FR2969127A1 - Dispositif de conditionnement d'un produit, notamment cosmetique, avec un organe d'etancheite - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de conditionnement d'un produit, notamment cosmétique, qui comprend : - un récipient (10 ; 110) contenant le produit comportant une ouverture ; - un organe de fermeture (20; 120) du récipient destiné à fermer de manière réversible le récipient apte à se déplacer entre une position ouverte et une position fermée du récipient, - un organe d'étanchéité (40 ; 140), solidaire de l'organe de fermeture, comportant une partie élastiquement déformable (42 ; 142), l'organe d'étanchéité comportant un contour apte à venir au contact d'un pourtour d'une partie du récipient ; - un élément de retenue (30; 175) monté mobile selon un axe X à l'intérieur de l'organe de fermeture, l'élément de retenue (30 ; 175) venant en appui selon l'axe X sur une portion du récipient (36 ; 116) avant que l'organe de fermeture ne soit dans sa position de fermeture, de sorte que la hauteur axiale (h) d'un espace (50 ; 180) logeant l'organe d'étanchéité diminue entre la position ouverte et la position fermée du récipient de manière à comprimer axialement l'organe d'étanchéité qui s'élargit radialement pour venir en appui sur le pourtour du récipient.

Description

DISPOSITIF DE CONDITIONNEMENT D'UN PRODUIT, NOTAMMENT COSMETIQUE, AVEC UN ORGANE D'ETANCHEITE La présente invention concerne les dispositifs de conditionnement destinés à contenir un produit cosmétique, comportant un réservoir de produit par exemple un pot ou une flaconnette, et un organe de fermeture du réservoir. En particulier, l'invention concerne de tels dispositifs de conditionnement munis d'un organe d'étanchéité.

Dans de nombreux dispositifs de conditionnement de produits cosmétiques, 10 l'organe de fermeture vient se visser sur le réservoir de produit. L'étanchéité de la fermeture est alors assez aisée à obtenir.

Lorsque l'on souhaite fermer les dispositifs de conditionnement par d'autres moyens de fermeture que le vissage, notamment par un crochet, par 15 encliquetage, par serrage ou par une fermeture du type à baïonnette, alors l'étanchéité est plus difficile à obtenir. Il est connu d'utiliser des joints que l'on vient écraser en position de fermeture pour assurer l'étanchéité.

Le document WO99/20144 décrit par exemple un boîtier comportant une base 20 et un couvercle articulé sur la base, la base du boîtier étant munie d'un joint d'étanchéité. Lors de la fermeture du couvercle, le joint est écrasé par une lèvre prévue sur le couvercle qui vient s'enfoncer sur le joint.

Le document GB114,962 décrit également un boîtier dans lequel un joint est 25 cette fois prévu sur le couvercle. Lors de la fermeture du couvercle, le joint vient s'écraser sur le bord libre de la base.

Toutefois, les systèmes à base de joints écrasés imposent un effort assez important pour l'utilisatrice lors de la fermeture du dispositif. Il existe un besoin pour améliorer encore l'étanchéité de la fermeture des dispositifs de conditionnement de produits cosmétiques. 30 L'invention vise notamment à répondre à ce besoin en proposant un dispositif de conditionnement d'un produit, notamment cosmétique, qui comprend : - un récipient contenant le produit comportant une ouverture ; - un organe de fermeture du récipient destiné à fermer de manière réversible le récipient apte à se déplacer entre une position ouverte et une position fermée du récipient, - un organe d'étanchéité, solidaire de l'organe de fermeture, comportant une partie élastiquement déformable, l'organe d'étanchéité comportant un contour apte à venir au contact d'un pourtour d'une partie du récipient ; - un élément de retenue monté mobile selon un axe X à l'intérieur de l'organe de fermeture, l'élément de retenue venant en appui selon l'axe X sur une portion du récipient avant que l'organe de fermeture ne soit dans sa position de fermeture, de sorte que la hauteur axiale d'un espace logeant l'organe d'étanchéité diminue entre la position ouverte et la position fermée du récipient de manière à comprimer axialement l'organe d'étanchéité qui s'élargit radialement pour venir en appui sur le pourtour du récipient.

