FR3111330A1

FR3111330A1 - Système de réglage de la position d’un équipement dans un véhicule

Info

Publication number: FR3111330A1
Application number: FR2006294A
Authority: FR
Inventors: Gilbert Salfati
Original assignee: J G A; J.G.A
Current assignee: J G A; J.G.A
Priority date: 2020-06-16
Filing date: 2020-06-16
Publication date: 2021-12-17
Anticipated expiration: 2040-06-16
Also published as: FR3111330B1

Abstract

Un système de réglage de la position d’un équipement (1) dans un véhicule comporte au moins un premier ensemble de glissière (3, 4) configuré pour s’accrocher à un rail (30, 40) fixé. Le rail (30, 40) a une section en U, des ailes du rail (30, 40) comportant deux lèvres (301) en regard l’une de l’autre délimitant un col (303) entre elles. L’ensemble de glissière (3, 4) comporte en outre un pied (32) comportant une pluralité de tétons (320) s’insérant dans des découpes (302) du rail pour être en prise avec les lèvres (301) après un déplacement dans une position engagée. Le pied (32) comporte en outre un verrou coopérant avec l’une des découpes (302) lorsque le pied (32) est en position engagée pour bloquer le déplacement longitudinal de l’équipement (1). Le verrou est monté pivotant autour d’un axe parallèle à la direction d’insertion et a une section telle que, dans une position de verrouillage, le verrou fait butée contre les bords des découpes (302). Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

Système de réglage de la position d’un équipement dans un véhicule

L’invention concerne un système de réglage de la position d’un équipement tel qu’un siège dans un véhicule tel qu’un avion, en particulier sa position longitudinale, pour permettre au personnel de cabine ou au passager de régler lui-même la position.

Les cabines d’avions sont généralement équipées de rails sur le plancher pour permettre la fixation amovible de sièges en rangées ou individuels. Ces rails permettent une fixation des sièges en différentes configurations selon les besoins d’exploitation. A cet effet, le rail fixé sur le plancher s’étend selon une direction longitudinale avec une section en U ouvert vers l’intérieur de la cabine. Des ailes du rail comportent deux lèvres en regard l’une de l’autre délimitant un col entre elles. Les lèvres comportent des découpes, en général circulaires, à intervalle régulier de manière symétrique sur chaque lèvre. Un pied de siège comporte une pluralité de tétons aptes à s’insérer dans les découpes dans une position d’insertion et à être en prise avec les lèvres après un déplacement d’un demi-intervalle dans une position engagée. Le pied comporte en outre un verrou apte à coopérer avec l’une des découpes lorsque le pied est en position engagée pour bloquer le déplacement longitudinal du siège. De manière connue, le verrou se déplace dans une direction perpendiculaire au plancher.

Cependant, cette technique n’est pas prévue pour un réglage individuel de la position du siège à la guise du passager occupant le siège ou pour un changement rapide de configuration de la cabine par le personnel de maintenance au sol.

Le document EP 21933 A1 propose un réglage de la position du siège dans un avion. La partie formant glissière dans le rail est formée de deux cornières adossées l’une à l’autre, ce qui permet de les introduire dans le rail et sans courir le risque d’une extraction pendant le mouvement. Le verrouillage est réalisé par un pion cylindrique qui s’introduit verticalement dans le rail. La commande est effectuée par une came qui glisse parallèlement au rail et provoque le mouvement vertical du pion.

Le document EP3301022A1 propose un siège dont la base est fixée sur les rails du type décrit précédemment. En plus de formes en champignon, la base comporte un verrou pivotant comportant des extensions qui viennent se loger dans le rail en regard des ailes du rail pour empêcher l’extraction verticale de la base hors du rail. L’arrêt en translation est réalisé par un pion à déplacement vertical. Le déplacement longitudinal du siège est ainsi permis.

Ce système nécessite de libérer un espace au-dessus du verrou pour lui permettre sa levée, ce qui peut être contraignant dans certaines configurations.

Les mêmes besoins de réglage peuvent se poser pour la position d’un équipement dans un véhicule autre tel que dans un véhicule routier ou ferroviaire, par exemple dans une ambulance en fonction de la manière dont un patient est pris en charge.

L’invention a pour objectif de proposer un système de réglage de la position d’un équipement dans un véhicule équipé d’un rail du type aviation, le système ayant un faible encombrement en hauteur.

C’est un autre objectif que le système permette le déverrouillage synchronisé et le verrouillage désynchronisé de deux ensembles de glissière.

C’est un autre objectif que le système soit résilient à des déformations du plancher par vrillage ou par écartement des rails apparaissant par exemple lors d’un accident du véhicule.

Avec ces objectifs en vue, l’invention a pour objet un système de réglage de la position d’un équipement dans un véhicule, e système comportant au moins un premier ensemble de glissière configuré pour s’accrocher à un rail fixé sur un plancher du véhicule, le rail s’étendant selon une direction longitudinale avec une section en U ouvert vers l’intérieur du véhicule, des ailes du rail comportant deux lèvres en regard l’une de l’autre délimitant un col entre elles, les ailes comportant des découpes à intervalle régulier de manière symétrique sur chaque aile, l’ensemble de glissière comportant en outre un pied avant supportant l’équipement et comportant une pluralité de tétons aptes à s’insérer dans les découpes dans une position d’insertion par un mouvement dans une direction d’insertion et à être en prise avec les lèvres après un déplacement d’un demi-intervalle dans une position engagée par un mouvement selon la direction longitudinale, le pied avant comportant en outre un verrou apte à coopérer avec l’une des découpes lorsque le pied avant est en position engagée pour bloquer le déplacement longitudinal de l’équipement, le système étant caractérisé en ce que le verrou est monté pivotant autour d’un axe parallèle à la direction d’insertion entre une position de verrouillage et une position de déverrouillage, le verrou comportant une section telle que, dans la position de verrouillage, le verrou est apte à faire butée contre les bords des découpes dans les ailes, et que, dans la position de déverrouillage, la section du verrou peut passer dans le col.

