Sac pour le transport et la manutention de substances liquides ou quasi liquides
La présente invention concerne un sac pour le transport et la manutention de substances liquides ou quasi liquides. Il s'agit plus particulièrement d'un sac entrant dans la catégories généralement appelée "big bags" dans les milieux de l'industrie et des transports, c'est-à-dire de sacs permettant de transporter un volume de produit de l'ordre du mètre cube, voire plus, ce qui peut conduire à un poids de deux tonnes et plus.
Les sacs de cette catégorie sont réalisés en général par l'assemblage de pièces de toile, d'ordinaire en polypropylène, assemblage auquel peuvent être adjoints des dispositifs destinés à en permettre le levage, essentiellement des ceintures de levage, également en matière synthétique tissée ou tressée.
La particularité des sacs dont il est plus précisément question à propos de la présente invention est que, outre les pièces de toiles et les ceintures de levage, on met en jeu des enveloppes intérieures étanches, les "liners", munies de dispositifs de remplissage et de vidange, soit des orifices munis de vannes. Les sortes de produits que des sacs de ce type sont destinés à transporter vont de l'eau à la compote de pommes, en passant par tous les genres imaginables de produits plus ou moins liquides.
L'homme du métier du domaine concerné sait parfaitement réaliser des sacs de grande taille destinés à contenir de tels liquides au sens large. On sait comment construire les sacs en toile double pour y intégrer renforts et armatures, on sait aussi par le document US 6015057 que l'on peut placer des ceintures de levage aux quatre coins du sac afin de le transporter et/ou manœuvrer suspendu à un engin.
On sait le faire, on sait aussi qu'il est mieux adapté de le faire, et pourtant personne ne le fait parce que tout le monde se heurte au même problème.
Chacun se rend compte intuitivement que pour porter un seau d'eau, il vaut mieux (il est plus pratique, plus stable et plus sûr) le prendre par sa hanse en suspension plutôt que le porter par en dessous en soulevant son fond.
Ce constat est, et a toujours été, valable aussi pour les sacs destinés à transporter des liquides. Il n'y a aucun problème particulier à confectionner un sac en vue d'une manutention au moyen d'une grue, en particulier si elle est équipée d'une croix de levage coopérant avec quatre ceintures de levage disposées aux quatre coins du sac.
Cependant, les transports modernes se font dans des containers de 20 ou 40 pieds, ce qui interdit tout chargement avec une grue. Ces containers sont chargés au moyen de chariots élévateurs, ce qui a pour conséquence que les sacs destinés à transporter des liquides sont placés sur des palettes, et portés par en dessous, même si chacun sait que ce n'est pas comme cela qu'il faudrait faire.
On note au passage que le document EP 1023232 a largement contribué à la disparition des palettes pour ce qui concerne le transport de marchandises telles que le sable, le grain, les briques ou les pommes de terre.
Il y a bien sûr une raison rédhibitoire qui explique pourquoi on ne le fait pas, alors même qu'on connaît le besoin économique, le besoin technique et que chacun a l'intuition de ce qu'il faudrait faire.
Cette raison tient en ceci. Si l'on suspend un sac rempli de liquide aux fourches d'un chariot élévateur et que le conducteur doit appliquer un freinage appuyé, sans parler d'un arrêt d'urgence, le désastre est garanti. En effet, sans qu'il soit nécessaire d'expliquer scientifiquement ce qui se passe à l'intérieur du sac, on voit très bien depuis l'extérieur que le sac amplifie le mouvement dû à l'accélération par une sorte de vague interne, qu'il se cabre, puis ripe sur les ceintures arrières en avançant sur la fourche du chariot jusqu'à désengager les ceintures avant et ne plus être retenu que par les ceintures arrières qui se
trouvent alors proches du milieu de la fourche. Le sac ne peut supporter de telles forces, il rompt et libère son contenu sur le sol. Ce problème pourrait certes être atténué en utilisant des fourches d'une longueur surdimensionnée, mais cela n'a pas grand sens car lorsqu'il faut charger les sacs dans un container, il est impératif que les ceintures avant soient aussi proches que possible de l'extrémité libre de la fourche.
