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Lors de l'édification d'un chemin de fer monorail, qui doit être réalisé en tant que voie surélevée posée sur des pi- liers et dont le corps de support doit Etre fait en béton, l'on a besoin de pièces en béton qui, posées à la suite les unes des autres de pilier en pilier, forment en leur entièreté le corps de support. De telles pièces en béton-'seront dénommées ci-après "poutres" et l'on y distingue la voie de circulation sur la-
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quelle reposent les roues porteuses du véhicule monorail, les faces latérales contre lesquelles s'appuient les roues latérales du véhicule et la surface d'appui par laquelle une telle poutre repose sur les piliers.
Tout comme pour les autres chemins de fer, i faut tenir compte, dans un chemin de fer monorail, du fait que,crans les sections en courbe, des forces centrifuges agissent sur le véhi- cule, forces dont il faut tenir compte par une surélévation ap- propriée de la voie de circulation. Tout comme pour les autres chemins de fer également, il faut prévoir,, dans un chemin de fer monoral, une transition entre une section rectiligne et une section de courbe.
Il en résulte que pour la construction d'une -celle voie de monorail, dans le cas le plus général, les formes de poutre suivantes sont nécessaires :
1 - Poutres pour sections de voies rectilignes.
Les poutres à partir desquelles doivent être réalisées les sections rectilignes doivent avoir la forme d'un parallélé- pipède, comme il ressort de la figure.A; la voie- de circulation et les faces latérales'sont des plans perpendiculaires entre eux.
2 - Poutres pour sections de courbes. a) Pour des poutres destinées à des sections de voies courbes à grand rayon de courbure, l'on peut éventuellement se passer d'une surélévation. Comme représenté à la figure B, la voie de roulement est alors également horizontale, les deux face;, latérales s sont à nouveau perpendiculaires à la voie de roule- ment et sont des surfaces cylindriques circulaires s'étendant parallèlement entre elles avec un écartement égal à la largeur de la voie de roulement. b) Des poutres pour sections de voies courbes à petit rayon de courbure doivent être-surélevées. La figure C représente
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cette forme de poutre.
La voie de circulation ainsi que les fa- ces latérales sont des surfaces coniques, ces faces latérales étant perpendiculaires à la voie de circulation et s'étendant parallèlement entre elles avec un écartement égal à la largeur de la voie de circulation.
3 - Poutres pour arcs transitoires.
Une poutre pour l'arc de transition d'un chemin de fer monorail est représentée à la figure D. Il est par exemple in- curvé suivant une parabole cubique. Etant donné cependant que, simultanément,la voie de circulation doit être raccordée, dans la zone de l'arc de transition, d'une voie de circulation plane horizontale de la section rectiline à la voie de circulation à surface conique de la section de voie courue, le résultat est une poutre incurvée dans deux directions,c'est-à-dire donc une poutre gauche.
Le but de l'invention est de procurer un dispositif et un procéoé au moyen desquels les poutres mentionnées ci-avant, de formes diverses, peuvent être faoriquées, ces poutres devant avoir une largeur d'environ 1 m, une hauteur d'environ 2 m et une longueur de 20 m environ.
Ce problème aoit être résolu suivant l'invention au moyen dtun coffrage de construction, dont les parois sont flexibles et gauchissables, ce telle sorte que ce coffrage peut être ame- né à une forme quelconque désirée sous l'action de forces exté- rieures pouvant être déterminées avec précision, et les travaux de bétonnage peuvent ensuite être exécutés.
Suivant une forme de réalisation préférée de l'invention, les parois du coffrage sont maintenues par un bâti rigide, qui est muni d'organes de retenue, par lesquels les forces néces- saires pour donner sa forme au coffrage sont transmises aux parois de celui-ci.
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D'autres détails et particularités de l'invention ressor- tiront de la description ci-après d'un exemple de réalisation d'un dispositif de mise en oeuvre du procédé, donnée à titre 'non limitatif et en se référant aux dessins annexés, dans les- quels :
Les figures 1 à 3 sont des schémas représentant le prin- cipe de l'invention lors du coffrage, de parties de poutres rec- tiligne , courbe et de transition, respectivement.
