BE512734A - - Google Patents

Info

Publication number
BE512734A
BE512734A BE512734DA BE512734A BE 512734 A BE512734 A BE 512734A BE 512734D A BE512734D A BE 512734DA BE 512734 A BE512734 A BE 512734A
Authority
BE
Belgium
Prior art keywords
aureomycin
salt
sulfuric acid
water
acid
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Publication of BE512734A publication Critical patent/BE512734A/fr

Links

Classifications

    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C07ORGANIC CHEMISTRY
    • C07CACYCLIC OR CARBOCYCLIC COMPOUNDS
    • C07C233/00Carboxylic acid amides

Landscapes

  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Saccharide Compounds (AREA)
  • Organic Low-Molecular-Weight Compounds And Preparation Thereof (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  PERFECTIONNEMENTS A LA PURIFICATION DES   MATIERES CONTENANT   DE 
L'AUREOMYCINE. 



   La présente invention concerne la purification des matières contenant de l'auréomycine. 



     Lauréomycine   est un nouvel antibiotique dont la préparation et un procédé   d'isolement   sont décrits dans le brevet américain n  2.482.055 du 13 septembre 1949. 



   La demanderesse a trouvé un nouveau procédé grâce auquel on peut séparer 1?auréomycine d'une solution aqueuse en contenant et avec laquelle peuvent être associées certaines impuretés.9 par son interaction avec un dérivé organique anionique de 1?acide sulfurique, de formule gé- nérale R-On-SO2OH, dans laquelle n est un nombre non inférieur à 0 et non supérieur à 1, R est un radical organique hydrophobe, le poids molé- culaire de cette matière   nétant   pas inférieur à environ 210,pour for- mer un composé du type sel que   1-'on   peut ensuite séparer et récupérer tel quel ou transformer en un sel thérapeutiquement désirable   d9auréomy-     cineo   
Le dérivé organique anionique de   1-'acide   sulfurique selon 1?invention est du type polaire-non polaire,

   ce qui peut partiellement expliquer ses propriétés inhabituelles. Il contient le groupement po- laire hydrophyle dérivé de 1?acide sulfurique comprenant au moins un hy- droxyle ayant un hydrogène ionisable et une partie non polaire hydrophobe tel qu'un groupement   alkyles   aralkyle,   alkaryle,   aryle, haloaryle ou azo- aryle qui peut être fixé soit par une liaison carbone-soufre, formant un acide sulfonique, soit par une liaison carbone-oxygène-soufre, formant un ester d9acide sulfurique ou un sulfatée Un seul de ces groupements peut être fixé car le reste acide sulfurique doit converser un hydrogène rempla- gable pour la liaison à la molécule d'auréomycine. 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 



   Dans le but recherché on doit utiliser ces dérivés organiques anioniques de l'acide sulfurique à un pH inférieur à 3. L'acidité peut résulter partiellement de l'utilisation d'acides sulfoniques libres ou de monosulfates et partiellement de l'addition d'autres acides forts tels que l'acide sulfurique ou l'acide chlorhydrique. Lors de   l'utilisation,   on utilise commodément les sels diacides sulfoniques ou sulfates   préci-"   tés dans des conditions telles que le sel soit transformé en acide libre. 



  L'utilisation, par exemple, du sel de sodium de l'acide sulfonique ou   du'   sel de sodium du sulfate mono-ester avec suffisamment d'acide chlorhydrique pour abaisser le pH au-dessous de 3 donne efficacement en solution l'aci- de sulfonique libre ou le sulfate libre, ce qui pour le but recherché est considéré comme équivalent, car 1?acide sulfonique et le sulfate ester ont le même effet en solution acide.

   Les sels de sodium de ces composés   sont'la forme   commerciale ordinaire, mais on dispose parfois d'autres sels alcalins ou alcalino-terreux que l'on peut utiliser   @   Certains des dérivés organiques anioniques de l'acide sulfuri- que selon l'invention sont du type utilisé comme agents mouillants, et d'autres sont du type utilisé comme colorantso On préfère utiliser, pour des raisons économiques, des dérivés organiques anioniques de l'acide sul- furique non toxiques, non colorés, à bon marché,et que l'on peut obtenir industriellement. On peut utiliser des matières colorantes colorées, aussi bien que des sulfates ou des acides sulfoniques toxiques, à condition que l'auréomycine finale soit suffisamment débarrassée de ces matières pour être commercialement acceptable.

   Certaines de celles-ci sont ven- dues sous des marques commerciales et on les désignera plus commodément ainsi. .Les sels de sodium sont les plus commercialement répandus. Les produits commerciaux sont fréquemment des mélanges. Par exemple, les sulfates d'alkyle commerciaux ont des chaînes de longueur variable. On peut commodément utiliser des mélanges de plus d'un de ces dérivés, bien qu'il soit préférable d-utiliser les matières disponibles sur le marché. 



   Parmi les autres matières que l'on a trouvé satisfaisantes se trouvent le sulfate de tétradécyl-sodium connu sous la marque   "Tergitol-4";     le sel de sodium de sulfo-succinate de di- (2-éthylhexyle) venducommer-   cialement sous la marque "Aérosol-OT"; le sulfate d'heptacédyle; le sul- fonate d'alkaryle vendu sous la marque   "Santomerse-1";   le sulfate de lau- ryl-sodium vendu sous la marque "Duponol C"; le sel de sodium du sulfate de 2-éthylheptyle vendu sous la marque "Tergitol 8"; l'un quelconque des sulfates d'alkyle ayant de 10 à 20 atomes de carbone ou leurs mélanges; les acides aryl; aralkyl; ou alkylaryl-sulfoniques ayant de 10 à 25 ato- mes de carbone;

   les acides   2,5-dichlorobenzènesulfonique,   para-xylènesul- fonique, 4-hydroxyazobenzène-4'-sulfonique, 2,4-dinitronaphtol-7-sulfoni- que,   5-sulfosalicylique,     2,4-dichlorophénol-6-sulfonique.,     2-chlorotoluène-   5-sulfonique, 4-nitrochlorobenzène-2-sulfonique, 2-naphtalène sulfonique, 2,4-dihydroxyazobenzène-4'-sulfonique et leurs sels, l'huile de rouge turc,   etc..   



