FR3063211A1

FR3063211A1 - Dispositif de conditionnement rechargeable pour article cosmetique

Info

Publication number: FR3063211A1
Application number: FR1751566A
Authority: FR
Inventors: Pierre Ducastin
Original assignee: LOreal SA
Current assignee: LOreal SA
Priority date: 2017-02-27
Filing date: 2017-02-27
Publication date: 2018-08-31
Also published as: US20190365076A1; CN110213977A; KR20190100331A; EP3585207A1; WO2018154123A1

Abstract

La présente invention concerne un dispositif (10) de conditionnement d'au moins un article cosmétique, comprenant un élément de base (12) et une recharge (14) montée amovible dans l'élément de base (12). L'élément de base (12) comprend une embase (16) définissant une cavité (40) et la recharge (14) comprend un réceptacle (82) reçu dans la cavité (40). Le réceptacle (82) définit intérieurement un compartiment (90) de stockage d'un premier article cosmétique débouchant hors du réceptacle (82) au travers d'une ouverture d'accès (94). Le dispositif de conditionnement (10) comprend en outre : - un opercule (84) déplaçable par rapport au réceptacle (82) depuis une position de fermeture du réceptacle (82) vers une position d'ouverture du réceptacle (82) lorsqu'est appliquée sur l'opercule (84) une force de soulèvement supérieure à un premier seuil inférieur ou égal à 3 Newtons, et - des organes de coopération complémentaires (180, 182) pour assurer la tenue de la recharge (14) dans l'élément de base (12) lorsqu'une force d'arrachement appliquée sur la recharge (14) est inférieure à un deuxième seuil supérieur au premier seuil.

Description

©) N° d’enregistrement national : 17 51566 ® RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE

COURBEVOIE

©) Int Cl⁸ : A 45 D 34/04 (2017.01), A 45 D 40/26

DEMANDE DE BREVET D'INVENTION A1

©) Date de dépôt : 27.02.17. (30) Priorité :	©) Demandeur(s) : L'OREAL Société anonyme— FR.
	©) Inventeur(s) : DUCASTIN PIERRE.
©) Date de mise à la disposition du public de la demande : 31.08.18 Bulletin 18/35.
©) Liste des documents cités dans le rapport de recherche préliminaire : Se reporter à la fin du présent fascicule
(© Références à d’autres documents nationaux apparentés :	©) Titulaire(s) : L'OREAL Société anonyme.
©) Demande(s) d’extension :	©) Mandataire(s) : LAVOIX.

DISPOSITIF DE CONDITIONNEMENT RECHARGEABLE POUR ARTICLE COSMETIQUE.

FR 3 063 211 - A1

La présente invention concerne un dispositif (10) de conditionnement d'au moins un article cosmétique, comprenant un élément de base (12) et une recharge (14) montée amovible dans l'élément de base (12). L'élément de base (12) comprend une embase (16) définissant une cavité (40) et la recharge (14) comprend un réceptacle (82) reçu dans la cavité (40). Le réceptacle (82) définit intérieurement un compartiment (90) de stockage d'un premier article cosmétique débouchant hors du réceptacle (82) au travers d'une ouverture d'accès (94). Le dispositif de conditionnement (10) comprend en outre:

- un opercule (84) déplaçable par rapport au réceptacle (82) depuis une position de fermeture du réceptacle (82) vers une position d'ouverture du réceptacle (82) lorsqu'est appliquée sur l'opercule (84) une force de soulèvement supérieure à un premier seuil inférieur ou égal à 3 Newtons, et

- des organes de coopération complémentaires (180, 182) pour assurer la tenue de la recharge (14) dans l'élément de base (12) lorsqu'une force d'arrachement appliquée sur la recharge (14) est inférieure à un deuxième seuil supérieur au premier seuil.

Dispositif de conditionnement rechargeable pour article cosmétique

La présente invention concerne un dispositif de conditionnement d’au moins un article cosmétique, du type comprenant un élément de base et une recharge montée amovible dans l’élément de base, l’élément de base comprenant une embase définissant une cavité, et la recharge comprenant un réceptacle reçu dans la cavité, le réceptacle définissant intérieurement un compartiment de stockage d’un premier article cosmétique débouchant hors du réceptacle au travers d’une ouverture d’accès, le dispositif de conditionnement comprenant en outre un opercule déplaçable par rapport au réceptacle entre une position de fermeture du réceptacle, dans laquelle l’opercule obture l’ouverture d’accès, et une position d’ouverture du réceptacle, dans laquelle l’opercule libère l’ouverture d’accès, et des organes de coopération complémentaires pour assurer la tenue de la recharge dans l’élément de base.

Par « article cosmétique », on entend au sens de la présente invention, un produit cosmétique destiné à être appliqué sur un être humain, comme par exemple un solide tel qu’une poudre, un liquide ou une crème. Un « produit cosmétique » est plus généralement un produit tel que défini dans le Règlement (CE) N° 1223/2009 du Parlement Européen et du Conseil, daté du 30 novembre 2009, relatif aux produits cosmétiques.

On entend également par « article cosmétique », un outil servant à l’application d’un produit cosmétique sur une surface corporelle, l’outil étant par exemple une brosse, un pinceau ou une éponge. Un « article cosmétique » peut aussi être un outil de traitement cosmétique tel qu’une lime à ongles.

Un dispositif de conditionnement est propre à contenir et à déplacer un article cosmétique en vue de son stockage, de sa commercialisation, et de son utilisation. Le dispositif de conditionnement est par exemple un étui ou un boîtier propre à être reçu dans un sac à main. II comprend le plus souvent un socle et un couvercle, le couvercle présentant généralement sur sa face interne un miroir destiné à contrôler l’application du produit cosmétique.

Lorsque l’article cosmétique est un produit cosmétique, il est avantageux de pouvoir recharger le boîtier lorsque le produit est épuisé. Afin de conditionner directement le produit dans un récipient, il est connu de configurer le socle en deux parties amovibles l’une par rapport à l’autre, l’une desdites parties comprenant le récipient de recharge.

Lorsque ce produit cosmétique est de type produit fluide ou poudreux, il est avantageux d’assurer une fermeture étanche dudit récipient de recharge au moyen d’un opercule. Ainsi, le produit ne risque pas de salir la face interne du couvercle.

Un tel boîtier de conditionnement est notamment décrit dans le document FR 3 036 595.

Un problème que l’on rencontre habituellement avec ce type de dispositif de conditionnement réside dans le fait que, pour assurer l’étanchéité de l’opercule avec le récipient de recharge, il est généralement indispensable de prévoir un dispositif de maintien de l’opercule en position fermée qui nécessite un effort d’ouverture important. Or, afin d’éviter que l’ouverture du récipient de recharge ne provoque l’extraction de ce récipient de recharge hors du boîtier, il est nécessaire de prévoir un dispositif de retenue de la recharge impliquant une force d’extraction encore plus importante que l’effort d’ouverture. En conséquence, l’extraction de la recharge hors du boîtier devient souvent une opération difficile pour l’utilisateur.

