BE656803A - - Google Patents

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BE656803A
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bagasse
sugar
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C13SUGAR INDUSTRY
    • C13BPRODUCTION OF SUCROSE; APPARATUS SPECIALLY ADAPTED THEREFOR
    • C13B10/00Production of sugar juices
    • C13B10/02Expressing juice from sugar cane or similar material, e.g. sorghum saccharatum
    • C13B10/04Expressing juice from sugar cane or similar material, e.g. sorghum saccharatum combined with imbibition

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • Biochemistry (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Apparatuses For Bulk Treatment Of Fruits And Vegetables And Apparatuses For Preparing Feeds (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  "Procédé continu d'extraction du sucre de la canne ou de sa bagasse". 



   La présente invention a trait à l'extraction du sucre de la canne à sucre et concerne, plus particulièrement, un procédé et un appareil d'extraction continue du jus de canne à sucre de la canne à sucre et/ou de la bagasse de canne à sucre. 



   Le terme de   " bagasse"   est utilisé dans la présente des- cription pour désigner la canne à sucre mécaniquement dégradée, avec ou sans extraction partielle de son jus* 
Le sucre est produit industriellement à partir de la canne à sucre et de la betterave sucrière. Les procédés continus 

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 de   l'extraction   du sucre de la betterave suciere par la diffus sion sont bien connus et ont été utilisés industriellement avec succès pendant de nombreuses années. Toutefois, c'est seulement ces dernières années que quelque intérêt a été accordé à un pro- cédé continu, industriellement applicable, d'extraction du sucre de la canne à sucre par la diffusion, bien qu'un procédé discon- tinu d'extraction du jus de sucre ou vesou de la canne à sucre par la diffusion soit connu.

   Le procédé habituel de l'extraction du vesou de la canne à sucre comporte l'emploi de moulins où la canne est écrasée et son jus est partiellement exprimé en laissant une bagasse dont la majeure partie du jus a été extraite. Ces pro- cédés habituels ne permettent généralement pas d'extraire plus de 
60   % de   l'humidité contenue dans la canne à sucre. 



   Un des buts de la présente invention consiste à propo- ser un procédé continu d'extraction du sucre de la canne à sucre, en utilisant principalement, pour l'extraction, le principe de la diffusion. 



   Par conséquent, la présente invention propose un pro- cédé continu à diffusion, servant au traitement de la canne à sucre et/ou de la bagasse de canne à sucre pour la récupération du sucre y contenu. Un des buts de la présente invention consiste à proposer un diffuseur continu, bien conçu, d'échelle industriel- le, particulièrement utile pour la mise en oeuvre du procédé. 



   Le procédé de diffusion continu proposé pour la canne comprend les opérations consistant à faire passer successivement la canne par des dispositifs connus réglables, destinés à la préparation de la canne, par exemple, un hachoir de canne, suivi d'un moulin à canne à trois cylindres, agencé pour produire une bagasse écrasée pour le processus de diffusion, ayant une gros- seur définie, par exemple :

   

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 EMI3.1 
 
<tb> Longueur <SEP> des <SEP> 10 <SEP> à <SEP> 15 <SEP> 6 <SEP> à <SEP> 8 <SEP> 3 <SEP> à <SEP> 5 <SEP> ¯ <SEP> 2 <SEP> Fines
<tb> 
<tb> 
<tb> morceaux, <SEP> en <SEP> cm
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Pourcentage <SEP> total <SEP> 7 <SEP> % <SEP> 21 <SEP> % <SEP> 48 <SEP> % <SEP> 18 <SEP> % <SEP> 6 <SEP> %
<tb> 
 
Ladite bagasse est introduite dans une trémie d'apport d'un transporteur sans fin horizontal, lequel entraîne lentement , . un lit uniforme de bagasse sous une épaisseur constante, de ma- , nière que ce lit se déplace sur la surface d'un tamis ou d'une tôle perforée fixe horizontale qui est attachée à des parois latérales verticales limitant les deux côtés du lit, sur toute la longueur du diffuseur.

   Ce lit est acheminé dans un seul sens et est traité de manière répétée, au cours d'opérations   successi-   ves, par des solutions de sucre de concentrations progressivement décroissantes dans le sens du mouvement du lit, aboutissant à l'eau   fraîche,   lesdites solutions de sucre ayant une température et un pH définis et étant amenées au lit mobile de bagasse par le dessus, par des aspergeurs ou des distributeurs   semblables,   espacés sur tout le parcours de la bagasse et s'étendant au- dessus du lit sur toute la largeur de la bâche, caractérisé en   ce   que, sous le tamis, sont disposés c8te à côte des bacs récepteurs pour les solutions qui traversent le lit de bagasse à partir de chaque distributeur de jus et qui passent par les ouvertures circulaires du tamis,

   lesdits bacs étant avantageusement agencés de manière à présenter un bac séparé pour chacune des solutions provenant des divers distributeurs, en excluant toute possibilité qu'une solution drainée se mélange avec d'autres solutions, pro- venant des distributeurs voisins et présentant des concentrations différentes. 



   Le parcours à   contrecourant   est réalisé de manière que chacune des solutions drainées soit conduite au distributeur pré- cédent ou analogue, dans le sens contraire à celui du mouvement du lit. 



   Lors des passages successifs à travers la bagasse, l'eau froide fraîche, apportée   à   la bagasse par le dessus, avant   ltextré   

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 mité de   déchargement,   se charge de plus en plus de sucre et la solution relativement plus concentrée, appelée " jus de satura., tion" est alors chauffée et mise en circulation pour asperger la bagasse fraîchement chargée, où le jus drainé,   à   savoir le   " jus   de diffusion" , paut être retiré, pour être traité, hors du bac disposé sous l'extrémité de chargement. 



   La bagasse épuisée déchargée tombe régulièrement dans une trémie de sortie et est acheminée vers des dispositifs ré- glables connus, servant à la déshydratation de la bagasse épuisée, par exemple 
Deux moulins à bagasse successifs, à 3 cylindres; la   ba   gasse qui en sort est partiellement séchée. 



   L'eau sucrée provenant de la bagasse épuisée est filtrée chauffée, chimiquement traitée et clarifiée, après quoi, environ 95% de l'eau sucrée totale extraite est conduite par-dessus le lit mobile de bagasse, sous une température et un pH définis, par exemple une température de 75 C et un pH 8,5 à 9,0, ladite eau sucrée clarifiée pouvait être introduite dans le lit par le haut, par un distributeur qui précède celui de l'eau fraîche dans le sens opposé au mouvement du lit. 



   La distance entre deux distributeurs quelconques est réglée de manière que la solution, conduite à un distributeur en un point quelconque, soit déjà drainée du lit de bagasse   lors...   que ce point atteint la zone du distributeur suivant dans le   @   sens du mouvement du lit de bagasse. 



   Les solutions de sucre, provenant de la percolation de l'eau fraîche et sucrée, et qui s'écoule nt vers le bas, par les perforations du tamis fixe, et qui sont enrichies en sucre, sont alors recueillies dans un bac commun, disposé sous l'extrémité de sortie du diffuseur. De ce bac, la solution de sucre recueillie est acheminée vers un autre distributeur ou analogue, qui est agencé à une distance convenable du distributeur de l'eau sucrée 

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 située dans le sens opposé au mouvement du lit de bagasse. 



   Ce parcoure à   contrecourant   de la solution mélangée, qui a été recueillie par suite de la percolation de l'eau tratche et de l'eau sucrée clarifiée chaude à travers le lit mobile de bagas- se et qui devient de plus en plus riche en sucre extraite se répè- te une fois ou plusieurs fois, jusqu'à ce que la solution arrive à l'extrémité de chargement du diffuseur, ce qui donne un jus rela- tivement concentré, appelé "jus de   saturation"qui   est alors remis en cycle, en passant par des dispositifs de chauffage, pour asperger la bagasse fraîchement chargée, à l'aide d'un dis- tributeur convenable, ce qui donne une solution drainée, à savoir le "jus de   diffusion" ,   qui est le jus le plus concentré et le plus pur et qui peut être retiré du bac terminal,

   disposé sous l'extrémité de chargement du diffuseur. 