   On a déjà utilisé certains acides sulfoniques et sulfates pour le raffinage d9antibiotiques fortement basiques tels que la Strepto- mycine. Voir en particulier les brevets américains n  2.537.933 et 2.537.934 du 9 janvier 1951. Cependant ces brevets décrivent   1-'utilisa-   tion d'un sel d9un acide fort et   d9une   base et la formation de sels ne peut se produire qu'au voisinage de la neutralité. La demanderesse a trouvé que sous   1-'effet   d'un tel traitement 1?auréomycine ne donnait pas un sel satisfaisant. 



   Au contraire de ces antibiotiques antérieurs, l'auréomycine est un antibiotique à large spectre qui inhibe la croissance des bacté- ries à réaction de Gram positive et négative, de certains "ricksettsia" et de nombreux autres organismes. Il se peut que ses remarquables carac- téristiques telles qu'un large spectre soient liées à sa nature essentiel- lement amphotère. Comme il est amphotère, on ne peut pas le traiter de la même façon qu'un antibiotique basique pour le raffiner.

   La demanderesse 

 <Desc/Clms Page number 3> 

 a fait la découverte remarquable qu'en solution fortement acide,à un pH inférieur à 3, la phase acide de la nature amphotère de l'antibiotique est inhibée et ses caractéristiques acides masquées par la nature fortement acide de son entourage, de sorte qu'il présente des caractéristiques suf- fisamment basiques pour former un composé du type sel avec les dérivés or-   ganiques.anioniques   de   l'acide   sulfurique précités. 



     Jusqu'ici,   on a séparé   1.9 auréomycine   de son milieu de fermen- tation par des processus tels que 1?adsorption chromatographique ou l'ex- traction par un solvant.   L9adsorption   chromatographique est relativement coûteuse et 1?extraction de l'auréomycine ou de son sel avec un acide miné- ral par un solvant est susceptible de causer des difficultés en raison de la corrosion de 1?appareillage ou des grandes quantités de solvant mises en oeuvre etc... 



   La demanderesse a trouvé que   1-'on   peut récupérer l'auréomycine d'une solution acide en la faisant réagir à un pH inférieur   à 3   avec un dérivé organique anionique de   l'acide   sulfurique. Par le terme "auréomy- cine" on désigne non seulement   1-9 auréomycine   sous forme de son sel avec un acidetel que par exemple le chlorhydrate d'auréomycine, mais encore 1?auréomycine neutre,parfois désignée sous le nom de base libre et le sel de   1-'auréomycine   avec une base, tel que le sel de sodium. Ceci est en accord avec la pratique pharmaceutique, car les sels d'auréomycine sont thérapeutiquement aussi efficaces sous ces trois formes. 



   On peut former la solution acide en dissolvant l'auréomycine, sous forme de son sel avec un acide, dans l'eau ou bien on peut la former en dissolvant la base libre auréomycine dans   l'eau   en présence de suffi- samment diacide pour abaisser le pH au-dessous de   3,   ou bien on peut la former en dissolvant un sel d'auréomycine avec une base dans l'eau en pré-   sence   de suffisamment d'acide pour abaisser le pH au-dessous de 3. Pour le but de l'invention, il   n'est   pas nécessaire que la totalité de l'auréo- mycine soit dissoute. Le sel acide peut être présent sous forme non dis- soute par exemple en suspension, mais il agit pour le but de l'invention comme solution et on le désignera comme tel. 



   De plus, il est particulièrement commode de former la solu- tion acide par acidification   d'une   masse de fermentation dans laquelle l'auréomycine est produite et en séparant les matières insolubles par filtration. On peut également former la solution acide par extraction par Peau acidifiée, d'un gâteau formé par filtration de la masse conte- nant 1-'auréomycine dans des conditions telles que l'auréomycine se pré- sente sous une forme insoluble. L'auréomycine en solution acide prove- nant de 1?une quelconque de ces sources est effectivement la même car, à un   pH   inférieur à 3 en présence d'eau, elle agit effectivement comme solution aqueuse de son sel avec lracide.

   On peut clarifier   1-lune   quelconque de ces solutions d'auréomycine en utilisant un charbon déco- lorant ou par tout autre procédé connu. La nécessité de cette décolora- tion dépend évidemment dans une large mesure des matières et départ initiales. 



   A la solution acide d9auréomycine on peut alors ajouter le dérivé organique anionique d9acide sulfurique avec suffisamment d'acide pour s9assurer que le pH reste au-dessous de 3. L'ordre de 1?addition   n'est   pas importante car le composé d'auréomycine du type sel et du dé- rivé organique anionique diacide sulfurique forme la matière la moins soluble présente et tend à se séparer. 



   On peut recueillir le composé du type sel de la solution acide par filtration, centrifugation ou toute autre forme de séparation. 



  On peut naturellement utiliser les sels   diacides   sulfoniques tels quels ou sous forme de produit commercial.:, la transformation finale à la forme thérapeutique étant retardée jusqu'à une occasion économiquement favora- ble. 

 <Desc/Clms Page number 4> 

 



   On peut recristalliser ce composé dans un solvant organique-et l'utiliser thérapeutiquement tel quel. En utilisant un   dérive organique   anionique non toxique de l'acide sulfurique tel que certains des agents mouillants tensio-actifs qui sont montrés non toxiques en petite quantité, on obtient un produit que   l'on   peut administrer directement.

