FR3099345A1

FR3099345A1 - Procédé de traitement cosmétique et ensemble pour sa mise en œuvre

Info

Publication number: FR3099345A1
Application number: FR1908749A
Authority: FR
Inventors: Leah LEGOAI
Original assignee: LOreal SA
Current assignee: LOreal SA
Priority date: 2019-07-31
Filing date: 2019-07-31
Publication date: 2021-02-05
Anticipated expiration: 2039-07-31
Also published as: BR112022000054A2; FR3099345B1; WO2021018985A1; US20220354201A1; ZA202200787B

Abstract

Procédé de traitement cosmétique et ensemble pour sa mise en œuvre Procédé de traitement cosmétique, comportant les étapes consistant à : Appliquer sur une zone (Z) du cuir chevelu un adhésif (A), appliquer sur ladite zone revêtue d’adhésif des fibres (F), appartenant à un lot (4) d’au moins 50 fibres enchevêtrées, ce lot (4) comportant des fibres présentant au moins sur une partie de leur longueur un rayon de courbure compris entre 1 et 10mm, de préférence entre 1 et 5mm, l’application s’effectuant de telle sorte que pour une partie au moins des fibres du lot (4), celles-ci ne viennent en contact avec l’adhésif que sur une partie seulement de leur longueur. Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

Procédé de traitement cosmétique et ensemble pour sa mise en œuvre

La présente invention concerne les traitements cosmétiques du cuir chevelu, et plus particulièrement ceux visant les zones alopéciques.

Plus le cheveu est frisé, plus son diamètre de courbure est réduit et, s’étirant moins sous la contrainte, il est plus susceptible de casser.

Les chevelures frisées nécessitent un effort important pour réaliser ou conserver une mise en beauté capillaire. Afin de gagner du temps, les routines visent donc à accomplir une coiffure qui va durer plusieurs jours. Ces routines sont stressantes pour le cheveu car elles nécessitent d’appliquer des efforts mécaniques importants sur les cheveux, comme lors des tressages serrés ou lors de l’ajout d’extensions. Ces efforts appliqués à répétition sollicitent la fragilité intrinsèque du cheveu frisé et à long terme peuvent causer des alopécies frontales et/ou temporales.

Lorsque pour masquer ces alopécies la personne recourt à de nouveaux tressages ou à des extensions, cela tend à entretenir, voire à accélérer, le phénomène de casse du cheveu.

Par ailleurs, il existe aujourd’hui différentes techniques pour masquer ou corriger une alopécie :
- Implants capillaires nécessitant des actes chirurgicaux ;
- les postiches ou perruques ;
- les systèmes de « poivrières », qui déposent des particules millimétriques étoffant les cheveux encore présents dans les zones clairsemées pour les rendre plus visibles ;
- coloration de la peau par l’application d’un produit de maquillage classique ou de coloration ou de manière plus invasive et définitive telle que le tatouage ;
- application de fibres libres ou présentes au sein d’une formule de type gel.

En dehors de l’acte chirurgical, invasif, coûteux et difficilement rattrapable s’il est mal fait, il est difficile d’avoir une correction de l’alopécie qui soit indécelable aussi bien de près que de loin, c’est-à-dire qui reproduise fidèlement l’implantation et la densité des cheveux humains, et ne fait pas prendre le risque à l’utilisateur qu’un observateur extérieur puisse détecter que la chevelure n’est pas entièrement naturelle.

Il existe une méthode de maquillage des zones alopéciques décrite dans la demande WO 2017/021240, mais son application se limite à des cheveux raides.

Les perruques et postiches présentent certains avantages mais induisent une crainte de déplacement au cours de la journée, et donc un risque que leur présence soit décelée par les observateurs extérieurs. De plus ils font penser, pour les personnes qui les utilisent, à une prothèse ce qui a, pour elles, un impact négatif et rebutant. En outre, ils ne sont pas adaptés à la plupart des alopécies, notamment lorsque le cuir chevelu est encore recouvert partiellement de cheveux et lorsque les coupes de cheveux sont courtes.

