FR3139145A1 - Suppport de douche avec réglage coulissant sans effort - Google Patents

Abstract

L’invention concerne un support de douche (11) pour un support d’un pommeau de douche (1) avec réglage en hauteur sur une barre de douche (2), ledit support de douche comprenant notamment une bride (110) présentant une ouverture adaptée pour un coulissement le long de la barre de douche (2), ainsi qu’un mécanisme de verrouillage adapté pour bloquer ou libérer ce coulissement. Le mécanisme de verrouillage comprend un levier (13) accouplé à un élément presseur. Le support de douche est remarquable en ce que le levier est configurable entre trois postions : une position neutre plaçant l’élément presseur dans une position de serrage qui bloque le coulissement, une position relevée et une position abaissée plaçant l’élément presseur dans une position de desserrage qui permet respectivement un coulissement en montée ou en descente ; la position neutre étant intercalée entre la position relevée et la position abaissée. Figure de l’abrégé : Figure 1

Description

Suppport de douche avec réglage coulissant sans effort

L’invention se rapporte à un support de douche servant au maintien d’un pommeau de douche.

Elle se rapporte plus particulièrement à un support de douche réglable par coulissement sur tout ou partie d’une hauteur d’une barre de douche verticale fixée à un mur.

L’invention trouve une application favorite, et non limitative, dans le domaine des articles sanitaires pour les salles de bain.

De manière connue, les supports de douche comprennent une bride collaborant avec une barre de douche et solidaire avec un élément de préhension, le plus souvent en forme de pince, servant à maintenir un pommeau de douche. Pour s’adapter à différents comportements ou tailles d’utilisateur, la bride est généralement réglable en hauteur par coulissement sur la barre de douche.

Diverses solutions sont proposées dans la littérature afin que puisse être mis en œuvre un serrage/desserrage de la bride pour son coulissement et son réglage en hauteur sur la barre de douche.

Dans le document FR2364641, la bride est serrée à la barre de douche à l’aide d’une poignée tournant formant une vis. Si ce mécanisme est simple et pratique, il demeure la question de la force de la personne qui va visser la poignée. Une personne âgée ou un enfant peut ne pas totalement visser la poignée, impliquant qu’il y a un risque que lors de son utilisation, le support de douche puisse redescendre le long de la barre de douche.

Les documents FR2377184 et FR3103715 proposent chacun un mécanisme de serrage/desserrage de la bride reposant sur l’usage d’un bouton-poussoir, actionnable en rotation ou translation. Pour faire coulisser le support de douche le long de la barre et le régler en hauteur, le principe de fonctionnement de ces deux mécanismes consiste à appuyer sur le bouton-poussoir tout en relevant ou abaissant simultanément le support de douche. Ces mécanismes sont certes plus simples et pratiques que celui exposé ci-dessus, et sont davantage adaptés à n’importe quel type d’utilisateur. Toutefois, et comme indiqué, deux actions doivent être réalisées simultanément (appuyer sur le bouton-poussoir et manipuler le support de douche) pour réaliser un coulissement, ce qui en pratique nécessite l’usage des deux mains avec une première main qui appuie sur le bouton-poussoir et une seconde main qui saisit le support de douche pour le faire monter ou descendre concomitamment.

L’invention se propose de répondre à la problématique de la mise en œuvre d’un coulissement sans effort d’un support de douche le long d’une barre de douche afin de le régler en hauteur, au moyen d’un support de douche comprenant un mécanisme de serrage/desserrage, appelé par la suite mécanisme de verrouillage, qui soit le plus ergonomique et facilement manipulable possible.

Un but de l’invention est d’avoir un support de douche qui puisse être aisément coulissé avec une action ergonomique de la part de l’utilisateur.

Un autre but de l’invention est que le support de douche puisse être facilement monté/installé sur la barre de douche, et avantageusement bas coût.

Ainsi, l’invention propose un support de douche pour un support d’un pommeau de douche avec réglage en hauteur sur une barre de douche, ledit support de douche comprenant au moins :
- une bride présentant une ouverture adaptée pour un coulissement le long de la barre de douche,
- un élément de préhension solidaire de la bride et adapté pour recevoir et maintenir le pommeau de douche,
- un mécanisme de verrouillage adapté pour bloquer/libérer le coulissement de la bride le long de la barre de douche, ledit mécanisme de verrouillage comprenant un levier accouplé à un élément presseur pour déplacer ledit élément presseur entre une position de serrage bloquant le coulissement, et une position de desserrage libérant le coulissement,
le support de douche étant caractérisé en ce que le mécanisme de verrouillage est configurable entre trois configurations :
- une configuration neutre pour laquelle le levier est dans une position neutre telle que l’élément presseur est dans sa position de serrage ;
- une configuration haute pour laquelle le levier est dans une position relevée telle que l’élément presseur est dans sa position de desserrage permettant un coulissement en montée ; et
- une configuration basse pour laquelle le levier est dans une position abaissée telle que l’élément presseur est dans sa position de desserrage permettant un coulissement en descente ;
ladite position neutre étant intercalée entre la positon relevée et la position abaissée.

Ainsi, en levant ou en abaissant le levier du mécanisme de verrouillage du support de douche, l’utilisateur configure le mécanisme de verrouillage dans une de ses trois configurations possibles, tel que :
- lorsqu’il est dans sa configuration haute ou basse, l’élément presseur du mécanisme de verrouillage se desserre de la barre de douche et la bride du support de douche peut coulisser le long de cette dernière ; et

- lorsqu’il est dans sa configuration neutre, l’élément presseur serre la barre de douche et la bride est bloquée/fixée à une certaine hauteur.

Un avantage de l’invention est que le levier est conçu de sorte que son actionnement ne suppose pas sa préhension. Ainsi, l’utilisateur n’a pas besoin de saisir le levier pour le configurer dans sa configuration haute ou basse. En exerçant un appui sur le dessus (respectivement le dessous) du levier, l’utilisateur le configure dans sa configuration basse (respectivement sa configuration haute). En continuant d’exercer l’appui sur le levier, l’utilisateur fait coulisser la bride le long de la barre de douche, sans qu‘il ait besoin simultanément de manipuler/saisir la bride pour la faire monter ou descendre.

