FR2994066A3

FR2994066A3 - Oeillet de renfort pour un trou

Info

Publication number: FR2994066A3
Application number: FR1357730A
Authority: FR
Inventors: Ernesto Violato
Original assignee: Riri SA
Current assignee: Riri SA
Priority date: 2012-08-02
Filing date: 2013-08-02
Publication date: 2014-02-07
Anticipated expiration: 2019-08-02
Also published as: US9003618B2; ITBO20120426A1; DE202013103088U1; FR2994066B3; US20140033474A1; CN203477019U

Abstract

Un oeillet de renfort pour un trou comprend deux plaques annulaires métalliques (3, 23, 43 ; 5, 25, 45) capables d'être serrées, pendant l'utilisation, l'une opposée à l'autre sur un substrat (T). Un coussinet annulaire (12, 32, 52) est disposé sur une première (5, 23, 45) des deux plaques annulaires métalliques et est destiné à contacter, pendant l'utilisation, le substrat (T) pour en améliorer l'adhérence à l'oeillet de renfort. Le bord extérieur (15, 33, 53) de la première plaque annulaire métallique (5, 23, 45) est replié sur une partie du coussinet annulaire (12, 32, 52) pour le retenir et le cacher à la vue dans la condition serrée de l'oeillet de renfort.

Description

La présente invention concerne un oeillet de renfort pour un trou. L'invention a été développée avec une attention particulière, bien que pas exclusive, à un oeillet de renfort pour un trou comprenant deux plaques annulaires métalliques capables d'être serrées, pendant l'utilisation, l'une opposée à l'autre sur un substrat.

Dans les applications les plus typiques, les oeillets de renfort métalliques sont constitués d'un corps tubulaire avec une tige tubulaire et une collerette plate, qui est opposée à une rondelle. La tige tubulaire est destinée à couper par exemple un tissu en y formant un trou de taille égale à son diamètre. La tige tubulaire est ensuite pannée sur la rondelle qui est disposée de l'autre coté du tissu, lequel est ainsi aplati entre la collerette et la rondelle. Il existe également des sortes d'oeillets de renfort dans lesquels les deux éléments comprennent deux corps tubulaires respectifs, capables d'être insérés l'un dans l'autre et réciproquement déformés pour serrer l'oeillet de renfort sur le substrat. Les oeillets de renfort métalliques trouvent application sur les matériaux les plus variés. Leur utilisation sur des tissus fins ou délicats, comme des tissus élastiques ou légers, est toutefois limitée par la faible tenue sur le tissu, qui risque de s'enlever facilement de la prise entre la collerette et la rondelle. Le problème découle du fait que les deux portions substantiellement plates de l'oeillet, notamment la collerette du corps tubulaire et la rondelle opposée à celui-ci, sont généralement deux laminés métalliques fins entre lesquels il est difficile de bien serrer un tissu fin sans l'endommager ou bien sans former des plis, qui ne sont pas acceptables d'un point de vue esthétique. Pour résoudre ce problème, on a pensé interposer, entre le tissu et une des deux portions plates de l'oeillet, un petit disque en feutre ou en caoutchouc qui améliore la friction entre le tissu et l'oeillet de renfort. Cette solution n'est toutefois pas entièrement satisfaisante du point de vue esthétique, car le petit disque est visible et ceci réduit l'appréciabilité et la valeur de l'oeillet de renfort métallique. Pour la même raison, on ne prend pas en considération l'alternative d'oeillets en matériaux plastiques, qui clairement sont d'intérêt faible et d'utilisation rare dans des vêtements précieux et dans des produits d'une certaine qualité.

Un objectif de la présente invention est celui de surmonter les problèmes de l'art antérieur et en particulier de réaliser un oeillet de renfort pour un trou qui garantisse une tenue optimale également pour des tissus fins, délicats ou élastiques, et qui soit en même temps, une fois appliqué, esthétiquement agréable.

