FR3056513A1

FR3056513A1 - Dispositif de connexion entre un balai d'essuyage et une partie terminale d'un bras d'entrainement

Info

Publication number: FR3056513A1
Application number: FR1659356A
Authority: FR
Inventors: Stephane Houssat; Vincent Gaucher; Olivier Jomard
Original assignee: Valeo Systemes dEssuyage SAS
Current assignee: Valeo Systemes dEssuyage SAS
Priority date: 2016-09-29
Filing date: 2016-09-29
Publication date: 2018-03-30
Anticipated expiration: 2036-09-29
Also published as: CN107878403A; US11203327B2; FR3056513B1; US20180086315A1; CN107878403B

Abstract

L'invention porte sur dispositif de connexion destiné à relier un balai d'essuyage à un bras d'entraînement du balai d'essuyage, comprenant au moins un connecteur (7) configuré pour être solidarisé au balai d'essuyage et un adaptateur (6) agencé pour être reçu dans une partie terminale du bras d'entraînement, l'adaptateur (6) comprenant un dispositif d'accrochage (13) mobile en rotation et agencé pour bloquer au moins longitudinalement l'adaptateur (6) par rapport à la partie terminale, caractérisé en ce que le dispositif de connexion comprend un premier dispositif de limitation (41) de la mobilité du dispositif d'accrochage (13) selon un premier sens de rotation (43) et un deuxième dispositif de limitation (42) de la mobilité du dispositif d'accrochage (13) selon un deuxième sens rotation (44) opposé au premier sens de rotation (43).

Description

056 513

59356 ® RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE © N° de publication :

(à n’utiliser que pour les commandes de reproduction)

©) N° d’enregistrement national

COURBEVOIE ©IntCI⁸: B 60 S 1/40 (2017.01)

DEMANDE DE BREVET D'INVENTION

A1

©) Date de dépôt : 29.09.16.	© Demandeur(s) : VALEO SYSTEMES D'ESSUYAGE
(© Priorité :	Société par actions simplifiée — FR.
	@ Inventeur(s) : HOUSSAT STEPHANE, GAUCHER
	VINCENT et JOMARD OLIVIER.
(43) Date de mise à la disposition du public de la
demande : 30.03.18 Bulletin 18/13.
©) Liste des documents cités dans le rapport de
recherche préliminaire : Se reporter à la fin du
présent fascicule
(© Références à d’autres documents nationaux	® Titulaire(s) : VALEO SYSTEMES D'ESSUYAGE
apparentés :	Société par actions simplifiée.
©) Demande(s) d’extension :	© Mandataire(s) : VALEO SYSTEMES D'ESSUYAGE
	SERVICE PROPRIETE INDUSTRIELLE.

DISPOSITIF DE CONNEXION ENTRE UN BALAI D'ESSUYAGE ET UNE PARTIE TERMINALE D'UN BRAS D'ENTRAINEMENT.

FR 3 056 513 - A1 _ L'invention porte sur dispositif de connexion destiné à relier un balai d'essuyage à un bras d'entraînement du balai d'essuyage, comprenant au moins un connecteur (7) configuré pour être solidarisé au balai d'essuyage et un adaptateur (6) agencé pour être reçu dans une partie terminale du bras d'entraînement, l'adaptateur (6) comprenant un dispositif d'accrochage (13) mobile en rotation et agencé pour bloquer au moins longitudinalement l'adaptateur (6) par rapport à la partie terminale, caractérisé en ce que le dispositif de connexion comprend un premier dispositif de limitation (41) de la mobilité du dispositif d'accrochage (13) selon un premier sens de rotation (43) et un deuxième dispositif de limitation (42) de la mobilité du dispositif d'accrochage (13) selon un deuxième sens rotation (44) opposé au premier sens de rotation (43).

₃₂ 20 ³,⁶ 41 33 ^{37 38}

Y 28 47 49 73 42

i

DISPOSITIF DE CONNEXION ENTRE UN BALAI D’ESSUYAGE ET UNE PARTIE TERMINALE D’UN BRAS D’ENTRAINEMENT

La présente invention se rapporte au domaine des dispositifs essuie-glace pour véhicules automobiles. Elle concerne plus particulièrement un dispositif de connexion qui relie un balai d’essuyage à un bras d’entraînement.

Les véhicules automobiles sont couramment équipés de systèmes d’essuie-glaces pour assurer un balayage des surfaces vitrées, notamment des pare-brise avant ou lunettes arrière du véhicule, et pour éviter que la vision qu'a le conducteur de son environnement ne soit perturbée. Ces essuie-glaces comportent classiquement des balais allongés, porteurs de lames racleuses réalisées en une matière élastique, entraînés en mouvement par un bras porte-balai auquel ils sont rattachés par un dispositif de connexion approprié. Le bras porte-balai est lui-même relié à un dispositif d'entraînement qui le déplace selon un mouvement de va-et-vient angulaire. Les lames racleuses frottent contre la surface vitrée et en évacuent l'eau et les salissures en les amenant en dehors du champ de vision du conducteur.

Le dispositif de connexion relie le balai d’essuyage au bras d’entraînement en autorisant un degré de liberté en rotation entre ces deux composants. Ce dispositif de connexion assure également une amovibilité entre le balai d’essuyage et le bras d’entraînement, de manière à remplacer le balai d’essuyage quand celui-ci est usagé.

Le document WO2014/131903 A3 divulgue un tel dispositif de connexion qui prend ici la forme d’un premier élément d’adaptation relié au bras d’entraînement par l’intermédiaire d’un premier dispositif de retenue, ce dernier prenant la forme d’un bouton logé dans un trou ménagé dans le bras d’entraînement.

Ce document divulgue également un second dispositif de retenue qui prend la forme d’un ergot relié au bouton et dont l’extrémité vient en contact sur une face supérieure d’un deuxième élément d’adaptation solidaire du balai d’essuyage. La position angulaire entre le premier élément d’adaptation et le deuxième élément d’adaptation détermine la possibilité d’actionner le bouton. Lorsque cet angle est inférieur à 7°, l’ergot vient en appui contre la face supérieure du deuxième élément d’adaptation empêchant ainsi le bouton de sortir du trou ménagé dans le bras d’entrainement.

Bien que performant, le dispositif de connexion présenté dans ce document mérite d’être amélioré, notamment en ce qui concerne la tenue mécanique entre le balai d’essuyage et son bras d’entraînement, notamment en cas d’effort longitudinal. En effet, lorsque le système d’essuyage est entraîné en rotation à sa vitesse maximum, la force centrifuge exerce un effort important sur le bouton et cette force est exercée sur le bouton tout au long du mouvement de va-et-vient du système d’essuyage. Il existe alors un risque de voir le bouton échappé du trou ménagé dans le bras d’entraînement, et ainsi entraîner une éjection du balai d’essuyage hors du véhicule.

