Vorratsspulen

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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE1535371B1 (de) * 1965-03-29 1972-05-04 North American Rockwell Kuehleinrichtung fuer biegsame,eine Greifeinrichtung tragende Metallbaender bei Webmaschinen mit Entnahme des Schussfadens von ortsfest angeordneten Vorratsspulen

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