FR3040030A1 - Dispositif de confort, notamment pour un passager de vehicule de transport public - Google Patents

Abstract

Le dispositif de confort (10) comporte deux supports (14, 16). Le premier support (14) comporte une assise (22), reliée par une liaison pivot (24) à un organe (26) mobile le long d'une liaison glissière (28) portée par le premier support (14). L'assise (22) peut pivoter entre une position rabattue, une position intermédiaire inclinée dans laquelle l'assise (22) s'étend horizontalement, et une seconde position inclinée dans laquelle l'assise (22) est inclinée au-delà d'un plan horizontal. Le second support (16) comporte une tablette (40), reliée par une liaison pivot (42) à un organe de guidage (44) mobile le long d'une liaison glissière verticale (46) portée par le second support vertical (16). La tablette peut pivoter entre une position de tablette rabattue, une première position intermédiaire inclinée dans laquelle la tablette (40) s'étend horizontalement, et une seconde position de tablette inclinée dans laquelle la tablette (40) est inclinée au-delà d'un plan horizontal.

Description

Dispositif de confort, notamment pour un passager de véhicule de transport public

La présente invention concerne un dispositif de confort pour un utilisateur, notamment pour un passager de véhicule de transport public, et plus particulièrement de véhicule ferroviaire.

On connaît déjà, dans l’état de la technique, un dispositif de confort comprenant un siège, et un support vertical comportant une tablette rabattable disposée en regard de ce siège. Cette tablette rabattable est destinée à recevoir un accessoire de l’utilisateur, par exemple un ordinateur portable, une tablette numérique, un livre, etc.

Dans certains cas, le siège est également rabattable.

Un tel dispositif de confort de l’état de la technique n’est adapté que pour des percentiles limités de tailles d’utilisateurs, si bien qu’il peut être inconfortable pour un utilisateur trop grand ou trop petit. L’invention a notamment pour but de remédier à ces inconvénients, en proposant un dispositif de confort amélioré propre à être adaptable à des percentiles importants de tailles d’utilisateurs. A cet effet, l’invention a notamment pour objet un dispositif de confort pour un utilisateur, notamment un passager de véhicule de transport public, et plus particulièrement de véhicule ferroviaire, caractérisé en ce que : - le dispositif de confort comporte un premier support vertical et un second support vertical, agencés l’un en regard de l’autre, et délimitant entre eux un espace d’accueil pour l’utilisateur, - le premier support vertical comporte, dans l’espace d’accueil, un siège comprenant une assise rabattable, reliée par une première liaison pivot à un premier organe de guidage vertical, ledit premier organe de guidage étant mobile le long d’une première liaison glissière verticale portée par le premier support vertical, la première liaison pivot autorisant le pivotement de l’assise entre une position d’assise rabattue, une première position intermédiaire d’assise inclinée dans laquelle l’assise s’étend sensiblement dans un plan horizontal, et une seconde position d’assise inclinée dans laquelle l’assise est inclinée au-delà du plan horizontal, - le second support vertical comporte, dans l’espace d’accueil, une tablette rabattable, reliée par une seconde liaison pivot à un second organe de guidage vertical, ledit second organe de guidage étant mobile le long d’une seconde liaison glissière verticale portée par le second support vertical, la seconde liaison pivot autorisant le pivotement de la tablette entre une position de tablette rabattue, une première position intermédiaire de tablette inclinée dans laquelle la tablette s’étend sensiblement dans un second plan horizontal, et une seconde position de tablette inclinée dans laquelle la tablette est inclinée au-delà du second plan horizontal.

Le dispositif de confort selon l’invention présente une grande modularité, puisqu’à la fois l’assise et la tablette peuvent être déplacées verticalement et peuvent prendre trois positions d’inclinaison différentes, pour s’adapter de manière optimale à la taille de l’utilisateur et à la position qu’il souhaite adopter.

