FR3048134A1 - Contact electrique femelle avec barre de renfort interagissant avec la lame de contact - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un contact électrique femelle (1) réalisé par découpe et pliage dans un feuillard de matériau électriquement conducteur. Il comprend un corps de connexion (4) avec une section de contact (6) tubulaire dans laquelle une languette (7) de contact mâle (3) peut être insérée. Une barre supérieure (11) comporte une zone d'appui (30) coopérant avec une lame de contact (18) pour augmenter la force normale de contact sur la languette (7) lors de son insertion dans la section de contact (6).

Description

Contact électrique femelle avec barre de renfort interagissant avec la lame de contact [001] L’invention concerne le domaine des contacts, ou bornes, électriques avec une lame de contact flexible. L'invention concerne plus particulièrement, par exemple, des contacts électriques destinés à être logés dans les connecteurs utilisés dans les véhicules automobiles.

[002] Pour les connexions électriques dans des véhicules automobiles, il est courant d'utiliser des contacts mâles et femelles réalisés à partir d'un feuillard de matériau électriquement conducteur (un alliage de cuivre par exemple) découpé par emboutissage et plié. Ces contacts mâles et femelles sont ensuite montés dans des boîtiers de connecteur en matériau isolant, constitué d’une matière plastique.

[003] Ainsi, par exemple, à partir d’un feuillard de matériau conducteur, on réalise un contact électrique pour connecteur électrique femelle, tel que décrit dans le brevet US9153879B2.

[004] Un but de l’invention est de mieux contrôler la force de contact entre les contacts électriques mâle et femelle, c’est à dire la force normale exercée par le ou les points de contact du contact femelle sur la languette du contact mâle. En effet, cette force normale doit être suffisante pour maintenir une bonne conduction électrique entre les contacts mâle et femelle, même s’ils sont soumis à des vibrations. En outre, cette force normale, qui peut diminuer au cours du vieillissement des contacts et des cycles de connexion et déconnexion, doit rester suffisante tout au long de la vie des contacts. Ainsi, on peut viser une force normale de 4N à la fabrication du contact femelle pour qu’elle reste supérieure ou égale à 2N en fin de vie de celui-ci.

[005] En relation avec une tendance à une miniaturisation des contacts, d’une part, l’épaisseur du feuillard et, d’autre part, les dimensions du contact diminuent. Or, pour obtenir une force normale de 4N, il faut qu’au minimum un volume de l’ordre du 1mm3 de matière participe à l’effort élastique exercé par la lame de contact du contact femelle, sur la languette du contact mâle. Par contre, en relation avec une tendance à concentrer le nombre de voies susceptibles de transmettre un signal électrique au sein d’un connecteur (par exemple de 80 voies ou plus), si la force normale est trop importante on peut aboutir à une force d’accouplement également trop importante pour l’ensemble du connecteur. Ceci peut rendre l’accouplement avec un contre-connecteur impossible ou tellement difficile que cela est susceptible d’engendrer des troubles musculo-squelettiques pour les opérateurs.

[006] Il est donc important de contrôler le plus précisément possible la force normale et que celle-ci demeure suffisante malgré le vieillissement du contact.

[007] Ceci est au moins en partie atteint avec le contact électrique suivant. Il s’agit d’un contact électrique femelle réalisé par découpe et pliage d’au moins un feuillard de matériau électriquement conducteur. Il est éventuellement monobloc, c’est-à-dire formé d’une seule pièce. Il comprend un corps de connexion et une portion de fixation. Le corps de connexion comprend lui-même une section de contact, par exemple essentiellement tubulaire, dans laquelle une languette de contact mâle peut être insérée. Le corps de connexion peut éventuellement également comporter un linguet pour verrouiller le contact dans une cavité du connecteur femelle.

[008] La section de contact s’étend selon une direction longitudinale à partir d’une ouverture frontale. Par exemple, la section de contact s’étend selon cette direction longitudinale entre l’ouverture frontale, pour l’introduction de la languette du contact mâle, et la portion de fixation. D’autres positions sont possibles néanmoins pour la portion de fixation par rapport à la section de contact, notamment dans le cas de contacts destinés à être fixés sur des circuits imprimés. La section de contact peut avoir n’importe quelle forme de section transversale. Cette section transversale peut être ronde, ovale, rectangulaire, carrée, etc. La forme de la section transversale de la section de contact est adaptée à celle de la languette du contact mâle. Elle peut donc comprendre une face supérieure, une face inférieure, et deux faces latérales, toutes essentiellement parallèles à la direction longitudinale. Dans ce cas, ces faces supérieure, inférieure et latérales ne sont pas nécessairement intégralement constituées de la matière du feuillard. Elles peuvent être seulement partiellement garnies de matériau et avoir de plus ou moins larges zones ouvertes. Par analogie, et de manière générale, la paroi de la section de contact n’est pas nécessairement continue tout autour de la direction longitudinale et ceci quelle que soit la géométrie de sa section.

