CA2096614C - Dispositifs assurant la repartition et la regulation automatique des debits d'air notamment pour la ventilation des locaux - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de régulation de l'aération des locaux comportant une membrane plane flexible (11) encastrée sur l'un de ses côtés à l'intérieur du coffre (12) sur sa paroi supérieure entre les deux ouvertures opposées (18) et (19) qu'il comporte, ladite membrane s'infléchissant sous l'effet du courant d'air traversant ledit coffre, pour obturer plus ou moins l'une des ouvertures (18) ou (19), sa résistance à la flexion étant rendue différente selon son sens de sollicitation par la présence des butées (13) et (15) de longueur différente de part et d'autre de son encastrement, cette différence pouvant être accrue par la présence de perforations de ladite membrane au niveau de la butée la plus proche de l'encastrement.

Description

~û96~ ~4 DISPOSITIFS ASSURANT LA R~PARTITION ET LA
RÉGULATION AUTOMATIQUE DES D~BITS D'AIR
NOTAMMENT POUR LA VENTILATION DES LOCAUX.

En périphérie des habitations modernes ou anciennes rénovées les façades sont isolées thermi~uement et les huisseries sont équipées de joints, dans le but d'économiser l'énergie.
La relative étanchéité ainsi obtenue provoque, dans les logements confinés, des excès de condensation et de moisissures qui détériore le bâti et les meubles et est né~aste pour la santé des occupants, plus particulièrement durant les périodes où les fenêtres restent fermées.
Pour cela il a été prévu l'organisation de dispositif d'aération assurant, conformément à la réglementation, un renouvellement général de l'air permanent mais contrôlé de façon à assurer dans chaque local le débit nécessaire en fonction de sa destination (salle de séjour, salle de bains, cuisine, WC ...) et de l'heure d'utilisation (heures des repas entre autres).
Pour cela il est connu un dispositif destiné à
contrôler automatiquement le débit d'air traversant chaque ouverture d'aération des locaux, ledit dispositif étant constitué par une boîte située au niveau de chaque dite ouverture et comportant elle-même, de part et d'autre, deux ouvertures pouvant être alternativement et plus ou moins obturées, en fonction du sens et de la vitesse du courant d'air qui la traverse, par une membrane souple placée en position d'équilibre stable étant pendue librement entre les deux ouvertures de ladite boîte. Mais il a été remarqué que la souplesse de ladite membrane ne permettait pas une parfaite régulation, le moindre courant d'air traversant ce dispositif provoquant l'obturation quasi totale de l'ouverture correspon-dante.
La présente invention a donc pour objet des perfec-,.. ,~.~

la ;~ ~ 9 6 ~; 1 4 tionnements à un tel dispositif de manière à obtenir unerégulation aussi modulée que possible.
Pour cela la membrane placée entre les deux ouvertures de la bolte qui équipe chaque ouverture du local n'est plus une membrane souple mais est une membrane plane flexible organisée de telle manière qu'elle présente une résistance à la flexion différente suivant le sens du courant d'air qui la sollicite. En outre un disposif de butée réglable permet de limiter de façon variable son angle de flexion de façon à contrôler la surface de l'ouverture obturée par la membrane ainsi fléchie.
La présente invention vise un dispositif de régulation de ventilation, comportant une membrane ayant des faces interne et externe et des côtés horizontaux, la membrane étant contenue dans un coffre muni de deux ouvertures situées respectivement en amont et en aval, opposées et entre lesquelles ladite membrane est retenue par l'un de ses côtés horizontaux et est apte à osciller librement sous l'effet d'un courant d'air qui traverse ledit coffre selon un sens et une intensité donnée pour venir obturer plus ou moins l'une ou l'autre des ouvertures suivant le sens du courant d'air et son intensité, la membrane étant plane, flexible, située à
l'intérieur du cof~re, et retenu à l'intérieur dudit coffre au niveau d'un de ses côtés horizontaux dans un dispositf assurant un encastrement de ladite membrane sur une profondeur différente sur chacune de ses faces de telle manière que ladite membrane ait une résistance à une flexion qui soit différente selon le sens dans lequel ladite membrane est sollicitée par le courant d'air, à tel point que ladite membrane s'oppose immédiatement à tout refoulement en venant obturer l'ouverture située en amont dès qu'une dépression se manifeste au niveau de la face externe de celle-ci, une flexion de ladite membrane dans une direction de l'ouverture située en aval étant d'autant plus importante que ladite membrane supporte une presion qui est elle-même plus importante lors d'une variation de débit d'air qui traverse le coffre de l'ouverture située en amont -2096~ ~4 Ib vers l'ouverture située en aval.
La figure 1 est un diagramme explicatif de l'effet de régularisation de l'aération des locaux produite par le dispositif objet de l'invention.
La figure 2 est une vue schématique en perspective du di-pDsltif de re~u l ~ t iDn ~ut D