Par ailleurs, le dispositif de connexion doit également garantir une bonne résistance mécanique du bouton dans le cas où le dispositif de connexion est utilisé dans une partie terminale de bras d’entraînement dépourvue de bords repliés vers l’intérieur de la partie terminale et chargés de reprendre les efforts verticaux.

L’invention a pour objectif de résoudre au moins en partie ces problèmes techniques en mettant à profit un moyen de verrouillage du bouton pour lui conférer une fonction supplémentaire qui consiste à empêcher son basculement quand le balai d’essuyage est soumis à la fois à une force centrifuge et à une force verticale toutes deux importantes.

Cet objectif est atteint par un dispositif de connexion destiné à relier un balai d’essuyage à un bras d’entraînement du balai d’essuyage. Ce dispositif de connexion comprend au moins un connecteur configuré pour être solidarisé, par exemple de manière au moins isostatique, au balai d’essuyage et un adaptateur agencé pour être reçu dans une partie terminale du bras d’entraînement. L’adaptateur comprend un dispositif d’accrochage qui est mobile en rotation et qui est agencé pour bloquer au moins longitudinalement, et avantageusement verticalement, l’adaptateur par rapport à la partie terminale. Le dispositif de connexion de l’invention comprend encore un premier dispositif de limitation de la mobilité du dispositif d’accrochage selon un premier sens de rotation et un deuxième dispositif de limitation de la mobilité du dispositif d’accrochage selon un deuxième sens rotation, le deuxième sens de rotation étant opposé au premier sens de rotation.

Le dispositif de connexion selon l’invention augmente ainsi la tenue mécanique entre un adaptateur et une pièce terminale de bras d’entraînement en formant des butées de déplacement à l’encontre de la rotation du dispositif d’accrochage, au moins quand le connecteur est soumis à des d’efforts verticaux ou à des efforts longitudinaux.

Le dispositif de connexion présente avantageusement au moins l’une des caractéristiques suivantes, prise seule ou en combinaison :

l’adaptateur et le connecteur sont reliés au moins par une liaison pivot d’axe transversal à un axe longitudinal de l’adaptateur ;

le premier dispositif de limitation limite la mobilité du dispositif d’accrochage lorsqu’il est exercé un effort de traction sur le connecteur par rapport à la partie terminale selon une direction perpendiculaire à l’axe transversal et passant au moins par un organe de solidarisation du connecteur sur le balai d’essuyage. Un tel organe de solidarisation est par exemple une paire de crochets apte à enserrer un élément de structure du balai d’essuyage, comme par exemple une ou plusieurs vertèbres de rigidification ;

le deuxième dispositif de limitation limite la mobilité du dispositif d’accrochage lorsqu’il est exercé un effort de traction sur le connecteur par rapport à la partie terminale selon une direction perpendiculaire à l’axe transversal et sensiblement parallèle à un axe longitudinal dans lequel s’étend l’adaptateur ;

le dispositif de connexion comprend au moins une patte issue du dispositif d’accrochage et sur laquelle sont ménagés le premier dispositif de limitation et le deuxième dispositif de limitation ;

le premier dispositif de limitation est formé par un premier flanc de la patte et par une première surface délimitant le connecteur ;

le premier flanc s’étend selon un axe longitudinal de l’adaptateur et la première surface est une surface supérieure du connecteur qui est ménagée au droit du premier flanc. On comprend ici que la première surface et le premier flanc sont disposés de manière à entrer en interférence en fonction de la position du connecteur et de la position du dispositif d’accrochage ;

le deuxième dispositif de limitation est formé par un deuxième flanc de la patte distinct du premier flanc, et par une deuxième surface délimitant le connecteur distincte de la première surface du connecteur. La première surface et la deuxième surface sont notamment concourantes. Le premier flanc et le deuxième flanc sont par exemple concourants ;

le deuxième flanc s’étend dans un plan qui croise l’axe longitudinal de l’adaptateur, la deuxième surface étant une surface latérale du connecteur ménagée au droit du deuxième flanc. On comprend ici que la deuxième surface et le deuxième flanc sont disposés de manière à entrer en interférence en fonction de la position du connecteur et de la position du dispositif d’accrochage ;

le premier flanc de la patte est au contact de la première surface du connecteur quand le dispositif d’accrochage et un corps de l’adaptateur sont tournés d’un angle au moins égal à 3°, selon le premier sens de rotation. On notera que dans un second mode de réalisation, le dispositif d’accrochage ci-dessus prend la forme d’une partie arrière de l’adaptateur et le corps prend la forme d’une partie avant de l’adaptateur ;

le deuxième flanc de la patte est au contact de la deuxième surface du connecteur quand le dispositif d’accrochage et un corps de l’adaptateur sont tournés d’un angle au moins égal à 3°, selon le deuxième sens de rotation. On notera que dans un second mode de réalisation, le dispositif d’accrochage cidessus prend la forme d’une partie arrière de l’adaptateur et le corps prend la forme d’une partie avant de l’adaptateur ;

le premier flanc et le deuxième flanc délimitent un renfoncement ménagé dans la patte ;

selon un premier mode de réalisation, le dispositif d’accrochage comprend au moins une languette articulée sur un corps de l’adaptateur et au bout de laquelle est disposé un plot d’accrochage. Une telle languette est articulée par sa flexibilité intrinsèque ou par l’utilisation d’une charnière reliant la languette au corps de l’adaptateur ;

selon un deuxième mode de réalisation, le dispositif d’accrochage comprend au moins partie arrière articulée sur un corps ou partie avant de l’adaptateur, la partie arrière et le corps présentant une section transversale en forme de « U », la partie arrière et le corps comprenant chacun une paroi supérieure et deux parois latérales issues de la paroi supérieure, un plot d’accrochage émergeant de la paroi supérieure arrière de la partie arrière ;

au moins une paroi latérale de la partie arrière est séparée d’une paroi latérale du corps par au moins une lumière, la paroi supérieure arrière de la partie arrière étant reliée à une paroi supérieure avant du corps par un moyen d’articulation. Un tel moyen d’articulation est par exemple une charnière, notamment par déformation élastique d’une zone dédiée reliant la partie arrière au corps ;

le plot d’accrochage est configuré pour enserrer une paroi supérieure de la partie terminale du bras d’entraînement. Le plot d’accrochage et le corps de l’adaptateur, notamment sa paroi supérieure, sont configurés pour prendre en sandwich la paroi supérieure de la paroi terminale du bras d’entraînement ; le plot d’accrochage comprend une dent qui s’étend dans un plan parallèle à un plan d’extension de la languette, la dent et la languette étant configurées pour

0 être disposées de part et d’autre et chacune en regard de la paroi supérieure de la partie terminale du bras d’entraînement. On assure ainsi une tenue verticale de l’adaptateur dans la partie terminale ;

le plot d’accrochage comprend une dent qui s’étend dans un plan parallèle à un plan d’extension de la paroi supérieure arrière délimitant la partie arrière de

5 l’adaptateur, la dent et la paroi supérieure arrière étant configurées pour être disposées de part et d’autre et chacune en regard de la paroi supérieure de la partie terminale du bras d’entraînement. On assure également une tenue verticale de l’adaptateur dans la partie terminale.