Entre la position fermée et la position ouverte du récipient, la hauteur axiale de 20 l'espace peut varier d'une distance comprise entre 0,5 mm et 5 mm, notamment comprise entre 1,5 et 3,5 mm.

Un élément élastiquement déformable, notamment un ressort, peut être disposé entre l'élément de retenue et l'organe de fermeture. 25 L'organe d'étanchéité peut comporter un joint réalisé en matériau choisi parmi les caoutchoucs élastomères et les thermoplastiques. On pourra par exemple choisir le matériau parmi les Silicones, les Nitriles, les Latex naturels ou synthétiques, les EPDM, les Polyuréthanes, les mélanges de Polypropylène et 30 de SBS, SEBS, ou EPDM, le tels les élastomères naturels, synthétiques ou thermoplastiques, notamment les copolymères de polypropylène et de SEBS, les copolymères de styrène-butadiène ou d'éthylène-vinyl-acétate, les polyéthylènes très basse densité, les caoutchoucs nitriles, le polychloroprène ou néoprène, les terpolymères d'éthylène, de propylène et d'un diène monomère (EPDM), les copolymères de butadiène et d'acrylonitrile, les polyuréthanes, les chlorures de polyvinyle plastifiés, les caoutchoucs réticulés, notamment à base de silicone, etc..

Le joint peut être annulaire, le joint pouvant avoir une section transversale creuse de forme choisie parmi : un U, un cercle, un ovale, un C, un X, un carré, un trapèze. Le récipient peut comporter une recharge amovible contenant le produit.

Le récipient ou la recharge peut comporter une paroi latérale munie d'un épaulement qui définit un bord d'appui pour l'élément de retenue. Le joint peut 15 alors s'appliquer sur le pourtour de la paroi latérale du récipient ou de la recharge, au dessus de l'épaulement.

En variante, le bord supérieur du récipient peut définir un bord d'appui pour l'élément de retenue. Le récipient peut comporter un organe d'essorage sur le pourtour duquel le joint peut venir en appui radial en position fermée.

L'organe de fermeture peut être solidaire d'une tige portant un applicateur, 25 notamment une brosse, l'élément de retenue étant solidaire de la tige. Le joint peut être tubulaire et monté autour de la tige. Le joint tubulaire peut comporter une partie bombée entre ses deux extrémités, la partie bombée étant apte à s'élargir radialement pour venir en appui sur le pourtour de l'organe d'essorage. 30 L'organe d'étanchéité selon l'invention est particulièrement utile pour des dispositifs de conditionnement dans lesquels l'organe de fermeture est fixé de 20 manière réversible sur le récipient autrement que par vissage, notamment par encliquetage, serrage, par un système à baïonnette, par un crochet. Bien entendu, l'organe d'étanchéité peut aussi être utilisé dans des dispositifs de conditionnement dans lesquels l'organe de fermeture est fixé sur le récipient par vissage.

L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 illustre une vue en perspective d'un pot muni d'un organe d'étanchéité selon l'invention ; - les figures 2 et 3 représentent schématiquement, en coupe axiale, le pot de la figure 1 respectivement en position ouverte et fermée ; - les figures 4a à 4n illustrent en coupe des joints de forme différente utilisés dans des dispositifs de conditionnement selon l'invention ; - la figure 5 représente schématiquement et partiellement, en coupe axiale, une variante du pot illustré à la figure 3 ; - les figures 6 et 7 représentent schématiquement et partiellement, en coupe axiale, un dispositif de conditionnement d'un mascara muni d'un organe d'étanchéité selon l'invention, respectivement en position fermée et ouverte ; - la figure 8 illustre un détail de la figure 6 ; et - les figures 9 à 11 illustrent, de façon isolée, différentes parties de l'organe de fermeture du dispositif de la figure 6.