Une solution consiste à fixer la perruque ou le postiche par l’emploi de liens prenant appui sur les cheveux, en particulier en les tressant ou les cousant aux cheveux naturels. Cette approche est toutefois très longue et requiert la dextérité de coiffeurs, ce qui la rend inadaptée lorsqu’on veut se laver les cheveux régulièrement. De plus, ces fixations peuvent causer des problèmes de casse à la longue. Enfin, étant donné le prix des perruques et postiches, l’utilisateur aura tendance à les réutiliser. Là aussi, le lavage et le séchage de ces perruques et postiches est considéré comme une expérience négative et rebutante. Ainsi cette solution ne rencontre pas de succès.

Il existe donc un besoin, non satisfait à ce jour, de bénéficier d’une méthode facile à utiliser pour masquer les alopécies des personnes aux cheveux frisés, de façon respectueuse des cheveux naturels, avec un résultat pratiquement indécelable.

L’invention vise à répondre à ce besoin et elle y répond grâce à un procédé de traitement cosmétique, comportant les étapes consistant à :
(a) Appliquer sur une zone du cuir chevelu un adhésif,
(b) appliquer sur ladite zone revêtue d’adhésif des fibres, appartenant à un lot d’au moins 50 fibres enchevêtrées, comportant des fibres présentant au moins sur une partie de leur longueur un rayon de courbure compris de préférence entre 1 et 10mm, l’application s’effectuant de telle sorte que pour une partie au moins des fibres du lot, celles-ci ne viennent en contact avec l’adhésif que sur une partie seulement de leur longueur. De préférence, pour au moins la moitié des fibres du lot, mieux au moins 75 % des fibres du lot, encore mieux au moins 90%, celles-ci ne viennent au contact de l’adhésif que sur au plus 20% de leur longueur, mieux au plus 10 % de leur longueur.

Par « fibres enchevêtrées » il faut comprendre des fibres liées entre elles en raison de leurs formes et des interactions mécaniques que génère leur intrication, le maintien des fibres intriquées s’effectuant ainsi sans présence de colle entre les fibres enchevêtrées ni de soudures entre les fibres enchevêtrées.

L’invention permet d’atteindre un résultat perçu comme naturel et non décelable.

L’invention permet en particulier d’obtenir relativement aisément, si cela est souhaité :
- une densité de fibres proche de la densité naturelle,
- une répartition de fibres proche de la répartition naturelle,
- une localisation limitée aux seules zones à traitées,
- une possibilité de traiter les zones glabres et les zones clairsemées.

Le traitement peut aisément être réalisé en quelques minutes, chaque jour si on le souhaite, sans assistance extérieure. L’application des fibres sur ladite zone peut s’effectuer manuellement, notamment en tapotant la zone revêtue d’adhésif avec le lot maintenu entre deux doigts. Un frottement peut être exercé le cas échéant sur les fibres déposées après leur mise au contact de l’adhésif. On peut notamment balayer avec les doigts ou la main la zone revêtue d’adhésif et des fibres déposées sur celle-ci.

De préférence, une partie des fibres du lot restent solidaires des fibres déjà déposées par enchevêtrement avec ces dernières, sans venir au contact de l’adhésif.

De préférence, l’application des fibres se fait de telle sorte que SL soit compris entre 6 et 12%, où SL désigne le ratio entre d’une part la somme des longueurs de fibres déposées dont une portion est en contact avec l’adhésif et d’autre part la somme des longueurs de toutes les fibres du lot.

Le procédé peut comporter l’application de fibres provenant d’au moins deux lots sur ladite zone, de telle sorte qu’une partie au moins des fibres d’un lot viennent au contact des fibres d’un autre lot. Au moins une partie des fibres d’un lot peut être maintenue sur le cuir chevelu sans contact avec l’adhésif par enchevêtrement avec des fibres de ce lot et par contact avec des fibres de l’autre lot.

Avant l’application des fibres d’un lot, des forces peuvent être appliquées sur les fibres de ce lot pour enchevêtrer ou accroître l’enchevêtrement des fibres. Par exemple, on fait rouler le lot entre ses doigts, comme on pourrait faire rouler une boulette entre ses doigts.