/
/

2 2096614 La figure 2a est une vue schématique en plan (vue de dessous) du système d'accrochage de la membrane flexible.
La figure 2b est une vue schématique en coupe transversale du taquet d'ancrage de ladite membrane.
La figure 3 est une vue schématique en coupe verticale transversale du coffre contenant le dispositif conforme à la figure 2.
La figure 4 est une vue schématique en coupe verticale transversale dudit coffre montrant la butée réglable modifiant la surface d'aération.
La figure 5 est une vue schématique en coupe transversale d'un coffre contenant le dispositif de réglage de l'aération conforme à la figure 2 et organisé pour être placé à l'ouïe d'un conduit de ventilation.
Les figures 6Aet 6~ sont des ~rues schématiques en coupe transversale d'un coffre contenant le dispositif de réglage selon la figure 2 placé à l'intérieur des profilés d'une menuiserie métallique.
La figure 7 est une vue schématique en coupe verticale transversale d'un coffre contenant le dispositif de contrôle d'aération selon la figure 5 inversé.
La figure 8 est une vue schématique en coupe verticale transversale d'une variante comportant l'arête d'articulation de la membrane de régulation en partie basse dudit coffre.
La figure 9 est une vue en coupe transversale d'une application du dispositif de la figure 8 de part et d'autre d'une même paroi.
La figure 10 est une vue en coupe transversale montrant un cas particulier d'utilisation du dispositif de la figure 8.
La figure 11 est une vue éclatée du dispositif selon l'application des figures 9 et 10.
La figure 1 représente à titre d'exemple un immeuble de plusieurs étages équipé de systèmes d'aération. Le renouvellement de l'air est assuré
par un courant d'air contrôlé au moyen de différents dispositifs mécaniques ou statiques principalement constitués par:
- des dispositifs perfectionnés d'entrée d'air propre 1 - des dispositifs perfectionnés de sortie d'air usé 2 - des conduits d'évacuation de l'air provenant des cuisines 3 et des WC et salles de bains 4 - des extracteurs d'air de type mécano-statique 5 et 6.
Les dispositifs perfectionnés d'entrée d'air propre 1 sont disposé6 sur des orifices réalisés sur les parois extérieures des pièces dites sèches, telles que chambres, salle de séjour, salon, notamment sur les menuiseries hautes 7.

