FR3100012A1

FR3100012A1 - Siège de véhicule à assise inclinable pour faciliter l’accès aux places arrière

Info

Publication number: FR3100012A1
Application number: FR1909359A
Authority: FR
Inventors: David Epaud; Farouk Bouzid
Original assignee: Faurecia Sieges dAutomobile SAS
Current assignee: Faurecia Sieges dAutomobile SAS
Priority date: 2019-08-22
Filing date: 2019-08-22
Publication date: 2021-02-26
Anticipated expiration: 2039-08-22
Also published as: FR3100012B1; US20220009389A1; CN112406642A; US11390196B2

Abstract

Le siège de véhicule (12) comprend un dossier (18) avec une armature de dossier (20), une assise (22) avec une armature d’assise (24), et une première et une deuxième bielles (28 ; 30). La première bielle (28) est montée pivotante par rapport à l’armature d’assise (24) autour d’un premier axe transversal (A2), et par rapport à un support de siège (14) autour d’un deuxième axe transversal (A3). La deuxième bielle (30) est montée pivotante par rapport à l’armature d’assise (24) autour d’un troisième axe transversal (A4), et par rapport audit support de siège (14) autour d’un quatrième axe transversal (A5). Les première et deuxième bielles (28 ; 30) sont configurées pour permettre de soulever une partie arrière de l’armature d’assise (24) par rapport audit support de siège (14). Figure de l’abrégé : Figure 3

Description

Siège de véhicule à assise inclinable pour faciliter l’accès aux places arrière

La présente description est relative à un siège de véhicule et à un ensemble de siège de véhicule. Il est également décrit un procédé de mise en œuvre d’un tel siège de véhicule.

Dans le domaine automobile, en particulier, il est connu un siège de véhicule configuré pour pouvoir présenter une position facilitant l’accès aux places situées derrière le siège (en anglais «easy entry position» ; dans la suite position dite d’« entrée facile »). Un tel siège est généralement mis en œuvre dans un véhicule comportant un nombre de paires de portières inférieur au nombre de rangées de sièges, pour permettre l’accès à la dernière rangée de sièges dans le véhicule, c'est-à-dire à la rangée de sièges disposée longitudinalement le plus à l’arrière du véhicule.

Classiquement, la position d’entrée facile correspond à une configuration du siège où un dossier du siège est incliné vers une assise du siège. Généralement, le siège est monté sur des glissières. Dans ce cas, la position d’entrée facile peut avantageusement correspondre également à une position du siège la plus avancée possible, le long de la glissière.

Une telle configuration présente néanmoins l’inconvénient de limiter l’espace de passage des pieds d’une personne désirant accéder aux sièges arrière. L’accès aux sièges arrière demeure ainsi relativement difficile.

Résumé

La présente divulgation vise à améliorer la situation.

À cette fin, il est décrit un siège de véhicule comprenant un dossier avec une armature de dossier, une assise avec une armature d’assise, et au moins une première et une deuxième bielles,
- la première bielle étant montée pivotante par rapport à l’armature d’assise autour d’un premier axe transversal, au voisinage d’une extrémité avant de l’armature d’assise,
- la première bielle étant par ailleurs destinée à être montée pivotante par rapport à un support de siège autour d’un deuxième axe transversal,
- la deuxième bielle étant montée pivotante par rapport à l’armature d’assise autour d’un troisième axe transversal,
- la deuxième bielle étant par ailleurs destinée à être montée pivotante par rapport audit support de siège autour d’un quatrième axe transversal,
les au moins une première et deuxième bielles étant configurées pour permettre de soulever une partie arrière de l’armature d’assise par rapport audit support de siège.

Ainsi, avantageusement, en soulevant l’arrière de l’armature d’assise du siège, on libère un espace pour les pieds d’une personne désireuse d’accéder à d’autres sièges disposés derrière le siège. Ceci facilite l’accès à ces autres sièges.