[009] La section de contact comprend en outre une lame de contact élastique, une paroi inférieure, ainsi qu’une barre supérieure de renfort. Cette barre supérieure de renfort coopère directement avec la lame de contact au moins lorsqu’une languette de contact mâle est engagée dans la section de contact. La languette de contact mâle est engagée dans la section de contact, lorsque les contacts mâle et femelle sont dans leur position finale, l’un par rapport à l’autre, c’est-à-dire dans la position qu’ils occupent lorsque les connecteurs respectifs dans lesquels ils sont montés sont accouplés, en cours d’utilisation. Par contre, la barre supérieure de renfort ne coopère pas nécessairement avec la lame de contact dès que la languette de contact mâle est engagée dans la section de contact. Autrement dit, l’interaction entre la barre supérieure de renfort et lame de contact peut être retardée au cours de l’insertion de la languette de contact mâle dans la section de contact, de manière, par exemple, à limiter les forces d’insertion et d’accouplement.

[010] Grâce à ces caractéristiques, il est possible de former la section de contact pour que la barre supérieure de renfort soit en appui sur la lame de contact même si la section de contact ne reçoit pas de languette de contact mâle. Alternativement, il est possible de former la section de contact pour qu’un espace demeure entre la barre supérieure de renfort et la lame de contact si la section de contact ne reçoit pas de languette de contact mâle, mais que cet espace s’annule et que la barre supérieure de renfort viennent en appui sur la lame de contact lorsqu’une languette de contact mâle est suffisamment insérée dans la section de contact. Il est ainsi possible d’obtenir une force normale de contact plus élevée lorsqu’une languette de contact mâle est introduite dans la section de contact, alors que les efforts d’insertion de la languette de contact mâle dans la section de contact sont moindres tant qu’il demeure un espace entre la barre supérieure de renfort et la lame de contact. L’ajustement des efforts de contact peut en particulier être contrôlé en ménageant ou non un tel espace.

[011] Ce contact électrique femelle peut en outre comporter l’une ou l’autre des caractéristiques suivantes considérées isolément ou en combinaison d’une ou plusieurs autres : [012] - une fenêtre ménagée sur une face latérale et s’étendant sur une partie intermédiaire entre des parties avant et arrière permet également de jouer sur la flexibilité de la section de contact, voire de faire pénétrer au moins en partie la lame de contact dans la fenêtre pour que celle-ci soit plus large afin d’obtenir une force normale de contact plus élevée ; [013] - la barre supérieure de renfort repose, au niveau d’une zone d’appui, par la tranche, sur la lame de contact ; autrement dit, au niveau de la zone d’appui, les faces principales de la barre de renfort sont perpendiculaires à celles de la lame de contact ; c’est-à-dire que l’épaisseur du feuillard au niveau de la barre supérieure de renfort est orientée perpendiculairement à l’épaisseur du feuillard au niveau de la lame de contact ; [014] - la barre supérieure de renfort repose, au niveau de la zone d’appui, par un biseau sur la lame de contact ; [015] - la lame de contact comporte une nervure pour coopérer avec la zone d’appui de la barre supérieure ; cette disposition permet de mieux stabiliser la lame de contact qui peut avoir tendance à se vriller lors de l’introduction d’une languette de contact mâle dans la section de contact, notamment lorsque la lame de contact n’est supportée que d’un seul côté par un support latéral ; [016] - la nervure et le biseau comportent des angles formant des moyens d’accrochage pour accrocher la nervure derrière la zone d’appui ; [017] - il comprend une partie avant et une partie arrière au niveau desquelles la section de contact est fermée tout autour de la direction longitudinale ; autrement dit, la paroi de la section de contact est essentiellement continue autour de la direction longitudinale ; par exemple, si la section de contact a une section transversale de forme globalement rectangulaire ou carrée, cette paroi est essentiellement fermée de manière continue sur ses faces supérieure, inférieure et latérales ; par ailleurs, la barre supérieure de renfort s’étend de manière continue entre la partie avant et la partie arrière ; on peut ainsi avoir une zone d’appui plus stable du fait qu’elle se trouve sur une barre supérieure de renfort rigidement liée à ses deux extrémités ; [018] - alternativement, il comprend une partie avant et une partie arrière au niveau desquelles la section de contact est fermée tout autour de la direction longitudinale, mais la barre supérieure de renfort comporte deux branches séparées, l’une liée à la partie avant et l’autre liée à la partie arrière ; dans ce cas on a plus de flexibilité au niveau de la barre supérieure de renfort, et en particulier au niveau de la branche comportant la zone d’appui ; on peut ainsi jouer sur cette flexibilité pour obtenir une force normale de contact et une force d’insertion optimisées ; [019] - il comporte un linguet au moins en partie à cheval sur la barre supérieure de renfort ; dans ce cas, la barre supérieure de renfort et le linguet peuvent se renforcer mutuellement afin de limiter le risque que ceux-ci ne se déforment ; [020] - le linguet peut comporter un crochet contribuant à limiter l’écartement de l’extrémité libre du linguet par rapport au corps de connexion ; éventuellement le crochet peut passer entre la lame de contact et la barre supérieure de renfort et peut venir en appui sur la lame de contact, par exemple lorsque le linguet est en position escamotée ; le crochet peut être placé soit entre la zone d’appui et la partie arrière, soit entre la zone d’appui et la partie avant ; [021] - comme mentionné ci-dessus, il peut comporter un support latéral s’étendant sur une face latérale ; dans ce cas, le support latéral comporte par exemple une jonction supérieure avec la lame de contact et une jonction inférieure avec la paroi inférieure ; [022] - la lame de contact peut comporter une zone de contact située, en relation avec la direction longitudinale, entre l’ouverture frontale et la jonction supérieure, ou bien entre la jonction supérieure et la partie arrière ; [023] - la barre supérieure de renfort coopère avec la lame de contact au niveau d’une zone d’appui située entre la jonction supérieure et une partie arrière au niveau de laquelle la section de contact est fermée tout autour de la direction longitudinale, et dans laquelle la barre supérieure de renfort est insérée ; alternativement, la barre supérieure de renfort coopère avec la lame de contact au niveau d’une zone d’appui située entre l’extrémité libre de la lame de contact et la jonction supérieure ; ou plus particulièrement encore au-dessus d’un dôme formé par une zone de contact supérieure ; [024] - la barre supérieure de renfort, dont les faces principales peuvent être perpendiculaires ou parallèles à celles de la lame de contact, est repliée au-dessus de la lame de contact à partir d’une section de détrompage ; alternativement, la barre supérieure de renfort est repliée au-dessus de la lame de contact à partir d’une paroi parallèle à la face supérieure ; [025] - au moins l’une des zones de contact inférieure et supérieure comporte plus d’un point de contact avec la languette d’un contact mâle.