' '3 2096614 Les dispositifs perfectionnés de sortie d'air usé 2 sont disposés aux orifices d'aération des pièces dites humides, notamment sur les orifices 8 raccordés au conduit collectif 3 des cuisines, et au conduit collectif 4 des WC
et des salles de bains.
5Les extracteurs d'air, disposés au sommet des conduits 3 et 4, de type mécano-statique pouvant fonctionner en mécanique ou en statique, conformes aux normes aspirent dans ces conduits pour procurer, suivant leur allure de fonctionnement lente ou rapide, un débit d'air global réduit ou intensif réparti dans chaque local au moyen de chaque dispositif de contrôle 10individuel placé au niveau de chaque orifice d'aération d'entrée ou de ~ortie. La présente invention porte sur le perfectionnement des dispositifs d'entrée d'air 1 et de sorties d'air 2 en vue de mieux répartir dans chaque logement le débit global fourni par les extracteurs 5 ou 6.
Ces perfectionnements permettent un premier réglage en usine du 15débit de chaque dispositif avec une possibilité d'ajustage complémentaire, lors de sa mise en place sur le chantier, compte tenu des besoins ponctuels qui peuvent varier suivant la porosité éventuelle des conduits due à leurs défauts d'étanchéité ou suivant les contraintes réglementaires par exemple.
Parallèlement à ce rôle de régulation, ces dispositifs assurent une 2 0meilleure sécurité et protègent mieux la santé des habitants en s'opposant spontanément aux perturbations provoquées par le vent, grâce notamment aux facultés anti-retour et antisoufflage améliorées de ces dispositifs.
Les graphiques 1A~ 1B~ 1C de la figure 1 restituent schématiquement l'évolution chronologique des débits en fonction de la nature des dispositifs 2 5d'aération installés. Ils justifient la complémentarité de l'ensemble des composants suivant trois configurations.
Le graphique 1~ montre l'intensité de la ventilation au niveau des différents étages non encore équipés de dispositifs de contrôle.
Le graphique 1B montre l'intensité de la ventilation aux niveau des 30différents étages après installation des extracteurs d'air 5 ou 6 au sommet des conduits collectifs 3 et 4.
Le graphique 1c montre l'intensité de la ventilation au niveau des différents étages après installation complète des différents organes de production de ventilation 5 ou 6 et des différents dispositifs précités 1,2,3,4

3 5de contrôle spécifique de chaque local.
Selon le graphique Aa~ qui montre le cas où l'extraction dans les conduits 3 et 4 est due au seul effet thermique, on observe un débit nettement insuffisant, qui de bas vers le haut va en s'amenuisant, jusqu'à
risquer d'être nul aux niveaux supérieurs.

' 2096614 _ Selon le graphique Ab, qui montre le cas (A~) par temps de vent bénéficiant d'un faible effet venturi au niveau de la sortie des conduits 3 et

4, le résultat est inversé. On observe au niveau des logements supérieurs un débit encore insuffisant, bien que légèrement meilleur, qui de haut vers le bas, va en s'amenuisant jusqu'à risquer d'être presque nul au niveau inférieur.
Sur ce genre de conduit non ou mal équipé de dispositif en sortie, on observe souvent des refoulements d'air usé au niveau des logements des étages supérieurs tel qu'il est schématisé en 9 dans le cas Aa et en 10 dans le cas Ab.
Ces perturbations proviennent généralement de la perte de charge excessive résultant, entre autres causes, d'extracteurs non performants, non conformes à la norme en sortie des conduits.
Selon le graphique Ba, qui montre le cas où l'extraction dans les conduits 3 et 4 est assistée par un extracteur à venturi performant, (moteur arrêté), on observe au niveau des logements inférieurs, notamment par temps froid, un débit thermique nettement amélioré qui du bas vers le haut, bien que s'amenuisant dans les niveaux supérieurs, reste toutefois suffisant.
Selon le graphique Bb, qui montre le cas où l'extraction dans les 2 0 conduits 3 et 4 est assisté par le même extracteur statique balayé par le vent, on constate en sortie de conduit (moteur arrêté) que le résultat est inversé et on observe au niveau des logements supérieurs un débit franchement amélioré, qui de haut vers le bas, bien que s'amenuisant dans les niveaux inférieurs, reste largement suffisant.
2 5 Selon le graphique Bc~ qui montre le cas où les extracteurs mécano-statiques 5 et 6 placés au sommet des conduits 3 et 4 sont animés par leur moteur, on observe le même résultat proportionnel de haut vers le bas, que par temps de vent (cas Bb)~ mais avec des débits franchement excessifs, notamment dans les logements des niveaux supérieurs. On constate suivant les graphiques Ba, Bb, Bc sur ces conduits partiellement équipés, des débits suffisants ou excessifs et qui demandent par consequent, à être répartis et doses.
Dans chacun des graphiques Ca et Cb, qui montrent tous deux une installation totalement équipée des extracteurs 5 et 6 au sommet des conduits 3 et 4 ainsi que des dispositifs de contrôle 1,2,3 et 4 au niveau de chaque local, on constate que le débit est identique à tous les étages, que se soit en régime de marche réduit (Ca) ou en régime intensif (Cb).
Cette répartition et ce dosage, est le résultat du perfectionnement des dispositifs complémentaires d'entrée et de sortie d'air, objet du présent brevet.