La présente invention a ainsi pour objectif de faciliter le procédé de dissociation du récipient de recharge avec le boîtier du dispositif de conditionnement. Un autre objectif est d’assurer une bonne étanchéité du récipient de recharge lorsque le boîtier est fermé.

A cet effet, l’invention a pour objet un dispositif de conditionnement du type précité, dans lequel l’opercule est apte à être déplacé depuis sa position de fermeture vers sa position d’ouverture lorsqu’est appliquée sur l’opercule une force de soulèvement supérieure à un premier seuil, et les organes de coopération complémentaires sont aptes à s’opposer à un détachement de la recharge par rapport à l’élément de base lorsqu’une force d’arrachement appliquée sur la recharge est inférieure à un deuxième seuil, et à permettre le détachement de la recharge par rapport à l’élément de base lorsque la force d’arrachement est supérieure au deuxième seuil, le deuxième seuil étant strictement supérieur au premier seuil, le premier seuil étant inférieur ou égal à 3 Newtons.

Selon des modes de réalisation particuliers de l’invention, le dispositif de conditionnement présente également l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute(s) combinaison(s) techniquement possible(s) :

- le deuxième seuil est compris entre 3 et 30 Newtons,

- l’opercule comprend une première partie et une deuxième partie reliées l’une à l’autre par une paroi annulaire déformable élastiquement entre une configuration au repos, dans laquelle les première et deuxième parties sont écartées l’une de l’autre et la paroi annulaire présente un premier diamètre inférieur au diamètre de l’ouverture d’accès, et une configuration comprimée, dans laquelle les première et deuxième parties sont rapprochées l’une de l’autre et la paroi annulaire présente un deuxième diamètre supérieur au premier diamètre, et le réceptacle présente un épaulement à l’intérieur du compartiment de stockage, ledit épaulement faisant face à l’ouverture d’accès et étant à une distance de l’ouverture d’accès inférieure à l’écart entre les première et deuxième parties de l’opercule lorsque la paroi annulaire est au repos, la deuxième partie de l’opercule étant adaptée pour être en contact avec l’épaulement lorsque l’opercule est dans une position intermédiaire entre ses positions d’ouverture et de fermeture,

- le dispositif de conditionnement comprend un dispositif de maintien de l’opercule en position de fermeture apte à s’opposer à l’ouverture du réceptacle lorsque la force de soulèvement appliquée sur l’opercule est inférieure au premier seuil,

- le dispositif de maintien comprend un organe solidaire de la première partie de l’opercule,

- la cavité est bordée à sa périphérie par une paroi annulaire de l’embase, et les organes de coopération complémentaires comprennent des pattes d’encliquetage formées dans ladite paroi annulaire,

- les pattes d’encliquetage sont masquées par la recharge lorsque le réceptacle est reçu dans la cavité,

- chaque patte d’encliquetage présente une surface plane et comprend une dent faisant saillie radialement vers l’intérieur de l’embase par rapport à ladite surface plane, cette dent présentant une largeur sensiblement égale à 8 mm et dépassant vers l’intérieur de l’embase d’une distance inférieure à 0,4 mm,

- le dispositif de conditionnement comprend des éléments de liaison de l’opercule au réceptacle constitués par une unique charnière,

- le compartiment de stockage contient un produit cosmétique de maquillage ou de soin,

- le produit cosmétique est un fond de teint,

- l’embase et le réceptacle forment ensemble un socle et l’opercule comprend une première et une deuxième extrémités opposées l’une à l’autre, l’opercule étant lié au socle par une charnière au niveau de la première extrémité, la force de soulèvement étant appliquée au niveau de la deuxième extrémité,

- les première et deuxième extrémités de l’opercule appartiennent à la première partie de l’opercule,

- le dispositif de maintien comprend un organe disposé au niveau de la deuxième extrémité de l’opercule,

- l’élément de base comprend un couvercle monté mobile en rotation sur l’embase autour d’un premier axe de rotation entre une position close, dans laquelle le couvercle recouvre l’orifice, et une position ouverte, dans laquelle le couvercle laisse libre accès à l’orifice,

- l’embase et la recharge comprennent des organes détrompeurs complémentaires adaptés pour que, lorsque la recharge est retenue à l’embase par les organes de coopération complémentaires, la charnière liant l’opercule au réceptacle de la recharge soit orientée selon un deuxième axe de rotation sensiblement orthogonal au premier axe de rotation,

- le couvercle comprend une face interne orientée vers l’embase lorsque le couvercle est en position close, ladite face interne étant à une distance de l’épaulement, lorsque le couvercle est en position close, inférieure à l’écart entre les première et deuxième parties de l’opercule lorsque la paroi annulaire est au repos,

- le dispositif de conditionnement présente une configuration de contact dans laquelle le deuxième bord du plateau est en contact avec la face interne du couvercle, un déplacement du couvercle vers sa position close tendant alors à déplacer le plateau vers sa configuration fermée par glissement dudit deuxième bord contre la face interne, et

- l’embase comprend un fond et un orifice opposé au fond, la cavité débouchant hors de l’embase au travers de l’orifice, la force de soulèvement est extérieure au dispositif de conditionnement et est orientée à l’opposé du réceptacle, et la force d’arrachement est extérieure au dispositif de conditionnement et est orientée selon une direction allant du fond de l’embase vers l’orifice.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée uniquement à titre d’exemple et faite en se référant aux dessins annexés, dans lesquels :

la Figure 1 est une vue en perspective d’un dispositif de conditionnement selon l’invention, vide, dans une première configuration, la Figure 2 est une vue en coupe du dispositif de conditionnement de la Figure 1, rempli, prise selon le plan ll-ll de la Figure 1, la Figure 3 est une vue de dessus du dispositif de conditionnement de la Figure 1, dans une deuxième configuration, la Figure 4 est une vue en coupe selon le plan IV-IV du dispositif de conditionnement de la Figure 3, la Figure 5 est une vue en coupe selon le plan V-V du dispositif de conditionnement de la Figure 3, et la Figure 6 est une vue d’un détail marqué VI de la Figure 3.

Le dispositif de conditionnement 10 représenté sur les Figures est de type boîtier de maquillage et est destiné au conditionnement d’au moins un article cosmétique. II comprend, comme visible sur la Figure 1, un élément de base 12 et une recharge 14 montée amovible dans l’élément de base 12.

L’élément de base 12 comprend une embase 16 et un couvercle 18 monté mobile en rotation sur l’embase 16. Dans la suite, on considérera une base orthonormée (X, Y, Z), représentée sur les Figures, attachée à l’embase 16.