Un dispositif de confort selon l’invention peut comporter en outre l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise seules ou selon toutes combinaisons techniquement envisageables. - Le siège comporte un dossier relié au premier support vertical par une liaison glissière verticale, et mobile verticalement indépendamment de l’assise. - Le siège comporte un appui-tête, relié au premier support vertical par une liaison glissière verticale, et mobile verticalement indépendamment de l’assise. - Le siège comporte au moins un accoudoir, relié par une troisième liaison pivot à un troisième organe de guidage vertical, ledit troisième organe de guidage étant mobile le long d’une liaison glissière verticale portée par le premier support vertical, la troisième liaison pivot autorisant le pivotement de l’accoudoir entre une position d’accoudoir rabattue et une position d’accoudoir inclinée dans laquelle l’accoudoir s’étend sensiblement dans un plan horizontal. - Le dispositif de confort comporte un repose-pieds, relié par une quatrième liaison pivot à un quatrième organe de guidage vertical, ledit quatrième organe de guidage étant mobile le long d’une liaison glissière portée par le second support vertical, la quatrième liaison pivot autorisant le pivotement du repose-pieds entre une position rétractée et une position déployée. - Au moins l’un des premier et second supports verticaux est mobile par rapport à l’autre, de sorte que les premier et second supports verticaux sont susceptibles d’être rapprochés ou éloignés l’un de l’autre. - Chacun des premier et second supports verticaux présentant une face intérieure, tournée vers l’espace d’accueil, et une face extérieure tournée à l’opposé, au moins l’un des premier et second supports verticaux porte des moyens de liaison avec au moins une tablette porte-bagage. - Le dispositif de confort comporte des moyens de maintien de l’assise en première ou seconde position intermédiaire, comportant : au moins une plaquette latérale présentant au moins un premier orifice correspondant à la première position inclinée, et un second orifice correspondant à la seconde position inclinée, et, pour chaque plaquette latérale, une tige rétractable portée par l’assise, mobile entre une position déployée, dans laquelle la tige rétractable est susceptible d’être déployée dans l’un des orifices, et une position rétractée, dans laquelle la tige s’étend en dehors de chacun des orifices. - Le premier orifice est courbe et allongé, pour permettre le déplacement de l’assise vers sa position rabattue, même lorsque la tige est engagée dans ce premier orifice. - L’assise est équipée de moyens de déplacement des tiges, comprenant pour chaque tige, un câble actionnable relié à cette tige, et un organe élastique de rappel vers la position déployée. L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple et faite en se référant aux figures annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue de profil d’un dispositif de confort selon un exemple de mode de réalisation de l’invention ; - les figures 2 à 4 représentent schématiquement le dispositif de confort de la figure 1 dans trois positions différentes de l’assise ; - la figure 5 est une vue en perspective du dispositif de confort de la figure 1, équipé en outre de tablettes porte-bagages ; - les figure 6 et 7 sont des vues de profil de l’assise du dispositif de confort de la figure 1, respectivement dans une première et dans une seconde positions ; - la figure 8 est une vue schématique d’un mécanisme équipant l’assise des figures 6 et 7.

On a représenté, sur la figure 1, un dispositif 10 de confort pour un utilisateur 12, par exemple pour un passager 12 de véhicule de transport public, par exemple d’un véhicule ferroviaire. Un tel dispositif de confort 10 est destiné à être agencé dans une salle du véhicule de transport public, en vue d’accueillir un utilisateur souhaitant notamment disposer d’un espace de travail.

Le dispositif de confort 10 comporte un premier support vertical 14 et un second support vertical 16, agencés l’un en regard de l’autre, et délimitant entre eux un espace d’accueil 18 pour l’utilisateur 12.

Avantageusement, au moins l’un des premier 14 et second 16 supports verticaux est mobile par rapport à l’autre, de sorte que l’espacement entre ces premier 14 et second 16 supports verticaux est susceptible de varier, en approchant ou en éloignant ces premier 14 et second 16 supports verticaux l’un de l’autre. A cet effet, au moins l’un des premier 14 et second 16 supports verticaux est monté mobile sur une glissière horizontale 20. De préférence, les deux supports verticaux 14, 16 sont montés mobile sur cette même glissière horizontale 20, ou en variante chacun sur une glissière distincte.