Selon des modes de réalisations préférés, le siège de véhicule comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison :
- le siège de véhicule comprend un verrou pour verrouiller l’armature d’assise en position par rapport au support de siège ;
- l’armature de dossier est montée pivotante par rapport à l’armature d’assise autour d’un cinquième axe transversal ;
- l’armature de dossier est montée pivotante par rapport à l’armature d’assise autour du cinquième axe transversal, au moins entre une première position dans laquelle l’armature de dossier est sensiblement parallèle à l’armature d’assise et au moins une deuxième position de réception d’un occupant dans le siège ;
- le siège de véhicule comprend une articulation permettant de régler la position angulaire de l’armature de dossier par rapport à l’armature d’assise autour du cinquième axe transversal ;
- le siège de véhicule comprend un dispositif déverrouillable de maintien en position angulaire de l’armature de dossier par rapport à l’armature d’assise autour du cinquième axe transversal ;
- dans une position nominale du siège adaptée à la réception d’un occupant du siège en position assise, dans un plan longitudinale du siège, une première droite relie les premier et deuxième axes transversaux, une deuxième droite relie les troisième et quatrième axes transversaux, et les première et deuxième droites sont sécantes, de préférence en un point situé longitudinalement devant les premier, deuxième, troisième et quatrième axes transversaux ; et
- la première droite forme un premier angle avec l’horizontale, la deuxième droite forme un deuxième angle avec l’horizontale, et le premier angle est supérieur au deuxième angle.

Selon un autre aspect, il est décrit un ensemble de siège de véhicule comprenant un siège de véhicule tel que décrit ci-avant dans toutes ses combinaisons et ledit support de siège.

Selon les modes de réalisation préférés, l’ensemble de siège comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison :
- le support comporte au moins une glissière, notamment un rail mobile d’une glissière ;
- la au moins une glissière présente une course supérieure ou égale à 150 mm et/ou inférieure ou égale à 250 mm, de préférence sensiblement égale à 150 mm ;
- la au moins une glissière comporte un rail mobile par rapport à un profilé fixe, l’ensemble de siège comprenant en outre un dispositif de verrouillage du rail mobile en position, par rapport au profilé fixe ; et
- le dispositif de verrouillage est configuré pour être déverrouillé en cas de soulèvement d’une partie arrière de l’armature d’assise par rapport à la glissière.

Selon encore un autre aspect, il est décrit un procédé de passage d’une position d’un siège d’un ensemble de siège tel que décrit ci-avant dans toutes ses combinaisons, adaptée à la réception d’un occupant, à une position d’entrée facile, le procédé comprenant les étapes consistant à :
- déverrouiller le verrou configuré pour verrouiller l’armature d’assise en position par rapport au support, le cas échéant ;
- soulever une partie arrière de l’armature d’assise du siège par rapport au support ; et
- avancer le rail mobile de la au moins une glissière dans le profilé fixe de la au moins une glissière, le cas échéant.

Il est également décrit un véhicule, notamment un véhicule automobile, comprenant un châssis et une carrosserie définissant un habitacle avec un plancher, et au moins un ensemble de siège tel que décrit ci-avant dans toutes ses combinaisons, le support de siège étant fixé au plancher ou formé par le plancher de l’habitacle.

Le véhicule peut notamment comporter au moins une portière disposée longitudinalement au niveau du siège de l’ensemble de siège, et au moins un autre siège disposé longitudinalement derrière le siège de l’ensemble de siège. Le véhicule peut être dépourvu de portière disposée longitudinalement au niveau dudit autre siège.

D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront au cours de la description suivante d’une de ses formes de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints. Sur les dessins :

représente schématiquement en coupe longitudinale un ensemble de siège de véhicule automobile, le siège de véhicule automobile étant dans une position dite nominale, adaptée à la réception d’un occupant en position assise ;

représente schématiquement en perspective, un détail du siège de véhicule représenté à la figure 1 ;

représente schématiquement en coupe longitudinale l’ensemble de siège de la figure 1, le siège de véhicule automobile étant dans une position d’entrée facile, permettant l’accès à des sièges disposés derrière le siège illustré ;

représente schématiquement en coupe longitudinale l’ensemble de siège de la figure 1, le siège de véhicule étant dans une position dite de confort, adaptée à la réception d’un occupant ; et

représente schématiquement en coupe longitudinale l’ensemble de siège de la figure 1, le siège étant en position rabattue.

Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires.