En présentant une section étroite, le verrou autorise le glissement du pied avant dans le rail pour un réglage de sa position longitudinale, tandis que lorsque qu’il présente la section plus large, il vient en butée contre les lèvres au bord de la découpe, ce qui bloque tout déplacement longitudinal dans l’axe du rail. La position du verrou est choisie pour que la position dans laquelle le verrou peut pivoter dans la position de verrouillage soit la position d’engagement du pied avant. Grâce au pivotement du verrou, il n’est pas nécessaire de prévoir un espace au-dessus de celui-ci pour sa levée, contrairement à l’art antérieur.

Selon un perfectionnement, le verrou comporte en outre au moins une languette faisant saillie sous l’une des lèvres lorsque le verrou est en position de déverrouillage, le verrou comportant des moyens de retenue coopérant avec le pied avant pour limiter son déplacement vers le rail, la languette et les moyens de retenue s’opposant à l’extraction du pied avant hors du rail lorsque les tétons sont en regard des découpes. On sécurise ainsi le déplacement de l’équipement. En effet, lorsque le pied avant est en position d’insertion lors d’un glissement dans le rail il pourrait sortir du rail accidentellement. Cependant, grâce à la languette et aux moyens de retenue, l’extraction du pied avant hors du rail par un mouvement vertical est interdite dans la position d’insertion.

Selon un mode de réalisation, le système comporte en outre un deuxième ensemble de glissière apte à s’accrocher dans un rail parallèle au rail du premier ensemble et un dispositif de commande pour commander les verrous. Le système convient ainsi au positionnement d’un équipement large dont la stabilité nécessite un arrimage dans deux rails. Les moyens de commande permettent d’obtenir le déverrouillage simultané des deux verrous, ce qui permet la commande par une seule personne.

Selon une disposition constructive, le dispositif de commande comporte une première biellette apte à commander le pivotement du verrou du premier ensemble, à savoir le premier verrou, une deuxième biellette apte à commander le pivotement du verrou du deuxième ensemble, à savoir le deuxième verrou, un premier moyen de rappel pour tendre à placer le premier verrou en position de verrouillage, un deuxième moyen de rappel pour tendre à placer le deuxième verrou en position de verrouillage, et un écarteur mobile entre une position de repos et une position d’actionnement, tendant à actionner la première et la deuxième biellette pour commander le pivotement des verrous à l’encontre du premier et du deuxième moyen de rappel en passant de la position de repos à la position d’actionnement, le dispositif de commande comportant des moyens de garde permettant à l’écarteur de revenir vers la position de repos sans entraîner la première ni la deuxième biellette. Selon les défauts d’alignement des découpes ou des verrous, ou en fonction de sollicitations asymétriques et de déformations élastiques, les verrous peuvent ne pas reprendre une position de verrouillage de manière simultanée. Les moyens de rappel permettent que les verrous reprennent automatiquement la position de verrouillage. Les moyens de garde permettent l’indépendance de ces mouvements.

Selon une disposition constructive, l’écarteur comporte un premier bloc et un deuxième bloc, les moyens de garde comportant une première coulisse sur laquelle la première biellette est montée coulissante par rapport au premier bloc, le premier bloc venant en butée contre la première biellette pour la pousser vers la position de déverrouillage du premier verrou, le dispositif de commande comportant en outre un levier agissant entre le premier et le deuxième bloc pour commander le mouvement de l’écarteur entre la position de repos et la position d’actionnement. Lorsque le premier bloc est en butée contre la première biellette, il impose le passage du premier verrou en position de déverrouillage, tandis que lorsque le levier revient vers la position de repos, le premier bloc peut quitter sa position de butée contre la première biellette si le premier verrou ne suit pas le mouvement. L’actionnement sur la biellette peut se faire soit en poussant, soit en tirant.

Selon une disposition constructive similaire, les moyens de garde comportent en outre une deuxième coulisse sur laquelle la deuxième biellette est montée coulissante par rapport au deuxième bloc, le deuxième bloc venant en butée contre la deuxième biellette pour la pousser vers la position de déverrouillage du deuxième verrou. Le fonctionnement des moyens de garde est ainsi symétrique. Le retour du levier vers la position de repos est indépendant du blocage de l’un ou l’outre des verrous.

Selon un perfectionnement, le dispositif de commande comporte une troisième biellette pour commander le premier verrou, les moyens de garde comportant en outre une troisième coulisse sur laquelle la troisième biellette est montée coulissante par rapport au deuxième bloc, le deuxième bloc venant en butée contre la troisième biellette pour l’actionner vers la position de verrouillage du premier verrou de telle sorte que le levier est empêché de retourner en position de repos si le premier verrou est bloqué en position de déverrouillage. Ainsi, la combinaison de la première biellette, de la troisième biellette et des moyens de garde permet, si le premier verrou est bloqué en position de déverrouillage, un retour partiel du levier vers la position de repos, mais un arrêt dans une position intermédiaire, lorsque le deuxième bloc vient en butée contre la troisième biellette. On permet ainsi un retour d’information visuel ou haptique permettant de se rendre compte que le premier verrou n’est pas revenu dans la position de verrouillage et qu’il faut faire bouger l’équipement pour trouver une position permettant le verrouillage. Pour autant, le deuxième verrou peut s’engager suffisamment vers la position de verrouillage.

De manière similaire, le dispositif de commande comporte une quatrième biellette pour commander le deuxième verrou, les moyens de garde comportant en outre une quatrième coulisse sur laquelle la quatrième biellette est montée coulissante, le premier bloc venant en butée contre la quatrième biellette pour la pousser vers la position de verrouillage du deuxième verrou de telle sorte que le levier est empêché de retourner en position de repos si le deuxième verrou est bloqué en position de déverrouillage. Le retour du levier est également modéré par le blocage du deuxième verrou.

Selon une disposition constructive, le premier moyen de rappel, respectivement le deuxième moyen de rappel, comporte un premier ressort de traction, respectivement un deuxième ressort de traction, tirant la première biellette et la troisième biellette, respectivement la deuxième et la quatrième biellette, sensiblement dans leur direction axiale.

Selon une disposition constructive, le dispositif de commande comporte un troisième moyen de rappel, respectivement un quatrième moyen de rappel, exerçant une traction entre le deuxième bloc et la troisième biellette, respectivement entre le premier bloc et la quatrième biellette.