En référence à la Figure 2, l’embase 16 comporte un fond 20 constitué par une paroi inférieure sensiblement plane et disposée dans un plan (X, Y). Comme visible sur la Figure 3, ce fond 20 présente un bord périphérique extérieur 22 elliptique présentant un axe focal 24 orienté suivant la direction X et un petit axe 26 orienté suivant la direction Y. L’axe focal 24 coupe le bord périphérique extérieur 22 au niveau d’une extrémité avant 27 et d’une extrémité arrière 28 de l’embase 16.

L’embase 16 comporte également une paroi supérieure 30 sensiblement plane et disposée dans un plan (X, Y). Cette paroi 30 a un contour 32 sensiblement circulaire.

De retour à la Figure 1, l’embase 16 comporte encore une paroi périphérique 34 joignant le bord périphérique extérieur 22 du fond 20 au contour 32.

L’embase 16 définit une cavité centrale 40 débouchant via un orifice 42 ménagé dans la paroi supérieure 30 hors de l’embase 16. Cette cavité 40 est centrée sur un axe 44 parallèle à l’axe Z et, en particulier présente une symétrie de révolution autour de l’axe 44.

L’orifice 42 est lui aussi centré sur l’axe 44. Par ailleurs, cet orifice 42 présente, dans l’exemple représenté, un contour circulaire.

Le contour 32 de la paroi supérieure 30 est lui aussi centré sur l’axe 44.

Dans l’exemple représenté, la cavité 40 débouche également hors de l’embase 16 via une découpe 46 (Figure 2) ménagée dans le fond 20. Cette découpe 46 est elle aussi centrée sur l’axe 44 et présente un contour circulaire.

En référence à la Figure 2, la cavité 40 comporte, à partir du fond 20, un premier tronçon 48 présentant un diamètre, pris dans un plan (X, Y), sensiblement égal au diamètre de la découpe 46, c’est-à-dire tel que la différence de diamètre entre la découpe 46 et le premier tronçon, ramenée au plus grand des deux diamètres, soit inférieure à 5%. Le premier tronçon 48 est en particulier cylindrique de révolution.

La cavité 40 comporte ensuite un deuxième tronçon 50 de diamètre supérieur à celui du premier tronçon 48. Le diamètre de ce deuxième tronçon 50 est sensiblement égal au diamètre de l’orifice 42. Ce deuxième tronçon 50 est lui aussi cylindrique de révolution.

La cavité 40 est bordée à sa périphérie par une paroi annulaire 52 de l’embase 16. A la jonction entre les premier et deuxième tronçons 48, 50, cette paroi annulaire 52 définit un épaulement 54 disposé dans un plan (X, Y) et faisant face à la paroi supérieure 30.

Le couvercle 18 est mobile en rotation par rapport à l’embase 16 autour d’un premier axe de rotation 56 entre une position close, représentée sur les Figures 3 à 5, dans laquelle le couvercle 18 recouvre l’orifice 42, et une position ouverte, représentée sur les Figures 1 et 2, dans laquelle le couvercle 18 laisse libre accès à l’orifice 42. A cet effet, le couvercle 18 est articulé à l’embase 16 par une charnière 58 matérialisant le premier axe de rotation 56 et disposée à l’extrémité arrière 28 de l’embase 16.

Le premier axe de rotation 56 est en particulier orienté suivant la direction Y.

Le couvercle 18 comprend une paroi supérieure 60 sensiblement plane qui, lorsque le couvercle 18 est en position close, est disposée dans le plan (X, Y). Comme visible sur la Figure 3, cette paroi supérieure 60 présente un bord périphérique extérieur 62 elliptique avec un axe focal 64 orienté suivant la direction Y et un petit axe 66 orienté suivant la direction X.

En référence à la Figure 5, le couvercle 18 comprend également une paroi périphérique 68 faisant saillie depuis le bord périphérique extérieur 62 de la paroi 60 vers l’embase 16. Cette paroi 68 présente un bord inférieur 70 contenu dans un plan sensiblement parallèle à la paroi supérieure 60. Ce bord inférieur 70 est sensiblement circulaire.

Lorsque le couvercle 18 est en position close, la paroi supérieure 60 et le bord inférieur 70 de la paroi périphérique 68 sont sensiblement centrés sur l’axe 44.

Le couvercle 18 comprend encore une languette rigide 72 faisant saillie depuis le bord inférieur 70 de la paroi périphérique 68, dans le prolongement de la paroi périphérique 68, au niveau de l’extrémité arrière 28 de l’embase 16. Cette languette 72 forme une partie de la charnière 58. Elle est reçue dans un évidement 74 ménagé dans l’embase 16 et débouchant dans les parois supérieure 30 et périphérique 34 et formant une partie complémentaire de la charnière 58.

La paroi supérieure 60, la paroi périphérique 68 et la languette 72 sont venues de matière.

Le couvercle 18 comprend enfin, dans l’exemple représenté, un miroir 80 rapporté sur la face de la paroi supérieure 60 qui, lorsque le couvercle 18 est en position close, fait face à l’embase 16. Ce miroir 80 définit une face interne du couvercle 18.

De manière optionnelle, le couvercle 18 comporte en sus des perforations ou des évents (non représentés).

L’élément de base 12 comprend encore un mécanisme 76 de verrouillage du couvercle 18 en position close. Ce mécanisme 76 comprend, dans l’exemple représenté, un poussoir 77 formé dans la paroi périphérique 34 de l’embase 16, au niveau de l’extrémité avant 27, et mobile selon la direction X, un crochet 78 solidaire du poussoir ΊΊ, et une encoche 79 formée dans la paroi périphérique 68 du couvercle 18 et apte à coopérer avec le crochet 78. En variante, le poussoir 77 est rapporté à la paroi périphérique 34 de l’embase 16.

De retour à la Figure 1, la recharge 14 comprend un réceptacle 82 et un opercule 84 déplaçable par rapport au réceptacle 82.

En référence à la Figure 2, le réceptacle 82 comprend un fond 86 sensiblement plan disposé selon un plan (X, Y), une paroi supérieure 88 sensiblement plane et disposée parallèlement au fond 86, et une paroi périphérique 89 joignant le fond 86 à la paroi supérieure 88. Par ailleurs, le réceptacle 82 définit intérieurement un compartiment de stockage 90 bordé par le fond 86 et les parois 88, 89.

Le fond 86 a une forme sensiblement complémentaire de la découpe 46 de l’embase 16. II est centré sur un axe 92 orienté suivant la direction Z.