   Si on le désire, le jus de diffusion peut être recueilli dans un bac commun avec le jus de saturation et ce jus mélangé peut être remis en cycle, ou passant par des dispositifs de chauf- fage, sur la bagasse fraîchement chargée, tandis que le jus qui déborde dudit bac commun peut quitter le diffuseur en tant que jus de diffusion, ce qui donne un procédé très efficace d'extraction du sucre de la bagasse de canne. Ledit jus chaud remis en cycle, qui a normalement les mômes caractéristiques que le jus de diffu- sion, est amené à la bagasse fraîche de manière qu'une partie du jus soit utilisée à humecter la bagasse sur le toboggan de charge- ment et que la partie restante soit conduite à un distributeur disposé à une distance convenable de l'extrémité d'entrée. 



   Parmi les buts de la   présente \   invention figure celui de proposer une particularité perfectionnée pour un diffuseur continu horizontal, particularité utile surtout pour la mise en oeuvre du procédé. Un autre but consiste à proposer un appareil qui en- traîne lentement un lit uniforme de canne préparée ou de bagasse. 



   Un autre but encore consiste à proposer un appareil présentant des principes perfectionnés pour un système de diffusion de canne, et 

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 qui soit de fonctionnement complètement continu. Un autre but consiste à proposer un appareil, dans lequel la canne est   conve-   nablement préparée pour former une bagasse écrasée   &   une grosseur définie, dans des dispositifs connus de préparation de canne, précédant l'appareil. Un autre but consiste à proposer un appareil dans lequel la bagasse déchargée épuisée est acheminée unifor- mément vers des dispositifs de séchage connus.

   Un autre but encore consiste à proposer un appareil d'une forme qui comprend fonda- mentalement un tamis perforé fixe horizontal, auquel sont atta- chés des parois latérales verticales, limitant les deux côtés du lit entraîné de bagasse, et, sur la surface du tamis fixe se trouvent une ou plusieurs chaînes sans fins jumelées mobiles, pourvues de lattes horizontales métalliques d'espacement, atta-   chées   transversalement aux faces latérales des chaînes jumelées;

   sous le tamis fixe se trouvent côte à   cote   des bacs récepteurs, destinés aux solutions drainées du lit mobile de bagasse, des pompes individuelles de circulation sont reliées par des tuyaux à chaque bac pour conduire la solution drainée sur le lit, par des dispositifs distributeurs agencés de manière que la solution, s'écoule dans le sens descendant, à travers le lit de bagasse, pour être recueillie indépendamment par le bac précédent dans le sens opposé au sens du mouvement du lit de bagasse. 



   Par exemple,   l'eau     fratche à   la température ambiante est amenée sur le lit de bagasse par des aspergeurs ou des dis- tributeurs semblables, disposés près de l'extrémité de sortie du diffuseur, de manière que la bagasse épuisée passe par une zone de drainage suffisante où elle est complètement débarrassée de la solution percolante et quitte le diffuseur avec la teneur mi- nimum en humidité, par exemple, dans l'intervalle de 78 à 81 % au maximum. A une distance convenable, en un point qui précède le point d'amenée de l'eau fraîche dans le sens opposé au mouve- ment du lit de bagasse dans le diffuseur, l'eau sucrée clarifiée 

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 chaude (par exemple à 75 C et à   pH   9,0), est amenée sur le lit de bagasse par un autre distributeur. 



   La présence de la distance entre deux distributeurs est particulièrement avantageuse lorsque le fonctionnement est tel que toute solution sucrée soit amenée en un point respectif sur .la surface de la bagasse, qui est déplacée par les chaînes sans fin jumelées, alors que le liquide est laissé à drainer complète- ment de la bagasse et à travers le tamis fixe, entre les deux points de distribution. 



   Les distances des distributeurs entre eux sont avanta- geusement choisies selon la vitesse de percolation moyenne de la solution à travers le lit de bagasse saturée et la vitesse liné- aire du mouvement de la bagasse dans le diffuseur, c'est-à-dire d'après le temps que la solution requiert pour son passage à tra- vers le lit de bagasse saturée, à extraire pendant son déplace- ment à travers le diffuseur, pourvu qu'il y ait une surface de tamis suffisante pour l'écoulement de la solution sucrée drainée, conduite en un point de la surface du lit de bagasse. 



   De cette manière, la profondeur du lit de bagasse est avantageusement telle qu'à la suite d'un ou de plusieurs passages à travers le lit, la teneur du sucre extrait, présent dans la solution, atteint un état d'équilibre, c'est-à-dire que la solu. tion qui quitte   leit   atteint sa teneur maximum, fonction de la teneur de la bagasse en sucre à extraire. De cette manière, on obtient un rendement d'extraction particulièrement bon. 



   La distance entre deux distributeurs est réglée de ma- 
 EMI7.1 
 Supprimé 12 motenière que la solution conduite à un distributeur en un point quel- Approuvé, conque soit déjà drainée de la bagasse lorsque ce point atteint la zone du distributeur suivant. 



  Les bacs récepteurs, dans lesquels la solution drainée      

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 du lit de bagasse est recueillie, sont agencés de manière   à   offrir un bac séparé à chaque solution sortant des divers distributeurs. 



   Cela rend impossible que la solution drainée de la bagasse dans la zone d'un distributeur   dnné   se mélange aux so. lutions provenant des distributeurs voisins et ayant des concen. trations différentes. 



   Les bacs récepteurs sont disposés côte à côte sous le tamis perforé fixe. Chacun comporte un fond fortement incliné vers le point   où   le bac est raccordé par tuyau à la pompe de cir. culation respective. 



   Chaque bac récepteur est relié directement à une pompe individuelle non calable, d'une capacité convenable et à. faible hauteur manométrique, agencée pour entraîner la solution de sucre contenant des particules fines de bagasse ; toutefois, le jus de      saturation et le jus de diffusion sont conduits à des dispositifs de chauffage,après avoir été soigneusement filtrés, par une pompe centrifuge d'une capacité convenable et à forte hauteur manomé-   trique   
Dans le cas où une des pompes de circulation ou son moteur tombe en panne, chacun des bacs récepteurs est pourvu d'un dispositif de débordement ou de trop-plein, de manière que la solution recueillie puisse déborder à contre-courant du mouvement de la bagasse, d'un bac dans le bac suivant. 



   La quantité maximum du liquide qui peut être apportée à un lit de bagasse fraîche est réglée de manière que la bagasse soit acheminée dans le diffuseur, sur la surface du tamis fixe, sans être immergée dans le liquide pendant le passage dans le diffuseur. On peut obtenir cela simplement en amenant de manière uniforme, par-dessus un lit de bagasse fraîche, une quantité de liquide telle qu'une petite partie du liquide commence tout juste à s'écouler sur la surface supérieure du tamis perforé fixe, pourvu que le liquide ne s'éooule pas sur la surface supérieure 

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 du lit, que les perforations du tamis fixe,   ayent   la forme d'ou- vertures circulaires d'un diamètre de 8 mm à l'extrémité de char-   gement   et d'un diamètre de 12 mm à l'extrémité de déchargement,

   et que la section libre des perforations du tamis vaille environ 25% de la surface totale du tamis. 



   Cette quantité de liquide, particulièrement-trouvée de cette manière, est normalement égale à la quantité voulue de jus qui peut saturer le lit mobile de bagasse, plus la quantité maximum qui peut percoler à travers ce lit et passer par la surface ouverte du tamis/perforé, pourvu que la bagasse ne soit pas immergée dans le liquide, 
La quantité du liquide, nécessaire pour saturer un lit de bagasse fraîche, peut être obtenue de la même manière en in- troduisant de manière lente et uniforme la quantité nécessaire de liquide pour qu'une petite partie de celui-ci commence à s'écouler du tamis perforé, pourvu que l'opération de la satu- ration soit uniformément effectuée sur toute la section verticale du lit et que le liquide ne s'écoule pas sur la surface du lit. 



   Dans les conditions ci-dessus, et pourvu qu'environ 55 kg de vesou soient extraits de 100 kg de canne dans les appareils de préparation de canne, on trouve que la quantité de solution de sucre d'un poids spécifique d'environ 1,02, nécessaire pour saturer la canne préparée ou la bagasse, va de 600 à 650 kg par tonne de canne traitée, et que la vitesse de percolation maximum de la solution de sucre du même poids spécifique à travers un lit de bagasse saturée d'une profondeur de 170 cm va de 1500 à 1600 litres/minute/mètre carré de la surface du tamis, si la surface perforée du tamis est de 100 %.