Selon une disposition constructive, le levier est monté pivotant sur le deuxième bloc et est monté en pivot glissant sur le premier bloc. On autorise ainsi un déplacement parallèle des blocs entre eux, guidés par les coulisses.

Selon une disposition constructive, chaque ensemble de glissière comporte en outre un pied arrière supportant l’équipement et comportant une pluralité de tétons aptes à s’insérer dans les découpes dans une position d’insertion par un mouvement dans une direction d’insertion et à être en prise avec les lèvres après un déplacement d’un demi-intervalle dans une position engagée par un mouvement selon la direction longitudinale, le pied arrière comportant en outre une ancre ayant une section qui permet le passage dans le col et deux languettes faisant saillie sous les lèvres, l’ancre comportant des deuxièmes moyens de retenue coopérant avec le pied arrière pour limiter son déplacement vers le rail, les languettes et les deuxièmes moyens de retenue s’opposant ainsi à l’extraction du pied arrière hors du rail lorsque les tétons sont en regard des découpes. L’ensemble de glissière est ainsi stabilisé par l’écartement possible entre le pied avant et le pied arrière. De plus, l’ancre permet de compléter le maintien de l’ensemble dans le rail pendant le glissement dans le rail, en particulier en position d’insertion.

Selon un perfectionnement, le système comporte un butoir amovible destiné à être inséré dans le rail, le pied avant ou le pied arrière comportant une butée destinée à venir en contact contre le butoir lors du coulissement du pied dans le rail. Le butoir permet d’éviter que l’équipement se déplace au-delà d’un espace souhaité. En étant logé dans le rail, le butoir est très discret et ne gène pas l’environnement de l’équipement. De plus, le butoir permet de renforcer la résistance du système en cas de choc longitudinal.

Selon un mode de réalisation, le butoir est réalisé en deux éléments, chaque élément comportant une semelle destinée à être insérée sous l’une des lèvres du rail, chaque élément étant en prise avec une découpe du rail l’une en regard de l’autre, les éléments étant insérables sous la lèvre respective par pivotement selon la direction longitudinale du rail ensemble ou séparément, le butoir comportant en outre une clé reliant les deux éléments pour interdire leur pivotement relatif. On peut ainsi insérer le butoir dans le rail et obtenir une butée positive par la coopération des éléments avec le rail. L’élément est présenté au dessus du rail avec la semelle dirigée vers le rail pour introduire celle-ci dans le rail à travers le col. Le pivotement autour de l’axe longitudinal permet de ramener le semelle sous l’aile. Le deuxième élément peut être introduit de la même manière symétriquement. La clé permet de maintenir les éléments en position après qu’ils sont placés dans le rail.

De manière particulière, la clé a la forme d’une agrafe en U, chaque élément comportant une rainure longitudinale, les rainures longitudinales se faisant face lorsque les éléments sont dans le rail, chaque rainure recevant une branche de l’agrafe. La forme en U apporte à l’agrafe une élasticité qui lui permet de se maintenir en place.

Selon un perfectionnement, l’agrafe comporte un pont reliant les deux branches, au moins un ergot faisant saillie à l’extrémité de l’une des branches et coopérant avec un trou prévu au fond de la rainure correspondante pour arrêter la position longitudinale de l’agrafe. On garantit ainsi le maintien de l’agrafe en position à l’encontre de vibrations ou de sollicitations diverses, dans certaines limites. De plus, le pont reliant les deux branches présente une forme accessible pour exercer une traction et retirer l’agrafe.

Selon une disposition constructive, les moyens de retenue du verrou dans le pied avant ont la forme d’une collerette coopérant avec une surface d’appui du pied avant où un logement de verrou débouche, le logement ayant la forme d’un alésage pour guider le pivotement du verrou.

Par exemple, l’équipement est un siège. Le système permet de régler la position longitudinale à la guise de l’utilisateur.

Selon une disposition constructive, le levier s’étend vers l’avant du siège et comporte un organe de manœuvre pour qu’un utilisateur du siège puise actionner le levier entre la position de repos et la position d’actionnement.

Brève description des figures

L’invention sera mieux comprise et d’autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, la description faisant référence aux dessins annexés parmi lesquels :

: la figure 1 est une vue en perspective d’un siège comportant un système de réglage conforme à un mode de réalisation de l’invention ;

: la figure 2 est une vue en perspective d’un système de réglage de la position du siège de la figure 1 ;

: la figure 3 est une vue en perspective d’un rail faisant partie du système de réglage de la figure 1 ;

: la figure 4 est une vue en perspective d’un pied avant du système de réglage de la figure 2 en position de verrouillage ;

: la figure 5 est une vue similaire à la figure 4 dans une position de déverrouillage ;

: la figure 6 est une vue de dessus en coupe du pied avant de la figure 4 en place dans le rail ;

: la figure 7 est une vue de dessus du système de la figure 2 en position de verrouillage ;

: la figure 8 est une vue similaire à la figure 7 en position de déverrouillage ;

: la figure 9 est une vue similaire à la figure 7 en position intermédiaire entre la position de déverrouillage et la position de verrouillage ;

: la figure 10 est une vue similaire à la figure 7 en position extrême accidentelle lorsque les rails sont écartés ;

: la figure 11 est une vue de dessus d’un butoir en place dans un rail ;

: la figure 12 est une vue similaire à la figure 11, mais en coupe selon la ligne XII-XII de la figure 13 ;

: la figure 13 est une vue en bout du butoir de la figure 11 dans le rail

: la figure 14 est une vue en perspective d’un pied arrière.

Description détaillée

Un équipement, en l’occurrence un siège 1, tel que représenté sur la figure 1, est fixé au plancher 2 d’un véhicule, tel qu’un avion, non représenté, par l’intermédiaire d’un système de réglage de la position du siège 1 comportant au moins un premier et un deuxième ensemble de glissière 3, 4 , comme montré sur la figure 2. Chaque ensemble de glissière 3, 4 coopère avec un rail 30, 40 fixé sur le plancher 2 du véhicule, le rail 30, 40 s’étendant selon une direction longitudinale avec une section en U ouvert vers l’intérieur du véhicule, comme montré sur la figure 3. Les deux rails 30, 40 sont parallèles entre eux. Le siège 1 comporte une armature 11 sur laquelle est disposé une assise 11 et un dossier 12. Le siège 1 comporte également un dispositif de commande 5 pour commander des verrous 31, 41 de chaque ensemble de glissière 3, 4.