Dans la description qui suit, les indications de positionnement dans l’espace telles que haut, bas, supérieur, inférieur, horizontal, vertical etc. sont données pour la clarté de l’exposé, en fonction de la position d’utilisation usuelle du siège, mais ne sont pas limitatives. Plus particulièrement, les orientations relatives à l’avant et à l’arrière du siège sont relatives à la position d’utilisation usuelle du siège.

Par direction longitudinale, on entend toute direction s’étendant entre l’avant et l’arrière du siège de véhicule. Par direction transversale, on entend toute direction s’étendant depuis un côté du siège de véhicule vers l’autre côté du siège de véhicule. De préférence, les directions longitudinale et transversale sont sensiblement horizontales. Les directions longitudinale et transversale sont perpendiculaires. Par direction verticale, on entend toute direction perpendiculaire aux directions longitudinale et transversale.

Tel qu’illustré à la figure 1, un ensemble de siège de véhicule 10 comporte essentiellement un siège 12 et un support de siège 14. Le siège 12 est fixé sur le support de siège 14. Le support de siège 14 est ici une glissière. La glissière 14 est elle-même fixée au plancher 16 de l’habitacle d’un véhicule automobile. Alternativement, le support 14 est formé par le plancher 16 du véhicule.

Le siège 12 comporte tout d’abord un dossier 18, avec une armature de dossier 20. Le siège 12 comporte encore une assise 22, avec une armature d’assise 24. Le siège 12 peut être, par exemple, un siège avant d’un véhicule automobile à trois portières. Le siège 12 peut, selon une autre variante, être un siège de deuxième rangée de sièges dans un véhicule à cinq portes comprenant trois rangées de sièges.

L’armature de dossier 20 et l’armature d’assise 24 sont pivotantes l’une par rapport à l’autre, autour d’un premier axe transversal A1. En l’espèce, les armatures de dossier et d’assise 20, 24 sont reliées au moyen d’une articulation 26. En l’espèce, l’articulation 26 est continue, au moins sur une plage de valeurs d’angles de rotation de l’armature de dossier 20 par rapport à l’armature d’assise 24. Grâce à l’articulation 26, la position angulaire de l’armature de dossier 20 par rapport à l’armature d’assise 24 peut être réglée, en fonction des préférences de l’occupant du siège 12, comme illustré à la figure 4.

Le siège 12 est connecté à la glissière 14 au niveau de l’assise 22. La glissière 14 comporte au moins un rail mobile 36 par rapport à au moins un profilé fixe 38, le nombre de rails mobiles 36 étant égal au nombre de profilés fixes 38. En l’espèce, la glissière 14 comporte deux profilés fixes 38, placés au niveau des côtés latéraux opposés de l’assise 22, chaque profilé fixe 38 étant associé à un rail mobile 36. Les rails mobiles 36 sont conçus de façon à pouvoir glisser le long des profilés fixes 38.

Ainsi, un mouvement de translation du siège 12 dans une direction longitudinale, parallèle à la direction d’étendue de la glissière 14, est possible. Cela permet d’adapter la position du siège 12, en particulier par rapport au volant et/ou aux pédales, en fonction des préférences et/ou des paramètres physiques de l’occupant du siège 12. Un dispositif de verrouillage du rail mobile en position par rapport au profilé fixe permet de maintenir le siège dans une position longitudinale choisie par l’occupant.

Comme cela est plus particulièrement visible sur la figure 2, la connexion entre l’armature d’assise 24 et la glissière 14 est ici réalisée au moyen de deux premières bielles 28 et de deux deuxièmes bielles 30. Les premières bielles 28 sont disposées chacune d’un côté respectif du siège 12. Les deux deuxièmes bielles 30 sont disposées chacune d’un côté respectif du siège 12. Les première et deuxième bielles 28, 30 sont placées au voisinage d’une extrémité avant de l’armature d’assise 24. Les premières bielles 28 sont placées longitudinalement devant les deuxièmes bielles 30. Ici, les premières bielles 28 sont plus courtes que les deuxièmes bielles 30.

Chaque première bielle 28 est montée pivotante par rapport à l’armature d’assise 24 autour d’un deuxième axe transversal A2. De même, chaque première bielle 28 est montée pivotante par rapport à la glissière 14 autour d’un troisième axe transversal A3.

Chaque deuxième bielle 30 est montée pivotante par rapport à l’armature d’assise 24 autour d’un quatrième axe transversal A4. De même, chaque deuxième bielle 30 est montée pivotante par rapport à la glissière 14, autour d’un cinquième axe transversal A5.