La figure 4 est un schéma représentant le principe- de l'agencement d'un coffrage interne rectiligne dans une poutre courbe.
Les figures et 6 sont des vues latérales de l'extrémité de gauche du coffrage de la figure 1, la case étant vue en coupe.
Les figures 7 à 9 sont des vues en coupe transversale du coffrage, suivant la ligne C-C de la figure 1, dans trois for- mes de réalisation différentes.
-La figure 10 est une vue de dessus de l'extrémité de droi- te du coffrage en position courbe, avec la paroi de fermeture et les guides pour le coffrage interne.
La figure 11 est une vue en bout de l'extrémité de droite du coffrage de la figure 10, avec une section de poutre modi- fiée.
La figure 12 est une vue analogue à la figure 11, avec une position inclinée du coffrage correspondant à une suréléva- tion de la voie de circulation dans les arcs de transition et dans les courbes.
La figure 13 est une vue en coupe longitudinale de l'or- gane de retenue.
Comme il ressort des figures 1 à 9, le coffrage est cons- titué par une plaque de base fixe 20)de longueur appropriée,et un certain nombre de piliers opposés 21, entre lesquels sont
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disposées la plaque de fond mobile 22 et les pareeis latérales 23 du coffrage.. En 24 sont représentées,les moitiés- amovibles, du coffrage interne, qui sont nécessaire.- lorsqu'un corps. creux en béton doit être fabriqué, comme c' est le- cas dans la construc. ti'on décrite.
Les parois latérales 23 (figures 4 à 8) sont en liaisons rigides avec des organes de retenue 25 pouvant être réglés ho- rizontalement, opposés deux par deux et réglables indépendamment entre eux. La pièce -en béton, hachurée aux figures 1 à il-! à fab@i- quer dans le moule, porte la référence 26. Si tous les organes de retenue 25 se trouvent à la même position par rapport à leurs piliers adjoints 21,,, l'on obtient la position du coffrage repré- sentée à la figure 1, pour/la fabrication d'un corps de poutre droit 26.
Si cependant les organes de retenue 25 sont écartés différemment, les parois latérales 23 prennent une certaine courbure, par exemple à la figure 2 celle d'un arc circulaire au à la figure 3 d'une section de poutre passant d'une droite à une courbe, par exemple à un arccirculaire. Grâce à un réglage différent des deux organes de retenue d'un même pilier, la pa- h roi latérale peut en out@@ être gaucie ou inclinée, de telle sorte que la partie de poutre incurvée reçoit simultanément une surélévation. Il est donc possible, de fabriquer, avec une seul et même coffrage, toutes les sections de voies se présentant en pratique, avec la précision nécessaire.
Les piliers21' se trouvant à côté du pilier d'extrémité 21 et qui sont indiqués par des hachures, servent de point de dé- part pour le réglage des organes de retenue individuels 25, ou de points de mesure et de contrôle. C'est à ce pilier 21 que se termine en général le corps de béton 26, maisla longueur de celui-ci peut cependant aussi varier suivant les conditions posées.
La figure 4 est un schéma de la poutre creuse 26 sous for me incurvée,les moitiés du coffrage interne 24 se rencontrant
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approximativement au milieu.
D'autres particularités de l'invention ressortiront de la description ci-après des autres figures annexées.
Les figures 5 et 6 représentent la moitié de gauche du coffrage de la figure 1, vue latéralement, cependant la base 20 est vue en coupe suivant l'axe longitudinal. Les parois latéra- les 23 sont renforcées par des profils longitudinaux et trans- versaux 27, 28, de telle sorte qu'elles ne puissent pas ae dé - former de façon inadmissible pendant le travail de bétonnage.
Au voisinage du milieu du coffrage se trouvent deux supports 48, opposés l'un à l'autre et réglables au moyen de volants. 29, pour le coffrage interne 24, qui est constitué par deux corps de mandrin creux, qui sont réglés à leur position précise au moyen des supports 48 et sont maintenus à cette position pen- dant le bétonnage, comme décrit ci-après de façon plus détaillée.
