FR3045547A1 - Voiture de transport public a capacite d'accueil amelioree - Google Patents

Abstract

La voiture comprend une salle, une pluralité de dispositifs de confort (10) étant répartis sur toute la longueur de la salle. Chaque dispositif de confort (10) comporte des premier (14) et second (16) supports verticaux délimitant entre eux un espace d'accueil (18). Le premier support (14) comporte, dans l'espace d'accueil (18), une assise (22) rabattable entre une position d'assise rabattue, une première position intermédiaire d'assise inclinée horizontalement, et une seconde position d'assise inclinée au-delà de l'horizontale. Le second support (16) comporte, dans l'espace d'accueil (18), une tablette rabattable (40) entre une position de tablette rabattue, une première position intermédiaire de tablette inclinée horizontalement, et une seconde position de tablette inclinée au-delà de l'horizontale.

Description

Voiture de transport public à capacité d’accueil améliorée

La présente invention concerne une voiture de véhicule de transport public, notamment de véhicule ferroviaire, comprenant une salle pour passagers dont la capacité d’accueil est améliorée.

On connaît déjà, dans l’état de la technique, une voiture de véhicule ferroviaire, comprenant une salle pour passagers s’étendant dans une direction longitudinale, la salle comprenant une pluralité de dispositifs de confort répartis sur toute sa longueur. Chaque dispositif de confort est formé par un siège et une tablette fixée au dossier d’un autre siège adjacent ou sur un support vertical faisant face audit siège.

De tels sièges sont relativement encombrants. Par exemple, il est possible d’agencer cinquante-deux sièges de ce type dans la salle ou dans l’espace voyageur d’une voiture de longueur totale environ égale à 17,3 mètres. L’invention a notamment pour but d’améliorer la capacité d’accueil d’une telle voiture, en proposant une voiture de véhicule de transport public comprenant un plus grand nombre de dispositifs de confort. A cet effet, l’invention a notamment pour objet une voiture de véhicule de transport public, notamment de véhicule ferroviaire, comprenant une salle pour passagers s’étendant dans une direction longitudinale, comprenant une pluralité de dispositifs de confort répartis sur toute la longueur de la salle, caractérisé en ce que : - chaque dispositif de confort comporte un premier support vertical et un second support vertical, agencés l’un en regard de l’autre, et délimitant entre eux un espace d’accueil pour un passager, - le premier support vertical comporte, dans l’espace d’accueil, un siège comprenant une assise rabattable, reliée au premier support vertical par une première liaison pivot autorisant le pivotement de l’assise entre une position d’assise rabattue, une première position intermédiaire d’assise inclinée dans laquelle l’assise s’étend sensiblement dans un plan horizontal, et une seconde position d’assise inclinée dans laquelle l’assise est inclinée au-delà du plan horizontal, - le second support vertical comporte, dans l’espace d’accueil, une tablette rabattable, reliée au second support vertical par la seconde liaison pivot autorisant le pivotement de la tablette entre une position de tablette rabattue, une première position intermédiaire de tablette inclinée dans laquelle la tablette s’étend sensiblement dans un second plan horizontal, et une seconde position de tablette inclinée dans laquelle la tablette est inclinée au-delà du second plan horizontal.

Les dispositifs de confort de la voiture selon l’invention sont peu encombrants, et notamment moins encombrants que les dispositifs de confort de l’état de la technique. Ainsi, lorsque la voiture ne comporte que des dispositifs de confort tels que définis précédemment, il est possible d’accueillir plus de passagers que dans une salle de l’état de la technique.

Il est à noter que les dispositifs de confort selon l’invention autorisent plusieurs positions pour les passagers, à savoir une position debout avec appui ischiatique, une position assise, et une position semi-assise. Un passager pourra sélectionner la position qu’il considère la plus confortable. Ainsi, les dispositifs de confort selon l’invention sont suffisamment confortables pour un voyage de plusieurs heures.

Une voiture selon l’invention peut comporter l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou selon toutes combinaisons techniquement envisageables. - Le premier support vertical d’au moins un dispositif de confort est confondu avec le second support vertical d’un autre dispositif de confort adjacent. - Les premier et second supports verticaux d’un dispositif de confort sont espacés d’une distance comprise entre 700 et 850 mm, par exemple 750 mm. - La voiture comprend seize rangées de dispositifs de confort alignés dans la direction longitudinale, chaque rangée comprenant quatre dispositifs de confort alignés dans une direction transversale perpendiculaire à la direction longitudinale. - Chaque rangée comporte deux paires de dispositifs de confort séparées par un couloir central, le couloir central présentant une largeur, prise dans la direction transversale, comprise entre 475 et 525 mm, par exemple sensiblement égale à 505 mm. - Chaque dispositif de confort présente une largeur, considérée dans une direction transversale perpendiculaire à la direction longitudinale, comprise entre 490 et 590 mm, par exemple sensiblement égale à 545 mm. - Chaque assise et/ou chaque tablette est réglable en hauteur dans une direction verticale.

