FR2997982A1

FR2997982A1 - Systeme de couverture pour piscine

Info

Publication number: FR2997982A1
Application number: FR1260736A
Authority: FR
Inventors: Olivier Briere
Original assignee: HYDRA SYSTEME
Current assignee: ASpool SAS
Priority date: 2012-11-12
Filing date: 2012-11-12
Publication date: 2014-05-16
Anticipated expiration: 2032-11-12
Also published as: FR2997982B1

Abstract

L'invention concerne un système de couverture pour piscine comprenant un tablier articulé (34) formant couverture de bassin, le tablier comprend, à ses deux extrémités opposées délimitant la longueur du tablier, deux lames d'extrémité pourvues chacune d'organes d'accrochage qui sont aptes à coopérer avec des organes d'accrochage complémentaires fixés respectivement aux deux extrémités opposées du bassin (32). La première lame d'extrémité est reliée à l'axe immergé (36) d'enroulement du tablier, tandis que la deuxième lame d'extrémité (L1) est apte à s'accrocher à la première extrémité (32a) du bassin par coopération des organes d'accrochage respectifs de manière à laisser une partie non enroulée du tablier s'étendre entre la première extrémité du bassin et la partie du tablier qui est enroulée autour de l'axe.

Description

SYSTEME DE COUVERTURE POUR PISCINE L'invention concerne un système de couverture pour piscine ainsi qu'un procédé de mise en place et de retrait d'un tel système. On connaît des systèmes de couverture de piscine qui sont immergés dans les bassins à couvrir. Un exemple d'un tel système est illustré à la figure 1. Le système 10 comprend, à une extrémité 12a du bassin 12 à couvrir, un axe 14 formant support d'un tablier ou volet 16 (succession de lames articulées les unes par rapport aux autres) et qui est immergé dans le bassin. Un moteur (non représenté) d'entrainement en rotation de l'axe 14 est monté dans l'alignement dudit axe, à une de ses deux extrémités opposées, afin de permettre l'enroulement/déroulement du tablier suivant les sens de rotation indiqués par la double flèche. Sur la figure 1 le tablier est presque complètement enroulé autour de l'axe 14. Le système 10 comprend également un mur de séparation transversal 18 qui s'étend à partir du fond du bassin en direction de la surface de l'eau et s'arrête en dessous du niveau de l'eau à proximité de celui-ci. Il s'étend entre les deux parois longitudinales opposées du bassin dont seule la paroi 12b est représentée en arrière-plan. Ce mur sépare le tablier 16 et son mécanisme d'enroulement/déroulement placés à proximité de l'extrémité 12a du bassin de la partie du bassin qui est réservée à la baignade. Le système comprend en outre une poutre transversale 20 qui s'étend au-dessus du mur de séparation 18, ménageant ainsi avec le bord supérieur de ce dernier une ouverture 22 pour le passage du tablier. L'ouverture présente une hauteur limitée qui est dictée par la norme NF P 90-308 afin d'empêcher l'immersion d'un enfant de moins de cinq ans. Un plancher en caillebotis 24 reposant notamment sur la poutre 20 est aménagé au dessus du tablier et de son mécanisme d'enroulement/déroulement afin d'offrir une couverture de protection interdisant l'accès à la partie arrière du tablier immergé (norme NF P90-308, point 7.1).

Un tel système est entièrement satisfaisant. Toutefois, il serait intéressant de concevoir un système plus simple, nécessitant un temps de pose réduit, tout en satisfaisant aux normes de sécurité en vigueur en France à ce jour. La présente invention a ainsi pour objet un système de couverture pour une piscine qui comprend un bassin comportant deux extrémités opposées délimitant la longueur dudit bassin, le système de couverture comprenant un tablier formant couverture de bassin qui est apte à être monté sur un axe et un mécanisme d'enroulement/déroulement du tablier par rapport à l'axe, l'axe étant immergé à proximité d'une première des deux extrémités du bassin, le tablier comportant une succession de lames longitudinales montées, pour au moins certaines d'entre elles, de manière articulée les unes par rapport aux autres autour de leurs deux bords longitudinaux opposés, deux lames adjacentes articulées étant aptes à se déplacer chacune de part et d'autre d'un plan médian commun aux deux lames autour de leur articulation commune, caractérisé en ce que le tablier comprend, à ses deux extrémités opposées qui délimitent la longueur du tablier, deux lames dites d'extrémité pourvues chacune d'organes d'accrochage qui sont aptes à coopérer avec des organes d'accrochage complémentaires fixés respectivement aux deux extrémités opposées du bassin, une première des deux lames d'extrémité étant reliée à l'axe en vue de l'enroulement du tablier autour dudit axe, tandis que la deuxième lame d'extrémité est apte à s'accrocher à la première extrémité du bassin par coopération des organes d'accrochage respectifs de manière à laisser une partie non enroulée du tablier s'étendre entre la première extrémité du bassin et la partie du tablier qui est enroulée autour de l'axe. La partie non enroulée du tablier qui s'étend entre la première extrémité du bassin et la partie du tablier qui est enroulée autour de l'axe ferme ainsi par le dessus l'accès à l'espace libre situé dans le bassin entre la partie du tablier enroulée et la première extrémité du bassin. De cette façon la sécurité du bassin est assurée puisqu'un enfant ne peut accéder par mégarde à cet espace libre du bassin.