0 L’invention couvre également un balai d’essuyage incorporant un dispositif de connexion tel qu’exposé dans le présent document. Dans un tel cas, le connecteur est solidaire d’un élément de structure du balai d’essuyage.

L'invention s'étend également à un système d’essuyage comprenant un balai d’essuyage tel qu’évoqué ci-dessus et un bras d’entraînement en rotation de ce balai d’essuyage, dans lequel l’adaptateur est logé dans une partie terminale du bras d’entrainement et tenu au moins longitudinalement dans cette partie terminale par le dispositif d’accrochage. On notera que la partie terminale est spécifique en ce sens qu’elle ne comporte pas de moyen de retenue verticale de l’adaptateur, comme par exemple des bords repliés. La partie terminale présente donc une section transversale en forme de « U » où une arête terminale de chaque branche du « U » est parallèle à la paroi supérieure du « U » de laquelle sont issues les branches.

Avantageusement, le dispositif d’accrochage est agencé pour tenir longitudinalement et verticalement l’adaptateur dans la partie terminale.

L’effet de l’invention réside dans une augmentation de la résistance d’une liaison mécanique d’un balai d’essuyage avec une partie terminale de bras d’entraînement.

D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description donnée ci-après à titre indicatif, en relation avec les figures suivantes :

- la figure 1 est une vue schématique d’un système d’essuyage selon l'invention,

- la figure 2 est une vue en perspective d’un dispositif de connexion selon l’invention,

- la figure 3 est une vue en coupe longitudinale et verticale d’un dispositif de connexion selon un premier mode de réalisation,

- la figure 4 est une vue en perspective d’un adaptateur exploité dans un dispositif de connexion selon un deuxième mode de réalisation,

- la figure 5 est une vue en coupe longitudinale et verticale de l’adaptateur montré sur la figure 4,

- les figures 6 et 7 sont des schémas qui illustrent le fonctionnement des dispositifs de limitation de la mobilité du dispositif d’accrochage exploités dans le premier ou le deuxième mode de réalisation du dispositif de connexion selon l’invention.

Il faut tout d’abord noter que si les figures exposent l’invention de manière détaillée pour sa mise en œuvre, lesdites figures peuvent bien entendu servir à mieux définir l’invention le cas échéant.

Dans la suite de la description, les dénominations longitudinales ou latérales, dessus, dessous, devant, derrière se réfèrent à l'orientation du bras porte-balai ou du balai d’essuyage au regard de la surface vitrée à essuyer. La direction longitudinale correspond à l'axe d’allongement principal du balai d’essuyage, dans lequel il s'étend, et les orientations transversales ou verticales croisent la direction longitudinale. En ce qui concerne l’orientation verticale, celle-ci croise perpendiculairement la direction longitudinale du balai d’essuyage dans son plan de déplacement le long de la surface vitrée. L’orientation transversale correspond à une direction perpendiculaire à la direction longitudinale et sensiblement parallèle au plan de déplacement du balai d’essuyage le long de la surface vitrée. Les directions référencées comme supérieures ou inférieures et les orientations haut et bas correspondent, quant à elles, à des orientations parallèles à un axe d'entraînement en rotation du bras porte-balai, la dénomination inférieure contenant la surface à essuyer. Pour la direction longitudinale, les dénominations extérieure ou intérieure s'apprécient par rapport à un point de pivotement du balai d’essuyage sur son bras d'entraînement, la dénomination intérieure correspondant à la partie où le bras d'entraînement et un demi-balai s’étendent, la dénomination extérieure correspondant à la partie où l’autre demi-balai s’étend.

En référence à la figure 1, un véhicule automobile est couramment équipé d’un système d’essuyage 100 pour évacuer une eau et/ou des salissures présentes sur une surface vitrée 1, notamment une lunette arrière ou un pare-brise de véhicule automobile. Le système d’essuyage 100 comprend un bras d’entraînement 2, autrement appelé bras porte-balai, qui est apte à effectuer un mouvement de va-et-vient angulaire le long et audessus de la surface vitrée 1. Le bas d’entraînement 2 peut comprendre un entraîneur 3 chargé d’assurer une liaison mécanique entre le bras d’entraînement un arbre d’entrainement (non représenté) en rotation du bras d’entraînement 2.

Le système d’essuyage 100 comprend aussi un balai d’essuyage 10 qui s’étend selon un axe principal, dit axe longitudinal ou direction longitudinale X. Le balai d’essuyage 10 comprend au moins un déflecteur d’air 11 et une lame racleuse 12 reliés l’un à l’autre par une structure porteuse 4 du balai d’essuyage, ce dernier étant alors dépourvu de palonniers. Une telle structure peut être formée d’une unique vertèbre de rigidification, ou d’une pluralité de vertèbres de rigidification ou encore d’un support dans lequel sont enfilées une ou plusieurs vertèbres de rigidifications.

Le déflecteur d’air 11 est prévu pour transformer une pression appliquée par un flux d’air circulant le long de la surface vitrée en une force d’appui du balai d’essuyage 10 contre la surface vitrée du véhicule automobile. La lame racleuse 12 est la pièce du balai d’essuyage 10 en contact direct avec la surface vitrée pour évacuer l’eau et/ou les salissures présentes sur cette dernière. Le déflecteur d’air 11, la lame racleuse 12 et la structure porteuse 4 forment un ensemble semi-rigide qui est porté par un dispositif de connexion 15, interposé entre le bras d’entraînement 2 et le balai d’essuyage 10.

Le dispositif de connexion 15 assure une liaison mécanique entre une partie terminale 5 du bras d’entraînement 2 et le balai d’essuyage 10 et permet ainsi de séparer le balai d’essuyage 10 du bras d’entraînement 2, en vue d’un remplacement du balai d’essuyage 10. La présente invention vise notamment à proposer un dispositif de connexion 15 qui est agencé pour sécuriser la liaison mécanique entre le balai d’essuyage 10 et la partie terminale 5 du bras d’entraînement 2, sans néanmoins affecter l’opération de remplacement du balai d’essuyage. Autrement dit, le dispositif de connexion 15 de l’invention est particulièrement approprié pour un marché d’après-vente des balais d’essuyage.