[026] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit ainsi que sur les dessins annexés. Sur ces dessins : [027] - La figure IA représente schématiquement en perspective un mode de réalisation d’un contact électrique femelle conforme à l’invention, avec le linguet en position relevée ; la figure IB est une représentation du corps du contact femelle représenté sur la figure IA, avec le linguet en position escamotée ; la figure IC est une vue analogue à celle de la figure IB, le linguet étant retiré pour faire apparaître la barre supérieure de renfort ; [028] - La figure 2 représente schématiquement vu de dessus le corps de connexion du contact de la figure 1 sous forme dépliée ; [029] - La figure 3 représente schématiquement, en coupe transversale, le corps de connexion du contact des figures 1A à 2 ; [030] - La figure 4 représente schématiquement en perspective le corps de connexion du contact des figures IA à 3, mais sous une autre orientation afin de montrer une autre face latérale ; [031] - La figure 5 représente schématiquement, en coupe longitudinale, le corps de connexion d’un deuxième mode de réalisation d’un contact électrique femelle selon l’invention ; [032] - Les figures 6 et 7 représentent schématiquement en perspective le corps de connexion, respectivement, d’un troisième et d’un quatrième modes de réalisation d’un contact électrique femelle selon l’invention ; [033] - La figure 8 représente schématiquement, en perspective, le corps de connexion d’un cinquième mode de réalisation d’un contact électrique femelle selon l’invention ; [034] - La figure 9 représente schématiquement, en perspective, le corps de connexion d’un sixième mode de réalisation d’un contact électrique femelle selon l’invention ; [035] - La figure 10 représente schématiquement, en perspective, le corps de connexion d’un septième mode de réalisation d’un contact électrique femelle selon l’invention ; [036] - Les figures 11 et 12 représentent schématiquement en perspective le corps de connexion, respectivement, d’un huitième et d’un neuvième modes de réalisation d’un contact électrique femelle selon l’invention ; [037] - La figure 13 représente schématiquement vu de dessus, sous forme dépliée, le corps de connexion d’un dixième mode de réalisation d’un contact électrique femelle selon l’invention ; [038] - La figure 14A représente de manière analogue à la figure 2, une variante du corps de connexion du contact de la figure 1 ; la figure 14B représente en coupe transversale, le corps de connexion du contact de la figure 14, au niveau des flèches XIVB ; [039] - Les figures 15A et 15B représentent schématiquement en coupe transversale des variantes du pliage de la section de contact, s’adaptant à des formes différentes de languette de contact mâle.

[040] Dans ce document les termes « frontale », « avant », « arrière », « dessus », « dessous », « supérieure », « inférieure », etc. sont purement conventionnels et font, le cas échéant, référence aux orientations telles que représentées sur les figures.

[041] Sur les figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires.

[042] Le contact électrique femelle 1 représenté sur les figures IA, IB et IC est découpé et plié à partir d’un feuillard 2 de matériau électriquement conducteur (voir aussi FIG. 2).

[043] Le contact femelle 1 s’étend selon une direction longitudinale L, qui correspond également à la direction d’accouplement, ou d’insertion, d’un contact mâle 3 avec ce contact femelle 1.