Des ailes 301 du rail 30, 40 comportent deux lèvres 301 en regard l’une de l’autre délimitant un col 303 entre elles. Les lèvres 301 comportent des découpes 302 à intervalle régulier sensiblement circulaires de manière symétrique sur chaque lèvre 301.

Chaque ensemble de glissière 3, 4 comporte un pied avant 32, tel que représenté sur les figures 4 et 5, et un pied arrière 33, tel que représenté sur la figure 14, supportant l’équipement 1, chaque pied 32, 33 comportant une pluralité de tétons 320 aptes à s’insérer dans les découpes 302 par un mouvement dans une position d’insertion perpendiculaire au plancher 2 et à être en prise avec les lèvres 301 après un déplacement d’un demi-intervalle dans la direction longitudinale jusqu’à une position engagée. Dans la version réalisée ici, les tétons 320 sont reliés entre eux de sorte à former un barreau d’une largeur inférieure à celle du col 303 du rail 30, 40 et duquel font saillie des oreilles 321, 331 de part et d’autre. Les oreilles 321, 331 sont réparties au même pas que les découpes 302 du rails 30, 40.

Les pieds avant 32 et les pieds arrière 33 sont reliés à l’armature 11 par l’intermédiaire d’une chape 322, 332 articulée autour d’une tringle 323, 333 d’axe longitudinal, visible notamment sur la figure 7 et la figure 14. Le retrait de la tringle 323, 333 permet de séparer le pied 32, 33 et l’armature 11. Les pieds arrières 33 sont sans verrous, contrairement aux pieds avant 32 qui vont être décrits ci-après, mais avec des ancres 35. Les pieds avant 32 et les pieds arrières 33 sont reliés entre eux par des barres 34.

Le verrou 31, 41 de chaque ensemble de glissière 3, 4 est porté par le pied avant 32 et est apte à coopérer avec l’une des découpes 302 lorsque le pied avant 32 est en position engagée pour bloquer le déplacement longitudinal du siège 1. Le verrou 31, 41 est monté pivotant autour d’un axe perpendiculaire au plan défini par les lèvres 301 du rail 30, 40 entre une position de verrouillage, montrée sur la figure 4, et une position de déverrouillage, montrée sur la figure 5, et comporte une section telle que, dans la position de verrouillage, le verrou 31, 41 fait butée contre les bords des découpes 302 dans les lèvres 301, et que dans la position de déverrouillage, la section du verrou 31, 41 peut passer dans le col 303. Le verrou 31, 41 comporte en outre deux languettes 310 faisant saillie sous les lèvres 301 lorsque le verrou 31, 41 est en position de déverrouillage, comme montré sur la figure 5.

Le verrou 31, 41 comporte des moyens de retenue 311 coopérant avec le pied avant 32 pour limiter son déplacement vers le rail 30, 40. La languette 310 et les moyens de retenue 311 s’opposent ainsi à l’extraction du pied avant 32 hors du rail 30, 40 lorsque les tétons 320 sont en regard des découpes 302. Les moyens de retenue ont la forme d’une collerette 311 coopérant avec une surface d’appui 324 du pied avant 32 où un logement de verrou (non visible) débouche, le logement ayant la forme d’un alésage pour guider le pivotement du verrou 31, 41. En pratique, le verrou 31, 41 a une forme cylindrique et comporte deux méplats 312 parallèles pour amincir la partie cylindrique à une dimension inférieure à celle du col 303. Les languettes 310 sont les parties du corps cylindrique saillantes au-delà des méplats 312. La collerette 311 comporte deux mentonnets 313 faisant saillie radialement et permettant de limiter le pivotement du verrou 31, 41, comme cela sera décrit plus loin.

L’ancre 35 de chaque pied arrière 33 laisse toujours libre le déplacement longitudinal du siège 1. L’ancre 35 a une section qui permet le passage dans le col 303 et deux languettes 350 faisant saillie sous les lèvres 301. L’ancre 35 comporte des deuxièmes moyens de retenue 351 coopérant avec le pied arrière 33 pour limiter son déplacement vers le rail 30, 40. Les languettes 350 et les deuxièmes moyens de retenue 351 s’opposent ainsi à l’extraction du pied arrière 33 hors du rail 30, 40 lorsque les tétons sont en regard des découpes 302. Les deuxièmes moyens de retenue ont la forme d’un épaulement 351 coopérant avec une surface d’appui 334 du pied arrière 33 où un logement d’ancre (non visible) débouche, le logement ayant la forme d’un alésage. En pratique, l’ancre 35 a une forme cylindrique et comporte deux méplats 352 parallèles pour amincir la partie cylindrique à une dimension inférieure à celle du col 303 en regard de celui-ci. Les languettes 350 sont les parties du corps cylindrique saillantes au-delà des méplats 352. L’épaulement 351 comporte en outre deux méplats 354 afin de se loger entre les chapes 332 du pied arrière 33 et déterminer l’orientation de l’ancre 35 en particulier des méplats 352. Lorsque la tringle 333 est en place, celle-ci affleure la partie supérieure de l’épaulement 351 et ainsi l’ancre 35 ne peut pas s’extraire de son logement.

Le dispositif de commande 5 comporte une première biellette 51 apte à commander le pivotement du verrou du premier ensemble 3, à savoir le premier verrou 31, en étant monté sur un premier pivot 315 faisant saillie du premier verrou 31 selon un axe décalé par rapport à l’axe de pivotement du premier verrou 31. Le dispositif de commande 5 comporte également une deuxième biellette 52 apte à commander le pivotement du verrou du deuxième ensemble, à savoir le deuxième verrou 41, en étant monté sur un deuxième pivot 416 faisant saillie du deuxième verrou 41 selon un axe décalé par rapport à l’axe de pivotement du deuxième verrou 41.