Avantageusement, le dispositif de confort 10 comporte des moyens de blocage propres à immobiliser le premier 14 et/ou le second 16 support vertical dans une position choisie sur la glissière correspondante. De tels moyens de blocage peuvent être de tout type envisageable. Par exemple, les moyens de blocage comportent des pions rétractables portés par le support vertical 14, 16 correspondant, susceptibles de coopérer avec des crans ménagés sur la glissière 20.

La mobilité des supports verticaux 14, 16 permet d’optimiser le confort de l’utilisateur 12, notamment en adaptant l’espacement entre ces supports verticaux 14, 16 à la taille de l’utilisateur 12. Cette mobilité permet également de réduire l’encombrement du dispositif de confort 10 lorsqu’il n’est pas utilisé, par exemple afin de former un espace de réception pour des bagages ou un espace pour un usager en fauteuil roulant, dans l’espace d’accueil 18 ou en dehors de cet espace d’accueil 18.

Conformément à un exemple de mise en œuvre de l’invention, deux dispositifs de confort 10 peuvent être agencés l’un à la suite de l’autre, de sorte que chacun présente un support vertical en regard d’un support vertical de l’autre. Ces supports verticaux en regard délimitent alors entre eux un espace de réception de bagages.

Cet espace de réception de bagages est augmenté lorsque lesdits supports verticaux en regard délimitant cet espace de réception sont éloignés l’un de l’autre, notamment lorsqu’aucun utilisateur ne se trouve dans les espaces d’accueil 18 de ces dispositifs de confort 10. En revanche, l’espace de réception de bagages est réduit lorsque lesdits supports verticaux en regard délimitant cet espace de réception sont rapprochés l’un de l’autre, notamment lorsque des utilisateurs se trouvent dans les espaces d’accueil 18 de ces dispositifs de confort.

Le premier support vertical 14 présente une face intérieure 14A, tournée vers l’espace d’accueil 18, et une face extérieure 14B tournée à l’opposé. De même, le second support vertical 16 comporte une face intérieure 16A tournée vers l’espace d’accueil 18, et une face extérieure 16B tournée à l’opposé.

Le premier support vertical 14 comporte, du côté de sa face intérieure 14A, un siège 20 comprenant une assise rabattable 22. L’assise rabattable 22 est reliée par une première liaison pivot 24 à un premier organe de guidage vertical 26, ce premier organe de guidage 26 étant mobile le long d’une première liaison glissière verticale 28. Ainsi, l’assise 22 peut être déplacée verticalement afin de s’adapter à la taille de l’utilisateur 12.

Avantageusement, le dispositif de confort 10 comporte des moyens de blocage propres à immobiliser l’organe de guidage vertical 26 dans une position choisie sur la glissière 28 correspondante. De tels moyens de blocage peuvent être de tout type envisageable. Par exemple, les moyens de blocage comportent des pions rétractables portés par l’organe de guidage vertical 26, susceptibles de coopérer avec des crans ménagés sur la glissière 28.

La première liaison pivot 24 autorise le pivotement de l’assise 22 entre une position d’assise rabattue, représentée sur la figure 2, une première position intermédiaire d’assise inclinée, dans laquelle l’assise 22 s’étend sensiblement dans un plan horizontal, cette position étant représentée sur la figure 3, et une seconde position d’assise inclinée dans laquelle l’assise 22 est inclinée au-delà du plan horizontal, représentée sur la figure 4. La translation de l’assise 22 dans le plan horizontal représentée sur la figure 1 permet d’ajuster la position de l’assise à la morphologie de l’utilisateur en assurant une surface de contact maximale avec le fessier.

Dans la position d’assise rabattue, l’assise 22 ne s’étend pas en saillie vers l’espace d’accueil 18, et l’utilisateur 12 peut se tenir debout dans l’espace d’accueil 18 sans être gêné par cette assise 22. Avantageusement, l’assise 22 présente des faces supérieure et inférieure rembourrées, si bien que, dans cette position d’assise rabattue, l’utilisateur peut s’appuyer confortablement sur la face inférieure de l’assise 22 rabattue.