C’est pourquoi la configuration neutre est intercalée entre la configuration haute et la configuration basse.

Plus précisément, lorsque le levier est dans sa position neutre et que la bride de douche est à une hauteur donnée le long de la barre de douche :
- l’utilisateur lève le levier pour le passer dans sa position relevée s’il souhaite monter la bride. En levant le levier et en le maintenant dans cette position, l’utilisateur configure le mécanisme de verrouillage dans sa configuration haute et fait coulisser la bride vers le haut de la barre de douche.

- l’utilisateur baisse le levier pour le passer dans sa position abaissée s’il souhaite baisser la bride. En abaissant le levier et en le maintenant dans cette position, l’utilisateur configure le mécanisme de verrouillage dans sa configuration basse et fait coulisser la bride vers le base de la barre de douche.

Une telle conception atteint les buts recherchés de praticité et d’ergonomie : la bride est réglable en hauteur simplement en exerçant un appui sur le levier ; et l’action est ergonomique car elle suit une réflexion de l’utilisateur telle que : s’il veut monter ou baisser la bride, il lève ou baisse le levier, et s’il veut arrêter de lever ou de baisser la bride, il cesse de toucher/d’actionner le levier.

Avantageusement, l’invention est parfaitement adaptée aux utilisateurs âgés, pouvant souffrir d’arthrose, ou même qui seraient amputés de leur main préférentielle.

Selon une caractéristique de l’invention, l’élément presseur est déployé dans l’ouverture de la bride en position de serrage, et l’élément presseur est rétracté hors de l’ouverture de la bride en position de desserrage.

Selon une caractéristique de l’invention, le mécanisme de verrouillage comprend au moins un organe de rappel élastique sollicitant le levier en direction de sa position neutre.

Pour bloquer la bride de douche à une nouvelle hauteur, l’utilisateur cesse de monter ou descendre le levier, qui revient alors automatiquement en position neutre sous l’effet du ou des organes de rappel élastique.

Avantageusement, et grâce à un tel organe de rappel élastique, le levier revient automatiquement dans sa position neutre et la bride est bloquée à une hauteur donnée de la barre de douche dès que l’utilisateur cesse de lever ou de baisser le levier, signifiant donc que l’utilisateur lui-même n’a pas à relever le levier, si le levier est dans sa position abaissée, ou à le baisser, s’il est dans sa position relevée, pour lui faire retrouver sa position neutre. Le retour automatique du levier dans sa position neutre est donc facilité par la présence de l’au moins un organe de rappel élastique.

Selon une caractéristique de l’invention, le mécanisme de verrouillage comprend un système came-suiveur accouplant le levier à l’élément presseur.

Un tel système came-suiveur est particulièrement avantageux pour procurer les trois configurations, les mouvements du levier étant convertis par le système came-suiveur en des mouvements de l’élément presseur, avec une certaine symétrie haut/bas car le levage du levier et l’abaissement du levier en partant de la position neutre procurent tous les deux un mouvement de déverrouillage ou de desserrage de l’élément presseur.

Avantageusement, le système de came-suiveur matérialise ergonomiquement l’action de l’utilisateur tel que :
- lorsque celui-ci lève le levier, c’est-à-dire lui fasse effectuer une rotation dans un sens de montée par rapport à sa position neutre, l’élément presseur se desserre et la bride effectue un coulissement, soit une translation, vers le haut le long de la barre de douche.
- lorsque celui-ci baisse le levier, c’est-à-dire lui fasse effectuer une rotation dans un sens d’abaissement par rapport à sa position neutre, l’élément presseur se desserre et la bride effectue un coulissement, soit une translation, vers le bas le long de la barre de douche.

Lorsque l’utilisateur relâche le levier, l’au moins un organe de rappel élastique ramène automatiquement le levier dans sa position neutre en lui faisant effectuer une rotation dans le sens inverse du sens de montée ou du sens d’abaissement.

Selon une caractéristique de l’invention, le système came-suiveur comprend :
- une came solidaire d’un arbre monté rotatif sur la bride selon un axe de rotation, ledit arbre étant solidaire en rotation du levier, et
- un élément suiveur solidaire de l’élément presseur ;
dans lequel la came et l’élément suiveur sont en contact selon une surface de came donnée afin de procurer les trois configurations du mécanisme de verrouillage.

Autrement dit, le levier est accouplé à un arbre monté rotatif solidaire de la came du système came-suiveur. C’est cet arbre qui permet au levier d’être manipulé en rotation, selon son axe de rotation, dans le sens de montée ou d’abaissement.

L’élément presseur, qui permet le serrage ou le desserrage du mécanisme de verrouillage, collabore quant à lui avec l’élément suiveur du système came-suiveur. A titre d’exemple non limitatif, l’élément presseur et l’élément suiveur sont réalisés d’un seul tenant, pour former une pièce monobloc.

La rotation du levier induit une rotation de l’arbre et donc de la came avec laquelle il est solidaire. La rotation de la came entraîne une rotation de la surface de came servant de contact entre la came et l’élément suiveur. La rotation de la surface de came entraîne un mouvement de l’élément suiveur qui se répercute : sur l’élément presseur, qui se configure soit dans sa position de serrage soit dans sa position de desserrage ; et par extension sur le mécanisme de verrouillage qui se configure dans une de ses trois configurations possibles.