Le dispositif de commande 5 comporte en outre une troisième biellette 53 pour commander le premier verrou 31 en étant monté sur un troisième pivot 317 faisant saillie du premier verrou 31 selon un axe décalé par rapport à l’axe de pivotement du premier verrou 31. Le troisième pivot 317 est placé de manière diamétralement opposée au premier pivot 315. La première et la troisième biellette 51, 53 sont placée côte à côte et restent sensiblement parallèles entre elles lors du passage du premier verrou 31 de la position de verrouillage à la position de déverrouillage, et vice-versa. Le dispositif de commande 5 comporte en outre une quatrième biellette 54 pour commander le deuxième verrou 41 en étant montée sur un quatrième pivot 418 faisant saillie du deuxième verrou 41 selon un axe décalé par rapport à l’axe de pivotement du deuxième verrou 41. Le quatrième pivot est placé de manière diamétralement opposée au deuxième pivot 416. La deuxième et la quatrième biellette 52, 54 sont placées côte à côte et restent sensiblement parallèles entre elles lors du passage du deuxième verrou 41 de la position de verrouillage à la position de déverrouillage, et vice-versa.

Lorsque la tringle 323 est en place dans la chape 322, elle s’étend au-dessus du verrou 31, 41 et de l’extrémité des biellettes 51, 52, 53, 54, ce qui interdit l’extraction du verrou 31, 41 hors de son logement et des biellettes 51, 52, 53, 54 hors des pivots 315, 416, 317, 418.

Le dispositif de commande 5 comporte en outre un premier moyen de rappel 55 pour tendre à placer le premier verrou 31 en position de verrouillage et un deuxième moyen de rappel 56 pour tendre à placer le deuxième verrou 41 en position de verrouillage. Le premier moyen de rappel comporte un premier ressort de traction 55 tirant la première biellette 51 et la troisième biellette 53 sensiblement dans leur direction axiale. Le deuxième moyen de rappel comporte un deuxième ressort 56 de traction tirant la deuxième et la quatrième biellette 52, 54, sensiblement dans leur direction axiale.

Le dispositif de commande 5 comporte un écarteur 6, mobile entre une position de repos et une position d’actionnement, tendant à actionner la première et la deuxième biellette 51, 52 pour commander le pivotement des verrous 31, 41 à l’encontre du premier et du deuxième moyen de rappel 55, 56 en passant de la position de repos à la position d’actionnement. Le dispositif de commande 5 comporte des moyens de garde 7 permettant à l’écarteur 6 de revenir vers la position de repos sans entraîner la première ni la deuxième biellette 51, 52. L’écarteur 6 comporte un premier bloc 61 et un deuxième bloc 62, les moyens de garde 7 comportant une première coulisse 71 sur laquelle la première biellette 51 est montée coulissante par rapport au premier bloc 61, et le premier bloc 61 venant en butée contre la première biellette 51 pour la pousser vers la position de déverrouillage du premier verrou 31. Les moyens de garde 7 comportent en outre une deuxième coulisse 72 sur laquelle la deuxième biellette 52 est montée coulissante par rapport au deuxième bloc 62, le deuxième bloc 62 venant en butée contre la deuxième biellette 52 pour la pousser vers la position de déverrouillage du deuxième verrou 41. Les moyens de garde 7 comportent en outre une troisième coulisse 73 sur laquelle la troisième biellette 53 est montée coulissante par rapport au deuxième bloc 62, le deuxième bloc 62 venant en butée contre la troisième biellette 53 pour la pousser vers la position de verrouillage du premier verrou 31 de telle sorte que le levier est empêché de retourner en position de repos si le premier verrou 31 est bloqué en position de déverrouillage. Les moyens de garde 7 comportent en outre une quatrième coulisse 74 sur laquelle la quatrième biellette 54 est montée coulissante, le premier bloc 61 venant en butée contre la quatrième biellette 54 pour la pousser vers la position de verrouillage du deuxième verrou 41 de telle sorte que l’écarteur 6 est empêché de retourner en position de repos si le deuxième verrou 41 est bloqué en position de déverrouillage.

Pour réaliser les coulisses, le premier bloc 61 comporte une première tige 75 qui le traverse et s’étend de part et d’autre du bloc. Deux vis de pression maintiennent la position de la première tige 75 sur le premier bloc 61. Les extrémités respectivement de la première et de la quatrième biellette 51, 54 sont tubulaires et reçoivent de manière ajustée la première tige 75 pour réaliser la première et la quatrième coulisse 71, 74. De même, le deuxième bloc 62 comporte une deuxième tige 76 qui le traverse et s’étend de part et d’autre du bloc. Deux vis de pression maintiennent la position de la deuxième tige 76 sur le premier bloc 61. Les extrémités respectivement de la deuxième et de la troisième biellette 52, 53 sont tubulaires et reçoivent de manière ajustée la deuxième tige 76 pour réaliser la deuxième et la troisième coulisse 72, 73.

Le dispositif de commande 5 comporte en outre un levier 63 agissant entre le premier et le deuxième bloc 61, 62 pour commander le mouvement de l’écarteur 6 entre la position de repos et la position d’actionnement. Le levier 63 est monté pivotant sur un cinquième pivot 620 deuxième bloc 62 et est monté en pivot glissant sur un sixième pivot 610 du premier bloc 61. Le levier 63 s’étend vers l’avant du siège 1 et comporte un organe de manœuvre 630 pour qu’un utilisateur du siège 1 puise actionner le levier 63 entre la position de repos et la position d’actionnement.

Le dispositif de commande 5 comporte un troisième moyen de rappel 57 exerçant une traction entre le deuxième bloc 62 et la troisième biellette 53. Le dispositif de commande 5 comporte un quatrième moyen de rappel 58 exerçant une traction entre le premier bloc 61 et la quatrième biellette 54. En l’occurrence, pour exercer cette traction, le quatrième moyen de rappel 58 est attaché à une extrémité 631 du levier 63.