La première position intermédiaire d’assise inclinée correspond à une position classique permettant à l’utilisateur 12 de s’asseoir. Comme indiqué ci-dessus, la face supérieure de l’assise 22 est de préférence rembourrée, pour augmenter le confort de l’utilisateur prenant place sur cette assise 22.

Dans la seconde position d’assise inclinée, l’assise 22 forme un appui ischiatique permettant de soutenir l’utilisateur 12 en position jambes fléchies. Cet appui ischiatique est formé par la face supérieure de l’assise 22, de préférence rembourrée.

Le maintien de l’assise 22 en position intermédiaire horizontale est assuré par des moyens de maintien 59, par exemple tels que ceux représentés sur les figures 6 à 8.

Les moyens de maintien 59 décrits comportent deux plaquettes latérales 60 agencées de part et d’autre de l’assise 22, et par exemple solidaire du premier organe de guidage vertical 26.

Chaque plaquette latérale 60 présente au moins deux orifices, notamment un premier orifice 62 et un second orifice 64. L’assise 22 porte, pour chaque plaquette latérale 60, une tige rétractable 66 destinée à s’engager dans l’un ou l’autre des premier 62 et second 64 orifices. Chaque tige rétractable 66 est mobile entre une position déployée, dans laquelle la tige rétractable 66 est susceptible d’être déployée dans l’un des orifices 62, 64, et une position rétractée, dans laquelle la tige 66 s’étend en dehors de chacun des orifices 62, 64.

Lorsque la tige rétractable 66 est déployée dans l’un des orifices 62, 64, elle est susceptible de coopérer avec un bord de cet orifice, maintenant ainsi l’assise 22 en position.

Plus particulièrement, le premier orifice 62 correspond notamment à la position intermédiaire horizontale, comme cela est représenté sur la figure 6. Dans cette position, la tige 66 coopère avec un bord inférieur du premier orifice 62, si bien que l’assise 22 est bloquée vers le bas, et ne peut être entraînée vers la seconde position inclinée.

Avantageusement, le premier orifice 62 est courbe et allongé, avec une courbure suivant la trajectoire de la tige 66 lorsque l’assise 22 se déplace entre sa position rabattue et sa première position inclinée, pour permettre le déplacement de l’assise 22 vers sa position rabattue, même lorsque la tige 66 est engagée dans ce premier orifice 62. Ainsi, dans le cas où l’assise 22 est munie de moyens classiques de rappel vers la position rabattue, les moyens de maintien 59 n’empêchent pas le passage automatique de l’assise depuis sa première position inclinée vers sa position rabattue.

Le second orifice 64 correspond quant à lui à la seconde position inclinée, comme cela est représenté sur la figure 7. Ce second orifice 64 est de préférence circulaire, de sorte que la tige 66 soit susceptible de coopérer avec un bord supérieur et un bord inférieur de ce second orifice 64, tout en conservant l’assise 22 dans cette seconde position inclinée. Lorsqu’un utilisateur s’appuie sur l’assise 22, la tige 66 coopère avec le bord inférieur du second orifice 64, si bien que l’assise 22 ne s’affaisse pas sous le poids de l’utilisateur. A l’inverse, lorsque l’assise 22 est libre, la tige 66 coopère avec le bord supérieur du second orifice 64, si bien que l’assise 22 ne remonte pas seule vers sa première position inclinée.

Pour passer de la première position inclinée à la seconde position inclinée, et vice-versa, il est nécessaire de rétracter les tiges 66, pour qu’elles se désengagent de l’orifice 66, 64 correspondant. A cet effet, l’assise 22 est équipée de moyens 68 de déplacement des tiges 66. Ces moyens de déplacement 68 comportent des câbles actionnables 70, par exemple reliés ensemble en un câble commun 72 muni d’une poignée 74. En tirant sur la poignée 74, les tiges 66 se rétractent, chacune entraînée par le câble 70 correspondant.