Dans le plan longitudinal de coupe de la figure 1, où le siège 12 est dans sa position nominale adaptée à la réception d’un occupant en position assise, les axes transversaux A2, A3, A4, A5 sont des points, disposés de telle manière que la droite d1 reliant les deuxième et troisième axes transversaux A2, A3 et la droite d2 reliant les quatrième et cinquième axes transversaux A4, A5 sont sécantes. En l’occurrence, les droites d1 et d2 se coupent en un point P situé longitudinalement devant les deuxième, troisième, quatrième et cinquième axes transversaux A2, A3, A4, A5, dans le plan longitudinal de coupe de la figure 1. Ainsi, les droites d1 et d2 d’extension des première et deuxième bielles 28, 30 ne sont pas parallèles dans la position nominale du siège 12. Par direction d’extension d’une bielle, on entend ici la droite s’étendant dans le plan de la bielle et reliant les deux axes de rotation de la bielle considérée.

En outre, dans la position nominale du siège 12, la droite d1 correspondant à la première bielle 28 disposée longitudinalement le plus en avant du siège 12, forme, avec l’horizontale H, un angle a1 plus grand que l’angle a2 formé par la droite d2, correspondant à la deuxième bielle 30 disposée longitudinalement plus vers l’arrière du siège 12 que la première bielle 28, avec l’horizontale H.

Comme montré sur la figure 2, les deux premières bielles 28 sont reliées entre elles par une première traverse 32. Ici la première traverse 32 a une forme sensiblement cylindrique d’axe correspondant au deuxième axe transversal A2. Les deux premières bielles 28 sont par exemple montées pivotantes par rapport à la première traverse 32, laquelle peut alors être rigidement fixée à l’armature d’assise 24. Alternativement, les deux premières bielles 28 sont rigidement fixées à la première traverse 32 qui est montée pivotante par rapport à l’armature d’assise 24. Il est encore possible de monter les deux premières bielles 28 pivotantes par rapport à la première traverse 32, la traverse 32 étant montée pivotante par rapport à l’armature d’assise 24. Les premières bielles 28 sont ainsi solidarisées par la première traverse 32.

De même, les deux deuxièmes bielles 30 sont reliées entre elles par une deuxième traverse 34. Ici la deuxième traverse 34 a une forme sensiblement cylindrique s’étendant transversalement entre les deux deuxièmes bielles 30. Les deux deuxièmes bielles 30 sont par exemple rigidement fixées à la deuxième traverse 34. Ainsi, les deuxièmes bielles sont ainsi solidarisées par la deuxième traverse 34.

La figure 2 illustre en outre qu’une articulation 26 est prévue de chaque côté latérale du siège 12, entre l’armature de dossier 20 et l’armature d’assise 24.

Comme cela est particulièrement visible sur la figure 2, de préférence, il n’y a pas d’autres bielles reliant l’armature d’assise 24 au support 14 que les premières et deuxièmes bielles 28, 30. Également, il n’y a de préférence pas de bielle reliant directement l’armature de dossier 20 au support 14.

De préférence, le nombre de premières bielles 28 et le nombre de deuxièmes bielles 30 sont égaux au nombre de rails mobiles 36 de la glissière 14. Une première bielle 28 et une deuxième bielle 30 peuvent ainsi être associées respectivement à un rail mobile 36. Dans l’exemple illustré, deux premières bielles 28 et deux deuxièmes bielles 30 sont mises en œuvre, comme montré sur la figure 2.

La glissière 14 comporte ici une paire de rails mobiles 36, chaque rail mobile 36 étant reçu dans un profilé fixe 38. Des billes ou d’autres éléments de roulements peuvent être interposé/e/s entre un rail mobile 36 et le profilé fixe 38 dans lequel il coulisse. Ceci réduit encore les frottements lors du coulissement du rail mobile 36 dans le profilé fixe 38. Un ensemble rail mobile 36 et profilé fixe 38 est disposé de chaque côté du siège 12. Une première bielle 28 et une deuxième bielle 30 sont fixées pivotantes à chacun des rails mobiles 36. La course du rail mobile 36 dans le profilé fixe 38 est par exemple supérieure ou égale à 150 mm et/ou inférieure ou égale à 250 mm. Ici, la course du rail mobile 36 est limitée à 150 mm. Ceci limite l’encombrement de l’ensemble de siège 10.

