FR2952593A1 - Procede de rigidification d'un corps de dossier de siege, en matiere plastique soufflee - Google Patents

Abstract

Le procédé de rigidification concerne un corps (1) de dossier de siège en matière plastique soufflée, creux et globalement plan, comprenant une paroi avant (2), une paroi arrière (3), un chant supérieur (4), un chant inférieur (5) et deux chants latéraux (6, 7), qui délimitent entre eux un volume intérieur creux (8) fermé. Pour améliorer la rigidité du corps, on insère dans son volume intérieur creux : un élément linéaire de rigidification (15) maintenu vertical et à distance des chants latéraux ; et un élément linéaire de verrouillage (16) maintenu horizontal, sous l'élément linéaire de rigidification ; l'élément linéaire de rigidification reposant sur l'élément linéaire de verrouillage. Cette invention intéresse le domaine de l'automobile.

Description

La présente invention concerne un dossier de siège pour véhicule, dont le corps est réalisé en matière plastique par soufflage. La présente invention concerne plus précisément un procédé de rigidification de ce corps de dossier de siège en matière plastique soufflée, par insertion dans son volume intérieur creux d'un tube vertical de rigidification et d'un tube horizontal de verrouillage placé sous le tube vertical, ces deux tubes coopérant pour améliorer la rigidité du corps de dossier de siège. L'invention se rapporte également à un corps de dossier de siège en matière plastique soufflée, dont la rigidité a été améliorée par ce procédé.

Les dossiers de sièges de véhicule sont généralement formés d'un corps rigide sensiblement plan sur lequel on rajoute une matière de rembourrage, l'ensemble étant ensuite recouvert extérieurement d'un habillage par exemple en matière textile, en matière synthétique ou en cuir. Le corps de ces sièges se présente classiquement sous la forme d'une tôle métallique emboutie sur laquelle un ou plusieurs tubes métalliques cintrés sont soudés afin de former un cadre périphérique servant d'armature de rigidification. La tôle métallique comporte en outre un grand nombre de nervures afin d'améliorer encore sa rigidité. Les corps de dossier ainsi obtenus présentent une grande rigidité. Cependant, ils sont relativement chers du fait des matériaux utilisés et de leur procédé de fabrication qui requiert de nombreuses étapes. En outre, ils sont également assez lourds ce qui est particulièrement désavantageux dans le domaine automobile.

Afin d'éviter ces inconvénients, on a tenté de réaliser des corps de dossier de siège en matière plastique soufflée et non plus en métal.