   Généralement, étant données les perforations utilisées, allant de 8 mm à 12 mm, le débit effectif de percolation peut être pris, de manière satisfaisante, à la va- leur de 900 litres/min./m2 de la surface de tamis, en supposant que le coefficient combiné d'imbibition et d'absorption soit de   40   %. 

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   L'eau fraîche amenée sur la bagasse avant son déchar- gement du diffuseur consiste normalement en eau fraîche froide. 



   Le chauffage est prévu seulement pour deux étapes de   l'opération effectuée dans le diffuseur ; lapremière étape est   celle du traitement de l'eau sucrée trouble quittant la bagasse épuisée dans les dispositifs de déshydratation et qui est chauffée à une température réglée de manière à satisfaire seulement aux exigences du processus de clarification ;

   la seconde étape est celle du jus de saturation ou du jus de diffusion, conduits pour asperger la bagasse fraîche chargée, où la température est réglée de manière que la chaleur serve seulement à compenser les pertes par radiation et à maintenir la température de la bagasse lors de son passage dans le diffuseur à une température non inférieure à 65 C et située entre 65 C et   75*Ce   température maximum, pourvu que la durée de séjour de la bagasse dans le diffuseur soit d' environ 25 minutes. 



   Les conditions optimum d'extraction sont obtenues lors- que la température de la bagasse, lors de son passage dans le diffuseur, est maintenue à   unevaleur   qui rend ses tissus   perméa-   bles, de manière que la solution de sucre y enfermée, obéisse aux .lois générales de la diffusion et de la dissolution, ce qui rend ' l'extraction du sucre possible en exposant les tissus aux solu- tions du sucre de concentrations décroissantes, aboutissant à l'eau fraîche. 



   Il a été trouvé que la température de la bagasse doit être de préférence maintenue à 65 C ou plus et, pour la plupart des applications, dans l'intervalle de 65 C à 75 C, ladite tem- pérature convenant avantageusement à la stérilisation des solu- tions de sucre et de la bagasse. 



   La bagasse fraîche, chargée dans le diffuseur, est avantageusement convenablement humectée sur le toboggan de char- gement, par le jus de saturation chaud, par exemple à une   tempé-   rature comprise entre 90 et 95*0, créée dans le bac récepteur 

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   terminait   disposé sous l'extrémité de chargement. Cela présente l'avantage que, lors du chargement de la bagasse, le bouchage du tamis fixe par les morceaux de bagasse à soumettre à l'extraction se trouve empoché, et qu'on obtient ainsi un meilleur écoulement de la solution drainée. 



   La bagasse épuisée déchargée du diffuseur, avantageuse- ment après passage par une zone de drainage suffisante, quitte le diffuseur pour être introduite dans un appareil de déshydratation connu, comprenant généralement deux moulins à bagasse successifs, à trois cylindres, dans lesquels la bagasse est partiellement séchée et dont elle sort avec la teneur en humidité la plus basse possible et avec la perte de sucre la plus faible possible, pour être traitée encore d'une manière connue, ou pour être utilisée. 



   Le jus de saturation ou le jus de diffusion, qui est recueilli dans le bac récepteur terminal, sous-jacent au disposi- tif de chargement, est déjà fortement enrichi en sucre, mais il peut être débarrassé de particules solides d'une manière connue. 



   Le jus provenant du filtre peut, par exemple, être pompé par des dispositifs de chauffage pour élever sa température, et conduit à la bagasse fratchement chargée et, lorsqu'il est pompé de ma- nière répétée, il vient aussi en contact avec la bagasse fraîche introduite, et la solution drainée est de nouveau recueillie dans le même bac ; toutefois, l'excès de la solution, à savoir de jus de diffusion, est retiré de ce bac par un dispositif/de trop-plein qui le fait passer directement par un dispositif de filtrage connu, pour filtrage fin, et le jus filtré est pompé pour être soumis à un autre traitement, de manière connue. 



   Une densité et une pureté particulièrement élevées de la solution de sucre la plus concentrée, qui est connue sous le nom de jus de diffusion, peut être obtenue lorsque les solutions de sucre drainées, amenées à la bagasse, ont un pH compris entre 
7,8 à l'extrémité de déchargement, à   6,0 à   l'extrémité de charge- ment du diffuseur. 

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   On peut réaliser cela en réglant, le pH de   $'eau   sucrée clarifiée introduite dans le diffuseur dans l'intervalle de 8,5 à 9,0 du pH. Toutefois, comme il est indiqué plus haut, la pureté du jus de diffusion dépend aussi de la durée du séjour de la      bagasse dans le diffuseur et, de préférence, pour obtenir le rendement maximum de l'extraction et une pureté élevée, l'on a trouvé qu'il convient de maintenir de préférence cette durée dans l'intervalle de 20 à 25 minutes. Cela signifie que le parcours maximum de la bagasse dans le diffuseur, peut être, par exemple, de 25 mètres, pourvu que la vitesse linéaire soit réglable dans l'intervalle de 1,0 à 1,3 m/min. 



   Le rendement de l'extraction et la mise au point d'un processus économique dépendent aussi de la grosseur des morceaux de bagasse et du volume spécifique de la bagasse introduite dans le diffuseur; ces deux paramètres dépendent du rendement des dis- positifs connus de préparation de la canne, agencés pour produire une bagasse d'une qualité convenant au processus de la diffusion.' 
Par exemple, lorsqu'on fait passer la canne par un hachoir de canne, suivi d'un moulin à canne à trois cylindres, la grosseur de la bagasse produite, introduite dans le diffuseur,

   est caractérisée par la répartition suivante 
 EMI12.1 
 
<tb> Longueur <SEP> des <SEP> mor- <SEP> 10 <SEP> à <SEP> 15 <SEP> 6 <SEP> à <SEP> 8 <SEP> 3 <SEP> à <SEP> 5 <SEP> ¯2 <SEP> fines
<tb> 
<tb> ceaux <SEP> en <SEP> cm
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Pourcentage <SEP> total <SEP> 7 <SEP> % <SEP> 21 <SEP> % <SEP> 48 <SEP> % <SEP> 18% <SEP> 6%
<tb> 
 
Le volume spécifique de la bagasse introduite dans le diffuseur dépend dans une grande mesure du pourcentage de vesou déjà extrait dans les appareils de préparation de canne qui pré- cèdent le diffuseur. 



   Comme il a été décrit plus haut, la vitesse moyenne de la percolation de la solution de sucre à travers un lit de ba- gasse saturée présentant la grosseur indiquée et ayant une épaisseur de 170 cm, est avantageusement de 8,4 cm/sec. 



   Si la bagasse est acheminée suivant un parcours fixe à 

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 vitesse constante et que les diffuseurs de différentes capacités ont différentes largeurs, on trouve que la section verticale du lit mobile de bagasse saturée se situe avantageusement à environ ¯ 2 m2/Tonne de canne traitée par heure, la canne subissant le processus de la diffusion avec un débit d'un certain nombre de tonnes par heure. 



   Si, par exemple, le tonnage de la canne traitée est de 200 T/h. de canne convenablement préparée pour alimenter un dif- fuseur continu de 240 cm. de largeur, la profondeur du lit de bagasse saturée est avantageusement d'environ 170cm sur tout le parcours du lit dans le diffuseur. 



   Si l'on conduit l'opération de cette manière, le par- cours du lit de bagasse dans le diffuseur peut être avantageuse- ment égal à la distance parcourue par les chaînes sans fin jumelées entre l'extrémité de chargement et l'extrémité de dé- chargement du diffuseur. 



   Un procédé de calcul de la relation entre les dimensions de l'appareil et sa capacité est illustré par ce qui suit, où l'on utilise les données suivantes (pour une capacité d'extrac- tion, actuellement en usage pratique, de 200 T de canne par heure) : Capacité du diffuseur en tommes - C tonnes canne/heure (par de canne par heure exemple 200). 



   Poids de la bagasse introduite - B tonnes de bagasse/tonne de dans le diffuseur canne   (P.ex.environ   0,400). 