Un objectif supplémentaire est celui de réaliser un oeillet de renfort pour un trou qui soit bon marché à produire, simple à appliquer, ainsi que fiable et résistant dans l'utilisation. Dans le but d'atteindre les objectifs indiqués ci-dessus, la présente invention porte sur un oeillet de renfort du type indiqué ci-dessus dans le préambule, comprenant en outre un coussinet annulaire disposé sur une première de deux plaques annulaires métalliques et destiné à contacter, pendant l'utilisation, le substrat pour en améliorer l'adhérence à l'oeillet de renfort. Le bord extérieur de ladite première plaque annulaire métallique est replié sur une partie du coussinet annulaire pour le retenir et le cacher à la vue dans la condition serrée de l'oeillet de renfort. Un oeillet de renfort de ce type est esthétiquement agréable à voir car toutes ses parties visibles sont métalliques. Le coussinet annulaire sert à maintenir le substrat serré entre les deux plaques annulaires métalliques de l'oeillet de renfort, même lorsque ce substrat est très fin, délicat ou élastique. Selon une variante avantageuse, le coussinet annulaire a au moins une portion saillante par rapport au bord extérieur de ladite première plaque annulaire métallique. La portion saillante du coussinet annulaire est donc plus interne par rapport au bord extérieur replié de la plaque annulaire métallique qui le retient. Grâce à l'épaisseur différentiée, le coussinet annulaire comprime de façon adéquate même un substrat très fin, qui est ainsi retenu fermement grâce à la friction plus importante exercée sur lui. D'une façon avantageuse, l'oeillet de renfort de la présente invention comprend en outre deux membres ou moyens d'engagement respectivement associés aux deux plaques annulaires métalliques. Ces deux membres d'engagement interagissent mutuellement pendant l'utilisation de l'oeillet de renfort, c'est-à-dire lorsque celui-ci est serré sur le substrat. Les deux susdits membres d'engagement comprennent respectivement une pluralité de saillies et un élément de butée pour les saillies. Le coussinet annulaire forme partie intégrante d'un des deux membres d'engagement, c'est-à-dire des saillies ou de leur élément de butée. Ces saillies augmentent localement la tenue et la pression exercées sur le substrat, en diminuant ainsi considérablement le risque qu'il s'enlève de l'oeillet de renfort. Plus en détails, les saillies peuvent être en métal, réalisées d'une seule pièce avec la plaque annulaire métallique. Dans ce cas, le coussinet annulaire monté sur l'autre plaque annulaire métallique fait fonction de butée et peut se déformer - lorsque l'oeillet de renfort est monté sur un substrat - au niveau des saillies, pour augmenter la surface de contact avec le substrat. De façon préférée, ces saillies métalliques sont obtenues par déformation plastique sur la plaque annulaire métallique pendant sa fabrication par découpage ou moulage. Dans ce cas, le coté visible de la plaque annulaire métallique est de préférence recouvert par une calotte de couverture qui cache à la vue les dépressions autrement visibles sur la plaque annulaire métallique, au niveau des saillies. La prédisposition de la calotte de couverture n'est toutefois pas liée uniquement à cette forme de réalisation, mais peut être également prévue dans les autres variantes de l'oeillet de renfort de la présente invention, pour permettre une grande marge de manoeuvre dans la personnalisation de l'oeillet de façon simple et bon marché. Avantageusement, les saillies sont substantiellement coniques avec une extrémité arrondie pour ne pas percer ou autrement endommager le tissu ou le substrat sur lequel est fixé l'oeillet. Selon d'autres variantes de l'invention, les saillies sont de préférence en matériau souple et peuvent être obtenues directement d'une seule pièce sur le coussinet annulaire. A ces saillies peuvent correspondre, sur l'autre composant de l'oeillet de renfort, des moyens de butée constitués par un autre coussinet annulaire, ou bien par la même plaque annulaire métallique. Ces variantes sont particulièrement indiquées dans le cas d'oeillets très petits, dans lesquels la réalisation des saillies directement d'une seule pièce sur la collerette métallique peut être plus complexe. Des caractéristiques et avantages supplémentaires seront évidents à partir de la description détaillée suivante de formes de réalisation préférées, avec référence aux dessins joints, qui sont donnés uniquement à titre d'exemple non limitatif, dans lesquels : - la Figure 1 montre les composants d'un oeillet selon une première forme de réalisation de l'invention ; - la Figure 2 montre les composants de la Figure 1 assemblés ; - la Figure 3 montre une deuxième forme de réalisation de l'invention ; - la Figure 4 montre les composants de la Figure 3 assemblés ; - la Figure 5 montre une troisième forme de réalisation de l'invention ; et - la Figure 6 montre une variante de la troisième forme de réalisation. En référence maintenant aux Figures 1 et 2, le numéro de référence 1 indique généralement un oeillet de renfort pour un trou H formé sur un substrat T qui, typiquement, bien que pas exclusivement, peut être un tissu, spécialement un tissu fin, délicat et/ou élastique. L'oeillet de renfort 1 comprend un corps tubulaire 2 déformable, de préférence en matériau métallique ou similaire, allongé selon un axe Y-Y et pourvu à une extrémité d'une collerette 3. La collerette 3 a une face inférieure 4 qui fait face à la même direction dans laquelle s'étend le corps tubulaire 2.