Selon une caractéristique de l’invention, la surface de came présente trois zones d’appui distinctes :
- une zone d’appui neutre associée à la position neutre du levier, l’élément suiveur étant en contact sur ladite zone d’appui neutre dans la configuration neutre, ladite zone d’appui neutre étant située radialement à une distance de serrage donnée de l’axe de rotation ;
- une zone d’appui haute associée à la position relevée du levier, l’élément suiveur étant en contact sur ladite zone d’appui haute dans la configuration haute, ladite zone d’appui haute étant située radialement à une distance de desserrage donnée de l’axe de rotation, ladite distance de desserrage étant différente de la distance de serrage ; et
- une zone d’appui basse associée à la position abaissée du levier, l’élément suiveur étant en contact sur ladite zone d’appui basse dans la configuration basse, ladite zone d’appui basse étant située radialement à la distance de desserrage donnée de l’axe de rotation ;
dans laquelle :
- un levage du levier partant de sa position neutre vers sa position relevée fait pivoter le levier, l’arbre et la came selon un premier sens de rotation autour de l’axe de rotation conduisant à ce que l’élément suiveur passe d’un contact sur la zone d’appui neutre à un contact sur la zone d’appui haute ; et
- un abaissement du levier partant de sa position neutre vers sa position abaissée fait pivoter l’arbre et la came selon un second sens de rotation, opposé au premier sens de rotation, autour de l’axe de rotation conduisant à ce que l’élément suiveur passe d’un contact sur la zone d’appui neutre à un contact sur la zone d’appui basse.

Autrement dit, et en lien avec le point précédent, la surface de came de la came présente trois zones d’appui distinctes sur lesquelles vient appuyer l’élément suiveur en fonction de la position du levier.

Lorsque le levier est dans sa position neutre, la surface de came appuie sur une première zone d’appui dite zone d’appui neutre, située radialement à une distance de serrage donnée de l’axe de rotation, telle que l’élément presseur, qui est solidaire de l’élément suiveur, soit dans sa position de serrage et le mécanisme de verrouillage soit dans sa configuration neutre.

Lorsque le levier est actionné par l’utilisateur en rotation en étant levé ou baissé depuis sa position neutre, la surface de came pivote également, autour de l’axe de rotation, dans un premier ou un second sens de rotation correspondant au sens de montée ou d’abaissement. L’élément suiveur appuie alors sur une zone d’appui différente de la zone d’appui neutre correspondant à une zone d’appui haute, si le levier est relevé, ou une zone d’appui basse, si le levier est abaissé. Dans les deux cas, l’appui exercé par l’élément suiveur sur ces deux zones d’appui provoque un positionnement de l’élément presseur dans sa position de desserrage, avec le mécanisme de verrouillage se configurant soit dans sa configuration haute ou basse. Les zones d’appui haute et basse sont situées radialement à même distance de l’axe de rotation, qui est égale à une distance de desserrage.

Lorsque l’utilisateur relâche le levier, selon qu’il était relevé ou abaissé, la surface de came pivote dans un sens inverse faisant que l’élément suiveur appuie alors à nouveau sur la zone d’appui neutre.

Selon une caractéristique de l’invention, l’élément suiveur est déplaçable en translation, solidairement avec l’élément presseur, selon un axe transversal, par exemple orthogonal à l’axe de rotation.

Autrement dit, lorsque le levier passe de sa position neutre à sa position relevée ou abaissée, le pivotement de la surface de came dans le premier ou second sens de rotation induit une translation de l’élément suiveur dans un premier sens de translation selon un axe transversal, faisant qu’il vient appuyer sur la zone d’appui haute ou la zone d’appui basse. Etant donné que l’élément presseur est solidaire de l’élément suiveur, l’élément presseur, qui était dans sa position de serrage, subit également le même mouvement de translation, le faisant passer dans sa position de desserrage ; il ne serre donc plus la barre de douche et la bride peut coulisser le long de cette dernière.

Lorsque le levier revient dans sa position neutre, qu’il ait été levé ou abaissé, le pivotement de la surface de came dans le sens inverse induit une translation de l’élément suiveur dans un second sens de translation opposé au premier sens de translation, lequel va venir finalement en appui sur la zone d’appui neutre. L’élément presseur se translate également selon ce second sens de translation, faisant qu’il passe dans sa position de serrage ; il serre à nouveau la barre de douche avec la bride fixée sur celle-ci à une hauteur donnée.

Selon une caractéristique de l’invention, l’élément suiveur forme une cassette munie d’un orifice traversé par l’arbre et la came, de sorte que l’élément suiveur présente une paroi arrière contre laquelle la came est en contact avec l’élément suiveur, ladite came étant ainsi interposée entre la paroi arrière et l’élément presseur le long de l’axe transversal.

Autrement dit, comme la came est en contact avec la paroi arrière de l’élément suiveur, le pivotement de la came/de la surface de came induit une translation de la paroi arrière de la cassette, et donc de l’ensemble de la cassette, dans le premier sens ou le second sens de translation suivant le contexte ; cela incluant l’élément presseur qui est compris dans la cassette, et qui est disposé en vis-à-vis de la paroi arrière.

Selon une caractéristique de l’invention, la distance de serrage est inférieure à la distance de desserrage.

La distance de serrage est inférieure à la distance de desserrage pour permettre le mouvement de translation dans le premier sens de translation de l’élément suiveur/la paroi arrière de la cassette, et ainsi faire passer l’élément presseur de sa position de serrage à sa position de desserrage.

Selon une caractéristique de l’invention, la came présente une section substantiellement rectangulaire avec deux faces longitudinales opposées et deux faces latérales opposées, les faces longitudinales définissant une longueur et les faces latérales définissant une largeur qui est inférieure à la longueur, et dans lequel la zone d’appui neutre de la came correspond à l’une des deux faces longitudinales, dite face longitudinale arrière.

Selon une caractéristique de l’invention, la zone d’appui haute et la zone d’appui basse de la surface de came correspondent à deux coins opposés reliant la face longitudinale arrière aux deux faces latérales respectives.

Autrement dit, la paroi arrière de la cassette est en appui, lorsque le levier est en position neutre, contre la face longitudinale arrière de la came qui est substantiellement rectangulaire, c’est-à-dire assimilable à un pavé droit. Lorsque la came/la surface de came vient à pivoter, dans le premier ou le second sens de rotation suite au levage (respectivement l’abaissement) du levier, le coin supérieur (respectivement le coin inférieur) de la face latérale arrière de la came vient exercer une poussée sur la partie supérieure (respectivement la partie inférieure) de la paroi arrière de la cassette. Ce sont ces poussées qui provoque une translation de la paroi arrière de la cassette, et donc de l’élément presseur et de l’intégralité de la cassette, dans le premier sens de translation.