   Il est pré- férable de'décomposer le composé du type sel, par exemple par double dé- composition, pour obtenir un sel d'auréomycine avec un acide d'administra- tion plus usuel tel que l'acide chlorhydrique ou le soumettre à une double décomposition pour former le chlorhydrate, puis transformer le chlorhydra- te en toute autre forme que   l'on   peut désirer pour l'administration, telle que la base libre ou le sel avec un métal alcalin ou alcalino-terreux tel que le calcium. Comme certains des sels sulfoniques ou sulfatés tendent à se séparer sous une forme amorphe ou non cristalline, on a trouvé parti- culièrement commode de les extraire de la suspension aqueuse dans laquelle ils se forment par un solvant présentant un coefficient de répartition élevé en faveur du solvant.

   On peut réaliser l'extraction sous forme d'une extraction simple,   d'une   extraction multiple, d'une extraction à contre courant ou dans certaines machines d'extraction liquide-liquide. 



   Par commodité il est préférable d'utiliser une quantité de 1?acide sulfonique ou de l'ester sulfate permettant un rapport d'auréo-   mycine   légèrement supérieur à un groupement acide par molécule d'auréomy- cine et on trouve qu'un rapport moléculaire allant jusqu'à environ 3 ou supérieur à 1 en accord avec le faible degré d'action de masse provoque un déplacement   d'équilibre   en un point donnant une récupération améliorée. 



  Le type d9impuretés présentes et le prix relatif de diverses matières in- fluent sur le rapport exact économiquement préférable dans des conditions données. 



   On peut noter que dans une telle extraction, il est possible et parfois préférable de modifier l'ordre d'addition des composés. Par exemple, on peut ajouter 1?acide sulfonique ou le sulfate avec le sol- vant dans lequel on peut le dissoudre, ou l'ajouter avant ou après l'ad- dition du solvant ou avant ou après 1-'acidification de la solution. Il est seulement nécessaire que la solution ait un pH inférieur à 3 quand on met en contact le solvant avec   l'auréomycine   et l'acide sulfonique ou sulfate pour obtenir 1-'extraction du composé d'auréomycine du type sel avec le sulfate ou   l'acide   sulfonique dans la couche solvant. 



   Comme solvant, on a trouvé que les solvants organiques usuels, dans lesquels un résidu organique hydrophile tend à être soluble, forment de bons solvants. Parmi eux, on peut citer les hydrocarbures halogénés, tels que le bichlorure d'éthylène, le trichloro-éthane, le trichloroéthy- lène, le bichlorure de propylène, le chloroforme,   1-'eau,   les monoesters de glycol non miscibles à 1?eau tels que le phénylcellosolve, les esters or- ganiques tels que le phtalate de diméthyle, le phtalate acide   d'éthyle,   l'acétate d'isopropyle, 1-acétate de   butyle,   les éthers et les éthers substitués tels que l'éther dichloroisopropylique,

   les cétones telles que la méthylisobutylcétone ou toute autre des cétones supérieures non misci- bles ou des cétones plus solubles rendues non miscibles à   l'eau   par l'ad- dition d'un sel à la couche aqueuse. Les alcools ayant   4   atomes de car- bone ou davantage tels que le   méthylisobutylcarbinol,   les hexanols, le butanol, l'alcool amylique, etc.. sont de bons solvants. 



   On peut concentrer la solution du composé type sel dans le solvant organique non miscible à Peau par évaporation   d'au   moins une par- tie du solvant à une température ne dépassant pas environ 60 , On peut évaporer la totalité du solvant et utiliser tel quel le sel ainsi isolé ou le soumettre à une double décomposition ou le transformer d'une autre fa- çon en une forme thérapeutiquement désirée ou plus économiquement on peut le soumettre à une double décomposition dans la solution du solvant or- ganique.

   On a trouvé qu'en ajoutant un sel tel que le chlorhydrate de triéthylamine ou le chlorure d'ammonium ou tout autre chlorhydrate de base azotéeou du chlorure de calcium, etc... à la solution, il se forme le 

 <Desc/Clms Page number 5> 

 sel de triéthylamine ou le sel correspondant du sulfate ou de l'acide sul- fonique, qui reste dissous et 1$auréomycine se sépare sous forme de chlor- hydrate que   1?on   peut séparer de la solution. 



   Ou bien, on peut ajouter au solvant un solvant mutuel misci- ble à   1?eau   tel   quun   alcool inférieur¯, comme le méthanol ou le 2-éthoxyétha- nol, puis ajouter à ce solvant mixte un acide minéral tel que l'acide chlor- hydriqueo Ceci provoque une double décomposition du composé d'auréomycine du type sel libérant l'auréomycine sous forme de son chlorhydrate que l'on peut séparer du solvant mixte sous forme   d'un   précipite. 



     @   On peut séparer l'auréomycine en ajoutant une base pour élever le pH de la solution, auquel cas 1?auréomycine se sépare sous forme de 1?auréomycine neutre ou du sel avec la base, selon la quantité ajoutée. 



  La solubilité diminue rapidement après que 1?acidité a diminué jusqu'à un pH supérieur à environ 3. 



   Les spécialistes de la question trouveront de même tout autre procédé de décomposition et de séparation du composé d9auréomycine du type sel, ainsi que des procédés de transformation du composé à la forme parti- culière   dDauréomycine   que le praticien peut désirer pour le traitement d'un état pathologique déterminé. 



   On comprendra mieux l'invention en se référant aux exemples suivants : 
EXEMPLE 1. 



