FR3099032A1 - Article cosmétique - Google Patents

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    • A41GARTIFICIAL FLOWERS; WIGS; MASKS; FEATHERS
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    • A41G5/02Artificial eyelashes; Artificial eyebrows

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Abstract

Article cosmétique Article cosmétique (1) pour l’application sur la paupière, les cils et/ou les sourcils, comportant :- au moins un élément à appliquer (2),- au moins une couche adhésive (5) au moins partiellement en contact avec l’élément à appliquer (2), cette couche adhésive (5) comportant au moins un matériau adhésif résistant à l’eau, et- au moins une couche de protection (6) de la couche adhésive (5), recouvrant extérieurement celle-ci et comportant au moins un polymère hydrosoluble. Figure pour l’abrégé : Fig. 1

Description

Article cosmétique
La présente invention concerne un article cosmétique à appliquer sur les matières kératiniques humaines que sont les paupières, les cils et/ou les sourcils ainsi que la réalisation d’un tel article et son application sur ces matières kératiniques. Elle concerne, plus particulièrement mais non exclusivement, un article comportant un ou plusieurs faux cils à appliquer sur les cils, les sourcils et/ou la paupière, ou une coque, une bande ou un patch à appliquer sur la paupière.
En général, pour l’application de faux cils ou d’extensions de cils, la personne dispose de faux cils d’une part et d’un flacon de colle spéciale d’autre part, qui peuvent être dans un même emballage. Dans un premier temps, elle dépose la colle sur les faux cils. Certaines colles contiennent des solvants avec une odeur désagréable : c’est par exemple le cas de la colle connue sous le nom commercial Ardell Lashtite Clear Adhesive. Ensuite, elle attend que ce dépôt de colle sèche au moins partiellement. Enfin, elle colle les faux cils à la racine des cils, voire sur la paupière. C’est le cas par exemple de l’article et du procédé décrits dans US 3 833 007. Cette application est délicate voire difficile car la répartition de la colle sur les faux cils n’est pas toujours homogène, ce qui peut entraîner des surplus de colle disgracieux ou, au contraire, des manques de colle qui vont pénaliser la tenue des faux cils. De plus, cette application est longue car elle nécessite le séchage partiel de la colle. Enfin, elle oblige à l’usage de deux articles que sont la colle et les faux cils.
On connaît également des faux cils préencollés, sous forme de touffes ou de franges entières, qui sont maintenus sur un support plastique volumineux ou un support sous forme de film siliconé. De tels supports sont difficilement recyclables, ils sont à usage unique et/ou d’un prix relativement élevé. De plus, comme la surface des faux cils est collante, les faux cils ont tendance à attraper la poussière environnante : des conditions rigoureuses de propreté et de manipulation des faux cils sont donc nécessaires pour l’utilisation de tels faux cils préencollés et pour leur conservation. De tels articles sont décrits dans WO 2012/026315 ou JP 2008308806. On connaît aussi des eyeliners, patchs ou coques autocollants fonctionnant sur le même principe et présentant les mêmes inconvénients.
Il existe un besoin pour disposer de faux cils, de coque ou patch pour paupière faciles à utiliser et à appliquer, et pratiques à stocker.
Article cosmétique
La présente invention vise à répondre à ce besoin et concerne ainsi, selon un premier de ses aspects, un article cosmétique pour l’application sur la paupière, les cils et/ou les sourcils, comportant :
- au moins un élément à appliquer,
- au moins une couche adhésive au moins partiellement en contact avec l’élément à appliquer, cette couche adhésive comportant au moins un matériau adhésif résistant à l’eau, et
- au moins une couche de protection de la couche adhésive, recouvrant extérieurement celle-ci et comportant au moins un polymère hydrosoluble.
La couche de protection peut être au moins partiellement éliminée en la mouillant, de préférence avec de l’eau ou une solution aqueuse, ce qui provoque la solubilisation au moins partielle du polymère hydrosoluble. La couche de protection cesse alors de recouvrir extérieurement la couche adhésive au moins par endroits, et cette dernière peut venir en contact avec la surface sur laquelle on souhaite coller l’élément à appliquer.
Par « matériau adhésif résistant à l’eau », il faut comprendre que le matériau adhésif peut être amené au contact de l’eau et ne pas se dissoudre outre mesure dans l’eau lors du mouillage de la couche de protection, voire ne pas se dissoudre du tout. Si le matériau adhésif se dissout au contact de l’eau, sa dissolution est moins rapide que celle de la couche de protection, de manière à permettre l’élimination de celle-ci tout en laissant suffisamment d’adhésif sur l’élément pour obtenir le collage recherché. De préférence, le matériau adhésif garde sa cohésion lors du mouillage de la couche de protection, et conserve ses propriétés adhésives, après évaporation éventuellement de l’eau présente à sa surface, utilisée pour enlever la couche de protection.
