FR3119815A1 - Système de connexion d’un balai d’essuyage sur un bras d’un système d’essuyage - Google Patents

Abstract

Système de connexion entre un balai d’essuyage et un bras d’un système d’essuyage La présente invention concerne un système de connexion (4) d’un balai d’essuyage (3) sur un bras (2) d’un système d’essuyage (1) d’une surface vitrée, ledit système de connexion comprenant une chape (5) s’étendant longitudinalement entre une première extrémité (13) configurée pour être connectée au bras (2) du système d’essuyage (1) et une deuxième extrémité (14) opposée à la première extrémité (13), ladite chape (5) comportant au moins une portion d’accouplage (51) qui est configurée pour former une cavité de réception d’une connectique (100) associée au balai d’essuyage (3), caractérisé en ce que le système de connexion (4) comprend un embout (7) disposé contre la portion d’accouplage (51), à la deuxième extrémité (14) de la chape (5), l’embout (7) comportant des moyens d’amortissement (17) d’un impact de la portion d’accouplage (51) sur la surface vitrée. (figure 1)

Description

Système de connexion d’un balai d’essuyage sur un bras d’un système d’essuyage

La présente invention se rapporte au domaine des systèmes d’essuyage sur un véhicule et porte plus particulièrement sur un système de connexion d’un balai d’essuyage sur un bras d’un tel système d’essuyage.

D’une manière générale, un système d’essuyage pour véhicule automobile comprend un bras, entraîné en rotation par un système motorisé et destiné à effectuer un mouvement de va-et-vient angulaire le long d’une surface vitrée à essuyer, et un balai d’essuyage monté à une extrémité libre du bras et qui comprend une lame d’essuyage. Cette lame d’essuyage est destinée à être en contact avec la surface vitrée du véhicule et, entraînée par le mouvement de va-et-vient angulaire du bras, va essuyer et/ou nettoyer la surface vitrée en cas d’intempéries ou de lavage de ladite surface vitrée, et ce afin d’assurer une vue nette et dégagée pour le conducteur du véhicule.

Les balais d’essuyage ont une durée de vie limitée dans le temps, du fait de leur frottement contre la surface vitrée. Un balai d’essuyage usé étant susceptible de réaliser un mauvais essuyage de la surface vitrée, il convient de remplacer le balai usagé par un balai neuf pour éviter d’entraîner une perte de visibilité de l’utilisateur du véhicule et de causer un grave accident.

A ce titre, il est connu d’utiliser des systèmes de connexion du balai sur le bras qui permettent un changement de balai d’essuyage sans nécessiter d’outils ou de connaissances particulières.

Plus particulièrement, le balai est rattaché au bras du système d’essuyage par une connectique qui comprend généralement au moins un adaptateur et un connecteur, et qui permet un démontage et un remontage du balai, notamment pour permettre le remplacement d’un balai usagé. Le connecteur est solidaire du balai d’essuyage, et l’adaptateur est une pièce configurée, d’une part, pour coopérer avec le connecteur en permettant un pivotement de l’adaptateur par rapport au connecteur, et, d’autre part, pour être engagée avec une partie terminale du bras, le cas échéant via une chape montée en bout de ce bras. L’adaptateur et le connecteur coopèrent alors pour réaliser la fixation du balai d’essuie-glace sur le bras d’entraînement et autorisent une liaison articulée entre ces deux derniers.

Lors d’une opération de changement de balai d’essuyage, l’utilisateur doit relever le bras d’entrainement et l’écarter de la surface vitrée afin de pouvoir retirer le balai d’essuyage, et avec lui au moins le connecteur. L’utilisateur peut ensuite fixer un nouveau balai et sa connectique associée sur le bras resté en position relevée. Une problématique de ces opérations de changement de balai d’essuyage est que, de manière temporaire, une extrémité de la chape du bras est laissée libre en l’absence de balai d’essuyage y étant connecté. Un faux mouvement de l’utilisateur, une position relevée du bras mal assurée ou une autre cause quelconque peut alors entraîner une chute du bras et potentiellement un choc violent de l’extrémité libre de la chape contre la surface vitrée, qui risque de se fissurer voire de se briser.

La présente invention permet de limiter un tel risque en proposant un système de connexion d’un balai d’essuyage sur un bras d’un système d’essuyage d’une surface vitrée, ledit système de connexion comprenant une chape s’étendant longitudinalement entre une première extrémité configurée pour être connectée au bras du système d’essuyage et une deuxième extrémité opposée à la première extrémité, ladite chape comportant au moins une portion d’accouplage qui est configurée pour former une cavité de réception d’une connectique associée au balai d’essuyage, caractérisé en ce que le système de connexion comprend un embout disposé contre la portion d’accouplage, à la deuxième extrémité de la chape, l’embout comportant des moyens d’amortissement d’un impact de la portion d’accouplage sur la surface vitrée.

La chape est configurée à sa première extrémité pour être rendue solidaire du bras du système d’essuyage via une opération de sertissage par exemple. Ainsi, lorsque le bras est entraîné en mouvement lors de la mise en fonctionnement du système d’essuyage, la chape est destinée à suivre ce mouvement de va-et-vient.

L’embout est agencé sur la deuxième extrémité de la chape, qui correspond à l’extrémité opposée à la première extrémité connectée au bras. La deuxième extrémité correspond également à l’extrémité libre en l’absence de balai d’essuyage.

Cette configuration du système de connexion au sein du système d’essuyage est telle qu’en cas de chute non contrôlé du bras du système d’essuyage et donc de la chape, c’est l’embout et ses moyens d’amortissement qui entrent en contact de la surface vitrée et non la deuxième extrémité de la chape, susceptible de casser la vitre. Les moyens d’amortissement d’un impact de la portion d’accouplage sur la surface vitrée permettent donc de préserver l’état de la surface vitrée, et ce même si le bras tombe sur la surface vitrée alors que le balai d’essuyage neuf n’est pas encore installé sur le bras.