   On prépare une solution contenant 3,5 g d'auréomycine neutre brute donnant aux essais 800 gamma par mg dans 1500 ce d'eau. A cette so- lution on ajoute 1,7 g du sel de sodium de l'acide 2,4-dichlorophénol-6- sulfonique. On agite le mélange et on ajuste le pH à 2 par addition diacide sulfurique à 25%. Quand 1-'équilibre est établi on extrait la so- lution avec 375 cc de méthylisobutylcétone. On ajoute à la phase aqueuse une portion supplémentaire de 1 g de 2,4-dichlorophénol-6-sulfonate de so- dium et on extrait à nouveau par des portions de 150 cc de méthylisobutyl- cétone. On réalise trois fois ces extractions. Le raffinat donne aux essais 51 gamme par cc, ce qui indique une extraction presque complète. 



  On combine les fractions de solvant séparées pour former une phase sol- vant unique de 774 ce donnant aux essais   3480   gamma par cc. On concentre l'extrait sous pression réduite à une température ne dépassant pas   40    à un volume de 31 ce. Au concentrat on ajoute 0,6 oc d'acide chlorhy- drique concentré, ce qui provoque la précipitation immédiate du chlorhy- drate   dauréomyoine   sous forme amorphe. On sépare le précipité par fil- tration et on le met en suspension avec 5'cc de 2-éthoxyéthanol (cello-   solve)a   Le produit amorphe cristallise alors donnant un rendement de ' 2,15 g du chlorhydrate d'auréomycine purifié.

   Le produit donne   aux,es-   sais 994 gamma par mg, ce qui indique un chlorhydrate   d9auréomycine   pur et représente une récupération de 69% de   Inactivité   initiale. 



   On peut noter que le chlorhydrate d'auréomycine peutvenir soit sous forme amorphe,soit sous forme cristalline selon la présence de cristaux d'ensemencement. On peut utiliser le même processus avec 19une ou l'autre forme. 



   EXEMPLE 2. 



   On ajuste 2 litres d'une masse de fermentation d'auréomycine contenant des ions calcium et donnant aux essais 1100 gamma par cc à un pH de   8,5   par addition de soude à 25% en solution. On ajoute au mélange un demi pour cent en poids de terre à diatomées comme adjuvent de filtra- tion et on sépare les solides par filtration. On met le gâteau filtré 

 <Desc/Clms Page number 6> 

 
 EMI6.1 
 en solution dans un litre d-eau et on l9acidifie à un pH de 1,5 par addi- tion diacide sulfurique à   25%.   On chauffe le mélange à 55 , on agite pen- dant 20 minutes et on sépare les solides par filtration. On réalise une seconde extraction du gâteau filtré avec 1 litre supplémentaire d'eau aci- difiéé au même pH. On réunit les deux extraits qui donnent aux essais 960 gamma par ce.

   On ajoute 1,5 g diacide   2,4-dichlorophénol-6-sulfonique   sous forme du sel de sodium et on extrait la solution par 500 cc de méthyl-   isobutylcétoneo   On sépare la phase solvant et on traite à nouveau la pha- se aqueuse par 1,5 g supplémentaire de 2,4-dichlorophénol-6-sulfonate de sodium et on l'extrait par 200 ce de méthylisobutylcétone, puis successive- ment par deux portions supplémentaires de 200 cc de méthylisobutylcétone. 



  Le pH reste au-dessous de 3. Le raffinat final donne aux essais 29 gamma par cc, ce qui indique une extraction pratiquement complète. On réunit les extraits du solvant et on les concentre sous pression réduite, à une température ne dépassant pas 55 , à 27 ce. Au concentrât, on ajoute 0,5 ce   diacide   chlorhydrique concentré et on refroidit le mélange à 0 . Il se 
 EMI6.2 
 forme du chlorhydrate d9auréomycine amorphe que 1-'on filtre et que l'on met en suspension avec 4 cc de   2-éthoxyéthanolo   Le chlorhydrate amorphe forme des cristaux dans le   2-éthoxy-éthanpl,   ce qui donne 1,27 g de chlorhydrate   d9auréomycine   donnant aux essais 860 gamma pag mg. 



   EXEMPLE 3 
On acidifie 3 litres d'une masse d'auréomycine provenant di- 
 EMI6.3 
 rectement des réservoirs de fermentation et dpnnant aux essais 1000 gam- ma par ce à un pH de 2,0, avec de l'acide sulfurique à 25%. On agite la masse acidifiée pendant 30 minutes et on la   filtreo   Au filtrat clair on ajoute 1 g de   2,4-dichlorophénol-6-sulfonate   de sodium. On extrait ensui- 
 EMI6.4 
 te le mélange par 560 cc de méthylisobutylcétoneo On ré-extrait la cou- che aqueuse après addition de 0,8 g de 2,4-dichlorophénol-6-sulfonate de sodium par quatre portions successives de 250 cc de méthylisobutylcétone. 



  Le pH reste au-dessous de 3- La couche aqueuse usée donne aux essais   47   gamma par ce, ce qui indique une extraction presque complète. On réu- nit les couches solvant et on les traite par 0,7 g de charbon décolorant en utilisant le produit commercial   "Darco   G 60". Après filtration du carbone, on concentre la solution claire sous pression réduite, à une tem- pérature ne dépassant pas 50 , à un volume de 22 ce. Au concentrat on ajoute alors 0,35 cc diacide chlorhydrique concentréo On sépare par fil-. 
 EMI6.5 
 tration le précipité de chlorhydrate d9auréomycîne amorphe et on le met en suspension dans 5 cc d$éthylcellos01ve ce qui provoque la cristalli- sation de 1?auréomycine sous forme de chlorhydrate deaureomyoine.