Lot

Le lot comporte de préférence entre 50 et 1000 fibres, mieux entre 100 et 600.

Au moins la moitié des fibres du lot, mieux au moins 75% des fibres du lot, encore mieux au moins 90%, voire la totalité des fibres du lot, présente sur au moins une partie de leur longueur un rayon de courbure compris entre 1 et 10mm, de préférence entre 1 et 5mm.

La longueur des fibres du lot, à l’état déployé, est de préférence comprise entre 1 et 100mm, mieux entre 3 et 80mm, encore mieux entre 5 et 40mm, l’écart-type de la distribution de longueurs des fibres du lot étant de préférence tel que σ/m>20%, mieux σ/m >30%.

Le diamètre moyen des fibres du lot est de préférence compris entre 40 et 120 µm.

De préférence, ledit lot comporte des fibres bouclées, au moins 50% des fibres étant de préférence bouclées, encore mieux au moins 75% des fibres étant bouclées, voire la totalité des fibres étant bouclées. Par « fibre bouclée » on désigne une fibre dont l’axe longitudinal décrit au moins une révolution autour d’un axe d’enroulement.

Le lot peut comporter des fibres de section circulaire et/ou non circulaire.

Le lot peut présenter une forme générale de boulette avant son application.

Un même lot peut comporter, le cas échéant, des fibres de longueur inférieure à 5mm et des fibres de longueur supérieure à 5mm, notamment à 40mm.

Un même lot peut ne comporter que des fibres de longueur supérieure à 5mm.

Les fibres du lot peuvent être noires ou de toute autre couleur, notamment identique à celle des cheveux existants. Un lot peut comporter un mélange de fibres de couleurs différentes.

Les fibres peuvent être formées de fibres naturelles ou synthétiques, notamment en matériau thermoplastique.

Un lot peut comporter un seul type de fibres, ou en variante un mélange de fibres de couleurs, diamètres, longueurs et/ou natures, différents.

Le cas échéant, les lots de fibres sont réalisés au moins partiellement à partir des cheveux de la personne sur le cuir chevelu de laquelle les fibres vont être collées. Par exemple, on forme un lot de fibres en mélangeant des fibres obtenues en coupant les cheveux là où ceux-ci sont présents en abondance à des fibres synthétiques plus longues et/ou plus courtes, notamment sensiblement de même couleur, qui contribuent à rendre le lot de fibres cohésif.

Le lot peut occuper au repos, au moment où il est saisi par l’utilisateur pour son application, un volume hors tout compris entre une sphère de diamètre 5mm et une sphère concentrique de diamètre 50mm.

Ensemble

L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un ensemble pour la mise en œuvre du procédé selon l’invention, tel que défini plus haut, comportant :
- au moins un lot d’au moins 50 fibres enchevêtrées, ce lot comportant des fibres présentant au moins sur une partie de leur longueur un rayon de courbure compris entre 1 et 10mm,
- un adhésif à appliquer sur une zone du cuir chevelu.

Les fibres et l’adhésif sont de préférence conditionnés dans un même emballage.

Le lot peut présenter tout ou partie des caractéristiques énoncées ci-dessus. L’enchevêtrement des fibres du lot permet la manipulation de celui-ci entre deux doigts, pour venir tapoter avec les fibres de ce lot une zone du cuir chevelu revêtue d’adhésif, comme expliqué plus haut. Ainsi, l’enchevêtrement des fibres est tel que les fibres restent solidaires du lot lors de la préhension de ce dernier jusqu’à l’application.

L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée

qui va suivre, d’exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel :

la figure 1 représente un exemple d’ensemble selon l’invention,

la figure 2 représente isolément un lot de fibres, avant application sur le cuir chevelu,

la figure 3 illustre l’utilisation d’un lot,

la figure 4 représente une zone alopécique avant traitement, et

la figure 5 représente la zone après traitement.

Description détaillée

On a représenté à la figure 1 un exemple d’ensemble 1 pour la mise en œuvre du procédé selon l’invention.