Grâce à l’invention, on dispose d’un article cosmétique préencollé avec la couche adhésive, mais non collant avant l’utilisation grâce à la couche de protection. L’article selon l’invention ne nécessite pas de pellicule de protection antiadhérente amovible, telle qu’une feuille siliconée, pour protéger la couche adhésive, et n’est pas sensible aux poussières lors de sa manipulation grâce à la présence de la couche de protection qui est non collante. La couche de protection est disposée sur la couche adhésive à l’opposé de l’élément à appliquer et elle est de préférence prévue pour ne pas être en contact avec celui-ci. Ainsi, selon l’invention, une surface, qui peut être intérieure, de l’élément à appliquer est revêtue au moins partiellement de la couche adhésive, laquelle est elle-même revêtue de la couche de protection.
L’élément à appliquer peut comporter un faux-cil ou une touffe de faux-cils, la couche adhésive revêtue de la couche de protection étant disposée à une extrémité du faux-cil ou de la touffe de faux-cils. En variante, l’élément à appliquer comporte une frange de faux-cils. Dans ce dernier cas, l’élément à appliquer comporte de préférence une bande de liaison et les faux-cils sont alors fixés, par une extrémité, à la bande de liaison, ladite bande de liaison étant recouverte au moins partiellement de la couche adhésive. Les faux-cils peuvent encore être reliés entre eux par une bande de liaison venue de tricotage ou de tissage, le terme « bande » englobant un ou plusieurs fils de liaison entre les cils, ce ou ces fils de liaison pouvant être monolithiques avec les cils, le cas échéant.
Dans d’autres modes de réalisation, l’élément à appliquer est destiné à être déposé sur la paupière. Dans ce cas, l’élément à appliquer peut comporter une coque, un patch ou une bande pour paupière. La coque présente de préférence une surface d’application concave, adaptée à la courbure de la paupière. Le patch ou la bande présentent des dimensions adaptées à une fixation sur la paupière ou les sourcils.
Le matériau adhésif résistant à l’eau est de préférence un adhésif sensible à la pression (PSA) résistant à l’eau choisi dans le groupe constitué par les polymères acryliques, notamment les copolymères d’acrylate et de méthacrylate, les adhésifs sensibles à la pression à base de caoutchouc ou à base de copolymères de styrène, par exemple tels que des copolymères styrène-isoprène-styrène (SIS) et styrène-butadiènestyrène (SBS).
La couche adhésive sur le support peut être déposée par enduction, pulvérisation ou trempage, sur le support, lors de la fabrication. Celle-ci peut aussi être activée par une source de chaleur, une source de lumière comme par exemples des UV, par dépôt d’un mélange bi composant qui réticule sur le support pour former un PSA.
Ledit au moins un polymère de la couche de protection est de préférence un polymère hydrophile, soluble dans l’eau. La couche de protection peut comporter un polymère hydrophile, à l’état séché. La couche de protection peut se présenter sous la forme d’un film continu. La couche de protection est avantageusement différente d’une couche de poudre hydrosoluble. En particulier, la couche de revêtement forme avantageusement un revêtement, une couverture homogène de la couche adhésive, notamment à la différence d’une poudre. La couche de protection peut ainsi être non pulvérulente, de préférence d’épaisseur sensiblement constante, et de préférence sous la forme d’un film souple de composition homogène, monolithique, transparente, recouvrant continûment la couche adhésive.
Le polymère hydrosoluble est de préférence choisi de telle sorte que sa température de transition vitreuse Tgsoit supérieure ou égale à 30 °C, mieux supérieure ou égale à 60 °C, voire supérieure ou égale à 80 °C.
Ledit au moins un polymère de la couche de protection est notamment choisi dans le groupe constitué par les polyvinylpyrrolidones (PVP), appelées aussi polyvidones ou povidones, de préférence les PVP non ioniques, les polysaccharides, notamment l’hydroxyéthylcellulose (HEC) ou la gomme arabique, et les alcools polyvinyliques (PVA), notamment l’alcool polyvinylique.
La couche de protection peut également contenir des plastifiants pour apporter de la souplesse à cette couche de protection : on peut citer la glycérine, les glycols, les esters d’acides, notamment carboxyliques, les citrates, les benzoates, et/ou les diesters d’isosorbide.
La couche de protection couvre avantageusement entièrement la couche adhésive avant usage de l’article, de manière homogène. Les couches adhésive et de protection sont ainsi superposées.
La couche de protection peut présenter une épaisseur comprise entre 10 µm et 1000 µm.
La couche de protection peut être déposée par enduction, pulvérisation ou trempage, sur la couche adhésive, lors de la fabrication de celle-ci.
Ensemble de conditionnement
L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, en combinaison avec ce qui précède, un ensemble de conditionnement comportant au moins un article cosmétique, voire une pluralité d’articles cosmétiques tels que définis plus haut, et un emballage pour le ou les contenir.