Les moyens de déplacement 68 comportent également, pour chaque tige 66, un organe élastique de rappel vers sa position déployée, par exemple un ressort 76. Ainsi, lorsqu’aucune traction n’est effectuée sur la poignée 74, les tiges 66 sont rappelées vers leurs positions déployées.

On notera qu’en variante, le premier orifice 62 pourrait être circulaire, chaque plaquette 60 comportant alors un troisième orifice correspondant à la position rabattue. Dans ce cas, les tiges 66 doivent être rétractées pour passer l’assise 22 de la première position inclinée vers la position rabattue.

Avantageusement, l’assise 22 est montée déplaçable longitudinalement par rapport à la liaison pivot 24 entre une position proche de cette liaison pivot 24 et une position éloignée de cette liaison pivot 24. Ceci permet de moduler l’avancement de l’assise 22 en saillie vers l’espace d’accueil 18, dans la première position intermédiaire d’assise inclinée et dans la seconde position d’assise inclinée, pour optimiser l’adaptation de la position de l’assise au confort de l’utilisateur 12.

Il apparaît clairement que l’assise 22 peut prendre un grand nombre de positions distinctes, en fonction de la taille de l’utilisateur 12 et de la position qu’il souhaite adopter.

Le siège 20 comporte par ailleurs un dossier 30, relié au premier support vertical 14, notamment à sa paroi intérieure 14A, par exemple par une liaison glissière verticale. Avantageusement, le siège 30 est mobile verticalement indépendamment de l’assise 22. L’éloignement vertical entre le dossier 30 et l’assise 22 peut ainsi être réglée par l’utilisateur 12, pour s’adapter à sa taille et à la position qu’il souhaite adopter.

De préférence, des moyens de blocage, de tout type envisageable, sont également prévus pour immobiliser le dossier 30 dans une position verticale choisie.

Avantageusement, le siège 20 comporte également un appui-tête 32, relié au premier support vertical 14, et plus particulièrement à sa face intérieure 14A, par exemple par une liaison glissière verticale. Cet appui-tête est mobile verticalement indépendamment de l’assise 22, et indépendamment du dossier 30. Les positions relatives de l’appui-tête 32, du dossier 30 et de l’assise 22 peuvent donc être réglées par l’utilisateur 12, pour s’adapter à sa taille et à la position qu’il souhaite adopter.

De préférence, des moyens de blocage, de tout type envisageable, sont également prévus pour immobiliser l’appui-tête 32 dans une position verticale choisie.

Avantageusement, le siège 20 comporte également au moins un accoudoir 34, relié par une liaison pivot 36 (dite troisième liaison pivot 36) à un organe de guidage vertical 38 (dit troisième organe de guidage vertical 38). Ce troisième organe de guidage 38 est mobile le long de la liaison glissière 28, ou en variante le long d’une autre liaison glissière verticale.

De préférence, des moyens de blocage, de tout type envisageable, sont également prévus pour immobiliser l’accoudoir 34 dans une position verticale choisie.

La troisième liaison pivot 36 autorise le pivotement de l’accoudoir 34 entre une position d’accoudoir rabattue et une position d’accoudoir inclinée dans laquelle l’accoudoir 34 s’étend sensiblement dans un plan horizontal (dit troisième plan horizontal), généralement distinct du premier plan horizontal. Ainsi, la hauteur de l’accoudoir 34 peut être réglée par l’utilisateur, indépendamment de la position de l’assise 22, du dossier 30 et de l’appui-tête 32, pour s’adapter à sa taille et à la position qu’il souhaite adopter.

Dans le cas où le siège 20 comporte deux accoudoirs 34, ceux-ci sont avantageusement reliés au même troisième organe de guidage 38, pour être déplacés conjointement le long de la glissière verticale. En variante, les accoudoirs 34 sont liés à des organes de guidage distincts pour être déplacés indépendamment l’un de l’autre.

Le second support vertical 16 comporte, du côté de sa face intérieure 16A, une tablette 40 rabattable, reliée par une seconde liaison pivot 42 à un second organe 44 de guidage vertical. La tablette 40 est destinée à recevoir un accessoire de l’utilisateur, par exemple un ordinateur portable, une tablette numérique, un livre, etc.