Selon une caractéristique de l’invention, l’au moins un organe de rappel élastique est en appui entre la came et l’élément presseur, en étant en appui sur l’autre des deux faces longitudinales, dite face longitudinale avant, de la came, de sorte que l’au moins un organe de rappel élastique est :
- dans une configuration de repos dans la position neutre du levier, et
- dans une configuration comprimée dans la position relevée et la position abaissée du levier.

Ainsi, lorsque l’utilisateur lève ou abaisse le levier depuis sa position neutre, la came, incluant sa face longitudinale avant, pivote. La came reste en pivotement tant que l’utilisateur maintient le levier. Dans cet état, la came exerce alors une force sur l’au moins un organe de rappel élastique qui a pour effet de le comprimer.

Lorsque l’utilisateur relâche le levier, la came n’exerce plus de force sur l’au moins un organe de rappel élastique qui revient alors dans sa configuration de repos. Comme il est en appui sur la face longitudinale avant de la came, l’au moins un organe de rappel élastique entraîne dans son retour à sa configuration de repos la came qui réalise une rotation dans le sens inverse à celui de son précédent pivotement.

Selon une caractéristique de l’invention, l’élément presseur supporte au moins un patin d’appui réalisé dans un matériau élastomère ou antidérapant.

Avantageusement, l’au moins un patin d’appui permet de prévenir un glissement de la bride le long de la barre de douche, même quand l’élément presseur est dans sa position de serrage.

Selon une caractéristique de l’invention, la bride comprend un premier élément de bride supportant l’élément de préhension, et un second élément de bride assemblé de manière détachable sur le premier élément de bride et supportant le mécanisme de verrouillage.

Avantageusement, la bride est constituée de deux éléments de brides s’assemblant de façon à ce que l’installation de la bride sur la barre de douche soit la plus simple, pratique et ergonomique possible.

Les deux éléments de bride sont aussi conformés pour qu’une fois en collaboration, ils forment une ouverture au travers de laquelle peut passer la barre de douche.

Selon une caractéristique de l’invention, le premier élément de bride présente une arche munie de deux branches en vis-à-vis, et le second élément de bride est assemblé entre lesdites deux branches.

Dans une réalisation particulière, pour permettre la collaboration entre les deux éléments de bride, le premier élément de bride présente sur chacune de ses branches un élément de couplage, mâle ou femelle, alors que le second élément bride, présente sur deux de ses parois en vis-à-vis deux éléments de couplage complémentaire, femelle ou mâle, afin de coopérer par complémentarité de forme avec les deux éléments de couplage.

D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, d’un exemple de mise en œuvre non limitatif, faite en référence aux figures annexées dans lesquelles :

est une vue schématique d’un premier mode de réalisation du support de douche, avec sa bride serrée à une certaine hauteur de la barre de douche (le mécanisme de verrouillage étant dans sa position neutre), et l’élément de préhension maintenant le pommeau de douche ;

regroupe deux vue schématiques en perspective et en éclatée de profil, profil gauche et profil droit, de la bride selon le premier mode de réalisation ; la bride étant dans ses vues entièrement désassemblée afin d’illustrer l’ensemble des éléments la constituant ;

regroupe des vues schématiques de dessus de la bride selon le premier mode de réalisation illustrant chacune une configuration du mécanisme de verrouillage : la configuration neutre en haut à gauche (avec le levier dans sa position neutre) ; la configuration haute en haut à droite (avec le levier dans sa position relevée) ; et la configuration basse en bas (avec le levier dans sa position abaissée) ;

regroupe deux vues schématique de profil de la bride selon le premier mode de réalisation avec le mécanisme de verrouillage dans sa configuration neutre ; la vue schématique de profil de droite, représentée selon l’axe de coupe transversal A-A également indiqué , montrant notamment la cassette qui contient la came de section sensiblement rectangulaire et qui est en contact avec l’élément suiveur au niveau de la zone d’appui neutre, laquelle zone d’appui neutre correspond à la face longitudinale arrière de la came, faisant que l’élément presseur est dans sa position de serrage ;

regroupe des vues schématique de profil de la bride selon le premier mode de réalisation avec le mécanisme de verrouillage dans sa configuration haute (vues de profil du haut) et dans sa configuration basse (vue de profil du bas) ; la vue schématique de profil en haut à droite, respectivement en bas à droite, représentée selon l’axe de coupe transversal B-B, respectivement l’axe de coupe transversal C-C, également indiqué , montrant notamment la cassette qui contient la came en contact avec l’élément suiveur au niveau de la zone d’appui neutre haute, respectivement la zone d’appui neutre basse, laquelle zone d’appui haute, respectivement zone d’appui neutre basse, correspond à un coin reliant la face longitudinale arrière de la came à une de ses faces latérales faisant que l’élément presseur est dans sa position de desserrage ;

est une vue schématique d’un second mode de réalisation du support de douche, avec la bride serrée à une certaine hauteur de la barre de douche (le mécanisme de verrouillage étant dans sa position neutre), et l’élément de préhension maintenant le pommeau de douche ;

regroupe deux vue schématiques en perspective de profil, profil gauche et profil droit, de la bride selon le second mode de réalisation ; la bride étant dans ses vues entièrement désassemblée afin d’illustrer l’ensemble des éléments la constituant ;

regroupe des vues schématiques de dessus de la bride selon le second mode de réalisation illustrant chacune une configuration du mécanisme de verrouillage : la configuration neutre en haut à gauche (avec le levier dans sa position neutre) ; la configuration haute en haut à droite (avec le levier dans sa position relevée) ; et la configuration basse en bas (avec le levier dans sa position abaissée) ;