L'oeillet de renfort 1 comprend en outre une rondelle 5, substantiellement en forme de disque avec un trou 6 et au moins une face frontale 7 de préférence substantiellement plane. La rondelle 5 peut en outre présenter une marche 8 contre laquelle le corps tubulaire 2 est replié pendant l'application de l'oeillet à un substrat, comme mieux décrit dans la suite. Un coussinet annulaire 12, de préférence en forme de disque et en matériau relativement souple, par exemple plastique, caoutchouc, feutre ou en matériau similaire est disposé sur la rondelle 5. Le coussinet annulaire 12 est retenu contre la rondelle 5 par un bord 15 de la même rondelle, replié sur une portion du coussinet annulaire 12. Le coussinet annulaire 12 et la rondelle 5 ont, dans une portion interne 16 de l'oeillet, une épaisseur globale S12 plus grande que l'épaisseur S15 du bord 15 replié. Autrement dit, le coussinet annulaire 12 saille dans une portion plus interne, du coté destiné à entrer en contact avec le substrat T, par rapport au bord 15 replié de la rondelle 5. De la face inférieure 4 de la collerette 3 s'étendent des saillies 11, 11', qui, dans l'utilisation, sont dirigées en direction du substrat T et sont de préférence distribuées régulièrement le long d'une circonférence. Les saillies 11, 11' sont obtenues de préférence par déformation plastique de la collerette 3, qui est ensuite de préférence recouverte par une calotte de couverture 13 pour cacher les dépressions correspondantes aux saillies 11, 11' présentes sur la face visible 14 de la collerette 3. Sur la calotte de couverture 13 peuvent éventuellement être imprimés des logos ou généralement des décorations. Les saillies sont de préférence arrondies dans leur pointe, mais comme l'élément tubulaire 2 est réalisé par découpage et moulage à parti d'un laminé métallique, par exemple en laiton, le matériau pourrait se déchirer, résultant en des saillies 11' avec une pointe percée ou pointue.

Pour l'application de l'oeillet de renfort 1, le corps tubulaire 2 est inséré dans le trou H du substrat T, si le trou est déjà formé, ou est pressé sur le substrat T avec une pression telle que l'extrémité 9 du corps tubulaire 2 coupe le substrat T, réalisant ainsi le trou H. Du coté opposé du substrat T, duquel saille l'extrémité 9 du corps tubulaire 2, on introduit ensuite la rondelle 5 à laquelle est attaché le coussinet annulaire 12, qui entre en contact avec le substrat T. La collerette 3 et la rondelle 5 sont serrées opposées l'une à l'autre, de façon telle que le substrat T est coincé entre la collerette 3 et le coussinet annulaire 12, qui de préférence, bien que pas de façon limitante, est en matériau relativement souple et se déforme globalement contre le substrat T et localement au niveau des saillies 11, 11' de la collerette 3, comme clairement visible dans le schéma de la Figure 2.