   On obtient 0,72 g de chlorhydrate   d2auréomycine   jaune clair donnant aux essais 960 gamma par mg. 



   On peut utiliser d9autres acides que 1?acide chlorhydrique pour cette phase, mais la profession médicale préfère ce sel et par suite il est préférable d'opérer ainsi. 



   EXEMPLE 4. 
 EMI6.6 
 



  4-hydroxyazobenzène-4$-sulfonate d9auréom.ycineo On prépare une solution de 3 g du sel de sodium de 19 acide ,-hydroxyazobenzène 49-sulfonique dans 300 ce d'eau à 60 . On y ajoute à sec 5 g d9un chlorhydrate deauréomycine impur. On ajoute suffisamment d9acide chlorhydrique pour abaisser le pH à 2,0. On agite le mélange à 60  pendant 45 minutes, temps pendant lequel se forme un précipité de 
 EMI6.7 
 4-hydroxy-azobenzène-4'-sulfonate deaureomyoine cristallin. On refroidit le mélangeon le filtre, on lave les cristaux à 1?eau froide et on sèche; On obtient un rendement de 6,77 g sous forme de rosaces orange, ces cris' 

 <Desc/Clms Page number 7> 

 taux donnant aux essais 710 gamma par mg à   1-'essai     microbiologique.   Les cristaux ont un point de fusion (non corrigé) de 235  avec décomposition. 



  La liqueur mère donne aux essais 150 gamma par ce. En se basant sur une 
 EMI7.1 
 formule empirique supposée de C22H26"2 cio 8* HG1 pour le chlorhydrate d'au- réomycine la formule empirique du produit obtenu est C34H34N4012SCl. Ceci donne une analyse calculée de 
 EMI7.2 
 
<tb> Calculé <SEP> Trouvé
<tb> 
<tb> Carbone <SEP> 53,8 <SEP> 52,4
<tb> 
<tb> Hydrogène <SEP> 4,6 <SEP> 5,1
<tb> 
<tb> Azote <SEP> 7,4 <SEP> 7,2
<tb> 
<tb> Soufre <SEP> 4,2 <SEP> 4,1
<tb> 
<tb> Chlore <SEP> 4,7 <SEP> 4,5
<tb> 
 EXEMPLE 5. 



  ---------- 
 EMI7.3 
 291-dichlorophénolm6-sulfonate d9aur' cine. On prépare une solution en dissolvant 5 g d-auréomyoine sous forme de la matière libre dans 100 ce d'eau acidifiée par 3 ce d'acide sulfurique à 25%. On y ajoute une solution préalablement préparée de 
 EMI7.4 
 2,92 g de 2,L,.-âiehlorophénol-6-sulfonate de sodium dans 50 cc d'eau goutte à goutte et en agitant,   Inexpérience   étant conduite à la tempéra- ture ambiante. Le pH reste au-dessous de 3. Il se forme un précipité 
 EMI7.5 
 de 2,4-4ichlorophénol-6-sulfonate d9auréomcineo On sépare ce précipité par filtration, on le lave à   l'eau   et on le sèche; le rendement est de 6,73   g-     d'un   produit cristallin jaune donnant aux essais 730 gamma par 
 EMI7.6 
 mg.

   Les cristaux fondent à 159-1610 avec décomposation (non corrigé). 



  Etn se basant sur une formule empirique supposée de C 22 26 N 2 cloe.Hoi pour le chlorhydrate dsauréomycine9 la formule empirique du produit ob- tenu est C2SH2SN20 12SC 13 Ceci donne una analyse calculée de 
 EMI7.7 
 
<tb> Calculé <SEP> Trouvé
<tb> 
 
 EMI7.8 
 Carbone !6 96 46 6 
 EMI7.9 
 
<tb> Hydrogène <SEP> 4,0 <SEP> 3,9
<tb> 
<tb> Azote <SEP> 3,8 <SEP> 4,1
<tb> 
<tb> Soufre <SEP> 4,4 <SEP> 4,6
<tb> 
 
 EMI7.10 
 Chlore 7.1,. 97 13.8   EXEMPLE 6.   



  --------- 
 EMI7.11 
 294 dini.tronaphtolm7msulionate d9auréompcinea On dissout 5 g d'auréomycine neutre dans 100 cc d'eau acidifiée par 2 ce dl> aC='rde sulfurique à â5%o On chauffe la solution à 40  

 <Desc/Clms Page number 8> 

 et on la traite goutte à goutte à cette température par une solution prépa- 
 EMI8.1 
 rée à -avance contenant 3,3 g diacide 2,4-dinitronaphtol-?-sulfônique en agitant. Le pH reste au-dessous de 3. Un sulfonate cristallin jaune préci- pite. On refroidit le mélange réactionnel à 4 , on sépare le précipité - par filtration, on le lave à   l'eau   froide et on le sèche sous vide. On ob- tient un rendement de   7,25   g de   2,4-dinitronaphtol-7-sulfonate   d'auréomy- cine donnant aux essais 754 gamma par mg. Les cristaux fondent à 206-210  avec décomposition (non corrigé). 



   EXEMPLE 7. 
 EMI8.2 
 



  2-chlorotoluène-5-sulfonate d9auréomycine. 



   On prépare une solution contenant 5 g d'auréomycine libre dans 100 cc d'eau acidifiée par 2 ce d'acide sulfurique à 25 %. On y ajoute, en agitant, goutte à goutte, une solution de 2,35 g de 2-chlorotoluène-5sulfonate de sodium dans 85   cc     d'eau   chaude,ce qui forme un précipité cristallin fin. On refroidit le mélange à 4  et on le laisse reposer jusqu'au lendemain, on sépare par filtration le   2-chlorotoluène-5-sulfonate   d'auréomycine résultant, on le lave à l'eau et on le sèche sous vide. On obtient un rendement de 5,82 g donnant aux essais 812 gamma par mg. 