   Longueur du transporteur - Distance axiale entre les roues Galle avant et arrière - L mètres (par exemple environ   25,000   m.) 
Largeur du transporteur - W mètres (par exemple envi- ron 2,400 m). 

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  Hauteur du lit de la bagasse =H mètre (par exemple, environ saturée 1,700 m). 



  Vitesse linéaire du trans- - S   m/min.   (par exemple environ porteur en m/min. 1,2 m/min). 



  Densité de la bagasse fraîche,   -     D   tonne/.3(par exemple envi- introduite dans le diffuseur ron 0,220   tonne/m3,   avec 
56% de teneur en humidité). 



  Débit effectif de la percolation - R m3/min/m2 de la surface de à travers l'épaisseur   "H"du   lit filtrage active (par exemple, de bagasse saturée, par unité de environ 0,900 m3/min/m2). (x) temps et par unité de la surface de filtrage active du tamis fixe Surface de filtrage active totale F m2 (par exemple environ du tamis fixe prévue pour chaque 7,2 m2, y compris la surface circulation occupée par les supports attachés des chaînes sans fin). (x) 
Durée du séjour de la bagasse -N min. (par exemple environ dans le diffuseur 21 minutes). 



   Quantité d'eau fraîche utilisée A m3/tonne de canne (par exemple, environ 400 litres par tonne de canne, sur la base du débit total de l'usi- ne, d'environ 100   litres,cal-   culés pour 100 kg canne trai-   tée).   



   Quantité d'eau sucrée   clarifiée -   E m3/tonne canne (par exem- extraite de la bagasse épuisée et ple, environ 750 litres/ apportée au diffuseur par le dis- tonne de canne). tributeur respectif 

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Si la surface libre totale des perforations n'est pas inférieure à 25% de la surface totale du tamis, et si les per- forationa sont des ouvertures circulaires d'un diamètre compris entre 8 mm et 12 mm, la quantité de la solution sucrée nécessaire pour saturer la ba- gasse fraîche introduite dans le diffuseur -Q   m /tonne   de canne (par exemple environ 650 litres/to ne de canne). si la vitesse moyenne de la percolation du liquide à tra- vers le lit de bagasse saturée d'une épaisseur de 170 cm est de 8,5   cm/sec.   



   Si l'on tient compte du fait qu'une quantité donnée de solution de sucre, déversée sur le lit de bagasse saturée en un point donné, percole complètement en laissant à la bagasse      son degré de saturation initial, et si les solutions   drainées,   résultant de l'eau fraîche et de l'eau sucrée, sont mis en cir- culation ensemble sur le lit en un point précédent dans le sens contraire au mouvement du lit;

   et si l'on suppose que le nombre de passages ou de cir- culations, y compris la circu- lation de saturation - Y circulations (par-exemple 
5 circulations), dans ce cas la quantité de bagasse introduite par heure dans le diffuseur CB tonnes de bagasse/heure 

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 la quantité de solution de sucre déversée sur le lit de la bagasse saturée par chaque passage Quantité de la solution de sucre drainée du même lit de bagasse   saturée,   provenant de la circulation voisine dans le sens du mouvement du lit -C (A + E)   m/heure   =C (A + E)/60   m/min.   



   Pour assurer un drainage complet et efficace de la so- lution sucrée, conduite à un distributeur disposé à l'endroit d'un passage quelconque 
RF   m3/min   doit être égal ou supérieur à C (A + E)/60 m3/min., ce qui signifie que F doit être égal ou supérieur à 
C (A + E)/60 R m3 
En supposant que : la vitesse moyenne de la percolation de la solution de sucre à travers le lit de bagasse saturée d'une épaisseur de H mètre (par exemple de 1,7 m) - P m/min, (par exemple 8,5   cm/sec)..   la vitesse de déplacement du   lit -   vitesse du transporteur sans fin   , =   5 m/min (par exemple 1,2) la largeur du lit= largeur du diffuseur - W mètres (par exemple 2,4);

   
Dans ce cas 
La distance (x) entre la position de deux distributeurs   eue"   cessifs, servant à deux circulations voisines, vaut théorique- ment 
C (A + E)/60 RW + H + S/P mètres 

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En pratique, il est plus avantageux que la distance (x) soit comprise dans l'intervalle de 1, 3 à 1,5 de la grandeur théorique (qui est, par exemple, d'environ 3 mètres). 



   Pour   assurer   que toute l'eau sucrée et l'eau fraîche déversées indépendamment sur le lit en leurs positions   respecti-   ves, du coté de déchargement du diffuseur, soient suffisamment drainées avant que la bagasse ne quitte le diffuseur, on adopte une distance quelque peu plus grande que la distance pratique (x) pour chacune des deux stations d'addition susdites (par exemple   d'environ 4 à   5 mètres). 



  Vu que (A + E) m3/tonne de canne représente la quantité de solu- tion de sucre mise en circula- tion sur la bagasse fraîche chargée à l'extrémité de charge- ment du diffuseur (par exemple environ 1150 litres/tonne de canne), et que Q   .3/tonne   de canne est la quantité de solution su- crée nécessaire pour saturer la bagasse fraîche chargée dans le diffuseur (par exemple environ 
650 litres/tonne de canne), la quantité de solution de sucre, extraite du diffuseur en vue du traitement subséquent (jus de diffusion) - (A + E - Q)   m/tonne   de canne   -   0 (A + E - Q)   m3/heure.   



   Puisque (0) est une constante, désignant la capacité du diffuseur, et que (E) est une constante, si la teneur en humi- dité de la bagasse épuisée, déchargée du diffuseur, est constante, (Q) est constant si la qualité de la bagasse chargée dans le diffuseur est constante et qu'est donc constant son degré 

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 de saturation, et la quantité de la solution de sucre, extraite du diffuseur sous tome de jus de diffusion, est directement proportionnelle à la quantité d'eau fraîche introduite à la sor- tie du diffuseur. 



   Bacs destinés à recueillir le jus 
Nombre de bacs =Y + 1 bac 
En supposant que la durée du séjour dans les bacs de 5 minutes et étant donné que la quantité de solution de sucre   recueillie,   dans chaque bac = C   (A +   E) m3/heure et si lton   donne à   tous les bacs la même capacité, la capacité utile de chaque bac   - '  C (A + E) x 5/60 m3 =C (A + E)/12 m3 et la capacité totale de chaque bac   . 1,20   la capacité utile. 



   Le procédé continu de diffusion, exposé ci-dessus, satisfait à de nombreuses exigences,   nécessaires   pour un fonc- tionnement satisfaisant, telles qu'un taux de diffusion élevé, assuré par une surface maximum de la canne préparée ou de la bagasse; un contact relativement continu de la surface de la canne préparée ou de la bagasse avec le jus ou la solution sur une sur- face de contact la plus grande possible ; une diffusion efficace, assurée par des teneurs différentes possibles en saccharose du et jus/de la bagasse ; une grosseur et un volume spécifique de la bagasse uniformes, dus à un appareillage de préparation de la canne, moins coûteux, comprenant un hachoir de canne, suivi d'un moulin à canne à trois cylindres; un avancement absolument conti- nu, à contre-courant, de la bagasse et du jus, sans retour et sans mélanges des jus ;

   une aptitude à modifier et à régler conve- nablement la température le long de tout le processus de diffusion 