Dans sa généralité telle qu’illustrée à la figure 2, le dispositif de connexion 15 de la présente invention comprend deux pièces, dont un adaptateur 6 et un connecteur 7, où l’adaptateur 6 est la pièce qui se loge dans la partie terminale 5 du bras d’entraînement 2.

Le connecteur 7 est apte à porter le balai d’essuyage 10 et est monté en rotation sur ou dans l’adaptateur 6. Selon un exemple de réalisation de l'invention, l’adaptateur 6 et le connecteur 7 sont réalisés par moulage d'un matériau synthétique, par exemple un matériau de la famille des Polyoxyméthylènes, connue sous l'acronyme POM, ou par moulage d'un mélange de matériaux polymères, par exemple un mélange de polymères de la famille des polycarbonates et de la famille des Acrylonitrile Butadiène Styrène, connue sous l'acronyme ABS. L’adaptateur 6 d’une part et le connecteur 7 d’autre part sont de préférence chacun une pièce d’un seul tenant. Autrement dit, l’adaptateur 6 d’une part, et le connecteur 7 d’autre part, sont monoblocs et ne peuvent être scindés en plusieurs morceaux qu’à partir d’une destruction de l’adaptateur 6 ou du connecteur 7. La partie terminale 5 est quant à elle par exemple réalisée par pliage d’un feuillard métallique, tel qu’une tôle en acier, aluminium, un alliage ou analogue ou bien par moulage d’une matière synthétique.

La partie terminale 5 est pourvu d’une paroi supérieure 8 dont sont issus deux flancs latéraux 9. Vue en section, la partie terminale 5 présente un profil en forme de « U ». Chacun des flancs latéraux 9 se termine par une arête terminale qui est parallèle à la paroi supérieure 8. Chaque flanc latéral 9 est pourvue d’une ouverture 17 traversante et de forme oblongue. Chacune de ces ouvertures 17 est débouchante sur un bord terminal 18 qui forme le bout de la partie terminale 5. La paroi supérieure 8 comprend un orifice 19, par exemple de section rectangulaire, dans lequel s’étend un plot d’accrochage 14 d’un dispositif d’accrochage 13 de l’adaptateur 6 dans la partie terminale 5. Le dispositif d’accrochage 13 sera décrit plus en détail plus loin.

L’adaptateur 6 comprend un corps 20 délimité au moins par une face supérieure et deux flancs latéraux, de manière à prendre une forme en « U », vue en coupe transversale. Un ergot transversal 16 est illustré sur la figure 2. Un tel ergot transversal 16 peut être agencé sur seulement l’un des flancs latéraux du corps 20, ou sur chacun de ces flancs latéraux du corps 20. Lors de l'assemblage de l'adaptateur 6 avec la partie terminale 5 du type décrit ici, cet ergot réalise un premier engagement et une première forme de guidage de cet adaptateur 6 au sein de l'ouverture 17 correspondante de la partie terminale 5.

L’adaptateur 6 comporte également une tête 21 qui s'étend longitudinalement dans le prolongement du corps 20, selon l’axe longitudinal X précédemment défini. En ίο référence aux directions et orientations précédemment définies, la tête 21 s'étend vers l'avant de l'adaptateur 6, et le corps 20 s'étend vers l'arrière de ce même adaptateur 6. Selon cet exemple de réalisation, la tête 21 est plus haute et/ou plus large que le corps 20 de l’adaptateur 6. Il est ainsi formé un épaulement 22 qui sert de butée à la partie terminale 5 et contre lequel le bord terminal 18 vient s’appuyer quand l’adaptateur 6 est monté dans la partie terminale 5. Selon un exemple de réalisation, la tête 21 présente une section transversale en forme de « U » qui, comme pour le corps 20, permet de dégager un espace où le connecteur 7 peut s’étendre et débattre en rotation.

L’adaptateur 6 comprend encore un moyen de centrage 23 qui s'étend longitudinalement à partir de la tête 21 en couvrant partiellement un flanc latéral du corps 20. Le moyen de centrage 23 prend naissance sur l’épaulement 22 et présente une forme courbée dont le sommet de la courbure est orienté vers le corps 20 de l'adaptateur 6. Ce moyen de centrage 23 entre au moins en partie dans la ou les ouvertures 17 et assure ainsi une fonction de calage et de centrage de l’adaptateur 6 dans la partie terminale 5. Un tel moyen de centrage 23 peut être formé par un unique demi-disque issu d’un flan latéral du corps 20. Alternativement, le moyen de centrage 23 est formé de deux demi-disques chacun ménagé sur un flanc latéral du corps 20.

La figure 2 montre également la présence du connecteur 7 qui comprend deux sousensembles dont un premier, appelé organe de solidarisation 24, est chargé d’attacher le connecteur 7 à un élément de structure du balai d’essuyage, et un deuxième sousensemble, appelé support de pivot 25, chargé d’assurer une rotation avec l’adaptateur 6. On comprend ici que le support de pivot 25 surplombe l’organe de solidarisation 24 et s’étend dans l’espace dégagé par la forme en « U » de l’adaptateur 6. Selon un exemple de réalisation, l’organe de solidarisation 24 prend la forme de deux crochets qui enserrent un élément de structure du balai d’essuyage, notamment une ou deux vertèbres de rigidification.

La figure 3 montre une coupe longitudinale et verticale du dispositif de connexion 15 selon un premier mode de réalisation. Le connecteur 7 comprend son organe de solidarisation 24 au-dessus duquel s’étend le support de pivot 25. Une liaison pivot 26 est ménagée entre le connecteur 7 et l'adaptateur 6 qui permet au connecteur 7, auquel est solidarisée la structure du balai d’essuyage, de tourner selon deux sens de rotation illustrés par les flèches référencées 27 et 28.

La liaison pivot 26 est constituée par exemple d'au moins un toron 32 cylindrique centré sur un axe de rotation parallèle à une paroi supérieure 29 du corps 20, et perpendiculaire, ou sensiblement perpendiculaire, au flanc latéral 30 de celui-ci. Un tel toron 32 s'étend à partir d’au moins d'un flanc latéral 30 du corps 20 de cet adaptateur 6, au sein du volume interne dudit adaptateur délimité par la paroi supérieure 29 et par les flancs latéraux de ce corps. Il est bien entendu envisagé que l’adaptateur 6 comprenne deux torons coaxiaux, chacun ménagé sur un flanc latéral du corps 20.

Ce toron 32 est avantageusement destiné à coopérer avec le connecteur 7 associé au balai d'essuyage lors de la connexion d'un tel balai d’essuyage avec l'adaptateur. Plus précisément, ce toron 32 s’engage dans un orifice d'accueil 33 agencé dans le connecteur 7. Il est à noter que la liaison pivot 26 est longitudinalement située entre l’épaulement 22 et une extrémité longitudinale arrière 34 de l’adaptateur 6.