Chaque système de glissière 3, 4 comporte en outre un butoir 8 amovible inséré dans le rail 30, 40, comme montré sur les figures 11 à 13, le pied avant 32 comportant une butée 325 destinée à venir en contact contre le butoir 8 lors du coulissement du pied avant 32 dans le rail 30, 40. Le butoir 8 est réalisé en deux éléments 80, chaque élément 80 comportant une semelle 801 insérée sous l’une des lèvres 301 du rail 30, 40. Chaque élément 80 étant également en prise avec l’une des découpes 302 du rail 30, 40 l’une en regard de l’autre. Les éléments 80 s’insèrent sous la lèvre 301 respective par pivotement selon la direction longitudinale du rail 30, 40 ensemble ou séparément. Le butoir 8 comporte en outre une clé 82 reliant les deux éléments 80 pour interdire leur pivotement relatif, en forme d’une agrafe en U. L’agrafe 82 comporte ainsi un pont 820 reliant deux branches 821, à l’extrémité desquelles un ergot 822 fait saillie. Chaque élément 80 comporte une rainure 802 longitudinale, les rainures 802 longitudinales se faisant face lorsque les éléments 80 sont dans le rail 30, 40. Chaque rainure 802 reçoit une branche 821 de l’agrafe 82, les ergots 822 coopérant avec un trou 803 prévu au fond de chaque rainure 802 correspondante pour arrêter la position longitudinale de l’agrafe 82.

Le fonctionnement d’un tel équipement 1 va maintenant être décrit.

Lors du montage initial dans un avion déjà équipé de rails 30, 40 tels que décrits, les pieds 32, 33 sont initialement séparés des ensembles de glissière et les pieds 32, 33 n’ont pas encore de verrou ou d’ancre. On place les pieds 32, 33 dans les rails 30, 40 à la position relative qu’ils doivent occuper pour recevoir le siège 1, en les insérant dans le rail 30, 40 par le dessus, dans un mouvement vertical d’insertion pour que les tétons 320 passent dans les découpes 302 des rails 30, 40, puis en les déplaçant longitudinalement d’un demi-pas dans la direction longitudinale pour que les pieds 32, en particulier les oreilles 321, soient en prise avec les lèvres 301 des rails 30, 40, comme montré sur la figure 6. On introduit alors le premier et le deuxième verrou 31, 41 dans les logements respectifs. On introduit également les ancres 35 dans les logements des pieds arrières. Puis on place le dispositif de commande 5 en insérant les biellettes 51, 52, 53, 54 sur leur pivot respectif 315, 416, 317, 418. On place alors le siège 1 dans les chapes 322 et on introduit les tringles 323, 333 pour lier le siège 1 aux pieds 32, 33. Les ancres 35, les verrous 31, 41 et le dispositif de commande 5 sont alors maintenus en position et ne peuvent pas s’extraire des pieds 32, 33.

Le dispositif de commande 5, sous l’effet du premier et du deuxième moyen de rappel 55, 56, tend à maintenir les verrous 31, 41 en position de verrouillage, comme montré sur la figure 7. Ainsi, chaque verrou 31, 41 s’étend dans les découpes 302 et fait obstacle au déplacement longitudinal des pieds avant 32 dans le rail 30, 40. Les méplats 312 sont sensiblement perpendiculaires à la direction longitudinale du rail 30, 40.

Pour des raisons pratiques, on munit chaque rail 30, 40 d’au moins un butoir 8 afin de limiter la course du siège 1. On introduit d’abord l’un des éléments 80 par le col 303 du rail 30, 40 puis en le repoussant dans l’une des découpes 302 du rail 30, 40. On introduit ensuite l’autre élément 80 en présentant la semelle 801 dans le col 303 puis en redressant l’élément 80 pour que la semelle 801 passe sous la lèvre du rail 30, 40 et que l’élément 80 vienne s’adosser à l’autre. On introduit alors l’agrafe 82 par le côté du pont 820 dans les rainures 802 et en la faisant glisser jusqu’à ce que les ergots 822 fasse d’abord fléchir les branches 821, puis se logent dans les trous 803. Le butoir 8 est alors en place. Le pied avant 32 peut comporter une butée 325 en matière synthétique destinée à venir en contact contre le butoir 8. Un butoir 8 peut être installé à l’avant du pied avant 32 à verrou, entre deux pieds avant 32 ou à l’arrière du pied arrière 33.

Lorsque l’occupant du siège 1 souhaite modifier le réglage de la position du siège 1, il exerce une traction sur l’organe de manœuvre 630 du levier 63 pour l’amener de la position de repos vers la position d’actionnement. Le pivotement du levier 63 entraîne le déplacement antagoniste des blocs 61, 62. Le premier bloc 61 commence à coulisser vers la première biellette 51 et en s’éloignant de la quatrième biellette 54. Le premier bloc 61 commence à coulisser vers la deuxième biellette 52 et en s’éloignant de la troisième biellette 53. Sous l’effet combiné du troisième et du quatrième moyen de rappel 57, 58, et de la butée 325 du premier bloc 61 contre la première biellette 51 et de celle du deuxième bloc 62 sur la deuxième biellette 52, le pivotement des verrous 31, 41 est opéré, jusqu’à ce que les mentonnets 313 viennent en butée 325 contre les chapes du pied avant 32. Cette position est la position de déverrouillage, montrée sur les figures 5 et 8, dans laquelle les méplats 312 sont parallèles à la direction longitudinale des rails 30, 40. Chaque verrou 31, 41 présente une section de largeur inférieure à celle du col 303 de telle sorte que le coulissement des pieds avant 32 dans les rails 30, 40 est autorisé. L’occupant peut ainsi déplacer le siège 1 dans la position souhaitée.