Le fond mobile 22 est soutenu sur son châssis par des roues 30, qui circulent sur une voie 31 pouvant être abaissée. Dans ce but, l'on prévoit des cylindres de pression 32 avec des pistons qui sont soumis à/une pression de fluide avant d'introduire le fond 22 dans le coffrage. Un autre système hydraulique 33 sert à soulever des vibreurs, des agitateurs 34 ou des appareils analogues, lorsque le béton remplit le coffrage et se solidifie.
Au-dessus du coffrage se trouvent des supports 35 en porte-à- faux, montés sur certains piliers, avec aes poulies 36 destinées à abaisser et à soulier un bâti 37 servant de support à un cou- vercle 38 du coffrage. A l'intérieur des portiques 35 est en outre prévue une voie 39 le long des rails de laquelle peut être déplacé un chariot transporteur 40 pour le béton.
La figure 7 est une vue en coupe suivant la ligne C-C' de la figure 1 du dispositif représenté en vue latérale aux figures 5 et b.A la plaque de base 20 sont reliés rigidement
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des piliers 21, par exemple en béton armé, dans lesquels sont supportés des organes de retenue 25 pouvant être déplacés trans- versalement. Leur déplacement peut être effectué au moyen de tiges filetées, dont les extrémités carrées .1,1 sont visibles ex- térieurement. Les extrémités internes des organes de retenue 25 sont de forme sphérique et s'appuient sur les profilés verticaux 28 des parois 23.
Les parois.latérales 23 du coffrage sont re- pliées vers l'intérieur au milieu de la section de la poutre, ces retraits ayant une forme telle que la charge du véhicule sur la face supérieure de la poutre, qui repose pendant la fabrica- tion sur le fond mobile 22, soit transmise,sans moment de fle- xion perpendiculairement à la longueur de la poutre dans la mem- brure tendue, à la face inférieure de la poutre. Le coffrage interne 24 a de ce fait une section de la forme représentée à la figure 7.
Le fond mobile 22 du dispositif est formé par un châssis en profilé 42, inflexible, sur la face supérieure du- quel est placée une couche de planches 43 avec une fine tôle de couverture 44,
Les pièces 43, 44 pénètrent dans l'espace libre entre les -parois latérales 23. La tôle de couverture peut être constituée par un grand nombre de petites bandes, qui sont fixées parallèle- ment les unes aux autres, perpendiculairement au sens longitudi- nal de la poutre, sur les planches 43 et permettent par consé- quent une courbure du fond du coffrage, dans le cas où une par- tie de courbe ou un arc' de transition doit être fabriqué.
L'in- troduction du fond 22 est effectué au moyen de rails soulevés 31.Après son introduction, le fond 22 est abaissé sur des sur- faces d'appui 45 o.es piliers 21 et reste en cette position jus- qu'à ce qu'après la prise nécessaire du béton, les coffrages interne et externe puissant être enlevés. Ensuite, la poutre est sortie, avec son support inférieur, du coffrage et mise à reposer jusqu'à ce qu'elle soit durcie suffisammnet pour être
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soulevée du fond 22. A chaque dispositif correspond donc un grand nombre de fonds mobiles, dans le cas on une fabrication continue de parties de poutres est envisagée.
Il est cependant aussi possible de munir le châssis en profilés 42 d'un certain nombre de replis ou de renfoncements ouverts vers' le haut,, dans lesquels sont déposés ou introduits, en dessous des planches 43, des profilés transversaux 46 qui reprennent-la charge de la poutre lors de l'abaissement des pistons hydrauliques et sont déposés sur des chevalets ou supports analogues fixes, de telle sorte que le fond mobile 22 peut être abaissé déchargé et être ramené dans le coffrage. Les supports transversaux 46 peuvent également être reliés entre eux en une sorte de bâti et reposée' sur le châssis de chariot. Les supports transversaux 46 sont représentés en pointillé. à la figure 6. Ils peuvent également. être reliés rigidement aux planches 43.