Un avantage de l’invention est de permettre d’empiler les articles dans l’emballage sans nécessiter de support intercalaire, par exemple. Autrement dit, la couche de protection de l’un des articles peut venir directement au contact d’un autre article. L’emballage peut ainsi être compact et générer moins de déchets.
Procédé de fabrication d un article cosmétique
L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de fabrication d’un article cosmétique tel que défini plus haut, à partir d’un élément à appliquer, comportant les étapes suivantes :
- déposer la couche adhésive sur au moins une partie de l’élément à appliquer,
- le cas échéant, faire sécher la couche adhésive,
- recouvrir au moins partiellement, de préférence entièrement, cette couche adhésive de la couche de protection, de préférence dans un état fluide,
- faire sécher, le cas échéant, la couche de protection.
Par « état fluide », on entend que la couche de protection dans cet état s’écoule sous son propre poids, à l’inverse d’un état solide.
Le procédé peut comporter l’étape préalable de réalisation de l’élément à appliquer.
La couche de protection peut être au moins partiellement éliminée en la mouillant, de préférence avec de l’eau, ce qui provoque la solubilisation au moins partielle du polymère hydrosoluble. La couche de protection cesse alors de recouvrir extérieurement la couche adhésive au moins par endroits, et cette dernière peut venir en contact avec la surface sur laquelle on souhaite coller l’élément à appliquer.
Procédé d a pplication sur la paupière, les cils et/ou les sourcils d un article cosmétique
L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé d’application sur la paupière, les cils et/ou les sourcils d’un article cosmétique tel que défini plus haut, comportant les étapes suivantes :
(a) mettre au moins la couche de protection de l’article cosmétique en contact avec de l’eau, jusqu’à solubilisation au moins partielle, voire totale, de ladite couche de protection,
(b) appliquer l’article sur la paupière, les cils et/ou les sourcils en mettant en contact la couche adhésive avec la paupière, les cils et/ou les sourcils.
Lorsque l’article est mis au contact de l’eau, la couche de protection disparaît suffisamment pour que la surface devienne adhésive à cause du matériau adhésif de la couche adhésive.
Grâce à l’invention, il n’est pas nécessaire de mettre de la colle sur les cils ou les paupières ou ailleurs, pour l’application de l’article. Il suffit de tremper dans l’eau l’article ou une partie de l’article comportant la couche de protection, avant application, afin de solubiliser la couche de protection et révéler ainsi l’adhésivité de la couche adhésive, puis d’appliquer l’article sur la zone de destination. Il peut y avoir un temps d’attente après trempage et avant application, par exemple pour égoutter l’article.
La durée de l’étape (a) de mise en contact de la couche de protection avec de l’eau, de préférence à une température comprise entre 10°C et 40°C, est de préférence comprise entre 10 s et 2 min environ, de préférence entre 30 s et 1 min. C’est une durée assez courte, comparativement à l’attente de séchage de la colle dans les dispositifs de l’art antérieur, de telle sorte que la mise en œuvre du procédé d’application est relativement rapide pour l’utilisateur.
Couche adhésive
La couche adhésive comprend ou est constituée par un matériau adhésif résistant à l’eau.
Par « matériau », on entend au sens de la présente invention un polymère ou un système polymérique pouvant comprendre un ou plusieurs polymères organiques de natures différentes. Ce matériau adhésif peut se présenter sous forme d’une solution de polymère ou d’une dispersion de particules de polymères dans un solvant. Ce matériau adhésif peut en outre contenir un plastifiant, tel que ceux choisis parmi les esters d’acides, notamment carboxyliques, les citrates, les benzoates, les adipates, les carbonates et/ou les diesters d’isosorbide. Ce matériau adhésif doit présenter un certain pouvoir collant défini par ses propriétés viscoélastiques.
Les matériaux adhésifs selon l’invention peuvent être choisis parmi les adhésifs de type « Pressure Sensitive Adhesives » (adhésifs sensibles à la pression) par exemple, comme ceux cités dans le « Handbook of Pressure Sensitive Adhesive Technology », 3rd édition, D. Satas.
Les adhésifs sensibles à la pression (PSA) sont des systèmes à durcissement physique caractérisés par une adhésivité permanente. Les collages se font en appliquant de la pression sur la couche adhésive. Plus la pression appliquée est forte, meilleure est l’adhésion. En plus de l’excellente adhésion initiale, les adhésifs sensibles à la pression offrent également une bonne adhésion sur les surfaces difficiles à coller. Ils facilitent également les liaisons avec de bonnes résistances au cisaillement et au pelage.
Les adhésifs sensibles à la Pression (PSA) utilisés dans le cadre de l’invention sont résistants à l’eau.
Le caractère adhésif d’un polymère organique est généralement lié à la température de transition vitreuse de celui-ci. Une condition nécessaire mais non suffisante pour qu’un polymère soit adhésif est d’avoir une température de transition vitreuse (Tg) significativement inférieure à la température ambiante, c’est-à-dire inférieure à une température égale à 25 °C.