Un tel corps de siège en matière plastique soufflé a par exemple été décrit dans la demande de brevet WO 01/92051A au nom de THE DOW CHEMICAL COMPANY. Les corps de dossier ainsi obtenus sont beaucoup plus légers et présentent de nombreux avantages supplémentaires. On peut les conformer très facilement et directement lors de l'opération de moulage par soufflage selon la forme souhaitée, par exemple selon une forme ergonomique et anatomique. Dans le cas où il s'agit de dossiers de sièges rabattables et escamotables, leur face avant peut être conformée selon une forme ergonomique et anatomique alors que leur face arrière peut être réalisée plate de façon à former un panneau de plancher de coffre une fois le dossier de siège rabattu en position horizontale escamotée. Avantageusement, la face arrière du corps de dossier peut être déjà réalisée lors de l'étape de soufflage avec la finition correspondant à celle du véhicule à équiper, de manière à former un plancher de coffre uniforme une fois le siège rabattu en position escamotée. Plusieurs niveaux de finition peuvent facilement être obtenus dès le moulage, la face arrière du corps de dossier pouvant par exemple être réalisée en matière plastique grainée ou être recouverte de moquette. En outre, ces corps de dossier de siège étant des pièces creuses en matière plastique soufflée, ils sont plus volumineux que les corps formés d'une plaque métallique. La quantité de mousse de rembourrage nécessaire à la fabrication du dossier de siège peut donc être réduite, ce qui conduit encore à une économie supplémentaire. Les dossiers de sièges de véhicule doivent toutefois présenter une rigidité importante pour être acceptables et respecter les différentes normes, notamment de sécurité, les concernant. En effet, ces dossiers de siège sont soumis à de nombreuses contraintes et subissent des efforts très importants, notamment en cas de choc. Ils doivent en particulier résister sans être perforés à une projection d'objets venant de l'arrière, par exemple des valises placées dans le coffre et projetées en direction des sièges en cas de freinage brutal. Des éléments de retenue et de sécurité sont également montés sur ces dossiers de sièges. Il s'agit notamment des fixations des ceintures de sécurité, des fixations pour sièges bébé, des accoudoirs ou mêmes des appuie-têtes. Tous ces éléments génèrent, en cas de chocs ou de freinage brutal, de fortes contraintes de torsion et de flexion sur les zones adjacentes du dossier. Or, les dossiers de siège automobile ne sont généralement retenus que par trois points de fixation : en bas au niveau de deux charnières latérales et en haut par une fixation latérale uniquement sur le côté extérieur du véhicule. Pour résister à toutes ces contraintes malgré leur faible retenue, les dossiers de siège doivent présenter une grande rigidité. Le problème est accru lorsqu'il s'agit de dossiers de grande largueur, comme les dossiers de banquette arrière qui peuvent servir de dossier pour plusieurs places assises et qui dans la plupart des cas ne sont également retenus que par trois points de fixation. Il s'agit par exemple de dossiers de banquettes d'un seul tenant pour l'ensemble des places arrière, ou de dossiers de banquettes dites « 2/3 » ou de banquettes « 50/50 » ou pour tout autre type de banquette. Ces dossiers de banquettes comportent le plus souvent une ceinture de sécurité embarquée pour le passager central. Contrairement aux ceintures de sécurité pour les passagers latéraux, cette ceinture n'est pas fixée à la carrosserie du véhicule, mais directement en partie supérieure du dossier de siège. En cas d'accident, la présence de cette ceinture de sécurité embarquée soumet le dossier de siège à de très fortes sollicitations en flexion, en torsion et en compression vers le bas, qui pourraient conduire en cas de rigidité insuffisante du corps de dossier à d'importantes déformations qui ne respecteraient pas les normes en vigueur et ne seraient pas acceptables du point de vue de la sécurité des passagers.

De plus, les dossiers de banquettes sont souvent munis d'un accoudoir et présentent alors une zone d'épaisseur réduite qui sert de logement à l'accoudoir lorsqu'il se trouve en position relevée escamotée. Cette zone de faible épaisseur constitue une importante zone de fragilité du dossier vis-à-vis de la déformation, pouvant encore être affaiblie par la présence à ce niveau d'une ouverture servant de trappe à ski. Lorsque l'accoudoir est en position déployée, il est retenu en porte-à-faux au niveau de cette zone affaiblie du corps de dossier. Un effort important exercé sur l'extrémité libre de l'accoudoir génère une importante contrainte de flexion sur le dossier qui ne doit pas non plus provoquer de trop grande déformation de celui-ci. En outre, dans certains véhicules, les dossiers des sièges arrière peuvent basculer pour, au choix, former un siège ou agrandir le coffre. Lorsque ces sièges sont en position escamotée, la face arrière de leur dossier affleure avec le plancher du coffre du véhicule et constitue une prolongation de celui-ci. Des bagages lourds ou d'autres chargements de poids important peuvent alors être placés sur le dossier de siège comme dans le reste du coffre. Le dossier de siège doit donc présenter une rigidité suffisante pour résister à l'enfoncement et ne pas se voiler sous le poids. Pour toutes ces raisons, les dossiers de sièges doivent présenter une grande rigidité pour résister aux efforts importants qu'ils peuvent potentiellement subir et satisfaire aux différentes 10 normes qui leurs sont imposées. Si les corps de dossier de siège en matière plastique soufflée présentent de nombreux avantages précédemment évoqués, leur rigidité est inférieure à celle des corps de dossier métalliques. 15 Pour améliorer la rigidité des pièces soufflées, il est fréquent dans l'art antérieur de former lors du soufflage des nervures de rigidification par étirement et rapprochement localisé de l'une des parois en direction de l'autre paroi jusqu'à jonction 20 par thermosoudage des deux parois à ce niveau. Cependant, cette technique reste insuffisante pour procurer la rigidité nécessaire à ce type d'application. Le but de l'invention est de fournir un 25 procédé de rigidification de ces pièces en matière plastique soufflée leur permettant d'être suffisamment résistantes pouvoir être utilisées comme corps de dossier de siège pour véhicule, même dans le cas d'un dossier de grande largeur soumis à de fortes 30 contraintes du fait de la présence d'une ceinture de sécurité embarquée et/ou d'un accoudoir. Pour résoudre ce problème technique, l'invention enseigne un procédé de rigidification d'un corps de dossier de siège pour véhicule, notamment 35 automobile, corps réalisé en matière plastique par soufflage sous la forme d'une pièce creuse, globalement plane et comprenant une paroi avant et une paroi arrière, réunies par un chant supérieur, un chant inférieur et deux chants latéraux, l'ensemble de ces parois et de ces chants délimitant un volume intérieur creux fermé.

