FR3059738B1 - Agrafe universelle - Google Patents
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Abstract
L'invention se rapporte à une agrafe (1) pour la fixation d'un objet sur une paroi de structure, comprenant un corps principal (2) présentant au moins un passage destiné à recevoir au moins une partie dudit objet. La principale caractéristique d'une agrafe (1) selon l'invention est que ladite agrafe (1) présente une pièce de fixation mobile (3) dotée d'un canal interne (9) et apte à coulisser dans une ouverture (4) du corps (2), ladite agrafe (1) pouvant passer d'une première configuration grâce au canal interne (9) de la pièce de fixation (3) qui est retenue dans ledit corps (2) pour venir se fixer sur un élément d'accueil d'une paroi extérieure, à une seconde configuration pour laquelle ladite pièce de fixation (3) a coulissé dans ladite ouverture (4) pour saillir dudit corps (2) et venir s'insérer dans un trou de ladite paroi extérieure.
Description
AGRAFE UNIVERSELLE L’invention se rapporte à une agrafe universelle.
Dans le domaine de l’automobile, beaucoup d’agrafes sont utilisées pour notamment maintenir différents éléments comme par exemple des tuyaux (frein, refroidissement, direction assistée...) ou des câblages électriques. Or, la zone d’accueil de ces agrafes n’est pas standard. En effet, selon la nature de l’élément à fixer et la configuration de l’endroit où ledit élément est amené à être arrimé, les agrafes peuvent être fixées, soit dans un trou, soit sur un goujon. Il en résulte qu’il est nécessaire de fabriquer plusieurs types d’agrafe, adaptés à la zone d’accueil destinée à les recevoir.
Cette solution impliquant plusieurs agrafes différentes, présente des inconvénients :
La fabrication de différents types d’agrafe entraîne des coûts supplémentaires,
La multiplication de différents types d’agrafes le long d’une chaîne de montage nécessite la présence de plusieurs bacs contenant chacun un type d’agrafe donné, accentuant l’encombrement le long de ladite chaîne et dégradant les conditions de travail des opérateurs,
La présence de plusieurs types d’agrafe le long d’une chaîne de montage oblige un opérateur à choisir l’agrafe adaptée à son besoin, et multiplie donc les risques de mauvais choix engendrant de mauvais montages et des retards.
Une agrafe selon l’invention est conçue pour s’adapter à différentes zones d’accueil, permettant ainsi d’éliminer tous les inconvénients induits avec les agrafes actuelles. L’invention a pour objet une agrafe pour la fixation d’un objet sur une paroi extérieure, comprenant un corps principal.
La principale caractéristique d’une agrafe selon l’invention, est que ladite agrafe présente une pièce de fixation mobile dotée d’un canal interne et apte à coulisser dans une ouverture du corps, ladite agrafe pouvant passer d’une première configuration grâce au canal interne de la pièce de fixation qui est retenue dans ledit corps pour venir se fixer sur un élément d’accueil de la paroi extérieure, à une seconde configuration pour laquelle ladite pièce de fixation a coulissé dans ladite ouverture pour saillir dudit corps et venir • s’insérer dans un trou de ladite paroi extérieure. La paroi extérieure est une paroi sur laquelle est destinée à venir se fixer une agrafe selon l’invention, pour fixer un objet contre ladite paroi, ledit objet pouvant par exemple être un câble électrique ou un conduit de fluide.
Le principe d’une telle agrafe est donc de posséder :
Une première composante femelle à travers le canal interne de la pièce de fixation mobile, pour venir se fixer sur un élément d’accueil tel que par exemple un goujon émergeant d’une paroi extérieure. Pour cette configuration, la pièce de fixation demeure immobile dans le corps principal, ledit corps et ladite pièce de • fixation constituant un ensemble homogène et inamovible.
Une deuxième composante mâle à travers la pièce de fixation mobile qui saille du corps principal pour venir se fixer dans un trou de la paroi extérieure. Pour cette configuration, un opérateur exerce une pression sur la pièce de fixation pour la faire coulisser dans l’ouverture puis la faire saillir du corps principal.