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple et faite en se référant aux figures annexées parmi lesquelles : - La figure 1 est une vue en coupe axiale d’une voiture de véhicule ferroviaire selon un exemple de mode de réalisation de l’invention ; - Les figures 2 à 4 représentent un dispositif de confort équipant la voiture de la figure 1, dans trois configurations respectives.

On a représenté, sur la figure 1, une voiture 5 de véhicule de transport public, et plus particulièrement de véhicule ferroviaire.

La voiture 5 comporte une salle 6 de voyageurs, s’étendant dans une direction longitudinale X. Une telle salle présente généralement une longueur d’environ de 12m à 15m et une largeur d’environ 2,8m à 3m, la longueur étant considérée dans la direction longitudinale X et la largeur dans une direction transversale Y perpendiculaire à la direction longitudinale X.

Il est à noter que la structure de la voiture 5 est classique et connue en soi. Une telle voiture 5 présente par exemple une longueur environ égale à 17,3 mètres.

La salle 6 est équipée d’une pluralité de dispositifs de confort 10, chacun destiné à accueillir un passager 12. Un tel dispositif de confort 10 est représenté plus en détail sur les figures 2 à 4. Tous les dispositifs de confort 10 sont sensiblement identiques. En d’autres termes, la salle 6 est dépourvue de dispositif de confort présentant une structure générale différente de celle décrite ci-dessous.

Chaque dispositif de confort 10 comporte un premier support vertical 14 et un second support vertical 16, agencés l’un en regard de l’autre, et délimitant entre eux un espace d’accueil 18 pour le passager 12.

Avantageusement, la distance entre les premier 14 et second 16 supports verticaux est comprise entre 700 et 800 mm, par exemple égale à 750 mm. Dans ce cas, chacun des premier 14 et second 16 supports est fixé au sol de la salle 6, et s’étend dans une direction verticale Z perpendiculaire aux directions longitudinale X et transversale Y.

Le premier support vertical 14 présente une face intérieure 14A, tournée vers l’espace d’accueil 18, et une face extérieure 14B tournée à l’opposé. De même, le second support vertical 16 comporte une face intérieure 16A tournée vers l’espace d’accueil 18, et une face extérieure 16B tournée à l’opposé.

Le premier support vertical 14 comporte, du côté de sa face intérieure 14A, un siège 20 comprenant une assise rabattable 22. L’assise rabattable 22 est reliée par une première liaison pivot 24 au premier support vertical 14.

De manière optionnelle, la première liaison pivot 24 est montée sur un premier organe de guidage vertical mobile le long d’une première liaison glissière verticale solidaire du premier support vertical 14. Dans ce cas, l’assise 22 peut être déplacée verticalement afin de s’adapter à la taille de l’utilisateur 12. Le dispositif de confort 10 comporte alors des moyens de blocage propres à immobiliser l’organe de guidage vertical dans une position choisie sur la glissière correspondante. De tels moyens de blocage peuvent être de tout type envisageable. Par exemple, les moyens de blocage comportent des pions rétractables portés par l’organe de guidage vertical, susceptibles de coopérer avec des crans ménagés sur la glissière.

La première liaison pivot 24 autorise le pivotement de l’assise 22 entre une position d’assise rabattue, représentée sur la figure 2, une première position intermédiaire d’assise inclinée, dans laquelle l’assise 22 s’étend sensiblement dans un plan horizontal, cette position étant représentée sur la figure 3, et une seconde position d’assise inclinée dans laquelle l’assise 22 est inclinée au-delà du plan horizontal, représentée sur la figure 4.

Dans la position d’assise rabattue, l’assise 22 ne s’étend pas en saillie vers l’espace d’accueil 18, et l’utilisateur 12 peut se tenir debout dans l’espace d’accueil 18 sans être gêné par cette assise 22. Avantageusement, l’assise 22 présente des faces supérieure et inférieure rembourrées, si bien que, dans cette position d’assise rabattue, l’utilisateur peut s’appuyer confortablement sur la face inférieure de l’assise 22 rabattue.

La première position intermédiaire d’assise inclinée correspond à une position classique permettant à l’utilisateur 12 de s’asseoir. Comme indiqué ci-dessus, la face supérieure de l’assise 22 est de préférence rembourrée, pour augmenter le confort de l’utilisateur prenant place sur cette assise 22.

