"Ebouseuse de prairie".
L'invention concerne une ébouseuse de prairie comportant un châssis auquel au moins un bras oscillant agencé pour porter un accessoire agencé pour étaler les bouses est attachable.
De telles ébouseuses sont généralement utilisées par les agriculteurs et permettent d'étaler les bouses, en particulier les bouses de vaches, sur les prairies. Le châssis de l'ébouseùse est accouplé à un tracteur qui traîne l'ébouseuse et la fait ainsi passer sur le sol de la prairie. Aux bras oscillants de l'ébouseuse sont fixés des peignes, des racloirs ou d'autres accessoires agencés pour étaler les bouses. Ces bras oscillants sont attachables aux châssis par exemple
à l'aide de vis. Dans les ébouseuses connues ces bras oscillants sont généralement formés de lames de ressort et de ressorts hélicoïdaux qui donnent une certaine élasticité aux bras oscillants.
Un désavantage des ébouseuses connues est que les bras oscillants se cassent facilement. En effet dû aux inégal-tés du sol et à.la présence de différents objets sur le sol, tels par exemple des cailloux, les bras oscillants encaissent régulièrement des chocs qui à la longue finissent par casser les ressorts formant les bras oscillants, nécessitant ainsi des réparations coûteuses.
L'invention a pour but de réaliser une ébouseuse où la durée de vie d'un bras oscillant est sensiblement augmentée.
A cette fin une ébouseuse selon l'invention est caractérisée en ce que le bras oscillant fait corps avec un premier organe d'accouplement à l'intérieur duquel est logé un deuxième organe d'accouplement qui est attachable au châssis, et où entre le premier et le deuxième organe d'accouplement il est prévu une substance élastique et résistante permettant le débattement du bras oscillant. Les chocs encaissés par les bras oscillant sont maintenant amortis par la substance élastique et résistante. Ainsi l'énergie transmise par le choc n'est plus entièrement absorbée par le bras oscillant, mais elle est absorbée en grande partie par la substance élastique et résistante. Ceci réduit alors sensiblement le risque d'abîmer ou . de casser le bras et augmente ainsi sensiblement sa durée de vie.
Une première forme préférentielle d'une ébouseuse suivant l'invention est caractérisée en ce que ladite substance élastique et résistante est formée de tampons en caoutchouc. Les tampons .en caoutchouc forment une excellente substance élastique et résistante qui est particulièrement apte à absorber des chocs.
Une deuxième forme préférentielle d'une ébouseuse suivant l'invention est caractérisée en ce que lesdits premiers et deuxième organes d'accouplement sont formés d'un premier et d'un deuxième tube rectangulaire, dont la circonférence du deuxième tube est inférieure à celle du premier tube. Des tubes rectangulaires permettent d'une part un montage rapide et facile du bras oscillant au châssis et d'autre part limitent le débattement du bras en l'empêchant de tourner autour de l'axe du tube rectangulaire.
De préférence un espace est chaque fois laissé ouvert entre deux tampons en caoutchouc qui sont à peu près perpendiculaires l'un à l'autre. Ces espaces empêchent les tampons en caoutchouc d'étouffer à l'intérieur du premier tube et ainsi de perdre une partie de leurs qualités élastiques et résistantes lorsqu'une trop grande force est appliquée dessus.
L'invention sera maintenant décrite plus en détails à l'aide du dessin qui montre un exemple de réalisation d'une ébouseuse selon l'invention. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée à l'exemple montré dans le dessin et que dans le cadre de l'invention différentes variantes sont possibles. Dans le dessin :
La figure 1 illustre une partie d'une ébouseuse selon l'invention. La figure 2 illustre un bras oscillant d'une ébouseuse selon l'invention et son support permettant de fixer le bras au châssis de l'ébouseuse. La figure 3 illustre une coupe longitudinale à travers un bras oscillant d'une ébouseuse selon l'invention.
Dans les différentes figures il est assigné une même référence à des mêmes éléments ou à des éléments analogues.
La figure 1 illustre une partie d'une ébouseuse 1 selon l'invention. Cette ébouseuse comporte un châssis 2 qui est pourvu de supports 7, 8 auxquels des bras oscillant 3 sont attachables. Ces bras oscillants sont agencés pour porter un accessoire permettant d'étaler les bouses sur les prairies. Cet accessoire est par exemple formé d'un peigne 5 ou d'un racloir 4 qui est attaché au bras oscillant l'aide de vis et de boulons. La figure 2 montre plus en détails un bras oscillant d'une ébouseuse selon l'invention ainsi que les supports avec lesquels le bras est attachable au châssis de l'ébouseuse. Ces supports sont par exemple formés de deux équerres (7, 8) de montage et d'assemblage fixées, par exemple à l'aide de vis et de boulons, au châssis de l'ébouseuse.