On doit souligner ici que l'enseignement du document EP 1023232 reste valable pour le but qu'il poursuit, mais que cet enseignement est incapable de résoudre le problème de vague basculante susmentionné, le résultat décrit plus haut étant pratiquement le même.
Le but de la présente invention est de proposer un sac destiné à transporter des liquides dont les particularités constructives permettent d'atténuer le mouvement de vague provoqué par un freinage ou un arrêt du chariot et de neutraliser dans une large mesure les conséquences que cet effet de vague, même atténué, peut malgré tout avoir, et rendre ainsi compatible à l'échelle industrielle le transport de sacs à liquide par suspension aux fourches d'un chariot élévateur et de libérer ainsi ledit transport de la contrainte et des désavantages liés à l'usage de palettes.
A cette fin, la présente invention concerne un sac pour le transport et la manutention de substances liquides ou quasi liquides, comportant au moins un fond et quatre côtés, ainsi qu'un couvercle le cas échéant, le sac étant pourvu d'une enveloppe intérieure étanche dotée d'organes de remplissage et éventuellement de vidange, et étant aussi pourvu de plaques de renfort implantées dans les côtés du sac, ainsi que le cas échéant dans le couvercle, et étant également pourvu d'organes destinés à en permettre le levage, caractérisé par le fait que les quatre côtés du sac comportent à leur partie supérieure une collerette en surplomb orientée vers l'intérieur, les quatre pans de collerette étant réunis par leurs bords adjacents selon des arêtes communes orientées selon une pyramide, et par le fait que les organes destinés au levage sont constitués d'une part de ceintures de levage dont un tronçon est cousu sur les arêtes précitées de
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Ia collerette, de sorte que chaque ceinture, cousue aussi sur l'arête verticale des quatre coins du sac, possède un tronçon qui revient vers l'intérieur du sac selon la dite arête, et d'autre part d'un tube ou conduit solidaire au moins des ceintures réunies par paires, le tronçon cousu et le tronçon libre de chaque ceinture ayant des longueurs différentes. Le sac peut en outre être pourvu d'une plaque de renfort implantée dans son fond. D'autres particularités du sac selon l'invention sont distinguées dans le texte des pages intitulées "revendications" qui est censé être intégralement reproduit ici.
Dans la description des brevets, on s'emploie d'ordinaire à ce stade de l'exposé à décrire les modes de réalisation de l'invention, on le fera bien sûr ci-après, mais dans le cas d'espèce, on a préféré faire suivre sans transition ce qui constitue ci- dessus la description de l'état de la technique et du problème à résoudre et ce qui constitue ci-dessous l'essence de la solution.
S'agissant de transporter un sac au moyen d'un chariot élévateur, l'enseignement du document EP 1023232 ne peut pas être ignoré, et il ne l'est pas. Cet enseignement est donc appliqué d'une façon transposée, mais de plus, par des particularités constructives judicieuses, on est parvenu à lui faire jouer trois rôles supplémentaires auxquels rien ne le prédisposait. En premier lieu, en implantant différemment les ceintures de levage, les deux tubes horizontaux dans lesquels la fourche peut s'engager sans assistance ne sont plus placés sur les côtés du sac, mais sur sa face supérieure, ce qui a pour conséquence que la fourche contrarie tout mouvement d'élévation du sac en cas d'effet de vague. L'amplitude de ce mouvement est ainsi limitée par la butée que constitue la face inférieure des bras de la fourche. En deuxième lieu, et toujours grâce à la même modification d'implantation des ceintures, on introduit une composante latérale préformée dans la boucle que forme chaque ceinture, qui comporte ainsi un "plat" répercuté sur la toile formant le tube. C'est ce plat du tube qui favorise un effet de frein horizontal lorsque les ceintures avant se désengagent malgré tout, et permet aussi de ne pas laisser le sac pendre par ses seules ceintures arrières dans cette hypothèse. En troisième lieu, et toujours grâce à la même modification d'implantation, qui apporte une liaison oblique (et non perpendiculaire) entre les
ceintures de levage et les bras de la fourche, on induit un effet de coinçage qui contrarie lui aussi l'éventuel déplacement du sac le long de la fourche suite à un freinage et assure un meilleur maintien en cas de mouvement brusque ou de virage serré.
