Pavillon de véhicule automobile
[1] L'invention concerne un pavillon de véhicule automobile comprenant des barres longitudinales. [2] Les véhicules automobiles disposent d'un volume de rangement limité dans le coffre. Selon la quantité ou le type de marchandises que l'on souhaite transporter, ce volume peut s'avérer insuffisant. Il est alors possible de placer ces marchandises sur le toit du véhicule et de prévoir le cas échéant d'y fixer un coffre de toit. Pour cela, il existe des barres de toit qui forment un support pour fixer soit les marchandises, soit le coffre de toit. [3] Les barres de toit peuvent être soit transversales, soit longitudinales. Lorsqu'elles ne sont pas utilisées, les barres de toit présentent une importante prise au vent lorsque le véhicule roule, ce qui génère une consommation de carburant excessive. [4] Il est alors intéressant de pouvoir réduire l'impact de ces barres soit en les démontant du toit et en les déposant lorsqu'elles ne sont pas utilisées, soit en transformant les barres transversale en barres longitudinales. [5] La première solution qui consiste à démonter les barres du toit présente l'avantage d'éliminer totalement la prise au vent générée par la présence des barres. Cette première solution présente néanmoins l'inconvénient, d'une part, de devoir stocker ces barres quand elles ne sont pas utilisées et, d'autre part, de ne pas systématiquement disposer des barres lorsqu'on en a besoin. [6] La deuxième solution qui consiste à transformer les barres transversales en barres longitudinales permet de remédier à ces inconvénients. [7] Selon un premier état de l'art, la transformation peut être réalisée par le démontage complet des barres en position transversales puis par le remontage de ces mêmes barres dans une position longitudinale. Cette transformation nécessite des manipulations nombreuses et éventuellement l'emploi d'un outil. [8] Selon un deuxième état de l'art décrit dans FR 2 699 475, la transformation d'une barre longitudinale en barre transversale peut être réalisée par la désolidarisation d'une extrémité de la barre en position longitudinale et par le pivotement de l'autre extrémité en position transversale. A cet io effet, chaque barre est reliée à ses extrémités à un pied de support. Le pavillon du véhicule doit donc être équipé de quatre pieds de support qui font saillie de la surface du toit et qui ne peuvent être démontés du véhicule. Ce deuxième état de l'art résout partiellement le problème lié à la prise au vent is des barres transversales en les transformant en barres longitudinales lorsqu'elles ne sont pas utilisées. De cette façon, les barres présentent une surface moins importante évitant ainsi de trop entraver l'aérodynamisme du véhicule. [9] Dans ce deuxième état de l'art, les pieds de support sont 20 en saillie et présentent des interstices entre les pieds et le corps de pavillon. Entre les barres et les pieds, il existe également du jeu. Lorsque le véhicule roule, l'ensemble constitué par les pieds et les barres, qu'elles soient en position longitudinale ou en position transversale, vibre et 25 génère ainsi des bruits parasites et des sifflements. [10] Le but de la présente invention est de présenter des barres transversales transformables en barres longitudinales qui soient faciles à transformer et silencieuses lorsque le véhicule roule. 30 [1 1 ] A cet effet, l'invention concerne un pavillon de véhicule automobile comprenant un corps de pavillon et une barre fixée par ses extrémités le long d'un bord du corps de pavillon, la barre étant d'une part, apte à être désolidarisée du corps au niveau de sa première extrémité et, d'autre part, mobile autour 35 d'un point rotule au niveau de sa seconde extrémité de façon à 15 20 25 30 pouvoir se déplacer entre une position longitudinale et une position transversale sur le pavillon, caractérisé en ce que le point rotule se trouve à l'intersection de la barre et du corps du pavillon. [12] Conformément à d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention : - le point rotule coïncide avec la seconde extrémité de la barre ; la barre est mobile en rotation autour d'un axe pivot orthogonal au plan moyen du pavillon au niveau de sa seconde extrémité de façon à pouvoir se déplacer entre une position longitudinale et une position transversale sur le pavillon ; - le pavillon comprend un ensemble de fixation reliant le corps de pavillon à la barre dans un orifice du corps de pavillon ; - la seconde extrémité de la barre est