[044] Le contact femelle 1 comporte un corps de connexion 4 et une portion de fixation 5. La portion de fixation 5 est destinée à être reliée électriquement et mécaniquement (ici par sertissage) à un câble ou un fil électrique (non représenté). Le corps de connexion 4 comporte une section de contact 6 pour recevoir une languette 7 d’un contact mâle 3, et une section de détrompage 8. La section de détrompage 8 est située au-dessus de la section de contact 6 et comporte une nervure 9 pour orienter le contact 1 dans une cavité d’un boîtier de connecteur (non représenté) dans laquelle il doit être logé. La nervure 9 se poursuit longitudinalement par un linguet 10 pour verrouiller le contact 1 dans cette cavité. En outre, une barre supérieure de renfort 11 dont les fonctions seront précisées plus loin est située sous le linguet 10.

[045] La section de contact 6 définit une cage avec une face supérieure 12, une face inférieure 13 et deux faces latérales 14a, 14b. On peut en outre définir une partie avant 15 et une partie arrière 16 au niveau desquelles la section de contact 6 est fermée sur ses faces supérieure 12, inférieure 13 et latérales 14a, 14b, ainsi qu’une partie intermédiaire 17 entre les parties avant 15 et arrière 16 (voir FIG. 2). Les dimensions de la section de contact 6 sont adaptées pour recevoir, par exemple, des languettes 7 ayant une section transversale dont la plus grande dimension est de 0,5 mm ou moins (avec par exemple une épaisseur de 0,4mm). Par exemple, les dimensions extérieures de la section de contact 6 sont de 0,9 mm en largeur (d'une paroi latérale 14a à l'autre 14b) et 0,8 mm en hauteur (de la paroi supérieure 12 à la paroi inférieure 13).

[046] Si la tôle a une épaisseur de 0,15 mm, les dimensions internes de la section de contact 6 sont environ de 0,6 mm en largeur et de 0,5 mm en hauteur. Ce sont des valeurs moyennes, les contacts femelles 1 étant fabriqués dans des plages de tolérance spécifiées.

[047] Comme représenté sur la figure 2, au niveau des parties avant 15 et arrière 16 de la section de contact 6, se trouvent deux bandes B, B’ essentiellement continues dans la direction transversale T. Ces bandes contribuent notamment à la fermeture de la section de contact 6 de manière rigide autour de la languette 7 du contact mâle 3. Elles contribuent également à la protection d’une lame de contact 18 lors des manipulations du contact femelle 1 et en particulier lors de son passage à travers un joint d’étanchéité et son insertion dans une cavité du boîtier de connecteur. Par contre, entre ces bandes continues B, B’, au niveau de la partie intermédiaire 17, se trouvent des découpes 19, 20 conférant de la flexibilité et de de l’élasticité à la section de contact 6. Notamment, une découpe supérieure 19 est réalisée entre la lame de contact 18 et un support latéral 21. Une jonction supérieure 22 relie la lame de contact 18 au support latéral 21. Une découpe inférieure 20 est réalisée essentiellement entre le support latéral 21 et une paroi inférieure 23. Une jonction inférieure 24 relie le support latéral 21 à la paroi inférieure 23. Une fenêtre 25 est découpée sur une face latérale 14b et autour du linguet 10. Une ouverture 27 est découpée dans le linguet 10.

[048] Au niveau des parties avant 15 et arrière 16 sont aussi découpées des encoches 28a, 28b dans lesquelles sont engagées des dents 29a, 29b lors du pliage et de la fermeture de la section de contact 6.

[049] Comme on peut le constater sur la figure 2, la partie intermédiaire 17 est très ajourée. Entre les parties avant 15 et arrière 16, en complément de la paroi inférieure 23, la barre supérieure 11 vient renforcer la section de contact 6. La barre supérieure 11 joint longitudinalement les parties avant 15 et arrière 16. Elle est découpée le long d’une bordure longitudinale du flan 33 représenté sur la figure 2. Cette barre supérieure 11 comporte une zone d’appui 30 destinée à venir en contact avec la lame de contact 18 lorsqu’une languette 7 de contact mâle 3 est insérée et en position d’utilisation dans la section de contact 6. Cette barre supérieure 11 comporte également une arcade 31 destinée à coopérer avec un crochet 32 pour maintenir et retenir le linguet 10. La barre de renfort 11 contribue à la protection de la section de contact 6 et plus particulièrement de la lame de contact 18.

[050] La zone d’appui 30 présente une courbure adaptée pour guider la flexion de la lame de contact 18, lors de l’introduction de la languette 7 du contact mâle 3.

[051] Comme on peut le voir sur la figure 2, le dessin du flan 33 est très compact. Autrement dit, la quantité de matière correspondant à chaque flan 33 est en très grande partie utilisée pour réaliser le contact 1. H y a peu de rebus pour chaque flan 33 mais également entre des flans 33 qui seraient disposés les uns à côté des autres le long de leurs bords longitudinaux.