regroupe deux vues schématique de profil de la bride selon le second mode de réalisation avec le mécanisme de verrouillage dans sa configuration neutre ; la vue schématique de profil de droite, représentée selon l’axe de coupe transversal D-D également indiqué , montrant notamment la cassette qui contient la came de section sensiblement rectangulaire et qui est en contact avec l’élément suiveur au niveau de la zone d’appui neutre, laquelle zone d’appui neutre correspond à la face longitudinale arrière de la came, faisant que l’élément presseur est dans sa position de serrage ;

regroupe des vues schématique de profil de la bride selon le premier mode de réalisation avec le mécanisme de verrouillage dans sa configuration haute (vues de profil du haut) et dans sa configuration basse (vue de profil du bas) ; la vue schématique de profil en haut à droite, respectivement en bas à droite, représentée selon l’axe de coupe transversal E-E, respectivement l’axe de coupe transversal F-F, également indiqué , montrant notamment la cassette qui contient la came en contact avec l’élément suiveur au niveau de la zone d’appui neutre haute, respectivement la zone d’appui neutre basse, laquelle zone d’appui haute, respectivement zone d’appui neutre basse, correspond à un coin reliant la face longitudinale arrière de la came à une de ses faces latérales, faisant que l’élément presseur est dans sa position de desserrage.

[Description détaillée d’un ou plusieurs modes de réalisation de l’invention]

Le support de douche de l’invention est fabricable selon plusieurs modes de réalisation, dont un premier mode de réalisation du support de douche avec la référence « 11 » illustré sur les Figures 1 à 5, et un second mode de réalisation du support de douche avec la référence « 21 » illustré sur les Figures 6 à 10.

Dans les deux modes de réalisation, le support de douche 11, 12 comprend : - une bride 110, 2100 présentant une ouverture adaptée pour un coulissement le long d’une barre de douche 2 ; et
- un élément de préhension 12, 22 solidaire de la bride 110, 2100 et adapté pour recevoir et maintenir le pommeau de douche 1.

Plus précisément, la différence entre ces deux modes de réalisation porte sur la conception de la bride 110, 210. Ainsi, les Figures 1 à 5, respectivement les Figures 6 à 10, font référence à la bride 110, respectivement la bride 210, conçue et fabriquée selon le premier mode de réalisation, respectivement le second mode de réalisation, parmi plusieurs possibles.

En référence aux , 2, 6 et 7, la bride 110, 210 comprend deux éléments pouvant être assemblés de manière détachable, à savoir :
- un premier élément de bride 111, 211 supportant l’élément de préhension 12, 22, et
- un second élément de bride 112, 212 supportant un mécanisme de verrouillage qui comprend un système came-suiveur permettant de coupler un levier 13, 23 avec un élément presseur 141, 241 qui intervient dans le serrage et le desserrage de la bride 110, 210 autour de la barre de douche 2 pour son maintien ou son coulissement sur celle-ci.

Le premier élément de bride 111, 211 présente une arche munie de deux branches en vis-à-vis, et le second élément de bride 112, 212 est assemblé entre lesdites deux branches.

Le premier élément de bride 111, 211 et le second élément de bride 112, 212 sont conformés pour qu’une fois en collaboration, ils forment l’ouverture au travers de laquelle peut passer la barre de douche 2.

Le système came-suiveur comprend :
- une came 16, 26 solidaire d’un arbre 160, 260 monté rotatif sur la bride 110, 210 et disposée au centre de celui-ci ; la came 16, 26 étant dans les modes de réalisation présentés de forme sensiblement rectangulaire et assimilable à un pavé droit ;
- un élément suiveur 142, 242, qui est solidaire de l’élément presseur 141, 241 et collabore avec lui.

Non limitativement, dans les modes de réalisation présentés, l’élément presseur 141, 241 et l’élément suiveur 142, 242 sont réalisés d’un seul tenant, et correspondent respectivement à la paroi avant et à la paroi arrière 143, 243 d’une cassette 14, 24 (signifiant donc que l’élément presseur 141,241 et l’élément suiveur 142, 242 sont disposés en vis-à-vis).

Dans le premier mode de réalisation, deux des faces latérales en vis-à-vis du second élément de bride 112 présentent chacune une ouverture dont l’un des rôles et de permettre l’insertion, à l’intérieur, de la cassette 14. La face avant du second élément de bride 112 présente quant à elle deux ouvertures côte à côte coïncidant avec l’emplacement de patins d’appui 9 que supporte l’élément presseur 141 pour prévenir tout glissement de la bride 110 le long de la barre de douche 2, même quand l’élément presseur 141 est en appui sur celle-ci et que la bride 110 est serrée autour.

Les ouvertures des deux faces latérales du second élément de bride 112 sont conformées pour que l’arbre 160 monté rotatif puisse traverser latéralement à la fois le second élément de bride 112 et la cassette 14, avec la came 16 disposée à l’intérieur de la cassette 14. La came 16 est alors interposée entre la paroi arrière 143 et l’élément presseur 141, et est également en contact avec l’élément suiveur 142 selon une surface de came S qui sera davantage précisée par la suite.

Chacune des deux branches du premier élément de bride 111 comprend également deux orifices 113 tels qu’ils coïncident avec les ouvertures des faces latérales du second élément de bride 112 et sont conformés pour maintenir l’un et l’autre une des deux extrémités de l’arbre 160 ainsi monté rotatif dans ces deux orifices 113.

Comme illustré sur la , l’élément de préhension 12 et le levier 13, qui a la forme d’une poignée, sont montés tous deux dans l’alignement des deux orifices 113. Une des deux extrémités de l’arbre 160 monté rotatif est accouplée au levier 13, permettant ainsi au levier 13 d’être manipulé en rotation selon un axe de rotation R et ainsi être relevé ou abaissé pour entraîner en rotation l’arbre 160 et donc la came 16.

Dans le second mode de réalisation, en référence à la , le levier 23, qui a la forme d’un interrupteur, est constitué de deux portions de levier 230 de même dimension présentant chacune une extrémité extérieure prévue pour être manipulée par l’utilisateur, et une extrémité intérieure ayant la forme d’un L et pourvue d’un orifice. Lorsque les deux portions 23 de levier sont associées, les deux extrémités intérieures forment une cavité en U dont la largeur est conformée pour s’adapter à la face arrière de la cassette 24. Ainsi, la cassette 24 est insérée par sa face arrière dans ladite cavité en U.