Selon l'invention, on améliore la rigidité de ce corps de dossier de siège en insérant dans son volume intérieur creux : un élément linéaire de rigidification, maintenu sensiblement vertical et à distance des chants latéraux ; et un élément linéaire de verrouillage, maintenu sensiblement horizontal, sous l'élément linéaire de rigidification, mais sans être lié à celui-ci ; l'élément linéaire de rigidification reposant sur l'élément linéaire de verrouillage lorsqu'un effort vertical de compression est appliqué sur le corps de dossier. Selon un mode de réalisation préférentiel, le procédé de rigidification de l'invention peut comporter les étapes suivantes : - réalisation pendant le moulage du corps par soufflage, de saillies fermées aux endroits où les éléments linéaires de rigidification et de verrouillage doivent être insérés par la suite ; - découpe des saillies fermées afin de ménager pour chacune un orifice donnant accès au volume intérieur creux (8) du corps ; - insertion de l'élément linéaire de rigidification dans l'orifice correspondant ; - insertion de l'élément linéaire de verrouillage dans l'orifice correspondant.

L'invention enseigne également un corps de dossier de siège pour véhicule, notamment automobile, se présentant sous la forme d'une pièce creuse, globalement plane, réalisée en matière plastique par soufflage et dont la rigidité a été améliorée par la mise en oeuvre de ce procédé de rigidification. L'invention fournit enfin un dossier de siège pour véhicule, par exemple un dossier de banquette arrière, qui comprend un corps de dossier à rigidité améliorée par la mise en oeuvre du procédé de rigidification selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, description faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : . la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un corps de dossier de siège, contenant un tube vertical de rigidification et un tube horizontal de verrouillage selon un mode de réalisation préférentiel du procédé de rigidification de l'invention ; . la figure 2 est une vue en perspective du tube vertical de rigidification et du tube horizontal de verrouillage représentés seuls ; . la figure 3 est une vue de profil de ces deux tubes ; . la figure 4 est une vue en coupe du détail encerclé sur la figure 3 ; . la figure 5 est une vue de profil d'une première variante, correspondant à la figure 4, de bouchon pouvant être monté à l'extrémité inférieure du tube vertical de rigidification ; . la figure 6 est une vue en coupe d'une autre variante du détail encerclé sur la figure 3 ; . la figure 7 est une vue de profil d'une deuxième variante, correspondant à la figure 6, de bouchon pouvant être monté à l'extrémité inférieure du tube vertical de rigidification ; . la figure 8 est une vue en coupe transversale, selon le plan de coupe VIII-VIII de la figure 1, d'une portion du corps de dossier de siège de la figure 1, au niveau d'une zone de maintien du tube vertical de rigidification ; . la figure 9 est une vue en perspective d'un autre exemple de réalisation d'un corps de dossier de siège selon l'invention ; . les figures 10 et 11 sont des vues, respectivement de face et en coupe longitudinale passant par les tubes, du corps de dossier de siège de la figure 9 ; . les figures 12 à 16 sont des vues schématiques successives illustrant les différentes étapes d'un procédé de rigidification selon l'invention et correspondant : - pour la figure 12, à un corps de dossier de siège à la sortie de l'étape de moulage par soufflage ; - pour la figure 13, à l'étape de découpe des tête de soufflage ; - pour la figure 14, à l'étape d'insertion du tube vertical de rigidification ; - pour la figure 15, à l'étape d'insertion du tube horizontal de verrouillage ; et - pour la figure 16, au corps de dossier de siège renforcé obtenu à la fin du procédé.