On décrit ci-dessous les particularités et variantes du sac selon l'invention en se référant au dessin où :
- la figure 1 montre une vue en perspective des éléments de base du sac selon l'invention;
- la figure 2 montre une vue en perspective d'un détail du sac selon l'invention, lequel détail correspond au coin supérieur gauche du dessin de la figure 1 , identifié sur la figure 1 par le repère 6;
- la figure 3 montre une vue de dessus du sac selon l'invention;
- la figure 4 montre une vue de détail en perspective d'un côté du sac selon l'invention;
- la figure 5 montre une vue de dessus du fond du sac selon l'invention;
- la figure 6 montre une vue schématique et partielle en perspective du fond du sac selon l'invention et de certains aménagements de parois verticales internes; et
- la figure 7 montre une vue de détail en perspective d'un coin supérieur du sac selon l'invention, en l'occurrence le coin proximal supérieur droit.
Sur la figure 1 , on reconnaît le sac 1 illustré ici sous forme pratiquement cubique, ce qui ne se veut en rien limitatif. On remarque immédiatement, à la partie supérieure du sac, une collerette en surplomb 2, orientée vers l'intérieur du sac. Cette collerette est formée de prolongements des pièces de toile formant les
côtés du sac, lesdits prolongements étant réunis par une couture selon les arêtes 3 de la collerette. Les quatre arêtes 3 sont situées sur des lignes droites qui, si on les prolongeait vers le haut, se couperaient en un même point et formeraient une pyramide.
On reconnaît enfin une pièce de toile servant de couvercle 4, qui sera plus tard attachée au sac au moyen des brins 5.
Sur la figure 2, on reconnaît la partie supérieure du sac 1 , ainsi qu'un tronçon de la collerette 2 et finalement l'une des arêtes obliques 3. Le caractère oblique de l'arête 3 est déterminé par la composante horizontale x et qui représente la profondeur du surplomb que constitue la collerette 2, ainsi que par la composante verticale y, qui elle donne l'inclinaison de la pyramide que forment entre elles les quatre arêtes 3.
Dans sa version préférentielle, la collerette 2 et le positionnement des arêtes 3 sera déterminé par un ratio de trois à deux entre la composante x et la composante y (2x = 3y). La position exacte des quatre arêtes 3 étant ainsi déterminée, on peut s'attacher à exposer en détail l'implantation de la ceinture de levage 7. La ceinture de levage est bien entendu réalisée d'une seule pièce dans un matériau tissé ou tressé, mais pour le confort de l'exposé, on a distingué quatre tronçons identifiés respectivement par les repères 7a, 7b, 7d et 7e, ainsi qu'un point particulier identifié par le repère 7c.
Dans le tronçon 7a, la ceinture de levage est cousue le long de l'arête verticale formée par deux côtés adjacents du sac. Ensuite, la ceinture de levage a un tronçon libre 7b dont la forme, au moins théorique, au repos se rapproche de celle d'une parabole, plutôt que de la forme usuelle d'une boucle oblongue. Bien sûr, lorsque le sac sera rempli d'une ou plusieurs tonne(s) de produit et qu'ensuite il sera soulevé par la fourche d'un chariot élévateur, certaines positions relatives vont changer, mais il n'en reste pas moins que, à l'état constructif, la boucle libre 7b se termine en son point culminant 7c car la ceinture est ensuite cousue sur la l'arête oblique 3 selon le tronçon 7d. Enfin, jusqu'à son
extrémité, la ceinture est ensuite cousue à nouveau sur l'arête verticale du sac selon le tronçon 7e. Le tronçon libre 7b est plus long que le tronçon cousu 7d, et cette différence de longueur, à optimiser dans chaque cas particulier, favorise une tendance de la bouche formée par la ceinture à rester ouverte et donc à favoriser aussi un engagement facile et sans assistance de la fourche du chariot élévateur.