Les adhésifs sensibles à la pression (PSA) sont caractérisés par une température de transition vitreuse Tginférieure à -20 °C.
La température de transition vitreuse (Tg) des polymères peut être mesurée par analyse calorimétrique différentielle (« Differential Scanning Calorimetry », DSC en langue anglaise) dans les conditions suivantes :
Pour mesurer la température de transition vitreuse, on réalise un film ayant une épaisseur d’environ 150 mm du polymère à tester en déposant une solution ou une dispersion aqueuse du polymère dans une matrice circulaire en téflon de 40 mm de diamètre et en laissant sécher le dépôt. Le film est mis à sécher dans une étuve à une température d’environ 23 °C sous une humidité relative de 45 %, jusqu’à ce que le poids ne varie plus. On prélève environ 5 à 15 mg du film, que l’on place dans un creuset qui est introduit ensuite dans l’analyseur. L’analyseur thermique est un modèle DSC-2920®de la société TA Instruments. Les températures initiales et finales du balayage en température sont choisies de manière à encadrer la température de transition vitreuse recherchée. Le balayage en température se fait à une vitesse de 10 °C/minute.
Cette analyse est effectuée selon la norme ASTM D3418-97 aux modifications ci-dessus près.
Les matériaux adhésifs sensibles à la pression peuvent être choisis parmi les polymères acryliques, notamment les copolymères d’acrylate et de méthacrylate, les adhésifs sensibles à la pression à base de caoutchouc ou à base de copolymères de styrène, par exemple tels que des copolymères styrène-isoprène-styrène (SIS) et styrène-butadiènestyrène (SBS).
Il peut s’agir encore de polymères d’uréthane, de polyuréthanes, de silicones comme les Bio-PSA, de polymères éthylène-vinylacétate, de copolymères blocs à base de styrène ou de gommes naturelles, de chloroprène, de butadiène, d’isoprène, de néoprène ou similaires.
A titre d’exemples non limitatifs d’adhésifs sensibles à la pression à base de polymères caoutchouteux, on peut citer notamment le caoutchouc naturel (poly(cis-1,4- isoprène)), les copolymères greffés méthyl-méthacrylate-isoprène, les copolymères de styrène butadiène, le caoutchouc butyle, le caoutchouc acrylonitrile-butadiène, les copolymères blocs styrène-isoprène, le polybutadiène, les copolymères bloc éthylène butylène et le polychloroprène.
Parmi les adhésifs sensibles à la pression comprenant des polymères acryliques polaires, on peut citer les copolymères blocs ou statistiques à base d’acide acrylique, les alkyl acrylates et alkyl méthacrylates, ainsi que les copolymères de ces acryliques avec l’éthylène et l’acétate de vinyle.
Comme autres adhésifs sensibles à la pression, on peut citer les copolymères de butyle acrylate, butyle méthacrylate et d’acide acrylique, ces copolymères étant disponibles commercialement par exemple sous la marque Roderm®560 (Rohm et Haas).
Un exemple d’adhésif sensible à la pression pouvant convenir est le poly(2- éthylhexylacrylate), par exemple celui disponible commercialement sous la marque Geltac®100G (Société Advanced Polymer International), en tant que dispersion aqueuse à 40 % de matière solide de microsphères acryliques adhésives de 15 microns.
Des exemples de copolymères acryliques pouvant convenir sont disponibles commercialement sous les marques Acronal®V210 (BASF), Mowilith®LDM 7255, Revacryl®491 (Clariant) et Flexbond®165 (Air Products).
Des exemples d’adhésifs à base de polyuréthane pouvant convenir sont disponibles sous les marques Carbotac™ 2897 (Lubrizol) et Vylon UR®6100 (Toyobo Vylon).
Dans des exemples, on utilise :
- l’adhésif Pros-Aide (latex acrylique) Cream Blend®331 Adhesive,
- la colle commerciale Duo Verte®,
- le latex Acudyne®5800P de Dow chemical,
- le latex Daitosol®5500GM de Daito Kasei Kogyo.
La couche adhésive à base de PSA peut être obtenue par séchage de latex de polymères acryliques ayant des Tgtrès basses comme par exemple les polymères acryliques Roderm®560, Acudyne®5800P de Dow chemical ou Daitosol®5500GM de Daito Kasei Kogyo, ou par évaporation de solvant anhydre à partir de polymère bloc isoprène styrène. On peut encore citer les références commerciales suivantes : Jowatherm®PSA/ASP (adhésif sensible à la pression) thermofusible, Jowat-Toptherm®PSA/ASP thermofusible.
Couche de protection
La couche de protection comporte au moins un polymère hydrophile soluble dans de l’eau. Elle est de préférence obtenue par dépôt, en superposition, sur la couche adhésive, et par séchage d’une solution aqueuse contenant un polymère hydrophile. La couche de revêtement forme avantageusement un revêtement, une couverture homogène de la couche adhésive, notamment à la différence d’une poudre.