Le système est plus simple que dans l'art antérieur puisqu'il n'y a plus de caillebotis ni de poutre transversale servant d'appui au caillebotis. Le temps de pose d'un tel système est donc considérablement réduit. Selon une caractéristique possible, la partie non enroulée du tablier est apte à s'étendre, d'une part, entre un point haut correspondant au point d'accroche de la deuxième lame d'extrémité du tablier à la première extrémité du bassin et, d'autre part, un point bas qui est le point à partir duquel s'étend la partie enroulée du tablier. La différence d'altitude ou de hauteur entre les deux points extrêmes haut et bas de la partie non enroulée peut être plus ou moins grande selon la configuration du tablier et/ou la position de l'axe (et donc de la partie enroulée du tablier) par rapport au fond du bassin. Selon une caractéristique possible, le point bas est situé dans une zone de la partie enroulée du tablier telle que la partie non enroulée du tablier s'étend au dessus de la partie enroulée du tablier. Ainsi, l'accès entre la partie enroulée du tablier et la première extrémité du bassin est complètement fermé par le dessus. Selon une caractéristique alternative possible, le point bas de la partie non enroulée du tablier accrochée à la première extrémité du bassin est situé dans une zone de la partie enroulée du tablier qui est en vis-à-vis de la paroi verticale adjacente du bassin située à la première extrémité dudit bassin de telle façon que ladite partie non enroulée s'étend le long de ladite paroi verticale (sans s'étendre au dessus de la partie enroulée du tablier). L'espace laissé libre entre la paroi verticale de la première extrémité du bassin et la partie enroulée du tablier est protégé par la partie non enroulée du tablier qui s'étend à partir de la partie enroulée du tablier en remontant vers la première extrémité du bassin et en fermant l'accès à cet espace. Selon un premier mode de réalisation, la partie du tablier qui est enroulée autour de l'axe est disposée à une distance du fond du bassin qui est inférieure à une distance seuil prédéterminée définie par la norme NF P90308. Cet agencement répond aux normes de sécurité en vigueur en France et permet de se passer d'un mur de séparation devant le tablier enroulé sur l'axe. Dans cette configuration du système la différence d'altitude ou de hauteur entre les deux points extrêmes haut et bas de la partie non enroulée du tablier est telle que la partie non enroulée est fortement inclinée par rapport à l'horizontale (ex : fond du bassin ou niveau de l'eau dans le bassin). Cette inclinaison dissuade les personnes, notamment les enfants, de se déplacer dessus. Le tablier partiellement enroulé peut ainsi être accroché au bord du bassin de manière à sécuriser l'accès supérieur à l'espace laissé libre entre le bord du bassin et la partie enroulée du tablier, tout en étant immergé à proximité du fond du bassin pour les raisons de sécurité évoquées ci-dessus. Selon une caractéristique possible liée au premier mode, la différence de hauteur entre le point haut et le bas de la partie non enroulée du tablier dépend de la longueur du tablier, de la profondeur du bassin et de la distance seuil prédéterminée. Selon un deuxième mode de réalisation, la partie non enroulée du tablier comprend plusieurs lames successives incluant la deuxième lame d'extrémité et qui sont structurellement renforcées et conçues pour flotter de manière à former un plan de marche. Des lames utilisées pour former la structure d'un caillebotis peuvent par exemple être utilisées en lieu et place des lames de la partie non enroulée du tablier ou seulement d'une portion de longueur de cette partie. Selon une caractéristique possible liée au deuxième mode, les lames successives structurellement renforcées sont aptes à s'étendre sensiblement horizontalement à partir de la deuxième lame d'extrémité accrochée à la première extrémité du bassin. Les lames renforcées de la partie non enroulée du tablier ainsi agencées à l'horizontale peuvent faire office de plan de marche pour les personnes. Selon une autre caractéristique possible liée au deuxième mode, le système comprend un mur de séparation qui s'étend vers le haut à partir du fond du bassin ou à distance de celui-ci, en direction de la partie enroulée du tablier jusqu'à ce que le bord supérieur libre du mur soit disposé à une distance de la partie enroulée du tablier qui est inférieure à une distance seuil prédéterminée définie par la norme NF P90-308. Ce mur est ainsi moins haut que les murs de séparation conventionnels car il est implanté au plus près de la partie enroulée du tablier. Cet agencement est rendu possible en raison du fait qu'il n'y a pas de caillebotis, donc pas de poutre transversale supportant le caillebotis et, par conséquent, pas d'ouverture entre le bord supérieur libre du mur et la poutre transversale. Selon encore une autre caractéristique possible liée au deuxième mode, le bord supérieur libre du mur de séparation est à une cote inférieure à celle de l'axe. On notera que lorsque la partie non enroulée du tablier est accrochée à la première extrémité du bassin et que le bord inférieur de la partie du tablier qui est enroulée sur l'axe et immergée est à une distance du fond du bassin inférieure à 10cm alors le mur de séparation peut être supprimé. En effet, les conditions de sécurité vis-à-vis des normes existantes à ce jour en France sont respectées. L'invention a également pour objet un procédé d'enroulement d'un tablier formant couverture d'un bassin de piscine, le tablier s'étendant d'une première extrémité du bassin à une deuxième extrémité opposée du bassin et comprenant deux lames d'extrémité opposées accrochées respectivement aux deux extrémités opposées dudit bassin, caractérisé en ce que, une première lame d'extrémité étant reliée à un axe immergé qui est disposé à proximité de la première extrémité du bassin, le procédé comprend les étapes suivantes : - décrochage de chacune des deux lames d'extrémité de l'extrémité concernée du bassin, - enroulement du tablier autour de l'axe suivant un sens de rotation, - arrêt de l'enroulement du tablier, - accrochage, à la première extrémité du bassin, de la deuxième lame d'extrémité opposée de manière à laisser une partie non enroulée du tablier s'étendre entre ladite première extrémité du bassin et la partie du tablier qui est enroulée autour de l'axe. Ce procédé est conçu pour s'adapter à un système immergé (tablier et axe) particulièrement simple de conception et qui doit répondre aux normes de sécurité en vigueur, notamment lorsque le tablier est enroulé ou rangé (position de baignade). En effet, en position de baignade la partie non enroulée du tablier est fixée à la première extrémité du bassin et est ainsi agencée de manière à protéger l'espace du bassin qui est disposé en arrière de la partie enroulée du tablier, c'est-à-dire entre le bord du bassin (paroi verticale du bassin) et la partie enroulée du tablier. Ce procédé peut être mis en oeuvre que le système immergé soit conforme au premier