ménagée sur l'orifice du corps de pavillon de telle sorte qu'elle se trouve à un niveau inférieur de la surface du corps de pavillon ; - la seconde extrémité de la barre est fixée sur une surface d'appui située dans l'orifice du corps de pavillon ; - l'ensemble de fixation comporte un boulon qui comprend une tête reliée à la première extrémité de la barre, une tige filetée apte à être introduite dans l'orifice du pavillon tête et un boulon pour être vissé sur la tige ; - la tige est munie d'une rainure apte à coopérer avec un anneau placé sur le pourtour de l'orifice de façon à autoriser ou à bloquer la rotation de la barre ; - la barre est escamotable contre le corps de pavillon en position longitudinale ; - la barre est mobile en translation au niveau de sa première extrémité entre une position longitudinale escamotée et une position longitudinale relevée. [13] L'invention concerne également un véhicule automobile comprenant un pavillon selon l'une quelconque des revendications précédentes comprenant deux barres fixées par leurs extrémités respectivement le long de deux bords opposés io du corps de pavillon caractérisé en ce que leurs premières extrémités se trouvent sur une diagonale du corps de pavillon. [14] D'autres particularités et avantages ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans ls lesquels : - la figure 1 est une vue de côté d'une barre de toit longitudinale escamotée contre le toit d'un véhicule ; - la figure 2 est une vue de côté de la barre de toit 20 longitudinale relevée ; - la figure 8 est une vue de dessus du toit montrant les deux barres en position transversale ; - la figure 5 montre l'extrémité détachable du toit d'une barre en position longitudinale escamotée ; 25 - la figure 6 montre l'extrémité détachable du toit d'une barre en position longitudinale relevée ; - la figure 7 montre l'extrémité fixe sur le toit d'une barre en position longitudinale escamotée ; - la figure 3 montre l'extrémité fixe d'une barre en 30 position longitudinale relevée ; - la figure 4 montre l'extrémité fixe d'une barre en position transversale relevée. [15] Un véhicule automobile selon l'invention comprend deux barres 1 de toit longitudinales escamotables sur son pavillon 3. [16] Dans le présent texte, on entend par « longitudinal » le fait que la barre soit dans le sens de la longueur du véhicule et par « transversal » le fait que la barre soit dans le sens de la largeur du véhicule. En outre, les termes « avant» et « arrière » et « côtés » sont utilisés relativement au sens de la io marche du véhicule. [17] La figure 1 est une vue de côté d'une barre longitudinale escamotée contre le pavillon du véhicule. L'autre barre longitudinale qui se trouve sur le pavillon n'est pas visible sur la figure 1 ni sur la figure 2 car elle se trouve derrière la is première barre. [18] La barre de toit 1 a une longueur qui ne peut excéder ni la largeur, ni la longueur du pavillon 3. La barre comprend trois parties distinctes : deux parties extrémales 5 et 7 qui comprennent chacune une extrémité de la barre et une partie 20 centrale 9 située entre les deux parties extrémales. [19] Les différentes parties 5, 7 et 9 sont articulées entre elles. Les parties extrémales 5 et 7 sont reliées à la partie centrale 9 par une liaison pivot, respectivement d'axe 11 et 13 de façon à permettre le rapprochement ou l'éloignement des 25 deux extrémités de la barre entre elles. [20] Sur la figure 1, on voit la barre complètement dépliée et les deux parties extrémales 5 et 7 sont dans le prolongement de la partie centrale 9. Sur la figure 2, on voit la barre repliée en forme de U renversé. Les parties extrémales 5 et 7 forment 30 un angle 8 non nul avec la partie centrale 9 de la barre 1. L'angle 8 est de préférence compris entre 45 et 90 degrés. [21] La barre 1 est fixée sur le pavillon 3 du véhicule au niveau de ses deux extrémités. En position longitudinale, les points de fixation pour une barre se trouvent sur un même côté du pavillon du véhicule. Les points de fixation pour l'autre barre se trouvent sur l'autre côté du pavillon du véhicule. [22] Conformément à la figure 3 et à la figure 4, une première extrémité 15 dite « extrémité détachable » est fixée sur une glissière non visible sur les figures et qui se trouve sur le pavillon du véhicule. L'extrémité détachable 15 est articulée sur le pavillon 3 du véhicule et peut être désolidarisée du pavillon 3. io [23] Tout d'abord, l'extrémité détachable 15 est mobile en translation sur le