La paroi supérieure 88 est sensiblement discoïdale. Elle présente une plus grande dimension, prise dans le plan (X, Y) entre deux extrémités opposées de la paroi supérieure 88, supérieure à la plus grande dimension du fond 86 du réceptacle 82 et supérieure au diamètre de l’orifice 42. Elle présente une ouverture 94 par laquelle le compartiment 90 débouche à l’extérieur du réceptacle 82.

Cette ouverture 94 est sensiblement circulaire et est centrée sur l’axe 92. Elle a en particulier un diamètre supérieur du diamètre du fond 86 du réceptacle 82 et inférieur au diamètre de l’orifice 42.

La paroi périphérique 89 comprend, en partant du fond 86, un premier tronçon 96 présentant un diamètre extérieur, pris dans un plan (X, Y), sensiblement égal au diamètre du premier tronçon 48 de la cavité 40. Ce premier tronçon 96 est en particulier cylindrique de révolution.

La paroi périphérique 89 comporte ensuite un deuxième tronçon 98 présentant un diamètre intérieur et un diamètre extérieur supérieurs à ceux du premier tronçon 96. Le diamètre extérieur de ce deuxième tronçon 98 est sensiblement égal au diamètre du deuxième tronçon 50 de la cavité 40. Le diamètre intérieur de ce deuxième tronçon 98 est quant à lui sensiblement égal au diamètre de l’ouverture 94. Ce deuxième tronçon 98 est lui aussi cylindrique de révolution.

A la jonction entre les premier et deuxième tronçons 96, 98, la paroi périphérique 89 définit un épaulement interne 100 disposé dans un plan (X, Y) et faisant face à la paroi supérieure 88, et un épaulement externe 102 disposé lui aussi dans un plan (X, Y) mais orienté à l’opposé de l’épaulement interne 100, c’est-à-dire que la normale (non représenté) à l’épaulement externe 102 est dirigée dans une direction opposée à l’épaulement interne 100.

La distance de l’épaulement externe 102 à la face externe 104 du fond 86 du réceptacle 82 est sensiblement égale à la distance de l’épaulement 54 à la face externe 106 du fond 20 de l’embase 16.

Le réceptacle 82 comprend également une saillie annulaire 108 faisant saillie radialement vers l’intérieur depuis la paroi périphérique 89, dans le prolongement de l’épaulement interne 100. Cette saillie 108 présente un bord annulaire libre 109 centré sur l’axe 92.

Dans l’exemple représenté, ce bord annulaire 109 est sensiblement circulaire. Il est par ailleurs incurvé vers le fond 86.

Le compartiment 90 est centré sur l’axe 92 et est en particulier cylindrique de révolution autour de l’axe 92. Le compartiment 90 formé d’une première portion 110, bordée par le premier tronçon 96 de la paroi périphérique 89, et d’une deuxième portion 112 bordée par le deuxième tronçon 98 de la paroi périphérique 89. Ces deux portions 110, 112 sont séparées l’une de l’autre par la saillie annulaire 108.

La première portion 110 forme un premier logement recevant un premier article cosmétique 113 (Figure 2). Ce premier article cosmétique 113 est par exemple un produit cosmétique de maquillage ou de soin destiné à être appliqué sur une surface corporelle, tel qu’une poudre ou une crème. Avantageusement, le premier article cosmétique 113 est un fond de teint.

Le réceptacle 82 comprend encore une jupe périphérique 114 s’étendant depuis un bord périphérique extérieur 116 de la paroi supérieure 88. Cette jupe périphérique 114 fait saillie depuis le bord périphérique extérieur 116 sensiblement suivant la direction Z, en direction du fond 86 du réceptacle 82. Elle se termine par un bord libre 118 contenu dans un plan (X, Y), la distance de ce plan à l’épaulement externe 102 étant sensiblement égale à la distance de l’épaulement 54 à la paroi supérieure 60 de l’embase 16.

Dans l’exemple représenté, le réceptacle 82 est formé d’une partie inférieure 120 et d’une partie supérieure 122 assemblées de manière amovible. La partie inférieure 120 est formée par le fond 86, ainsi que par une partie interne 124 du premier tronçon 96 de la paroi périphérique 89. La partie supérieure 122 comprend quant à elle une partie externe 126 du premier tronçon 96 de la paroi périphérique 89, ainsi que le deuxième tronçon 98 de la paroi périphérique 89, la saillie annulaire 108 et la jupe périphérique 114.

La partie interne 124 est assemblée à la partie externe 126, dans l’exemple représenté par clipsage, en variante par vissage, de manière à former le premier tronçon 96 de la paroi périphérique 89. Le fond 86 est ainsi rendu solidaire du reste du réceptacle 82.

Selon une variante non représentée, le réceptacle 82 est monobloc. La partie inférieure 120 et la partie supérieure 122 sont alors venues de matière.

Le réceptacle 82 est reçu dans la cavité 40 de l’embase 16, l’axe 92 étant confondu avec l’axe 44. L’épaulement externe 102 du réceptacle 82 repose contre l’épaulement 54 de l’embase 16, et la surface externe 104 du fond 86 du réceptacle 82 affleure la surface externe 106 du fond 20 de l’embase 16, de sorte que lesdits fonds 86, 106 forment ainsi une surface continue. Le réceptacle 82 et l’embase 16 forment ainsi un socle 128.

L’opercule 84 est monté mobile en rotation sur le réceptacle 82 autour d’un deuxième axe de rotation 132 entre une position fermée, dans laquelle l’opercule 84 obture l’ouverture 94, et une position dégagée, dans laquelle l’opercule 84 libère l’ouverture 94. A cet effet, l’opercule 84 comporte un plateau 130 articulé au réceptacle 82 par une charnière 134 matérialisant le deuxième axe de rotation 132.

Le deuxième axe de rotation 132 est en particulier orienté suivant la direction X. Il est ainsi orthogonal au premier axe de rotation 56.

L’opercule 84 est apte à être déplacé depuis sa position fermée vers sa position dégagée lorsqu’est appliquée sur l’opercule 84 une force de soulèvement extérieure au dispositif 10 et orientée à l’opposé du réceptacle 82, cette force de soulèvement étant supérieure à un premier seuil inférieur ou égal à 3 Newtons.

L’opercule 84 comporte également un système d’étanchéité 136 pour assurer une étanchéité entre le plateau 130 et le réceptacle 82 lorsque l’opercule 84 est en position fermée.

Le plateau 130 est monobloc. Il est centré sur un axe 138 qui, lorsque l’opercule 84 est en position fermée, est confondu avec l’axe 92.

Le plateau 130 comporte une partie périphérique plane 140, de forme et de dimensions similaires à celles de la paroi supérieure 88 du réceptacle 82. En particulier, la partie périphérique 140 a un contour sensiblement circulaire.

Lorsque l’opercule 84 est en position fermée, telle que représentée sur la figure 4, la partie périphérique 140 est disposée dans un plan (X, Y).