   EXEMPLE 8. 
 EMI8.3 
 



  225-dichlorobenzène sulfonate d'auréomycine. 



   On répète le processus précédent en utilisant 2,59 g de 2,5-di- chlorobenzène sulfonate de sodium, ce qui donne 5,45 g de 2,5-dichloro- benzène sulfonate   d'auréomycine   dont l'analyse indique 830 gamma par mg 
 EMI8.4 
 d-1 aure"oimycine. 



   EXEMPLE 9. 



    4-nitrochlorobenzène-2-sulfonate d'auréomycine.   



   On traite 5 g d9auréomycine neutre avec 130 cc d'acide sulfuri- que dilué pour obtenir une solution ayant un pH de 1,5. A cette solution, on ajoute goutte à goutte en agitant une solution chaude de 3 g de 4-ni- trochlorobenzène-2-sulfonate de sodium dans 120 cc d'eau. Il se forme un précipité brun clair que l'on sépare par filtration après refroidisse- ment et repos, ce qui donne 5,26 g de   E,.-nitrochlorobenzène-2-sulfonate   d'auréomycine qui donne aux essais 750 gamma par mg. La matière a un point de fusion, non corrigé, de 169-173 . 



   EXEMPLE 10. 



   ---------- 
On traite un échantillon de 2,0 litres d'extrait à   l'eau   aci- difiée, obtenue par extraction d9un gâteau alcalin, par 7,5 g de sulfate de lauryl-sodium. On extrait la solution par 500 cc d'acétate de n-propy- le divisé en deux portions. La solution aqueuse initiale donne aux es- sais 1250 gamma par cc; le raffinat donne aux essais 240 gamma par cc. On concentre sous vide à une température inférieure à 35  l'extrait par sol- vant à 10% de son volume initial. Pendant la concentration se forme un précipité du sel d'auréomycine du laurylsulfate. On filtre le concentrât et on dissout le sel amorphe dans 10 cc d'alcool éthylique. On filtre la 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 solution et on l'acidifie avec 1,0 cc d'acide chlorhydrique 6 N.

   Le chlor- hydrate d'auréomycine cristallise dans la solution et on le sépare par fil- tration après repos à la température ambiante pendant 12 heures. On ob- tient un rendement de 1,25 g de chlorhydrate d'auréomycine donnant aux es- sais 940 gamma par   mg.   



   EXEMPLE   11,   ---------- 
On traite un échantillon de   2,5   litres d'extrait par l'eau acidifiée,donnant aux essais 1500 gamma par   ces,   par 200 cc d'une solu- tion à 25% de   2,9-diéthyl-tricédane-6-sulfate   de sodium   "Tergitol-7".   



  On extrait la solution par 600 cc de méthylisobutylcétone divisés en trois portions. Le raffinat donne aux essais 30 gamma par ce, ce qui indique une extraction presque complète. L'extrait par solvant est concentré sous vide à 10% de son volume initial à une température ne dépassant pas 35 . Le concentrat est une suspension de   2,9-diéthyltridécane-6-sulfate   d'auréomycine. A cette suspension, on ajoute   2,0   ce d'acide chlorhydrique 6 N. Après agitation pendant 5 heures, on sépare par filtration le chlor- hydrate d'auréomycine amorphe résultant. On met alors en suspension le sel amorphe avec 6,0 cc de cellosolve dissoute. En continuant d'agiter, le chlorhydrate   d'auréomycine   cristallise dans la solution. On le sépare par filtration, on le lave à la cellosolve et à l'alcool et on le sèche. 



  On obtient un rendement de 2,6 g de chlorhydrate d'auréomycine ayant un potentiel de 920 gamma par mgo 
EXEMPLE' 12.      



   On ajoute à la température ambiante 400 cc de bichlorure d'é- thylène à 16 litres   d'une   solution àqueuse d'auréomycine acidifiée donnant aux essais 1560 gamma par ce à un pH de   1,0.   On agite le mélange pendant environ 2 minutes,après quoi on y ajoute 100 ce d'Aérosol OT à 70 % en utilisant la suspension aqueuse commerciale. Après agitation pendant 35 minutes, on sépare la couche solvant dans une centrifugeuse . L'analyse de la couche aqueuse résiduelle indique 60 gamma par ce. A 40 cc de l'ex- trait, on ajoute 40 cc de cellosolve, 2 ce d'eau et 4 g de chlorhydrate de   riéthylamineo   On agite ce   mélapge   et on y ajoute suffisamment d'aci- de chlorhydrique concentré pour abaisser le pH à 0,75.

   On agite le mé- lange pendant 6 heures et on le laisse reposer pendant 10 heures à la température ambiante. On sépare les cristaux formés, par filtration, et on les lave à la cellosolve,à   l'eau   et trois fois à l'alcool. On recueille 3,92 g de chlorhydrate d'auréomycine qui donne aux essais 980 gamma par   mg.   



   EXEMPLE   13.   



   ---------- 
On ajuste 3 litres d'extrait par   l'eau   acidifiée, ayant un po- tentiel de 810 gamma par cc, à un pH de 2,4 avec de l'alcali dilué et on les extrait par 600   cc   d'acétate de n-propyle après addition de 28,0 cc d'une solution aqueuse à 25% du sel de sodium du sulfate de tétradécyle. 



  On répète l'extraction avec 600 ce supplémentaires d'acétate de n-propyle. 