Une telle agrafe présente un caractère d’universalité en étant apte à venir se fixer indifféremment sur un goujon ou dans un trou. Préférentiellement, les éléments constitutifs de l’agrafe sont en matière plastique. Selon une variante de réalisation, la pièce de fixation possède un • profile cylindrique permettant au corps principal d’être libre en rotation autour de ladite pièce de fixation. De cette manière, la position du corps principal va s’adapter librement et à tout moment à la configuration de l’objet à fixer, sans lui imposer la moindre contrainte de positionnement et/ou de cheminement. Selon une autre variante de réalisation, le corps principal est monté fixe sur la pièce de fixation mobile. Ainsi, une fois que l’agrafe est fixée à la paroi extérieure, son corps principal va imposer le positionnement de l’objet à fixer contre ladite paroi.
Avantageusement, la pièce de fixation mobile comprend un élément de maintien qui est précontraint contre une paroi du corps principal délimitant l’ouverture, ledit élément permettant de retenir ladite pièce de fixation dans ladite ouverture pour la première configuration. L’élément de maintien peut par exemple être constitué par au moins une lamelle déformable élastiquement. Avantageusement, la pièce de fixation est complètement incluse dans le corps principal dans la première configuration de l’agrafe.
De façon avantageuse, l’élément de maintien précontraint est formé par au moins une lamelle au niveau d’une extrémité de la pièce mobile.
De façon préférentielle, le canal interne présente un élément de verrouillage sous la forme d’un bourrelet d’étranglement apte à venir enserrer étroitement l’élément d’accueil de la paroi extérieure, lorsque l’agrafe est dans la première configuration. L’élément de verrouillage sert à maintenir l’agrafe sur ledit élément d’accueil en venant l’enserrer étroitement. Cet élément d’accueil peut par exemple être constitué par un goujon.
Avantageusement, le bourrelet d’étranglement saille à l’intérieur du canal interne et peut revêtir toute forme, sa fonction essentielle étant qu’il réduise localement la section transversale du canal interne. Ce bourrelet peut faire partie intégrante de la pièce de fixation ou bien constituer une pièce rapportée surmoulée dans ladite pièce de fixation. De façon préférentielle, ledit bourrelet est déformable pour permettre l’insertion à force d’un élément d’accueil tel que par exemple un goujon dans le canal interne.
Préférentiellement, le bourrelet d’étranglement est apte à se déformer sous l’effet de l’insertion de l’élément d’accueil dans le canal interne. De cette manière, le bourrelet d’étranglement est destiné à exercer une pression sur l’élément d’accueil, comme par exemple un goujon, afin d’établir un contact étroit entre l’agrafe et l’élément d’accueil.
De façon avantageuse, le canal interne de la pièce de fixation mobile comprend au moins une lamelle interne. Généralement, un goujon possède des aspérités, et les lamelles internes du canal de la pièce de fixation sont destinées à coopérer avec lesdites aspérités pour établir un contact étroit et solide entre ladite pièce de fixation et ledit goujon. Ces lamelles internes rendent la paroi interne du canal, plus rugueuse.
Préférentiellement, dans la seconde configuration, l’élément de maintien initialement précontraint dans l’ouverture du corps, est destiné à se déployer derrière la paroi extérieure pour servir d’organe d’accroche à ladite agrafe sur ladite paroi extérieure. De cette manière, la pièce de fixation s’enfonce dans le trou jusqu’à ce que l’élément de maintien initialement précontraint, sorte du corps principal et se relaxe. Le terme « déployé » signifie que l’élément de maintien en se relâchant créer une surépaisseur radiale élargissant la pièce de fixation. De cette manière, une fois que cet élément de maintien s’est déployé au-delà du trou, il n’est plus possible de retirer l’agrafe du trou.
De façon avantageuse, la pièce mobile comprend une embase élargie, et dans la seconde configuration ladite embase stoppe la course de la pièce de fixation en venant en butée contre un bord du corps principal délimitant l’ouverture.
Avantageusement, le corps principal est monté pivotant autour de la pièce de fixation mobile. De cette manière, le corps principal va librement et à tout moment, s’adapter à la forme de l’objet à fixer, sans exercer sur ledit objet la moindre contrainte de positionnement et/ou de cheminement. L’invention a pour autre objet un procédé de fixation d’une agrafe conforme à l’invention dans un trou d’une paroi extérieure.
La principale caractéristique d’un procédé selon l’invention, est qu’il comprend les étapes suivantes,
Une étape de placement de l’agrafe contre la paroi extérieure de sorte que la pièce de fixation mobile soit placée en face du trou,
Une étape de poussée de la pièce de fixation mobile hors du corps principal pour l’introduire dans le trou, cette poussée nécessitant un effort pour vaincre la force de l’élément de maintien précontraint,
Une étape d’arrêt de la poussée lorsque l’élément de maintien précontraint s’est déployé derrière la paroi extérieure, la pièce de fixation mobile maintenant le corps principal de l’agrafe contre la paroi extérieure. L’invention a pour autre objet un procédé de fixation d’une agrafe conforme à l’invention sur un élément d’accueil de type goujon implanté dans une paroi extérieure.