Comme dans le premier mode de réalisation, deux des faces latérales en vis-à-vis de la cassette 24 présentent une ouverture de sorte à ce que l’arbre 260 monté rotatif puisse traverser latéralement la cassette 24, avec la came 26 positionnée à l’intérieur de la cassette 24. La came 26 est alors interposée entre la paroi arrière 243 et l’élément presseur 241, et est également en contact avec l’élément suiveur 242 (correspondant ici à l’intérieur de la paroi arrière 243) selon une surface de came S qui sera davantage précisée par la suite.

Chacun des orifices que présentent les deux portions de levier 230 sont conformés pour collaborer, une fois l’arbre 260 et la came 26 positionnés dans la cassette 24 et la face arrière de cette came 26 emboitée dans la cavité en U formée par les deux portions de levier 230, avec une des deux extrémités de l’arbre 260 ainsi monté rotatif dans la bride 210. L’arbre 260 monté rotatif est alors couplé avec le levier 23 pour une manipulation en rotation du levier 23 et ainsi de la came 26 selon un axe de rotation R similairement au premier mode de réalisation de l’invention.

Le second élément de bride 212 est également constitué par deux portions de second élément de bride 213 symétriques et géométriquement identiques présentant une face externe et une face interne. Les faces internes présentent chacune une forme en U telle que lorsque les deux faces internes des deux portions de second élément de bride 213 sont rapprochées et associées, ces faces internes délimitent une cavité dont : la hauteur correspond à la hauteur de la cassette 24 ; et la largeur correspond à la largeur de la cassette 24 combinée aux deux portions de levier 13. Ainsi, l’ensemble formé par le levier 23, l’arbre 260 monté rotatif et la cassette 24 est maintenu à l’intérieur de cette cavité entre les faces internes de ces deux portions de second élément de bride 213.

Le premier élément de bride 211 dans ce mode second mode de réalisation a également la forme d’une arche avec deux branches en vis-à-vis. L’élément de préhension 22 est fixé sur la face externe de l’arrondi de l’arche. Chacune des deux branches présente un orifice conformé pour collaborer avec une saillie 214 complémentaire que présente chacune des deux faces externes des deux portions de second élément de bride 213, permettant ainsi le maintien et la collaboration des deux portions de second élément de bride 212, et donc de l’ensemble formé par le levier 23, l’arbre 260 monté rotatif et la cassette 24.

Enfin, la face avant de la cassette 24 présente deux ouvertures disposées une au-dessus de l’autre pour coïncider avec l’emplacement de patins d’appui 9 prévus sur la paroi avant de la cassette 24 qui, pour rappel, forme l’élément presseur 241.

Quel que soit le mode de réalisation, par défaut, lorsque le levier 13, 23 n’est pas manipulé par l’utilisateur, plus précisément lorsque l’utilisateur n’exerce pas un appui dessus, le levier 13, 23 se trouve dans une position neutre horizontale. A l’intérieur de la cassette 14, 24 est disposé au moins un organe de rappel élastique 5 (deux dans le premier mode de réalisation, et un dans le second mode de réalisation) qui est un ressort de compression et dont une des extrémités vient en appui sur une des deux faces longitudinales de la came 16, 26 dite face longitudinale avant ; l’autre extrémité du ressort 5 étant en contact avec la face interne de la paroi avant de la cassette 14, 24 (voir Figures 4 et 5 pour le premier mode de réalisation, et Figures 9 et 10 pour le second mode de réalisation), c’est-à-dire en contact avec l’élément presseur 141, 241.

Quand le levier 13, 23 est dans sa position neutre, l’au moins un organe de rappel 5 est une configuration dite configuration de repos. Lorsque l’utilisateur exerce un appui sur le dessus ou le dessous du levier 13, 23 pour le lever ou l’abaisser, le levier 13, 23 fait pivoter l’arbre 160, 260 monté rotatif selon un sens de rotation : un premier sens de rotation R1 lors du levage ; ou un second sens de rotation R2 opposé au premier sens de rotation R1 lors de l’abaissement. Dans les deux cas, suite au pivotement de l’arbre 160, 260, la came 16, 26 vient comprimer le ressort 5 (qui se trouve alors dans une configuration comprimée). Puis, lorsque l’utilisateur cesse d’exercer son appui, la came 16, 26 n’exerce plus de force sur le ressort 5 qui revient dans sa configuration de repos et fait pivoter l’arbre 160, 260 monté rotatif dans un sens de rotation inverse au premier sens de rotation R1 ou au second sens de rotation R2, ramenant automatiquement et sans le moindre effort le levier 13, 23 dans sa position neutre.

Dans la suite de la description est maintenant expliqué le principe de fonctionnement du mécanisme de verrouillage du support de douche 11, 21 permettant le coulissement ou le maintien de la bride 110, 210 le long de la barre de douche 2.

Le mécanisme de verrouillage de l’invention est configurable entre trois configurations :
- une configuration neutre CM pour laquelle le levier 13, 23 se trouve dans sa position neutre, avec l’élément presseur 141, 241 qui est dans sa position de serrage en étant déployé dans l’ouverture de la bride 110, 210 faisant que celle-ci est maintenue à une hauteur fixe sur la barre de douche 2 ;
- une configuration haute CH lorsque l’utilisateur vient exercer un appui sous le levier 13, 23 ; le levier 13, 23 passant ainsi de sa position neutre à une position relevée avec un pivotement de l’arbre 160, 260 selon le premier sens de rotation R1. L’élément presseur 141, 241est alors dans une position de desserrage en étant rétracté hors de l’ouverture de la bride 110, 210 ; permettant un coulissement en montée de la bride 110, 210 le long de la barre de douche 2 ;
- une configuration haute CL lorsque l’utilisateur vient exercer un appui sur le levier 13, 23 ; le levier 13, 23 passant ainsi de sa position neutre à une position abaissée avec un pivotement de l’arbre 160, 260 selon le second sens de rotation R2. L’élément presseur 141, 241 est alors dans sa position de desserrage, permettant un coulissement en descente de la bride 110, 210 le long de la barre de douche 2.