  On filtre les extraits à l'acétate de n-propyle combinés, ayant un volu- me de 1100 ce et on élève le pH à   4,75   par addition de 1,5 cc de triéthyl- amine. Après concentration sous vide à 101 ce et dilution par 20 ce d'al- cool et 15 cc de cellosolve, on ajuste le pH à 5,2 avec 0,4 cc de trié- thylamineo On ajuste immédiatement la solution à un pH de 1,0 par addi- tion de 1,5 ce diacide chlorhydrique concentré. On agite la solution pendant 3 heures et on la laisse reposer pendant environ 16 heures à la 

 <Desc/Clms Page number 10> 

 température ambiante. Les cristaux qui se forment sont filtrés et lavés successivement à la cellosolve, à   1-'eau   et à l'alcool et séchés. On ob= tient un rendement de 1,61 g de chlorhydrate d'auréomycine donnant aux es- sais 868 gamma par mg. 



   EXEMPLE   14.   



   On extrait 2,5 litres   d'un   extrait par l'eau acidifiée à un pH de 1,5 donnant aux essais 975 gamma par cc, successivement par 20, 15 et 10% en volume de n-butanol à un pH de 1,5,  aprés   addition de trois équi- valents du sel de sodium de sulfate de tétradécyle "Tergitol 4". On fil- tre les extraits combinés (1032 ce) et on les concentre à environ 5 % de leur volume combiné initial. On traite le concentrat contenant dû sul- fate de tétradécyle d'auréomycine par 2 cc   diacide   chlorhydrique concen- tré pour ajuster le pH à 0,8. On agite le mélange réactionnel pendant 3 heures et on le laisse reposer 16 heures à la température ambiante. On filtre le chlorhydrate d9auréomycine brut, on le lave par 4 cc de n-buta- nol et on le sèche.

   On obtient un rendement de 3,40 g de chlorhydrate d'auréomycine donnant aux essais 730 gamma par mg. 



   EXEMPLE 15. 



   On traite 17 litres d'extrait à   l'eau   acidulée à un pH de 1,35 et donnant aux essais 775 gamma par cc, par 60 g   deune   pâte aqueuse à 50% de "Tergitol 4" et on   1-'extrait   par 1700 ce de bichlorure   d'éthy-   lène. On répète l'extraction en utilisant 1700 cc supplémentaires de bichlorure d'éthylène et 30 g de la pâte à 50% de "Tergitol 4". On fil- tre   2,-extrait   combiné (3200 cc) et on le concentre sous vide à 20-25    jusquà.   ce que pratiquement la totalité du bichlorure d'éthylène ait distillé. De l'acide supplémentaire n'est pas nécessaire. On ajoute 85 cc de cellosolve au concentrat. Après filtration, on divise le fil- trat en deux portions égales de 72 ce.

   A la première portion on ajoute 2,2 cc d'eau et 2,5 g de chlorhydrate de triéthylamine. On agite le mélange et on ajuste le pH à 1,24 avec 0,8 cc d'acide chlorhydrique con- centré. Après agitation pendant 3 heures, le chlorhydrate d'auréomyci- ne précipite. Après repos pendant 16 heures à la température ambiante, on'filtre le chlorhydrate d'auréomycine brut, on le lave successivement avec de la cellosolve, de l'eau et de l'alcool 2B et on le sèche. On obtient un rendement de 5,58 g de chlorhydrate d'auréomycine jaune clair donnant aux essais 1030 gamma par mg. 



   EXEMPLE 16. 



   On extrait 2,5 litres d'extrait à   1-'eau   acidulée à un pH de 1,5 et donnant aux essais 975 gamma par oc par 500 ce de méthylisobutyl- cétone après addition de 28 cc   d'une   solution aqueuse à 25% de "Tergi- tol 7". On extrait à nouveau la couche aqueuse avec 375 ce de la céto- ne, puis avec 250 cc   supplémentaires.   On concentre l'extrait cétonique combiné sous vide à environ 90 ce. On sépare les solides par filtration. 



  On ajoute au filtrat 2 ce diacide chlorhydrique 6 N éthanolique pour porter le pH à 0,75 %. On filtre le précipité amorphe et on le cristal- lise par suspension dans 2,5 ce de cellosolve. On filtre les cristaux, on les lave à la cellosolve et on les sèche. On obtient un rendement de 1,41 g de chlorhydrate d'auréomycine brute donnant aux essais 980 gamma par mg. 

 <Desc/Clms Page number 11> 

 



   EXEMPLE 17. 



   On extrait 6 litres   d'une   solution de chlorhydrate d'auréomy- cine à un pH de 1,5 donnant aux essais 1130 gamma par ce par 600 cc de bichlorure   d9éthylène   en présence de 20 ce d'une solution aqueuse à 70 % du sel de sodium du sulfosuccinate de di-2-éthylhexyle   (Aërosol-OT).   On- extrait à nouveau la couche aqueuse par 600 cc de bichlorure d'éthylène en utilisant 10 cc supplémentaires   d9Aérosol -   OT à 70%. On agite l'extrait combiné au bichlorure d'éthylène pendant 30 minutes avec 5,9 g de charbon de bois. On filtre ensuite l'extrait et on le concentre sous vide à 20-25  à environ 110 ce. Après dilution avec 42 cc de cellosolve, on traite à nouveau le concentrat par 1% (en poids par volume) de charbon de bois et on le filtre.

   On ajoute au filtrat de la triéthylamine jusqu'à ce que le pH.soit de 5,6. On ajuste alors le mélange avec de l'acide chlor- hydrique concentré à un pH de 1,72. Les cristaux commencent à se déposer. 



  Après agitation pendant 3 heures à la température ambiante, on filtre le chlorhydrate d'auréomycine, on le lave successivement à la cellosolve, à   l'eau,   à 1-alcool 2 B et on le sèche. On obtient un rendement de 4,68 g de chlorhydrate d'aéromycine donnant aux essais 900 gamma par mg. 