Une partie de la charnière 134 est formée dans ladite partie périphérique 140, au niveau d’une extrémité latérale 141 de la partie périphérique 140.

Le plateau 130 comporte également une portion centrale 142 décalée suivant l’axe 136 par rapport à la partie périphérique 140 de manière à être disposée en retrait vers l’intérieur du réceptacle 82 par rapport à la partie périphérique 140 lorsque l’opercule 84 est en position fermée.

Le plateau 130 définit ainsi un logement central 144 centré sur l’axe 138. Ce logement central 144 est destiné à recevoir un deuxième article cosmétique (non représenté) constitué typiquement par un applicateur destiné à appliquer le produit cosmétique contenu dans le premier logement 110, par exemple une éponge 42.

Le logement central 144 est bordé par un bossage annulaire 146 s’étendant depuis la partie périphérique 140 à l’opposé de la portion centrale 142. Des encoches (non représentées) sont formés dans ce bossage 146 de manière à faciliter la saisie du deuxième article cosmétique. Ce bossage annulaire 146 définit une extrémité supérieure 147 du plateau 130.

Le système d’étanchéité 132 comprend une paroi rigide 150, sensiblement plane et parallèle à la partie périphérique 140 du plateau 130, et une paroi annulaire 152 flexible reliant un bord périphérique 153 de la paroi rigide 150 au plateau 130.

La paroi rigide 150 est sensiblement discoïdale. Elle présente une face supérieure 154 faisant face au plateau 130, une face inférieure 156 opposée au plateau 130, et une tranche 158 faisant la jonction entre les faces supérieure 154 et inférieure 156 à la périphérie de la paroi 150. Chacune des faces inférieure et supérieure 154, 156 présente un renfoncement central 160, de sorte que la paroi rigide 150 est plus fine en son centre qu’au niveau de son bord périphérique 153. Une gorge annulaire 162 est ménagée dans la tranche 158.

Dans l’exemple représenté, la face inférieure 156 de la paroi rigide 150 est lisse et unie. Selon une première variante (non représentée), la face inférieure 156 comporte des picots ou des aspérités. Selon une deuxième variante (non représentée), la face inférieure 156 comporte une décoration ou une inscription. Selon une troisième variante (non représentée), la face inférieure 156 comporte un logement pour un troisième article cosmétique, ce troisième article cosmétique étant par exemple un deuxième produit cosmétique, de même nature que le produit contenu dans le premier logement 110 mais d’une couleur différente.

La paroi rigide 150 est centrée sur l’axe 138. Elle est disposée de manière à être reçue dans la deuxième portion 112 du compartiment de stockage 90 lorsque l’opercule 84 est en position fermée.

La paroi annulaire 152 a la forme d’une portion de tore avec, dans une position de repos, une section circulaire de diamètre proche du diamètre interne du deuxième tronçon 98 de la paroi périphérique 89 du réceptacle 82.

Par ailleurs, la paroi annulaire 152 est apte à se déformer élastiquement dans un plan passant par l’axe 138. A cet effet, la paroi annulaire 152 est préférentiellement formée d’un matériau déformable élastiquement, comme par exemple un élastomère thermoplastique tel que le SEBS, ou un caoutchouc nitrile (NBR), ou un silicone. De plus, la paroi annulaire 152 présente une courbure dans un plan passant par l’axe 138, une convexité de la courbure étant dirigée à l’opposé de l’axe 138. Ainsi, la paroi annulaire 152 est apte à augmenter de diamètre sous l’effet d’un rapprochement de la paroi rigide 150 et du plateau 130.

Un premier bord 164 de la paroi annulaire 152 est engagé dans la gorge 162, et le deuxième bord 166 opposé est fixé, par exemple surmoulé, à la partie périphérique 140 du plateau 130.

Lorsque la paroi annulaire 152 est dans sa position de repos, la paroi rigide 150 est à une première distance selon l’axe 138 de la partie périphérique 140 du plateau 130 et à une deuxième distance selon l’axe 138 de l’extrémité supérieure 147 du plateau 130.

Cette première distance est supérieure à la distance entre l’épaulement 100 et le plan (X, Y) passant par la charnière 132. Ainsi, lorsque l’opercule 84 est dans sa position fermée, comme visible sur la Figure 4, la paroi rigide 150 est en appui sur l’épaulement interne 100 et est rapprochée du plateau 130, de sorte que la paroi latérale 152 est comprimée, ce qui a pour effet d’augmenter le diamètre de la paroi annulaire 152, qui entre alors en contact avec la paroi périphérique 89 du réceptacle 82. La surface externe de la paroi annulaire 152 a ainsi une fonction de joint d’étanchéité, formant un contact étanche avec la paroi périphérique 89 du réceptacle 82.

Par ailleurs, la deuxième distance est supérieure à la distance entre l’épaulement 100 et la face interne du couvercle 18 lorsque le couvercle 18 est en position close. Ainsi, lorsque le couvercle 18 est en position close, il appuie sur le plateau 130, ce qui permet d’assurer que l’opercule 84 demeure en position fermée et la paroi annulaire 152 comprimée, assurant ainsi une bonne étanchéité entre l’opercule 84 et le réceptacle 82.

L’opercule 84 est préférentiellement moulé par bi-injection, d’abord du plateau 130 et de la paroi rigide 150, ensuite de la paroi annulaire 152. En variante, le plateau 130, la paroi rigide 150 et la paroi annulaire 152 sont moulés séparément, puis assemblés.

La recharge 14 comprend encore des éléments 168 de liaison de l’opercule 84 au réceptacle 82. Ces éléments de liaison 168 comprennent la charnière 134. Dans l’exemple représenté, ils comprennent également un dispositif 170 de maintien de l’opercule 84 en configuration fermée.

Ce dispositif de maintien 170 est apte à s’opposer à un déplacement de l’opercule 84 à l’écart du réceptacle 82 lorsque la force de soulèvement appliquée sur l’opercule 84 est inférieure au premier seuil, et à permettre le déplacement de l’opercule 84 à l’écart du réceptacle 82 lorsque la force de soulèvement appliquée sur l’opercule 84 est supérieure au premier seuil. Cette force de soulèvement doit alors être appliquée au niveau de l’extrémité latérale 172 du plateau 130 opposée à la charnière 134.

A cet effet, le dispositif de maintien 170 est formé, dans l’exemple représenté, par un système de clipsage du plateau 84 au réceptacle, ce système comprenant un crochet 174 porté par l’extrémité latérale 172 du plateau 130 et une encoche 176 formée dans la paroi supérieure 88 du réceptacle 82 est apte à coopérer avec le crochet 174. Grâce à l’effet ressort apporté par la compression de la paroi latérale 152 lorsque l’opercule 84 est en position fermée il suffit d’appliquer une force de soulèvement très faible pour provoquer l’ouverture de l’opercule 84. On permet ainsi l’ouverture du réceptacle 82 avec des forces de soulèvement inférieures ou égales à 3 Newtons.

