FR2969109A1 - Dispositif de connexion rapporte et a calage tridimensionnel, pour un element de bloc optique de vehicule - Google Patents

Abstract

Un dispositif de connexion (D) est destiné à équiper un élément (PL) d'un bloc optique (BO) de véhicule. Ce dispositif (D) comprend un corps creux (CC) propre à être solidarisé à l'élément (PL) et à être couplé à un connecteur électrique. Ce corps creux (CC) comprend, d'une part, une embase (EB) comportant i) au moins une ouverture pour le passage de bornes de connexion du bloc optique (BO), ii) un premier bord (B1) comprenant au moins une première protubérance (PR1) propre à être introduite dans une première encoche (EN1) de l'élément (PL) s'étendant suivant une première direction, pour la caler suivant des deuxième et troisième directions sensiblement perpendiculaires entre elles et à la première direction, et iii) au moins une première patte de calage (PC) définissant une deuxième encoche s'étendant suivant la deuxième direction et propre à loger une partie d'un bord (BD) d'une paroi (PF) de l'élément (PL), pour la caler suivant les première et troisième directions, et, d'autre part, au moins un premier moyen d'immobilisation (Ml1) propre à coopérer avec un second moyen d'immobilisation (Ml2) de l'élément (PL) pour l'immobiliser dans une position choisie par rapport à ce dernier (PL).

Description

DISPOSITIF DE CONNEXION RAPPORTÉ ET À CALAGE TRIDIMENSIONNEL, POUR UN ÉLÉMENT DE BLOC OPTIQUE DE VÉHICULE L'invention concerne les blocs optiques de véhicule, éventuellement de type automobile, et plus précisément les dispositifs de connexion qui sont destinés à permettre le raccordement électrique de bornes de connexion d'un bloc optique à un connecteur d'un câble électrique. Zo On entend ici par "bloc optique" aussi bien un projecteur qu'un feu. Comme le sait l'homme de l'art, certains blocs optiques de véhicule comprennent un élément, comme par exemple un porte lampe(s) ou un boîtier, auquel est solidarisé, côté intérieur, un circuit de connexion comportant des bornes de connexion (telles que des broches ou des lamelles 15 métalliques) destinées à alimenter une ou plusieurs sources de lumière. Ces bornes de connexion traversent une face arrière de l'élément et donc comportent une partie qui débouche derrière cette face arrière. Cette partie est logée à l'intérieur d'un corps creux d'un dispositif de connexion auquel on vient coupler un connecteur de type femelle d'un câble électrique. 20 Initialement, lorsque le nombre de bornes de connexion était peu important, typiquement deux ou trois, le dispositif de connexion était une pièce rapportée que l'on venait simplement clipper ou visser sur la face arrière de l'élément du bloc optique. Cette solution n'offrait pas une très bonne précision de positionnement dans l'espace, mais permettait malgré tout de 25 raccorder sans trop de difficulté les quelques bornes de connexion au connecteur femelle. Lorsque le nombre de bornes de connexion a notablement augmenté, et que dans le même temps leur épaisseur a été légèrement réduite, certains fabricants de bloc optique ont choisi de réaliser le dispositif de connexion en 30 même temps que l'élément du bloc optique, par moulage. Dans ce type de bloc optique, le dispositif de connexion fait donc partie intégrante de l'élément, si bien qu'il est très précisément positionné suivant les trois directions de l'espace par rapport audit élément. Les nombreuses bornes de connexion peuvent donc être précisément positionnées à l'intérieur du corps creux du dispositif de connexion, ce qui évite qu'elles ne soient endommagées lors de leur raccordement au connecteur femelle.