5 209~14 _ Les dessins annexés ne sont que des exemples non limitatifs de tels dispositifs et montrent quelques applications de l'objet de l'invention dans la réAli~Ation de modules d'entrée et de sortie d'air, pouvant être utilisé
également pour le perfectionnement de modules existants.
Le perfectionnement, objet de l'invention, représenté par la figure 2 comporte essentiellement un dispositif permettant à la membrane flexible 11 de présenter une résistance à la flexion différente selon le sens (avant ou arrière) dans lequel elle est sollicitée par le courant d'air qui traverse le coffre 12 dans lequel elle est placée et qui est ici partiellement représenté.
Pour cela, selon ladite figure 2~ la membrane flexible 11, est retenue à
l'une de ses extrémités horizontales, au moyen des tenons 14, par la butée 13 contre laquelle elle se trouve enserrée par la butée amovible 15 (fig 2 et 2a) qui s'agrafe par sa forme de griffe à l'arrière de ladite butée 13 (fig. 2b).
Cet ensemble est introduit dans le coffre 12~ la butée 13 étant solidaire de la platine 16 introduite dans la paroi supérieure du coffre 12 par translation, guidée par les queues d'aronde la bordant La membrane 11, présente au niveau de cet ensemble ainsi retenu dans le coffre 12, se trouvera pouvoir fléchir selon deux niveau de flexion distincts éloignés de façon différente de sa zone d'encastrement.
Selon les figures 2 et 2b on constate en effet que la membrane 11 sollicitée vers l'avant du coffre 12 fléchira en prenant appui sur la butée amovible 15, alors que sollicitée vers l'arrière elle fléchira en prenant appui sur la butée fixe 13 qui dépasse dans la proportion nécessaire la butée amovible 15, offrant ainsi dans ce cas une surface libre moindre et par le 2 5 fait même un couple de flexion plus élevée que lorsque ladite membrane est sollicitée vers l'avant.
On obtient ainsi deux coefficients de flexibilité selon que ladite membrane sera sollicitée selon le sens du courant d'air qui la traverse.
Afin d'accroître cette différence de résistance à la flexion suivant le sens de sollicitation de la membrane 11, celle-ci est munie des lumières 17 (fig 2) situées au niveau de l'arête inférieure de la butée amovible 15, la plus proche de l'encastrement, diminuant encore à ce niveau la résistance à
la flexion de ladite membrane en réduisant sensiblement la matière la constituant. L'arête inférieure de la butée fixe 13, la plus éloignée de 3 5 l'encastrement se situe au contraire au delà de cette zone des lumières 17 imposant à ce niveau une résistance à la flexion supérieure à la précédente.
Un tel dispositif étant situé à l'intérieur du coffre 12 (figures 2,3, et 4) on voit que la membrane 11 peut venir obturer l'ouverture avant 18 sous l'effet d'un faible retour de courant d'air venant de l'intérieur du conduit et peut venir s'infléchir vers l'arrière sous l'effet d'une dépression provenant