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 à une valeur suffisante, non inférieure à 65 C, pour la plupart des applications, comprise dans un intervalle de 65 C à 75 C, qui est la température appropriée pour donner aux parois des cellules de la canne préparée ou de la bagasse un état physique qui permet la diffusion du sucre; une consommation faible d'eau d'environ 
100 litres par 100 kg de canne utilisée; une faible consommation   de la chaleur ; grande densité et une grande pureté du jus brut, correspondantes à la canne traitée ; unépuisement uniforme   et maximum de la bagasse, pourvu que la bagasse fournie par le diffuseur ait subi une extraction uniforme jusqu'à la teneur minimum possible en humidité;

   l'aptitude à utiliser dans le dif- fuseur environ 95% de la quantité totale de l'eau sucrée extrai- te dans l'appareil de déshydratation où 5   %   sont éliminés par les   purges et les sédimentations pendant le traitement ; perte   de sucre uniforme et minimum, dans la bagasse épuisée, correspon- dant à moins de 0,4   %,   sur la base du poids de la canne ;   quantité uniforme et minimum d'eau imbibée, correspondant à 40 %    d'une consommation de 100 litres par 100 kg de canne utilisée; une puissance mécanique minimum pour l'installation de diffusion (maximum 1 kwh par tonne de canne et par heure en marche normale);

   un temps de séjour minimum du jus et de la canne préparée ou de la bagasse pendant le processus de la diffusion, correspondant à   environ 25 minutes au maximum pour la bagasse ; uneséparation systématique du jus et de la bagasse ; uneasepticité totale de   toute l'installation de diffusion, pourvu que la température soit réglée, le long de l'installation, à une valeur comprise entre 
65 C et 75 C, ce qui constitue la température de stérilisation la plus appropriée pour les solutions du sucre et pour la ba- gasse; la possibilité d'alimenter le diffuseur par la canne ayant subi la préparation classique qui s'effectue dans un moulin à canne quelconque comprenant un hachoir de canne, suivi d'un mou- lin à canne à trois cylindres);

   l'aptitude du processus de diffu- sion de s'adapter de lui-même aux variations de la teneur en 

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 fibres de différentes qualités de cannes et aux variations de la   préparation des cannes ; unemmagasinage systématique du jus, de   concentration dégressive, d'après l'avancement du lit de bagasse; une vitesse élevée de percolation du jus à travers le lit de bagasse, correspondant à environ 8,4 cm/min. dans un lit saturé    de 170 cm de profondeur ; débit de percolation effectif élevé   d'environ 900 litres/min/mètre carré de la surface de tamis, pourvu que la solution qui percole passe par des perforations circulaires d'un diamètre allant de 8 mm à 12 mm;   un.auto-   nettoyage continu parfait du tamis fixe, disposé sous le lit    mobile de bagasse ;

   nettoyage continu parfait de la chaîne sans   fin mobile, immédiatement après le déchargement de la bagasse; une courbp d'extraction idéale sur toute la section verticale du   lit de bagasse ; de l'installation de diffusion à   d'adapter aux variations de la vitesse de production de l'usine, permettant des écarta allant jusqu'à plus de 30   %   de sa capacité théorique, et permettant de travailler dans ce cas dans des con- ditions économiques, pourvu que les diffuseurs de différentes capacités aient des largeurs différentes pour la même longueur. 



  En outre, l'utilisation du présent procédé permet de traiter un volume relativement grand de canne préparée ou de bagasse dans une zone d'encombrement superficiel relativement petite et par conséquent pour un effet oxydant minimum ou pour le minimum d'au- tres réactions chimiques nocives qui tendent à se produire et, finalement, une extraction relativement élevée qui correspond à une récupération d'environ 98 % du sucre qui se trouve initia- lement dans les cannes traitées. 



   D'autres buts de la présente invention, de même que des particularités perfectionnées de celle-ci, apparaîtront à la lec- ture de la description qui suit et des dessins annexés. 



   La figure 1 est une élévation latérale d'un appareil destiné à extraire le vesou de la canne à sucre ou de la bagasse de canne à sucre. 

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   La figure 2 est une élévation terminale de l'appareil représenté figure 1. 



   La figure 3 est un plan de l'appareil représenté figures 1 et 2 . 



   Il est maintenant fait référence aux dessins; la canne préparée ou la bagasse, qui soit être soumise à l'extraction, est acheminée, par des dispositifs connus, dans une trémie de chargement,   d'où   elle est continûment déchargée dans une balance à courroie de pesée intégrante, telle, par exemple, que la cour- roie transporteuse de pesée 15, pourvue d'un dispositif électri- que spécial, qui règle la quantité d'eau fraîche froide qui s'é- coule,   à   l'aide du débit-mètre 18, eau qui est amenée sur le lit de bagasse en un point qui précède son déchargement du diffuseur. 



  Ledit transporteur à courroie de pesée 15 est relié par le dis- positif électrique au tableau de commande central 19 de l'appa- reil. 



   Le transporteur à courroie de pesée 15 introduit la bagasse dans un classificateur de bagasse 14, qui sert à classer la bagasse en ce qui concerne sa grosseur, de manière que la bagasse qui a la grosseur la plus forte repose sur la surface du tamis fixe 9 pour éviter l'obturation des perforations du tamis. 



   La bagasse classée est introduite continûment dans le diffuseur où un toboggan de chargement, fait de plaques spécia- lement façonnées, assure une répartition homogène de la bagasse classée sur toute la largeur du diffuseur. La bagasse classée   fraîche%dans le   diffuseur est avantageusement et convenablement aspergée, sur le toboggan de chargement, d'un jus relativement 
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 concentré, appelé" jus de saturation" , après avoir été chauffée ajouté 1 mot. 



  Approuvée) à une température qui peut rendre les tissus de la bagasse per- méables, Le jus de saturation peut être pris au bac récepteur      5e, convenablement filtré, pompé par la pompe de circulation 5 vers les dispositifs de chauffage du jus de saturation, 20, et .conduit ensuite au distributeur e où la solution drainée   dans ,   

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 cette zone est la solution de sucre le plus fortement concentrée, à savoir le "jus de diffusion", qui est recueilli dans le bac récepteur 6f et pompé par la pompe 6 pour être traité d'une manière connue. 



   Les pompes respectives   5   et 6 à jus de saturation et de diffusion sont des pompes centrifuges pourvues de pots de tami- sage fixés à leurs côtés d'aspiration et de décimètres pour ré- gler leur débit à   l'@ide   du tableau de commande central   19   de l'appareil de diffusion. Ces pompes ont une capacité suffisante pour refouler leurs solutions de sucre respectives et une hauteur manométrique suffisante pour vaincre les pertes par frottements à leur côté refoulement. 



   La bâche et les pièces mobiles des pompes sont faites d'une matière capable de résister aux effets des acides et à la corrosion. 



   Si on le désire, le jus de diffusion drainé peut être recueilli dans un bac commun avec le jus de saturation drainé et le jus mélangé est alors remis en cycle, en passant par des      dispositifs de chauffage, sur la bagasse chargée   fraîche,   après quoi le jus qui déborde dudit bac commun quitte le diffuseur sous forme de jus de diffusion produit. Le jus chaud, remis en cycle, qui a les mêmes caractéristiques que le jus de diffusion,   ,   est introduit dans la bagasse fraîche de manière qu'une partie de ce jus soit utilisée   à   humecter la bagasse sur le toboggan de chargement du diffuseur, et la partie restante est conduite à un autre distributeur, disposé à une distance convenable de l'extrémité de chargement. 



   Comme le montrent les dessins qui représentent l'appa- reil, dans le diffuseur se trouvent deux chaînes sans fin jume- lées, qui forment un transporteur sans fin 7 qui se dispose sur la surface supérieure d'un tamis horizontal fixe 9 et qui se déplacent cote à   cote   avec la même vitesse linéaire, sur ledit 

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 tamis. Le tamis horizontal fixe 9 est fait   de,tôles   métalliques perforées. Des parois latérales verticales 10 faites de tôles d'acier soudées, sont attachées aux eûtes longitudinaux qui se font face, du tamis. Le tamis et les parois latérales sont montés ensemble dans un châssis d'acier qui forme la bâche du diffuseur. 



   Les quatre chatnes sans fin 7 sont supportées et guidées simultanément suivant leur parcours sur le tamis par quatre sec- tions en cornière métallique standard, fixées à la surface du tamis. 



   Chaque chaîne sans fin jumelée est pourvue de lames métalliques horizontales d'espacement, attachées transversalement aux côtés latéraux, qui se font face, des chatnes. 



   Les quatre chaînes sans fin mobiles, qui forment les deux chatnes sans fin jumelées, sont supportés, aux bouts   extré-   mes, par des roues Galle 8 à 12, qui sont montées sur un arbre commun. A l'extrémité menée, un moteur à vitesse constante ac- ' tionne cet arbre au moyen d'un réducteur à vitesse réglable, qui permet d'acheminer le lit de bagasse dans le diffuseur, sur la surface du tamis fixe, à une vitesse qui peut être réglée de 
1,0 à 1,5 mètres/minute. Des tambours cylindriques d'espacement, qui tournent librement sur des arbres indépendants, sont agencés pour porter les chaînes sur leurs brins de retour, sous les bacs récepteurs (la, 2b, 3c, 4d, 5e et 6f). 