ou au deuxième mode de réalisation exposé ci-dessus. Seule la position finale du tablier partiellement enroulé et de la partie non enroulée du tablier varie entre les deux modes (en dehors des différences structurelles entre les deux modes : lames de renforcement, mur de séparation...). Selon une caractéristique possible, le procédé précité comprend, avant l'étape d'accrochage de la deuxième lame d'extrémité, les étapes suivantes : - arrêt de l'enroulement du tablier suivant un premier sens de rotation, - déroulement partiel du tablier suivant un deuxième sens de rotation opposé au premier sens de rotation utilisé pour l'enroulement du tablier, de manière à diriger la deuxième lame d'extrémité vers la première extrémité du bassin. Le procédé prévoit ainsi, dans un premier temps, d'enrouler dans un sens le tablier et, dans un deuxième temps, de redérouler une partie du tablier, en sens opposé, Selon une caractéristique possible, l'enroulement du tablier est effectué par le dessous de l'axe tandis que le déroulement est effectué en passant par le dessus de l'axe pour couvrir à la fois la partie enroulée du tablier et tout l'espace libre entre celle-ci et l'extrémité ou bord adjacent du bassin. Selon un mode de réalisation, l'arrêt de l'enroulement du tablier suivant un premier sens de rotation intervient lorsqu'une partie non enroulée du tablier est sensiblement disposée à la verticale de façon adjacente à la partie enroulée du tablier. Selon un autre mode de réalisation, l'arrêt de l'enroulement du tablier suivant un premier sens de rotation intervient lorsque le tablier est complètement enroulé et que la deuxième lame d'extrémité est située dans une zone inférieure du tablier enroulé. Selon encore un autre mode de réalisation, l'arrêt de l'enroulement du tablier suivant un premier sens de rotation intervient lorsque le tablier est complètement enroulé et que la deuxième lame d'extrémité est située dans une zone supérieure du tablier enroulé. L'invention a aussi pour objet un procédé de déroulement du tablier qui a été enroulé conformément au procédé d'enroulement tel qu'exposé brièvement ci-dessus. Ce procédé de déroulement comprend les étapes suivantes : - décrochage de la deuxième lame d'extrémité du tablier de la première extrémité du bassin, - enroulement du tablier autour de l'axe suivant un premier sens de rotation, - arrêt de l'enroulement du tablier, - déroulement de la partie enroulée du tablier suivant deuxième un sens de rotation opposé au premier afin de diriger la deuxième lame d'extrémité vers la deuxième extrémité du bassin, - accrochage de la deuxième lame d'extrémité à la deuxième extrémité du bassin, - accrochage de la première lame d'extrémité à la première extrémité du bassin, de manière à ce que le tablier couvre le bassin en s'étendant de la première extrémité dudit bassin à sa deuxième extrémité opposée. Les mêmes avantages que ceux décrits en relation avec le procédé d'enroulement s'appliquent également au procédé de déploiement du tablier. Selon une caractéristique possible, l'arrêt de l'enroulement du tablier intervient lorsqu'une partie non enroulée du tablier est sensiblement disposée à la verticale de façon adjacente à la partie enroulée du tablier. Selon une autre caractéristique possible, le déroulement du tablier est effectué par le dessus de l'axe ou par le dessous de l'axe. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique générale d'un système de couverture de piscine selon l'art antérieur ; - la figure 2 est une vue schématique générale dans le sens de la longueur d'une piscine intégrant un système de couverture de piscine immergé (partiellement représenté) selon un premier mode de réalisation de l'invention; - la figure 3 est une vue schématique générale du sytème de la figure 2 dans le sens de la largeur (vue suivant le plan de coupe AA); - la figure 4 est une vue schématique partielle en perspective d'une partie du système des figures 2 et 3 ; - la figure 5 est une vue schématique partielle en coupe transversale de deux lames articulées d'un tablier de couverture de piscine utilisé dans l'installation des figures 2 à 4; - la figure 6 est une vue schématique partielle en perspective des moyens d'accrochage respectifs d'une lame d'extrémité du tablier et du bord du bassin ; - les figures 7a à 7f sont des vues très schématiques illustrant les étapes successives d'un procédé d'enroulement du tablier de couverture de piscine des figures 2 à 6 ; - la figure 8a est une vue schématique générale agrandie de la figure 7f; - la figure 8b est une vue schématique partielle agrandie de la figure 7b; - la figure 9 est une vue schématique générale dans le sens de la longueur d'une piscine intégrant un système de couverture de piscine immergé (partiellement représenté) selon un deuxième mode de réalisation de l'invention; - la figure 10 est une vue schématique générale du système de la figure 9 dans le sens de la largeur (vue suivant le plan de coupe BB); - la figure 11 est une vue schématique partielle en perspective d'une partie du système des figures 9 et 10 ; - la figure 12 est une vue schématique partielle en coupe transversale de deux lames renforcées d'une partie terminale d'un tablier de couverture de piscine utilisé dans le système des figures 9 à 11; - les figures 13a à 13f sont des vues très schématiques illustrant les étapes successives d'un procédé d'enroulement du tablier de couverture de piscine des figures 9 à 12 ; - la figure 14 est une vue schématique générale agrandie de la figure 13f; - la figure 15 illustre une variante de réalisation d'une ferrure 120 pour le montage d'un moteur d'entrainement d'axe de support d'enroulement de tablier ; - les figures 16a à 16d illustrent une première variante de réalisation du procédé des figures 7a à 7f; - les figures 17a à 17e illustrent une deuxième variante de réalisation du procédé des figures 7a à 7f; - les figures 18a à 18d illustrent une troisième variante de réalisation du procédé des figures 7a à 7f; - la figure 19 illustre une variante d'enroulement du tablier du premier mode de réalisation ; - les figures 20a à 20c illustrent un exemple de réalisation d'un procédé d'enroulement du tablier de la figure 19. Comme représenté aux figures 2 et 3 et désigné par la référence générale notée 30, une piscine selon un premier mode de réalisation comprend : - un bassin 32, rempli d'eau, comportant une première extrémité 32a et une deuxième extrémité opposée 32b qui, toutes deux, délimitent la longueur L du bassin, et un fond 33 de bassin, - un système de couverture de piscine qui comprend, un tablier ou volet 34 formant couverture de bassin (sur la figure 2 le tablier s'étend entre les deux extrémités du bassin de manière à le couvrir), un axe 36 immergé sur lequel le tablier est apte à être monté (lorsqu'il n'est pas déployé comme sur les figures 2 et 3) et un mécanisme 38 d'enroulement/déroulement du tablier sur l'axe (fig.3). Le mécanisme 38 comprend, de façon connue, un moteur d'entrainement en rotation de l'axe 36. Ce moteur, commandé à distance de façon