Au-dessus, du coffrage est avantageusement prévu un plan- cher de travail 47. Le coffrage interne 24 est retenu et centré au voisinage de son extremitéavant par deux mandrins transver- saux 48 amovibles-
A la figue 8 est représentée en coupe transversale,une autre construction du coffrage, qui ne comporte pas de couver- cle supérieur, de telle sorte que les portiques 35 avec leurs poulies et liaisons transversales sont éliminés. La limite su- périeure de la poutre de béton, qui, comme mentionné, forme la face inférieure de la pièce finie lorsque cette dernière est mise en place, est par exemple déterminée en utilisant un ra- cleur non représenté.
Les semelles inférieures des supports 49, qui servent de support au plancher de travail 47, sont utilisées dans ce mode de construction comme voies de roulement pour des galets 50 auxquels sont suspendues les parois latérales 23 du coffrage.
De ce fait, les organes de retenue 25 sont réalisés sous forme
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de tiges à fixations sphériques 51 des deux côtés, et le sys- tème de déplacement des tiges 25 est déchargé du poids des pa- rois latérales 23.
52 sont des loqueteaux qui verrouillent ou libèrent la. position axiale des organes de retenue 25, comme il sera expli- qué plus en détail ci-après. Afin d'obtenir une surface de rou- lement de la poutre aussi plane que possible, la tôle de fond 44 ne se trouve plus, comme précédemment, entre les bords infé- rieurs des parois latérales 23, mais bien en dessous de ces bords, la fermeture étanche étant effectuée au moyen de pièces 45 à section triangulaire, qui peuvent par exemple être.en ca- outchouc. Pour le reste, la forme de réalisation de la figure 8 ne se distingue de celle de la figure 7 qu'au point de vue cons- tructif, par exemple par une autre position en hauteur et une autre base. Des secoueurs de fond, non représentés, peuvent être utilisés tout comme dans la construction déjà décrite.
Le coffrage peut, comme représenté à la figure 9, égale- ment être réalisé d'une façon telle que les parois latérales 23 soient reliées avec une installation à vide 53 et que l'agi- tation du béton ait lieu au moyen de secoueurs de fond 34 et d'un ou plusieurs madriers secoueurs 54 pouvant circuler sur le dessus des parois 23. Sur l'intérieur des parois de coffrage 23 est fixé dans ce cas un treillis par exemple, sur lequel est déposée une couche de feutre ou analogue et l'air et l'eau peu- vent être aspirés entre la face interne du coffrage et la cou- che de feutre. L'on prévoit dans ce but des raccords flexibles 55.
La forme du coffrage interne ne comporte pas, dans ce mode de réalisation, des parois latérales coniques, mais bien des parois.parallèles. Au voisinage de son extrémité avant, le poids du coffrage interne 24 est supporté par une barre 56, qui est fixée de façon réglable, par exemple par vissage, à un support
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amovible 56. A l'intérieur du coffrage interne 24, qui a avanta- geusement une forme légèrement conique, se trouve un arbre d'agi- tation 57 avec des coudes 58.
Afinde pouvoir adapter le fond de coffrage 22 à la forme gauche des parois latérales 23, les supports transversaux 59, soutenant la tôle de fond 44 sont fixés de façon réglable au supports longitudinaux 42, par exemple par des tiges de réglage 60, qui peuvent être abaissées ou soulevées par des volants 61 avec filetage interne. De cette façon, l'on peut,par exemple dans des sections de voie arrondies.onduler la tôle de fond 44 ou cette dernière peut être gauchie dans les arcs de transition afin de donner à la partie de poutre, outre sa courbure, simul- tanément une surélévation.
Dans les cas où c'est nécessaire, l'on peut prévoir, entre les parois latérales 23 et la tôle de fond 44,des bandes d'étanchéité 45 suivant la figure 8 Il est à recommander de munir les planches de tr@@ail supérieures 47 de garde-corps latéraux 62. Au lieu de bouts carrés 44 l'on peut prévoir des volants 63 pour le réglage des organes de re- tenue 25.