Il est également possible de prévoir que la liaison pivot 26 prenne la forme d’un ou plusieurs torons cylindrique qui émergent du support de pivot 25 et s’engagent dans des ouvertures ménagées dans les flancs latéraux du corps 20 de l’adaptateur 6. Il est encore possible de réaliser la liaison pivot 26 par des trous coaxiaux ménagés dans les flancs latéraux de l’adaptateur 6, par un passage ménagé dans le support de pivot 25, combinés à un arbre métallique qui s’étend dans les trous coaxiaux et dans le passage.

L’adaptateur 6 du dispositif de connexion selon l’invention comprend le dispositif d’accrochage 13 dont la fonction est d’attacher l’adaptateur 6 à la partie terminale du bras d’entraînement. Ce dispositif d’accrochage 13 assure une tenue mécanique de l’adaptateur 6 selon l’axe longitudinale X par rapport à la partie terminale du bras d’entraînement, mais il peut également assurer la tenue mécanique entre adaptateur 6 et la partie terminale du bras d’entraînement selon une direction verticale, c’est-à-dire perpendiculairement à un plan passant par les deux crochets de l’organe de solidarisation 24.

Ce dispositif d’accrochage 13 est mobile en rotation par rapport au corps 20 de l’adaptateur au moyen d’une charnière 36. Selon l’exemple de réalisation illustré sur les figures 3 à 5, le dispositif d’accrochage 13 fléchi autour d’un axe 56 qui passe par la charnière 36 et par la paroi supérieure 29 du corps 20 de l’adaptateur 20. Ce fléchissement est opéré par déformation élastique de la matière constitutive de la charnière.

Le dispositif d’accrochage 13 comprend encore le plot d’accrochage 14, autrement appelé bouton. Un tel plot d’accrochage 14 émerge au-dessus de la paroi supérieure 29 du corps 20. Autrement dit, le plot d’accrochage 14 surplombe la paroi supérieure 29 en étant placé au-dessus d’un plan formé par cette dernière. Le plot d’accrochage 14 est conformé pour venir s’imbriquer à l’intérieur de l’orifice 19 que comporte la partie terminale 5 du bras d’entraînement 2, tel qu’illustré sur la figure 2. Le plot d’accrochage 14 comporte une dent 37 qui surplombe et s’étend par-dessus la paroi supérieure 29. Une telle dent 37 forme un rebord issu du plot d’accrochage 14 qui s’étend longitudinalement vers l’avant de l’adaptateur 6, c’est-à-dire vers la tête 21. Autrement dit, la dent 37 du plot d’accrochage 14 forme une proéminence.

Le plot d’accrochage 14, en particulier sa dent 37, est agencé pour enserrer une épaisseur de la paroi supérieure 8 de la partie terminale 5 du bras d’entraînement 3, tel que visible sur la figure 2, en combinaison avec la languette 35 et/ou avec la paroi supérieure 29 du corps 20. On notera qu’une longueur du plot d’accrochage 14 non compris sa dent 37, mesurée le long de la direction longitudinale X, est inférieure à une longueur de l’orifice 19, mesurée selon la même direction. On permet ainsi au bouton 16 équipé de sa dent 17 de traverser l’orifice 90.

Le plot d’accrochage 14 est de forme générale rectangulaire, défini par une face supérieure 38 de laquelle sont issues quatre parois de côté référencées 39. Selon un aspect intéressant du plot d’accrochage 14, celui-ci comprend un pan incliné 40 qui relie la face supérieure 38 à au moins une paroi de côté 39, notamment celle en regard et la plus proche de l’extrémité longitudinale 34 de l’adaptateur 6. Un tel pan incliné 40 facilite l’insertion du plot d’accrochage 14 dans l’orifice de la partie terminale du bras d’entraînement.

Le dispositif de connexion 15 selon l’invention, quel que soit son mode de réalisation, comprend un premier dispositif de limitation 41 de la mobilité du dispositif d’accrochage 13 et un deuxième dispositif de limitation 42 de la mobilité du dispositif d’accrochage 13. Chacun des dispositifs de limitation 41, 42 de la mobilité du dispositif d’accrochage 13 a pour fonction d’empêcher le mouvement du dispositif d’accrochage 13 lorsque le balai d’essuyage est soumis à certaines forces. Le premier dispositif de limitation 41 forme ainsi un moyen qui bloque le fléchissement du dispositif d’accrochage 13 lorsque celui-ci fléchit selon un premier sens de rotation 43, tandis que le deuxième dispositif de limitation 42 forme un moyen qui bloque le fléchissement du dispositif d’accrochage 13 lorsque celui-ci fléchit selon un deuxième sens de rotation 44, ce deuxième sens de rotation 44 étant opposé au premier sens de rotation 43.

Selon un exemple de réalisation visible sur les figures 3 à 7, le premier dispositif de limitation 41 et le deuxième dispositif de limitation 42 sont tous deux formés sur une même patte 45 issu du dispositif d’accrochage 13. De manière plus précise, cette patte 45 émerge d’une face inférieure du plot d’accrochage 14, cette face inférieure étant en regard du volume interne en forme de « U » délimité par la paroi supérieure et les flancs latéraux du corps 20. Cette patte 45 s’étend dans un plan longitudinal et vertical de l’adaptateur 6. Selon un exemple, le plan longitudinal dans lequel s’inscrit la patte 45 est transversalement médian. De manière alternative, l’invention couvre aussi le cas où le premier dispositif de limitation 41 et le deuxième dispositif de limitation 42 sont formés sur des éléments séparés les uns des autres, tant que ces dispositifs remplissent leur fonction de limitation de mouvement.

Selon un exemple de réalisation, le premier dispositif de limitation 41 est formé par un premier flanc 46 de la patte 45 et par une première surface 47 délimitant le connecteur 7. Le premier flanc 46 est un bord ou une arête qui délimite la patte 45. La première surface 47 est une surface supérieure du support de pivot 25, une telle surface s’étendant globalement en regard de la paroi supérieure 29 du corps 20 de manière à se trouver au droit du premier flanc 46, quand l’adaptateur 6 est monté sur le connecteur 7. On notera que le premier flanc 46 s’étend selon l’axe longitudinal X et selon l’axe transversal Y de l’adaptateur 6.