connue, est fixé à une plaque ou ferrure verticale 40. Cette plaque est elle-même fixée, de façon connue, à une équerre 42 (fig.3) qui est solidarisée à l'arase du bassin sous les margelles 46 qui bordent le bassin. La figure 4 montre de façon agrandie un exemple de ferrure 40 qui présente une fente longitudinale 40a s'étendant suivant presque toute la hauteur de la pièce. La fente se termine en partie basse par un évidement circulaire 40b destiné à recevoir l'axe 36 et le moteur 38. On notera à titre de variante que la ferrure et l'équerre peuvent être remplacées par une ferrure en forme de L inversé. Selon une autre variante non représentée, le moteur peut être déporté et, par exemple, ne pas être immergé. L'axe 36 est monté, à une de ses extrémités, sur ce moteur et, à l'extrémité opposée sur une autre ferrure verticale 44 qui est fixée de la même manière au bord du bassin opposé. L'axe rotatif 36 est ainsi monté entre les deux ferrures 40 et 44 qui délimitent la largeur du bassin. Ces ferrures ont été volontairement représentées à distance des bords opposés du bassin sur la figure 3 pour permettre de les distinguer mais en pratique elles sont en contact avec les bords verticaux du bassin. L'axe 36, le mécanisme 38 et la majeure partie des ferrures de montage sont disposés de manière immergée à proximité de la première extrémité 32a du bassin. L'axe 36 est notamment disposé en vis-à-vis de la paroi verticale 31 située à ladite extrémité 32a et qui constitue l'un des bords du bassin. Le terme « à proximité de » signifie que ces éléments du système sont positionnés le plus près possible de l'extrémité 32a afin d'empiéter le moins possible sur la partie du bassin offerte à la baignade. Le tablier 34 comporte une succession de lames longitudinales montées de manière articulée les unes par rapport aux autres autour de leurs deux bords longitudinaux opposés. Comme représenté sur la figure 5, seules deux lames adjacentes 35, 37 du tablier sont représentées. Les lames sont formées chacune par une structure alvéolaire connue en soi. Ces lames sont aptes à se déplacer chacune de part et d'autre d'un plan médian P commun aux deux lames autour de leur articulation commune A. L'articulation A est réalisée sous la forme d'un organe d'ancrage al (l'organe comprend une tige munie à son extrémité libre d'une tête d'ancrage par exemple en forme générale de T) qui est monté avec du jeu entre deux lèvres a2 écartées l'une de l'autre et recourbées vers l'intérieur d'un logement a3. La tête d'ancrage de l'organe al débouche à l'intérieur du logement a3 et ne peut en ressortir compte tenu du faible écartement entre les deux lèvres. La tige de l'organe d'ancrage al peut toutefois coulisser légèrement et pivoter par rapport aux lèvres. Ce plan médian P est le plan horizontal dans lequel sont disposées les deux lames 35, 37 au repos (sans pliage), c'est-à-dire lorsque le tablier est déployé au dessus de l'eau dans le bassin de manière à recouvrir la totalité de la surface libre de l'eau (figures 2 et 3). Le tablier peut ainsi se plier dans les deux sens de pliage indiqué par les doubles flèches sur la figure 5, ce qui est utile pour la mise en oeuvre du procédé de déploiement (déroulement) et du procédé de rangement (enroulement) du tablier comme il sera expliqué plus loin. Le tablier 34 est muni à ses deux extrémités opposées 34a, 34b qui délimitent la longueur du tablier, d'organes d'accrochage qui sont aptes à coopérer avec des organes d'accrochage complémentaires respectifs fixés aux deux extrémités opposées 32a, 32b du bassin comme symbolisé par les bulles référencées Z1 et Z2 sur la figure 2. Le contenu de chaque bulle est détaillé à la figure 6 qui sera décrite ultérieurement. Par ailleurs, le tablier 34 comprend deux parties dite terminales opposées 34Ta, 34Tb qui comprennent chacune plusieurs lames successives telles que celles de la figure 5. Parmi chaque pluralité de lames une lame dite d'extrémité (il s'agit de la dernière lame de la pluralité de lames) forme l'une des deux extrémités opposées du tablier qui sont chacune pourvues d'organes d'accrochage. Comme représenté sur la figure 6, la partie terminale 34Ta (il en est de même pour la partie terminale 34Tb) comprend une pluralité de lames L1, L2, L3, L4. La lame L1 qui est la lame située à l'extrémité 34a du tablier porte plusieurs organes d'accrochage répartis le long du bord libre de la lame tels que l'organe 50. Cet organe est réalisé sous la forme d'une ouverture 52 pratiquée dans l'épaisseur de la lame. Des organes d'accrochage complémentaires 54 sont fixés au bord du bassin (à l'extrémité 32a), suivant sa longueur et en correspondance avec les organes 50 du tablier. Chaque organe 54 se présente sous la forme d'un doigt 56 monté autour d'un axe 58 de manière articulée suivant la flèche. Un crochet fixe 60 recourbé vers le haut est disposé sous le doigt. Le doigt est monté sur un ressort non représenté qui le pousse vers le crochet et le maintient en contact avec celui-ci. Lorsque la lame L1 est poussée contre le doigt 56 (contrecarrant ainsi l'effort du ressort), celui-ci est enfoncé dans une lumière 62 aménagée en retrait derrière le doigt, dans un socle 64 sur lequel sont montés le doigt, l'axe et le crochet. L'ouverture 52 de la lame est ainsi amenée au dessus du crochet 60 et est enfoncée dessus, ce qui empêche tout retrait axial (horizontal) de la lame, tandis que le doigt 56 revient dans sa position initiale lorsque l'effort de pression exercé par la lame cesse. La lame d'extrémité L1 (et donc le tablier) est ainsi accrochée de manière verrouillée au bord du bassin (dans la partie supérieure du bassin). Les autres organes d'accrochage de la lame et d'accrochage complémentaires du bord du bassin coopèrent de manière identique. La partie terminale opposée 34Tb du tablier et l'extrémité opposée 32b du bassin sont équipées de manière identique et coopèrent de la même manière pour accrocher le tablier de manière verrouillée au bord opposé du bassin. On notera que les organes d'accrochage mâle et femelle qui viennent d'être décrits peuvent être inversés. Toutefois, d'autres formes de réalisation d'organes d'accrochage non représentées ici sont envisageables. On peut par exemple utiliser un dispositif d'accrochage du type sangle qui est fixé au tablier et à un point d'ancrage lié au bassin. Dans ce premier mode de réalisation l'axe 36 qui forme un support d'enroulement du tablier 34 est disposé à une distance du fond 33 du bassin inférieure à la distance à laquelle est disposé l'axe du système de l'art antérieur représenté à la figure 1. Cette distance d (figure 2) est calculée pour que, lorsque le tablier est enroulé sur l'axe 36 (voir les figures 7f et 8a) à l'exception d'une partie non enroulée de faible longueur, il est disposé à une distance du fond du bassin qui est inférieure à une distance seuil prédéterminée qui est définie par la norme NF P90-308 (aujourd'hui cette distance seuil est de 10 cm). La distance d illustrée sur la figure 2 dépend de la longueur et de l'épaisseur du tablier.