Ledit au moins un polymère hydrophile de la couche de protection peut être choisi dans le groupe constitué par les polyvinylpyrrolidones (PVP), appelées aussi polyvidones ou povidones, les polysaccharides, et les alcools polyvinyliques (PVA), et de préférence les PVP ou les PVA.
Le polymère hydrophile peut être choisi parmi les polyvinylpyrrolidones. Les polyvinylpyrrolidones peuvent être choisis parmi les homopolymères ou les copolymères de vinylpyrrolidone.
Parmi les homopolymères, on peut citer les polyvinylpyrrolidones (PVP) de différents poids moléculaires, la masse moléculaire moyenne en poids dudit homopolymère étant mesurée par diffraction de la lumière. Plus particulièrement, les polyvinylpyrrolidones (PVP) sont choisis parmi les polyvinylpyrrolidones ayant une masse moléculaire moyenne en poids allant de 2000 Daltons à 3000000 Daltons, plus particulièrement ayant une masse moléculaire moyenne en poids allant de 30000 Daltons à 2000000 Daltons. On peut en particulier citer les polyvinylpyrrolidones ayant une masse moléculaire moyenne en poids allant de 40000 Daltons à 80000 Daltons, et les polyvinylpyrrolidones ayant une masse moléculaire moyenne en poids allant de 900000 Daltons à 1500000 Daltons.
A titre d’exemple de polyvinylpyrrolidone, on peut citer ceux disponibles sous les dénominations commerciales PVP K®30L ou PVP K®90 de la société ISP.
Par « copolymères de vinylpyrrolidone », on entend selon l’invention aussi bien des polymères résultant de la polymérisation de la vinylpyrrolidone avec une seule sorte de monomère que ceux résultant de la polymérisation de la vinylpyrrolidone avec plusieurs sortes de monomères, et par exemple avec deux sortes de monomères conduisant à l’obtention de terpolymère.
On peut citer par exemples les copolymères disponibles dans le commerce sous la marque Luviskol®(PVP et PVP/VA) auprès de la société BASF, et sous les dénominations PVP-K®ou PVPNA®auprès de la société ISP.
A titre d’exemple de polyvinylpyrrolidone, on choisira de préférence un PVP non ionique.
Le polymère hydrophile peut être choisi parmi les polysaccharides. D’une manière générale, les composés de ce type, utilisables dans la présente invention, sont choisis parmi ceux qui sont notamment décrits dans « Encyclopedia of Chemical Technology, Kirk-Othmer, Third Edition, 1982, volume 3, pp. 896-900, et volume 15, pp 439-458 », dans « Polymers in Nature, par E. A. Mc Gregor et C. T. Greenwood, Editions John Wiley & Sons, Chapter 6, pp 240-328, 1980 », dans l’ouvrage de Robert L. Davidson intitulé « Handbook of Water soluble gums and resins » édité chez Mc Graw Hill Book Company (1980) et dans l’Industrial Gums « Polysaccharides and their Derivatives, Edité par Roy L. Whistler, Second Edition, Edition Academic Press Inc. ».
Ces polysaccharides peuvent être modifiés chimiquement, notamment par des groupements urée, uréthane, ou par réaction d’hydrolyse, d’oxydation, d’estérification, d’éthérification, d’alkylation, ou par plusieurs de ces modifications.
De préférence, ces polysaccharides sont non-ioniques.
Les polysaccharides convenant à l’invention peuvent être tout particulièrement des homopolysaccharides à l’image des fructanes, glucanes, galactanes et mannanes ou des hétéropolysaccharides à l’image de l’hémicellulose.
Les polysaccharides convenant à l’invention peuvent être également choisis parmi les polysaccharides des végétaux supérieurs, tels que les polysaccharides homogènes, en particulier les composés cellulosiques et leurs dérivés.
Par composé cellulosique, on entend selon l’invention tout composé polysaccharidique possédant dans sa structure des enchaînements linéaires de résidus anhydroglucopyranose (AGU) unis par des liaisons glycosidiques β(1,4). Le motif de répétition est le dimère cellobiose. Les AGU se trouvent en conformation chaise et possèdent 3 fonctions hydroxyles : 2 alcools secondaires (en position 2 et 3) et un alcool primaire (en position 6). Les polymères ainsi formés s’associent entre eux par des liaisons intermoléculaires de type liaisons hydrogène, conférant ainsi une structure fibrillaire à la cellulose (environ 1500 molécules par fibre).
Le degré de polymérisation diffère énormément selon l’origine de la cellulose ; sa valeur peut varier de quelques centaines à quelques dizaines de milliers.
La cellulose présente la structure chimique suivante :
Les groupements hydroxyles de la cellulose peuvent réagir partiellement ou totalement avec différents réactifs chimiques pour donner des dérivés cellulosiques possédant des propriétés propres. Parmi ces dérivés, on distingue les éthers de celluloses, les esters de celluloses et les esters éthers de celluloses. Ainsi, le polymère hydrophile est choisi de préférence parmi les éthers de cellulose, les ester de cellulose et leurs mélanges.]