La principale caractéristique d’un procédé selon l’invention est qu’il comprend les étapes suivantes,
Une étape de placement de l’agrafe en face du goujon, de sorte que le canal interne de la pièce de fixation mobile soit dans le prolongement dudit goujon,
Une étape de poussée de l’agrafe se traduisant par une pénétration du goujon dans le canal interne de la pièce de fixation mobile,
Une étape d’arrêt de la poussée lorsque la pièce de fixation mobile parvient en butée contre la paroi extérieure, concomitamment au corps principal, ledit goujon étant enserré dans le bourrelet d’étranglement du canal interne de ladite pièce de fixation mobile.
Une agrafe selon l’invention présente l’avantage de pouvoir se fixer indifféremment dans un trou d’une paroi ou sur un goujon émergeant de ladite paroi, sans avoir à subir la moindre modification de structure, de dimensionnement et d’agencement. Une simple manipulation suffit à la fixer dans un trou ou sur un goujon. Il en résulte qu’elle remplace avantageusement deux agrafes différentes, l’une spécifiquement conçue pour se fixer dans un trou et l’autre spécifiquement conçue se fixer à un goujon. Elle contribue ainsi à empêcher la présence d’agrafes différentes le long d’une chaîne de montage, qui sont des sources d’encombrement car elles doivent être stockées dans des conteneurs différents, et qui ralentissent le processus de montage en obligeant un opérateur à choisir l’agrafe adaptée à son besoin.
On donne ci-après une description détaillée d’une agrafe selon l’invention en se référant aux figures suivantes :
La figure 1 est une schématique de côté d’une agrafe selon l’invention dans une position inactive,
La figure 2 est une vue schématique de l’agrafe de la figure 1 dans une seconde configuration lorsqu’elle est insérée dans un trou d’une paroi extérieure,
La figure 3 est une vue schématique de l’agrafe de la figure 1 dans une première configuration lorsqu’elle est insérée sur un goujon émergeant d’une paroi extérieure.
En se référant aux figures 1, 2, et 3, une agrafe 1 selon l’invention comprend un corps principal 2 et une pièce de fixation 3 mobile. Le corps 2 est de forme cylindrique et possède une ouverture centrale 4 de forme cylindrique. Cette ouverture 4 définit un canal interne délimité par une surface interne, ledit canal comprenant un tronçon principal 5 de diamètre constant, bordé par un premier tronçon d’extrémité 6 de diamètre réduit par rapport à celui dudit tronçon principal 5 et par un deuxième tronçon d’extrémité 7 de diamètre réduit par rapport à celui dudit premier tronçon d’extrémité 6. Le premier tronçon d’extrémité 6 est délimité par une première paroi cylindrique et le deuxième tronçon d’extrémité 7 est délimité par une deuxième paroi cylindrique.