On notera que la contrainte d’avoir un premier seuil inférieur ou égal à 3 Newton peut être respectée au moyen de dispositifs de maintien 170 différents de celui décrit ici.

En variante, la recharge 14 ne comprend aucun dispositif de maintien de l’opercule 84 en position fermée. Les éléments 168 de liaison de l’opercule 84 au réceptacle 82 sont alors constitués par la seule charnière 134. Par ailleurs, l’opercule 84 est apte à être déplacé depuis sa position fermée vers sa position dégagée sans limite inférieure à la force de soulèvement devant être appliquée sur l’opercule 84 pour provoquer son déplacement ; le premier seuil est alors égal à 0 Newton.

L’élément de base 12 et la recharge 14 comprennent par ailleurs des organes de coopération complémentaires 180, 182 pour assurer la tenue de la recharge 14 dans l’élément de base 12. Ces organes de coopération complémentaires 180, 182 sont aptes à s’opposer à un détachement de la recharge 14 par rapport à l’élément de base 12 lorsqu’est appliquée sur la recharge 14 une force d’arrachement extérieure au dispositif de conditionnement 10 et orientée selon la direction Z depuis le fond 20 de l’embase 16 vers l’orifice 42, ladite force d’arrachement étant inférieure à un deuxième seuil, et à permettre le détachement de la recharge 14 par rapport à l’élément de base 12 lorsque la force d’arrachement appliquée sur la recharge 14 est supérieure au deuxième seuil. Le deuxième seuil est en particulier strictement supérieur au premier seuil, de manière à éviter que des tentatives d’ouverture de la recharge 14 ne provoquent l’éjection de la recharge 14 hors de l’élément de base 12.

En référence à la Figure 5, les organes de coopération complémentaires 180, 182 forment, dans l’exemple représenté, un système d’encliquetage de la recharge 14 dans l’élément de base 12. A cet effet, les organes de coopération complémentaires 180, 182 comprennent une pluralité de pattes d’encliquetage 180, typiquement trois, formées dans la paroi annulaire 52 de l’embase 16, chacune étant déformable élastiquement entre une position au repos, dans laquelle la patte d’encliquetage 180 est proche de l’axe 44, et une position fléchie, dans la patte d’encliquetage 180 est éloignée de l’axe 44. Du fait de leur position dans la paroi annulaire 52, les pattes d’encliquetage 180 sont ainsi masquées par la recharge 14 lorsque le réceptacle 82 est reçu dans la cavité 40, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas visibles de l’extérieur du dispositif de conditionnement 10.

Ces pattes d’encliquetage 180 sont réparties dans la paroi annulaire 52 de manière à être à sensiblement égale distance les unes des autres ; ainsi, dans l’exemple représenté, les pattes d’encliquetage 180 sont à sensiblement 120° les unes des autres.

En référence à la Figure 6, chaque patte d’encliquetage 180 comprend un corps 183 avec une extrémité proximale 184 de liaison au reste de la paroi annulaire 52 et une extrémité distale 185 opposée libre. Ce corps 180 présente une surface intérieure 186, orientée vers l’axe 44, sensiblement plane. Chaque patte d’encliquetage 180 comprend également une dent 187 disposée à l’extrémité distale 185 du corps 180 et faisant saillie radialement vers l’intérieur de l’embase 16 par rapport à la surface intérieure 186. Cette dent 187 présente une largeur sensiblement égale à 8 mm, prise selon une direction orthoradiale à l’axe 44, et dépasse vers l’intérieur de l’embase 16, par rapport à la surface intérieure 186, d’une distance inférieure à 0,4 mm et de préférence sensiblement égale à 0,38 mm. La dent 187 présente par ailleurs un rayon de courbure, pris dans un plan incluant l’axe 44, sensiblement égal à 1 mm.

Les organes de coopération complémentaires 180, 182 comprennent également une pluralité de rainures 182 formées dans une face externe 188 de la paroi périphérique 89 du réceptacle 82, chaque rainure 182 s’étendant dans un plan (X, Y) et étant apte à coopérer avec une patte d’encliquetage 180 respective. A cet effet, chaque rainure 182 a une forme sensiblement complémentaire à la forme de la dent 187 de la patte d’encliquetage respective 180.

On atteint ainsi un deuxième seuil compris entre 3 et 30 Newtons, de préférence compris entre 3 et 20 Newtons.

On notera que ce deuxième seuil n’est pas spécifique à l’exemple représenté, et que des valeurs semblables peuvent être obtenues au moyen d’organes de coopération 180, 182 différents de ceux décrits ici.

De retour à la Figure 5, l’élément de base 12 et la recharge 14 comprennent encore des organes détrompeurs 190, 192 pour assurer un positionnement correct de la recharge 14 dans l’élément de base 12 et notamment assurer que les premier et deuxième axes de rotation 56, 132 sont correctement positionnés l’un par rapport à l’autre, et que les organes de coopération 180, 182 sont positionnés les uns face aux autres de manière à pouvoir assurer la tenue de la recharge 14 dans l’élément de base 12.

Ces organes détrompeurs 190, 192 comprennent, dans l’exemple représenté, une languette 190 solidaire de la recharge 14 et faisant saillie depuis le bord libre 118 de la jupe périphérique 114 du réceptacle 82, parallèlement à l’axe 92 et à l’opposé de la paroi supérieure 88. Les organes détrompeurs 190, 192 comprennent également une fenêtre 192 ménagée dans la paroi supérieure 60 de l’embase 16 et apte à recevoir la languette 190 lorsque les premier et deuxième axes de rotation 56, 132 sont sensiblement orthogonaux l’un à l’autre.

De manière préférentielle, à l’exception du miroir 80 et de la paroi annulaire 152, les différents éléments formant le dispositif 10 sont moulés par injection d’un matériau thermoplastique de type polymère, tel que l’acrylonitrile butadiène styrène (ABS), le styrène-acrylonitrile (SAN) ou un polypropylène.

Un procédé de fonctionnement du dispositif 10 va maintenant être décrit. Dans la position ouverte du couvercle 18 et dans la position dégagée de l’opercule 84, comme à la figure 1, un utilisateur peut prélever du produit cosmétique dans le premier logement 110 à l’aide de l’éponge reçue dans le logement central 144 et appliquer ce produit cosmétique sur des surfaces corporelles. L’application est éventuellement contrôlée à l’aide du miroir 80. La face inférieure 156 de la paroi rigide 150 est éventuellement utilisée pour travailler le produit à l’aide de l’éponge, ou pour essuyer un surplus de produit, avant application. Dans le cas où la face inférieure 156 comporte un logement pour un deuxième produit cosmétique, les deux produits peuvent être utilisés simultanément.