On a représenté aux figures 1 à 3 un dispositif de conditionnement sous forme d'un pot 1. Le pot comprend un récipient 10 comportant une ouverture d'axe Y et un couvercle 20 destiné à fermer de manière réversible le pot muni d'un organe d'étanchéité 40. Dans l'exemple illustré, le récipient et le couvercle ont une section transversale circulaire. Le récipient et le couvercle peuvent en variante avoir une section transversale autre que circulaire, notamment polygonale ou ovale.

Si on se réfère en particulier aux figures 2 et 3, on peut voir que le récipient 10 comporte une coque extérieure 11 et une recharge amovible 14 qui définit un logement 19 contenant un produit P. La coque extérieure 11 comporte un fond 12 et une paroi latérale 13. La recharge amovible 14 est retenue dans la coque extérieure par tout moyen approprié, par exemple par serrage ou encliquetage sur la paroi latérale 13 de la coque extérieure.

La recharge amovible 14 comporte également un fond 15 et une paroi latérale 16 qui définit, à son extrémité supérieure 16a, une ouverture correspondant, dans l'exemple illustré à l'ouverture du récipient. La paroi latérale 16 comporte, à proximité de son extrémité supérieure 16a, un épaulement 17 qui forme un bord d'appui 18, sur lequel, comme on le verra par la suite, un élément de retenue 30 monté dans le couvercle peut venir en appui. On peut éventuellement prévoir une topette qui vient fermer l'ouverture de la recharge, le bord d'appui 18 comportant alors un retrait pour permettre à la topette de ne pas surélever le bord d'appui.

Selon le mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 3, le couvercle 20 est articulé par rapport au récipient grâce à une charnière 21 autour d'un axe géométrique de rotation qui est perpendiculaire au plan de la figure 1. Le couvercle 20 comporte une paroi supérieure 22 et une jupe périphérique 23 munie, à son extrémité opposée à l'articulation 21, d'un fermoir 24 comportant par exemple une languette apte à se loger sous un relief correspondant du récipient 10.

Un support 25 est monté fixe à l'intérieur du couvercle pour retenir l'organe d'étanchéité 40. Le support 25 comporte en particulier une couronne périphérique 26 fixée à la surface interne de la jupe périphérique du couvercle. La couronne 26 peut être fixée par collage, serrage ou par tout autre moyen de fixation. La couronne 26 s'étend axialement jusqu'au bord inférieur de la jupe périphérique 23 du couvercle. La couronne 26 se prolonge radialement, à son extrémité inférieure, par une portion 27 s'étendant jusqu'à une couronne intérieure 28 qui elle s'étend parallèlement à la couronne périphérique 26. La portion transversale 27 comporte, sur sa face tournée vers l'intérieur du récipient, une jupe de fixation 29 pour l'organe d'étanchéité.

L'organe d'étanchéité 40 est retenu par le support 25 à l'intérieur du couvercle pour fermer de manière étanche le logement 19 contenant le produit P et garantir une étanchéité à l'air et/ou aux éventuels composés volatiles contenus dans le produit P.

L'organe d'étanchéité 40 comporte un joint déformable de forme annulaire de manière à ce que son contour extérieur vienne en appui sur le pourtour annulaire de la surface interne de la recharge 14. Selon l'exemple illustré, le joint présente une section creuse. Il comporte une jupe de fixation 41 emmanchée dans la jupe 29 du support, la jupe de fixation 41 se prolongeant par une partie déformable 42 qui, selon l'exemple illustré, est de section circulaire. Le joint est par exemple réalisé en SEBS ou en EPDM.

Le joint 40 s'étend en dessous du bord inférieur de la paroi latérale 23 du couvercle et présente un diamètre extérieur sensiblement égal au diamètre de la paroi intérieure de la recharge 14, entre l'épaulement 17 et le bord supérieur 16a de sa paroi latérale.

Un élément de retenue 30 est monté à l'intérieur du couvercle, mobile selon un axe X par rapport au couvercle. L'élément de retenue 30 comporte un plateau 31 retenu sur le support 25 par une jupe 32 s'étendant axialement au dessus du plateau. La jupe 32 est disposée de manière à pouvoir coulisser selon l'axe X, le long de la couronne intérieure 28 du support 25. La jupe 32 comporte, à son extrémité supérieure, une collerette 33 s'étendant radialement vers l'extérieur pour venir en butée contre le bord supérieur de la couronne intérieure 28 du support 25. La collerette 33 limite ainsi la descente de l'élément de retenue 30. Le plateau 31 déborde radialement vers l'extérieur la jupe 32 à sa périphérie de manière à venir sous le joint 42.