La pièce de fixation mobile 3 possède un segment principal 8 cylindrique de diamètre constant et traversé par un canal interne 9. Ce segment principal 8 possède un premier segment d’extrémité 10 délimité par une première face plane 11 circulaire, dotée d’une ouverture centrale correspondant au canal interne 9. Cette première face plane 11 a un diamètre extérieur égal au diamètre extérieur du segment principal 8. Ce segment principal 8 possède un deuxième segment d’extrémité 12 constitué par une embase cylindrique élargie, possédant une ouverture centrale correspondant au canal interne 9. Le diamètre extérieur de l’embase élargie 12 est supérieur au diamètre extérieur du segment principal 8 et du premier segment d’extrémité 10. Le canal interne 9 est délimité par une surface interne cylindrique de laquelle émergent une pluralité de lamelles internes 13. Ces lamelles internes 13 peuvent être annulaires et disposées de façon parallèle à l’intérieur du canal interne 9. Elles peuvent être également biseautées, afin de faciliter la progression dans un sens d’un élément d’accueil dans le canal interne 9, et bloquer cette progression dans l’autre sens. Ces lamelles internes 13 sont déformables élastiquement. Un bourrelet d’étranglement 14 annulaire saille de la surface interne délimitant le canal interne 9 pour créer localement une zone dudit canal 9 de plus faible diamètre. Ce bourrelet 14 peut revêtir toute forme dès l’instant où il vient enserrer étroitement et avec une certaine force un élément d’accueil qui serait logé à l’intérieur du canal interne 9. Ce bourrelet 14 peut, soit constituer une pièce rapportée sous la forme d’un anneau qui serait inséré dans le segment principal 8 de la pièce de fixation mobile 3, soit faire partie intégrante de ladite pièce de fixation 3 mobile et former avec celle-ci un ensemble monobloc. Il est avantageusement supposé que le bourrelet d’étranglement 14 saille à l’intérieur du canal interne 9 de façon plus importante, que les lamelles internes 13. La pièce de fixation mobile 3 comporte au niveau du premier segment d’extrémité 10 des lamelles externes 15. Plus précisément, ces lamelles externes 15 sont implantées sur une surface externe délimitant ledit premier segment d’extrémité 10, et sont déformables élastiquement. Dans sa position déployée, le bourrelet d’étranglement bloque la pièce de fixation mobile 3 à coulissement axial dans le corps principal 2 de telle sorte que des faces planes 11 et 17 appartenant respectivement à la pièce de fixation 3 et au corps mobile 2 soient mutuellement disposées à affleurement pour réaliser un appui de l’agrafe contre la paroi externe 19. En l’absence de contrainte, ces lamelles externes 15 ont tendance à être déployées autour du premier segment d’extrémité 10 de façon à augmenter le diamètre dudit premier segment 10.
En se référant à la figure 1, lorsqu’une agrafe 1 selon l’invention n’est pas utilisée, elle se retrouve dans une position inactive. Dans cette position, la pièce de fixation mobile 3 est insérée dans l’ouverture 4 du corps principal 2, de sorte que, L’embase élargie 12 soit en appui contre un bord interne 16 du corps principal 2 joignant le tronçon principal 5 du canal interne et le premier tronçon d’extrémité 6,
Les lamelles externes 15 se retrouvent en appui contre la deuxième paroi délimitant le deuxième tronçon d’extrémité 7 de l’ouverture 4 du corps principal 2, et sont repliées contre le premier segment d’extrémité 10 de la pièce de fixation 3 sur lequel elles sont implantées, sous l’effet de ladite deuxième paroi,
La pièce de fixation 3 est complètement incluse dans l’ouverture 4 sans émerger de celle-ci, la face plane 11 délimitant le premier segment d’extrémité 10 arasant une surface circulaire plane 17 du corps principal 2.
Dans cette position inactive, la pièce de fixation 3 mobile demeure bloquée dans le corps principal 2, essentiellement sous l’effet des lamelles externes 15 sous contrainte.
Selon une variante de réalisation, le deuxième trou d’extrémité 7 est une lumière oblongue et le segment principal 8 de la pièce de fixation 3 disposée à l’intérieur du corps principal 2 de l’agrafe 1 a une face externe de section transversale sensiblement complémentaire. Une telle conception permet avantageusement à la pièce de fixation 3 d’être rendue solidaire à rotation du corps principal 2.
Selon une autre variante de réalisation, le deuxième tronçon d’extrémité 7 comprend une lumière oblongue, et le segment principal 8 de la pièce de fixation 3 a selon une coupe transversale, un profil extérieur oblong selon une longueur inférieure. Une telle conception permet avantageusement de rendre solidaire à rotation la pièce de fixation 3 et le corps principal 2 tout en permettant un coulissement de la pièce de fixation à l’intérieur du corps principal le long du chemin définit par la lumière oblongue. Le corps principal 2 peut également comprendre au niveau du premier tronçon d’extrémité 6 une ouverture qui présente une lumière sensiblement identique à celle pratiquée au niveau du second tronçon d’extrémité 7.
Quel que soit le mode de réalisation de l’agrafe 1, le trou 18 pratiqué dans la paroi extérieure 19 peut être un trou oblong de longueur définie selon le besoin de coulissement de l’agrafe par rapport au plan défini par la paroi externe 19.