Au moyen d'un outil de type généralement connu, manuel, semi-automatique ou automatique, l'extrémité 9 du corps tubulaire 2 est pannée sur la rondelle 6, l'extrémité 9 du corps tubulaire 2 étant ainsi repliée vers l'extérieur, de préférence contre la marche 8 de la rondelle 5, causant le serrage de l'oeillet de renfort sur le substrat T. Dans la configuration montée montrée dans la Figure 2, les saillies 11 et 11' pressent le substrat contre le coussinet 12, qui est ainsi localement comprimé, offrant une grande surface de contact avec le substrat. Le coussinet 12et les saillies maintiennent ainsi le substrat en position et empêchent de façon efficace qu'il s'enlève même dans le cas où le substrat est fin, délicat et/ou élastique.

Dans une deuxième forme de réalisation, montrée dans les Figures 3 et 4, un oeillet de renfort 21 pour un trou H réalisé sur un substrat T comprend un corps tubulaire 22 deformable pourvu, à une extrémité, d'une collerette 23, avec une face inférieure 24 dirigée dans la même direction dans laquelle le corps tubulaire 22 s'étend.

L'oeillet de renfort 21 comprend également une rondelle 25, substantiellement en forme de disque avec un trou 26 et au moins une face frontale 27 de préférence substantiellement plane. La rondelle 25 peut en outre présenter une marche 28 contre laquelle le corps tubulaire 22 est replié pendant l'application de l'oeillet à un substrat, comme déjà décrit pour la rondelle 5 de l'oeillet 1.

Un coussinet annulaire 32, de préférence en matériau relativement souple, comme par exemple en plastique, caoutchouc ou feutre, est retenu contre la face inférieure 24 de la collerette 23 par son bord extérieur 33, replié su une portion du coussinet annulaire 32. Le coussinet annulaire 32 est pourvu de saillies 31, de préférence distribuées régulièrement le long d'une circonférence, au niveau desquelles l'épaisseur globale S32 du coussinet annulaire et de la collerette est de préférence plus grande que l'épaisseur S33 du bord replié 33. L'application de l'oeillet de renfort 21 est tout à fait analogue à celle de l'oeillet 1 décrit précédemment : dans ce cas également, l'extrémité 28 du corps tubulaire 22 est insérée dans le trou H du substrat T ou est utilisée pour le réaliser elle-même en découpant le substrat T, et la rondelle 25 est ensuite introduite sur celui-ci, la rondelle 25, avec la collerette 23 pourvue du coussinet annulaire 32, comprimant le substrat T. L'extrémité 29 du corps tubulaire 22 est ensuite pannée sur la rondelle 25 et ainsi l'extrémité 29 du corps tubulaire 22 est repliée à l'extérieur, de préférence contre la marche 28 de la rondelle 25. Quand l'oeillet de renfort 21 est dans une configuration montée, montrée dans la Figure 4, les saillies 31 intégrales avec le coussinet annulaire 32 pressent le substrat T contre la rondelle 25, le maintenant en position, spécialement dans le cas où celui-ci est fin, délicat et/ou élastique. Dans une troisième forme de réalisation de la présente invention, montrée dans la Figure 5, un oeillet de renfort 41 pour un trou H formé sur un substrat T comprend un corps tubulaire 42 déformable pourvu, à une extrémité, d'une collerette 43 qui a une face inférieure 44 dirigée dans la même direction dans laquelle s'étend le corps tubulaire 42. Dans la forme de réalisation représentée, il est également montré une calotte 54 couplée à la collerette sur laquelle des symboles, des dessins, des marques ou n'importe quel signe souhaité peuvent être imprimés. La calotte 54 est ancrée à la collerette 43 au moyen d'un bord 55 de la calotte replié sous le bord externe de la collerette 43. L'oeillet de renfort 41 comprend également une rondelle 45, substantiellement en forme de disque avec un trou 46 et au moins une face frontale 47 de préférence substantiellement plane. La rondelle 45 peut en outre présenter une marche 48 contre laquelle le corps tubulaire 42 est replié pendant l'application de l'oeillet à un substrat, comme déjà décrit dans les formes de réalisation précédentes. Un coussinet annulaire 52, de préférence en matériau souple similaire au coussinet annulaire 32 de la deuxième forme de réalisation, est disposé sur la rondelle 45 et est retenu contre celle-ci par un bord 53 de la rondelle, replié sur une portion du coussinet annulaire 52. Également sur le coussinet annulaire 52, au niveau des saillies 51, l'épaisseur globale S52 du coussinet annulaire 52 et de la rondelle est de préférence plus grande que l'épaisseur S53 du bord replié 53.