De préférence, le polymère hydrophile (6) est une hydroxyalkylcellulose et en particulier choisie parmi les hydroxyméthylcelluloses, les hydroxyéthylcelluloses, les hydroxypropylcelluloses; et/ou une cellulose mixte hydroxyalkyl-alkylcelluloses et en particulier choisie parmi les hydroxypropylméthylcelluloses, les hydroxyéthylméthylcelluloses, les hydroxyéthyléthylcelluloses, hydroxybutyl-méthylcelluloses et les cétyl hydroxyéthylcelluloses. De tels composés sont notamment disponibles dans le commerce sous les dénominations Klucel®(hydroxypropylcellulose), Polysurf®et Natrosol®CS (cétyl hydroxyéthylcellulose) vendus par la société Ashland ainsi que Cellosize®(hydroxyéthylcellulose) vendus par la société Dow Chemicals.
Le polymère hydrophile peut être choisi parmi les alcools polyvinyliques (PVA), et en particulier on choisira l’alcool polyvinylique.
Les alcools polyvinyliques (PVA) sont notamment choisis parmi les PVA ayant une masse moléculaire moyenne en poids allant de 10 000 Daltons à 200000 Daltons, plus particulièrement ayant une masse moléculaire moyenne en poids allant de 100 000 Daltons à 200 000 Daltons.
Les alcools polyvinyliques selon l’invention peuvent être des polymères de différents degrés d’hydrolyse et/ou de différentes viscosités. On peut utiliser en particulier l’alcool polyvinylique ayant un degré d'hydrolyse variant de 74 à 99 %.
Comme alcool polyvinylique, on peut citer par exemple le produit disponible sous la dénomination commerciale Celvol 205 PV Alcohol®de la société Sekisui Speciality Chemicals.
L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel :
représente schématiquement en vue de côté un exemple d’article cosmétique conforme à un mode de réalisation de l’invention,
est une vue agrandie du détail II de la figure 1,
représente en schéma blocs un exemple de procédé de réalisation de l’article de la figure 1,
représente en schéma blocs un exemple de procédé d’application de l’article de la figure 1,
représente schématiquement l’article de la figure 1 après mise en œuvre d’une étape du procédé de la figure 4,
représente schématiquement l’application de l’article de la figure 1 après mise en œuvre d’une autre étape du procédé de la figure 4,
représente schématiquement un exemple d’ensemble selon l’invention comportant une pluralité d’articles comme l’article de la figure 1,
représente schématiquement et en vue de côté un autre exemple d’article cosmétique selon l’invention,
représente schématiquement, en vue de dessus, un autre exemple d’article cosmétique selon l’invention,
représente schématiquement, en vue de côté, l’article de la figure 9,
représente schématiquement, en vue de face, un autre exemple d’article cosmétique selon l’invention,
représente schématiquement, en vue de côté, l’article de la figure 11, et
représente schématiquement, en vue de face, un autre exemple d’article cosmétique selon l’invention appliqué sur la paupière.
Description détaillée
On a illustré à la figure 1 un exemple d’article cosmétique 1 selon l’invention. L’article 1 comporte un élément à appliquer 2 comprenant dans cet exemple une pluralité de faux cils 3 regroupés en une touffe. À une extrémité 4 des faux cils 3, l’article 1 comporte une couche adhésive 5 comportant un matériau adhésif non soluble dans l’eau consistant dans cet exemple en un adhésif sensible à la pression, par exemple un polymère acrylique connu sous le nom commercial Roderm®560. La couche adhésive 5 est recouverte entièrement par une couche de protection 6, comme on peut le voir plus en détails sur la figure 2. La couche de protection 6 comporte un polymère hydrophile non soluble dans l’eau, par exemple un polysaccharide tel que la gomme arabique.
La couche adhésive 5 peut permettre de maintenir les faux cils 3 à l’extrémité 4 pour former la touffe. En variante, un lien ou adhésif additionnel permet de nouer ou coller les faux cils 3 à l’extrémité 4 afin de former la touffe de faux cils 3, indépendamment de la couche adhésive 5.
La figure 3 illustre le procédé de fabrication de l’article cosmétique 1 de la figure 1. Ce procédé comporte une étape 10 consistant à déposer la couche adhésive 5 sur au moins une partie de l’élément à appliquer 2. L’étape suivante 11 consiste à faire sécher la couche adhésive 5, par exemple pendant quelques minutes. Ensuite, à l’étape 12, on recouvre au moins partiellement, de préférence entièrement comme dans l’exemple illustré, la couche adhésive 5 avec la couche de protection 6 qui est alors dans un état fluide. Enfin, à l’étape 13, on fait sécher la couche de protection 6.