Hélas, pour réaliser par moulage un élément intégrant un dispositif de connexion en un endroit très précis, on a besoin de disposer d'un moule qui est très difficile à mettre au point. En fait, un tel moule doit faire l'objet de nombreuses reprises et de nombreux ajustements destinés à supprimer toutes les bavures indésirables et tous les décalages de position, ce qui 1 o s'avère chronophage et onéreux. L'invention a donc pour but d'améliorer la situation en proposant un dispositif de connexion rapporté et comprenant un corps creux, d'une part, propre à être solidarisé à un élément d'un bloc optique de véhicule, éventuellement de type automobile, et à être couplé à un connecteur 15 électrique, et, d'autre part, comprenant: - une embase comportant: - au moins une ouverture pour le passage de bornes de connexion du bloc optique, - un premier bord comprenant au moins une première protubérance 20 propre à être introduite dans une première encoche (ou rainure) de l'élément qui s'étend suivant une première direction, pour caler l'embase suivant des deuxième et troisième directions sensiblement perpendiculaires entre elles et à la première direction, et - au moins une première patte de calage définissant une seconde 25 encoche (ou rainure) qui s'étend suivant la deuxième direction et propre à loger une partie d'un bord d'une paroi de l'élément, pour caler l'embase suivant les première et troisième directions, et - au moins un premier moyen d'immobilisation propre à coopérer avec un second moyen d'immobilisation de l'élément pour immobiliser le corps 30 creux dans une position choisie par rapport à l'élément. Le dispositif de connexion selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - l'embase peut comporter un second bord sensiblement opposé au premier bord et comprenant au moins une seconde protubérance propre à être introduite dans une troisième encoche (ou rainure) de l'élément qui s'étend suivant la première direction, pour la caler suivant les première et deuxième directions. - le second bord de l'embase peut comprendre deux secondes protubérances qui sont propres à être introduites respectivement dans deux troisièmes encoches de l'élément; le premier bord de l'embase peut comprendre deux premières protubérances qui sont propres à être introduites respectivement dans deux premières encoches de l'élément; - son corps creux peut comprendre deux premiers moyens d'immobilisation qui sont propres à coopérer avec le second moyen d'immobilisation de l'élément; - chaque premier moyen d'immobilisation peut être agencé sous la forme d'une patte de clippage propre à s'ancrer sur une paroi de l'élément; - chaque patte de clippage peut s'étendre sensiblement suivant la première direction; - chaque patte de clippage peut être définie au voisinage d'un quatrième bord de l'embase, qui est sensiblement perpendiculaire au premier bord; - l'embase peut comporter une face avant sur laquelle est définie chaque première patte de calage au voisinage d'un troisième bord sensiblement perpendiculaire au premier bord.

L'invention propose également un élément, destiné à faire partie d'un bloc optique de véhicule, et comprenant au moins un dispositif de connexion du type de celui présenté ci-avant. Un tel élément peut, par exemple, constituer un porte lampe(s), propre à supporter au moins une source de lumière, ou bien un boîtier.

L'invention propose également un bloc optique, destiné à faire partie d'un véhicule, et comprenant au moins un élément du type de celui présenté ci-avant.

L'invention propose également un véhicule, éventuellement de type automobile, et comprenant au moins un bloc optique du type de celui présenté ci-avant. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés (obtenus en CAO/DAO, d'où le caractère apparemment discontinu de certaines lignes), sur lesquels : - la figure 1 illustre schématiquement, dans une vue en perspective du côté arrière, un exemple de réalisation d'un porte lampe(s) d'un bloc optique selon l'invention, - la figure 2 illustre schématiquement, dans une première vue en perspective du côté arrière, un exemple de réalisation d'un dispositif de connexion selon l'invention, avant son couplage au porte lampe(s) de la figure 1, - la figure 3 illustre schématiquement, dans une seconde vue en perspective du côté avant, le dispositif de connexion de la figure 2, - la figure 4 illustre schématiquement, dans une vue en perspective du côté arrière, le dispositif de connexion des figures 2 et 3 au début de son couplage au porte lampe(s) de la figure 1, - la figure 5 illustre schématiquement, dans une vue de face du côté arrière, le dispositif de connexion des figures 2 et 3 pendant une phase intermédiaire de son couplage au porte lampe(s) de la figure 1, - la figure 6 illustre schématiquement, dans une vue de face du côté arrière, le dispositif de connexion des figures 2 et 3 à la fin de son couplage au porte lampe(s) de la figure 1, - la figure 7 illustre schématiquement le dispositif de connexion et le porte lampe(s) de la figure 6, dans une vue en coupe selon l'axe A-A de cette même figure 6, - la figure 8 illustre schématiquement le dispositif de connexion et le porte lampe(s) de la figure 6, dans une vue en coupe selon l'axe B-B de cette même figure 6, et - la figure 9 illustre schématiquement, dans une vue en perspective du côté arrière, le dispositif de connexion et le porte lampe(s) de la figure 6 après couplage d'un connecteur audit porte lampe(s). Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour but de proposer un dispositif de connexion (D) rapporté et destiné à être couplé à un élément (PL) d'un bloc optique (BO) de véhicule, afin de permettre le couplage de cet élément à un connecteur (CN) d'un câble électrique. Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que l'élément (PL) est un porte lampe(s) de bloc optique (BO). Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type d'élément de bloc optique. Elle concerne en effet tout type d'élément de bloc optique devant être raccordé à un connecteur d'un câble électrique. Par conséquent, l'élément (PL) pourra être, par exemple, un boîtier de bloc optique. Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le bloc optique (BO) est un feu arrière de signalisation destiné à être installé à l'arrière d'un véhicule, éventuellement de type automobile. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de bloc optique. Elle concerne en effet tout type de bloc optique (avant ou arrière) destiné à équiper un véhicule, et notamment les projecteurs (ou phares).