   Les brins de retour des chaînes sont complètement expo- sés sous la bâche du diffuseur, où il est pourvu à un nettoyage parfait continu des brins de retour et des lattes d'espacement, après le déchargement de la bagasse, de manière que la solution de nettoyage soit renvoyée dans le circuit. 



   Il n'est aucun besoin de nettoyer le tamis, car celui-ci est auto-nettoyant du fait du lit mobile de bagasse qui se dé- place là-dessus. 



   La bagasse chargée par le toboggan de chargement dans le diffuseur est déposée sur la surface du tamis fixe 9, sur la- 

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 quelle elle est acheminée lentement, sous la forme d'un lit uni- forme de bagasse, par les chaînes sans fin mobiles 7, et est' déchargée continûment du diffuseur, devant les roues Galle 8,      montées à l'extrémité actionnée. La bagasse épuisée déchargée est',' acheminée par un appareil de déshydratation réglable qui peut comporter, par exemple, deux moulins successifs à trois cylin- dres. 



   Le dispositif de limitation de la hauteur de la bagasse, 13, a la forme d'un tambour rotatif ayant une longueur égale à la largeur du transporteur et est disposé horizontalement pour tourner dans le sens opposé au transporteur, à une vitesse appro-      priée à la vitesse linéaire du transporteur. Ce dispositif peut être monté ou descendu, selon la capacité du transporteur, et il est actionné par un moteur à botte à vitesses réglable. ¯ ' 
Un dispositif de déchargement de bagasse 11 a une cons- truction semblable à celui du dispositif de limitation de hauteur 13, avec cette différence qu'il tourne dans le même sens que le transporteur et qu'il est disposé en un point tel, de la bâche 10, qu'il est apte à régler le déchargement de la bagasse. 



   Sous le tamis fixe et montés sur le même châssis de support d'acier que la bâche fondamentale du diffuseur, se trou- vent rangés'cote à côte les bacs récepteurs la, 2b, 3c, 4d, 5e  ¯/ et 6f, destinés aux solutions de sucre drainées, réparties par les distributeurs a, b, c, d, e, f et g, disposés aux endroits respectifs, sur la surface du lit mobile de bagasse. Chacun des- dits bacs récepteurs est avantageusement pourvu d'un fond forte- ment incliné dans le sens du point de raccordement à une tuyau- terie qui conduit la solution à la pompe de circulation respective. 



   Le jus recueilli dans chacun des bacs susdits est en- voyé séparément, par des pompes de circulation individuelles 1, 
2, 3,   4   et 5, vers des dispositifs de distribution de jus res- pectifs a, b, c, d et e. La capacité de ces pompes est suffisante pour refouler le jus recueilli dans le bac correspondant et elles 

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 sont aptes à fournir la solution de sucre aux dispositifs de distribution. La bâche et les pièces mobiles des pompes sont faites d'une matière résistant aux acides et à la corrosion en général. Les pompes sont aptes à refouler un mélange de jus et de bagasse. Chaque pompe est pourvue d'un débit-mètre indicateur 21,   22,   23, 24, qui règle le débit de refoulement des pompes par l'intermédiaire d'un tableau de commande central 19 de l'appareil. 



   Les dispositifs de distribution de jus a, b, c, d, e, t et g, sont installés à une certaine distance au-dessus du trans- porteur, ce. qui permet une répartition homogène de la solution de sucre sur toute la largeur du lit de bagasse. Ces dispositifs sont conçus de manière appropriée à la nature de la solution qu'ils doivent distribuer. 



   La quantité d'eau fraîche, à savoir l'eau d'imbibition, fournie au diffuseur par le distributeur f, est automatiquement réglée par un débit-mètre réglable 18 qui constitue un dispositif automatique monté sur le transmetteur du transporteur à courroie de pesée 15, de manière qu'une quantité prédéterminée d'eau   fraîche,   établie d'après le poids de la bagasse introduite dans le diffuseur, soit déversée dans le diffuseur. 



   L'eau sucrée clarifiée chaude, fournie au diffuseur par le   distributeur g   est avantageusement contrôlée par un débit- mètre indicateur 17, qui fournit une lecture permanente des quantités apportées. 



   De la même manière que l'eau sucrée, la quantité de jus de diffusion fournie est indiquée de manière permanente par le débit-mètre indicateur 16. 



   Le tableau de commande central 19 comprend un appareil- lage de mesure et de réglage des quantités de bagasse, d'eau et des différentes solutions de sucre qui pénètrent dans le diffu- seur et qui en sont extraites, et aussi des moyens destinés à régler la densité du jus de diffusion extrait du diffuseur et fourni aux   appareilqde   traitement industriel suivants. Le tableau 

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 comprend aussi un appareillage de mesure et de réglage de la température et du pH des solutions de sucre, en différentes par- ties du diffuseur. 



   L'appareil décrit plus haut peut être utilisé comme il est décrit plus bas. 



   Les bacs récepteurs de jus,   à   l'exception du bac 6f qui contient le jus de diffusion et qui reste isolé, sont remplis d'eau et sont reliés entre eux. Le transporteur   7,   le classeur de bagasse 14, le dispositif de pesée 15 et les dispositifs de limitation de hauteur et de déchargement de la   basasse,   13 et 11,      sont mis en marche. Le transporteur est alimenté en bagasse par le    dispositif de pesée 15 ; pompe 5 est mise en marche et reçoit   l'eau du bac 5e pour la refouler, en passant par les dispositifs de chauffage 20, qui élèvent la température de l'eau au niveau approprié, vers le dispositif de distribution e situé à l'entrée du transporteur, pour saturer la bagasse entrante. 



   Le jus recueilli dans le bac 6f, connu sous le nom de        " jus   de diffusion", est fourni par la pompe 6 aux appareils   sui- j     vants   de traitement industriel. 



   La pompe 4 est mise en fonctionnement lorsque la bagasse atteint le distributeur d et, en ce point, l'extraction commence* 
Ensuite, les pompes 3, 2 et 1 sont successivement mises en marche lorsque la bagasse atteint respectivement les distributeurs c, b et a. Le distributeur d'eau sucrée g reste inactif jusqu'à ce   (-,que     l'eau   sucrée, extraite de la bagasse épuisée, arrive au diffu- seur. Le distributeur d'eau fraîche e est mis en fonctionnement pour couvrir les besoins du diffuseur jusqu'à l'arrivée de l'eau sucrée au distributeur g. Lorsque l'eau sucrée arrive à son distri- buteur, tous les bacs sont isolés entre eux et la quantité d'eau fraîche ajoutée est réglée poun compenser la quantité de jus de diffusion extrait du bac 6f. 



   Une fois que les bacs sont isolés entre eux, le fonc- tionnement du diffuseur a lieu comme suit. La solution de sucre, 

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 provenant de la percolation de l'eau sucrée et de l'eau fraîche à travers la bagasse, est recueillie dans le bac la. La solu- tion de sucre, recueillie par ce bac la, est fournie par la pompe 1 au distributeur a. La solution de sucre recueillie par le bac 2b est fournie par la pompe 2 au distributeur b. La solution de sucre, recueillie par le bac 3c est fournie par la pompe 3 au dis- tributeur c. La solution de sucre recueillie par le bac 4d est fournie par la pompe 4 au distributeur d. Le jus de saturation, recueilli par le bac 5e est fourni par la pompe 5, par l'inter- médiaire des dispositifs de chauffage 20, au distributeur e.

   Le jus de diffusion recueilli par le bac 6f est fourni par la pompe 6 aux appareils suivants de traitement industriel. 