Un dispositif de verrouillage, non représenté sur les figures et bien connu en soi de l’homme du métier, permet d’immobiliser au moins un rail mobile 36 dans le profilé fixe 38 associé, de préférence chaque rail mobile 36 dans le profilé fixe 38 associé.

Enfin, un verrou 40 est ici mis en œuvre pour fixer l’arrière de l’armature d’assise 24 aux rails mobiles 36 de la glissière 14. Le verrou 40 est disposé au voisinage d’une extrémité arrière de l’armature d’assise 22. Le verrou 40 empêche notamment un soulèvement inattendu de la partie arrière de l’armature d’assise 24 par rapport à la partie avant de l’armature d’assise 24, par exemple en cas de choc. Lorsque l’arrière de l’armature d’assise 24 est fixée à la glissière 14, les première et deuxième bielles 28, 30, disposées de chaque côté du siège 12, sont orientées depuis le bas et l’avant du siège 12, vers le haut et l’arrière du siège 12, la première bielle 30 étant plus inclinée vers l’arrière que la deuxième bielle 28.

Comme illustré à la figure 3, le siège 12 peut être basculé vers l’avant, dans une position d’entrée facile ou position «easy entry» facilitant l’accès aux places situées derrière le siège 12.

Cette position d’entrée facile est notamment utile dans des voitures à un nombre de paires de portières inférieur au nombre de rangées de sièges, afin de faciliter la montée ou la descente des passagers assis sur les rangées de sièges qui n’ont pas de portière à côté.

Comme cela est visible sur cette figure 3, la position d’entrée facile peut être atteinte sans avoir à pivoter l’armature de dossier 20 par rapport à l’armature d’assise 24. Ainsi, l’articulation 26 n’est pas sollicitée pour passer d’une position nominale du siège à la position d’entrée facile. Ceci permet notamment de laisser en position un siège bébé monté sur le siège 12 lorsqu’on veut atteindre les places arrière, situées derrière le siège 12. Cela permet également de conserver le réglage de confort de l’inclinaison de l’armature de dossier 20 par rapport à l’armature d’assise 24, choisie par l’occupant du siège, même après un passage en position d’entrée facile.

Ici, cette position d’entrée facile est atteinte en déverrouillant le verrou 40 pour pouvoir faire basculer l’armature d’assise 24 vers l’avant. Le pivotement de l’armature d’assise 24 est guidé par les premières et deuxièmes bielles 28, 30 qui pivotent autour des troisième et cinquième axes transversaux A3, A5. Ce basculement de l’armature d’assise 24, qui permet de soulever une partie arrière de l’armature d’assise 22 par rapport au support de siège 14 et, de préférence, à une partie avant de l’armature d’assise 24, permet de libérer l’espace sous l’armature d’assise 24, à l’arrière du siège 12. On augmente ainsi l’espace pour le passage des pieds des passagers désireux d’accéder aux places derrière le siège 12, ce qui facilite l’accès à ces places.

Pour augmenter encore l’espace pour les pieds des occupants désireux d’accéder aux places derrière le siège 12, la position d’entrée facile peut correspondre au cas où l’armature d’assise 24 est déplacée le plus possible vers l’avant au moyen de la glissière 14. En d’autres termes, dans la position d’entrée facile, les rails mobiles 36 sont le plus avancé possible par rapport aux profilés fixes 38.

Pour coordonner le déplacement vers l’avant et le basculement vers l’avant de l’armature d’assise 24, pour passer de la position nominale du siège 12 de la figure 1, à la position d’entrée facile de la figure 3, il peut être prévu que le dispositif de verrouillage, qui verrouille les rails mobiles 36 dans les profilés fixes 38, soit déverrouillé automatiquement lorsque l’armature d’assise 24 est basculée vers l’avant. Par exemple, les premières ou les deuxièmes bielles 28, 30 présentent un relief saillant qui, lorsque les bielles 28, 30 pivotent, commande le déverrouillage du dispositif de verrouillage. Ce déverrouillage des rails mobiles 36 par rapport aux profilés fixes 38 peut permettre une course supérieure des rails mobiles 36, par rapport à la course autorisée des rails mobiles 36 dans le cadre d’un réglage de confort. Par exemple, la course d’un rail mobile 36 pour un réglage de confort peut être limitée à 150 mm alors que la course d’un rail mobile 36 pour atteindre la position d’entrée peut être de 250 mm.