6 20966~
~ .
des conduits d'aération, obturant plus ou moins l'ouverture arrière 19 jusqu'au point de la traverser (fig 4) laissant alors libre passage de l'air vers lesdits conduits.
Ce mouvement de flexion vers l'arrière peut être limité par la barrette mobile horizontale 20 placée en travers de l'ouverture arrière 19 et contre laquelle peut venir buter, dans son mouvement de flexion, la base de la membrane 11 (fig 3). Ladite barrette 20 peut être déplacée verticalement parallèle à elle-même à l'intérieur de l'ouverture arrière 19 de manière à
modifier l'angle de flexion de la membrane 11 nécessaire pour l'amener au contact de ladite barrette.
La position de celle-ci peut même être suffisamment haute pour permettre le libre passage de la base de la membrane 11 à travers l'ouverture 19 (fig 4).
Ce réglage peut être fait de fa~on définitive en usine suivant la destination de l'ensemble considéré. Il peut aussi être effectué par l'utilisateur selon l'intensité de la ventilation qu'il désire en fonction de l'état d'humidité du local. Dans ce dernier cas (fig 2) la barrette 20 peut être manoeuvrée manuellement au moyen du cordon 21, la barrette 20 étant munie du ou des ressorts antagonistes 22.
2 0 On comprend qu'ainsi constitué le dispositif permet des coefficients d'obturation différents selon le sens de circulation de l'air par suite d'une modification automatique de la flexibilité de la membrane selon le sens où elle est sollicitée, son angle de flexion étant lui-même variable, selon les besoins immédiats d'aération, en fonction de la position de la butée mobile 20.
Un tel dispositif qui assure deux valeurs de résistance à la flexion à
une même membrane en fonction de la situation différente de sa zone de flexion par rapport à son extrémité encastrée, peut fonctionner indifféremment que ladite membrane soit suspendue (fig 2,3,4,5 et 7 intéressant les ouvertures vers les conduits d'évacuation de l'air usé) ou 3 0 soit posée de chant à la base du coffre 12 de telle manière que sa flexion s'opère aussi au niveau de deux zones distinctes selon son sens de sollicitation (vues 6A et 6B de la f ig . 6 et fig.7,8,9 et 10).
Ces différentes figures constituent en effet des variantes du dispositif, le coffre 12 pouvant présenter sensiblement une forme de parallélépipède tronqué (fig. 2,3,4,5 et 7) selon 2 (fig. 1), ou de prisme allongé (vues 6A, et 6B de la fig.6 et fig. 8,9,10 et 11) selon 1 (fig. 1).
Dans ce dernier cas le coffre 12 est composé de l'élément principal 23 représenté rompu sur la figure 11, où l'on voit la platine verticale 24 qui porte à sa base le berceau 25, sur lequel repose la membrane 11 par son 40 arête inférieure, et la butée 13 située par rapport audit berceau de manière .

' 7 2Q96614 ._ à augmenter la résistance à la flexion de la membrane 11 quand celle-ci est sollicitée vers ladite platine 24 qui comporte l'ouverture arrière 26. Le coffre23 ainsi constitué comporte par ailleurs à sa partie supérieure une ouverture 27 qui peut recevoir un ffltre rigide, ajouré, de forme hémicylindrique 28 qui 5 est tapissé intérieurement par une grille fine et qui est retenu sur ledit coffre 23 au niveau de ladite ouverture 27 au moyen des queues d'aronde 30 qui bordent chacune des génératrices extrèmes dudit filtre 28.
Le meme filtre 28 peut etre placé au niveau de l'ouverture 18 du coffre 23.
1 0 On remarque que le filtre 28, qui joue son role de filtration de l'air admis selon la figure 9, peut être automatiquement nettoyé de ses impuretés (fig 10) lorsque le vent, pénétrant par l'ouverture 18 et refoulant la membrane 11 contre l'ouverture 26, traverse ledit filtre 28 depuis l'intérieur du coffre 23.
1 5 On remarque aussi que le filtre 28, placé à l'ouverture 27 du coffre 23 (fig 9) sur la face intérieure de l'huisserie 35, crée une certaine perte de charge nécessaire pour que, en cas de refoulement de l'air du local vers l'extérieur, la membrane 11 soit sollicitée pour venir obturer l'ouverture 26.
Cette meme perte de charge créée par le filtre 28 joue un rôle semblable au niveau du même dispositif 23 placé à l'extérieur de la même huisserie.
Ainsi constitué le dispositif peut être placé, selon la figure 1~ à la partie haute des huisseries; un tel dispositif pouvant être placé aussi bien à
l'extérieur qu'à l'intérieur de ladite huisserie 35 (fig 9). Réalisé selon la figure 8 il peut aussi être introduit à l'intérieur des éléments métalliques e~trudés des menuiseries métalliques 34 (vues 6A et 68 de la fig. 6) à
l'intérieur desquelles, quelle que soit leur profil (6A et 68 à titre d'exemple), ledit coffre 12 s'intègre parfaitement, le courant d'air qui circule à travers les interstices laissés sans joint des éléments métalliques étant contrôlé par la membrane 11 ainsi introduite dans son circuit.
3 0 Dans ce cas l'organe de filtration 28 peut être placé au niveau des ouvertures 33 aménagées dans lesdites menuiseries métalliques 34, sur leur fa~ade extérieure, au droit de l'ouverture 18 du coffre 23 incorporé (fig 6), ledit organe de filtration 28 comportant sur chacun de ses flancs d'extrémité
la fente radiale 31 ouverte dans l'axe du cylindre, qui permet sa compression élastique, et à sa périphérie extérieure, de- part et d'autre desdits flancs, des ergots 32 proches des queues d'aronde 30, qui coopèrent avec ces dernières pour retenir ledit organe dans lesdites ouvertures 33 dans lesquelles il est introduit par encliquetage.
On voit donc que le dispositif, objet de la demande, introduit dans 4 0 chacune des variantes décrites à titre d'exemple permet, grâce à la liberté