Enfin, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le véhicule est de type automobile. Il s'agit par exemple d'une voiture. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de véhicule. Elle concerne en effet tout type de véhicule comportant au moins un bloc optique. On notera que l'on a représenté sur les figures 1 à 9 un repère orthonormé (X, Y, Z) définissant trois directions de l'espace, orthogonales entre elles. La direction X est dite première direction, la direction Y est dite deuxième direction et la direction Z est dite troisième direction. Ces trois directions sont matérialisées afin de faciliter la compréhension de l'invention. On a schématiquement illustré sur la figure 1 (du côté de la face arrière), un exemple de porte lampes PL de bloc optique BO. Ici, le porte lampes PL est destiné à supporter trois lampes (ou sources de lumière - non représentées), mais, il pourrait n'en supporter qu'une seule, ou bien deux, ou encore plus de trois.

On entend ici par "face arrière" une face qui est orientée vers l'intérieur du véhicule. Ce porte lampes PL comprend, du côté de sa face arrière, une paroi PF agencée de manière à permettre la solidarisation d'un dispositif de connexion D selon l'invention. Cette paroi PF comprend notamment des premières ouvertures OV1 destinées à permettre le passage de bornes de connexion BC d'un circuit électrique Cl (voir figures 7 et 8) couplé aux sources de lumière que supporte le porte lampes PL. On notera que ces bornes de connexion BC sont introduites dans les premières ouvertures OV1 via la face avant du porte lampes PL et qu'elles sont destinées à être couplées à un connecteur CN d'un câble électrique devant être couplé au dispositif de connexion D (voir figure 9). On notera que les bornes de connexion BC peuvent être des lamelles conductrices électriquement et de faible épaisseur (comme illustré non limitativement sur les figures 7 et 8), ou bien des broches conductrices électriquement. Comme illustré non limitativement sur les figures 2 à 9, un dispositif de connexion D, selon l'invention, comprend un corps creux CC propre à être solidarisé à l'élément PL (figures 6 à 9) et à être couplé à un connecteur électrique CE (figure 9). Ce corps creux CC comprend une paroi principale, délimitant un logement ouvert LO (destiné à recevoir une partie des bornes de connexion BC et une partie d'un connecteur CN) et comportant une extrémité avant munie d'une embase EB, et au moins un premier moyen d'immobilisation Mli .

Dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 2 à 9, l'embase EB présente une forme générale sensiblement rectangulaire. De ce fait, elle comprend des premier B1 et deuxième B2 bords opposés l'un à l'autre et sensiblement parallèles entre eux, et des troisième B3 et quatrième B4 bords opposés l'un à l'autre, sensiblement parallèles entre eux et sensiblement 3o perpendiculaires aux premier B1 et deuxième B2 bords. Mais, l'embase EB pourrait présenter d'autres formes générales, géométriques ou non. L'embase EB comprend au moins une seconde ouverture OV2, un premier bord B1 comprenant au moins une première protubérance PR1, et au moins une première patte de calage PC. On notera que dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 2 à 9, l'embase EB comprend plusieurs secondes ouvertures OV2, dédiées chacune à une borne de connexion BC, deux premières protubérances PR1 et deux premières pattes de calage PC. Mais, elle pourrait ne comporter qu'une seule seconde ouverture dédiée à toutes les bornes de connexion BC, et/ou une unique première protubérance PR1 ou bien plus de deux premières protubérances PR1, et/ou une unique première patte de calage PC ou bien plus de deux premières pattes de calage PC. 1 o On notera également que chaque seconde ouverture OV2 est destinée à être placée en regard d'une première ouverture OV1 correspondante de manière à permettre le passage et le guidage d'une borne de connexion BC. Chaque première protubérance PR1 du premier bord B1 est propre à 15 être introduite dans une première encoche (ou rainure) ENI de l'élément PL qui s'étend suivant la première direction X, pour caler l'embase EB suivant les deuxième Y et troisième Z directions. Par exemple, et comme illustré non limitativement sur les figures 1 à 9, chaque première encoche (ou rainure) ENI peut être définie par une 20 deuxième patte de calage présentant une forme générale en L inversé et définie sur la face arrière de la paroi PF de l'élément PL. On notera que les premières protubérances PR1 peuvent être définies à un même niveau suivant la troisième direction Z et peuvent présenter une même extension suivant la deuxième direction Y. Dans ce cas, les deuxièmes pattes de calage 25 ENI sont définies à un même niveau suivant la troisième direction Z et sont alignées suivant la première direction X. On notera, comme illustré, que chaque première protubérance PR1 peut se présenter sous la forme d'un cran (ou dent) de forme générale parallélépipédique. Dans ce cas, chaque première encoche (ou rainure) ENI 30 présente également une forme générale parallélépipédique. Afin de renforcer encore plus le calage de l'embase EB suivant les deuxième Y et troisième Z directions, et afin d'éviter tout entraînement en rotation ou tout basculement, il est avantageux, comme illustré non limitativement sur les figures 2, 3, 5, 6, 8 et 9, que l'embase EB comporte, sur son second bord B2, au moins une seconde protubérance PR2 propre à être introduite dans une troisième encoche (ou rainure) EN3 de l'élément PL qui s'étend suivant la première direction X, pour la caler suivant les deuxième et troisième Z directions. On notera que dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 2 à 9, l'embase EB comprend deux secondes protubérances PR2 propres à être introduites respectivement dans deux troisièmes encoches (ou rainures) EN3 de l'élément PL. Mais, elle pourrait ne comporter qu'une unique seconde protubérance PR2 ou bien plus de deux secondes protubérances PR2. Par exemple, et comme illustré non limitativement sur les figures 1 à 9, chaque troisième encoche EN3 peut être définie par une troisième patte de calage présentant une forme générale en L inversé et définie sur la face arrière de la paroi PF de l'élément PL. On notera que les secondes protubérances PR2 peuvent être définies à un même niveau suivant la troisième direction Z et peuvent présenter une même extension suivant la deuxième direction Y. Dans ce cas, les troisièmes pattes de calage sont définies à un même niveau suivant la troisième direction Z et sont alignées suivant la première direction X.

On notera, comme illustré, que chaque seconde protubérance PR2 peut se présenter sous la forme d'un cran (ou dent) de forme générale parallélépipédique. Dans ce cas, chaque troisième encoche (ou rainure) EN3 présente également une forme générale parallélépipédique. Chaque première patte de calage PC de l'embase EB définit une deuxième encoche (ou rainure) EN2 qui s'étend suivant la deuxième direction Y et qui est propre à loger une partie d'un bord BD de la paroi PF de l'élément PL, pour caler l'embase EB suivant les première X et troisième Z directions. Comme illustré sur la figure 3, chaque première patte de calage PC peut être définie sur la face avant de l'embase EB, au voisinage de son troisième bord B3. On entend ici par "face avant" une face qui est orientée vers la paroi PF de l'élément PL, et donc qui est opposée à la partie creuse du corps creux CC.

Par exemple, et comme illustré non limitativement sur les figures 3 et 4, chaque première patte de calage PC peut présenter une forme générale en L inversé. On notera que lorsque le troisième bord B3 est droit, les premières pattes de calage PC peuvent être définies à un même niveau suivant la troisième direction Z et peuvent être alignées suivant la deuxième direction Y. On notera, comme illustré, que chaque seconde encoche (ou rainure) EN2 peut présenter une forme générale parallélépipédique. Chaque premier moyen d'immobilisation M11 du corps creux CC est propre à coopérer avec un second moyen d'immobilisation M12 de l'élément PL pour immobiliser le corps creux CC dans une position choisie par rapport à cet élément PL. Par exemple, et comme illustré non limitativement sur les figures 2 à 4 et 7, chaque premier moyen d'immobilisation M11 peut être agencé sous la forme d'une patte de clippage propre à s'ancrer sur une paroi de l'élément PL qui définit un second moyen d'immobilisation M12. Par exemple, et comme illustré non limitativement sur les figures 2 à 4 et 7, chaque patte de clippage M11 peut s'étendre sensiblement suivant la première direction X. Dans ce cas, il est avantageux, comme illustré, que chaque patte de clippage M11 soit définie au voisinage du quatrième bord B4 de l'embase EB. On notera que dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 2 à 9, les deux pattes de clippage M11 sont définies juste au dessus du niveau du quatrième bord B4. Mais, elles pourraient constituer des prolongements de ce quatrième bord B4, ou bien être un peu plus éloignées de ce quatrième bord B4 suivant la troisième direction Z.