Un espace 50 de hauteur axiale h est défini entre le support 25 et le plateau 33 pour recevoir le joint 42. En position ouverte du couvercle, l'espace est suffisamment grand axialement pour recevoir le joint sans le comprimer. Mais on ne sort pas du cadre de l'invention si le joint est légèrement comprimé en position ouverte du couvercle.

Avantageusement, un organe de rappel élastique est disposé entre l'élément de retenue 30 et le couvercle 20. Plus particulièrement un ressort 60 en compression est fixé au plateau 31 et à la surface interne de la paroi supérieure du couvercle 22 de manière à repousser ces deux pièces l'une de l'autre.

Au lieu d'être retenu par une jupe de fixation au support, l'organe d'étanchéité 40 peut être en variante retenu par serrage autour de la jupe 32 portant le plateau 31 de l'élément de retenue. En position fermée du pot, la couronne intérieure 28 vient écraser le joint 40 qui est retenu par le plateau 31 qui est en butée sur le bord 18 de la recharge du récipient, comme on l'a illustré à la figure 5. Dans cette variante, le joint comporte uniquement une partie élastiquement déformable de section circulaire.

En variante, le joint pourrait avoir une autre forme que celle qui vient d'être représentée. Il peut avoir une section, notamment en forme de U de C de croix, ovale, carrée, de trapèze... comme on l'a illustré sur les figures 4a à 4n. Au lieu d'être creux, il peut être plein comme on l'a illustré sur les figures 4c, 4d, 4k et 41.

En variante encore, le pot peut ne pas comporter de recharge amovible. Le récipient définit alors directement le logement contenant le produit. Selon cette variante non illustrée, la paroi latérale 13 du récipient est munie d'un décrochement formant un bord d'appui pour le plateau 31. Au lieu d'être une pièce rapportée, le support 25 du joint pourrait en variante être réalisé d'une seule pièce avec le couvercle.

Lorsque le pot 1 est ouvert comme illustré sur les figures 1 et 2, l'élément de retenue 30 de l'organe d'étanchéité est dans sa position la plus éloignée du couvercle En particulier, le ressort 60 repousse le plateau pour l'éloigner de la paroi supérieure du couvercle. Le plateau est toutefois retenu sur le couvercle par la collerette 33 de la jupe 32 qui vient en butée axiale sur le bord supérieur de la couronne intérieure 28 du support 25. Dans cette position, l'espace 50 dans lequel le joint 40 est logé est maximal et présente une hauteur axiale h1.

Lorsque l'on ferme le couvercle 20, comme illustré à la figure 3, le plateau vient en butée sur le bord d'appui 18 de la recharge alors que le joint 40 est déplacé axialement par le support 25 sur lequel il est retenu fixement. Le ressort 60 se comprime de façon que le plateau 31 se rapproche de la paroi supérieure 21 du couvercle. Le plateau venant en appui sur le bord d'appui 36 avant que l'organe de fermeture ne soit dans sa position de fermeture, l'espace 50 logeant le joint se réduit axialement. La hauteur axiale h2 de l'espace 50 position fermée est inférieure à la hauteur h1 de l'espace 50 en position ouverte, la hauteur axiale variant d'une distance par exemple comprise entre 1,5 et 3,5 mm. Le joint 40 est alors comprimé axialement entre le plateau 31 et le support 25. De part sa forme et sa matière, le joint s'élargit perpendiculairement à l'axe X et vient en appui radial sur la paroi latérale 16 de la recharge, entre l'épaulement 17 et le bord supérieur 16a de sa paroi latérale.

Le logement 19 est alors fermé de manière étanche par le plateau 31 qui est en appui sur le bord d'appui 18 de la recharge et par le joint 40 qui garantit l'étanchéité de cette fermeture entre le plateau et la paroi latérale de la recharge.