Lorsque les opérations d’application sont achevées, l’utilisateur rabat l’opercule 84 en direction du réceptacle 82, de sorte à faire entrer la paroi rigide 150 dans le compartiment 90. La paroi rigide 150 arrive ainsi au contact de l’épaulement 100. L’opercule 84 est alors dans une position intermédiaire.

Afin de faciliter le passage en position fermée de l’opercule 84, l’utilisateur rabat alors le couvercle 18 jusqu’à ce que sa face interne soit au contact du plateau 130. L’opercule 84 et le couvercle 18 sont alors dans une configuration de contact.

A partir de la configuration de contact, l’utilisateur exerce sur le couvercle 18 une force tendant à faire passer le couvercle 18 en position fermée. Par exemple, l’utilisateur appuie sur le dessus du couvercle 18. Le déplacement du couvercle 18 fait glisser le point de contact du plateau 130 avec la face interne du couvercle 18, le long de ladite face interne, en direction du premier axe de rotation 56.

La face interne formée par le miroir 80 présente une texture lisse qui facilite le glissement du plateau 130.

Le plateau 130 est ainsi rabattu vers la surface supérieure 88 du réceptacle 82. La paroi rigide 150 venant en butée contre l’épaulement 100, la distance entre la paroi rigide

150 et le plateau 130 diminue. Cette diminution provoque une augmentation de diamètre de la surface externe de la paroi périphérique 152, jusqu’à former un contact étanche avec la paroi annulaire 89 du réceptacle 82.

Le couvercle 18 se trouve alors en position close, comme représenté par exemple à la figure 5. L’encoche 79 s’emboîte sur le crochet 78, verrouillant le couvercle 18.

En un seul geste, l’utilisateur peut ainsi former un contact étanche entre l’opercule 94 et le réceptacle 82 et mettre le couvercle 18 en position close. Le déplacement de l’opercule 84 par l’intermédiaire du couvercle 18 fournit un bras de levier qui minimise la force nécessaire au passage de l’opercule 84 en configuration fermée.

En position fermée, la face interne du couvercle 18 exerce une pression homogène sur le joint d’étanchéité formé par la paroi 152 et la paroi 89. En particulier, une telle homogénéité de pression est favorisée par le fait que la face interne du couvercle 18 est formée par le miroir 80.

Inversement, pour ouvrir le dispositif 10 à partir de la position close du couvercle 18, l’utilisateur appuie sur le poussoir 77 afin de désengager le crochet 78 de l’encoche 79. Une fois le couvercle 18 déverrouillé, l’effort de compression exercé par la paroi périphérique 89 du réceptacle 82 sur la paroi annulaire 152 de l’opercule 84 tend à éjecter le plateau 130 hors du compartiment 90. De ce fait, le plateau 130 s’écarte du fond 86 du réceptacle 82 et soulève légèrement le couvercle 18. Ce déplacement est toutefois stoppé par le dispositif de maintien 170.

L’utilisateur peut alors déplacer le couvercle 18 jusqu’à sa position ouverte, puis se saisir de l’éponge disposée dans le logement central 144.

II suffit ensuite à l’utilisateur de passer un doigt entre le plateau 130 et la paroi supérieure du réceptacle 82 au niveau de l’extrémité latérale 172 opposée à la charnière 134 et d’exercer depuis ce point une force de soulèvement supérieure au premier seuil pour vaincre la résistance opposée par le dispositif de maintien 170. Ensuite, l’utilisateur accompagne le déplacement de l’opercule 84 jusqu’à sa position dégagée, de manière à libérer l’accès au produit cosmétique contenu dans le premier logement 110.

Le dispositif 10 se trouve alors dans la configuration de la Figure 1, apte à l’utilisation des articles cosmétiques.

II est ainsi possible de faire passer le dispositif 10 depuis sa configuration fermée de transport jusqu’à sa configuration d’utilisation sans changement de prise en main du dispositif 10.

Lorsque le produit cosmétique contenu dans le premier logement 110 est épuisé, l’utilisateur dissocie la recharge 14 de l’élément de base 12 afin de recharge le dispositif de conditionnement 10 en produit. A cet effet, l’utilisateur déplace le couvercle 18 en position ouverte, ainsi que décrit précédemment, puis il exerce sur le fond 86 du réceptacle 82 une force d’arrachement orientée selon l’axe Z en direction de l’orifice 42 et supérieure au deuxième seuil. La recharge 14 est ainsi poussée en direction de l’orifice 42. La force exercée étant supérieure au deuxième seuil, elle permet de vaincre la résistance des organes de coopération 180, 182, et la recharge 14 est donc éjectée hors de la cavité 40.

L’utilisateur assemble alors à la place de la recharge 14 une nouvelle recharge (non représentée) identique et dont le premier logement 110 contient du produit cosmétique. A cet effet, l’utilisateur vient positionner la nouvelle recharge dans la cavité

40 de l’embase 16, puis il exerce sur le dessus de cette nouvelle recharge une force orientée selon l’axe Z en direction du fond 20 de l’embase. En exerçant une force supérieure au deuxième seuil, cette force permet de vaincre la résistance des organes de coopération 180, 182, et la nouvelle recharge vient ainsi en prise avec l’élément de base

12. L’épaulement 54 évite que, sous l’effet de la poussée exercée par l’utilisateur, la nouvelle recharge dépasse la position dans laquelle elle est prise avec l’élément de base 12 et ne soit éjectée à travers la découpe 46.

Grâce à l’invention, le remplacement de la recharge 14 est particulièrement facile. En effet, il suffit à l’utilisateur d’exercer une légère pression sur la recharge 14 pour l’éjecter, et la pression devant être exercée sur la nouvelle recharge pour la mettre en place est tout aussi faible.