A la hauteur de la partie qui vient s'intercaler entre les équerres de montage et d'assemblage, le bras oscillant fait corps avec un premier organe d'accouplement, qui, dans l'exemple illustré, est formé d'un tube carré 6. Ce premier organe d'accouplement est attachable aux équerres 7, 8 par exemple à l'aide d'une vis 9 et d'un boulon 10.
Le tube carré 6 formant le premier organe d'accouplement est un tube creux, tel qu'illustré à la figure 3, et ayant par exemple un diamètre de 70 mm, une longueur de 80 mm et une épaisseur de 5 mm. De préférence ce tube est un tube en acier, mais il va de soi que d'autres matériaux ayant une rigidité suffisante peuvent également être utilisés. A l'intérieur du premier organe d'accouplement 6 est logé un deuxième organe d'accouplement 11. Dans le présent exemple ce deuxième organe d'accouplement est également formé par un tube carré. Les dimensions de ce tube carré intérieur comportent - par exemple un diamètre de 40 mm, une longueur de 75 mm et une épaisseur de 4 mm. Lorsque le bras oscillant 2 est monté sur le châssis de l'ébouseuse, le tube intérieur 11 est solidaire du châssis par l'intermédiaire des équerres de montage 7 et 8.
Entre le tube carré extérieur 6 et le tube carré intérieur 11 il est prévu une substance élastique et résistante. Dans le présent exemple cette substance est formée par quatre tampons en caoutchouc 12, 13, 14 et 15 qui sont pressés entre les deux tubes carrés et qui permettent le débattement du bras oscillant vers le haut et le bas, tel qu'indiqué par les flèches 20 et 21 à la figure
2. Les tampons en caoutchouc ont par exemple une épaisseur de 12 mm, <EMI ID=1.1> correspond à celle du tube intérieur 11. L'épaisseur de 12 mm du tampon est supérieure à celle de l'espace dans lequel il est logé.
En effet l'espace entre un flanc intérieur du tube 6 et un flanc extérieur du tube 11 comporte le long d'une même face du rectangle formé par tubes 1/2[(70-40)-(2 x 5)] mm = 10 mm contre 12 mm au tampon. Ceci permet de bien serrer le tampon dans cet espace sans pour autant l'étouffer. La dimension et la qualité des tampons en caoutchouc jouent un rôle primordial dans le bon fonctionnement du mouvement d'articulation du bras oscillant. Si les tampons en caoutchouc sont trop épais il n'y a pratiquement pas d'articulation et le bras se bloquera. Si par contre les tampons en caoutchouc ne sont pas suffisamment épais il y aura trop de jeu entre le tube intérieur et le tube extérieur ce qui entraînera une dégradation de la qualité de l'outil.
De préférence les tampons sont fabriqués en un caoutchouc naturel du type anti-abrasion et vulcanisé à chaud sur un support . en acier. De préférence le caoutchouc utilisé pour les tampons a une résistance à la rupture d'au moins 25 N/mm<2>, une densité d'au moins 1 g/cm<3> et une résistance au déchirement d'au moins 11 N/mm . L'avantage de ce caoutchouc est qu'il possède une haute résistance et une usure très faible, ce qui prolongera à son tour la durée de vie du bras oscillant. L'élasticité de ces tampons reste constante pendant des années réduisant ainsi sensiblement l'entretien de l'outil et donc les frais d'exploitation.
Lorsque l'accessoire monté en bout du bras oscillant 3 et agencé pour étaler les bouses, tel par exemple le peigne 5 ou le racloir 4, rencontre un objet traînant sur le sol de la prairie sur laquelle passe l'ébouseuse, ou même un trou dans le sol, cette inégalité du sol va provoquer une articulation du bras oscillant 2. Cette articulation va se répercuter sur le tube extérieur 6 et sera ainsi transmise sur les tampons en caoutchouc 12, 13, 14 et 15 et sur le tube intérieur 11. Toutefois la résistance et l'élasticité des tampons en caoutchouc va absorber pratiquement toute l'énergie engendrée par l'articulation du bras.
Ainsi cette énergie est utilisée pour comprimer les tampons en caoutchouc, qui dû à leur élasticité retourneront à leur position de départ en entraînant le bras oscillant pour à nouveau le remettre à égalité avec le sol permettant ainsi un travail régulier sur -tout type de terrain. Dû au fait que l'énergie est absorbée par les tampons et non plus par le bras, oscillant, ce dernier souffrira sensiblement moins et sa durée de vie en sera prolongée.