La connectique associée au balai d’essuyage est configurée pour être reçue au moins partiellement dans la portion d’accouplage de la chape, et pour permettre un montage basculant du balai à l’extrémité du bras. Cette connectique peut notamment comporter un adaptateur et un connecteur monté pivotant l’un par rapport à l’autre, avec le connecteur rendu solidaire et indissociable du balai et l’adaptateur monté pivotant sur le connecteur et couplé de manière réversible sur la portion d’accouplage de la chape.

L’adaptateur peut ainsi être fixé sur la chape, dans cette portion d’accouplage, et est configuré pour être lié au connecteur du balai d’essuyage. L’adaptateur peut également être lié au connecteur du balai d’essuyage, puis l’ensemble est couplé à la chape. L’adaptateur portent des moyens de couplage sur la chape qui permettent de monter ou de démonter le balai d’essuyage de manière accessible et rapide.

Selon une caractéristique de l’invention, l’embout comporte un corps qui est disposé dans le prolongement de la portion d’accouplage, selon une direction longitudinale, pour fermer longitudinalement la cavité de réception, les moyens d’amortissement formant une prolongation du corps selon au moins une direction perpendiculaire à la direction longitudinale. En d’autres termes, l’embout comprend un corps qui forme un prolongement longitudinal de la chape et les moyens d’amortissement s’étendent de manière perpendiculaire au prolongement longitudinal du corps.

Plus particulièrement, les moyens d’amortissement se prolongent vers la surface vitrée lorsque la chape est parallèle ou sensiblement parallèle à la surface vitrée. Le prolongement des moyens d’amortissement présente une extension telle que lorsque la chape chute, les moyens d’amortissement permettent d’éviter un contact entre la chape et la surface vitrée et d’endommager cette dernière.

Selon une caractéristique de l’invention, les moyens d’amortissement peuvent former une prolongation du corps selon deux directions perpendiculaires à la direction longitudinale, c’est-à-dire selon une direction verticale pour être la première partie du système de connexion et du bras associé apte à entrer en contact avec la surface vitrée lorsque le bras retombe en direction de la surface vitrée lors d’un changement de balai usagé, et selon une direction transversale pour pouvoir former ladite saillie verticale sans gêner le montage du balai sur la chape. De la sorte, il peut être considéré que les moyens d’amortissement forment un prolongement local, ponctuel, de l’embout.

Selon une caractéristique de l’invention, la portion d’accouplage est formée de deux parois latérales reliées entre elles par une paroi supérieure de manière à former la cavité de réception de la connectique, la portion d’accouplage présentant un plan inférieur passant par une extrémité libre des parois latérales, et dans lequel les moyens d’amortissement forment une prolongation verticale du corps en s’étendant de l’autre côté du plan inférieur par rapport au corps.

Selon une caractéristique de l’invention, et relativement à un prolongement des moyens d’amortissement selon la direction transversale, avec une portion d’accouplage formée de deux parois latérales reliées entre elles par une paroi supérieure de manière à former la cavité de réception de la connectique, les moyens d’amortissement s’étendent de l’autre côté d’un plan d’allongement d’une des parois latérales par rapport au corps.

Selon une caractéristique de l’invention, au moins les moyens d’amortissement de l’embout sont réalisés dans un matériau différent du matériau de la chape, le matériau des moyens d’amortissement étant plus souple que le matériau de la chape. A titre d’exemple, les moyens d’amortissement, et le cas échéant l’intégralité de l’embout, peuvent être en polycarbonate afin d’éviter d’endommager la surface vitrée en cas de choc, et la chape peut être en acier. Les moyens d’amortissement peuvent être réalisés dans le même matériau et d’un seul tenant avec le corps de l’embout, ou bien consister en une pièce de caoutchouc souple surmoulée localement sur le corps de l’embout qui peut être en un plastique plus rigide.

Selon une caractéristique de l’invention, les moyens d’amortissement de l’embout comportent un prolongement longitudinal en regard de la portion d’accouplage formant un moyen déflecteur. Un tel embout permet d’éviter d’endommager la surface vitrée, par la configuration des moyens d’amortissement formant saillie du corps de l’embout et formant une proéminence notamment verticale par rapport à la chape, et d’améliorer l’aérodynamisme du système d’essuyage. Le moyen déflecteur est ainsi agencé en regard d’au moins une portion de la chape, qui se trouve être un potentiel vecteur important de perturbations aérodynamiques.

Selon une caractéristique de l’invention, le moyen déflecteur comporte au moins une portion oblique s’étendant longitudinalement le long de la chape, et présentant une orientation oblique par rapport à la paroi latérale de la chape. Il s’agit d’un premier mode de réalisation du moyen déflecteur. La portion oblique permet, lorsque le véhicule est en mouvement, de faire circuler l’air le long de ladite portion oblique, en déviant l’air notamment au-dessus de la chape.

Selon une caractéristique de l’invention, le moyen déflecteur comprend au moins une entrée d’air, au moins une sortie d’air et au moins un canal configuré pour assurer une circulation d’air entre l’entrée d’air et la sortie d’air. Il s’agit d’un deuxième mode de réalisation du moyen déflecteur. L’air circule ici au sein du moyen déflecteur et de l’embout qui le porte, via un canal qui peut notamment être formé pour permettre à l’air de contourner la chape. L’entrée d’air est agencée face à un sens de circulation de l’air lorsque le véhicule est en mouvement et la sortie d’air est agencée de manière à être décalée longitudinalement par rapport à la chape.

Selon une caractéristique de l’invention, la deuxième extrémité de la chape et l’embout interagissent entre eux par complémentarité de forme et par une fixation par déformation élastique.

Selon une caractéristique de l’invention, le système de connexion comprend un clip de fixation assurant le verrouillage de la liaison entre l’embout et la deuxième extrémité de la chape. On comprend que dans ce cas, c’est le clip de fixation qui comporte les moyens élastiquement déformables permettant la fixation de l’embout par clipsage.