   REVENDICATIONS 
1. Procédé de diffusion continu, à contre-courant, d' extraction du sucre de la canne à sucre ou de sa bagasse, procédé qui comprend les opérations consistant à utiliser un moyen trans- porteur horizontal continu, qui entraîne lentement un lit unifor- me de canne convenablement préparée ou de bagasse   à   travers une zone d'extraction confinée ayant une succession d'étapes de trai- tement séparées, disposées à contre-courant par rapport au mou- vement dudit lit, à préparer les cannes dans des dispositifs con- nus, comprenant généralement un hachoir de canne, suivi d'un moulin à canne à trois cylindres, introduisant la canne préparée ou la bagasse dans une extrémité de ladite zone d'extraction,

   où sa température est élevée jusqu'à un point non inférieur à 65 C afin de rendre perméables les tissus de ladite bagasse, à ache- miner ladite bagasse en un lit uniforme, non immergé dans un li- quide, sur la surface d'un tamis perforé fixe horizontal, pourvu de parois latérales attachées, limitant les deux cotés du lits sur toute son avance continue dans ladite zone d'extraction, à alimenter le lit en mouvement, par le dessus, de solutions de sucre de concentrations progressivement décroissantes dans le sene 

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 du mouvement du lit, aboutissant à l'eau fraîche froide, à re- ' .

   cueillir sous le tamis fixe la solution séparément drainée, qui percole vers le bas à travers le lit et qui provient de chaque étape de traitement, de manière qu'il n'y ait aucune possibilité qu'une solution drainée quelconque se mélange à d'autres solu- tions, provenant d'étapes de traitement voisines et ayant des concentrations différentes, à établir un écoulement à contre- courant de manière que chacune desdites solutions drainées soit conduite indépendamment à l'étape de traitement précédente par un distributeur ou analogue, disposé dans le sens contraire à celui du mouvement du lit, à deshydrater et à sécher partiellement la bagasse épuisée qui quitte l'extrémité opposée de la zone d'ex- traction, dans un appareil réglable connu de deshydratation, convenant à la bagasse, comprenant généralement deux moulins à bagasse successifs,

   à trois cylindres, à partir duquel appareil, µ l'eau sucrée produite est clarifiée davantage de maniëre connue et est ramenée à la zone d'extraction par un distributeur ou ana-      logue, sur le lit, dans une étape de traitement respective, pré- cédant celle à l'eau fraîche, dans le sens contraire à celui du mouvement du lit;

   à laisser l'eau fraîche et l'eau sucrée percoler,' séparément à travers ledit lit en mouvement et à recueillir les deux solutions de sucre drainées sous le tamis fixe, les solutions mélangées étant conduites sur ledit lit, par le haut, à travers un autre distributeur ou analogue, disposé dans une étape de traitement précédente, à une distance convenable de l'étape de traitement à l'eau sucrée, mesurée dans le sens de l'extrémité de chargement de la zone   dextraction;

     à laisser lesdites solutions mélangées percoler de nouveau à travers le lit, la solution da sucre drainée recueillie étant passée une ou plusieurs fois en- core, de la même   amnière,   à contre-courant à travers le lit en mouvement, tout en s'enrichissant en sucre, de manière que la so- lution de sucre la plus concentrée, qui est recueillie après drai- 

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 nage sous le tamis à l'extrémité de chargement . de la zone d'extraction, puisse être retirée;

   à introduire une eau sucrée clarifiée chaude à l'étape de traitement de la zone d'extraction, qui précède celle de l'eau fraîche, et à faire circuler le jus produit, par des dispositifs de chauffage, pour asperger la bagasse chargée fraîche, à une température qui   suffit   seulement à compenser les pertes par radiation dans la zone d'extraction et à maintenir la température de la bagasse pendant son passage à travers la   zone   d'extraction à une valeur égale ou supérieure à 
65 C, température qui est trouvée être la température la plus appropriée qui puisse rendre les tissus de la canne perméables garder l'ensemble du processus dans des conditions aseptiques. 



   2, Procédé de diffusion selon la revendication 1, dans lequel la température d'au moins la solution de sucre la plus concentrée, fournie à la surface dudit lit de bagasse, est de 
65 C ou plus. 



   3. Procédé de diffusion selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la température de ladite bagasse est gardée à 65 C ou plus et, pour la plupart des applications, dans un intervalle compris entre 65 0 et 75 C. 



   4. Procédé selon la revendication 1, 2 ou 3, dans le- quel le pH de la solution de sucre apportée à la surface de la bagasse au cours des étapes de traitement successives diminue progressivement vers l'extrémité de chargement de la zone d'ex- traction, pourvu que l'eau sucrée clarifiée soit introduite à un pH d'environ 9,0 et que le jus produit soit retiré à un pH non inférieur à 6,0. 



   5. Procédé de diffusion selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la durée du séjour de la bagasse dans la zone d'extraction n'est pas inférieure à 20 minu- tes et se situe dans l'intervalle de 20 à 25 minutes au maximum. 



   6. Procédé de diffusion selon l'une quelconque des re- vendications précédentes, dans lequel la quantité de solution 

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 de sucre, fournie par un quelconque des dispositifs de   distri-        bution au lit de bagasse est réglée de manière qu'aucune solution ne s'écoule par-dessus la surface supérieure du tamis perforé fixe horizontal, pourvu que la solution de sucre apportée percole sous un débit continu sur toute la largeur de la section verticale[ du lit et qu'aucune partie de ladite solution ne s'écoule sur la surface supérieure du lit. 



   7. Procédé de diffusion selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la canne préparée ou la bagasse,lors de son chargement dans la zone d'extraction, est complètement saturée de la solution de sucre produite, qui a déjà été enrichie de la majeure partie du sucre initialement con-      tenu dans la bagasse chargée, de manière que toute solution de sucre drainée destinée à être mise en circulation par le pompage, vienne, lorsqu'elle est pompée de manière répétée, en contact répété avec la matière broyée de manière grossière, destinée à subir l'extraction, ladite solution de sucre produlte étant préalablement acheminée par des dispositifs de chauffage pour en élever la température de manière à compenser seulement les pertes par radiation et à maintenir la bagasse chargée,

   pendant son passage dans la zone d'extraction, à une température qui ne soit pas inférieure à 65 C. 



   8. Procédé de diffusion selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la solution de sucre   drainée est   recueillie à chaque étape de traitement, est conduite continûment, par une pompe ou un dispositif transporteur analogue. à l'étape précédente de traitement, par un distributeur ou ana- logue, dans le sens contraire au sens du mouvement du lit, pourvu   .-que   la solution drainée du lit de bagasse en mouvement dans la zone d'une étape de traitement ne puisse se mélanger aux solu- tions drainées des étapes adjacentes de traitement et ayant des concentrations différentes. 

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   9. Procédé de diffusion selon la revendication 1, dans lequel la canne épuisée est acheminée successivement à travers une installation de préparation de canne, agencée pour fournir à la zone d'extraction une canne préparée ou une bagasse présentant une répartition des grosseurs granulométriques, définie,en particulier, comme suit : 
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<tb> Longueur <SEP> des <SEP> morceaux <SEP> en <SEP> cm <SEP> 10 <SEP> à <SEP> 25 <SEP> 6 <SEP> à <SEP> 8 <SEP> 3 <SEP> à <SEP> 5 <SEP> ¯ <SEP> 2 <SEP> Fines
<tb> 
<tb> Pourcentage <SEP> du <SEP> total <SEP> 7% <SEP> 21% <SEP> 48% <SEP> 18% <SEP> 6 <SEP> %
<tb> 
 
10.

   Procédé de diffusion selon la revendication 1, dans lequel l'eau fraîche froide, apportée à la surface de la bagasse dans l'étape finale du traitement, est complètement drainée de la bagasse de manière que la bagasse épuisée quitte la zone d'ex- traction dans un état de saturation tel que la teneur en humidité ne soit pas supérieure à 81 % et soit comprise dans l'intervalle de 78 à 81 %. 



   11. Procédé de diffusion selon la revendication 10, dans lequel la bagasse épuisée qui quitte la zone d'extraction est acheminée continûment par des dispositifs de déshydratation ré- glables, dans lesquels la bagasse est débarrassée dans toute la mesure possible de l'humidité y contenue, en produisant ce qu'on appelle l'"eau sucrée" dans une proportion qui n'est pas in- férieure à 75 litres par 100 kg de canne traitée. 



   12. Procédé de diffusion selon les revendications 1 et 
11, dans lequel environ 95 % de la quantité totale de ladite eau sucrée est ramenée dans la zone d'extraction, à l'étape respecti- ve de traitement, pourvu qu'elle ait été chimiquement traitée, d'une manière connue, 5 % de sa quantité totale étant éliminés par des purges et des sédimentations au cours de ce dernier trai- tement. 