[052] Outre le découpage décrit ci-dessus, le flan 33 subit un emboutissage de certaines zones : [053] - une zone de contact supérieure 34 sur la lame de contact 18, dans le prolongement de celle-ci, selon la direction longitudinale L, au-delà de la jonction supérieure 22 avec le support latéral 21, vers l’extrémité libre 35 de la lame de contact 18, [054] - une zone de contact inférieure 36, sur la paroi inférieure 23, avec un point de contact 37 ; selon une variante, la zone de contact inférieure 36 comporte deux points de contact répartis sur la distance correspondant à la largeur de la languette 7 ; ainsi on obtient trois points de contact en tout en comptant celui de la zone de contact supérieure 34 ; ceci permet un meilleur auto-alignement des zones de contact 34, 36 autour de la languette 7 du contact mâle 3 et une meilleure tenue aux vibrations notamment en limitant les micro-mouvements de la languette 7 dans la section de contact 6, [055] - une nervure 38 sur la lame de contact 18 pour coopérer avec la zone d’appui 30 de la barre supérieure 11, et la guider, [056] - des ailettes 39 au niveau des encoches 28a, 28b pour offrir une plus grande plage d’adaptation aux tolérances liées au pliage, [057] - un biseau 61 au niveau de la zone d’appui 30 (Voir aussi FIG.3) ; ce biseau 61 aide à faire passer la nervure 38 sous la zone d’appui 30 ; autrement dit, lors du pliage du flan 33, et plus particulièrement au cours de l’opération consistant à rabattre la lame de contact 18 pour amener les dents 29a, 29b, respectivement, dans les encoches 28a, 28b, le biseau 61 glisse sur la partie externe arrondie de la nervure 38, avant que les bords aigus, respectivement de la nervure 38 et de la zone d’appui 30, ne se clipsent l’un derrière l’autre.

[058] En outre ce biseau 61, coopère avec la nervure 38 pour former des moyens d’accrochage de la lame de contact 18 avec la zone d’appui 30. Comme on peut le voir sur la figure 3, après pliage, les angles aigus, voisins de 90° par exemple, respectivement aux extrémités des biseaux 61 et de la nervure 38, permettent en effet un accrochage de manière ajustée, précise et reproductible de la nervure 38 derrière la zone d’appui 30, pour un meilleur contrôle de la force normale de contact. .

[059] Le flan 33 est replié selon plusieurs plis longitudinaux (représentés par des traits sur la figure 2). Après pliage, comme représenté sur les figures IA, IB et IC, la section de contact 6 est tubulaire et une languette 7 de contact mâle 3 peut y être insérée.

[060] Le support latéral 21 s’étend sur une face latérale 14a, entre la jonction supérieure 22 et la jonction inférieure 24, avec une forme en « S ».

[061] La zone de contact supérieure 34 est située entre une ouverture frontale 40 et la jonction supérieure 22. La zone de contact supérieure 34 se trouve en amont de la jonction supérieure 22, elle-même en amont du point d’appui de la zone d’appui 30 sur la lame de contact 18.

[062] Ainsi, lors de son introduction dans la section de contact 6, la languette 7 vient en contact avec les zones de contact inférieure 36 et supérieure 34 et tend à les écarter l’une de l’autre. La fenêtres 25 confère en particulier à la paroi inférieure 23 une plus grande résilience.. Cette disposition permet également de réduire les forces d’insertion de la languette 7 dans la section de contact 6.

[063] La déformation de la lame de contact 18 se transmet, au fur et à mesure que la languette 7 est introduite dans la section de contact 6, au support latéral 21 en direction de la barre supérieure 11. Mais le mouvement de la lame de contact 18 amène celle-ci à interagir avec la zone d’appui 30 de la barre supérieure 11, qui peut également se déformer. C’est donc pratiquement l’ensemble du corps de connexion 4 qui se déforme élastiquement et participe à l’effort exercé par la zone de contact supérieure 34 sur la languette 7. La lame de contact 18, la paroi inférieure 23, la barre supérieure 11 et éventuellement un support latéral participe en particulier au mm3 souhaité pour générer et contrôler la force normale sur la languette 7.

[064] Pour fournir plus de matière participant à cet effort, la lame de contact 18 s’étend en largeur d’une face latérale 14a à l’autre 14b (voir FIG. 3). Plus précisément, dans le cas présent, la lame de contact 18 s’étend en largeur entre la jonction supérieure 22, du côté de l’une face latérale 14a, et un bord 41 s’étendant, du côté de l’autre face latérale 14b. Ce bord 41 de la lame de contact 18 peut pénétrer dans la fenêtre 25 de manière à augmenter au maximum la largeur de la lame de contact 18 et ainsi avoir plus de matière pour atteindre la force de contact requise. Cette largeur permet en outre de placer la nervure 38 et la zone d’appui 30 côte à côte. On peut définir une section large 60 comme étant la section ou portion de la lame de contact 18 qui a une largeur telle que le bord 41 pénètre dans la fenêtre 25. Cette section large a une largeur D, perpendiculaire à la direction longitudinale L et aux faces latérales 14a, 14b, qui est supérieure à la dimension interne d de la section de contact 6 entre les faces latérales 14a, 14b (FIG. 3). Dans cet exemple de mode de réalisation, la section large 60 s’étend longitudinalement de la dent 29b située à proximité de la partie arrière 16, jusqu’à la zone de contact supérieure 34, c’est-à-dire sur pratiquement toute la longueur de la lame de contact 18 (FIG. 2).