Cependant, il est à noter ici que la course des rails mobiles 36 dans les profilés fixes 38 peut être limitée, notamment de l’ordre de 150 mm. En effet, le basculement de l’armature d’assise 24 permet d’obtenir un passage vers les places derrière le siège 12, sensiblement équivalent au passage obtenu en pivotant l’armature de dossier, comme cela est réalisé dans l’art antérieur.

La figure 5 illustre une position rabattue du siège 12. Cette position peut être atteinte grâce à la présence de l’articulation 26 ou des articulations 26. Cette position rabattue peut notamment être atteinte dans une configuration débrayée de l’articulation 26 ou des articulations 26, c'est-à-dire une position de l’armature de dossier 20 qui n’est pas bloquée par l’articulation 26 ou les articulations 26. Par exemple, l’articulation 26 ou les articulations 26 permettent un blocage en position de l’armature de dossier 20 par rapport à l’armature d’assise 24 sur une plage angulaire. Au-delà de cette plage angulaire, l’articulation 26 ou les articulations 26 sont débrayées, de sorte que l’armature de dossier 20 peut librement être pivotée autour du premier axe transversal A1, par rapport à l’armature d’assise 24.

La position rabattue du siège 12 correspond à une configuration particulièrement compacte du siège 12 qui permet, par exemple, d’agrandir le volume de rangement du véhicule, notamment lorsque le siège 12 est un siège arrière. Alternativement, dans cette position rabattue, le dossier 18 du siège peut être utilisé comme une table.

Dans la position rabattue, le dossier 18 est sensiblement horizontal et parallèle à l’assise 22.

La position rabattue peut par exemple être maintenue grâce à une butée non représentée, qui maintient le dossier 18 dans une position sensiblement horizontale.

Dans un mode de réalisation, une position d’entrée facile peut être atteinte en soulevant la partie postérieure de l’armature d’assise 24, même quand le siège 12 est placé en position rabattue.

Il peut être noté que tous les axes transversaux A1-A5 sont distincts dans l’exemple illustré.

La présente divulgation ne se limite pas à l’exemple décrit ci-avant en regard des figures. La présente divulgation englobe bien au contraire toutes les variantes et combinaisons que pourra envisager l’homme de l’art dans le cadre de la protection recherchée.

Par exemple, le siège peut être dépourvu d’articulation 26 continue. À la place, l’armature de dossier peut être montée pivotante par rapport au support 14 autour du premier axe transversal, librement ou contrainte élastiquement. Le siège 12 peut alors comprendre un dispositif, déverrouillable, de maintien en position angulaire de l’armature de dossier 26 par rapport à l’armature d’assise 24. Le dispositif de maintien en position angulaire de l’armature de dossier 26 par rapport à l’armature d’assise 24 peut permettre de sélectivement verrouiller ou déverrouiller la rotation de l’armature de dossier 20 par rapport à l’armature d’assise 24. Il est à noter que le dispositif de maintien en position angulaire de l’armature de dossier 26 par rapport à l’armature d’assise 24 peut être adapté à maintenir l’armature de dossier 20 dans toute position angulaire par rapport à l’armature d’assise 24, dans un nombre fini de positions angulaires, ou même dans une unique position angulaire de l’armature de dossier 20 par rapport à l’armature d’assise 24. Dans ce dernier cas, le siège 12 et le dossier 18 présentent une unique position de confort adaptée à la réception d’un occupant, en position assise.