Il n'est donc plus nécessaire de prévoir un mur de séparation comme le mur 18 de la figure 1. On notera que la première partie terminale 34Ta du tablier est, à l'installation du système de couverture, reliée à l'axe immergé 36 de façon connue au moyen de sangles solidaires de la lame d'extrémité L1 (figure 7b) comme illustré sur la figure agrandie 8b. A cet effet, l'axe 36 comporte une série de rainures longitudinales 36a aménagées à sa périphérie et qui sont aptes chacune à recevoir un organe de fixation solidaire de l'extrémité libre de chaque sangle S et de forme complémentaire à celle de chaque rainure. La sangle S est agencée à son extrémité opposée à l'extrémité libre sous la forme d'une boucle qui s'enroule autour de la lame d'extrémité L1. L'enroulement du tablier autour de l'axe peut alors être effectué dans les deux sens comme indiqué par la double flèche. Lorsque le bassin 32 des figures 2 et 3 doit être découvert, il est nécessaire de ranger le tablier 34. Un mode de réalisation d'un procédé d'enroulement du tablier va maintenant être décrit en référence aux figures 7a à 7f. Ce procédé comprend les étapes suivantes : - décrochage de chacune des deux parties terminales 34Ta, 34Tb respectives du tablier de l'extrémité concernée 32a, 32b du bassin (figure 7a) ; à cet effet, on désengage chaque lame d'extrémité telle que la lame L1 de la figure 6 des organes 54 fixés aux extrémités opposées du bassin en enfonçant manuellement chaque doigt 56 pour pouvoir soulever la lame en sortant l'ouverture 62 du crochet 60 ; - enroulement du tablier 34 autour de l'axe 36, par le dessous et suivant un premier sens de rotation (sens horaire selon cette vue) indiqué par la flèche (figures 7b et 7c) ; à cet effet, on commande l'entrainement en rotation du moteur dans le sens approprié qui a pour effet de ramener la deuxième partie terminale 34Tb du tablier vers l'axe 36; - arrêt de l'entrainement en rotation du moteur et donc du mouvement d'enroulement du tablier lorsqu'une partie non enroulée du tablier (deuxième partie terminale 34Tb) est sensiblement disposée à la verticale (par rapport au fond du bassin) de façon adjacente à la partie enroulée du tablier (figure 7d) ; - entrainement en rotation du moteur dans le sens opposé afin de provoquer le déroulement partiel du tablier 34 suivant un deuxième sens de rotation opposé au premier (figure 7e) ; on dirige de cette façon la partie non enroulée du tablier (deuxième partie terminale 34Tb) vers la première extrémité 32a du bassin en déroulant partiellement le tablier par dessus l'axe 36 afin de couvrir le tablier partiellement enroulé et l'espace libre E entre le tablier partiellement enroulé et la première extrémité du bassin ; - accrochage de la deuxième partie terminale 34Tb (par sa lame d'extrémité L1) à la première extrémité 32a du bassin de façon identique à ce qui a été décrit en référence à la figure 6 (figure 7f). Comme illustré sur la figure 7f et de façon agrandie sur la figure 8a, la deuxième partie terminale 34Tb du tablier accrochée à la première extrémité 32a du bassin s'étend au dessus de l'espace libre E à partir de la partie restante du tablier enroulée sur l'axe. La partie enroulée du tablier est disposée à une cote inférieure à celle des organes d'accrochage du bord de bassin (point haut H sur la figure 8a) en raison du positionnement relativement bas de l'axe 36 et de sa proximité avec le fond 33 du bassin. On notera que la partie non enroulée du tablier (deuxième partie terminale 34Tb) s'étend ainsi entre le point haut d'accrochage H et un point bas B qui est le point à partir duquel s'étend la partie enroulée du tablier. Comme illustré sur la figure 8a, la différence d'altitude entre les deux points H et B définit un plan incliné PI passant par ces deux points. L'inclinaison « a » de ce plan PI avec la paroi verticale adjacente du bassin dépend de la longueur du tablier, de la profondeur du bassin et de la distance seuil dl. (définie par la norme NF P90-308) entre le bord inférieur du tablier enroulé et le fond 33 du bassin. L'angle « a » est suffisamment grand (par exemple, de l'ordre de 20 à 400) pour que la pente du tablier dissuade les personnes se trouvant près du bassin de s'aventurer sur le tablier. Cette partie non enroulée du tablier n'a donc pas à être renforcée mécaniquement. Dans ce mode de réalisation aucun caillebotis de protection n'est donc nécessaire au dessus de l'espace libre E et donc aucune poutre de support telle que la poutre 20 de la figure 1, ni aucun autre élément de support d'un caillebotis n'est nécessaire. L'installation 30 est donc considérablement simplifiée et le temps de pose de celle-ci est ainsi fortement réduit, tout en offrant la sécurité requise pour une telle installation. Le tablier 34 qui vient d'être rangé est déployé lorsqu'il est décidé de ne plus utiliser le bassin et donc de le couvrir. A cet effet, un procédé de déroulement du tablier comprend les étapes suivantes (il s'agit en fait des étapes précédentes décrites en référence aux figures 7a-f mais inversées en partant de la figure 7f) : - décrochage de la deuxième partie terminale 34Tb du tablier de la première extrémité 32a du bassin (fig.7f), - enroulement du tablier autour de l'axe 36, par le dessus et suivant le premier sens de rotation (dans le sens de rotation opposé à celui de la figure 7e), - arrêt de l'enroulement du tablier lorsque la deuxième partie terminale 34Tb est sensiblement disposée à la verticale de façon adjacente au tablier enroulé (fig.7d), - déroulement du tablier par le dessous de l'axe, suivant le deuxième sens de rotation opposé au premier (dans le sens de rotation opposé à celui de la figure 7c), afin de diriger la deuxième partie terminale 34Tb vers la deuxième extrémité 32b du bassin, - accrochage de la deuxième partie terminale 34Tb à la deuxième extrémité 32b du bassin (fig.7b), - accrochage de la première partie terminale 34Ta à la première extrémité 32a du bassin, de manière à ce que le tablier couvre le bassin en s'étendant de la première extrémité dudit bassin à sa deuxième extrémité opposée (figure 7a). La première partie terminale 34Ta reste attachée en permanence à l'axe immergé 36 grâce aux sangles illustrées sur la figure 8b décrite ci-dessus. Une piscine 100 équipée d'un système de couverture de piscine selon un deuxième mode de réalisation de l'invention est illustrée sur les figures 9 à 11. Les éléments identiques à ceux du premier mode conservent les mêmes références.