Le deuxième dispositif de limitation 42 est par exemple formé par un deuxième flanc 48 de la patte 45 qui est distinct du premier flanc 46, en ce sens qu’il s’étend selon un plan sécant au plan dans lequel s’étend le premier flanc 46. Le deuxième flanc 48 s’étend dans un plan qui croise l’axe longitudinal X de l’adaptateur 6. Ce deuxième dispositif de limitation 42 comprend encore une deuxième surface 49 délimitant le connecteur 7 qui est distincte de la première surface 47 du connecteur, en formant un angle par rapport à cette dernière. La deuxième surface 49 est ici une surface latérale du connecteur 7 qui fait face au deuxième flanc 48. La deuxième surface 49 est plus précisément formée sur le support de pivot 25 et relie la première surface 47 à l’organe de solidarisation 24 du connecteur 7.

Selon le premier mode de réalisation, le dispositif d’accrochage 13 comprend une languette 35, notamment flexible, qui s’étend entre la charnière 36 et le plot d’accrochage 14, ce dernier étant formé à une extrémité longitudinale de la languette 35. Cette languette 35 est séparée de la paroi supérieure 29 du corps 20 par deux fentes d’extension longitudinale et elle est avantageusement plate. Selon l’exemple illustré sur la figure 3, la charnière 36 est disposée entre le plot d’accrochage 14 et la tête 21 de l’adaptateur. L’invention couvre également le cas où le dispositif d’accrochage 13 est inversé, c’est-àdire une situation où la charnière est disposée entre le plot d’accrochage 14 et l’extrémité longitudinale 34 du corps 20. Dans un tel cas, la forme et la position du premier dispositif de limitation et du deuxième dispositif de limitation seront adaptées sans sortir du cadre de l’invention.

La figure 4 illustre le deuxième mode de réalisation du dispositif de connexion. Le connecteur est identique ou similaire à celui du premier mode de réalisation et on se reportera à la description de ce premier mode de réalisation pour sa mise en œuvre.

L’adaptateur 6 est ici celui qui est illustré à la figure 2. La tête 21 présente une paroi supérieure 50 à partir de laquelle sont issues deux parois latérales 51 et 52 qui s’étendent transversalement à la paroi supérieure 50 de la tête 21.

En se reportant aux figures 4 et 5, l’adaptateur 6 est étendu selon Taxe longitudinal X et comporte une partie avant 54 et un dispositif d’accrochage 13 situé à l’arrière de l’adaptateur 6. La partie avant 54 et le dispositif d’accrochage 13 sont articulées l’un à l’autre. D’un point de vue fonctionnel, la partie avant 54 est comparable au corps 20 du premier mode de réalisation. Le dispositif d’accrochage 13 est formé par une partie arrière 55 de l’adaptateur 6.

La partie avant 54 et la partie arrière 55 sont successives Tune à l’autre le long de Taxe longitudinal X et sont alignées Tune après l’autre selon cet axe longitudinal X. La partie avant 54 et la partie arrière 55 sont mobiles Tune par rapport à l’autre autour de Taxe d’articulation 56 qui est orthogonal à Taxe longitudinal X, à Taxe vertical et parallèle à Taxe transversal Y. Autrement dit, la partie avant 54 et la partie arrière 55 sont montées en bascule Tune par rapport à l’autre autour de Taxe d’articulation 56. La partie avant 54 et la partie arrière 55 sont reliées Tune à l’autre par un moyen d’articulation 57, comparable fonctionnellement à la charnière 36 du premier mode de réalisation. Ce moyen d’articulation 57 est interposé entre la partie avant 54 et la partie arrière 55 et forme une liaison flexible entre la partie avant 54 et la partie arrière 55.

La partie avant 54 forme une référence fixe à l’égard de la partie arrière 55, cette dernière étant la portion de l’adaptateur 6 qui tourne autour de la partie avant 54 par le biais du moyen d’articulation 57.

La partie avant 54 et la partie arrière 55 présentent Tune et l’autre un profil transversal conformé en « U ». Autrement dit, selon une coupe transversale, la partie avant 54 et la partie arrière 55 de l’adaptateur 6 sont conformées en « U ». La partie avant 54 comprend ainsi une paroi supérieure avant 58 qui forme la base du « U » et deux parois latérales avant 59 et 60, notamment parallèles ou sensiblement parallèles entre elles et orthogonales ou sensiblement orthogonales à la paroi supérieure avant 58, qui forment les branches du « U ». En ce qui concerne la partie arrière 55, celle-ci comprend une paroi supérieure arrière 61 qui forme la base du « U » et deux parois latérales arrière 62 et 63, sensiblement parallèles entre elles et sensiblement orthogonales à la paroi supérieure arrière 61, qui forment les branches du « U ».

L’adaptateur 6 comprend la liaison pivot 26 agencée pour relier l’adaptateur 6 au connecteur 7, en autorisant une rotation de l’un par rapport à l’autre autour de l’axe transversal Y. D’une manière générale, cette liaison pivot 26 est ménagé sur ou dans la partie avant 54 de l’adaptateur 6. La liaison pivot 26 peut être formée par une paire de torons qui émergent dans le volume interne de l’adaptateur 6. Il peut également s’agir de paliers ménagés dans les parois latérales avant 59, 60. La liaison pivot peut aussi être formée par une paire de torons qui émergent des flancs latéraux avant 59 et 60, en s’étendant vers l’extérieur de l’adaptateur 6. La liaison pivot 26 peut enfin être réalisée par une combinaison de ces exemples, ou par l’utilisation d’un arbre métallique comme évoqué dans la description de la liaison pivot en rapport avec le premier mode de réalisation.

De manière avantageuse, la liaison pivot 26 est disposée sur l’adaptateur 6 longitudinalement entre la tête 21 et le moyen d’articulation 57.

La paroi supérieure avant 58 et la paroi supérieure arrière 61 sont avantageusement reliées l’une à l’autre par le moyen d’articulation 57. Autrement dit, le moyen d’articulation 57 est interposé entre la paroi supérieure avant 58 et la paroi supérieure arrière 61, notamment exclusivement entre des parois supérieures.

La partie arrière 55 de l’adaptateur 6 comprend au moins une anse 66 ménagée dans un des flancs latéraux arrière 62, 63, cette anse entourant un trou 67, par exemple traversant, réalisé dans le flanc latéral porteur de l’anse 66. Avantageusement, chaque flanc latéral arrière comprend une anse 66 et un trou 67. Une portion du flanc latéral arrière 62 ou 63 est en retrait vers l’intérieur de l’adaptateur, ce qui forme sur le flanc latéral arrière un bourrelet 68, dont l’anse 66 fait partie.