De préférence des espaces 16, 17, 18 et 19 sont laissés libres entre deux tampons en caoutchouc qui sont à peu près . perpendiculaires l'un à l'autre. Lorsque dû à l'articulation du bras oscillant, une force s'applique contre le tampon, ce dernier sera comprimé sous l'effet de cette force et aura tendance à se répandre sur une plus grande surface. Ce mouvement est maintenant parfaitement possible grâce à la présence de ces espaces dans lesquels les tampons en caoutchouc étendus peuvent venir se loger. Sans la présence de ces espaces, les tampons pourraient s'étouffer sous la pression d'une force et ainsi perdre une partie de leurs qualités élastiques et résistantes.
Il va de soi que d'autres substances élastiques et résistantes que le caoutchouc peuvent être utilisées pour les tampons, tel par exemple un élastomère ou un polymère.
La géométrie des organes d'accouplement n'est pas limitée aux tubes carrés mais d'autres formes géométriques, telles par exemple un triangle sont également utilisables.
REVENDICATIONS
1. Ebouseuse de prairie comportant un châssis
(2) auquel au moins un bras oscillant (3) agencé pour porter un acces-
<EMI ID=2.1>
<EMI ID=3.1> i du bras oscillant.
"Prairie dust collector".
The invention relates to a meadow trimmer comprising a chassis to which at least one swinging arm arranged to carry an accessory arranged to spread the dung is attachable.
Such trimmers are generally used by farmers and make it possible to spread the dung, in particular cow dung, on the meadows. The chassis of the brushcutter is coupled to a tractor which drags the brushcutter and thus makes it pass on the ground of the meadow. Combination arms, scrapers or other accessories arranged to spread the dung are attached to the swinging arms of the trimmer. These swinging arms can be attached to the chassis for example
using screws. In known dust collectors, these swinging arms are generally formed of leaf springs and helical springs which give a certain elasticity to the swinging arms.
A disadvantage of known trimmers is that the swing arms break easily. In fact due to the unevenness of the ground and to the presence of different objects on the ground, such as stones, for example, the oscillating arms regularly receive shocks which in the long term end up breaking the springs forming the oscillating arms, thus requiring costly repairs.
The object of the invention is to produce a trimming machine in which the life of a swinging arm is appreciably increased.
To this end, a dust collector according to the invention is characterized in that the oscillating arm forms a body with a first coupling member inside which is housed a second coupling member which is attachable to the chassis, and where between the first and the second coupling member is provided with an elastic and resistant substance allowing the movement of the swinging arm. The shocks absorbed by the swinging arms are now absorbed by the elastic and resistant substance. Thus the energy transmitted by the shock is no longer entirely absorbed by the swinging arm, but it is largely absorbed by the elastic and resistant substance. This then significantly reduces the risk of damaging or. break the arm and thus significantly increase its lifespan.
A first preferred form of a trimming machine according to the invention is characterized in that said elastic and resistant substance is formed of rubber pads. The rubber pads form an excellent elastic and resistant substance which is particularly suitable for absorbing shocks.
A second preferred form of a trimming machine according to the invention is characterized in that said first and second coupling members are formed of a first and a second rectangular tube, the circumference of the second tube is less than that of the first tube. Rectangular tubes allow on the one hand quick and easy mounting of the swinging arm to the chassis and on the other hand limit the movement of the arm by preventing it from rotating around the axis of the rectangular tube.
Preferably a space is each time left open between two rubber pads which are approximately perpendicular to each other. These spaces prevent the rubber pads from suffocating inside the first tube and thus lose some of their elastic and resistant qualities when too much force is applied to it.
The invention will now be described in more detail with the aid of the drawing which shows an embodiment of a trimmer according to the invention. It goes without saying that the invention is not limited to the example shown in the drawing and that in the context of the invention different variants are possible. In the drawing:
Figure 1 illustrates part of a dust collector according to the invention. FIG. 2 illustrates an oscillating arm of a trimmer according to the invention and its support making it possible to fix the arm to the chassis of the trimmer. Figure 3 illustrates a longitudinal section through an oscillating arm of a trimmer according to the invention.
In the different figures, the same reference is assigned to the same or similar elements.