Dans cette configuration, la calotte 54 et la rondelle 45 ont toutes les deux leurs bords respectifs 55, 53 métalliques repliés, leur donnant une épaisseur plus grande. Pour éviter que le substrat T soit aplati seulement entre ces deux bords métalliques, le coussinet annulaire 52, en plus des saillies 51, est pourvu également d'une zone annulaire 56 avec une épaisseur uniformément augmentée. Globalement, l'épaisseur maximum S52 atteinte par la combinaison de la rondelle 47 et du coussinet annulaire 52 est de préférence suffisamment plus grande que l'épaisseur S53 du bord 53, à un point tel que la différence entre l'épaisseur S55 du bord 55 et l'épaisseur S54 de la superposition de la collerette et de la calotte soit compensée. Pour appliquer l'oeillet de renfort 41, l'extrémité 49 du corps tubulaire 42 est insérée dans le trou H du substrat T, ou découpe une portion de substrat T pour former le trou H. La rondelle 45, pourvue du coussinet annulaire 52, est ensuite introduite sur celle-ci, le coussinet annulaire 52 avec la collerette 43 comprimant le substrat T. L'extrémité 49 du corps tubulaire 42 est ensuite pannée sur la rondelle 45 et est ainsi repliée vers l'extérieur, de préférence contre la marche 48 de la rondelle 45.

Quand l'oeillet est dans une configuration montée, la portion 56, et en particulier les saillies 51, pressent le substrat T contre la face inférieure 44 de la collerette 43, le maintenant en position, spécialement dans le cas où le substrat T est fin, délicat et/ou élastique. Une variante de cette troisième dorme de réalisation est montrée dans la Figure 6, dans laquelle les mêmes numéros de référence sont utilisés pour des éléments, composants, et parties correspondants à ceux décrits précédemment en référence à la Figure 5. Dans cette variante, un oeillet 41' est substantiellement identique à l'oeillet 41 décrit précédemment, sauf pour la présence d'un second coussinet annulaire 60 en matériau souple couplé au corps tubulaire 42. En particulier, le second coussinet annulaire 60 est disposé en contact avec la collerette 43, du coté dirigé vers le corps tubulaire 42. Le second coussinet annulaire 60 est de préférence retenu par un bord 55' d'une calotte 54' de couverture de la collerette 43, mais pourrait également être retenu par un bord externe replié de la même collerette 43, spécialement dans le cas où la calotte 54' de couverture n'est pas prévue. Le second coussinet annulaire 60 constitue à la fois un élément de butée pour les saillies 51 du coussinet annulaire 52 couplé à la rondelle 45 et un élément de friction supplémentaire pour le substrat T, en favorisant encore davantage la tenue, spécialement dans le cas d'un substrat fin, délicat et/ou élastique. L'invention comme décrite et montrée dans ses différentes formes de réalisation se prête à des nombreuses variantes.