Sur les figures 6 et 7, on a représenté un deuxième exemple d'un dispositif de conditionnement d'un produit cosmétique conforme à l'invention, sous la forme d'une flaconnette de mascara.

Ce dispositif 100 comporte un récipient 110 comportant une ouverture d'axe X, le récipient étant par exemple de forme allongée selon le même axe X. Il comporte aussi un applicateur 130 muni d'une brosse 131 fixée à l'extrémité d'une tige 132 d'axe X, ainsi qu'un organe d'essorage 115 fixé à demeure sur le récipient 110. La tige 132 se raccorde à son extrémité supérieure à un organe de préhension constituant également un capot de fermeture 120 du récipient 110 destiné à fermer de manière réversible le récipient.

Selon ce deuxième exemple, le récipient et le capot de fermeture présentent une section transversale circulaire. En variante, ils peuvent avoir une section transversale autre que circulaire, notamment polygonale ou ovale.

Le récipient 110 comporte un corps 111 contenant le produit, muni dans l'exemple considéré en partie supérieure d'un col 112. L'extrémité supérieure 114 du col définit une ouverture dans laquelle est engagé l'organe d'essorage 115. En partie supérieure, l'organe d'essorage 115 comporte une collerette 116 venant en appui sur l'extrémité supérieure 114 du col 112. L'organe d'essorage 115 comporte en partie inférieure une lèvre annulaire d'essorage 117, définissant un orifice de section circulaire, cette lèvre 117 étant agencée pour s'appliquer sur la tige 132 et/ou sur la brosse 131 lors du retrait de l'applicateur 130 hors du récipient.

Selon l'exemple illustré, le capot de fermeture 120 est fixé au récipient 110 de manière réversible par encliquetage. En variante, on peut également prévoir que le capot de fermeture est fixé par serrage ou par tout autre type de fixation.

L'ouverture du récipient est obtenue en réponse à l'actionnement d'un organe d'actionnement 150.

Pour permettre la fixation du capot sur le récipient, le col 112 du récipient est muni extérieurement d'un bourrelet d'accrochage 113 qui comporte une face inférieure 113a s'étendant dans un plan transversal à l'axe X et une face supérieure s'étendant dans un plan incliné en diminuant progressivement. Le bourrelet d'accrochage 113 coopère avec des pattes d'accrochages 124 prévues à l'intérieur du capot de fermeture.

En particulier, le capot de fermeture 120 comporte une coque extérieure 121 formée par une paroi cylindrique ouverte à ses deux extrémités. La coque extérieure peut être par exemple métallique. Un insert 122 illustré de façon isolée à la figure 9, est prévu à l'intérieur de la coque 121 avec laquelle il est solidaire. L'insert 122 comporte une paroi cylindrique 123 s'étendant axialement depuis l'extrémité supérieure de la coque jusqu'à son extrémité inférieure, avec dans sa partie inférieure, les pattes d'accrochage 124. Sur l'exemple illustré, trois pattes d'accrochage 124 sont prévues, espacées radialement les unes des autres. Chaque patte 124 comporte un relief d'accrochage radial 125 tourné vers l'intérieur du capot, et destiné à se fixer sous le bourrelet 113 du col de façon à maintenir le capot de fermeture sur le récipient. Un jeu radial 126 est prévu entre les pattes et la coque extérieure 121 pour permettre un débattement des pattes 124 lors de l'ouverture et de la fermeture du capot de fermeture.

Au dessus du relief d'accrochage 125 et à distance de celui-ci, chaque patte comporte deux saillies 127 s'étendant radialement vers l'intérieur, chaque saillie radiale comportant une face inférieure s'étendant dans un plan incliné jusqu'à un sommet et une face supérieure s'étendant également dans un plan incliné en diminuant depuis le sommet pour former un triangle. Comme on le verra en détail par la suite, les saillies 127 participent à l'ouverture et la fermeture du capot de fermeture.