Selon une caractéristique de l’invention, l’embout comprend un élément de projection d’un fluide de nettoyage, l’embout étant configuré pour loger au moins partiellement une conduite de fluide de nettoyage, ladite conduite étant connectée à l’élément de projection. L’élément de projection est agencé sur l’embout et constitue une extrémité de la conduite de fluide de nettoyage. La conduite peut par la suite s’étendre le long de la chape et être reliée à un réservoir de fluide de nettoyage.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront encore au travers de la description qui suit d’une part, et de plusieurs exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif en référence aux dessins schématiques annexés d’autre part, sur lesquels :

est une vue générale d’un système d’essuyage pourvu d’un système de connexion d’un balai d’essuyage sur un bras selon un premier mode de réalisation de l’invention,

est une vue du système d’essuyage de la , avec une représentation en éclaté du système de connexion selon le premier mode de réalisation,

est une vue de côté d’un embout, d’un clip de verrouillage et d’une chape du système de connexion selon le premier mode de réalisation, rendant particulièrement visible des moyens d’amortissement de l’embout dépassant verticalement par rapport à la chape,

est une vue en perspective de l’embout, du clip de verrouillage et de la chape du système de connexion selon le premier mode de réalisation, rendant particulièrement visible des moyens d’amortissement de l’embout dépassant verticalement et transversalement par rapport à la chape,

est une représentation en perspective de l’embout du clip et de la chape de la , vus en éclaté,

est une représentation en perspective d’un système de connexion selon un deuxième mode de réalisation de l’invention,

est une vue du dessus partielle du système de connexion de la ,

est une représentation, selon un autre angle de perspective, du système de connexion de la , permettant d’illustrer un mode de fixation particulier entre l’embout et la chape,

est une représentation en perspective d’un système de connexion selon un troisième mode de réalisation de l’invention,

est une représentation schématique, en vue du dessous, du système de connexion de la ,

est une représentation en perspective d’un système de connexion selon un quatrième mode de réalisation de l’invention.

Sur ces figures, le trièdre LVT ainsi que les repères LV et LT représenteront l’orientation des systèmes de connexion selon les différents modes de réalisation. La direction longitudinale L correspond à un axe parallèle à l’axe principal du bras et du balai d’essuyage, et les directions verticales et transversales V et T correspondent à des axes perpendiculaires à la direction longitudinale L, la direction verticale V étant plus particulièrement la direction correspondant à une direction perpendiculaire à la surface vitrée à essuyer lorsque le balai d’essuyage est en position de nettoyage contre cette surface vitrée.

La est une vue d’ensemble d’un système d’essuyage 1 d’un véhicule automobile. Le système d’essuyage 1 comprend principalement un bras 2 et un balai d’essuyage 3, fixé à une extrémité libre du bras par l’intermédiaire d’un système de connexion 4 interposé entre le balai et le bras.

Le bras 2 du système d’essuyage comporte un entraîneur 8 et une tige 9 s’étendant principalement selon la direction longitudinale, la tige pouvant être insérée et sertie dans un carter tel qu’illustré sur la figure ou bien être configurée de manière à former tige et carter d’un seul tenant. L’entraîneur 8 comporte des moyens de coopération avec un arbre d’entraînement d’un moteur permettant la mise en mouvement en rotation du bras. L’entraineur 8 et la tige 9 s’étendent sensiblement perpendiculairement à l’axe de rotation du bras 2, ici sensiblement vertical, et le bras est configuré pour que tout ou partie de la tige 9, au moins la partie proximale dont l’extrémité libre porte le balai d’essuyage, s’étendent selon la direction longitudinale comme évoqué ci-dessus. La tige 9 est montée sur l’entraîneur 8 de manière à pouvoir pivoter autour d’un axe transversal, perpendiculaire à l’axe de rotation du bras et à l’axe d’allongement de la tige 9, et prendre une position relevée permettant le remplacement d’un balai d’essuyage usagé. La zone de liaison entre la tige 9 et l’entraîneur 8 est verticalement à distance de la surface vitrée, de sorte que si la tige est amenée à retomber, c’est son extrémité libre à l’opposé de l’entraîneur qui serait amenée à entrer en contact avec la surface vitrée.

Lorsque le balai d’essuyage 3 est monté sur le bras, le système d’essuyage est tel que le balai s’étend également principalement selon la direction longitudinale L. Le balai d’essuyage 3 comprend une lame d’essuyage 10 qui est en contact direct avec une surface vitrée du véhicule, le déplacement du système d’essuyage entraînant l’enlèvement par balayage des salissures et/ou de l’eau présentes sur la surface vitrée. La lame d’essuyage 10 est maintenue au sein du balai d’essuyage 3 par le biais d’un assemblage non détaillé ici. Des terminaisons 11 sont disposées au niveau de chaque extrémité du balai d’essuyage 3 afin d’assurer le maintien dudit assemblage. Le balai d’essuyage 3 comprend également des déflecteurs d’air 12, notamment disposés au sommet du balai, c’est-à-dire à l’opposé de la lame d’essuyage 10, dont la fonction est de dévier le flux d’air provoqué par le déplacement du véhicule automobile et améliorer l’aérodynamique du véhicule, et également d’augmenter la force d’appui du balai d’essuyage 3 sur la surface vitrée.

Tel qu’évoqué précédemment, le système d’essuyage 1 comprend un système de connexion 4 assurant la liaison entre le bras 2 et le balai d’essuyage 3. Selon l’invention, ce système de connexion 4 est particulièrement avantageux en ce qu’il permet d’empêcher la surface vitrée de se casser en cas de choc du bras sur la surface vitrée lorsque l’utilisateur remplace un balai d’essuyage usagé par un balai neuf. Pour ce faire, le système de connexion 4 comprend une chape 5 et un embout 7 muni de moyens d’amortissement. La chape 5 est destinée à être fixée au bras et s’étend selon la dimension longitudinale L entre une première extrémité 13 tournée vers le bras et une deuxième extrémité 14 libre à l’opposé du bras, et l’embout 7 est fixé à la chape 5 au niveau de la deuxième extrémité 14. On comprend que lors d’une opération de remplacement de balai d’essuyage, au moins la tige 9 du bras est positionnée dans une position relevée, sensiblement verticale, et que si la tige du bras est amenée à retomber sans que le balai soit fixé sur le bras, c’est la deuxième extrémité 14 de la chape 5 laissée libre qui pourrait heurter la surface vitrée et l’endommager si cette deuxième extrémité n’était pas munie selon l’invention d’un embout portant des moyens d’amortissement tels qu’ils vont être détaillés ci-après.