Dans ce deuxième mode, de la même manière que pour le premier mode, le système de couverture de piscine comprend, un tablier ou volet 102 formant couverture pour le bassin 32, un axe 36 sur lequel le tablier est apte à être monté et un mécanisme 38 d'enroulement/déroulement du tablier sur l'axe (fig. 9). L'axe 36 est monté, à une de ses extrémités, sur le moteur 38 qui est lui-même monté sur une ferrure 104 et, à l'extrémité opposée sur une autre ferrure verticale 106 identique à la ferrure 104. Les ferrures sont fixées de la même manière que les ferrures 40 et 44 aux bords respectifs opposés du bassin. L'axe rotatif 36 est ainsi monté entre les deux ferrures 104 et 106 qui délimitent la largeur du bassin (fig.10). Les ferrures 104 et 106 (figures 9 et 11) diffèrent des ferrures 40 et 44 par le fait que, d'une part, l'emplacement pour le positionnement de l'axe 36 et du moteur 38 sur la ferrure est plus haut que celui de la figure 4, et d'autre part, les ferrures se prolongent axialement (vers le fond 33 du bassin) et latéralement (horizontalement) en s'écartant de l'axe 36. Chaque ferrure 104, 106 comporte (figures 9 et 11) un rail de guidage vertical 108 disposé en contrebas de l'axe 36 et décalé latéralement vers l'avant de la ferrure, en éloignement de la première extrémité 32a du bassin. Le système comprend un mur de séparation 110 qui est mis en place entre les deux ferrures 104, 106 par insertion, par le haut, dans les rails 108 et coulissement vers le bas en direction du fond 33. Le mur est par exemple arrêté dans son coulissement à distance du fond par des butées non représentées. Alternativement, le mur peut toucher le fond du bassin. Le mur 110, une fois en position, s'étend à partir d'une distance proche du fond 33 (ou directement à partir du fond) verticalement, en éloignement du fond. Par ailleurs, le tablier 102 comprend deux parties dite terminales opposées 102Ta, 102Tb qui comprennent chacune plusieurs lames successives. L'une des parties terminales, à savoir la première partie terminale 102Ta, a une structure identique à celle de la partie terminale 34Ta de la figure 5, tandis que la deuxième partie terminale 102Tb a une structure mécanique renforcée et conçue pour flotter telle que représentée sur la figure 12. La figure 12 illustre en coupe transversale deux lames renforcées adjacentes Lr1 et Lr2 (non articulées entre elles) de la deuxième partie terminale 102Tb qui peut en comporter plus de deux. La lame Lr2 est toutefois articulée sur la première lame conventionnelle L du tablier au moyen d'une articulation A telle que celle décrite en référence à la figure 5. Les lames Lr1 et Lr2 sont par exemple des lames de caillebotis. L'articulation permet aux lames de se plier lors des mouvements d'enroulement/déroulement du tablier. Les organes d'accrochage sont identiques à ce qui a été décrit pour le premier mode. Les organes d'accrochage du tablier sont prévus sur la lame d'extrémité de chaque partie terminale du tablier et notamment, pour ce qui est de la partie terminale 102Tb, sur la lame renforcée d'extrémité. Un mode de réalisation d'un procédé d'enroulement du tablier 102 est illustré aux figures 13a à 13f. Ce procédé comprend les mêmes étapes que le procédé qui a été décrit en référence aux figures 7a à 7f et possède les mêmes avantages. Les figures 13f et 14 illustrent le tablier 102 enroulé partiellement sur son axe 36 avec la deuxième partie terminale 102Tb du tablier accrochée à la première extrémité 32a du bassin. Dans cette position la partie non enroulée du tablier comprend, d'une part, la deuxième partie terminale 102Tb qui s'étend sensiblement horizontalement à partir de la première extrémité 32a du bassin (point haut H) et, d'autre part, une portion de longueur non enroulée 102b qui relie la deuxième partie terminale 102Tb à la partie restante du tablier 102 qui est enroulée sur l'axe 36. La portion de longueur non enroulée 102b part d'une position horizontale et s'incurve vers le bas pour rejoindre au point bas B la partie enroulée du tablier. La deuxième partie terminale 102Tb forme ainsi un plan de marche pour des personnes, tout en protégeant l'espace libre E entre le tablier enroulé et l'extrémité 32a du bassin. La différence de hauteur entre les points haut H et bas B est susceptible de varier en fonction du gonflement du tablier et de sa montée ou descente. La partie renforcée 102Tb peut même reposer en appui sur la partie enroulée du tablier dans certaines circonstances. Comme représenté, le mur de séparation 110 s'étend en direction de la partie haute du bassin et notamment en direction du tablier enroulé 102 jusqu'à ce que le bord supérieur libre 110a du mur soit disposé à une distance D du tablier enroulé qui est inférieure à une distance seuil prédéterminée définie par la norme NF P90-308. Cette disposition garantit une partie de la sécurité de l'installation. Grâce à cet agencement, le mur est moins haut que celui de la figure 1 et il est disposé plus près de l'axe 36 (axe formant support de tablier enroulé) que sur la figure 1. Cette plus grande proximité permet également d'utiliser une seule ferrure 104 ou 106 pour monter à la fois l'axe 36 et le mur de séparation. L'installation 10 est ainsi simplifiée et le temps de pose est réduit. La cote de l'axe 36 de la figure 14 est supérieure à celle de l'axe 36 de la figure 8a, ce qui permet à la partie non enroulée du tablier, notamment la partie renforcée 102Tb, d'être agencée sensiblement horizontalement et de faire ainsi office de plan de marche. On notera que le bord supérieur libre 110a du mur de séparation est une cote inférieure à celle de l'axe 36. Le procédé de déploiement du tablier 102 au dessus du bassin à partir de la position enroulée (rangée) des figures 13f et 14 est inverse du procédé d'enroulement illustré aux figures 13a-f, comme pour le procédé de déploiement du tablier 34 selon le premier mode de réalisation. La figure 15 illustre une variante de réalisation d'une ferrure 120 pour le montage d'un moteur d'entrainement d'axe de support d'enroulement de tablier. Une fente longitudinale 122 est pratiquée dans le sens de la hauteur de la ferrure, sur la quasi-totalité de la hauteur de la pièce. Plusieurs élargissements 124a-c sont pratiqués le long de cette fente, à distance les uns des autres et un évidement supplémentaire 124d est aménagé sous la fente dans