Comme on le voit à la figure 9, un support tubulaire 128 concentrique de la paroi cylindrique 123 de l'insert 122 est relié à celle-ci par trois montants axiaux 129 angulairement espacés les uns des autres. Les montants axiaux 129 s'étendent radialement en direction de l'axe X entre la paroi cylindrique 123 et le support tubulaire 128. Le support tubulaire 128 comporte un godron annulaire 128a faisant saillie radialement vers l'axe X de manière à retenir un organe d'étanchéité 140. Selon l'exemple illustré, le support tubulaire 128 est réalisé d'un seul tenant avec la paroi cylindrique 123 et les montants 129.

Pour actionner l'ouverture du capot, un organe d'actionnement 150 sous forme de poussoir est prévu dans le capot, le poussoir étant illustré de façon isolée à la figure 10. En particulier, le poussoir 150 est monté coulissant à l'intérieur de la paroi cylindrique 123 de l'insert. Il comporte une paroi latérale 151 cylindrique qui se raccorde supérieurement à une paroi transversale 152 perpendiculaire à l'axe X. Trois fentes axiales 154, angulairement espacées, s'étendant dans la paroi latérale 151 du poussoir au travers desquelles s'étendent les montants axiaux 129 de l'insert 122. La paroi transversale 152 du poussoir sert de surface d'actionnement. Trois ergots 153 sont prévus sur la surface extérieure de la paroi latérale 151, angulairement espacés les uns des autres. Chaque ergot 153 est respectivement logé dans l'une de trois fenêtres 123a prévues dans la paroi cylindrique 123 de l'insert et angulairement espacées les unes des autres. Les ergots 153 y sont logés avec un débattement axial suffisant pour permettre au poussoir 150 de se déplacer par rapport au capot 120 tout en limitant son déplacement. L'extrémité inférieure 151a de la paroi latérale du poussoir est prévue pour, en position basse, venir se déplacer sur la face supérieure des saillies 127.

La tige 131 est retenue dans le capot de fermeture par un porte-tige 170, représenté de façon isolée à la figure 11, comportant une jupe tubulaire 171 de section circulaire, ouverte à son extrémité inférieure, dans laquelle l'extrémité supérieure de la tige 132 est emmanchée. Pour améliorer l'accrochage de la tige dans le support un godron annulaire 132a est prévu sur la tige pour se loger dans une gorge annulaire 172 prévue sur la surface interne de la jupe. La jupe tubulaire 171 portant la tige est fermée dans sa partie supérieure par une paroi transversale 173, depuis laquelle se dresse, vers l'opposé de la jupe 171 une portion tubulaire 174.

Un organe de rappel élastique 160 est disposé entre le poussoir 150 et le porte-tige. Plus particulièrement, un ressort en compression est fixé à la paroi transversale 152 du poussoir 150 et à la paroi transversale 173 en entourant la portion tubulaire 174 de manière à repousser ces deux pièces l'une de l'autre.

La paroi transversale 173 du porte-tige 170 est entourée, à sa périphérie, par un élément de retenue sous forme d'un manchon tubulaire 175 s'étendant axialement de part et d'autre de la paroi transversale 173, le manchon tubulaire étant coaxial de la jupe tubulaire 171. Trois fentes axiales 177, angulairement espacées, s'étendant dans le manchon tubulaire 175 au travers desquelles s'étendent les montants axiaux 129 de l'insert 122. L'extrémité inférieure 175a du manchon tubulaire 175 déborde axialement la jupe tubulaire 171. Comme on le verra plus loin dans la description, le manchon tubulaire 175 est disposé de manière telle que l'extrémité inférieure 175a est apte à venir en appui sur le récipient, et en particulier sur la collerette 116 de l'organe d'essorage.

Pour assurer l'étanchéité de la fermeture de la flaconnette de mascara, un organe d'étanchéité 140 comportant un joint élastiquement déformable 142 est prévu. Selon ce mode de réalisation, le joint 142 est tubulaire. Il est monté autour de la tige 132 de manière à pouvoir coulisser dessus, au moins en partie. En particulier, l'extrémité inférieure 142a du joint est logée dans une gorge 133 formée dans une portion élargie 134 de la tige. Le joint tubulaire 142 comporte entre ses deux extrémités une partie bombée 143 configurée pour pouvoir se déformer en se bombant plus ou moins selon que les deux extrémités du joint se rapprochent plus ou moins. A son extrémité supérieure 142b, le joint est retenu par le godron annulaire 128a du support tubulaire 128.