La chape 5 est rendue solidaire du bras 2, de manière irréversible, par exemple par montage à force, par sertissage ou par soudage. La première extrémité 13 de la chape 5 est notamment configurée pour présenter une forme complémentaire à celle de la tige 9 du bras 2 pour que la tige puisse être emmanchée dans la chape. Le système de connexion 4 est ainsi relié au bras 2 et suit son mouvement de déplacement angulaire.

La chape 5 comporte plus particulièrement une portion d’accouplage 51, destinée à coopérer avec une connectique 100, permettant le montage pivotant et amovible du balai, et une portion de fixation 52 au bras, la portion de fixation prolongeant la portion de d’accouplage 51 longitudinalement. Dans ce contexte, la portion d’accouplage 51 porte la deuxième extrémité 14 et la portion de fixation 52 porte la première extrémité 13. Tel que cela est visible sur les figures 1 et 2 notamment, la portion de fixation prolonge la portion d’accouplage 51 en étant décalée transversalement, de sorte qu’une extrémité longitudinale arrière 53 de la portion d’accouplage est dégagée, l’extrémité longitudinale avant de la portion d’accouplage correspondant à la deuxième extrémité 14 de la chape.

Tel que cela sera décrit ci-après en détails, notamment en référence à la , la portion d’accouplage 51 est configurée, notamment par une forme en U appropriée, pour recevoir la connectique 100 associée au balai d’essuyage 3. Le balai d’essuyage 3 et cette connectique 100 sont fixés à la chape 5 notamment grâce à des moyens de couplage 15, par exemple par clipsage afin d’assurer un montage et un démontage du balai d’essuyage 3 rapide et accessible au grand public.

Tel qu’évoqué, l’embout 7 est fixé à la deuxième extrémité 14 de la chape 5. L’embout 7 comprend un corps 16 qui prolonge la deuxième extrémité 14 de la chape 5 selon la direction longitudinale L et qui tend à fermer un profil ouvert de la chape au niveau de cette deuxième extrémité 14, ainsi que des moyens d’amortissement 17 d’un impact de la portion d’accouplage sur la surface vitrée, appelés par la suite moyens d’amortissement. Ces moyens d’amortissement 17 forment une saillie du corps 16, et notamment selon la direction verticale V, en direction de la surface vitrée lorsque le balai est en position contre la surface vitrée. Ainsi, en cas de chute du bras depuis une position relevée en direction de la surface vitrée, ce sont les moyens d’amortissement 17 qui viennent en premier au contact de la surface vitrée et qui encaissent ou transmettent à la surface vitrée les efforts générés par le choc à grande vitesse. Ces moyens d’amortissement présentent avantageusement selon l’invention une configuration, de forme et/ou de matière, permettant de diminuer au maximum la transmission de ces efforts.

Tel que cela sera détaillé ci-après, les moyens d’amortissement forment également un prolongement transversal de l’embout, en s’éloignant de la chape, pour pouvoir former une saillie verticale du corps de l’embout, au-delà de la chape, sans être gêné par la présence du balai.

Concernant la configuration de matière, au moins les moyens d’amortissement 17 de l’embout 7 sont formés d’une matière différente de la matière constituant la chape 5. Plus particulièrement la matière des moyens d’amortissement 17 de l’embout 7 consiste en une matière plus souple que la matière de la chape 5, qui peut notamment être du même matériau que la tige 9 du bras 2 du système d’essuyage pour permettre un soudage de ces pièces entre elles. La souplesse de la matière des moyens d’amortissement permet d’amortir la chute de la chape 5 et donc de préserver l’état de la surface vitrée.

A titre d’exemple, la chape peut être réalisé en acier tandis que les moyens d’amortissement 17, et le cas échéant, l’ensemble de l’embout, sont par exemple réalisés en polycarbonate.

Concernant la configuration de forme, les moyens d’amortissement 17 forment tel qu’évoqué une saillie verticale par rapport au corps 16 de l’embout 7. Tel que cela est notamment visible sur la , il résulte de cet agencement que les moyens d’amortissement s’étendent verticalement plus proche de la surface vitrée que la chape 5 et sa portion d’accouplage 51 sur laquelle l’embout est monté.

La est une vue en éclaté d’une partie du système d’essuyage, permettant de détailler ce qui a été décrit en . Il est notamment possible d’observer que la portion d’accouplage de la chape 5 est constituée de deux parois latérales 18 reliées entre elles par une paroi supérieure 19, présentant ainsi une forme de U vue dans un plan perpendiculaire à la direction longitudinale L.

La forme en U générée par cet agencement des parois de la portion d’accouplage 51 permet de former une cavité de réception de la connectique 100, ici formée d’un adaptateur 6 configuré pour être intégralement inséré au sein de la chape 5 et d’un connecteur 24 solidaire du balai.

Le connecteur 24 peut notamment être fixé de manière irréversible au balai d’essuyage 3, par sertissage par exemple, ou bien par l’intermédiaire d’un montage en force dans le connecteur, le cas échéant associé à une opération de soudage ou de déformation de matière.

Le connecteur 24 est configuré pour être lié à l’adaptateur 6, par l’intermédiaire d’une liaison pivot permettant le pivotement du connecteur par rapport à l’adaptateur, la liaison pivot étant définie par complémentarité de formes de plots 101 et d’orifices associés respectivement portés ici par l’adaptateur 6 et le connecteur 24. Sans sortir du contexte de l’invention, on pourra alors monter le balai sur le bras en liant tout d’abord le connecteur 24 à l’adaptateur 6, puis en fixant l’ensemble et le balai associé à la chape 5 et donc au bras 3, ou bien monter le balai sur le bras en montant tout d’abord l’adaptateur dans la chape puis en faisant correspondre les formes de l’adaptateur et du connecteur.