Les trois configurations sont procurées par le système came-suiveur, qui convertit les mouvements du levier 13, 23 en des mouvements de l’élément presseur 141, 241.

Comme précisé précédemment, la came 16, 26 et l’élément suiveur 142, 242 sont en contact par le biais d’une surface de came S. La rotation du levier 13, 23 induit une rotation de l’arbre 160, 260 et donc de la came 16, 26 avec laquelle il est solidaire. La rotation de la came 16, 26 entraîne une rotation de la surface de came S. La rotation de la surface de came S entraîne un mouvement en translation dans un sens de translation de l’élément suiveur 142, 242, et par conséquent de la cassette 14, 24, selon un axe transversal T, qui est par exemple et dans les modes de réalisation présentés orthogonal à l’axe de rotation R. L’élément presseur 141, 241 correspondant à la paroi avant de la cassette 14, 24, il se meut également en translation selon le même sens de translation pour se configurer dans sa position de serrage ou dans sa position de desserrage. Par extension, le mouvement en translation de l’élément suiveur 142, 242 se répercute sur le mécanisme de verrouillage qui se configure dans une des trois configurations suscitées.

En référence aux Figures 4, 5, 9 et 10, la surface de came S présente différentes zones d’appui en fonction de la configuration dans laquelle se trouve le mécanisme de verrouillage : une zone d’appui neutre ZM pour la configuration neutre CM, une zone d’appui haute ZH pour la configuration haute CH, et une zone d’appui basse ZL pour la configuration basse CL.

La zone d’appui neutre ZM pour laquelle la came 16, 26 et l’élément suiveur 142, 242 sont en contact correspond à la face longitudinale arrière de la came 16, 26, laquelle est située à une distance de serrage ds de l’axe de rotation R.

La zone d’appui haute ZH et la zone d’appui basse ZL correspondent à deux coins opposés reliant la face longitudinale arrière de la came 16, 26 à une de ses deux faces latérales. Ainsi, lorsque l’arbre 160, 260 et la surface de came S viennent à pivoter dans le premier sens de rotation R1 lors du levage du levier 13, 23 ou dans le second sens de rotation R2 suite à son abaissement :
- un des deux coins de la face latérale arrière de la came 16, 26 vient exercer une poussée sur la partie supérieure ou sur la partie supérieure de la paroi arrière 143, 243 de la cassette 14, 24, et donc de l’élément suiveur 142, 242, induisant un mouvement de translation, selon l’axe transversal T, dans un premier sens de translation de la cassette 14, 24 dans son entièreté. De fait, ces poussées induisent, toujours dans le premier sens de translation, une translation de l’élément presseur 141, 241 qui se positionne dans sa position de desserrage ;
- l’au moins un organe de rappel élastique 5 passe de sa configuration de repos à sa configuration comprimée.

La zone d’appui haute ZH et la zone d’appui basse ZL sont situées radialement à une même distance de l’axe de rotation, qui est égale à une distance de desserrage df.

La distance de desserrage df est supérieure à la distance de serrage ds pour permettre le mouvement de translation dans le premier sens de translation de l’élément suiveur 142, 242, et ainsi faire passer l’élément presseur 141, 241 de sa position de serrage à sa position de desserrage, libérant la bride 110, 210 qui peut coulisser le long de la barre de douche 2.

Lorsque l’utilisateur n’exerce plus d’appui sur le levier 13, 23, et comme expliqué auparavant, la came 16, 26 n’exerce plus de force sur l’au moins un organe de rappel élastique 5 qui revient dans sa configuration de repos. L’arbre 160, 260 et la surface de came S pivotent alors dans un sens de rotation opposé au premier sens de rotation R1 ou au second sens de rotation R2, avec l’élément suiveur passant d’un contact sur la zone d’appui haute ZH ou la zone d’appui basse ZL à un contact sur la zone d’appui neutre ZM. Ce changement de contact induit un mouvement de translation de l’élément suiveur 142, 242, et donc de la cassette 14, 24, suivant un second mouvement de translation opposé en termes de direction au premier sens de translation. Le second mouvement de translation a pour effet de ramener l’élément presseur 141, 241 dans sa position de serrage, maintenant finalement la bride 110, 210 à une hauteur fixe de la barre de douche 2.

Claims (14)