Par exemple, et comme illustré non limitativement sur les figures 2 à 4 et 7, chaque patte de clippage M11 peut comporter une partie terminale en forme de cran à plan incliné (ou biseau vers l'avant). Le plan incliné de ce cran est destiné à permettre le glissement du bord de la paroi de l'élément PL qui définit un second moyen d'immobilisation M12. Une fois que le cran d'une patte de clippage M11 est passée au-delà de la paroi M12, la patte de clippage M11 se retrouve bloquée suivant la deuxième direction Y (voir figure 7). On notera, comme illustré non limitativement sur les figures 2 à 6, que la paroi PF de l'élément PL peut éventuellement comporter sur sa face arrière et au voisinage de la paroi M12 au moins une quatrième patte de calage définissant une quatrième encoche (ou rainure) EN4 qui s'étend suivant la deuxième direction Y et qui est propre à loger une partie du quatrième bord B4 de l'élément PL. Dans l'exemple non limitatif illustré, la paroi PF comprend deux quatrièmes pattes de calage. Mais, elle pourrait n'en comporter qu'une seule ou bien plus de deux. Ces quatrièmes pattes de calage permettent avantageusement de renforcer encore plus le calage de l'embase EB suivant les première X et troisième Z directions. Par exemple, et comme illustré non limitativement sur la figure 1, 1 o chaque quatrième patte de calage peut présenter une forme générale en L inversé. On notera que lorsque le quatrième bord B4 est droit, les quatrièmes pattes de calage PC peuvent être définies à un même niveau suivant la troisième direction Z et peuvent être alignées suivant la deuxième direction Y. On notera, comme illustré, que chaque quatrième encoche (ou 15 rainure) EN4 peut présenter une forme générale parallélépipédique. Pour que les pattes de clippage M11 puissent être bloquées par la paroi M12, il faut commencer par rapprocher le corps creux CC de la paroi PF de l'élément PL, en prenant soin de placer la face avant de son embase EB en regard de cette paroi PF (voir figure 4). Cette première opération peut se 20 faire par translation sensiblement suivant la troisième direction Z. Comme illustré sur la figure 5, une fois que les deux premières protubérances PR1 se retrouvent au contact de la paroi PF de l'élément PL et encadrent l'une des deux deuxièmes pattes de calage qui définissent (les premières encoches ENI), et que dans le même temps les deux secondes 25 protubérances PR2 se retrouvent au contact de la paroi PF de l'élément PL et encadrent l'une des deux troisièmes pattes de calage qui définissent (les troisièmes encoches EN3), il ne reste plus qu'à translater le corps creux CC suivant la première direction X (ici vers la droite), jusqu'à ce que les crans des pattes de clippage M11 se retrouvent placés et bloqués derrière la paroi M12 30 de l'élément PL. Les premières protubérances PR1 se retrouvent alors logées respectivement dans les premières encoches ENI correspondantes, les secondes protubérances PR2 se retrouvent logées respectivement dans les troisièmes encoches EN3 correspondantes, deux portions du quatrième bord B4 de l'embase EB se retrouvent logées respectivement dans les quatrièmes encoches EN4 correspondantes, et deux portions du bord BD de la paroi PF de l'élément PL se retrouvent logées respectivement dans les deuxièmes encoches EN2 correspondantes définies par les premières pattes de calage PC, comme illustré sur les figures 6 à 9. Le dispositif de connexion D se retrouve alors très précisément et très étroitement calé suivant les trois directions X, Y et Z, et donc parfaitement immobilisé par rapport à l'élément PL, sans possibilité de rotation ou de torsion. On est alors certain que les premières ouvertures OV1 sont placées très précisément devant les 1 o secondes ouvertures OV2 correspondantes, et donc on peut translater les bornes de connexion BC du circuit électrique Cl au travers de ces premières OV1 et secondes OV2 ouvertures afin qu'elles soient logées partiellement dans le logement ouvert LO délimité par la paroi principale du corps creux CC. On peut ensuite (ou ultérieurement) venir loger une partie d'un connecteur 15 femelle CN dans le logement ouvert LO afin de raccorder les bornes de connexion BC à des contacts internes correspondants dudit connecteur femelle CN. Le dispositif de connexion D peut être réalisé par moulage dans une matière plastique ou synthétique, comme par exemple le PPBT (téréphtalate 20 de polybutylène ou thermodur) ou le PA66 (PolyAmide 66 (nylon). Il peut donc être réalisé séparément de l'élément PL au moyen d'un moule dédié et éventuellement dans un matériau différent de celui utilisé pour ce dernier (PL), éventuellement plus sophistiqué, ce qui permet non seulement de simplifier notablement le moule qui est utilisé pour réaliser l'élément PL, mais 25 également d'obtenir des détails plus précis. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de connexion, d'élément de bloc optique, de bloc optique et de véhicule décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci- 30 après.