On obtient alors l’article cosmétique 1 prêt à être utilisé. La figure 4 illustre les étapes du procédé d’application de l’article cosmétique 1 selon l’invention. Le procédé comporte une première étape 14 consistant à mettre au moins la couche de protection 6 de l’article cosmétique 1 en contact avec de l’eau jusqu’à solubilisation au moins partielle de cette couche de protection 6. On obtient alors, comme illustré sur la figure 5, l’article cosmétique dépourvu de la couche de protection 6, celle-ci ayant été solubilisée. La couche adhésive 5 est alors à nu et pleinement adhésive. Cela permet dans une étape 15, illustrée sur la figure 4, d’appliquer l’article 1 sur la paupière, les cils et/ou les sourcils en mettant en contact la couche adhésive 5 avec la paupière, les cils et/ou les sourcils. Comme illustré sur la figure 6, il s’agit dans ce cas d’approcher la touffe de faux cils 3 de la paupière P jusqu’à faire adhérer la couche adhésive 5 à celle-ci et/ou aux cils C de cette personne.
On a représenté sur la figure 7 un exemple d’ensemble de conditionnement 20 d’articles cosmétiques 1. Cet ensemble de conditionnement 20 comporte un emballage 21, de préférence étanche, notamment à l’humidité, et une pluralité d’articles 1 identiques à celui qui est illustré sur la figure 1.
On a représenté sur la figure 8 un autre exemple d’article cosmétique 1 selon l’invention, comportant dans cet exemple un élément à appliquer 2 formé par un seul faux cil 3 à une extrémité duquel a été déposée la couche adhésive 5 revêtue de la couche de protection 6.
Sur les figures 9 et 10, on a illustré un autre article cosmétique 1 selon l’invention. Cet article 1 comporte un élément à appliquer 2 également destiné à être déposé sur les cils, les sourcils et/ou la paupière, l’élément à appliquer 2 comportant une pluralité de faux cils 3 agencés sous forme de frange et une bande de liaison 25. Les faux cils 3 de la frange sont reliés, à une extrémité, à la bande de liaison 25 formant un arc pour épouser la forme de la racine des cils d’une personne. Comme visible sur la figure 10, la bande de liaison 25 est revêtue sur une face 26 de la couche adhésive 5, laquelle est recouverte de la couche de protection 6.
Sur les figures 11 et 12, on a représenté un autre article cosmétique 1 comportant un élément à appliquer 2 consistant en une bande à appliquer par exemple sur la paupière d’une personne, dans ce cas à la manière d’un eyeliner. Comme visible sur la figure 12, cet article 1 comporte également, sous l’élément à appliquer 2, la couche adhésive 5 recouverte de la couche de protection 6.
L’article 1 présente une forme en trois dimensions, comme visible notamment dans l’exemple des figures 11 et 12. L’invention est particulièrement avantageuse pour une forme complexe, en 3D car il est difficile de déposer à la main de la colle sur un objet en trois dimensions.
Dans l’exemple illustré sur la figure 13, l’élément à appliquer 2 de l’article cosmétique 1 consiste en un patch et il est destiné à recouvrir, comme illustré, une partie de la paupière P d’une personne, en en épousant la forme.
Exemples
Exemple 1 : Faux cils individuels
Avec des faux cils individuels ou touffes de faux cils commercialisés sous la marque Peggy Sage X60, on teste deux modes d’application, un mode selon l’invention et un mode comparatif, hors invention.
Exemple comparatif, h ors invention
On prélève un faux cil individuel ou touffes de faux cils à l’aide d’une pince à épiler. On applique dessus un peu d’Acudyne®5800P de Dow Chemical. On attend un peu que cette colle sèche puis on dépose ce faux cil individuel sur la frange de cils. On répète cette opération environ 12 fois pour avoir une frange homogène et complète sur un œil. Ce type de maquillage est assez long et nécessite l’usage d’un flacon de colle et des faux cils individuels.
Exemple s elon l invention:
On dispose d’une boîte de faux cils individuels dont la pointe à la base a été enduite d’une première couche adhésive de latex Acudyne®5800P de Dow Chemical. On laisse sécher cette couche pendant 5 min puis on la recouvre d’une solution de PVP à 10 % (Eau 80 %, Ethanol 10 %, PVP K30L à 10 %). Cette dernière fait disparaître le côté collant de la couche adhésive. On prépare plusieurs faux cils individuels de la même manière. La consommatrice prélève un premier faux cil qu’elle trempe dans l’eau 30 sec à 1 min, la pointe du faux cil devient collante. Elle peut ensuite appliquer ce faux cil. C’est un gain de temps, c’est plus facile et plus pratique : pas besoin de deux produits.
Exemple 2 : Franges de faux-cils
Avec des faux cils en frange commercialisés sous la marque Ardell, on teste deux modes d’application, un mode selon l’invention et un mode comparatif, hors invention.