A la figure 10 est représentée l'extrémité de droite d'un coffrage courbé, vu de dessus, avec les dispositifs de détermi- nation de la face de fermeture de la poutre et de soutien du coffrage interne qui, comme mentionné, est constitué par deux moitiés pouvant être introduites dans le coffrage à partir des bouts. Les parois latérales 23 et le fond 22 sont plus longs que la plus grande longueur de poutre, de telle sorte que les extré- mités dépassantes du coffrage 23 peuvent recevoir des éléments de soutien pour le coffrage interne 24 L'on utilise pour ce faire,.suivant l'invention, deux corps rapportés 64, 65 en forme de châssis, avec des ouvertures 66,67 (figure 11) pour le pas- sage du coffrage interne 24.
A l'intérieur des corps 64. 65
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sont disposés des galets profilés qui. guident le coffrage inter- ne au-dessus et en dessous, les galets de dessus 71 étant 'visi= bles. Les corps rapportés 64, 65 peuvent être soulevés ou reti- rés pour pouvoir écarter les parois latérales entre elles; ils peuvent être glissés dans le sens longitudinal de la poutre et immobilisés, de telle sorte que des poutres de diverses longueurs peuvent être fabriquées. Les autres parties du coffrage corres- pondent à celles représentées aux figures 5 à 9 et portent les mêmes références.
Les figures 11 et 12 représentent le coffrage en posi- tion normale et gauchie, respectivement, avec une section de poutre modifiée, vu en bout. Entre les parois latérales 23 est. introduit le corps 65 en forme de châssis avec ses ailes 68 en forme de V dirigées vers l'arrière, ses dimensions extérieu- res correspondant au profil de la poutre.
Au-dessus et éventuellement aussi en dessous sont placées;, autour des bords des parois latérales 23, des barres 69 en for- me de-crochets, qui peuvent être serrées rigidement sur le cof- frage au moyen de boulons 70. Pour guider le coffrage interne 24, pouvant être glissé par l'ouverture 67, l'on se sert de ga- lets profilés 71, 72, qui sont supportés par des arbres 73, 74, dont les paliers 75,76 sont fixés que les semelles 66, ou sont guidés sur ces dernières dans des glissières 77, au cas où la position en hauteur d'un des galets ou des deux doit être régla- ble. Des vis de réglage 78 servent à déterminer la position la- térale des galets 71,72. Pour le réglage du palier 75 du galet supérieur 71, l'on se sert par exemple de tiges filetées 79 à tête carrée, cependant que d'autres moyens de fixation peuvent aussi être utilisés.
Grâce à l'agencement représenté, l'on n'ob- tient pas seulement un réglage et une immobilisation parfaits du coffrage à ses extrémités, mais aussi un guidage précis du
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coffrage interne est possible, de telle sorte qu'il puisse être retiré de poutres de forme quelconquej par exemple suivant la figure 4, sans en endommager la paroi interne. L'on peut se ser- vir à cette fin, par exemple, d'un dispositif hydraulique non représenté, qui peut être introduit à l'intérieur du coffrage interne 24 et qui possède des bras de soutien destinés à reposer sur les renforts médians 27 des parois latérales 23.
Il suffit, comme l'on sait, de retirer très légèrement le coffrage interne .et donc de le relâcher, après un certain temps de prise court, pour éviter un serrage du corps en béton sur ce coffrage interne.
Si l'on a besoin de coffrais internes 24 de divers pro- fils, les plaques 64, 65 et les galets 71, 72 sont avantageuse- ment rendus échangeables.
L'ouverture de fente 67,s'étendant à la périphérie du coffrage interne 24,est fermée au bout de la poutre par un joint élastique, par exemple en caoutchouc, tandis que le gui- dage placé à l'extrémité du coffrage ne doit être constitué que par les parties de châssis 68, éventuellement en liaison avec des bandes internes de raidissement, car une.étanchéité latérale par rapport au coffrage interne n'est pas nécessaire dans ce cas.