Cet ensemble 1 comporte un adhésif cosmétique A à appliquer sur le cuir chevelu, contenu dans un récipient 2. Ce dernier peut être de tout type, et comporter tout moyen d’application tel qu’un pinceau ou un embout applicateur ; l’adhésif peut encore être appliqué par pulvérisation.

L’adhésif A est par exemple choisi parmi les polymères notamment ceux de Tg <20°C et de préférence < -20°C, notamment être choisi parmi les polyacrylates ou polyméthacrylates ou copolymères incluant des motifs acrylates ou méthacrylate d’alkyl à chaîne carbonée supérieure à C4.

L’adhésif peut être aussi un composé non polymérique tel qu’une cire de point de fusion <40°C.

Le polymère ou la cire peut être mis en solution dans un solvant adéquat et en particulier un solvant volatile (dont la température d’ébullition est préférentiellement < 190°C et de préférence <140°C).

Le polymère ou la cire peut aussi être sous une forme dispersée, c’est-à-dire à l’état de particules microscopiques dans un solvant inapte à solubiliser ledit polymère ou cire. En particulier le polymère ou la cire peut être dispersé dans de l’eau ou dans un solvant organique volatile tel que l’isododécane.

De préférence les polymères ou les cires sont à une concentration massique >20%.

L’ensemble 1 comporte également des lots 4 de fibres, qui peuvent être conditionnés séparément ou non. Chaque lot 4 se présente par exemple sous la forme générale d’une boulette, comme illustré à la figure 2.

Dans l’exemple illustré, les lots 4 sont conditionnés en vrac dans une boîte 5.

Le récipient 2 et la boîte 5 peuvent être proposés ensemble à l’utilisateur, au sein d’un même emballage 6, par exemple de type blister ou coffret.

Chaque lot 4 est formé par un paquet de fibres F enchevêtrées, qui garde sa cohésion lorsqu’il est manipulé d’une main, par exemple en étant tenu entre deux doigts. Autrement dit, les fibres d’un lot 4 sont suffisamment en contact les unes des autres pour que les manipulations ne les séparent pas.

Les fibres de chaque lot 4 sont choisies de manière à produire un résultat se confondant avec les cheveux restant ou avoisinant la zone à combler.

On utilise de préférence, pour chaque lot, des fibres dont les caractéristiques sont les suivantes :
1) Longueur : La longueur moyenne « étendue » des fibres est comprise entre 1 et 100mm, de préférence entre 3 et 80mm, mieux entre 5 et 40mm ; l’écart-type de la distribution de longueurs des fibres au sein d’un lot est de préférence tel que σ/m>20%, mieux supérieur à 30%.
2) Diamètre : Le diamètre moyen des fibres est compris entre 40 et 120µm.
3) Section : La forme de la section d’une fibre peut être quelconque, non circulaire, notamment elliptique torsadée ou elliptique, ou circulaire ;
4) Courbure : Le rayon de courbure d’au moins une portion de la longueur des fibres est compris entre 1 et 10mm, par exemple 1 et 5mm.

On obtient avec de telles caractéristiques une densité et une répartition des fibres proches de la densité naturelle, et l’application est facile.

Le matériau des fibres peut être choisi parmi les matériaux naturels ou synthétiques. Comme matériaux naturels, on peut choisir les fibres kératiniques, les fibres à base de cellulose ou cellulose modifiée, tels que le coton, la viscose ou le lin. Comme matériaux synthétiques on peut choisir les polyamides (Nylon), le PBT, le PE, PP, les fibres acryliques (modacrylique) ou les fibres polyester.

Les fibres peuvent être enchevêtrées à la fabrication, par exemple par brassage.

Le traitement cosmétique selon l’invention est mis en œuvre de la façon suivante.

L’adhésif A est appliqué sur une plusieurs zones Z du cuir chevelu sur lesquelles on souhaite déposer les fibres F pour recréer l’impression de la présence d’une chevelure à cet endroit, ou donner l’impression d’une chevelure plus dense. L’adhésif A est appliqué de telle sorte que la peau présente un aspect adhésif. Le film d’adhésif formé sur la peau peut être continu ou discontinu.