Le système de connexion 4 est tel que l’adaptateur 6, avec ou sans le connecteur et le balai associé, est glissé dans la chape par l’extrémité arrière 53 de la portion d’accouplage 51, à l’opposé de l’extrémité portant l’embout. Tel que cela est visible sur la , chacune des parois latérales 18 de la chape 5 comportent à son extrémité libre, à l’opposé de la paroi supérieure 19, un bord d’extrémité verticale 21 replié vers l’intérieur de la chape pour former un bord de butée fermant partiellement transversalement l’ouverture en U de la portion d’accouplage, de manière à assurer le maintien de l’adaptateur 6 lorsque celui-ci glisse depuis l’extrémité arrière de la portion d’accouplage 51.

Une fois en position, l’adaptateur 6, et donc la connectique 100 dans son ensemble, est maintenu en position dans la chape par action de moyens de couplage 15. L’adaptateur 6 comprend notamment un plot amovible 22 pouvant être déplacé élastiquement selon la direction verticale V. La paroi supérieure 19 de la chape 5 comprend quant à elle une ouverture 23 présentant une forme et des dimensions équivalentes à celles du plot amovible 22 de l’adaptateur 6. Lorsque l’adaptateur 6 est glissé au sein de la forme de U de la portion d’accouplage 51 de la chape 5, le plot amovible 22 est apte à s’escamoter, puis à revenir à sa position initiale une fois en regard de l’ouverture 23 de la paroi supérieure 19. Le plot amovible 22 est ainsi bloqué au sein de l’ouverture 23, et l’adaptateur 6 est donc verrouillé dans la chape 5. Le plot amovible 22 de l’adaptateur 6 et l’ouverture 23 de la paroi supérieure 19 de la chape 5 constituent donc les moyens de couplage 15 permettant d’assurer la connexion entre la chape 5 et le balai d’essuyage 3, via la connectique 100. Pour retirer l’adaptateur 6, une pression sur le plot amovible 22 à travers l’ouverture 23 permet de dégager l’adaptateur 6. Ce dernier peut alors être glissé dans le sens inverse à son sens d’insertion afin de le retirer de la chape 5.

Dans l’exemple illustré, l’embout 7 est monté sur la chape 5 via une translation verticale de l’embout 7 par rapport à la portion d’accouplage, en regard de la deuxième extrémité 14 et il est fixé sur la chape via un clip de fixation 25, qui permet de verrouiller l’embout 7 sur la deuxième extrémité 14 de la chape 5, le clip de fixation 25 présentant ici des languettes 26 déformables élastiquement permettant respectivement l’accrochage du clip par rapport à l’embout et par rapport à la portion d’accouplage 51 de la chape.

Sur la , il est possible d’observer que les moyens d’amortissement 17 de l’embout 7 ne s’étendent pas sur l’intégralité de la dimension transversale de l’embout, mais qu’ils forment un prolongement partiel de l’embout en ne s’étendant que localement dans le prolongement longitudinal d’une des parois latérales 18 de la portion d’accouplage de la chape. Ce prolongement partiel de l’embout vise notamment à ne pas créer d’interférences mécaniques avec le balai d’essuyage 3 lorsque celui-ci est en place. Malgré le caractère local des moyens d’amortissement 17 ne s’étendant que sur une partie de la dimension transversale de l’embout, ces moyens d’amortissement restent toutefois configurés pour entrer en contact de la surface vitrée en empêchant tout contact entre celle-ci et la chape 5.

On peut définir parmi les parois latérales 18 une première paroi latérale tournée vers l’habitacle du véhicule et une deuxième paroi latérale opposée. Le prolongement local formé par les moyens d’amortissement peut s’étendre dans le prolongement longitudinal de la première paroi latérale ou dans le prolongement longitudinal de la deuxième paroi latérale. Avantageusement, les moyens d’amortissement s’étendent dans le prolongement longitudinal de la paroi latérale qui est la plus proche du pare-brise lorsque le balai d’essuyage est en position de nettoyage contre la surface vitrée.

La représente une partie de la chape 5, et plus particulièrement la portion d’accouplage 51, et l’embout 7, vus de côté. La permet de constater que les moyens d’amortissement 17 forment une prolongation du corps 16 de l’embout selon la direction verticale V, cette prolongation étant dimensionnée de sorte que les moyens d’amortissement 17 s’étendent au-delà du bord d’extrémité verticale 21 des parois latérales 18. Tel que cela a pu être évoqué précédemment, ce bord d’extrémité verticale 21 délimite la dimension verticale des parois latérales 18, qui s’étendent entre la paroi supérieure 19 et ce bord d’extrémité verticale 21. Un plan P longitudinal et transversal passant par les deux bords d’extrémités verticales des parois latérales peut ainsi être défini comme un plan inférieur de la portion d’accouplage 51 de la chape 5, et les moyens d’amortissement forment un prolongement de l’embout au-delà de ce plan P. Tel qu’illustré sur la , une extrémité libre 170 des moyens de prolongement, à savoir l’extrémité des moyens de prolongement 17 tournée vers la surface vitrée et opposée à la chape, s’étend avec un décalage vertical Dv par rapport au plan inférieur P de la portion d’accouplage. Ce prolongement assure que, lorsque la chape 5 chute, ce sont forcément les moyens d’amortissement 17 qui viennent au contact en premier contre la surface vitrée, et non une quelconque portion de la chape 5 qui ne présentent pas de moyens d’amortissement et qui notamment peut être réalisée dans un matériau moins souple que celui choisi pour réaliser les moyens d’amortissement 17.