Le joint est logé dans un espace 180 de hauteur axiale h défini entre le godron annulaire 128a du support 128 et la gorge 133 de la tige.

En position fermée de la flaconnette de mascara illustrée sur les figures 6 et 8, les pattes d'accrochage 124 du capot de fermeture coopèrent avec le bourrelet d'accrochage 113 du col, le relief d'accrochage radial 125 étant logé sous le bourrelet d'accrochage 113 étant en particulier retenu par la face 113a du bourrelet.

Pour ouvrir la flaconnette, l'utilisateur enfonce le poussoir 150 en appuyant sur la surface d'actionnement 152. L'extrémité inférieure 151a de la paroi latérale du poussoir qui était située au dessus des saillies radiales 127 vient en appui sur la face supérieure des saillies. Les pattes 124 s'écartent alors vers l'extérieur jusqu'à désolidariser les reliefs d'accrochage 125 du bourrelet 113 et libérer le capot de fermeture. Le capot peut alors être dégagé du récipient. Le manchon 175 étant en appui sur le récipient, il ne s'enfonce pas lorsque l'on enfance le poussoir. Lorsque l'utilisateur le relâche, le poussoir 150 est ramené dans sa position initiale par rapport au manchon 175 par rappel élastique du ressort 160 qui écarte les deux pièces l'une de l'autre.

Pour refermer la flaconnette, l'utilisateur replace le capot de fermeture sur le col. Là encore, les pattes d'accrochage 124 s'écartent radialement du col lorsque la face inférieure du relief d'accrochage 125 vient glisser sur la face supérieure 113b du bourrelet 113 du col. En prolongeant l'enfoncement du capot de fermeture, les reliefs d'accrochage 125 viennent se loger sous le bourrelet d'accrochage 113 du col.

Lorsque la flaconnette de mascara est ouverte comme on l'a illustré à la figure 7, le porte-tige 170 et la tige 132 sont dans la position axiale relativement au capot la plus basse. Le ressort 160 a en effet repoussé le porte-tige et la tige du poussoir. L'extrémité inférieure 142a du joint est dans sa position la plus éloignée axialement par rapport à l'extrémité supérieure 142b, l'espace 180 ayant une hauteur axiale h1. La partie bombée 143 du joint est peu bombée.

Lorsque l'on ferme le capot de fermeture 120, comme illustré à la figure 6, on déplace le capot 120, le poussoir 150 et l'applicateur 130 en rapprochant l'ensemble du récipient. Avant que le capot de fermeture ne soit dans sa position de fermeture, l'extrémité inférieure 175a du manchon tubulaire 175 vient en butée sur la collerette 116 de l'organe d'essorage de sorte que le manchon tubulaire 175, le porte-tige et l'applicateur ne peuvent plus se déplacer axialement par rapport au récipient. Le ressort 160, solidaire du manchon 175, se comprime alors permettant de prolonger le déplacement axial du capot de fermeture vers le récipient. L'extrémité inférieure 142a du joint qui est en appui dans la gorge 133 de la tige est alors à position axiale fixe par rapport au capot. Le capot 120 continue de se déplacer axialement vers le récipient jusqu'à ce qu'il s'accroche sur le col du récipient. Le support tubulaire 175 retenant l'extrémité supérieure 142b du joint étant solidaire du capot, cette extrémité 142b du joint se déplace axialement relativement à la tige en se rapprochant de l'extrémité inférieure 142a. En position de fermeture, la hauteur axiale de l'espace 180 se réduit alors de sorte que le joint 142 est comprimé axialement, la hauteur h2 de l'espace 180 dans cette position étant inférieure à h1, la hauteur axiale variant d'une distance par exemple comprise entre 1,5 et 5 mm. La partie bombée 143 du joint se bombe encore plus de sorte qu'un contour de la partie bombée vienne en appui radial sur un pourtour de la surface interne de l'organe d'essorage 115.