Les parois latérales avant 59, 60 de la partie avant 54 et les parois latérales arrière 62, 63 de la partie arrière 55 sont séparées les unes des autres par une lumière 69 qui s’étend entre le moyen d’articulation 57 et un bord inférieur 70 de l’adaptateur 6. Le bord inférieur 70 est formé de l’extrémité inférieure des parois latérales avant et des parois latérales arrière, ce bord inférieur 70 étant situé à l’opposé de la paroi supérieure avant 58 et de la paroi supérieure arrière 61. La lumière 69 permet un rapprochement ou un éloignement des parois latérales avant et des parois latérales arrière lors d’un mouvement de bascule entre la partie avant 54 et la partie arrière 55 autour du moyen d’articulation 57. Autrement dit, lors du mouvement de bascule de la partie avant 54 et/ou de la partie arrière 55 autour du moyen d’articulation 57, un rebord arrière 71 de la partie avant 54 et un rebord avant 72 de la partie arrière 55 sont aptes à se rapprocher l’un de l’autre ou à s’éloigner l’un de l’autre à partir d’un rétrécissement ou d’un élargissement de la lumière 69. La lumière débouchante 19 est conformée en « S » entre le bord inférieur 70 et le moyen d’articulation 57.

La partie arrière 55 comprend le plot d’accrochage 14 qui est identique ou similaire à celui du premier mode de réalisation et on se reportera à la description de ce premier mode de réalisation pour sa mise en œuvre.

Le premier dispositif de limitation 41 et le deuxième dispositif de limitation 42 sont représentés partiellement sur les figures 4 et 5, pour la partie formée sur l’adaptateur 6. Les figures 3 et 5 illustrent la présence d’un renfoncement 73 qui est délimité par le premier flanc 46 et par le deuxième flanc 48. Ce renfoncement forme une courbe sur la patte 45. Alors que la patte 45 du premier mode de réalisation illustré par la figure 3 s’étend dans sa longueur selon une droite inclinée vers la tête 21, la patte 45 du deuxième mode de réalisation s’étend dans sa longueur selon une droite perpendiculaire à la paroi supérieure arrière 61.

Les figures 6 et 7 sont des vues en coupe longitudinale et verticale en observant le dispositif de connexion d’un côté opposé à celui observé aux figures 3 et 5. La tête de l’adaptateur est donc située sur la droite de ces figures. Les figures 6 et 7 sont partielles en ce sens qu’elles ne montrent qu’une portion de la partie terminale 5 du bras d’entraînement, une portion du dispositif d’accrochage 13 de l’adaptateur et le connecteur

7. La description ci-dessous est faite en rapport avec le deuxième mode de réalisation utilisant un dispositif d’accrochage en forme de partie arrière 55 d’adaptateur 6, mais ce fonctionnement est néanmoins applicable aux deux modes de réalisation décrits ci-dessus.

La figure 6 montre comment le premier dispositif de limitation 41 opère. Comme la partie terminale 9 est dépourvue de bords repliés vers l’intérieur de son volume interne, un effort vertical 74 est susceptible d’être exercé sur le connecteur 7, tendant à l’éloigner de la paroi supérieure 8 de la partie terminale 5. Cet effort vertical 74 est un effort de traction exercé sur le connecteur 7 selon une direction perpendiculaire à l’axe transversal Y de pivotement de l’adaptateur vis-à-vis du connecteur et passant au moins par un organe de solidarisation 24 du connecteur 7 pour l’attacher au balai d’essuyage. On comprend ici que cet effort est descendant et peut prendre un angle variable pour autant qu’il croise l’organe de solidarisation 24.

Un tel effort génère des forces sur la partie arrière 55 de l’adaptateur qui tendent à ouvrir la lumière 9 et à causer des dommages sur le plot d’accrochage 14. Le premier dispositif de limitation 41 vient s’opposer à ces forces en limitant la mobilité du dispositif d’accrochage 13 par rapport au connecteur 7. En effet, le premier flanc 46 de la patte 45 vient au contact de la première surface 47 du connecteur 7, formant ainsi une butée au débattement angulaire de la partie arrière 55 de l’adaptateur. On notera que le premier flanc 46 de la patte 45 est au contact de la première surface 47 du connecteur 7 quand la partie arrière 55 et la partie avant 54, cette dernière étant autrement appelée corps de l’adaptateur, sont tournés d’un angle au maximum égal à 3°, selon le premier sens de rotation 43.

La figure 7 montre comment le deuxième dispositif de limitation 42 opère. La force centrifuge qui s’exerce sur le balai d’essuyage quand le système d’essuyage fonctionne peut être importante. Un effort longitudinal 75 est susceptible de s’exercer sur le connecteur 7, tendant à extraire l’adaptateur de la partie terminale 5 du bras d’entraînement. Cet effort longitudinal 75 est un effort de traction exercé sur le connecteur 7 selon direction perpendiculaire à l’axe transversal Y de pivotement de l’adaptateur vis-à-vis du connecteur et selon une direction parallèle, ou sensiblement parallèle, à l’axe longitudinal X dans lequel s’étend l’adaptateur.

Un tel effort génère des forces sur la partie arrière 55 de l’adaptateur qui tendent à 5 fermer la lumière 9 et faire sortir le plot d’accrochage 14 de l’orifice 19 ménagé dans la paroi supérieure 8 de la partie terminale 5. Le deuxième dispositif de limitation 41 vient s’opposer à ces forces en limitant la mobilité du dispositif d’accrochage par rapport au connecteur 7. En effet, le deuxième flanc 48 de la patte 45 vient au contact de la deuxième surface 49 du connecteur 7, formant ainsi une butée au débattement angulaire de la partie arrière 55 de l’adaptateur. On notera que le deuxième flanc 48 de la patte 45 est au contact de la deuxième surface 49 du connecteur 7 quand la partie arrière 55 et la partie avant 54, autrement appelé corps de l’adaptateur dans le premier mode de réalisation, sont tournés d’un angle au maximum égal à 3°, selon le deuxième sens de rotation 44.

L’angle du premier sens de rotation et l’angle du deuxième sens de rotation sont mesurés en prenant comme référence un plan transversal et perpendiculaire à la paroi supérieure avant 58 de la partie avant 54, ou de la paroi supérieure 29, selon le mode de réalisation du dispositif de connexion.

Le deuxième dispositif de limitation 42 de la mobilité du dispositif d’accrochage forme aussi un moyen de sécurisation du dispositif d’accrochage qui renforce la tenue mécanique de l’adaptateur logé dans la partie terminale.

5 L'invention ne saurait se réduire aux moyens et configurations décrits et illustrés, et elle s'applique ainsi à tous moyens ou configurations équivalents et à toutes combinaisons de tels moyens.