La offre un autre angle de vue pour illustrer plus précisément des caractéristiques propres aux moyens d’amortissement. Ainsi, tel qu’évoqué précédemment, il est visible que les moyens d’amortissement 17 forment une prolongation verticale du corps de l’embout en s’étendant de l’autre côté du plan inférieur P par rapport à la portion d’accouplage 51 de la chape 5 et donc par rapport au corps de l’embout. L’extrémité libre 170 des moyens d’amortissement 17 s’étendent à une distance Dv de ce plan inférieur P de la portion d’accouplage 51.

Par ailleurs, la rend particulièrement visible le décalage transversal Dt des moyens d’amortissement par rapport au corps 16 de l’embout, les moyens d’amortissement 17 s’étendant de l’autre côté d’un plan d’allongement d’une des parois latérales 18 par rapport au corps 16.

La rend également visible que les moyens d’amortissement 17 s’étendent localement, c’est-à-dire partiellement sur la dimension transversale du corps 16 de l’embout. En cela, il peut être observé sur la que le corps 16 présente un bord d’extrémité verticale 160, qui est destiné à s’étendre dans la plan P précédemment défini, à savoir le plan inférieur de la portion d’accouplage 51 comprenant les bords d’extrémités verticales 21 des parois latérales 18, et que les moyens d’amortissement forment verticalement une partie proéminente par rapport à ce bord d’extrémité verticale 160.

Par ailleurs, il est notable sur la que l’extrémité libre 170 des moyens d’amortissement 17, tournée vers la surface vitrée, présente une forme bombée. Cette forme particulière permet d’accentuer la fonction d’amortissement et d’éviter que l’impact éventuel sur la surface vitrée lors d’un remplacement de balai d’essuyage usé ne détériore la surface vitrée.

La permet un agrandissement de la représentation de l’embout, du clip de fixation et de la chape, de manière à rendre particulièrement visible des caractéristiques permettant la fixation de l’embout sur la chape, notamment via le clip de fixation 25. L’embout 7 comporte une embase 70 formant saillie longitudinale du corps 16 et qui est configurée pour permettre la fixation sur la chape. Plus particulièrement, l’embase présente une forme en T apte à coopérer avec des pattes de fixation 54 formant saillie longitudinale de la deuxième extrémité 14 de la chape. Ces pattes 54 recourbées sont configurées pour venir se loger dans un dégagement aménagé entre l’embase et le corps et ont ainsi aptes à bloquer en position longitudinale et en position transversale l’embout une fois celui-ci en place contre la chape. L’embase comporte au moins un épaulement 72 formant butée de positionnement verticale de l’embout contre une face inférieure d’une patte 54 recourbée. Le clip de fixation 25 a alors pour fonction de bloquer le deuxième sens de déplacement vertical, par coopération des languettes 26 dans un trou traversant 74 ménagée sur l’embout et par l’appui d’ailettes 250 contre une face supérieure des pattes recourbées 54. Dans ce contexte, l’embout est translaté depuis l’extrémité inférieure de la portion d’accouplage 51 de la chape 5 et il est fixé sur la chape via le clip de fixation 25 qui est lui rapporté depuis l’extrémité supérieure de la chape. Ce montage doit ainsi être effectué avant que la connectique 100 et le balai associé soit fixé sur la chape, de sorte que la présence du balai ne gêne pas la fixation de l’embout sur la chape.

La représente un deuxième mode de réalisation du système de connexion 4 selon l’invention. Le deuxième mode de réalisation se distingue du premier mode de réalisation notamment par la forme de l’embout 7 et des moyens d’amortissement 17. Il pourra être considéré que la forme de la chape, et notamment de la coopération entre l’adaptateur et la portion d’accouplage de la chape reste identique.

L’embout comprend ici un moyen déflecteur 27, en plus du corps 16 et des moyens d’amortissement 17, qui permet d’améliorer l’aérodynamisme du système d’essuyage, en complément aux déflecteurs d’air du balai d’essuyage visibles sur les figures 1 et 2. Ce moyen déflecteur 27 a notamment pour effet de dévier le flux d’air pour qu’il soit le moins perturbé au voisinage du système de connexion 4. Plus particulièrement, le moyen déflecteur 27 est réalisé par une forme particulière des moyens d’amortissement 17 qui, en plus de prolonger verticalement le corps 16 de l’embout, forment un prolongement longitudinal de ce corps 16 de manière à venir en recouvrement au moins partiel de la chape, et ici en recouvrement total de la portion d’accouplage 51 de la chape. Comme précédemment, on peut définir parmi les deux parois latérales 18 une première paroi latérale de la chape tournée vers l’habitacle et une deuxième paroi latérale opposée, et il convient de noter que le prolongement longitudinal du corps 16 de l’embout 7 par les moyens d’amortissement 17 permet un recouvrement de la deuxième paroi latérale.

Dans ce deuxième mode de réalisation, le moyen déflecteur 27 comporte une première portion oblique 28 et d’une deuxième portion oblique 29 reliées entre elles et s’étendant principalement selon la direction longitudinale L, le long de la chape 5. La première portion oblique 28 est sensiblement en regard de la paroi latérale correspondante de la chape, et la deuxième portion oblique 29 s’étend entre la première portion oblique et la surface vitrée.

L’orientation des portions obliques 28, 29 est telle que lorsque le système d’essuyage et le véhicule sont en fonctionnement, les deux portions obliques 28, 29 guident l’air afin qu’il circule le long de celles-ci et ainsi de ne pas venir contraindre mécaniquement le système de connexion 4 en circulant par-dessus la chape 5. Le moyen déflecteur 27 permet de générer une surpression sur sa surface et de plaquer ainsi le système de connexion en direction du pare-brise, par phénomène de déportance.