Dans la seconde position d’assise inclinée, l’assise 22 forme un appui ischiatique permettant de soutenir l’utilisateur 12 en position jambes fléchies. Cet appui ischiatique est formé par la face supérieure de l’assise 22, de préférence rembourrée.

Le maintien de l’assise 22 en position intermédiaire horizontale est assuré par des moyens de maintien adaptés.

Les moyens de maintien comportent par exemple deux plaquettes latérales agencées de part et d’autre de l’assise 22. Chaque plaquette latérale présente au moins un premier orifice et un second orifice. L’assise 22 porte alors, pour chaque plaquette latérale, une tige rétractable destinée à s’engager dans l’un ou l’autre des premier et second orifices. Chaque tige rétractable est mobile entre une position déployée, dans laquelle la tige rétractable est susceptible d’être déployée dans l’un des orifices et une position rétractée, dans laquelle la tige s’étend en dehors de chacun des orifices.

Lorsque la tige rétractable est déployée dans l’un des orifices, elle est susceptible de coopérer avec un bord de cet orifice, maintenant ainsi l’assise 22 en position.

Plus particulièrement, le premier orifice correspond notamment à la position intermédiaire horizontale. Dans cette position, la tige coopère avec un bord inférieur du premier orifice, si bien que l’assise 22 est bloquée vers le bas, et ne peut être entraînée vers la seconde position inclinée.

Avantageusement, le premier orifice est courbe et allongé, avec une courbure suivant la trajectoire de la tige lorsque l’assise 22 se déplace entre sa position rabattue et sa première position inclinée, pour permettre le déplacement de l’assise 22 vers sa position rabattue, même lorsque la tige est engagée dans ce premier orifice. Ainsi, dans le cas où l’assise 22 est munie de moyens classiques de rappel vers la position rabattue, les moyens de maintien n’empêchent pas le passage automatique de l’assise depuis sa première position inclinée vers sa position rabattue.

Le second orifice correspond quant à lui à la seconde position inclinée. Ce second orifice est de préférence circulaire, de sorte que la tige soit susceptible de coopérer avec un bord supérieur et un bord inférieur de ce second orifice, tout en conservant l’assise dans cette seconde position inclinée. Lorsqu’un utilisateur s’appuie sur l’assise 22, la tige coopère avec le bord inférieur du second orifice, si bien que l’assise 22 ne s’affaisse pas sous le poids de l’utilisateur. A l’inverse, lorsque l’assise 22 est libre, la tige coopère avec le bord supérieur du second orifice, si bien que l’assise 22 ne remonte pas seule vers sa première position inclinée.

Pour passer de la première position inclinée à la seconde position inclinée, et vice-versa, il est nécessaire de rétracter les tiges, pour qu’elles se désengagent de l’orifice correspondant. A cet effet, l’assise 22 est équipée de moyens de déplacement des tiges. Ces moyens de déplacement comportent par exemple des câbles actionnables, par exemple reliés ensemble en un câble commun muni d’une poignée. En tirant sur la poignée, les tiges se rétractent, chacune entraînée par le câble correspondant.

Les moyens de déplacement comportent également, pour chaque tige, un organe élastique de rappel vers sa position déployée, par exemple un ressort. Ainsi, lorsqu’aucune traction n’est effectuée sur la poignée, les tiges sont rappelées vers leurs positions déployées.

Avantageusement, l’assise 22 est montée déplaçable longitudinalement par rapport à la liaison pivot 24 entre une position proche de cette liaison pivot 24 et une position éloignée de cette liaison pivot 24. Ceci permet de moduler l’avancement de l’assise 22 en saillie vers l’espace d’accueil 18, dans la première position intermédiaire d’assise inclinée et dans la seconde position d’assise inclinée, pour optimiser l’adaptation de la position de l’assise au confort de l’utilisateur 12.

Il apparaît clairement que l’assise 22 peut prendre un grand nombre de positions distinctes, en fonction de la taille de l’utilisateur 12 et de la position qu’il souhaite adopter.

Le siège 20 comporte par ailleurs un dossier 30, relié au premier support vertical 14, notamment à sa paroi intérieure 14A, par exemple par une liaison glissière verticale.

Avantageusement, le siège 30 est mobile verticalement indépendamment de l’assise 22. L’éloignement vertical entre le dossier 30 et l’assise 22 peut ainsi être réglée par l’utilisateur 12, pour s’adapter à sa taille et à la position qu’il souhaite adopter.