[065] Comme on peut le voir sur la figure 4, du fait de l’étendue importante de la fenêtre 25, la paroi sur la face latérale 14b ne contribue pratiquement pas à la rigidité de la partie intermédiaire 17. Le support latéral 21 est essentiellement le seul avec la barre supérieure 11 à contribuer à la rigidité de la partie intermédiaire 17, perpendiculairement aux faces inférieure 13 et supérieure 12. Mais alors que la barre supérieure 11 est rigidement maintenue au niveau des parties avant 15 et arrière 16, le support latéral 21 est articulé au niveau des jonctions supérieure 22 et inférieure 24 (FIG. IA).

[066] Comme représenté sur la figure 3, le linguet 10 est replié essentiellement parallèlement à la direction longitudinale L, pour former une gouttière 43 (avec une section transversale en U) retournée, à cheval sur la barre supérieure 11. Ainsi, les mouvements transversaux, du linguet 10 sont limités par les ailes du U. En effet, la forme en U, à cheval sur la barre supérieure 11, permet de limiter, voire d’empêcher, les déformations et déplacements latéraux de la barre supérieure 11. En outre, la nervure 38 sur la lame de contact 18, au niveau de la zone d’appui 30, permet également de caler la barre supérieure 11 pour limiter, voire empêcher, les déformations et déplacements latéraux de la barre supérieure 11.

[067] Par ailleurs, le linguet 10 comporte, vers son extrémité libre et sur le dessus (c’est-à-dire entre les ailes du U), une ouverture 27. Cette ouverture 27 permet d’accommoder l’arcade 31, lorsque le linguet 10 est en position escamotée, c’est-à-dire rabattue sur la barre supérieure 11, notamment lorsque le contact 1 est inséré dans une cavité de connecteur. En position escamotée du linguet 10, l’arcade 31 pénètre dans l’ouverture 27 (FIG. IB).

[068] Le crochet 32 du linguet 10 est engagé sous l’arcade 21. Ainsi, le crochet 32 empêche que l’extrémité libre 59 du linguet 10 ne s’écarte trop de la barre supérieure 11. En outre, lorsque le linguet 10 est en position finale dans la cavité du connecteur, le dessous du crochet 32 peut venir prendre appui sur la lame de contact 18 pour augmenter ainsi la force de contact sur la languette 7.

[069] Le mode de réalisation décrit ci-dessus peut comporter de nombreuses variantes. Par exemple, comme représenté sur la figure 5, la barre supérieure 11 est scindée en deux branches lia, 11b. Chacune de ces branches lia, 11b est insérée respectivement au niveau des parties avant 15 et arrière 16. L’une lia des branches comporte la zone d’appui 30 tandis que l’autre 11b comporte l’arcade 31.

[070] Selon une autre variante, illustrée par la figure 6, les positions respectives du crochet 32 et de la zone d’appui 30, le long de l’axe longitudinal L sont essentiellement inversées, par rapport au premier mode de réalisation décrit ci-dessus. Le crochet 32 est placé, le long de la direction longitudinale L, entre la partie avant 15 et la zone d’appui 30. La zone d’appui 30 est placée, le long de la direction longitudinale L, entre la partie arrière 16 et la zone d’appui 30.

[071] Selon une autre variante, illustrée par la figure 7, l’extrémité libre du linguet 10 comporte un crochet 50 au bout d’une patte 51 qui pénètre dans une ouverture 52 ménagée, au niveau de la partie arrière 16, dans le prolongement de la lame de contact 18. Cette configuration confère au contact 1, une plus grande robustesse et un meilleur guidage du linguet 10. La zone d’appui 30 est semblable à celle des modes de réalisation précédemment décrits.

[072] Selon la variante illustrée par la figure 8, la barre supérieure 11 ne comporte pas d’arcade et le linguet 10 ne comporte pas d’ouverture (qui servait dans certains des précédents modes de réalisation à accommoder l’arcade). Le crochet 32 vient néanmoins se placer sous la barre supérieure 11 une fois le contact 1 formé. La zone d’appui 30 est semblable à celle des modes de réalisation précédemment décrits.