Le second organe de guidage 44 est mobile le long d’une seconde liaison glissière verticale 46 portée par le second support vertical 16. Ainsi, la hauteur de la tablette 40 peut être adaptée à la taille de l’utilisateur 12 et/ou à la position qu’il souhaite adopter.

De préférence, des moyens de blocage, de tout type envisageable, sont également prévus pour immobiliser la tablette 40 dans une position verticale choisie.

Par ailleurs, la seconde liaison pivot 42 autorise le pivotement de la tablette 40 entre une position de tablette rabattue, une première position intermédiaire de tablette inclinée dans laquelle la tablette 40 s’étend sensiblement dans un second plan horizontal, et une seconde position de tablette inclinée dans laquelle la tablette 40 est inclinée au-delà du second plan horizontal.

Par exemple, la liaison pivot 42 comporte des moyens de frottement tels que la tablette 40 ne peut être basculée qu’en lui appliquant un effort supérieur à un effort de frottement prédéfini. Ainsi, la tablette 40 est inclinable à la force de l’utilisateur, mais reste immobile lorsque des accessoires sont posés sur cette tablette 40. Dans ce cas, la tablette 40 peut prendre n’importe quelle position intermédiaire entre la position de tablette rabattue et la seconde position de tablette inclinée, ladite première position intermédiaire de tablette inclinée étant une position intermédiaire parmi les autres.

Il apparaît clairement que la position de la tablette peut être adaptée à la taille de l’utilisateur 12 et à la position qu’il souhaite adopter, pour lui accorder un confort optimal.

Par ailleurs, le second support vertical 16 comporte avantageusement un repose-pied 48, relié par une quatrième liaison pivot 50 à un quatrième organe 52 de guidage vertical. Ce quatrième organe de guidage 52 est mobile le long d’une liaison glissière 54 portée par le second support vertical 16. Cette quatrième liaison pivot 50 autorise le pivotement du repose-pied 48 entre une position rétractée et une position déployée.

De préférence, des moyens de blocage, de tout type envisageable, sont également prévus pour immobiliser le repose-pieds 48 dans une position verticale choisie.

Avantageusement, comme cela est notamment représenté sur la figure 5, au moins l’un des premier et second supports, par exemple le premier support 14, porte des moyens de liaison avec au moins une tablette 56 porte-bagages sur sa face extérieure 14B.

Chaque tablette porte-bagages 56 s’étend par exemple jusqu’à un autre support vertical 58, qui délimite avec le premier support 14 un espace de réception de bagages 57, comme évoqué précédemment. Ledit autre support vertical 58 qui peut être le premier ou le second support vertical d’un dispositif de confort similaire adjacent.

Les tables porte-bagages 56 sont par exemple basculables, pour permettre le déplacement de l’autre support vertical 58 vers le support vertical 14.

Ainsi, l’espace de réception 57 est modulable, notamment en fonction de la présence d’utilisateur 12 dans l’un et/ou l’autre des dispositifs de confort 10.