Claims (14)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif de connexion (D) comprenant un corps creux (CC) propre à être solidarisé à un élément (PL) d'un bloc optique (BO) de véhicule et à être couplé à un connecteur électrique (CE), caractérisé en ce que ledit corps creux (CC) comprend, d'une part, une embase (EB) comportant i) au moins une ouverture (OV2) pour le passage de bornes de connexion (BC) dudit bloc optique (BO), ii) un premier bord (B1) comprenant au moins une première protubérance (PR1) propre à être introduite dans une première encoche (ENI) dudit élément (PL) s'étendant suivant une première direction, pour la caler suivant des deuxième et troisième directions sensiblement perpendiculaires entre elles et à ladite première direction, et iii) au moins une première patte de calage (PC) définissant une deuxième encoche (EN2) s'étendant suivant ladite deuxième direction et propre à loger une partie d'un bord (BD) d'une paroi (PF) dudit élément (PL), pour la caler suivant lesdites première et troisième directions, et, d'autre part, au moins un premier moyen d'immobilisation (M11) propre à coopérer avec un second moyen d'immobilisation (M12) dudit élément (PL) pour l'immobiliser dans une position choisie par rapport à ce dernier (PL).
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite embase (EB) comporte un second bord (B2) sensiblement opposé au premier bord (B1) et comprenant au moins une seconde protubérance (PR2) propre à être introduite dans une troisième encoche (EN3) dudit élément (PL) s'étendant suivant ladite première direction, pour la caler suivant lesdites deuxième et troisième directions.
3. 3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit second bord (B2) de l'embase (EB) comprend deux secondes protubérances (PR2) propres à être introduites respectivement dans deux troisièmes encoches (EN3) dudit élément (PL).
4. 4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ledit premier bord (B1) comprend deux premières protubérances (PR1) propres à être introduites respectivement dans deux premières encoches(EN1) dudit élément (PL).
5. 5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ledit corps creux (CC) comprend deux premiers moyens d'immobilisation (M11) propres à coopérer avec ledit second moyen d'immobilisation (M12) dudit élément (PL).
6. 6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que chaque premier moyen d'immobilisation (M11) est agencé sous la forme d'une patte de clippage propre à s'ancrer sur une paroi dudit élément (PL).
7. 7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que chaque patte de clippage (M11) s'étend sensiblement suivant ladite première direction.
8. 8. Dispositif selon l'une des revendications 6 et 7, caractérisé en ce que chaque patte de clippage (M11) est définie au voisinage d'un quatrième bord (B4) de ladite embase (EB), sensiblement perpendiculaire audit premier bord (B1).
9. 9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ladite embase (EB) comporte une face avant sur laquelle est définie chaque première patte de calage (PC) au voisinage d'un troisième bord (B3) sensiblement perpendiculaire audit premier bord (B1).
10. 10. Elément (PL) pour un bloc optique (BO) de véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif de connexion (D) selon l'une des revendications précédentes.
11. 11. Elément (PL) selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il constitue un porte lampe(s) propre à supporter au moins une source de lumière.
12. 12. Elément (PL) selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il constitue un boîtier.
13. 13. Bloc optique (BO) de véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un élément (PL) selon l'une des revendications 10 à 12.
14. 14. Véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un bloc optique (BO) selon la revendication 13.