Le procédé de rigidification selon l'invention et le corps de dossier de siège à rigidité améliorée issu de ce procédé vont maintenant être décrits de façon détaillée en référence aux figures 1 à 16. Les éléments équivalents représentés sur les différentes figures porteront les mêmes références numériques. Sur la figure 1, on a représenté schématiquement un corps 1 de dossier de siège selon l'invention sous la forme d'un volume plan parallélépipédique. Il doit être bien entendu qu'il peut affecter différentes formes particulières, en particulier des formes techniques, ergonomiques ou anatomiques. Il s'agit d'une pièce creuse en matière plastique réalisée, par un procédé de moulage par soufflage largement connu de l'homme du métier. Le corps 1 de dossier selon l'invention comporte deux parois frontales principales : une paroi avant 2 et une paroi arrière 3, ainsi qu'un ensemble de chants comprenant par exemple un chant supérieur 4, un chant inférieur 5 et deux chants latéraux 6 et 7. Entre ces différentes parois et chants se trouve un volume intérieur creux 8 fermé. Le corps 1 selon l'invention présente une forme globalement plane. Il ne s'agit cependant que d'une forme générale, le corps de dossier pouvant selon les applications présenter sur l'une de ses faces ou sur ses deux faces des formes techniques ou esthétiques quelconques adaptées aux exigences de style de l'application, par exemple convexes, concaves ou avec des nervures ou des renfoncements.

Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, la paroi avant 2 du corps de dossier 1 peut par exemple présenter une forme ergonomique adaptée pour recevoir confortablement le dos d'un ou de plusieurs passagers.

La paroi arrière 3 du corps 1 peut au contraire rester parfaitement plate de manière à pouvoir constituer une prolongation du plancher de coffre dans le cas d'un siège escamotable. La conformation du corps 1 de dossier s'effectue dans un moule à partir d'une paraison tubulaire chauffée et ramollie qui est plaquée contre les parois du moule par un gaz de soufflage selon des techniques connues. Afin d'augmenter sa rigidité, le corps 1 de dossier peut comporter dans son volume intérieur 8 un certain nombre de nervures de rigidification internes (non représentées) qui sont formées directement pendant l'étape de moulage par déformation de l'une des parois principales du corps 1 et recollement par thermosoudage de celle-ci sur l'autre de ces parois principales selon une technique connue. Le corps 1 de dossier de siège est classiquement destiné à être fixé au véhicule par trois points de fixation situés au niveau de ses chants latéraux 6 et 7, pour l'un en partie supérieure du chant tourné vers le côté extérieur du véhicule, le chant 7 sur l'exemple représenté, et pour les deux autres chacun en partie inférieure de l'un des chants latéraux 6 et 7. Le corps de dossier de siège comporte pour cela des moyens de fixation 9 au véhicule, complémentaires de ceux (non représentés) portés par le véhicule. Il s'agit par exemple, comme on peut le voir sur la figure 1, d'une plaque de fixation 10 disposée en partie supérieure du chant latéral 7, et de deux charnières latérales 11 et 12 situées chacune en partie inférieure de l'un des chants latéraux 6 ou 7. Sur l'exemple représenté, chacune de ces charnières 11, 12 est formée d'une platine de base 13, de laquelle s'élève un bout d'axe de pivotement 14 cylindrique. Ce bout d'axe de pivotement 14 est destiné à être reçu dans une ouverture correspondante de la partie fixe complémentaire de la charnière portée par le véhicule. Bien entendu, ces moyens complémentaires peuvent être inversés, le bout d'axe de pivotement pouvant appartenir à la partie de la charnière fixée au véhicule et l'ouverture de réception étant alors réalisée dans la platine de base 13 de la charnière 11, 12 du corps 1 de dossier de siège. Ces charnières 11 et 12 permettent le pivotement en rabattement du dossier de siège entre ses deux positions limites caractéristiques à savoir droite relevée et couchée rabattue. Elles peuvent également permettre le réglage de l'inclinaison du dossier de siège.