pavillon du véhicule. A cet effet, elle est fixée sur un curseur 17 qui peut coulisser le long de la glissière selon la direction indiquée par la flèche F pour relever la barre 1 ou pour l'escamoter. Le curseur 17 a une forme générale is allongée et est conformé pour pouvoir se déplacer en translation le long de la glissière. Le curseur 17 est muni d'un élément mâle 19 qui coopère avec deux éléments femelle 21 et 23 situés sur la glissière pour bloquer la barre 1 en position escamotée ou en position relevée. L'élément mâle 19 peut être 20 rétractable pour permettre le coulissement du curseur quand il est rétracté et le blocage en position quand il est en saillie. [24] Ensuite, l'extrémité détachable 15 de la barre 1 est mobile en rotation sur le curseur autour d'un axe 25 qui est parallèle au plan du pavillon et qui s'étend transversalement sur ce 25 dernier. L'extrémité détachable 15 est de préférence reliée au curseur 17 au milieu de celui-ci. De cette manière, selon la figure 3 quand la barre est en position longitudinale escamotée, la partie extrémale 7 se trouve contre le curseur 17, sensiblement parallèle à ce dernier. Selon la figure 4, 30 quand la barre 1 est en position longitudinale relevée, la partie extrémale 7 forme un angle R non nul avec le curseur 17. Cet angle R est de préférence compris entre 45 et 90 degrés. [25] Enfin, l'extrémité détachable 15 peut être désolidarisée du pavillon 3 du véhicule. Le curseur 17 reste fixé sur l'extrémité 15 pour permettre à la partie extrémale 7 de sortir de la glissière. [26] Conformément aux figures 5, 6 et 7, une deuxième extrémité 27 dite « extrémité fixe » de la barre 1 est fixée directement sur le pavillon 3. La solidarisation de la barre est réalisée par la coopération d'un ensemble de fixation 29 avec un orifice 31 sur le pavillon 3. L'ensemble de fixation 29 représenté sur les figures n'est pas limitatif. D'autres modes de réalisation sont également possibles qui permettent à la io barre d'être en pivot autour d'un axe 44. [27] Selon les figures 5 à 7, l'orifice 31 du pavillon 3 permettant la fixation de la barre comprend deux diamètres successifs D et d. Au niveau de la surface supérieure 33 du pavillon 3, l'orifice 31 a un premier diamètre D relativement is large sur une certaine hauteur. Au niveau de la surface inférieure 35 du pavillon du véhicule, le diamètre D est de préférence sensiblement le même que le premier diamètre. Entre la surface supérieure 33 et la surface inférieure 35 du pavillon, le diamètre de l'orifice se resserre générant ainsi une 20 surface d'appui 37 lors de l'introduction de l'extrémité fixe 27 dans l'orifice 31 resserré. [28] Selon un mode de réalisation alternatif non représenté, l'orifice 31 peut avoir le même diamètre sur toute sa hauteur. [29] L'ensemble de fixation 29 comprend un boulon muni d'un 25 corps de boulon et d'un écrou 43. Le corps de boulon comprend une tête 39 et une tige 41. La tige est partiellement filetée pour permettre le vissage de l'écrou 43. [30] Le diamètre d resserré de l'orifice 31 du pavillon 3 est sensiblement le même que celui de la section de la tige 41 du 30 corps de boulon. La tige 41 est introduite dans l'orifice 31 du pavillon et est maintenue en position par le vissage de l'écrou 43. [31] L'ensemble de fixation 29 est, d'une part, relié à l'extrémité fixe 27 et, d'autre part, vissé sur l'orifice 31 du pavillon. [32] L'extrémité fixe 27 est reliée de façon mobile à l'ensemble de fixation 29 au niveau de la surface de la tête 39 du boulon. Elle est mobile en rotation autour d'un axe 45 qui est parallèle au plan du pavillon et qui s'étend transversalement sur ce dernier de façon à ce que la partie extrémale 5 puisse s'éloigner et se rapprocher du pavillon 3 lors de l'escamotage io ou du relèvement de la barre 1. Selon la figure 6, quand la barre 1 est en position longitudinale relevée, la partie extrémale 5 forme un angle a non nul avec le curseur 17. Cet angle a est de préférence compris entre 45 et 90 degrés [33] L'ensemble de fixation 29 ainsi équipé de la barre peut is être vissé sur le pavillon par engagement du boulon 43 sur la tige 41. [34] L'ensemble de fixation 29 est mobile en rotation sur l'orifice 31 de façon à permettre le passage de la barre 1 d'une position longitudinale à une position transversale autour d'un 20 axe 44 vertical perpendiculaire au plan du pavillon. A titre d'exemple, on peut imaginer le mécanisme suivant, non représenté sur les figures, pour permettre la rotation. Ce mécanisme n'est pas limitatif et tout autre mécanisme permettant la rotation peut être utilisé. 