.

' 8 2096614 de flexion de la membrane 11 vers l'orifice 18 du coffre qui la contient, de s'opposer presque instantanément à tout refoulement du courant d'air de l'arrière vers l'avant dans le cas de figure, qu'il s'agisse d'un retour d'air venant du conduit vers le local ou du local vers l'extérieur. Et, inversement, 5 grâce à l'accroissement de la résistance à la flexion de la membrane 11 par laprésence de la butée 13, le dispositif permet dans chaque cas de figure, de contrôler et de doser l'accès dans les locaux de l'air frais venant de l'extérieur vers le local ou du local vers le conduit. La facilité du réglage temporaire ou définitif du débit est obtenu par le déplacement de la barrette 10 20 qui limite la flexion de la membrane 11.
Le meme résultat est obtenu dans le cas de la figure 5 et 7, la membrane 11 permettant dans ce cas de contrôler l'aspiration à travers le conduit 3.
Il est donc ainsi possible d'organiser de façon rationnelle et 15 hygiénique la ventilation d'un appartement en dosant par la position préalable de la barrette 20 les échanges d'air frais de chacun des locaux de cet appartement en fonction de la nature de l'occupation de chacun de ces locaux (buanderie, cuisine, salle de bains), et en donnant la possibilité de modifier ces échanges pour chaque local en fonction de l'activité exercée 2 0 dans chacun suivant l'heure d'occupation (heures de repas, heur~s de toilette, etc... ) grâce au déplacement de la barrette 20, effectué soit manuellement au moyen du cordon 21, soit par tout moyen automatique de commande thermostatique ou hygrométrique ou tout autre, de façon à régler l'entrée de l'air frais en fonction de la température ou de l'hygrométrie.
2 5 Cette régulation de la ventilation de chaque local d'un même appartement permet évidemment d'organiser avec la même facilité la régulation de la ventilation des différents étages d'un même immeuble de manière à obtenir la régularité de débit montrée par le diagramme 1c de la figure 1.

Claims (10)

1. Dispositif de régulation de ventilation, comportant une membrane ayant des faces interne et externe et des côtés horizontaux, la membrane étant contenue dans un coffre muni de deux ouverture situées respectivement en amont et en aval, opposées et entre lesquelles ladite membrane est retenue par l'un de ses côtés horizontaux et est apte à
osciller librement sous l'effet d'un courant d'air qui traverse ledit coffre selon un sens et une intensité donnée pour venir obturer plus ou moins l'une ou l'autre des ouvertures suivant le sens du courant d'air et son intensité, la membrane étant plane, flexible, située à l'intérieur du coffre, et retenu à
l'intérieur dudit coffre au niveau d'un de ses côtés horizontaux dans un dispositf assurant un encastrement de ladite membrane sur une profondeur différente sur chacune de ses faces de telle manière que ladite membrane ait une résistance à une flexion qui soit différente selon le sens dans lequel ladite membrane est sollicitée par le courant d'air, à
tel point que ladite membrane s'oppose immédiatement à tout refoulement en venant obturer l'ouverture située en amont dès qu'une dépression se manifeste au niveau de la face externe de celle-ci, une flexion de ladite membrane dans une direction de l'ouverture située en aval étant d'autant plus importante que ladite membrane supporte une presion qui est elle-même plus importante lors d'une variation de débit d'air qui traverse le coffre de l'ouverture située en amont vers l'ouverture située en aval.