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif de connexion destiné à relier un balai d’essuyage (10) à un bras d’entraînement (2) du balai d’essuyage, comprenant au moins un connecteur (7) configuré pour être solidarisé au balai d’essuyage (10) et un adaptateur (6) agencé pour être reçu dans une partie terminale (5) du bras d’entraînement (2), l’adaptateur (6) comprenant un dispositif d’accrochage (13) mobile en rotation et agencé pour bloquer au moins longitudinalement l’adaptateur (6) par rapport à la partie terminale (5), caractérisé en ce que le dispositif de connexion comprend un premier dispositif de limitation (41) de la mobilité du dispositif d’accrochage (13) selon un premier sens de rotation (43) et un deuxième dispositif de limitation (42) de la mobilité du dispositif d’accrochage (13) selon un deuxième sens rotation (44) opposé au premier sens de rotation (43).
2. Dispositif de connexion selon la revendication 1, dans lequel l’adaptateur (6) et le connecteur (7) sont reliés au moins par une liaison pivot (26) d’axe transversal (Y) à un axe longitudinal (X) de l’adaptateur (6).
3. Dispositif de connexion selon la revendication 2, dans lequel le premier dispositif de limitation (41) limite la mobilité du dispositif d’accrochage (13) lorsqu’il est exercé un effort de traction (74) sur le connecteur (7) par rapport à la partie terminale (5) selon une direction perpendiculaire à l’axe transversal (Y) et passant au moins par un organe de solidarisation (24) du connecteur (7) sur le balai d’essuyage (10).
4. Dispositif de connexion selon l’une quelconque des revendications 2 à 3, dans lequel le deuxième dispositif de limitation (42) limite la mobilité du dispositif d’accrochage (13) lorsqu’il est exercé un effort de traction (75) sur le connecteur (7) par rapport à la partie terminale (5) selon une direction perpendiculaire à l’axe transversal (Y) et sensiblement parallèle à l’axe longitudinal (X) dans lequel s’étend l’adaptateur (6).
5. Dispositif de connexion selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant au moins une patte (45) issue du dispositif d’accrochage (13) et sur laquelle sont ménagés le premier dispositif de limitation (41) et le deuxième dispositif de limitation (42).
6. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, dans lequel le premier dispositif de limitation (41) est formé par un premier flanc (46) de la patte (45) et par une première surface (47) délimitant le connecteur (7).
7. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, dans lequel le premier flanc (46) s’étend selon un axe longitudinal (X) de l’adaptateur (6), la première surface (47) est une surface supérieure du connecteur (7) ménagée au droit du premier flanc (46).
8. Dispositif de connexion selon les revendications 6 ou 7, dans lequel le deuxième dispositif de limitation (42) est formé par un deuxième flanc (48) de la patte (45) distinct du premier flanc (46), et par une deuxième surface (49) délimitant le connecteur (7) distincte de la première surface (47) du connecteur (7).
9. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, dans lequel le deuxième flanc (48) s’étend dans un plan qui croise l’axe longitudinal (X) de l’adaptateur (6), la deuxième surface (49) étant une surface latérale du connecteur (7) ménagée au droit du deuxième flanc (48).
10. Dispositif de connexion selon l’une quelconque des revendications 6 à 9, dans lequel le premier flanc (46) de la patte (45) est au contact de la première surface (47) du connecteur (7) quand le dispositif d’accrochage (13) et un corps (20, 55) de l’adaptateur sont tournés d’un angle au moins égal à 3°, selon le premier sens de rotation (43).
11. Dispositif de connexion selon l’une quelconque des revendications 8 à 9, dans lequel le deuxième flanc (48) de la patte (45) est au contact de la deuxième surface (49) du connecteur (7) quand le dispositif d’accrochage (13) et un corps (20, 55) de l’adaptateur sont tournés d’un angle au moins égal à 3°, selon le deuxième sens de rotation (44).
12. Dispositif de connexion selon l’une quelconque des revendications 8, 9 ou 11, dans lequel le premier flanc (46) et le deuxième flanc (48) délimitent un renfoncement (73) ménagé dans la patte (45).
13. Dispositif de connexion selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le dispositif d’accrochage (13) comprend au moins une languette (35) articulée sur un corps (20) de l’adaptateur (6) et au bout de laquelle est disposé un plot d’accrochage (14).
14. Dispositif de connexion selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, dans lequel le dispositif d’accrochage (13) comprend au moins partie arrière (55) articulée sur une partie avant (54) de l’adaptateur (6), la partie arrière (55) et la partie avant (54) présentant une section transversale en forme de « U », la partie arrière (55) et la partie avant (54) comprenant chacun une paroi supérieure (58, 61) et deux parois latérales (59, 60, 62, 63) issues de la paroi supérieure (58, 61), un plot d’accrochage (14) émergeant de la paroi supérieure arrière (61) de la partie arrière (55).
15. Dispositif de connexion selon la revendication précédente, dans lequel au moins une paroi latérale arrière (62, 63) de la partie arrière (55) est séparée d’une paroi latérale avant (59, 60) de la partie avant (54) par au moins une lumière (69), la paroi supérieure arrière (61) de la partie arrière (61) étant reliée à une paroi supérieure avant (58) de la partie avant (54) par un moyen d’articulation (57).
16. Dispositif de connexion selon l’une quelconque des revendications 13 à 15, dans lequel le plot d’accrochage (14) est configuré pour enserrer une paroi supérieure (8) de la partie terminale (5) du bras d’entraînement (2).
17. Dispositif de connexion selon la revendication précédente en combinaison avec la revendication 13, dans lequel le plot d’accrochage (14) comprend au moins une dent (37) qui s’étend dans un plan parallèle à un plan d’extension de la languette (35), la dent (37) et la languette (35) étant configurées pour être disposées de part et d’autre et chacune en regard de la paroi supérieure (8) de la partie terminale (5) du bras d’entraînement (2).
18. Dispositif de connexion selon les revendication 16 en combinaison avec l’une quelconque des revendication 14 à 15, dans lequel le plot d’accrochage (14) comprend une dent (37) qui s’étend dans un plan parallèle à un plan d’extension de la paroi supérieure arrière (61), la dent (37) et la paroi supérieure arrière (61) étant configurées pour être disposées de part et d’autre et chacune en regard de la paroi supérieure (8) de la partie terminale (5) du bras d’entraînement (2).
19. Balai d’essuyage (10) comprenant un dispositif de connexion selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le connecteur (7) est solidaire

5 d’un élément de structure du balai d’essuyage (10).
20. Système d’essuyage (100) comprenant un balai d’essuyage (10) selon la revendication précédente et un bras d’entraînement (2) en rotation de ce balai d’essuyage (10), dans lequel l’adaptateur (6) est logé dans une partie terminale (5) du bras

10 d’entrainement (2) et tenu au moins longitudinalement dans cette partie terminale (5) par le dispositif d’accrochage (13).
21. Système d’essuyage selon la revendication 20, dans lequel le dispositif d’accrochage (13) tient verticalement l’adaptateur (6) dans la partie terminale (5).

TA

2.3 1

2/4

41 39 ³,^{7 38 4},θ 13 y 28 47 49 73 ⁴²