l'alignement de celle-ci. Ces emplacements permettent chacun de recevoir et de positionner à une hauteur différente un moteur d'entrainement d'axe de tablier. On notera qu'un nombre différent d'emplacements peut être envisagé selon une variante. Il est ainsi possible avec une seule et même ferrure de concevoir un système de couverture de piscine permettant de positionner les axes 36 de support d'enroulement de tablier à différentes hauteurs en fonction de la profondeur des bassins et, notamment, aux hauteurs illustrées sur les figures 8a et 14. Une telle ferrure multi-positions facilite la gestion des stocks de pièces. On notera que la ferrure 120 peut également être agrandie comme sur la figure 11 afin d'y inclure un rail de positionnement d'un mur de séparation. Les figures schématiques 16a à 16d illustrent une première variante de réalisation du procédé représenté sur les figures 7a à 7f. L'étape de la figure 16a reprend l'étape de la figure 7c. Selon cette variante l'arrêt de l'enroulement du tablier 34 autour de l'axe 36 intervient à l'étape de la figure 16b lorsque la deuxième lame d'extrémité du tablier est en dessous de la partie enroulée du tablier. Les étapes suivantes des figures 16c et 16d prévoient alors de dérouler le tablier enroulé dans le sens de rotation opposé jusqu'à amener la deuxième lame d'extrémité en contact avec la première extrémité du bassin. Les figures 17a à 17e illustrent une deuxième variante de réalisation du procédé représenté sur les figures 7a à 7f. Selon cette variante l'enroulement dans un premier sens de rotation a lieu comme illustré aux figures 17a à 17d. La deuxième lame d'extrémité passe sous la partie enroulée du tablier (fig.17b), puis remonte du côté du tablier situé en vis à-à- vis de la première extrémité du bassin (fig.17c) jusqu'à se retrouver au dessus de la partie enroulée (fig.17d) et l'enroulement est alors arrêté. Le tablier est ensuite déroulé dans le sens de rotation opposé (fig.17e) jusqu'à amener la deuxième lame d'extrémité en contact avec la première extrémité du bassin. Les figures 18a à 18d illustrent une troisième variante de réalisation du procédé des figures 7a à 7f dans laquelle un seul sens de rotation de l'axe est utilisé. Le tablier est enroulé suivant un seul sens de la figure 18a à la figure18d. L'axe 36 est positionné suffisamment prêt de la paroi verticale de la première extrémité du bassin pour que, lorsque l'enroulement s'arrête à la figure 18d, la deuxième lame d'extrémité de la partie non enroulée soit quasiment en contact avec la première extrémité du bassin. Une seule opération manuelle est alors suffisante pour réaliser l'accrochage sur le bord du bassin.

La figure 19 illustre une variante d'enroulement du tablier 34 du premier mode de réalisation illustré sur la figure 8a. Selon cette variante le tablier est enroulé par le dessus de l'axe 36, comme illustré par les étapes d'enroulement des figures 20a à 20c. L'enroulement est effectué à partir d'un seul sens de rotation de l'axe (comme sur les figures18a-d mais dans un sens opposé à celui représenté sur ces figures) afin d'amener la deuxième partie terminale 34Tb (partie non enroulée) en correspondance avec les organes d'accrochage prévus au bord du bassin. Il n'est alors plus nécessaire de faire tourner l'axe dans le sens opposé aux fins d'accrochage, ce qui simplifie le mouvement comme sur les figures 18a-d. On notera que dans cette configuration d'accrochage le point bas B de la partie non enroulée 34Tb du tablier accrochée à la première extrémité 32a du bassin est situé dans une zone de la partie enroulée du tablier telle que ladite partie non enroulée s'étend sur l'un des côtés de la partie enroulée du tablier qui est en vis-à-vis de la paroi verticale 31 du bord adjacent du bassin. Ainsi, la partie non enroulée 34Tb du tablier s'étend le long de la paroi verticale 31. Dans cette configuration l'inclinaison de la partie non enroulée 34Tb du tablier est encore plus marquée que dans la configuration de la figure 8a (la partie non enroulée est presque agencée verticalement) et donc encore plus dissuasive à l'égard de personnes souhaitant poser le pied dessus. En outre, l'espace libre E entre la paroi verticale 31 du bord adjacent du bassin et la partie enroulée du tablier est masqué par la partie non enroulée 34Tb du tablier, interdisant ainsi l'accès à cet espace. Le déroulement du tablier peut être effectué en sens inverse des étapes illustrées sur les figures 20a-c ou, alternativement, suivant deux sens de rotation (on enroule complètement le tablier de la figure 19 dans un premier sens de rotation jusqu'à l'arrêt, puis on déroule le tablier en sens opposé afin de diriger la partie terminale 31Tb en direction de l'autre extrémité du bassin).

Claims

REVENDICATIONS1. Système de couverture pour une piscine qui comprend un bassin (32) comportant deux extrémités opposées (32a,32b) délimitant la longueur dudit bassin, le système de couverture comprenant un tablier (34 ; 102) formant couverture de bassin qui est apte à être monté sur un axe (36) et un mécanisme d'enroulement/déroulement (38) du tablier par rapport à l'axe, l'axe étant immergé à proximité d'une première (32a) des deux extrémités du bassin, le tablier (34) comportant une succession de lames longitudinales montées, pour au moins certaines d'entre elles, de manière articulée les unes par rapport aux autres autour de leurs deux bords longitudinaux opposés, deux lames adjacentes articulées (35,37) étant aptes à se déplacer chacune de part et d'autre d'un plan médian (P) commun aux deux lames autour de leur articulation commune (A), caractérisé en ce que le tablier comprend, à ses deux extrémités opposées qui délimitent la longueur du tablier, deux lames dites d'extrémité (L1) pourvues chacune d'organes d'accrochage qui sont aptes à coopérer avec des organes d'accrochage complémentaires (54) fixés respectivement aux deux extrémités opposées du bassin, une première des deux lames d'extrémité étant reliée à l'axe (36) en vue de l'enroulement du tablier autour dudit axe, tandis que la deuxième lame d'extrémité (L1) est apte à s'accrocher à la première extrémité (32a) du bassin par coopération des organes d'accrochage respectifs de manière à laisser une partie non enroulée du tablier s'étendre entre la première extrémité du bassin et la partie du tablier qui est enroulée autour de l'axe.