On notera que l’invention n’est pas limitée au mode de réalisation précédemment décrit, mais pourrait présenter diverses variantes supplémentaires.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif (10) de confort pour un utilisateur (12), notamment un passager de véhicule de transport public, et plus particulièrement de véhicule ferroviaire, caractérisé en ce que : - le dispositif de confort (10) comporte un premier support vertical (14) et un second support vertical (16), agencés l’un en regard de l’autre, et délimitant entre eux un espace d’accueil (18) pour l’utilisateur (12), - le premier support vertical (14) comporte, dans l’espace d’accueil (18), un siège (20) comprenant une assise rabattable (22), reliée par une première liaison pivot (24) à un premier organe de guidage vertical (26), ledit premier organe de guidage (26) étant mobile le long d’une première liaison glissière (28) verticale portée par le premier support vertical (14), la première liaison pivot (24) autorisant le pivotement de l’assise (22) entre une position d’assise rabattue, une première position intermédiaire d’assise inclinée dans laquelle l’assise (22) s’étend sensiblement dans un plan horizontal, et une seconde position d’assise inclinée dans laquelle l’assise (22) est inclinée au-delà du plan horizontal, - le second support vertical (16) comporte, dans l’espace d’accueil (18), une tablette rabattable (40), reliée par une seconde liaison pivot (42) à un second organe de guidage vertical (44), ledit second organe de guidage (44) étant mobile le long d’une seconde liaison glissière verticale (46) portée par le second support vertical (16), la seconde liaison pivot (42) autorisant le pivotement de la tablette (40) entre une position de tablette rabattue, une première position intermédiaire de tablette inclinée dans laquelle la tablette (40) s’étend sensiblement dans un second plan horizontal, et une seconde position de tablette inclinée dans laquelle la tablette (40) est inclinée au-delà du second plan horizontal.
2. 2. Dispositif de confort (10) selon la revendication 1, dans lequel le siège (20) comporte un dossier (30) relié au premier support vertical (14) par une liaison glissière verticale, et mobile verticalement indépendamment de l’assise (22).
3. 3. Dispositif de confort (10) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le siège (20) comporte un appui-tête (32), relié au premier support vertical (14) par une liaison glissière verticale, et mobile verticalement indépendamment de l’assise (22).
4. 4. Dispositif de confort (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le siège (30) comporte au moins un accoudoir (34), relié par une troisième liaison pivot (36) à un troisième organe de guidage vertical (38), ledit troisième organe de guidage étant mobile le long d’une liaison glissière verticale (28) portée par le premier support vertical (14), la troisième liaison pivot (36) autorisant le pivotement de l’accoudoir (34) entre une position d’accoudoir rabattue et une position d’accoudoir inclinée dans laquelle l’accoudoir (34) s’étend sensiblement dans un plan horizontal.
5. 5. Dispositif de confort (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant un repose-pieds (48), relié par une quatrième liaison pivot (50) à un quatrième organe de guidage vertical (52), ledit quatrième organe de guidage (52) étant mobile le long d’une liaison glissière (54) portée par le second support vertical (16), la quatrième liaison pivot (50) autorisant le pivotement du repose-pieds (48) entre une position rétractée et une position déployée.
6. 6. Dispositif de confort (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins l’un des premier (14) et second (16) supports verticaux est mobile par rapport à l’autre, de sorte que les premier (14) et second (16) supports verticaux sont susceptibles d’être rapprochés ou éloignés l’un de l’autre.
7. 7. Dispositif de confort (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel, chacun des premier (14) et second (16) supports verticaux présentant une face intérieure (14A, 16A), tournée vers l’espace d’accueil (18), et une face extérieure (14B, 16B) tournée à l’opposé, au moins l’un des premier (14) et second (16) supports verticaux porte des moyens de liaison avec au moins une tablette porte-bagage (56).
8. 8. Dispositif de confort (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant des moyens (59) de maintien de l’assise en première ou seconde position intermédiaire, comportant : - au moins une plaquette latérale (60) présentant au moins un premier orifice (62) correspondant à la première position inclinée, et un second orifice (64) correspondant à la seconde position inclinée, - pour chaque plaquette latérale (60), une tige rétractable (66) portée par l’assise (22), mobile entre une position déployée, dans laquelle la tige rétractable (66) est susceptible d’être déployée dans l’un des orifices (62, 64), et une position rétractée, dans laquelle la tige (66) s’étend en dehors de chacun des orifices (62, 64).
9. 9. Dispositif de confort (10) selon la revendication 8, dans lequel le premier orifice (62) est courbe et allongé, pour permettre le déplacement de l’assise (22) vers sa position rabattue, même lorsque la tige (66) est engagée dans ce premier orifice (62).
10. 10. Dispositif de confort (10) selon la revendication 8 ou 9, dans lequel l’assise (22) est équipée de moyens (68) de déplacement des tiges (66), comprenant pour chaque tige (66), un câble actionnable (70) relié à cette tige, et un organe élastique (76) de rappel vers la position déployée.