De préférence, des moyens de blocage, de tout type envisageable, sont également prévus pour immobiliser le dossier 30 dans une position verticale choisie.

Avantageusement, le siège 20 comporte également un appui-tête 32, relié éventuellement au premier support vertical 14, et plus particulièrement à sa face intérieure 14A, par exemple par une liaison glissière verticale. Cet appui-tête est mobile verticalement indépendamment de l’assise 22, et indépendamment du dossier 30. Les positions relatives de l’appui-tête 32, du dossier 30 et de l’assise 22 peuvent donc être réglées par l’utilisateur 12, pour s’adapter à sa taille et à la position qu’il souhaite adopter.

De préférence, des moyens de blocage, de tout type envisageable, sont également prévus pour immobiliser l’appui-tête 32 dans une position verticale choisie.

Avantageusement, le siège 20 comporte également au moins un accoudoir 34, relié par une liaison pivot (dite troisième liaison pivot 36) à un organe de guidage vertical (dit troisième organe de guidage vertical). Ce troisième organe de guidage est mobile le long de la liaison glissière, ou en variante le long d’une autre liaison glissière verticale.

De préférence, des moyens de blocage, de tout type envisageable, sont également prévus pour immobiliser l’accoudoir 34 dans une position verticale choisie.

La troisième liaison pivot autorise le pivotement de l’accoudoir 34 entre une position d’accoudoir rabattue et une position d’accoudoir inclinée dans laquelle l’accoudoir 34 s’étend sensiblement dans un plan horizontal (dit troisième plan horizontal), généralement distinct du premier plan horizontal. Ainsi, la hauteur de l’accoudoir 34 peut être réglée par l’utilisateur, indépendamment de la position de l’assise 22, du dossier 30 et de l’appui-tête 32, pour s’adapter à sa taille et à la position qu’il souhaite adopter.

Dans le cas où le siège 20 comporte deux accoudoirs 34, ceux-ci sont avantageusement reliés au même troisième organe de guidage, pour être déplacés conjointement le long de la glissière verticale. En variante, les accoudoirs 34 sont liés à des organes de guidage distincts pour être déplacés indépendamment l’un de l’autre.

Le second support vertical 16 comporte, du côté de sa face intérieure 16A, une tablette 40 rabattable, reliée par une seconde liaison pivot 42 au second support vertical 16.

Par exemple, la seconde liaison pivot 42 est montée sur un second organe de guidage vertical mobile le long d’une seconde liaison glissière verticale portée par le second support vertical 16, de sorte que la hauteur de la tablette 40 peut être adaptée à la taille de l’utilisateur 12 et/ou à la position qu’il souhaite adopter. La tablette 40 est destinée à recevoir un accessoire de l’utilisateur, par exemple un ordinateur portable, une tablette numérique, un livre, etc.

Par ailleurs, la seconde liaison pivot 42 autorise le pivotement de la tablette 40 entre une position de tablette rabattue, une première position intermédiaire de tablette inclinée dans laquelle la tablette 40 s’étend sensiblement dans un second plan horizontal, et une seconde position de tablette inclinée dans laquelle la tablette 40 est inclinée au-delà du second plan horizontal.

Par exemple, la liaison pivot 42 comporte des moyens de frottement tels que la tablette 40 ne peut être basculée qu’en lui appliquant un effort supérieur à un effort de frottement prédéfini. Ainsi, la tablette 40 est inclinable à la force de l’utilisateur, mais reste immobile lorsque des accessoires sont posés sur cette tablette 40. Dans ce cas, la tablette 40 peut prendre n’importe quelle position intermédiaire entre la position de tablette rabattue et la seconde position de tablette inclinée, ladite première position intermédiaire de tablette inclinée étant une position intermédiaire parmi les autres.

Il apparaît clairement que la position de la tablette peut être adaptée à la taille de l’utilisateur 12 et à la position qu’il souhaite adopter, pour lui accorder un confort optimal.

Par ailleurs, le second support vertical 16 comporte avantageusement un repose-pied 48, relié par une quatrième liaison pivot 50 à ce second support vertical 16, par exemple par l’intermédiaire d’un quatrième organe de guidage vertical. Ce quatrième organe de guidage est mobile le long d’une liaison glissière portée par le second support vertical 16. Cette quatrième liaison pivot 50 autorise le pivotement du repose-pied 48 entre une position rétractée et une position déployée.

De préférence, des moyens de blocage, de tout type envisageable, sont également prévus pour immobiliser le repose-pieds 48 dans une position verticale choisie.