Le récipient 110 est alors fermé par la tige disposée à l'intérieur de l'essoreur et par le joint 142 qui garantit l'étanchéité de cette fermeture entre la tige et l'essoreur.

Dans la description détaillée qui précède, il a été fait référence à des modes de réalisation préférés de l'invention. Il est évident que des variantes peuvent y être apportées sans s'écarter de l'invention telle que revendiquée ci-après.

Claims (15)

1. REVENDICATIONS1. - Dispositif de conditionnement d'un produit, notamment cosmétique, qui 5 comprend : - un récipient (10 ; 110) contenant le produit comportant une ouverture ; - un organe de fermeture (20 ; 120) du récipient destiné à fermer de manière réversible le récipient apte à se déplacer entre une position ouverte et une position fermée du récipient, 10 - un organe d'étanchéité (40 ; 140), solidaire de l'organe de fermeture, comportant une partie élastiquement déformable (42 ; 142), l'organe d'étanchéité comportant un contour apte à venir au contact d'un pourtour d'une partie du récipient ; - un élément de retenue (30 ; 175) monté mobile selon un axe X à 15 l'intérieur de l'organe de fermeture, l'élément de retenue (30 ; 175) venant en appui selon l'axe X sur une portion du récipient (36 ; 116) avant que l'organe de fermeture ne soit dans sa position de fermeture, de sorte que la hauteur axiale (h) d'un espace (50 ; 180) logeant l'organe d'étanchéité diminue entre la position ouverte et la position fermée du récipient de manière à comprimer 20 axialement l'organe d'étanchéité qui s'élargit radialement pour venir en appui sur le pourtour du récipient.
2. 2. - Dispositif selon la revendication 1, dans lequel la hauteur axiale de l'espace (50 ; 180) varie d'une distance comprise entre 0,5 mm et 5 mm, 25 notamment comprise entre 1,5 et 3,5 mm, entre la position fermée et la position ouverte du récipient.
3. 3. - Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel un élément élastiquement déformable, notamment un ressort (60 ; 160), 30 est disposé entre l'élément de retenue (30 ; 175) et l'organe de fermeture. 15
4. 4. - Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'organe d'étanchéité comporte un joint (42 ; 142) réalisé en matériau choisi parmi les caoutchoucs élastomères et les thermoplastiques.
5. 5. - Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le joint (42) est annulaire.
6. 6. - Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le joint (42) a une section transversale creuse de forme choisie parmi : un U, un cercle, un ovale, un C, un X, un carré, un trapèze.
7. 7. - Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le récipient (10) comporte une recharge amovible (14) contenant le produit.
8. 8. - Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le récipient (10) ou la recharge (14) comporte une paroi latérale (13 ; 16) munie d'un épaulement (17) qui définit un bord d'appui (18) pour l'élément de retenue (30).
9. 9. - Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel le joint (42) s'applique sur le pourtour de la paroi latérale (13 ; 16) du récipient ou de la recharge, au dessus de l'épaulement. 25
10. 10. - Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel le bord supérieur (116) du récipient définit un bord d'appui pour l'élément de retenue (175).
11. 11. - Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel le récipient 30 (110) comporte un organe d'essorage (115) sur le pourtour duquel le joint (142) vient en appui radial en position fermée. 20
12. 12. - Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'organe de fermeture (120) est solidaire d'une tige (132) portant un applicateur (131), notamment une brosse, l'élément de retenue (175) étant solidaire de la tige.
13. 13. - Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel le joint (142) est tubulaire et monté autour de la tige (132).
14. 14. - Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel le joint tubulaire 10 comporte une partie bombée (143) entre ses deux extrémités, la partie bombée étant apte à s'élargir radialement pour venir en appui sur le pourtour de l'organe d'essorage.
15. 15. - Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans 15 lequel l'organe de fermeture (20 ; 120) est fixé de manière réversible sur le récipient autrement que par vissage.5