Les quatre coins supérieurs du sac 1 sont pourvus d'une ceinture de levage 7 en tout point conforme à celle décrite à la figure 2, de sorte que le sac en son ensemble est parfaitement symétrique.
Sur la figure 3, qui représente le sac vu de dessus, on distingue aux quatre coins supérieurs du sac les ceintures de levage 7, implantées selon l'arête oblique qui constitue la jointure des collerettes en surplomb intérieur 2.
On distingue également une liaison réalisée grâce à une pièce de toile 8 cousue sur chacune des deux sangles formant une paire. La pièce de toile 8 forme ainsi, avec les deux ceintures de levage 7 d'une même paire un tube ou conduit destiné à permettre l'engagement des bras de la fourche d'un chariot élévateur.
Bien que cela ne soit pas représenté sur la figure 3, on se rend compte que, lorsque le chariot élévateur engagera sa fourche dans les deux tubes ou conduits 8, les ceintures de levages 7 ne seront pas perpendiculaires à l'axe d'engagement des bras de la fourche, mais au contraire obliques par rapport à cet axe.
Il résulte de cette particularité que, en cas de freinage ou arrêt brusque du chariot élévateur, la composante oblique des ceintures de levage tendra à s'accentuer et à provoquer un effet de coinçage et de résistance au désengagement de la fourche. Il en va de même en cas de mouvement brusque ou de virage serré.
Sur la figure 4, on reconnaît l'un des quatre côtés du sac selon l'invention. On observe que les côtés, comme d'ailleurs aussi le fond, du sac sont réalisés dans
une toile double. Cette toile double peut être confectionnée soit en joignant deux coupons de toile simple, soit en utilisant une toile tubulaire pliée en deux, formant une chaussette aplatie. Dans tous les cas, on sait que, pour confectionner des sacs destinés à contenir des liquides, il est nécessaire d'implanter des renforts et des armatures. En l'espèce, la toile double des côtés du sac est divisée en trois logements, cela par la réalisation de deux coutures verticales 9, qui courront sur toute la hauteur du sac. A l'intérieur des trois logements ainsi formés, on introduit des plaques de renfort 10. Il est bien évident que les plaques de renfort entrent complètement à l'intérieur des trois logements, alors que sur la figure on les a dessinées légèrement sorties afin que l'on puisse les voir. Il n'y a rien de révolutionnaire à ce type de construction bien connu, cependant on relèvera une particularité dans le mode d'exécution représenté, à savoir que le logement central est plus grand que les deux logements latéraux. La largeur de la plaque de renfort centrale est d'approximativement 30 % plus grande que la largeur des deux plaques latérales; la hauteur des trois plaques étant bien entendu la même. Ce ratio entre les diverses plaques de renfort 10, et par conséquent les divers logements crées dans les parois verticales du sac par les coutures 9, est particulièrement adapté pour permettre de coudre les bandes de toiles 13, décrites ci-après en regard de la figure 6, selon les mêmes lignes de couture qui séparent les plaques de renfort 10. Cette configuration permet également, si nécessaire, d'introduire un renfort de forme octogonale dans le fond du sac, comme le montre la figure 5. Le couvercle 4, illustré à la figure 1 , peut aussi être réalisé en toile double et comporter entre les deux pièces de toile une plaque de renfort, cela en particulier en vue de favoriser le gerbage.
Sur la figure 5, on voit dépasser aux quatre coins la toile double qui constitue le fond du sac 1 1 , sur lequel est disposée l'éventuelle plaque de renfort octogonale 12.