Claims

REVENDICATIONS

1. - Dispositif (10) de conditionnement d’au moins un article cosmétique, comprenant un élément de base (12) et une recharge (14) montée amovible dans l’élément de base (12), l’élément de base (12) comprenant une embase (16) définissant une cavité (40) et la recharge (14) comprenant un réceptacle (82) reçu dans la cavité (40), le réceptacle (82) définissant intérieurement un compartiment (90) de stockage d’un premier article cosmétique débouchant hors du réceptacle (82) au travers d’une ouverture d’accès (94), le dispositif de conditionnement (10) comprenant en outre :

un opercule (84) déplaçable par rapport au réceptacle (82) entre une position de fermeture du réceptacle (82), dans laquelle l’opercule (84) obture l’ouverture d’accès (94), et une position d’ouverture du réceptacle (82), dans laquelle l’opercule (84) libère l’ouverture d’accès (94), et des organes de coopération complémentaires (180, 182) pour assurer la tenue de la recharge (14) dans l’élément de base (12), dans lequel l’opercule (84) est apte à être déplacé depuis sa position de fermeture vers sa position d’ouverture lorsqu’est appliquée sur l’opercule (84) une force de soulèvement supérieure à un premier seuil, et les organes de coopération complémentaires (180, 182) sont aptes à s’opposer à un détachement de la recharge (14) par rapport à l’élément de base (12) lorsqu’une force d’arrachement appliquée sur la recharge (14) est inférieure à un deuxième seuil, et à permettre le détachement de la recharge (14) par rapport à l’élément de base (12) lorsque la force d’arrachement est supérieure au deuxième seuil, le deuxième seuil étant strictement supérieur au premier seuil, le premier seuil étant inférieur ou égal à 3 Newtons.
2. - Dispositif de conditionnement (10) selon la revendication 1, dans lequel le deuxième seuil est compris entre 3 et 30 Newtons.
3. - Dispositif de conditionnement (10) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel l’opercule (84) comprend une première partie (130) et une deuxième partie (150) reliées l’une à l’autre par une paroi annulaire (152) déformable élastiquement entre une configuration au repos, dans laquelle les première et deuxième parties (130, 150) sont écartées l’une de l’autre et la paroi annulaire (152) présente un premier diamètre inférieur au diamètre de l’ouverture d’accès (94), et une configuration comprimée, dans laquelle les première et deuxième parties (130, 150) sont rapprochées l’une de l’autre et la paroi annulaire (152) présente un deuxième diamètre supérieur au premier diamètre, et le réceptacle (82) présente un épaulement (100) à l’intérieur du compartiment de stockage (90), ledit épaulement (100) faisant face à l’ouverture d’accès (94) et étant à une distance de l’ouverture d’accès (94) inférieure à l’écart entre les première et deuxième parties (130, 150) de l’opercule (84) lorsque la paroi annulaire (152) est au repos, la deuxième partie (150) de l’opercule (84) étant adaptée pour être en contact avec l’épaulement (100) lorsque l’opercule (84) est dans une position intermédiaire entre ses positions d’ouverture et de fermeture.
4. - Dispositif de conditionnement (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant un dispositif (170) de maintien de l’opercule (84) en position de fermeture apte à s’opposer à l’ouverture du réceptacle (82) lorsque la force de soulèvement appliquée sur l’opercule (84) est inférieure au premier seuil.
5. - Dispositif de conditionnement (10) selon les revendications 3 et 4 prises ensemble, dans lequel le dispositif de maintien (170) comprend un organe (174) solidaire de la première partie (130) de l’opercule (84).
6. - Dispositif de conditionnement (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la cavité (40) est bordée à sa périphérie par une paroi annulaire (52) de l’embase (16), et les organes de coopération complémentaires (180, 182) comprennent des pattes d’encliquetage (180) formées dans ladite paroi annulaire (52).
7. - Dispositif de conditionnement (10) selon la revendication 6, dans lequel les pattes d’encliquetage (180) sont masquées par la recharge (14) lorsque le réceptacle (82) est reçu dans la cavité (40).
8. - Dispositif de conditionnement (10) selon la revendication 6 ou 7, dans lequel chaque patte d’encliquetage (180) présente une surface plane (186) et comprend une dent (187) faisant saillie radialement vers l’intérieur de l’embase (16) par rapport à ladite surface plane (186), cette dent (187) présentant une largeur sensiblement égale à 8 mm et dépassant vers l’intérieur de l’embase (16) d’une distance inférieure à 0,4 mm.
9. - Dispositif de conditionnement (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant des éléments de liaison de l’opercule (84) au réceptacle (82) constitués par une unique charnière (134).
10. - Dispositif de conditionnement (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le compartiment de stockage (90) contient un produit cosmétique (113) de maquillage ou de soin.
11. - Dispositif de conditionnement (10) selon la revendication 10, dans lequel le produit cosmétique (113) est un fond de teint.
12. - Dispositif de conditionnement (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’embase (16) et le réceptacle (82) forment ensemble un socle (128) et l’opercule (84) comprend une première et une deuxième extrémités (141, 172) opposées l’une à l’autre, l’opercule (84) étant lié au socle (128) par une charnière (134) au niveau de la première extrémité (141), la force de soulèvement étant appliquée au niveau de la deuxième extrémité (172).
13. - Dispositif de conditionnement (10) selon les revendications 3 et 12 prises ensemble, dans lequel les première et deuxième extrémités (141, 172) de l’opercule (84) appartiennent à la première partie (130) de l’opercule (84).
14. - Dispositif de conditionnement (10) selon la revendication 12 ou 13 prise en combinaison avec la revendication 4, dans lequel le dispositif de maintien (170) comprend un organe (174) disposé au niveau de la deuxième extrémité (172) de l’opercule (84).
15. - Dispositif de conditionnement (10) selon l’une quelconque des revendications 12 à 14, dans lequel l’élément de base (12) comprend un couvercle (18) monté mobile en rotation sur l’embase (16) autour d’un premier axe de rotation (56) entre une position close, dans laquelle le couvercle (18) recouvre l’orifice (42), et une position ouverte, dans laquelle le couvercle (18) laisse libre accès à l’orifice (42).
16. - Dispositif de conditionnement (10) selon la revendication 15, dans lequel l’embase (16) et la recharge (14) comprennent des organes détrompeurs complémentaires (190, 192) adaptés pour que, lorsque la recharge (14) est retenue à l’embase (16) par les organes de coopération complémentaires (180, 182), la charnière (134) liant l’opercule (84) au réceptacle (82) de la recharge (14) soit orientée selon un deuxième axe de rotation (132) sensiblement orthogonal au premier axe de rotation (56).
17. - Dispositif de conditionnement (10) selon la revendication 3 prise en combinaison avec la revendication 15 ou 16, dans lequel le couvercle (18) comprend une face interne orientée vers l’embase (16) lorsque le couvercle (18) est en position close, ladite face interne étant à une distance de l’épaulement (100), lorsque le couvercle (18) est en position close, inférieure à l’écart entre les première et deuxième parties (130, 150) de l’opercule (84) lorsque la paroi annulaire (152) est au repos.
18. - Dispositif de conditionnement (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’embase (16) comprend un fond (20) et un orifice (42) opposé au fond (20), la cavité (40) débouchant hors de l’embase (16) au travers de l’orifice (42), la force de soulèvement est extérieure au dispositif de conditionnement (10) et est orientée à l’opposé du réceptacle (82), et la force d’arrachement est extérieure au dispositif de conditionnement (10) et est orientée selon une direction allant du fond (20) de l’embase (16) vers l’orifice (42).

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