Puis on saisit les lots 4 un par un entre le pouce et l’index, pour les appliquer sur l’adhésif A, comme illustré à la figure 3. Les fibres sont ainsi amenées au contact de l’adhésif de façon groupée, non individualisée.

Les fibres F sont appliquées par touches sur l’adhésif. L’application se fait en tapotant successivement sur la zone à traiter. Souvent, la zone à traiter est de plus grande dimension supérieure au diamètre du lot, et l’on déplace donc le lot sur la surface adhésive jusque soit il n’y ait plus de fibres dans le lot, soit la zone à traiter est recouverte de fibres de manière esthétique. Dans le cas d’un petit lot, toutes les fibres peuvent être appliquées en une fois, le cas échéant.

Optionnellement, on peut finir le traitement en frottant la zone Z avec les fibres déposées dessus pour homogénéiser ou améliorer le contact entre les fibres et l’adhésif.

De préférence, les fibres F sont amenées au contact de l’adhésif A de façon qu’elles ne soient que partiellement en contact avec l’adhésif, par exemple sur au plus 20% de leur longueur. L’application d’un lot de fibres enchevêtrées sous forme généralement sphérique assure que lors de la mise en contact avec l’adhésif il existe une minorité de fibres dont le plan portant la courbe est parallèle avec le plan formé par le film adhésif. Ainsi on diminue le risque que des fibres présentent une longueur de contact trop importante.

Ainsi, on fait avantageusement en sorte que toutes les fibres ne soient pas en contact avec l’adhésif, en profitant de l’enchevêtrement des fibres pour assurer la tenue des fibres non liées directement par l’adhésif à la peau. On peut ainsi avoir un ratio SL tel que défini plus haut, inférieur à 12%. De plus, cette approche permet à des fibres issues d’un lot de contribuer à maintenir des fibres issues d’un autre lot.

Si nécessaire, pour améliorer la tenue des fibres lors de leur manipulation, on peut triturer le lot de fibres entre les doigts, en pressant et en faisant rouler la boulette de fibres entre les doigts, ce qui tend à renforcer leur enchevêtrement.

Une telle trituration convient tout particulièrement à des lots 4 constitués de fibres de longueur supérieure à 5mm.

Dans le cas de fibres plus courtes, de longueur inférieure ou égale à 5mm, on peut pour améliorer la préhension, intégrer des fibres plus longues dans le lot, ou de combiner plusieurs lots, à savoir un lot de fibres courtes et un lot de fibres plus longues, en les mélangeant, dans le but de constituer un lot plus cohésif.

On applique sur une zone Z du cuir chevelu un film d’adhésif du type PROS-AIDE Cream Blend 331 Adhesive, comme illustré à la figure 4. On peut utiliser un pinceau, une brosse, une éponge, un applicateur floqué ou un applicateur siliconé.

Après quelques minutes, le film atteint son maximum de pouvoir adhésif.

A ce moment précis on met en contact des lots de fibres avec l’adhésif. La mise en contact des fibres avec l’adhésif se fait en tapotant le lot contre l’adhésif présent sur la zone à traiter, de la manière illustrée à la figure 3. Il est facile de contrôler la quantité de fibres déposées en répétant l’opération sur la même zone.

On obtient le résultat illustré à la figure 5.

L’invention n’est pas limitée aux modes de réalisation décrits précédemment. Par exemple, l’application d’un lot de fibres peut s’effectuer en maintenant celui-ci avec un applicateur. Le lot de fibres peut être saisi sur une partie seulement dans une pince. Cette pince peut être à serrage direct, c’est-à-dire appliquée par la main de l’utilisateur, ce dernier contrôlant la force de serrage, particulièrement lorsqu’il ne reste des fibres que dans la zone de pincement. Dans une autre configuration, la pince est à serrage inversé, c’est-à-dire qu’un ressort applique la force de serrage.

L’applicateur peut également se présenter sous la forme d’un tampon dont la zone de transfert est légèrement adhésive. La mise en contact de cette zone adhésive avec un lot de fibres permet de le manipuler et de le déplacer sur la zone à traiter. La capacité d’adhésion de l’applicateur est inférieure à la capacité d’adhésion de la colle appliquée sur la zone à traiter.