Sur la figure 6, on retrouve la plaque de renfort du fond 12 et l'on peut observer deux bandes de toile 13, qui remontent sur toute la hauteur du sac et sont solidaires des quatre côtés du sac par la ligne de couture indiquée au repère 9 de la figure 4. Ces deux bandes de toile 13 se croisent sur le fond en formant un "X".
Lorsque le liner sera rempli du liquide à transporter, il appuiera sur les bandes de toile 13, lesquelles agiront sur les coutures 9, en tirant celles-ci vers l'intérieur du sac, ce qui permet de combattre la tendance naturelle des quatre côtés du sac une fois rempli à former un bombage vers l'extérieur. Ainsi, on parvient à mieux maintenir sur toute la hauteur du sac une section carrée de celui-ci.
Sur la figure 7, on reconnaît tout d'abord une représentation tronquée de l'un des bras 14 de la fourche d'un chariot élévateur, lorsque ce bras est engagé dans le tube ou conduit 8, cela juste avant que le chariot élévateur ne soulève le sac.
On reconnaît l'une des quatre ceintures de levage 7 et les divers tronçons de cette ceinture telle que commentée en rapport avec la figure 2 (7a, 7e, 7d, et 7b).
On reconnaît également deux pans de collerette en surplomb 2, joints par l'arrête 3. Enfin, on note la représentation de la couture verticale 9, qui forme les logements pour les plaques de renfort 10.
Il convient d'observer tout particulièrement ici que la plaque de renfort 10 latérale se trouve en dessous (à la verticale de) du bras de la fourche du chariot élévateur 14, de sorte que si le sac venait à se cabrer, son soulèvement serait limité par l'effet de butée occasionné par la rencontre de la plaque de renfort 10 et de la face inférieure du bras de la fourche 14.
En mettant en rapport les figures 5 et 7, on se rend compte que l'arête 3, et par conséquent la boucle de la ceinture de levage (7e et 7b), se trouve au-dessus d'une colonne verticale vide s'élevant des coins libres 1 1 du fond du sac. Cette particularité s'ajoute à l'effet de coinçage qu'on a déjà commenté en rapport avec la figure 3.
Le sac selon l'invention a pour mérite de rendre à la fois sûre et pratique l'utilisation du chariot élévateur pour soulever par suspension (et non porter par en dessous) des sacs remplis de liquide.
Dans les proportions qui sont données dans la description qui précède, le sac ainsi réalisé est d'une maniabilité stupéfiante. En effet, les ceintures de levage restent remarquablement ouvertes en toutes circonstances, permettant ainsi l'engagement facile de la fourche. De plus, la résistance au balancement et mouvement de vague du liquide est très probante, de même que la résistance accrue au désengagement de la fourche en cas d'arrêt brusque. Enfin, la disposition des éléments constructifs tels que décrits, notamment l'intervention d'un fond octogonal et de bandes d'angle se croisant en "X", donnent au sac une tenue irréprochable, qui permet l'empilement de deux sacs ou plus dans une stabilité impressionnante.
Lorsqu'il est réalisé de manière que chacun des côtés du sac mesure approximativement 1 10 centimètres de large (compte tenu des proportions décrites), le sac selon l'invention se prête parfaitement au chargement de containers, deux sacs prenant idéalement place côte à côte par rang, et quatre sacs par rang si on les empile.
Pour terminer, le chargement est rendu très facile par le fait que les tubes bordés de ceintures sont placés au-dessus du sac et ne débordent presque pas vers l'extérieur. Un chariot élévateur avec un écartement de fourche standard de 90 centimètres peut manœuvrer le sac sans que rien dépasse à l'extérieur des 1 10 centimètres de largeur recommandés ci-dessus. Et le plus frappant est que l'effet de sécurité, c'est-à-dire de neutralisation de l'effet de vague et de ses conséquences, découle aussi de la même conception constructive.