L’occupant peut alors relâcher le levier 63 qui tend à revenir vers la position de repos sous l’effet des moyens de rappel 55, 56, 57, 58. Si les verrous 31, 41 sont en regard d’une découpe 302 et peuvent pivoter librement, le mouvement inverse à celui du déverrouillage se produit pour revenir vers la position de verrouillage. Par contre, si les deux verrous 31, 41 restent bloqués en position déverrouillée parce qu’ils ne sont pas en regard d’une découpe 302, le premier bloc 61 revient en butée contre la quatrième biellette 54 et le deuxième bloc 62 contre la troisième biellette 53. Le levier 63 ne peut pas revenir vers la position de repos, ce qui informe l’occupant que le verrouillage des deux ensembles de glissière 3, 4 n’est pas atteint. Il doit alors continuer un déplacement du siège 1 pour amener un verrou puis l’autre 31, 41 en regard d’une découpe 302. La figure 9 montre une position dans laquelle le deuxième verrou 41 est bloqué alors que le premier verrou 31 est libre de retrouver sa position. Dans cette position, sous l’effet du premier moyen de rappel 55, la première biellette 51 est ramenée en butée contre le premier bloc 61, lequel est en butée contre la quatrième biellette 54 également. De ce fait, le levier 63 ne peut pas retrouver la position de repos. La deuxième biellette 52 est éloignée du deuxième bloc 62, lequel est ramené contre la troisième biellette 53 par le troisième moyen de rappel 57. Comme le levier 63 n’est toujours pas en position de repos, l’occupant est informé que le verrouillage d’au moins l’un des deux ensembles de glissière 3, 4 n’est pas atteint. La position de repos n’est atteinte que si les deux verrous 31, 41 peuvent commencer leur pivotement vers la position de verrouillage.

Comme le montre la figure 9, la position du premier verrou 31, libre, alors que celle du deuxième verrou 41 est bloquée en position de déverrouillage, n’est pas la position de verrouillage. Cependant, cette position est suffisante pour empêcher le glissement du premier pied avant 32 dans le rail 30. Les explications ont été fournies avec un blocage du premier verrou 31, mais un blocage du deuxième verrou aurait un effet symétrique.

Le système de réglage de la position est prévu pour résister à des tests de chocs. Ces tests comprennent le déversement angulaire d’un rail 30, 40 autour de son axe longitudinal, le gauchissement d’un rail 30, 40 par rapport à l’autre, un écartement relatif des rails 30, 40 et la simulation d’un choc frontal. La liaison par chape 322 entre les pieds 32, 33 et l’armature 11 du siège 1 permet de résister au déversement du rail 30, 40. La liaison des biellettes sur les tiges des blocs autorise un pivotement, ce qui autorise le gauchissement d’un rail 30, 40, à savoir un pivotement selon un axe transversal. On peut prévoir de manière complémentaire que la liaison entre les biellettes et le verrou autorisent un basculement, par exemple avec une liaison de type annulaire sur le pivot. Lors d’un écartement des rails 30, 40 l’un par rapport à l’autre, comme montré sur la figure 10, les biellettes coulissent sur les tiges. Les verrous 31, 41 restent tendus vers la position de verrouillage par le premier et le deuxième moyen de rappel 56. Aucun déverrouillage n’est à craindre du fait de l’écartement des rails 30, 40 entre eux.

On comprendra, à la lecture de ce qui précède, que le butoir 8 peut être utilisé dans d’autres circonstances pour former une butée dans le rail. On comprendra également que le dispositif de commande 5 pourrait commander le pivotement de verrous 31, 41 sur d’autres types d’ensemble de glissière, notamment avec d’autres formes de rail ou de liaison du pied avec le rail. On comprendra aussi que l’ancre du pied arrière peut être utilisée indépendamment du type de verrou de l’ensemble de glissière.