2. Dispositif de régulation de ventilation, selon la revendication 1, dans lequel le dispositif assurant l'encastrement d'un des côtés horizontaux de la membrane sur une profondeur différente sur chacune de ses faces est constitué par deux butées situées respectivement en amont et en aval, une des butées étant plus haute que l'autre butée de façon à modifier la profondeur de l'encastrement de ladite membrane selon le sens dans lequel elle est sollicitée.

3. Dispositif de régulation de ventilation, selon la revendication 2, dans lequel la résistance à la flexion de la membrane est rendue plus faible encore dans la direction de l'ouverture située en amont par la présence de lumières pratiquées dans une zone de ladite membrane au niveau d'un point d'appui de la membrane sur la butée située en amont et réduisant sensiblement en ce point une surface de matière restante de telle manière que la flexion de ladite membrane s'opère au niveau d'une ligne fragilisée par les lumières dans le sens où la membrane prend appui sur la butée située en amont alors que ladite flexion s'opère au delà de la zone où sont pratiquées les lumières dans le sens où ladite membrane prend appui sur la butée située en aval qui est plus large que la butée située en amont et qui participe à l'encatrement.

4. Dispositif de régulation de ventilation, selon l'une quelconque des revendications 2 ou 3, dans lequel la membrane est retenue par des tenons sur la butée située en aval contre laquelle elle est immobilisée par la butée située en amont qui est amovible et en forme de griffe qui enserre ladite butée située en aval qui est elle-même solidaire d'une platine introduite dans une paroi supérieure du coffre par translation horizontale, guidée par des queues d'aronde bordant ladite platine.

5. Dispositif de régulation de ventilation, selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, dans lequel le coffre a une base et la membrane flexible est posée sur chant à la base du coffre dans une gorge limitée d'amont vers l'aval par des parois du coffre constituant les butées situées en amont et en aval.

6. Dispositif de régulation de ventilation, selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel la membrane a un déplacement, d'amont vers l'aval, limité par une barrette placée horizontalement en travers de l'ouverture du coffre située en aval en vue de régler une surface de passage d'air à travers ladite ouverture située en aval, la barrette ayant un niveau en hauteur pouvant être tel que la membrane puisse passer à travers l'ouverture située en aval, la libérant totalement, la barrette ayant une position en hauteur réglable, soumise à une action liée à un organe de contrôle de température ou d'humidité.

7. Dispositif de régulation de ventilation, selon la revendication 5, dans lequel le coffre se présente sous une forme de prisme allongé capable d'être introduit à l'intérieur d'éléments extrudés d'une menuiserie métallique.

8. Dispositif de régulation de ventilation, selon la revendication 7, dans lequel le coffre comporte une platine verticale ayant une base, et la membrane, étant posée de chant sur un berceau situé à la base de la platine verticale du coffre, a une résistance à la flexion accrue par la butée située en aval dans sa flexion pour atteindre une ouverture arrière de ladite platine, sous l'effet d'un vent pénétrant par l'ouverture du coffre située en amont.

9. Dispositif de régulation de ventilation, selon la revendication 8, dans lequel le coffre a une partie supérieure munie d'une ouverture coiffée par un filtre rigide, ajouré, de forme hémicylindrique et définissant des génératrices extrêmes, qui est tapissé intérieurement par une grille fine et qui est retenu sur ledit coffre au niveau de l'ouverture de la partie supérieure au moyen des queues d'aronde situées sur chacune des génératrices extrêmes dudit filtre.

10. Dispositif de régulation de ventilation, selon la revendication 9, dans lequel le filtre comporte des flancs d'extrémité, chacun des flancs d'extrémité comportant une fente radiale, le filtre comportant à sa périphérie extérieure, de part et d'autre desdits flancs, des ergots proches des queues d'aronde qui sont des queues mâle, les ergots coopérant avec les queues d'aronde mâle pour permettre un maintien du filtre par encliquetage au niveau de toute ouverture telle que l'ouverture de la partie supérieure du coffre extérieur à une huisserie et une ouverture d'une menuiserie métallique dans laquelle le coffre est apte à être introduit.