Claims

Procédé de traitement cosmétique, comportant les étapes consistant à :
(a) appliquer sur une zone (Z) du cuir chevelu un adhésif (A),
(b) appliquer sur ladite zone revêtue d’adhésif des fibres (F), appartenant à un lot (4) d’au moins 50 fibres enchevêtrées, ce lot (4) comportant des fibres présentant au moins sur une partie de leur longueur un rayon de courbure compris entre 1 et 10mm, de préférence entre 1 et 5mm, l’application s’effectuant de telle sorte que pour une partie au moins des fibres du lot (4), celles-ci ne viennent en contact avec l’adhésif que sur une partie seulement de leur longueur.
Procédé selon la revendication 1, ledit lot (4) comportant entre 50 et 1000 fibres, mieux entre 100 et 600.
Procédé selon l’une des revendications 1 et 2, au moins la moitié des fibres du lot (4), mieux au moins 75% des fibres du lot, encore mieux la totalité des fibres du lot, présentant sur au moins une partie de leur longueur un rayon de courbure compris entre 1 et 5mm.
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, la longueur des fibres du lot (4), à l’état déployé, étant comprise entre 1 et 100mm, mieux entre 3 et 80mm, encore mieux entre 5 et 40mm, l’écart-type étant de préférence tel que σ/m>20%, mieux σ/m >30%.
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, le diamètre moyen des fibres du lot (4) étant compris entre 40 et 120 µm.
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, l’application des fibres sur ladite zone s’effectuant manuellement, notamment en tapotant la zone revêtue d’adhésif avec le lot (4) maintenu entre deux doigts.
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, ledit lot (4) comportant des fibres bouclées, mieux au moins 50% des fibres étant bouclées, encore mieux au moins 75% des fibres étant bouclées, voire la totalité des fibres étant bouclées.
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, le lot (4) comportant des fibres (F) de section circulaire.
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, le lot comportant des fibres (F) de section non circulaire.
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel pour au moins la moitié des fibres du lot, mieux au moins 75 % des fibres du lot, encore mieux au moins 90%, celles-ci ne viennent au contact de l’adhésif que sur au plus 20% de leur longueur, mieux au plus 10 % de leur longueur.
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, une partie des fibres du lot (4) restant solidaires des fibres déjà déposées par enchevêtrement avec ces dernières, sans venir au contact de l’adhésif.
Procédé selon la revendication 11, avec SL compris entre 6 et 12%, où SL désigne le ratio entre d’une part la somme des longueurs de fibres déposées dont une portion est en contact avec l’adhésif et d’autre part la somme des longueurs de toutes les fibres du lot.
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant l’application de fibres provenant d’au moins deux lots sur ladite zone, de telle sorte qu’une partie au moins des fibres d’un lot viennent au contact des fibres d’un autre lot.
Procédé selon l’une des revendications 11 et 12 d’une part, et la revendication 13 d’autre part, au moins une partie des fibres d’un lot étant maintenue sur le cuir chevelu sans contact avec l’adhésif par enchevêtrement avec des fibres de ce lot et par contact avec des fibres de l’autre lot.
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le lot (4) présente une forme générale de boulette avant son application.
Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, le lot (4) comportant des fibres de longueur inférieure à 5mm et des fibres de longueur supérieure à 5mm.
Ensemble (1) pour la mise en œuvre du procédé tel que défini dans l’une quelconque des revendications précédentes, comportant :
- au moins un lot (4) d’au moins 50 fibres enchevêtrées, ce lot comportant des fibres (F) présentant au moins sur une partie de leur longueur un rayon de courbure compris entre 1 et 10mm, de préférence entre 1 et 5mm,
- un adhésif (A) à appliquer sur une zone du cuir chevelu.
Ensemble selon la revendication 17, les fibres et l’adhésif étant conditionnés dans un même emballage (6).
Ensemble selon l’une des revendications 17 et 18, comprenant un lot (4) tel que défini dans l’une quelconque des revendications 2 à 5, 7 et 16.
Ensemble selon l’une quelconque des revendications 17 à 19, toutes les fibres du lot étant de longueur supérieure à 5mm.