Claims

Système de réglage de la position d’un équipement (1) dans un véhicule, le système comportant au moins un premier ensemble de glissière (3, 4) configuré pour s’accrocher à un rail (30, 40) fixé sur un plancher (2) du véhicule, le rail (30, 40) s’étendant selon une direction longitudinale avec une section en U ouvert vers l’intérieur du véhicule, des ailes du rail (30, 40) comportant deux lèvres (301) en regard l’une de l’autre délimitant un col (303) entre elles, les ailes comportant des découpes (302) à intervalle régulier de manière symétrique sur chaque aile, l’ensemble de glissière (3, 4) comportant en outre un pied avant (32) supportant l’équipement (1) et comportant une pluralité de tétons (320) aptes à s’insérer dans les découpes (302) dans une position d’insertion par un mouvement dans une direction d’insertion et à être en prise avec les lèvres (301) après un déplacement d’un demi-intervalle dans une position engagée par un mouvement selon la direction longitudinale, le pied avant (32) comportant en outre un verrou apte à coopérer avec l’une des découpes (302) lorsque le pied avant (32) est en position engagée pour bloquer le déplacement longitudinal de l’équipement (1), le système étant caractérisé en ce que le verrou est monté pivotant autour d’un axe parallèle à la direction d’insertion entre une position de verrouillage et une position de déverrouillage, le verrou comportant une section telle que, dans la position de verrouillage, le verrou est apte à faire butée contre les bords des découpes (302) dans les ailes, et que, dans la position de déverrouillage, la section du verrou peut passer dans le col (303).
Système de réglage selon la revendication 1, dans lequel le verrou comporte en outre au moins une languette (310) faisant saillie sous l’une des lèvres (301) lorsque le verrou est en position de déverrouillage, le verrou comportant des moyens de retenue (311) coopérant avec le pied avant (32) pour limiter son déplacement vers le rail (30, 40), la languette (310) et les moyens de retenue (311) s’opposant à l’extraction du pied avant (32) hors du rail (30, 40) lorsque les tétons (320) sont en regard des découpes (302).
Système selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu’il comporte en outre un deuxième ensemble de glissière (4) apte à s’accrocher dans un rail (40) parallèle au rail (30) du premier ensemble (3) et un dispositif de commande (5) pour commander les verrous (31, 41).
Système selon la revendication 3, dans lequel le dispositif de commande (5) comporte une première biellette (51) apte à commander le pivotement du verrou du premier ensemble (3), à savoir le premier verrou 31, une deuxième biellette (52) apte à commander le pivotement du verrou du deuxième ensemble, à savoir le deuxième verrou (41), un premier moyen de rappel (55) pour tendre à placer le premier verrou (31) en position de verrouillage, un deuxième moyen de rappel (56) pour tendre à placer le deuxième verrou (41) en position de verrouillage, et un écarteur (6) mobile entre une position de repos et une position d’actionnement, tendant à actionner la première et la deuxième biellette (52) pour commander le pivotement des verrous (31, 41) à l’encontre du premier et du deuxième moyen de rappel (56) en passant de la position de repos à la position d’actionnement, le dispositif de commande (5) comportant des moyens de garde (7) permettant à l’écarteur (6) de revenir vers la position de repos sans entraîner la première ni la deuxième biellette (52).
Système selon la revendication 4, dans lequel l’écarteur (6) comporte un premier bloc (61) et un deuxième bloc (62), les moyens de garde (7) comportant une première coulisse (71) sur laquelle la première biellette (51) est montée coulissante par rapport au premier bloc (61), le premier bloc (61) venant en butée contre la première biellette (51) pour la pousser vers la position de déverrouillage du premier verrou (31), le dispositif de commande (5) comportant en outre un levier (63) agissant entre le premier et le deuxième bloc (62) pour commander le mouvement de l’écarteur (6) entre la position de repos et la position d’actionnement.
Système selon la revendication 5, dans lequel les moyens de garde (7) comportent en outre une deuxième coulisse (72) sur laquelle la deuxième biellette (52) est montée coulissante par rapport au deuxième bloc (62), le deuxième bloc (62) venant en butée contre la deuxième biellette (52) pour la pousser vers la position de déverrouillage du deuxième verrou (41).
Système selon la revendication 5 ou 6, dans lequel le dispositif de commande (5) comporte une troisième biellette (53) pour commander le premier verrou (31), les moyens de garde (7) comportant en outre une troisième coulisse (73) sur laquelle la troisième biellette (53) est montée coulissante par rapport au deuxième bloc (62), le deuxième bloc (62) venant en butée contre la troisième biellette (53) pour la pousser vers la position de verrouillage du premier verrou (31) de telle sorte que le levier (63) est empêché de retourner en position de repos si le premier verrou (31) est bloqué en position de déverrouillage.
Système selon la revendication 5 à 7, dans lequel le dispositif de commande (5) comporte une quatrième biellette (54) pour commander le deuxième verrou (41), les moyens de garde (7) comportant en outre une quatrième coulisse (74) sur laquelle la quatrième biellette (54) est montée coulissante, le premier bloc (61) venant en butée contre la quatrième biellette (54) pour la pousser vers la position de verrouillage du deuxième verrou (41) de telle sorte que le levier (63) est empêché de retourner en position de repos si le deuxième verrou (41) est bloqué en position de déverrouillage.
Système selon les revendications 5 et 7, respectivement 6 et 8 prises en combinaison, dans lequel le premier moyen de rappel (55), respectivement le deuxième moyen de rappel (56), comporte un premier ressort de traction, respectivement un deuxième ressort (56) de traction, tirant la première biellette (51) et la troisième biellette (53), respectivement la deuxième et la quatrième biellette (54), sensiblement dans leur direction axiale.
Système selon les revendications 5 et 7, respectivement 6 et 8, prises en combinaison, dans lequel le dispositif de commande (5) comporte un troisième moyen de rappel (57), respectivement un quatrième moyen de rappel (58), exerçant une traction entre le deuxième bloc (62) et la troisième biellette (53), respectivement entre le premier bloc (61) et la quatrième biellette (54).
Système selon l’une des revendications 5 à 10, dans lequel le levier (63) est monté pivotant sur le deuxième bloc (62) et est monté en pivot glissant sur le premier bloc (61).
Système selon l’une des revendications précédentes, dans lequel chaque ensemble de glissière comporte en outre un pied arrière (33) supportant l’équipement (1) et comportant une pluralité de tétons (320) aptes à s’insérer dans les découpes (302) dans une position d’insertion par un mouvement dans une direction d’insertion et à être en prise avec les lèvres (301) après un déplacement d’un demi-intervalle dans une position engagée par un mouvement selon la direction longitudinale, le pied arrière (33) comportant en outre une ancre (35) ayant une section qui permet le passage dans le col (303) et deux languettes faisant saillie sous les lèvres (301), l’ancre (35) comportant des deuxièmes moyens de retenue (351) coopérant avec le pied arrière (33) pour limiter son déplacement vers le rail (30, 40), les languettes et les deuxièmes moyens de retenue (351) s’opposant ainsi à l’extraction du pied arrière (33) hors du rail (30, 40) lorsque les tétons sont en regard des découpes (302).
Système selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comporte un butoir (8) amovible apte à être inséré dans le rail (30, 40), le pied avant ou arrière (32, 33) comportant une butée (325) destinée à venir en contact contre le butoir (8) lors du coulissement du pied (32, 33) dans le rail (30, 40).
Système selon la revendication 13, dans lequel le butoir (8) est réalisé en deux éléments (80), chaque élément (80) comportant une semelle (801) apte à être insérée sous l’une des lèvres (301) du rail (30, 40), chaque élément (80) étant en prise avec une découpe (302) du rail (30, 40) l’une en regard de l’autre, les éléments (80) étant insérables sous la lèvre respective par pivotement selon la direction longitudinale du rail (30, 40) ensemble ou séparément, le butoir (8) comportant en outre une clé (82) reliant les deux éléments (80) pour interdire leur pivotement relatif.
Système selon la revendication 14, dans lequel la clé (82) a la forme d’une agrafe en U, chaque élément (80) comportant une rainure (802) longitudinale, les rainures (802) longitudinales se faisant face lorsque les éléments (80) sont dans le rail (30, 40), chaque rainure (802) recevant une branche (821) de l’agrafe (82).
Système selon la revendication 15, dans lequel l’agrafe (82) comporte un pont (820) reliant les deux branches (821, au moins un ergot faisant saillie à l’extrémité de l’une des branches (821) et coopérant avec un trou (803) prévu au fond de la rainure (802) correspondante pour arrêter la position longitudinale de l’agrafe (82).
Système selon la revendication 2, dans lequel les moyens de retenue ont la forme d’une collerette (311) coopérant avec une surface d’appui (324) du pied avant (32) où un logement de verrou débouche, le logement ayant la forme d’un alésage pour guider le pivotement du verrou (31, 41).
Système selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’équipement est un siège (1).
Système selon la revendication 18 en combinaison avec la revendication 5, dans lequel le levier (63) s’étend vers l’avant du siège (1) et comporte un organe de manœuvre (630) pour qu’un utilisateur du siège (1) puise actionner le levier (63) entre la position de repos et la position d’actionnement.