En se référant à la figure 2, un procédé de fixation d’une agrafe 1 conforme à l’invention, dans un trou 18 d’une paroi extérieure 19 comprend les étapes principales suivantes,
Une étape de placement de l’agrafe 1 dans une position inactive contre la paroi 19 extérieure, de sorte que la pièce de fixation 3 mobile soit placée en face du trou 18 de ladite paroi 19. Lors de ce placement, la face circulaire plane 11 délimitant le premier segment d’extrémité 10 et la surface plane 17 du corps principal 2 arasant ladite face circulaire plane 11, sont au contact de la paroi extérieure 19,
Une étape de poussée de la pièce de fixation mobile 3 hors du corps principal 2 pour l’introduire dans le trou 18 par son premier segment d’extrémité 10, cette poussée nécessitant un effort pour vaincre la force des lamelles externes 15 sous contrainte,
Une étape d’arrêt de la poussée lorsque les lamelles externes 15 se sont déployées derrière la paroi extérieure 19, empêchant tout retrait de l’agrafe 1, cette étape d’arrêt étant effective lorsque l’embase élargie 12 de la pièce de fixation 3 mobile est en butée contre un bord 16’ du corps principal 2 délimitant l’ouverture 4. Le bord 16’ s’étend au regard du bord 16 afin de former comme ce dernier une butée radiale au déplacement à coulissement axial de la pièce de fixation dans le corps principal 2. De cette manière, la pièce de fixation mobile 3 maintient étroitement le corps principal 2 de l’agrafe 1 contre la paroi extérieure 19, avec une possibilité de laisser libre en rotation ledit corps principal 2 autour de la pièce de fixation mobile 3. Pour cette configuration, le corps principal 2 de l’agrafe 1 va s’adapter aux caractéristiques de l’objet à fixer contre la paroi extérieure. Mais il est également possible de verrouiller en rotation le corps principal 2 autour de la pièce de fixation fixe 3. Dans cette configuration, c’est la position figée du corps principal 2 de l’agrafe 1, qui va dicter le positionnement de l’objet contre la paroi externe 19. Pour ce faire, la pièce de fixation 3 pourrait comprendre au moins un pion anti-rotation ménagé en saillie radiale hors de la face extérieure du segment principal, un tel pion étant destiné à venir en prise dans des échancrures réalisées respectivement en périphérie de la deuxième paroi délimitant le deuxième tronçon d’extrémité 7 de l’ouverture 4 du corps principal 2 et en périphérie du trou 18. Préalablement des échancrures de l’agrafe 1 et du trou 18 doivent avoir été mutuellement disposées l’une au regard de l’autre. Tout autre moyen d’anti-rotation qui est de conception sensiblement équivalente pourrait être aussi utilisé.
En se référant à la figure 3, un procédé de fixation d’une agrafe 1 conforme à l’invention, sur un goujon 20 disposé en saillie hors de la paroi extérieure 19, comprend les étapes principales suivantes,
Une étape de placement de l’agrafe 1 dans une position inactive en face du goujon 20, de sorte que le canal interne 9 de la pièce de fixation 3 mobile soit dans le prolongement dudit goujon 20.
Une étape de poussée de l’agrafe 1 se traduisant par une pénétration du goujon 20 dans le canal interne 9 de la pièce de fixation mobile 2, la pièce de fixation mobile 3 demeurant dans une position inchangée par rapport au corps principal 2 de l’agrafe 1. Cette position inchangée est rendue possible grâce aux lamelles externes 15 sous contrainte contre le corps principal 2,
Une étape d’arrêt de la poussée lorsque la pièce de fixation mobile 3 et donc le corps principal 2, parviennent en butée contre la paroi extérieure 19, ledit goujon 20 étant notamment enserré dans le bourrelet d’étranglement 14 du canal interne 9 de ladite pièce de fixation mobile 3. Le goujon 20 possède des aspérités de surface, aptes à coopérer avec les lamelles internes 13 du canal interne 9 de la pièce de fixation mobile 3. La forme particulière en biseau des lamelles internes 13 favorise la pénétration du goujon 20 dans le canal interne 9, mais s’oppose à son retrait facile de celui-ci. Au passage du goujon 20, le bourrelet d’étranglement 14 s’est déformé élastiquement pour enserrer avec une certaine force ledit goujon 20 et assurer une fixation robuste de l’agrafe 1 sur ledit goujon 20. Le corps principal 2 peut être monté pivotant ou non, sur la pièce de fixation mobile 3. Le bourrelet d’étranglement 14 est alors disposé en saillie radiale hors du segment principal 8 de la pièce de fixation, de sorte qu’il vient préférentiellement en appui contre le bord 16’ de la pièce de fixation dans le corps principal 2 afin d’immobiliser axialement le corps principal 2 sur la pièce de fixation 3 fixée au goujon 20.