Claims

Siège de véhicule (12) comprenant un dossier (18) avec une armature de dossier (20), une assise (22) avec une armature d’assise (24), et au moins une première et une deuxième bielles (28 ; 30),
- la première bielle (28) étant montée pivotante par rapport à l’armature d’assise (24) autour d’un premier axe transversal (A2), au voisinage d’une extrémité avant de l’armature d’assise (24),
- la première bielle (28) étant par ailleurs destinée à être montée pivotante par rapport à un support de siège (14) autour d’un deuxième axe transversal (A3),
- la deuxième bielle (30) étant montée pivotante par rapport à l’armature d’assise (24) autour d’un troisième axe transversal (A4),
- la deuxième bielle (30) étant par ailleurs destinée à être montée pivotante par rapport audit support de siège (14) autour d’un quatrième axe transversal (A5),
les au moins une première et deuxième bielles (28 ; 30) étant configurées pour permettre de soulever une partie arrière de l’armature d’assise (24) par rapport audit support de siège (14).
Siège de véhicule selon la revendication 1, comprenant un verrou (40) pour verrouiller l’armature d’assise (24) en position par rapport au support de siège (14).
Siège de véhicule selon la revendication 1 ou 2, dans lequel l’armature de dossier (20) est montée pivotante par rapport à l’armature d’assise (24) autour d’un cinquième axe transversal (A1).
Siège de véhicule selon la revendication 3, dans lequel l’armature de dossier (20) est montée pivotante par rapport à l’armature d’assise (20) autour du cinquième axe transversal (A1), au moins entre une première position dans laquelle l’armature de dossier (20) est sensiblement parallèle à l’armature d’assise (24) et au moins une deuxième position de réception d’un occupant dans le siège (12).
Siège de véhicule selon la revendication 3 ou 4, comprenant une articulation (26) permettant de régler la position angulaire de l’armature de dossier (20) par rapport à l’armature d’assise (24) autour du cinquième axe transversal (A1).
Siège de véhicule selon la revendication 3 ou 4, comprenant un dispositif déverrouillable de maintien en position angulaire de l’armature de dossier (26) par rapport à l’armature d’assise (24) autour du cinquième axe transversal (A1).
Siège de véhicule selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel, dans une position nominale du siège (12) adaptée à la réception d’un occupant du siège (12) en position assise, dans un plan longitudinale du siège (12), une première droite (d1) relie les premier et deuxième axes transversaux (A2 ; A3), une deuxième droite (d2) relie les troisième et quatrième axes transversaux (A4 ; A5), et les première et deuxième droites (d1, d2) sont sécantes, de préférence en un point situé longitudinalement devant les premier, deuxième, troisième et quatrième axes transversaux (A2 ; A3 ; A4 ; A5).
Siège de véhicule selon la revendication 7, dans lequel la première droite (d1) forme un premier angle (a1) avec l’horizontale (H), la deuxième droite (d2) forme un deuxième angle (a2) avec l’horizontale (H), et le premier angle (d1) est supérieur au deuxième angle (d2).
Ensemble de siège de véhicule (10) comprenant un siège de véhicule (12) selon l’une quelconque des revendications précédentes et ledit support de siège (14).
Ensemble de siège de véhicule selon la revendication 9, dans lequel le support comporte au moins une glissière (14), notamment un rail mobile (36) d’une glissière (14).
Ensemble de siège de véhicule selon la revendication 9 ou 10, dans lequel la au moins une glissière (14) présente une course supérieure ou égale à 150 mm et/ou inférieure ou égale à 250 mm, de préférence sensiblement égale à 150 mm.
Ensemble de siège de véhicule selon la revendication 10 ou 11, dans lequel la au moins une glissière (14) comporte un rail mobile (36) par rapport à un profilé fixe (38), l’ensemble de siège (10) comprenant en outre un dispositif de verrouillage du rail mobile (36) en position, par rapport au profilé fixe (38).
Ensemble de siège de véhicule selon la revendication 12, dans lequel le dispositif de verrouillage est configuré pour être déverrouillé en cas de soulèvement d’une partie arrière de l’armature d’assise (24) par rapport à la glissière (14).
Procédé de passage d’une position d’un siège (12) d’un ensemble de siège selon les revendications 9 à 13, adaptée à la réception d’un occupant, à une position d’entrée facile, le procédé comprenant les étapes consistant à :
- déverrouiller le verrou configuré pour verrouiller l’armature d’assise (24) en position par rapport au support (14), le cas échéant ;
- soulever une partie arrière de l’armature d’assise (24) du siège (12) par rapport au support (14) ; et
- avancer le rail mobile (36) de la au moins une glissière (14) dans le profilé fixe (38) de la au moins une glissière (14), le cas échéant.