1. Support de douche (11, 21) pour un support d’un pommeau de douche (1) avec réglage en hauteur sur une barre de douche (2), ledit support de douche (11, 21) comprenant au moins :
   - une bride (110, 210) présentant une ouverture adaptée pour un coulissement le long de la barre de douche (2),
   - un élément de préhension (12, 22) solidaire de la bride (110, 210) et adapté pour recevoir et maintenir le pommeau de douche (1),
   - un mécanisme de verrouillage adapté pour bloquer/libérer le coulissement de la bride (110, 210) le long de la barre de douche (2), ledit mécanisme de verrouillage comprenant un levier (13, 23) accouplé à un élément presseur (141, 241) pour déplacer ledit élément presseur (141, 241) entre une position de serrage bloquant le coulissement, et une position de desserrage libérant le coulissement,
   le support de douche (11, 21) étantcaractérisé en ceque le mécanisme de verrouillage est configurable entre trois configurations :
   - une configuration neutre (CM) pour laquelle le levier (13, 23) est dans une position neutre telle que l’élément presseur (141, 241) est dans sa position de serrage ;
   - une configuration haute (CH) pour laquelle le levier (13, 23) est dans une position relevée telle que l’élément presseur (141, 241) est dans sa position de desserrage permettant un coulissement en montée ; et
   - une configuration basse (CL) pour laquelle le levier (13, 23) est dans une position abaissée telle que l’élément presseur (141, 241) est dans sa position de desserrage permettant un coulissement en descente ;
   ladite position neutre étant intercalée entre la positon relevée et la position abaissée.
2. Support de douche (11, 21) selon la revendication 1, dans lequel le mécanisme de verrouillage comprend au moins un organe de rappel élastique (5) sollicitant le levier (13, 23) en direction de sa position neutre.
3. Support de douche (11, 21) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le mécanisme de verrouillage comprend un système came-suiveur accouplant le levier (13, 23) à l’élément presseur (141, 241).
4. Support de douche (11, 21) selon la revendication 3, dans lequel le système came-suiveur comprend :
   - une came (16, 26) solidaire d’un arbre (160, 260) monté rotatif sur la bride (110, 210) selon un axe de rotation (R), ledit arbre (160, 260) étant solidaire en rotation du levier (13, 23), et
   - un élément suiveur (142, 242) solidaire de l’élément presseur (141, 241) ;
   dans lequel la came (16, 26) et l’élément suiveur (142, 242) sont en contact selon une surface de came (S) donnée afin de procurer les trois configurations du mécanisme de verrouillage.
5. Support de douche (11, 21) selon la revendication 4, dans lequel la surface de came (S) présente trois zones d’appui distinctes :
   - une zone d’appui neutre (ZM) associée à la position neutre du levier (13, 23), l’élément suiveur (142, 242) étant en contact sur ladite zone d’appui neutre (ZM) dans la configuration neutre (CM), ladite zone d’appui neutre (ZM) étant située radialement à une distance de serrage (ds) donnée de l’axe de rotation (R) ;
   - une zone d’appui haute (ZH) associée à la position relevée du levier (13, 23), l’élément suiveur (142, 242) étant en contact sur ladite zone d’appui haute (ZH) dans la configuration haute (CH), ladite zone d’appui haute (ZH) étant située radialement à une distance de desserrage (df) donnée de l’axe de rotation (R), ladite distance de desserrage (df) étant différente de la distance de serrage (ds) ; et
   - une zone d’appui basse (ZL) associée à la position abaissée du levier (13, 23), l’élément suiveur (142, 242) étant en contact sur ladite zone d’appui basse (ZL) dans la configuration basse (CL), ladite zone d’appui basse (ZL) étant située radialement à la distance de desserrage (df) donnée de l’axe de rotation (R) ;
   dans laquelle :
   - un levage du levier (13, 23) partant de sa position neutre vers sa position relevée fait pivoter le levier (13, 23), l’arbre (160, 260) et la came (16, 26) selon un premier sens de rotation (R1) autour de l’axe de rotation (R) conduisant à ce que l’élément suiveur (142, 242) passe d’un contact sur la zone d’appui neutre (ZM) à un contact sur la zone d’appui haute (ZH) ; et
   - un abaissement du levier (13, 23) partant de sa position neutre vers sa position abaissée fait pivoter l’arbre (160, 260) et la came (16, 26) selon un second sens de rotation (R2), opposé au premier sens de rotation (R1), autour de l’axe de rotation (R) conduisant à ce que l’élément suiveur (142, 242) passe d’un contact sur la zone d’appui neutre (ZM) à un contact sur la zone d’appui basse (ZL).
6. Support de douche (11, 21) selon la revendication 4 ou 5, dans lequel l’élément suiveur (142, 242) est déplaçable en translation, solidairement avec l’élément presseur (141, 241), selon un axe transversal (T), par exemple orthogonal à l’axe de rotation (R).
7. Support de douche (11, 21) selon la revendication 6, dans lequel l’élément suiveur forme une cassette (14, 24) munie d’un orifice traversé par l’arbre et la came (16, 26), de sorte que l’élément suiveur (142, 242) présente une paroi arrière (143, 243) contre laquelle la came (16, 26) est en contact avec l’élément suiveur (142, 242), ladite came (16, 26) étant ainsi interposée entre la paroi arrière (143, 243) et l’élément presseur (141, 241) le long de l’axe transversal (T).
8. Support de douche (11, 21) selon les revendications 5 et 7, dans lequel la distance de serrage (ds) est inférieure à la distance de desserrage (df).
9. Support de douche (11, 21) selon la revendication 8, dans lequel la came (16, 26) présente une section substantiellement rectangulaire avec deux faces longitudinales opposées et deux faces latérales opposées, les faces longitudinales définissant une longueur et les faces latérales définissant une largeur qui est inférieure à la longueur, et dans lequel la zone d’appui neutre (ZM) de la surface de came (S) correspond à l’une des deux faces longitudinales, dite face longitudinale arrière.
10. Support de douche (11, 21) selon la revendication 9, dans lequel la zone d’appui haute (ZH) et la zone d’appui basse (ZL) de la surface de came (S) correspondent à deux coins opposés reliant la face longitudinale arrière aux deux faces latérales respectives.
11. Support de douche (11, 21) selon la revendication 2 en combinaison avec la revendication 9 ou 10, dans lequel l’au moins un organe de rappel élastique (5) est en appui entre la came (16, 26) et l’élément presseur (141, 241), en étant en appui sur l’autre des deux faces longitudinales, dite face longitudinale avant, de la came (16, 26), de sorte que l’au moins un organe de rappel élastique (5) est :
    - dans une configuration de repos dans la position neutre du levier (13, 23), et
    - dans une configuration comprimée dans la position relevée et la position abaissée du levier (13, 23).
12. Support de douche (11, 21) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’élément presseur (141, 241) supporte au moins un patin d’appui (9) réalisé dans un matériau élastomère ou antidérapant.
13. Support de douche (11, 21) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la bride (110, 210) comprend un premier élément de bride (111, 211) supportant l’élément de préhension (12, 22), et un second élément de bride (112, 212) assemblé de manière détachable sur le premier élément de bride (111, 211) et supportant le mécanisme de verrouillage.
14. Support de douche (11, 21) selon la revendication 13, dans lequel le premier élément de bride (111, 211) présente une arche munie de deux branches en vis-à-vis, et le second élément de bride (112, 212) est assemblé entre lesdites deux branches.