Dans ce deuxième mode de réalisation, l’extrémité libre 170, tournée vers la surface vitrée, des moyens d’amortissement 17 est portée par la deuxième portion oblique 29 du moyen déflecteur, et s’étend sur toute la dimension longitudinale de la portion d‘accouplage 51 de la chape 5. Il est notable que l’extrémité libre s’étend ici sur une dimension plus importante que dans le premier mode de réalisation, et que le fait d’être portée par la deuxième portion oblique 29, qui est un prolongement de la première portion oblique, facilite la souplesse de cette extrémité libre et la fonction d’amortissement. Conformément à ce qui a été décrit précédemment, cette extrémité libre est décalée verticalement par rapport au plan inférieur, longitudinal et transversal, de la portion d’accouplage 51 de la chape 5, de sorte qu’elle soit la première en contact de la surface vitrée en cas de chute du bras lors d’une opération de remplacement de balai usagé.

La représente une partie du deuxième mode de réalisation du système de connexion 4, vue du dessus, qui permet notamment de voir qu’un espace 30 est formé entre le moyen déflecteur 27 de l’embout 7 et la paroi latérale 18 de la chape 5 le long de laquelle s’étend le moyen déflecteur 27. Cet espace 30 permet d’évacuer l’air pouvant s’infiltrer sous l’extrémité libre de la deuxième portion oblique 29 et éviter ainsi que cet air puisse risquer de soulever la chape 5 et donc entraîner le balai à distance de la surface vitrée.

Afin de maintenir un tel espace 30 tout en évitant que les portions obliques du moyen déflecteur 27 se déforment sous l’effet de la pression de l’air, le moyen déflecteur comporte une saillie 31 émergeant d’une face interne de la première portion oblique 28. La saillie 31 est orientée vers la paroi latérale 18 de la chape 5 et elle est destiné à prendre appui sur celle-ci afin de maintenir la position du moyen déflecteur 27 à la distance souhaitée de la chape.

La représente toujours le deuxième mode de réalisation du système de connexion 4, selon un angle de vue à l’opposé des moyens d’amortissement qui permet d’illustrer le mode de fixation entre l’embout 7 et la deuxième extrémité 14 de la chape 5, qui diffère de ce qui a pu être décrit dans le premier mode de réalisation. En effet, ces derniers interagissent entre eux par complémentarité de forme et déformation élastique, et sans nécessiter de clip de fixation tel que décrit précédemment. Il convient toutefois de noter que le mode de fixation du premier mode de réalisation et le mode de fixation du deuxième mode de réalisation pourraient être intervertis sans sortir du contexte de l’invention.

Une proéminence 32 est formée sur un bord transversal de l’embase 70 de l’embout, avec au moins une forme cylindrique de section circulaire, et une encoche 33 est formée verticalement sur la paroi latérale correspondante 18 de la chape, depuis le bord d’extrémité verticale 21, avec un fond de l’encoche qui présente une forme de section circulaire de dimension complémentaire à celle de la proéminence. La forme de la proéminence 32 et la matière souple dans laquelle est réalisée cette proéminence rendent la proéminence apte à se déformer pour pouvoir prendre place dans le fond de l’encoche 33. Une fois effectué l’emboitement de la proéminence dans l’encoche, la proéminence reprend sa forme d’origine ce qui tend à verrouiller la proéminence 32 dans le fond de l’encoche 33 et à verrouiller la fixation entre l’embout 7 et la deuxième extrémité 14 de la chape 5 sans nécessité de clip de fixation. A l’opposé de l’embase 70, la forme arrière de l’embout 7 est configurée pour coopérer par complémentarité de formes avec une partie arrière de la chape, que ce soit avant ou après l’encliquetage de la proéminence dans l’encoche.

On peut noter que là encore, l’embout est fixé sur la chape par encliquetage, après une translation de l’embout par le dessous de la chape. Là encore l’embout doit être monté sur la chape avant que la connectique 100 et le balai associé soit fixé sur la chape 5.

Les figures 9 et 10 représentent un troisième mode de réalisation du système de connexion. Là encore, les moyens d’amortissement 17 sont agencés de manière à former un moyen déflecteur, avec l’extrémité libre, tournée vers la surface vitrée, des moyens d’amortissement 17 qui s’étend sur toute la dimension longitudinale de la chape. Conformément à ce qui a été décrit précédemment, cette extrémité libre est décalée verticalement par rapport au plan inférieur, longitudinal et transversal, de la portion d’accouplage 51 de la chape 5, de manière à ce qu’elle soit la première en contact de la surface vitrée en cas de chute du bras lors d’une opération de remplacement de balai usagé. Le moyen déflecteur 27 du troisième mode de réalisation permet ici de faire circuler l’air au sein de l’embout 7 afin d’éviter que celui ne s’infiltre entre le moyen déflecteur et la chape et pour améliorer l’aérodynamique du système de connexion. Dans ce contexte, le moyen déflecteur 27 diffère de ce qui précède en ce qu’il ne consiste pas en des parois obliques, mais en un parallélépipède sensiblement de la même dimension verticale que la chape. Le moyen déflecteur présente une face supérieure inclinée par rapport au plan de la paroi supérieure de la chape 5, de manière à dévier une partie du flux d’air. Le moyen déflecteur 27 est surtout particulier en ce qu’il comprend sur une face d’attaque 270 longitudinale, sensiblement parallèle aux parois latérales de la chape et tournée à l’opposé de la chape, une pluralité d’entrées d’air 34. Ces entrées d’air sont notamment formées dans un bord inférieur de cette face d’attaque 270. L’air est ainsi susceptible d’entrer au sein de l’embout 7 via les entrées d’air 34. Le moyen déflecteur est également particulier en ce qu’il comporte en son sein un canal 35 qui se prolonge au sein de l’embout 7 et qui est schématiquement représenté sur la , qui est une vue du dessous de l’embout 7. Le canal 35 est relié à l’ensemble des entrées d’air 34, et l’air qui pénètre au sein de l’embout est amené à circuler le long du canal. Le canal est courbé de manière à s’étendre longitudinalement au sein du moyen déflecteur et de manière, dans la continuité, à s’étendre au sein du corps 16 de l’embout selon une direction transversale qui permet à l’air qui s’engouffre dans le canal de contourner la chape 5.