Les saillies 11, 11', 31, 51 comme montrées dans les exemples sont de préférence disposées distribuées régulièrement le long d'une circonférence ayant un centre passant par l'axe de symétrie Y-Y des oeillets 1, 21, 41, 41'. Des distributions et des configurations différentes des saillies par rapport à celles montrées sont évidemment possibles, par exemple avec des saillies décalées radialement, ou en nombre différent par rapport aux saillies montrées (dans les figures, les oeillets représentés ont huit saillies chacun), ou bien de forme différente de celle substantiellement conique représentée. Les collerettes et les rondelles des oeillets peuvent avoir des formes différentes de celles représentées, et en particulier des contours différents de la forme circulaire, même si celui-ci est le cas le plus commun, et des surfaces visibles différentes d'une surface plane, par exemple à coupole, bombée, ondulée ou une surface similaire.

Evidemment, le principe de l'invention restant le même, les formes et les détails de réalisation pourront varier de façon importante par rapport à la description et aux dessins, sans pourtant sortir de la portée de la présente invention.

Claims

REVENDICATIONS1. OEillet de renfort pour un trou, comprenant : - deux plaques annulaires métalliques (3, 23, 43 ; 5, 25, 45) capables d'être serrées, pendant l'utilisation, l'une opposée à l'autre sur un substrat (T), - un coussinet annulaire (12, 32, 52) disposé sur une première (5, 23, 45) des deux plaques annulaires métalliques et destiné à contacter, pendant l'utilisation, le substrat (T) pour en améliorer l'adhérence à l'oeillet de renfort, le bord extérieur (15, 33, 53) de ladite première plaque annulaire métallique (5, 23, 45) étant replié sur une partie du coussinet annulaire (12, 32, 52) pour le retenir et le cacher à la vue dans la condition serrée de l'oeillet de renfort.
2. OEillet de renfort selon la revendication 1, dans lequel ledit coussinet annulaire (12, 32, 52) a au moins une portion (16 ; 31 ; 51, 56 ; 71, 76) saillante par rapport au bord extérieur (15, 33, 53) de ladite première plaque annulaire métallique (5, 23, 45).
3. OEillet de renfort selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant deux membres d'engagement respectivement associés aux deux plaques annulaires métalliques (3, 23, 43 ; 5, 25, 45) et interagissant mutuellement pendant l'utilisation, ledit coussinet annulaire (12, 32, 52) étant partie intégrante d'un des deux membres d'engagement, lesquels comprennent respectivement une pluralité de saillies (11, 11', 31, 51) et un élément de butée (12, 25, 44, 60).
4. OEillet de renfort selon la revendication 3, dans lequel la pluralité de saillies (31, 51) est formée d'une seule pièce sur le coussinet annulaire (32, 52).
5. OEillet de renfort selon la revendication 4, dans lequel l'élément de butée comprend un coussinet annulaire (60) supplémentaire.
6. OEillet de renfort selon la revendication 3, dans lequel la pluralité de saillies (11, 11') est en métal et est formée d'une seule pièce sur une seconde (3) des deux plaques annulaires métalliques, dépourvue du coussinet annulaire (12, 32, 52).
7. OEillet de renfort selon la revendication 6, dans lequel la seconde plaque annulaire métallique (3) sur laquelle est formée d'une seule pièce la pluralité de saillies (11, 11') est pourvue d'une calotte de couverture (13).
8. OEillet de renfort selon l'une quelconque des revendications 3, 4, 6 ou 7, dans lequel 5 un premier membre d'engagement (11, 11', 25, 44) des deux membres d'engagement est en métal, l'autre membre d'engagement (12, 31, 51) étant en matériau relativement plus souple.
9. OEillet de renfort selon l'une quelconque des revendications 3 à 8, dans lequel la pluralité de saillies (11, 11', 31, 51) est distribuée circulairement avec une disposition régulière. 10
10. OEillet de renfort selon l'une quelconque des revendications 3 à 9, dans lequel les saillies de la pluralité saillies (11, 11', 31, 51) sont essentiellement coniques avec une extrémité arrondie.