FIG. 1 illustrates part of a cleaning machine 1 according to the invention. This dust collector comprises a frame 2 which is provided with supports 7, 8 to which swing arms 3 are attachable. These swinging arms are arranged to carry an accessory making it possible to spread the dung on the meadows. This accessory is for example formed by a comb 5 or a scraper 4 which is attached to the swinging arm using screws and bolts. Figure 2 shows in more detail an oscillating arm of a trimmer according to the invention as well as the supports with which the arm is attachable to the chassis of the trimmer. These supports are for example formed by two brackets (7, 8) for mounting and assembly fixed, for example by means of screws and bolts, to the chassis of the trimmer.
At the height of the part which is inserted between the mounting and assembly brackets, the oscillating arm forms a body with a first coupling member, which, in the example illustrated, is formed by a square tube 6 This first coupling member is attachable to the brackets 7, 8 for example using a screw 9 and a bolt 10.
The square tube 6 forming the first coupling member is a hollow tube, as illustrated in FIG. 3, and having for example a diameter of 70 mm, a length of 80 mm and a thickness of 5 mm. Preferably this tube is a steel tube, but it goes without saying that other materials having sufficient rigidity can also be used. Inside the first coupling member 6 is housed a second coupling member 11. In the present example this second coupling member is also formed by a square tube. The dimensions of this inner square tube include - for example a diameter of 40 mm, a length of 75 mm and a thickness of 4 mm. When the swinging arm 2 is mounted on the chassis of the trimmer, the inner tube 11 is secured to the chassis by means of the mounting brackets 7 and 8.
Between the outer square tube 6 and the inner square tube 11 there is provided an elastic and resistant substance. In the present example this substance is formed by four rubber pads 12, 13, 14 and 15 which are pressed between the two square tubes and which allow the movement of the swinging arm up and down, as indicated by the arrows 20 and 21 in the figure
2. The rubber pads have for example a thickness of 12 mm, <EMI ID = 1.1> corresponds to that of the inner tube 11. The thickness of 12 mm of the pad is greater than that of the space in which it is housed .
In fact, the space between an inner flank of the tube 6 and an outer flank of the tube 11 comprises along the same face of the rectangle formed by tubes 1/2 [(70-40) - (2 x 5)] mm = 10 mm versus 12 mm with a tampon. This allows the tampon to be tightened securely in this space without suffocating it. The size and quality of the rubber pads play a key role in the proper functioning of the articulation movement of the swing arm. If the rubber pads are too thick there is practically no articulation and the arm will lock. If, however, the rubber pads are not thick enough, there will be too much play between the inner tube and the outer tube, which will degrade the quality of the tool.
Preferably the pads are made of a natural rubber of the abrasion-resistant type and hot vulcanized on a support. in steel. Preferably the rubber used for the pads has a breaking strength of at least 25 N / mm <2>, a density of at least 1 g / cm <3> and a tearing strength of at least 11 N / mm. The advantage of this rubber is that it has high resistance and very low wear, which in turn will extend the life of the swingarm. The elasticity of these pads remains constant for years, thus significantly reducing the maintenance of the tool and therefore the operating costs.
When the accessory mounted at the end of the swinging arm 3 and arranged to spread the dung, such as for example the comb 5 or the scraper 4, encounters an object dragging on the ground of the meadow over which the trimmer passes, or even a hole in the ground, this unevenness of the ground will cause an articulation of the oscillating arm 2. This articulation will have repercussions on the external tube 6 and will thus be transmitted on the rubber pads 12, 13, 14 and 15 and on the internal tube 11. However, the resistance and elasticity of the rubber pads will absorb practically all the energy generated by the articulation of the arm.
Thus this energy is used to compress the rubber pads, which due to their elasticity will return to their starting position by driving the swing arm to again put it back on par with the ground allowing regular work on any type of terrain. Due to the fact that energy is absorbed by the pads and no longer by the swinging arm, the latter will suffer significantly less and its lifespan will be extended.
Preferably spaces 16, 17, 18 and 19 are left free between two rubber pads which are approximately. perpendicular to each other. When, due to the articulation of the swing arm, a force is applied against the pad, the latter will be compressed under the effect of this force and will tend to spread over a larger area. This movement is now perfectly possible thanks to the presence of these spaces in which the extended rubber pads can be accommodated. Without the presence of these spaces, the pads could suffocate under the pressure of a force and thus lose some of their elastic and resistant qualities.
It goes without saying that other elastic and resistant substances than rubber can be used for the pads, such as for example an elastomer or a polymer.
The geometry of the coupling members is not limited to square tubes but other geometric shapes, such as for example a triangle are also usable.
CLAIMS
1. Grassland pruner with a frame
(2) to which at least one swinging arm (3) arranged to carry an access
<EMI ID = 2.1>
<EMI ID = 3.1> i of the swing arm.