La figure 13 représente finalement comment peuvent par exemple être effectués la fixation, le réglage et le verrouilla- ge latéraux des organes de retenue 25. Dans le pilier 21 est pratiquée une large ouverture dans laquelle est placé un cylin- dre de guidage 81. Il est fixé,du côté extérieur, avec une pla- que de retenue fixe et,du côté intérieur,avec une plaque rappo:
tée @2, ces plaques étant assurées contre une rotation dans le pilier par des vis 83. A l'intérieur du cylindre de guidage glisse un cylindre interne 84, fermé aux deux bouts et assuré contre une rotation, dont le côté dirigé vers le coffrage est fermé par un coussinet sphérique 86 avec capot de fermeture 87 et dont l'autre côté présente un fond renforcé 88, dans lequel
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est vissée une tige 86 Dans le coussinet spherique s'engage la calotte 90 de l'organe de retenue 25,, et la tige 89 est guidée, à son extrémité extérieure lisse, dans une douille 91 de la pla- que-de retenue 82, dans laquelle un coulisseau 92,en forme de fourcne,est guidé perpendiculairement à l'axe de la tige et peut être Verrouillé de 1'extérieur dans sa position soulevée.
Si le coulisseau est ''.soulevé, le cylindre intérieur 85 peut être glis- se à volonté, 'avec la tige 89, dans le cylindre de guidage 81, sa-' rotation étant empêchée par le goujon 93 et la rainure 84, -Près de son extrémité extérieure, la tige.89 présente une rainure
94 annulaire/, dans laquelle peut s'engager le coulisseau 92, lors- de la rainure que'sa position correspond à celle xu @@@@@@@@@ 94. Ainsi, la position de l'organe de retenue 25 ne' peut être modifiée que par . rotation de la tige 89, comme il est indispensable pour le régla- ge, précis d'un organe de retenue quelconque.
Le verrouillage peut cependant aussi être 'constitué par un écrou divisé ou un organe analogue,. 'Sur 'le côté du pilier 21 voisin du coffrage se trouve une tige de mesure 95, sur laquelle peut' .être déterminé le dépla- cement latéral de l'organe de retenue 25. La tige de mesure 95 peut éventuellement être munie d'une garniture 96 pour un contrô- le optique de la position de l'organe de retenue 25.
La fabrication d'un élément de poutre s'effectue suivant l'invention de la façon décrite ci-après, en admettant que la construction corresponde à celé de la figure 7 et que les parois latérales 23 'se trouvent dans leur position écartée.
L'on INtroduit d'abord le fond mobile 22 entre les piliers
21, les rails 31 se trouvant dans leur position soulevée. Sur la tôle de fond 44 est déjà disposé le treillis d'armure, qui a été abandonné dans les dessinsdans le but d'une meilleure com- préhension,et qui est cependant fabriqué séparément au préalable et placé sur la tôle de fond. Le fond mobile est abaissé, après
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avoir été amené à sa position correcte, en laissant l'agent de pression s'échapper des cylindres de déplacement 32, de telle sorte que ledit fond se pose sur les butées 45 des piliers 21.
Dans le cas où c'est nécessaire, le fond mobile est verrouillé dans cette position. Ensuite, l'on met en place les châssis de fermeture intérieurs 64, 65 pour les bouts du coffrage, on les ajuste à la longueur de la poutre et on les fixe temporaire- ment, par des éléments de serrage non représentés, sur le bâti de support du fond 22. Le coffrage interne 24 est alors intro- duit par les deux côzés dans le treillis d'armure, et son écart précis par rapport au treillis d'armure est déterminé, par exem- ple en intercalant des petits blocs de béton spécialement faori- qués. En outre, après enlèvement des éléments de serrage pour les châssis de fermeture 64, 65, les parois latérales 23 sont rapprochées et réglées pour une forne de poutre rectiligne.