[073] Selon une autre variante, illustrée par la figure 9, le contact 1 est dépourvu de linguet mais conserve une section de détrompage 8. La barre supérieure 11 comporte un rebord 53, essentiellement parallèle à la face supérieure 12 et se prolongeant vers la zone d’appui 30, à partir de la partie arrière 16. Ce rebord 53 renforce la barre supérieure 11 et contribue à en limiter les déformations transversales. Ce rebord 53 permet également un meilleur guidage de la section de détrompage 8 lors de l’insertion du contact 1 dans sa cavité. Il permet également de limiter le risque d’endommagement d’un joint d’étanchéité du boîtier lors de l’insertion du contact 1 dans une cavité de ce boîtier. Ce rebord 53 pourrait aussi, selon d’autres variantes, s’étendre à partir de la partie avant 15, ou à partir de la partie avant 15 et de la partie arrière 16, ou encore s’étendre continûment de la partie avant 15 à la partie arrière 16.

[074] La zone d’appui 30 est semblable à celle des modes de réalisation précédemment décrits.

[075] Selon la variante illustrée par la figure 10, le rebord 53 se prolonge également légèrement dans la fenêtre 25, parallèlement à la face latérale 14b, pour former un U en section transversale. La zone d’appui 30 est semblable à celle des modes de réalisation précédemment décrits.

[076] Selon une autre variante, illustrée par la figure 11, le contact 1 est dépourvu de linguet, mais comporte une section de détrompage 8. En outre, une barre supérieure de renfort 54 s’étend essentiellement au niveau de, et parallèlement à, la face supérieure 12. Cette barre supérieure 54 s’étend longitudinalement à partir d’une extrémité fixe 55 reliée à la partie avant 15 et une extrémité libre 56 située à proximité, et en partie sous la partie arrière 16. Entre les extrémités fixe 55 et libre 56, la barre supérieure 54 est incurvée pour venir en appui sur la lame de contact 18. La partie ainsi incurvée constitue une zone d’appui 30 dont la fonction est analogue à celle des modes de réalisation précédemment décrits. La barre supérieure 54 est repliée à 90° à partir de la section de détrompage 8. La lame de contact 18, située sous la barre supérieure 54 pénètre, comme pour les variantes précédentes, dans la fenêtre 25 (FIG. 9).

[077] Selon encore une autre variante, illustrée par la figure 12, le contact femelle 1 diffère de la variante précédente essentiellement par le fait que la barre supérieure 54 est repliée à 180° au-dessus de la lame de contact 18, à partir de la paroi latérale 58 comportant le support latéral 21. La zone d’appui 30 est semblable à celle du mode de réalisation précédent.

[078] Selon une autre variante, illustrée par la figure 13, le contact 1 est dépourvu de section de détrompage et de linguet. Par ailleurs, selon ce mode de réalisation, la barre supérieure 11, dans ce cas, s’étend dans le plan de la face supérieure 12. La zone d’appui 30 présente une plus grande surface en contact avec la lame de contact 18, mais une nervure 38 peut néanmoins être prévue sur la lame de contact 18 pour coopérer avec cette zone d’appui 30 et la guider latéralement.

[079] La force de contact peut être ajustée en jouant l’élasticité de la section de contact dans son ensemble. Selon une autre variante illustrée par les figures 14A et 14B, les deux faces latérales 14a, 14b comportent chacune une fenêtre 25, 65 s’étendant sur une partie intermédiaire 17 entre des parties avant 15 et arrière 16 au niveau desquelles la section de contact 6 est fermée sur ses faces supérieure 12, inférieure 13 et latérales 14a, 14b. Comme illustré par la figure 14B, les fenêtres 25, 65 s’étendent sur les faces latérales 14a, 14b, donc essentiellement dans des plans perpendiculaires aux faces inférieures 13 et supérieure 12 (autrement dit respectivement à la paroi inférieure 23 et à la lame de contact 18).

[080] Le contact 1 ainsi obtenu a une section de contact 6 qui se déforme essentiellement élastiquement lors de l’introduction d’une languette 7 de contact mâle 3 dans celle-ci. Grâce aux fenêtres 25, 65 sur les parois latérales 14a, 14b, les déformations de la section de contact 6 interviennent essentiellement au niveau de la lame de contact 18 et de la paroi inférieure 23. L’insertion d’une languette 7 de contact mâle 3 entre elles tend à les écarter l’une de l’autre dans une direction qui correspond aussi à leur plus faible épaisseur. Les fenêtres 25, 65 confèrent en particulier à la paroi inférieure 23 une plus grande résilience. Cette disposition permet également de réduire les forces d’insertion de la languette 7 dans la section de contact 6.

[081] Selon encore d’autres variantes, notamment celles illustrées par les figures 15 A et 15B, la section de contact 6 est tubulaire, mais pas nécessairement de section transversale carrée ou rectangulaire. Par exemple, la section de contact peut être arrondie pour avoir plus de surface de contact avec une languette 7 dont la section transversale serait ronde ou ovale (FIG.

15 A), ou au contraire avoir des points de contact avec une force normale plus importante (FIG.

15B) sur une languette 7 de section transversale ronde ou ovale. En jouant sur les formes des surfaces de contact, on peut optimiser les forces de contacts et réduire la résistance de contact, limiter l’usure au cours des cycles d’accouplement/désaccouplement, etc.