Le corps de dossier 1, renforcé selon l'invention, comporte dans son volume intérieur 8 creux un élément linéaire de rigidification 15 et un élément linéaire de verrouillage 16. Ces deux éléments linéaires 15 et 16 sont préférentiellement métalliques. Ils peuvent également être réalisés, indépendamment l'un de l'autre, en matériaux composites ou en matière plastique rigide, par exemple en une résine thermodurcissable chargée en fibres de verre, ou en une quelconque autre matière suffisamment rigide. Ils peuvent ainsi notamment être réalisés par un procédé de pultrusion en polyester fortement chargé en fibres de verre. De même, ces éléments linéaires 15 et 16 peuvent présenter une forme de section quelconque, pouvant être identique ou différente pour chacun de ces éléments, du moment qu'elle permet à ces deux éléments linéaires de coopérer l'un avec l'autre et qu'elle offre une bonne résistance à la flexion et à la compression. Chacun de ces éléments linéaires 15 et 16 peut ainsi être, par exemple et indépendamment de l'autre, un tube creux ou un profilé plein à section ronde, carrée ou ovale, ou encore un profilé à section de forme générale en I ou en U. Sur les modes de réalisation préférentiels représentés sur les figures, les éléments linéaires 15 et 16 sont des tubes creux 17 à section circulaire. L'élément linéaire de verrouillage 16 est disposé sensiblement horizontalement dans la partie inférieure du volume intérieur 8 du corps 1 de dossier de siège. Il s'étend de préférence sur sensiblement toute la largeur du corps 1, ses extrémités 18 et 19 pouvant être légèrement saillantes à l'extérieur du corps 1 de dossier de siège. Dans ce cas, les extrémités 18 et 19 de l'élément linéaire de verrouillage 16 peuvent avantageusement être utilisées pour réaliser le montage des charnières latérales 11, 12 qui assurent la fixation en partie basse du dossier de siège au véhicule. La fixation de ces charnières 11, 12 est ainsi plus solide, car celles-ci sont fermement fixées par une liaison directe à l'élément linéaire de verrouillage 16, qui est préférentiellement métallique et dans tous les cas extrêmement rigide, et non pas simplement à la matière plastique soufflée du corps de dossier. De plus, lorsque par la suite des efforts importants s'exercent sur les charnières 11, 12, ceux- ci sont transmis à l'élément de verrouillage 16 qui les répartit sur une grande surface du corps 1 du dossier avec lequel il est en contact, offrant ainsi une meilleure résistance au dossier et limitant les déformations.