Afin d’agencer un maximum de dispositifs de confort 10 dans la salle 6, le premier support vertical 14 d’au moins un dispositif de confort 10 est confondu avec le second support vertical 16 d’un autre dispositif de confort adjacent. En d’autres termes, le premier support vertical 14 d’au moins un dispositif de confort 10 forme le second support vertical 16 de l’autre dispositif de confort adjacent.

La salle 6 définie précédemment comporte seize rangées de dispositifs de confort 10 alignés dans la direction longitudinale X, chaque rangée comprenant quatre dispositifs de confort 10 alignés dans la direction transversale Y.

Chaque rangée comporte deux paires de dispositif de confort 10 séparées par un couloir central, le couloir central présentant une largeur, prise dans la direction transversale Y, comprise entre 475 et 525 mm, par exemple sensiblement égale à 505 mm.

Il est à noter que chaque dispositif de confort présente une largeur, considérée dans la direction transversale Y, comprise entre 490 et 590 mm, par exemple sensiblement égale à 545 mm.

Il apparaît clairement que la voiture 5 selon l’invention peut comporter un grand nombre de dispositifs de confort 10, notamment soixante-quatre dispositifs de confort 10 dans l’exemple représenté, pour une voiture 5 de longueur environ égale à 17,3 mètre.

Les dispositifs de confort 10 sont en outre suffisamment confortables pour que cette augmentation de capacité d’accueil de voyageurs ne nuise sensiblement pas à leur confort.

On notera que l’invention n’est pas limitée au mode de réalisation précédemment décrit, mais pourrait présenter diverses variantes supplémentaires.

En particulier, au moins l’un des supports verticaux 14 est avantageusement déplaçable longitudinalement par translation, permettant ainsi de libérer un espace pour des bagages ou pour une personne en fauteuil roulant.

Claims (7)

1. REVENDICATIONS

   1. Voiture (5) de véhicule de transport public, notamment de véhicule ferroviaire, comprenant une salle (6) pour passagers s’étendant dans une direction longitudinale (X), comprenant une pluralité de dispositifs de confort (10) répartis sur toute la longueur de la salle (6), caractérisé en ce que : - chaque dispositif de confort (10) comporte un premier support vertical (14) et un second support vertical (16), agencés l’un en regard de l’autre, et délimitant entre eux un espace d’accueil (18) pour un passager (12), - le premier support vertical (14) comporte, dans l’espace d’accueil (18), un siège (20) comprenant une assise rabattable (22), reliée au premier support vertical (14) par une première liaison pivot (24) autorisant le pivotement de l’assise (22) entre une position d’assise rabattue, une première position intermédiaire d’assise inclinée dans laquelle l’assise (22) s’étend sensiblement dans un plan horizontal, et une seconde position d’assise inclinée dans laquelle l’assise (22) est inclinée au-delà du plan horizontal, - le second support vertical (16) comporte, dans l’espace d’accueil (18), une tablette rabattable (40), reliée au second support vertical (16) par la seconde liaison pivot (42) autorisant le pivotement de la tablette (40) entre une position de tablette rabattue, une première position intermédiaire de tablette inclinée dans laquelle la tablette (40) s’étend sensiblement dans un second plan horizontal, et une seconde position de tablette inclinée dans laquelle la tablette (40) est inclinée au-delà du second plan horizontal.
2. 2. Voiture (5) selon la revendication 1, dans laquelle le premier support vertical (14) d’au moins un dispositif de confort (10) est confondu avec le second support vertical (16) d’un autre dispositif de confort adjacent.
3. 3. Voiture (5) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle les premier (14) et second (16) supports verticaux d’un dispositif de confort (10) sont espacés d’une distance comprise entre 700 et 850 mm, par exemple 750 mm.
4. 4. Voiture (5) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant seize rangées de dispositifs de confort (10) alignés dans la direction longitudinale (X), chaque rangée comprenant quatre dispositifs de confort (10) alignés dans une direction transversale (Y) perpendiculaire à la direction longitudinale (X).
5. 5. Voiture (5) selon la revendication 4, dans laquelle chaque rangée comporte deux paires de dispositifs de confort (10) séparées par un couloir central, le couloir central présentant une largeur, prise dans la direction transversale, comprise entre 475 et 525 mm, par exemple sensiblement égale à 505 mm.
6. 6. Voiture (5) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle chaque dispositif de confort (10) présente une largeur, considérée dans une direction transversale (Y) perpendiculaire à la direction longitudinale (X), comprise entre 490 et 590 mm, par exemple sensiblement égale à 545 mm.
7. 7. Voiture (5) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle chaque assise (22) et/ou chaque tablette (40) est réglable en hauteur dans une direction verticale (Z).