Le canal 35 s’étend jusqu’à une sortie d’air 36 agencée sur la paroi de l’embout 7 opposée aux entrées d’air 34, c’est-à-dire une paroi transversale du corps de l’embout. L’air circule donc des entrées d’air 34 à la sortie d’air 36 afin que l’embout 7 puisse favoriser l’aérodynamisme du système d’essuyage, en évitant la chape du système de connexion.

La représente un quatrième mode de réalisation du système de connexion. Dans ce quatrième mode de réalisation, la forme de l’embout 7 est similaire à l’embout décrit dans le premier mode de réalisation, c’est-à-dire avec des moyens d’amortissement 17 qui ne sont pas configurées pour former un moyen déflecteur.

Le quatrième mode de réalisation se distingue cependant du premier mode de réalisation en ce que l’embout est configuré pour permettre la projection d’un fluide de nettoyage sur la surface vitrée sur laquelle le balai d’essuyage opère sa fonction d’essuyage. Pour ce faire, le corps 16 de l’embout 7 comprend au moins un élément de projection 37 relié à une conduite 38 de fluide de nettoyage. Sur la , l’embout 7 comprend deux éléments de projection 37, mais le nombre d’éléments de projection 37 peut être divers en fonction du besoin. Le fluide de nettoyage peut ainsi, par exemple à partir d’un réservoir de fluide de nettoyage, être pompé au sein de la conduite 38 quand le nettoyage de la surface vitrée est nécessaire. La conduite 38 peut par exemple s’étendre au sein de la chape 5, ou bien le long de celle-ci selon la direction longitudinale L, tel que cela est illustré sur la .

Par la suite, la conduite 38 communique avec un orifice d’entrée de fluide 75 formé sur une paroi de l’embout 7, et un canal 76, représenté en pointillés sur la , est formé au sein du corps de l’embout pour relier fluidiquement l’orifice d’entrée de fluide aux éléments de projection 37 et permettre que le fluide de nettoyage soit projeté sur la surface vitrée.

Bien sûr, l’invention n’est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l’invention.

L’invention, telle qu’elle vient d’être décrite, atteint bien le but qu’elle s’était fixée, et permet de proposer un système de connexion entre un bras et un balai d’essuyage d’un système d’essuyage comprenant un embout comprenant des moyens d’amortissement permettant d’éviter un endommagement d’une surface vitrée que le balai d’essuyage est chargé d’essuyer. Des variantes non décrites ici pourraient être mises en œuvre sans sortir du contexte de l’invention, dès lors que, conformément à l’invention, elles comprennent un système de connexion conforme à l’invention.

Claims (10)

1. Système de connexion (4) d’un balai d’essuyage (3) sur un bras (2) d’un système d’essuyage (1) d’une surface vitrée, ledit système de connexion comprenant une chape (5) s’étendant longitudinalement entre une première extrémité (13) configurée pour être connectée au bras (2) du système d’essuyage (1) et une deuxième extrémité (14) opposée à la première extrémité (13), ladite chape (5) comportant au moins une portion d’accouplage (51) qui est configurée pour former une cavité de réception d’une connectique (100) associée au balai d’essuyage (3),
   caractérisé en ce que le système de connexion (4) comprend un embout (7) disposé contre la portion d’accouplage (51), à la deuxième extrémité (14) de la chape (5), l’embout (7) comportant des moyens d’amortissement (17) d’un impact de la portion d’accouplage (51) sur la surface vitrée.
2. Système de connexion (4) selon la revendication 1, dans lequel l’embout (7) comporte un corps (16) qui est disposé dans le prolongement de la portion d’accouplage (51), selon une direction longitudinale, pour fermer longitudinalement la cavité de réception, les moyens d’amortissement (17) formant une prolongation du corps (16) selon au moins une direction perpendiculaire à la direction longitudinale.
3. Système de connexion (4) selon la revendication précédente, dans lequel la portion d’accouplage (51) est formée de deux parois latérales (18) reliées entre elles par une paroi supérieure (19) de manière à former la cavité de réception de la connectique (100), la portion d’accouplage (51) présentant un plan inférieur (P) passant par une extrémité libre des parois latérales, et dans lequel les moyens d’amortissement (17) forment une prolongation verticale du corps (16) en s’étendant de l’autre côté du plan inférieur (P) par rapport au corps (16).
4. Système de connexion (4) selon la revendication précédente, dans lequel les moyens d’amortissement (17) s’étendent de l’autre côté d’un plan d’allongement d’une des parois latérales (18) par rapport au corps (16).
5. Système de connexion (4) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins les moyens d’amortissement (17) de l’embout (7) sont réalisés dans un matériau différent du matériau de la chape (5), le matériau des moyens d’amortissement (17) étant plus souple que le matériau de la chape (5).
6. Système de connexion (4) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les moyens d’amortissement (17) de l’embout (7) comportent un prolongement longitudinal en regard de la portion d’accouplage (51) formant un moyen déflecteur (27).
7. Système de connexion (4) selon la revendication précédente, prise dans son rattachement à la revendication 3, dans lequel le moyen déflecteur (27) comporte au moins une portion oblique (28, 29) s’étendant longitudinalement le long de la chape (5), et présentant une orientation oblique par rapport à la paroi latérale (18) de la chape (5).
8. Système de connexion (4) selon la revendication 6, dans lequel le moyen déflecteur (27) comprend au moins une entrée d’air (34), au moins une sortie d’air (36) et au moins un canal (35) configuré pour assurer une circulation d’air entre l’entrée d’air (34) et la sortie d’air (36).
9. Système de connexion (4) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant un clip de fixation (25) assurant le verrouillage de la liaison entre l’embout (7) et la deuxième extrémité (14) de la chape (5).
10. Système de connexion (4) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’embout (7) comprend un élément de projection (37) d’un fluide de nettoyage, l’embout (7) étant configuré pour loger au moins partiellement une conduite (38) de fluide de nettoyage, ladite conduite (38) étant connectée à l’élément de projection (37).