La tôle de fond 44 avec sa couche de planches 43 sous-jacente sert alors de pièce d'écartement pour les parois latérales, tandis qu'entre les bords supérieurs des parois latérales 23 l'on peut, si nécessaire, introduire temporairement des ties d'écartement ou analogues particulières. L'écartement,entre le treillis d'ar- mure et les parois latérales 23 est alors vérifié et fixé. En- suite, les mandrins transversaux 48, se trouvant au voisinage des extrémités avant du coffrage interne, sont introduits afin de soutenir ce dernier.
Si l'on envisage la fabrictioon d'une poutre droite, l'on peut effectuer, éventuellement après une vérification de la posi- tion des organes de retenue 25, le remplissage avec le béton, les dispositifs secoueurs entrant alors en action. Suivant les besoins, l'on peut introduire des tiges ou barres d'agitation supplémentaires à partir des côtés par des ouvertures obturables ou à partir du dessus, afin de s'assurer qu'aucun espace creux ne subsiste dans le béton.
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Si l'on doit fabriquer une poutre incurvée, l'on règle les organes de retenue 25 d'une façon telle que l'on obtienne la forme courbe envisagée du coffrage latéral, le milieu du coffrage et ses extrémités s'écartant 'alors utilement des droi- @tes théoriques en tant que lignes de départ d'une même largeur.
II en résulte donc une poutre à courbure uniforme.' Si l'on doit fagriquer, à la place d'une poutre à courbure plane, une section de poutre à courbure gauche ou une courbe avec surélévation, il est nécessaire de donner préalablement.à la tôle de fond 44 la forme appropriée dans ce but, par exemple une forme légère- ment conique . Ceci peut être effectué par une conformation dé- terminée préalablement des planches 43 ou grâce à des pièces de.garniture sur les supports transversaux 46 ou encore par ré- glage des tiges 60. Les variations de forme de la tôle de fond 44 et des parois latérales 23 sont comprises dans les limites de -l'élasticité de la matière, dont l'épaisseur est choisie en conséquence.
Si le coffrage est rempli de béton, il reste d'abord quelques heures ou pendant une plus courte période en repos. A ce moment, les coffrages internes 24 sont retirés d'environ 10 cm ou plus'-au moyen du dispositif de pression hydraulique men- tionné mais non représenté et sont enlevés complètement finale- ment après quelques heures de plus.
Grâce à un chauffage du cof- rage interne, la durée de prise du béton peut être réduite de façon connue:
Après -'que des coffrages internes 24 sont complètement en- levés et ont été écartés latéralement ou d'une autre façon, les parois latérales 23 du coffrage sont écartées vers les deux cotés et le chariot @ @ @ est tiré sur la voie à un point tel qu'il puisse rester plusieurs jours au même endroit sans être dérangé. Dans le cas où le chariot est équipé de sys-
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tèmes de pose, la poutre achevée est déposée à sa place et le chariot est ramené en dessous des chevalets de pose.
Il peut alors à nouveau être préparés, muni d'un treillis d'armure et réintroduit dans le coffrage. Entre temps, les coffrages inter- nes et les parois du coffrage latéral sont également nettoyés et remis en ordre de marche, de telle sorte qu'une nouvelle opé- ration peut commencer.
L'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit, dont on peut s'écarter au point de vue constructif sans sortir du cadre de l'invention. L'on peut par exemple également fabriquer avec le coffrage'décrit des corps creux en forme de poutre, dont la face inférieure présente une fente longitudinale De tels corps creux sont connus pour des chemins de fer suspen- dus, les roues porteuses circulant à l'intérieur du corps creux de part et d'autre de la fente et l'organe porteur pour la caisse du véhicule passant à travers la fente.
REVENDICATIONS - - 1. Procédé de fabrication de pièces finies, en particu- lier de pièces creuses en béton pour chemins de fer monorails, en utilisant un moule ou coffrage démontable, caractérisé en ce que les faces du coffrage peuvent être incurvées gauchies ou inclinées entre elles sélectivement à partir d'une forme de base à faces planes, afin de fabriquer des pièces de formes différen- tes avec un même coffrage.