25 [35] La tige est munie d'une rainure et l'orifice comprend un anneau dont le diamètre peut varier entre deux valeurs. Lorsque l'anneau a un gros diamètre, il rempli la rainure de la tige et la bloque ainsi en rotation. Lorsque l'anneau a un petit diamètre, il y a un jeu entre la tige et la rainure autorisant 30 ainsi la rotation de la tige dans l'orifice. [36] De façon préférentielle, l'anneau comprend deux moitiés qui peuvent s'écarter l'une de l'autre ou se rapprocher. Pour ce faire, l'anneau comprend un élément de forme allongée. Pour agrandir l'anneau, l'élément de forme allongée se positionne dans le sens de sa longueur dans le prolongement de la circonférence de l'anneau. Pour rétrécir l'anneau, l'élément de forme allongée se positionne dans le sens de sa largeur perpendiculairement à la circonférence de l'anneau.
L'orientation de l'élément allongé peut être commandée par l'utilisateur de la barre qui souhaite tourner la barre. [37] Selon un autre mode de réalisation non représenté, la partie extrémale de la barre peut également être en liaison rotule sur la tête de la tige du corps de boulon. De cette io manière, elle peut être en liaison charnière par rapport à la surface du pavillon et elle peut être déplacée entre une position longitudinale et une position transversale. [38] Selon la figure 8, le pavillon est équipé de deux barres 1A et 1 B, parallèles entre elles. 15 [39] Les barres représentées en traits discontinus sur deux bords opposés du pavillon du véhicule sont en position longitudinale escamotée ou en position longitudinale relevée. [40] Les barres représentées en traits continu sont en position transversale relevée. 20 [41] Les barres sont fixées au pavillon conformément à ce qui a été décrit ci-avant. Chaque barre a une extrémité fixe 27A et 27B et une extrémité détachable 15A et 15B. [42] En position longitudinale, les barres sont disposées symétriquement de chaque côté de la surface du pavillon. 25 [43] La première barre 1A a son extrémité fixe 27A située sur le bord avant 45 du pavillon 3 et son extrémité détachable 15A située sur le bord arrière 47 du pavillon 3. [44] La deuxième barre 1B a son extrémité fixe 27B située sur le bord arrière 47 du pavillon 3 et son extrémité détachable 30 15B située sur le bord avant 45 du pavillon 3. 2952597 l0 [45] En position transversale, les barres 1A et 1B sont disposées symétriquement sur le bord avant 45 et sur le bord arrière 47 de la surface du pavillon 3. [46] Conformément aux figures 3 et 4, pour passer d'une 5 position longitudinale escamotée à une position longitudinale relevée, l'extrémité détachable 15 d'une des barres 1 glisse le long de la glissière et la barre 1 se relève. L'opérateur tire vers le haut la partie centrale 9 de la barre 1, provoquant ainsi le glissement de l'extrémité détachable 15 et la rotation des io parties extrémales 7 et 5 par rapport au pavillon 3 du véhicule. [47] Conformément à la figure 8, si on considère la barre 1A qui se trouve en position longitudinale en bas de la figure 8, pour passer d'une position longitudinale relevée à une position transversale relevée, l'opérateur libère tout d'abord l'extrémité is détachable 15A de la glissière (située en bas à droite sur la figure) du pavillon 3 du véhicule. Puis il tourne la barre 1A d'environ 90 degrés dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour d'un axe 44 passant par son extrémité fixe 27A. La barre passe par une position intermédiaire représentée en 20 traits discontinus pour ensuite se trouver en position transversale représentée en traits continus à gauche de la figure 8. L'opérateur fixe enfin l'extrémité détachable 15A sur le bord avant 45 du pavillon 3 du véhicule. [48] Pour pouvoir fixer l'extrémité détachable 15 d'une 25 première barre 1 sur le bord opposé du pavillon du véhicule, la glissière de la deuxième barre comprend des moyens avec lesquels le curseur de la première barre peut coopérer. [49] Inversement, conformément à la figure 8, pour passer l'autre barre 1B de la position transversale relevée à la 30 position longitudinale relevée, l'opérateur libère tout d'abord l'extrémité détachable 15B de la barre hors de la glissière du bord arrière 47 du pavillon 3. Puis il tourne la barre de 90 degrés dans le sens des aiguilles d'une montre. Enfin, l'opérateur solidarise à nouveau l'extrémité détachable 15B sur 35 la glissière située à droite et en bas sur la figure 8.