2. Système de couverture selon la revendication 1, caractérisé en ce que la partie non enroulée du tablier est apte à s'étendre, d'une part, entre un point haut (H) correspondant au point d'accroche de la deuxième lame d'extrémité (L1) du tablier à la première extrémité (32a) du bassin et, d'autrepart, un point bas (B) qui est le point à partir duquel s'étend la partie enroulée du tablier.
3. Système de couverture selon la revendication 2, caractérisé en ce que le point bas (B) est situé dans une zone de la partie enroulée du tablier telle que la partie non enroulée du tablier s'étend au dessus de la partie enroulée du tablier.
4. Système de couverture selon la revendication 2, caractérisé en ce que le point bas (B) de la partie non enroulée (34Tb) du tablier accrochée à la première extrémité du bassin est situé dans une zone de la partie enroulée du tablier qui est en vis-à-vis de la paroi verticale adjacente (31) du bassin située à la première extrémité dudit bassin de telle façon que ladite partie non enroulée s'étend le long de ladite paroi verticale
5. Système de couverture selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que la partie du tablier qui est enroulée autour de l'axe est disposée à une distance (dl) du fond (33) du bassin qui est inférieure à une distance seuil prédéterminée définie par la norme NF P90-308.
6. Système de couverture selon la revendication 5, caractérisé en ce que la différence de hauteur entre le point haut (H) et le point bas (B) de la partie non enroulée du tablier dépend de la longueur du tablier, de la profondeur du bassin et de la distance seuil prédéterminée.
7. Système de couverture selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que la partie non enroulée du tablier comprend plusieurs lames successives (Lr1, Lr2) incluant la deuxième lame d'extrémité et qui sont structurellement renforcées et conçues pour flotter de manière à former un plan de marche.
8. Système de couverture selon la revendication 7, caractérisé en ce que les lames successives structurellement renforcées (Lr1, Lr2) sont aptes à s'étendre horizontalement à partir de la deuxième lame d'extrémité accrochée à la première extrémité du bassin.
9. Système de couverture selon l'une des revendications 2, 3, 7, 8, caractérisé en ce qu'il comprend un mur de séparation (110) qui s'étend vers le haut à partir du fond du bassin ou à distance de celui-ci, en direction de la partie enroulée du tablier jusqu'à ce que le bord supérieur libre (110a) du mursoit disposé à une distance de la partie enroulée du tablier qui est inférieure à une distance seuil prédéterminée (D) définie par la norme NF P90-308.
10. Système de couverture selon la revendication 9, caractérisé en ce que le bord supérieur libre (110a) du mur de séparation est à une cote inférieure à celle de l'axe.
11. Procédé d'enroulement d'un tablier formant couverture d'un bassin de piscine, le tablier (34 ; 102) s'étendant d'une première extrémité du bassin à une deuxième extrémité opposée du bassin et comprenant deux lames d'extrémité opposées accrochées respectivement aux deux extrémités opposées dudit bassin, caractérisé en ce que, une première lame d'extrémité étant reliée à un axe immergé (36) qui est disposé à proximité de la première extrémité (32a) du bassin, le procédé comprend les étapes suivantes : - décrochage de chacune des deux lames d'extrémité de l'extrémité concernée du bassin, - enroulement du tablier (34 ; 102) autour de l'axe (36) suivant un sens de rotation, - arrêt de l'enroulement du tablier, - accrochage, à la première extrémité (32a) du bassin, de la deuxième lame d'extrémité (1_1) opposée de manière à laisser une partie non enroulée du tablier s'étendre entre ladite première extrémité du bassin et la partie du tablier qui est enroulée autour de l'axe.
12. Procédé selon la revendication 11, caractérisé en ce que le procédé comprend, avant l'étape d'accrochage de la deuxième lame d'extrémité (L1), les étapes suivantes : -arrêt de l'enroulement du tablier suivant un premier sens de rotation, -déroulement partiel du tablier suivant un deuxième sens de rotation opposé au premier sens de rotation utilisé pour l'enroulement du tablier, de manière à diriger la deuxième lame d'extrémité (1_1) vers la première extrémité (32a) du bassin.
13. Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce que l'enroulement du tablier est effectué par le dessous de l'axe (36) tandis que le déroulement est effectué par le dessus.
14. Procédé selon la revendication 12 ou 13, caractérisé en ce que l'arrêt de l'enroulement du tablier suivant un premier sens de rotation intervient lorsqu'une partie non enroulée du tablier est sensiblement disposée à la verticale de façon adjacente à la partie enroulée du tablier.
15. Procédé selon la revendication 12 ou 13, caractérisé en ce que l'arrêt de l'enroulement du tablier suivant un premier sens de rotation intervient lorsque le tablier est complètement enroulé et que la deuxième lame d'extrémité est située dans une zone inférieure du tablier enroulé.
16. Procédé selon la revendication 12 ou 13, caractérisé en ce que l'arrêt de l'enroulement du tablier suivant un premier sens de rotation intervient lorsque le tablier est complètement enroulé et que la deuxième lame d'extrémité est située dans une zone supérieure du tablier enroulé.
17. Procédé de déroulement du tablier qui a été enroulé conformément au procédé d'enroulement selon l'une des revendications 11 à 16, caractérisé en ce que le procédé comprend les étapes suivantes : - décrochage de la deuxième lame d'extrémité (L1) du tablier de la première extrémité du bassin, - enroulement du tablier (34 ; 102) autour de l'axe (36) suivant un premier sens de rotation, - arrêt de l'enroulement du tablier, - déroulement de la partie enroulée du tablier suivant deuxième un sens de rotation opposé au premier afin de diriger la deuxième lame d'extrémité (L1) vers la deuxième extrémité (32b) du bassin, - accrochage de la deuxième lame d'extrémité (L1) à la deuxième extrémité du bassin (32b), - accrochage de la première lame d'extrémité à la première extrémité (32a) du bassin, de manière à ce que le tablier (34 ; 102) couvre le bassin en s'étendant de la première extrémité dudit bassin à sa deuxième extrémité opposée.
18. Procédé selon la revendication 17, caractérisé en ce que l'arrêt de l'enroulement du tablier intervient lorsqu'une partie non enroulée du tablier est sensiblement disposée à la verticale de façon adjacente à la partie enroulée du tablier.
19. Procédé selon l'une des revendications 17 à 18, caractérisé en ce que le déroulement du tablier est effectué par le dessus de l'axe ou par le dessous de l'axe.