Claims (11)
- REVENDICATIONS1. Agrafe (1) pour la fixation d'un objet sur une paroi (19) extérieure, comprenant un corps principal (2), caractérisée en ce que ladite agrafe (1) présente une pièce de fixation mobile (3) dotée d'un canal interne (9) et apte à coulisser dans une ouverture (4) du corps (2), ladite agrafe (1) pouvant passer d'une première configuration fonctionnelle grâce au canal interne (9) de la pièce de fixation (3) qui est retenue dans ledit corps (2), pour venir se fixer sur un élément d'accueil (20) de la paroi extérieure (19), à une seconde configuration fonctionnelle pour laquelle ladite pièce de fixation (3) a coulissé dans ladite ouverture (4) pour saillir dudit corps (2) et venir s'insérer dans un trou (18) de ladite paroi extérieure (19).
- 2. Agrafe selon la revendication 1, caractérisée en ce que la pièce de fixation mobile (3) comprend un élément de maintien (15) qui est précontraint contre une paroi du corps principal (2) délimitant l'ouverture (4), ledit élément (15) permettant de retenir ladite pièce de fixation (3) dans ladite ouverture (4) pour la première configuration.
- 3. Agrafe selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'élément de maintien précontraint est formé par au moins une lamelle (15) au niveau d'une extrémité (10) de la pièce mobile (3).
- 4. Agrafe selon l'une quelconque selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le canal interne (9) présente un élément de verrouillage sous la forme d'un bourrelet d'étranglement (14) apte à venir enserrer étroitement l'élément d'accueil (20) de la paroi extérieure (19) lorsque l'agrafe (1) est dans la première configuration.
- 5. Agrafe selon la revendication 4, caractérisée en ce que le bourrelet d'étranglement (14) est apte à se déformer sous l'effet de l'insertion de l'élément d'accueil (20) dans le canal interne (9).
- 6. Agrafe selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le canal interne (9) de la pièce de fixation (3) mobile comprend au moins une lamelle interne (13).
- 7. Agrafe selon l'une quelconque des revendications 2 ou 3, caractérisée en ce que dans la seconde configuration, l'élément de maintien (15) initialement précontraint dans l'ouverture (4) du corps (2), est destiné à se déployer derrière la paroi extérieure (19) pour servir d'organe d'accroche à ladite agrafe (1) sur ladite paroi extérieure (19).
- 8. Agrafe selon la revendication 7, caractérisée en ce que la pièce mobile (3) comprend une embase élargie (12), et en ce que dans la seconde configuration ladite embase (12) stoppe la course de la pièce de fixation (3) en venant en butée contre un bord (16') du corps principal (2) délimitant l'ouverture (4).
- 9. Agrafe selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que le corps principal (2) est monté pivotant autour de la pièce de fixation mobile (3).
- 10. Procédé de fixation d'une agrafe (1) conforme à la revendication 2 dans un trou (18) d'une paroi extérieure (19), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes, - Une étape de placement de l'agrafe (1) contre la paroi extérieure (19) de sorte que la pièce de fixation mobile (3) soit placée en face du trou (18), - Une étape de poussée de la pièce de fixation mobile (3) hors du corps principal (2) pour l'introduire dans le trou (18), cette poussée nécessitant un effort pour vaincre la force de l'élément de maintien précontraint (15), - Une étape d'arrêt de la poussée lorsque l'élément de maintien précontraint (15) s'est déployé derrière la paroi extérieure (19), la pièce de fixation mobile (3) maintenant le corps principal (2) de l'agrafe contre la paroi extérieure (19).
- 11. Procédé de fixation d'une agrafe conforme à l'une quelconque des revendications 4 ou 5 sur un élément d'accueil (20) de type goujon implanté dans une paroi extérieure (19), caractérisée en ce qu'il comprend les étapes suivantes, - Une étape de placement de l'agrafe (1) en face du goujon (20), de sorte que le canal interne (9) de la pièce de fixation mobile (3) soit dans le prolongement dudit goujon (20), - Une étape de poussée de l'agrafe (1) se traduisant par une pénétration du goujon (20) dans le canal interne (9) de la pièce de fixation mobile (3), - Une étape d'arrêt de la poussée lorsque la pièce de fixation mobile (3) parvient en butée contre la paroi extérieure (19) concomitamment au corps principal (2), ledit goujon (20) étant enserré dans le bourrelet d'étranglement (14) du canal interne (9) de ladite pièce de fixation mobile (3).
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