   13. Procédé de diffusion continu d'extraction du sucre de la canne à sucre ou de sa bagasse, sensiblement comme il est décrit plus haut en se référant aux dessins annexés. 

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   14. Appareil/convenant à la mise en oeuvre du procédé de diffusion selon les revendications 1 à 13, qui comprend une sorte d'auge horizontale de forme allongée, dépourvue de ses parois avant et arrière, mais ayant des parois latérales longitudinales verti- cales, aux bords inférieurs desquelles est attaché un fond perfo- ré horizontal fixe ou un tamis perforé fixe, un moyen destiné à apporter la canne préparée ou la bagasse à l'extrémité de charge- 1 ment de l'auge, un moyen destiné à acheminer ladite bagasse, moyen actionné de manière à entraîner lentement un lit horizontal uniforme de bagasse sur toute la surface du tamis perforé fixe ou du fond perforé, des dispositifs d'apport ou distributeurs espa- ces, disposés au-dessus du lit à certaines distances   d'espacement   entre lesdits distributeurs,

   ces derniers apportant les solutions de sucre sur le lit en mouvement, caractérisé en ce que, sous le tamis perforé, se trouvent disposés côte à côte des bacs récep- teurs, destinés aux solutions drainées du lit de bagasse, lesdits bacs reliés par des tuyaux, de manière indépendante, à des pompes de circulation, qui conduisent chacune des solutions de sucre drainées au distributeur respectif. 



   15. Appareil selon la revendication 14, dans lequel lesdites parois latérales longitudinales et ledit tamis perforé horizontal forment une sorte d'auge fixe, horizontale, de forme allongée, ayant un fond perforé et dépourvue de parois avant et arrière, ladite auge étant portée par une structure de support d'acier fixe. 



   16. Appareil selon la revendication 14 ou 15, dans le- ' quel la canne préparée ou la bagasse fratche chargée est acheminée au moyen d'une ou de plusieurs chaînes sans fin jumelées, qui se déplacent horizontalement côte à côte à la même vitesse sur la surface du tamis perforé fixe horizontal, et qui entraînent lentement un lit uniforme de bagasse, pourvu que chacune desdites chaînes jumelées comprenne des lattes métalliques d'espacement,      

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 attachées aux faces latérales des chaînes et disposées   transver-   salement à leur parcours. 



   17. Appareil selon la revendication 16, dans lequel le parcours horizontal des chaînes sans fin jumelées est quasi égal au parcours de la bagasse dans l'appareil, pourvu que les chaînes sans fin jumelées soient supportées aux extrémités par des roues Galle qui sont montées sur un arbre commun, agencé de manière que les brins de retour des chaînes se déplacent sous le tamis   perforJ,   lesdits brins de retour étant portés par des tam- bours cylindriques d'espacement qui tournent librement sur des arbres séparés. 



   18. Appareil selon l'une quelconque des revendications   14   à 17, dans lequel les bacs récepteurs, destinés aux solutions drainées, sont disposés côte à   cote   sous le tamis perforé, à savoir entre le fond perforé de ladite auge et les brins de retour des chaînes. 



   19. Appareil selon la revendication 18, dans lequel cha- cun des bacs récepteurs comprend un fond fortement incliné vers le bas, vers le point   d'où   la solution recueillie est évacuée. 



   20. Appareil selon les revendications 18 à 19,dans lequel chacun des bacs récepteurs est relié directement par tuyau   à   une pompe convenable qui assure l'apport de la solution de au- cre drainée au dispositif respectif de distribution du jus, agencé pour apporter par le haut la solution de sucre respective au lit en mouvement, lesdites pompes ayant une construction convenable pour manutentionner un mélange de jus et de particules fines ,de bagasse. 



   21. Appareil selon l'une quelconque des revendications 14 à 20, dans lequel les dispositifs de distribution de jus sont disposés à des distances telles entre eux, au-dessus du lit en mouvement, qu'ils permettent une répartition homogène de la so- lution de sucre sur toute la largeur du lit en mouvement. 

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   22. Appareil selon la revendication 21, dans lequel   la   distance qui sépare deux distributeurs est réglée de manière que la solution de sucre apportée à un distributeur située en un point quelconque du lit en mouvement soit déjà complètement   drai- '   née dudit lit avant que ce point n'atteigne la zone du dis tribu- teur suivant dans le sens du mouvement du lit.      



   23. Appareil selon les revendications 21 à 22, dans lequel la distance comprise entre deux distributeurs est agencée en vue d'une vitesse moyenne de percolation descendante du jus à travers le lit, non inférieure à 85 mm/seconde et en vue d'un débit de perdolation efficace moyen d'au moins 900 litres/minute/ mètre carré de la surface du fond perforé ou de la surface du tamis, pourvu que les perforations aient une forme circulaire d' un diamètre compris dans l'intervalle de 8   mm   à 12 mm et que   la .   surface totale des perforations ne soit pas inférieure à 25% de la surface totale du fond perforé ou de la surface du tamis, la vitesse du mouvement du lit étant d'au moins 1,0 mètre par minute. 



   24. Appareil selon les revendications 22 et 23, dans lequel les distances qui séparent des dispositifs de   distributions'        entre eux sont approximativement égales, ou, pour la plupart des applications, plus grandes que le parcours des chaînes sans fin      jumelées, effectué pendant le temps que la solution de sucre apportée requiert pour percoler continûment de la surface de base du lit de bagasse, pourvu que la solution ne puisse s'écouler sur la surface du lit. 



   25. Appareil selon les revendications 22   à     24,   dans le- quel la bagasse épuisée passe, avant son déchargement, par une zone de drainage suffisante, où elle est complètement débarrassée de la solution en percolation, de manière que la bagasse quitte le diffuseur avec la teneur en humidité la plus basse possible, comprise dans l'intervalle de 78 à 81% au maximum, la bagasse 

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 déchargée étant subséquemment traitée de la manière décrite 
26. Appareil selon la revendication 14, dans lequel ledit moyen d'apport de canne comprend un tobaggan fait d'une tôle d'acier façonnée d'une manière spéciale, apportant la canne préparée fraîche ou la bagasse fraîche à l'entrée de chargement du diffuseur en assurant une répartition homogène de la bagasse sur toute la largeur du diffuseur. 



   27. Appareil selon les revendications 14 à 25, dans le- quel la bagasse épuisée est déchargée en un point situé au-delà des roues Galle terminales de renvoi, disposées à l'extrémité   actionnée   des chaînes sans fin jumelées, point où la bagasse tombe sur un toboggan de déchargement à partir duquel la bagasse épuisée déchargée est acheminée pour être traitée subséquemment de la manière décrite. 



   28. Appareil selon les revendications 14 à 27, dans   le-   quel un moyen est prévu pour chauffer le jus produit, que l'on fait circuler pour en asperger la bagasse chargée fraîche, de manière qu'une partie dudit jus chauffé soit utilisée à humecter la bagasse fraîche sur le toboggan de chargement et que la partie restante dudit jus soit conduite à un autre distributeur ou ana- logue, disposé à une distance convenable de l'extrémité de chargement, de manière que la bagasse fraîche soit complètement saturée et que la solution excédentaire en soit drainée et recueil' lie dans le bac récepteur terminal où ladite solution excédentai- re se mélange à la solution drainée, provenant de l'étape de trai- tement adjacente dans le sens du mouvement de la bagasse,

   ladite solution mélangée constituant le jus produit et ayant les mêmes caractéristiques que le jus de diffusion que l'on fait circuler de manière répétée, en passant par des dispositifs de chauffage, pour en asperger la bagasse fraîche chargée. 



   29. Appareil selon la revendication 28, dans lequel le bac récepteur terminal, disposé à l'extrémité de chargement, est 

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 pourvu d'un dispositif de   trop-plein   par lequel l'excès du jus produit, à savoir le   " jus   de diffusion" , est retiré pour   être --:   soumis à des traitements subséquents de manière connue. 



   30. Appareil convenant à   ltextration   du sucre de la canne à sucre ou de sa bagasse, sensiblement comme il est décrit plus haut en se référant aux dessins annexés et comme ces derniers le représentent.

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