Exemple comparatif, hors invention
La consommatrice doit disposer de faux cils et d’une colle, par exemple de la colle : la Duo Verte®. Elle applique la colle sur la base de la frange de faux cils puis elle attend environ 5 minutes pour venir déposer la frange de faux cils à la base des cils. La pose de la colle est délicate, d’une part à cause de la surface très étroite de la base du faux cil et d’autre part du fait que l’applicateur de colle est difficile à maîtriser.
Exemple selon l invention
La frange de faux cils est préalablement préparée selon le procédé de l’invention. On enduit la base de la frange de faux cils avec une couche adhésive de latex Acudyne®5800P de Dow Chemical. On laisse sécher 10 minutes, la surface de la couche adhésive devient transparente et très collante. Puis on recouvre cette colle avec une solution aqueuse (Eau 90 %, Ethanol 10 %, PVP K30L à 10 %) pour former la couche de protection. Une fois sèche, la couche de protection formée par cette solution ne colle plus. La consommatrice prélève la frange de faux cils préparée selon l’invention. Elle la rince à l’eau froide, sous l’eau, ou la trempe dans une solution aqueuse pendant 30 sec à 1 min. La surface de la couche adhésive devient alors collante. Elle retire la frange de faux cil de l’eau pour l’appliquer sur sa paupière à la base des cils. L’application selon l’invention est beaucoup plus facile et ne nécessite plus l’usage d’un produit de colle.

Claims (12)

  1. Article cosmétique (1) pour l’application sur la paupière, les cils et/ou les sourcils, comportant :
    - au moins un élément à appliquer (2),
    - au moins une couche adhésive (5) au moins partiellement en contact avec l’élément à appliquer (2), cette couche adhésive (5) comportant au moins un matériau adhésif résistant à l’eau, et
    - au moins une couche de protection (6) de la couche adhésive (5), recouvrant extérieurement celle-ci et comportant au moins un polymère hydrosoluble.
  2. Article (1) selon la revendication 1, dans lequel l’élément à appliquer (2) comporte un faux-cil (3) ou une touffe de faux-cils (3), la couche adhésive (5) revêtue de la couche de protection (6) étant disposée à une extrémité du faux-cil (3) ou de la touffe de faux-cils (3).
  3. Article (1) selon la revendication 1, dans lequel l’élément à appliquer (2) comporte une frange de faux-cils (3) et une bande de liaison (25), les faux-cils (3) étant fixés, par une extrémité, à la bande de liaison (25), ladite bande de liaison (25) étant recouverte au moins partiellement de la couche adhésive (5).
  4. Article (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’élément à appliquer (2) comporte une coque, un patch ou une bande pour paupière.
  5. Article (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, le matériau adhésif résistant à l’eau est un adhésif sensible à la pression (PSA) résistant à l’eau choisi dans le groupe constitué par les polymères acryliques, notamment les copolymères d’acrylate et de méthacrylate, les adhésifs sensibles à la pression à base de caoutchouc ou à base de copolymères de styrène, par exemple tels que des copolymères styrène-isoprène-styrène (SIS) et styrène-butadiènestyrène (SBS).
  6. Article (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la couche de protection (6) comporte un polymère hydrophile, à l’état séché.
  7. Article (1) selon la revendication 6, dans lequel le polymère hydrophile est choisi de telle sorte que sa température de transition vitreuse Tgsoit supérieure ou égale à 30 °C, mieux supérieure ou égale à 60 °C, voire supérieure ou égale à 80 °C.
  8. Article (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit au moins un polymère de la couche de protection (6) peut être choisi dans le groupe constitué par les polyvinylpyrrolidones (PVP), appelées aussi polyvidones ou povidones, les polysaccharides, et les alcools polyvinyliques (PVA).
  9. Article (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la couche de protection (6) couvre entièrement la couche adhésive (5) avant usage de l’article, de manière homogène.
  10. Ensemble de conditionnement comportant au moins un article cosmétique (1), voire une pluralité d’articles cosmétiques (1), selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, et un emballage pour le ou les contenir.
  11. Procédé de fabrication d’un article cosmétique (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9 à partir d’un élément à appliquer (2), comportant les étapes suivantes :
    - déposer la couche adhésive (5) sur au moins une partie de l’élément à appliquer (2),
    - le cas échéant, faire sécher la couche adhésive (5),
    - recouvrir au moins partiellement, de préférence entièrement, cette couche adhésive (5) de la couche de protection (6), de préférence dans un état fluide,
    - faire sécher, le cas échéant, la couche de protection (6).
  12. Procédé d’application sur la paupière, les cils et/ou les sourcils d’un article cosmétique (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, comportant les étapes suivantes :
    (a) mettre au moins la couche de protection (6) de l’article cosmétique (1) en contact avec de l’eau, jusqu’à solubilisation au moins partielle de ladite couche de protection (6),
    (b) appliquer l’article sur la paupière, les cils et/ou les sourcils en mettant en contact la couche adhésive (5) avec la paupière, les cils et/ou les sourcils.
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