Claims (19)

1. Revendications

   1. Contact électrique pour connecteur électrique femelle, réalisé par découpe et pliage d’au moins un feuillard de matériau électriquement conducteur et comprenant un corps de connexion (4) et une portion de fixation (5), dans lequel le corps de connexion (4) comprend une section de contact (6) dans laquelle une languette (7) de contact mâle (3) peut être insérée, cette section de contact (6) s’étendant selon une direction longitudinale (L) à partir d’une ouverture frontale (40), pour l’introduction de la languette (7), et dans lequel la section de contact (6) comporte une lame de contact (18), une paroi inférieure (23) et une barre supérieure (11) de renfort, caractérisé par le fait que la barre supérieure de renfort (11, 54) coopère directement avec la lame de contact (18) au moins lorsqu’une languette (7) de contact mâle (3) est engagée dans la section de contact (6).
2. 2. Contact selon la revendication 1, dans lequel la section de contact comprend deux faces latérales (14a, 14b), et dans lequel la lame de contact (18) s’étend essentiellement sur une face supérieure (12) et la paroi inférieure s’étend essentiellement sur une face inférieure (13).
3. 3. Contact selon la revendication 2, comportant une fenêtre (25) ménagée sur une face latérale (14b) et s’étendant sur une partie intermédiaire (17) entre des parties avant (15) et arrière (16).
4. 4. Contact selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la barre supérieure de renfort (11), repose, au niveau d’une zone d’appui (30), par la tranche sur la lame de contact (18).
5. 5. Contact selon la revendication 4, dans lequel la barre supérieure de renfort (11), repose, au niveau d’une zone d’appui (30), par un biseau (61) sur la lame de contact (18).
6. 6. Contact selon l’une des revendications 4-5, dans lequel la lame de contact (18) comporte une nervure (38) pour coopérer avec la zone d’appui (30) de la barre supérieure (11).
7. 7. Contact selon les revendications 5 et 6 combinées, dans lequel la nervure (38) et le biseau (61) comportent des angles formant des moyens d’accrochage pour accrocher la nervure (38) derrière la zone d’appui (30).
8. 8. Contact selon l’une des revendications précédentes, comportant une partie avant (15) et une partie arrière (16) au niveau desquelles la section de contact (6) est fermée tout autour de la direction longitudinale (L), et dans lequel la barre supérieure de renfort (11) s’étend de manière continue entre la partie avant (15) et la partie arrière (16).
9. 9. Contact selon l’une des revendications 1 à 7, comportant une partie avant et une partie arrière au niveau desquelles la section de contact (6) est fermée tout autour de la direction longitudinale (L), et dans lequel la barre supérieure de renfort (11) comporte deux branches (lia, 11b) séparées, l’une liée à la partie avant (15) et l’autre liée à la partie arrière (16).
10. 10. Contact selon l’une des revendications précédentes, comportant un linguet au moins en partie à cheval sur la barre supérieure de renfort (11).
11. 11. Contact selon la revendication 10, dans lequel le linguet comporte un crochet (32) contribuant à limiter l’écartement de l’extrémité libre (59) du linguet (10) par rapport au corps de connexion (4).
12. 12. Contact selon la revendication 11, dans lequel le crochet (32) peut passer entre la lame de contact (18) et la barre supérieure de renfort (11) et peut venir en appui sur la lame de contact (18).
13. 13. Contact selon la revendication 10 ou 11 en combinaison avec l’une des revendications 4-7, dans lequel le crochet (32) est placé entre la zone d’appui (30) et la partie avant (15).
14. 14. Contact selon l’une des revendications précédentes, comportant un support latéral (21) s’étendant sur une face latérale (14a), comportant une jonction supérieure (22) avec la lame de contact (18), et une jonction inférieure (24) avec la paroi inférieure (23).
15. 15. Contact selon la revendication 14, dans lequel la lame de contact (18) comporte une zone de contact (34) située, en relation avec la direction longitudinale (L), entre l’ouverture frontale (40) et la jonction supérieure (22).
16. 16. Contact selon la revendication 14 ou 15, dans lequel la barre supérieure de renfort (11) coopère avec la lame de contact (18) au niveau d’une zone d’appui (30) située entre la jonction supérieure (22) et une partie arrière (16) au niveau de laquelle la section de contact (6) est fermée tout autour de la direction longitudinale (L), et dans laquelle la barre supérieure de renfort (11) est insérée.
17. 17. Contact selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la barre supérieure (11, 54) de renfort est repliée au-dessus de la lame de contact (18) à partir d’une section de détrompage (8).
18. 18. Contact selon l’une des revendications 1 à 16, dans lequel la barre supérieure (54) de renfort est repliée au-dessus de la lame de contact (18) à partir d’une paroi parallèle à une face supérieure (12).
19. 19. Contact selon l’une des revendications précédentes, dans lequel au moins l’une des zones de contact inférieure (36) et supérieure (34) comporte plus d’un point de contact avec la languette (7) d’un contact mâle (3).