   EXEMPLE   18.   



   On extrait un échantillon de 100 litres de l'extrait à l'eau acidulée donnant aux essais 1000 gamma par deux portions de 500 cc d'axé- tate d'isopropyle, après addition de 30 ce d'Aérosol-OT à 70%. On com- bine les couches de solvant. Après concentration sous vidé à 50 oc on di- lue le concentrat avec 50 cc de cellosolve et on le filtre. Au filtrat on ajoute 4,0 ce d'eau et 4,0 g de chlorure de triéthylammonium solide. 



  Quand on 19 acidifie à un pH de 1,28, par   1.9 acide   chlorhydrique concentré et qu'on   1?agit   jusque au lendemain, on obtient 8,61 g de chlorhydrate d'auréomycine jaune clair donnant aux essais 930 gamma par mg. 



   Dans certains des exemples précédents on a trouvé que la so- lution était suffisamment acide dans les conditions indiquées,de sorte qu'il n'était pas nécessaire d'ajouter de   1-'acide   pour maintenir un pH inférieur à 3. Il est préférable que l'extraction ait lieu approximati- vement entre pH 1 et pH 2 ou   qu9elle   se produise également dans cet in- tervalle si le sel est séparé. 



   REVENDICATIONS. 



   -------------- 
1. Procédé de purification de matières contenant de l'auréo- mycine, caractérisé en ce qu'on fait réagir la matière dans   1?eau,   à un pH ne dépassant pas 3, avec un dérivé organique anionique de l'acide sul- furique de formule ROnSO2OH dans laquelle n est un nombre entier non in- férieur à 0 et non supérieur à 1 et R est un radical organique de nature essentiëllement hydrophobe dans lequel la liaison de valence est fixée à un atome de carbonele poids moléculaire n'étant pas inférieur à 210, on recueille le composé du type sel   d'auréomycine   et de ce dérivé diacide sulfurique résultant, et, si on le désire, on le transforme en une autre forme d'auréomycine.

Claims (1)

  1. 2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le dérivé organique anionique de lucide sulfurique est un sulfosuccinate de dialkyle.
    3. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le dérivé organique anionique de l'acide sulfurique est un sulfosuccinate de di-2-éthylhexyle. <Desc/Clms Page number 12>
    4. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le dérivé organique anionique d'acide sulfurique est un acide alkarylsulfoni- que dont le groupement aralkyle a 10 à 25 atomes de carbone.
    5. Procédé suivant l'une ou 1?autre des revendications précé- dentes, caractérisé en ce qu'on conduit la réaction en présence d'un sol- vant non miscible à l'eau de ce composé d'auréomycine et de dérivés d'aci- de sulfurique du type sel.
    6. Procédé suivant la revendication 5, caractérisé en ce que le solvant non miscible à 1-'eau est le bichlorure d'éthylène.
    7. Procédé suivant la revendication 5, caractérisé en ce que le solvant non miscible à l'eau est la méthylisobutyl-cétone.
    8. Composé du type sel de 1$auréomycine et d'un dérivé organi- que anionique de l'acide sulfurique de formule R-On-SO2OH dans laquelle n est un nombre entier non inférieur à 0 et non supérieur à 1 et R est un radical organique de nature essentiellement hydrophobe dans lequel la liai- son de valence est fixée à un atome de carbone, le poids moléculaire de la portion organique anionique de l'acide sulfurique du composé du type. sel n'étant pas inférieur à environ 209.
BE512734D BE512734A (fr)

Publications (1)

Publication Number Publication Date
BE512734A true BE512734A (fr)

Family

ID=151090

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
BE512734D BE512734A (fr)

Country Status (1)

Country Link
BE (1) BE512734A (fr)

Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US2899422A (en) * 1959-08-11 Purification of chlortetracycline

Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US2899422A (en) * 1959-08-11 Purification of chlortetracycline

Similar Documents

Publication Publication Date Title
FR2688506A1 (fr) Procede de preparation de sels de l&#39;acide clavulanique.
BE512734A (fr)
EP0072293B1 (fr) Procédé de préparation de l&#39;acide ursodésoxycholique à partir de l&#39;acide 3 alpha, 7 beta, 12 alpha-trihydroxycholanique et produits intermédiaires utilisés
EP0396458A1 (fr) Procédé de purification des trifluoromethanesulfinate et sulfonate de sodium
BE506950A (fr)
CH648329A5 (fr) Procede de preparation de steroides.
CH310361A (fr) Procédé de préparation de chlorhydrate de chlorotétracycline.
BE536274A (fr)
CH646146A5 (fr) Derive du 1alpha,25-dihydroxy cholecalciferol et son procede de preparation.
FR2516087A1 (fr) 5a-cholestane-3b, 22s-diols substitues en position 25 et leurs esters, et leurs utilisations therapeutiques en tant qu&#39;inhibiteurs de la biosynthese du cholesterol
BE497438A (fr)
BE475595A (fr)
BE557360A (fr)
CH299255A (fr) Procédé pour la purification de la pénicilline.
BE505856A (fr)
BE538796A (fr)
DE2532308B2 (de) Verfahren zur Abtrennung von Serotonin aus Kaffeewachs
JPH1077265A (ja) インドールの精製方法
CH326864A (fr) Procédé de purification des sels d&#39;acides de la tétracycline
BE518063A (fr)
BE484260A (fr)
CH282871A (fr) Procédé de préparation du sel sodique de pénicilline cristallisé.
FR2538389A2 (fr) Nouveaux produits derives de l&#39;acide 3-amino 2-oxo azetidine-1-sulfamique, nouveau procede de preparation de produits optiquement actifs, application des nouveaux produits comme medicaments et produits necessaires a leur preparation
BE548835A (fr)
BE484261A (fr)