Lorsque l'élément linéaire de verrouillage 16 est un tube 17 creux, cette fixation peut être avantageusement réalisée par l'intermédiaire de bouchons d'obturation emmanchés aux extrémités 18 et 19 du tube 17, qui portent les charnières latérales 11 et 12 du dossier de siège. L'élément linéaire de verrouillage 16, présent en partie basse du corps 1 de dossier de siège, peut également être utilisé pour assurer une fixation ferme et solide à d'autres éléments techniques ou fonctionnels, tels que par exemple les fixations normalisées dites « isofix » pour siège bébé. L'élément linéaire de rigidification 15 est disposé sensiblement verticalement dans le volume intérieur 8 du corps 1 de dossier de siège, à distance des chants latéraux 6 et 7. L'élément linéaire de rigidification 15 est entièrement inséré à l'intérieur du corps 1 et s'étend de préférence sur sensiblement toute la hauteur comprise entre le chant supérieur 4 du corps 1 de dossier et l'élément linéaire de verrouillage 16 qui est situé en dessous de lui. Lorsque l'élément linéaire de rigidification 15 est en position d'utilisation à l'intérieur du corps 1 de dossier de siège, son extrémité supérieure 20 se trouve contre ou à proximité du chant supérieur 4, et son extrémité inférieure 21 repose sur l'élément linéaire de verrouillage 16 ou se trouve à proximité de celui-ci de manière à venir reposer sur celui-ci lorsqu'un effort de compression est appliqué sur le corps 1 de dossier. Les éléments linéaires 15 et 16 sont maintenus dans leur position respective à l'intérieur du corps 1 par tout moyen approprié et de préférence comme représenté à l'aide de zones de maintien 22 localisées, réalisées lors du moulage par soufflage du corps 1.

Une ou plusieurs zones de maintien 22 sont prévues pour chaque élément linéaire 15, 16 et sont de préférence régulièrement réparties sur toute la longueur de ceux-ci. Elles sont par exemple au nombre de trois pour l'élément linéaire de rigidification 15 et de quatre pour l'élément linéaire de verrouillage 16. Comme on peut le voir sur la figure 8, ces zones de maintien 22 sont par exemple obtenues par étirement localisé de l'une des parois principales du corps 1, la paroi avant 2 sur les exemples représentés, en direction de l'autre de ces parois et par recollement localisé par thermosoudage de ces parois l'une contre l'autre selon deux segments de jonction 23 de manière à créer entre ces segments un logement de réception 24 pour l'élément linéaire 15, 16 correspondant, dont la forme et les dimensions sont adaptées à cet élément linéaire afin de garantir un maintien relativement serré de l'élément linéaire 15, 16 à ce niveau. Un léger jeu peut toutefois être prévu afin de faciliter le montage de l'élément linéaire 15 ou 16 dans le logement de réception 24 et d'absorber les tolérances, un tel jeu n'étant pas gênant pour assurer la fonction de rigidification recherchée. Afin de garantir un meilleur appui et un meilleur positionnement de l'élément linéaire de rigidification 15 sur l'élément linéaire de verrouillage 16, l'extrémité inférieure 21 de l'élément linéaire de rigidification 15 peut être équipée d'un bouchon 25 en matière plastique. Ce bouchon 25 augmente la surface de contact entre les deux éléments linéaires 15, 16 et assure un bon positionnement des deux éléments linéaires l'un sur l'autre. Il est en effet important, pour pouvoir garantir la fonction de rigidification recherchée, que l'élément linéaire de rigidification 15 repose bien sur l'élément linéaire de verrouillage 16 lorsqu'un effort est appliqué sur le corps 1 de dossier et qu'il n'y ait pas d'échappement de l'élément linéaire de rigidification 15 par glissement en cas de déformation du corps 1 de dossier. Pour cela, la face inférieure 26 du bouchon 25 peut avantageusement présenter une conformation complémentaire ou adaptée à la forme de l'élément linéaire de verrouillage 16 afin d'améliorer le maintien. Ainsi par exemple sur les figures 6 et 7, le bouchon 25 comporte une face inférieure 26 de forme concave hémicylindrique, complémentaire de la forme tubulaire de l'élément linéaire de verrouillage 16 placé en dessous. Avantageusement, le bouchon 25 permet également d'éviter les vibrations entre les deux éléments linéaires 15 et 16 pouvant se produire lors du roulage et ainsi de réduire les nuisances sonores. De même, l'extrémité supérieure 20 de l'élément linéaire de rigidification 15 se trouve en contact avec le chant supérieur 4 du corps 1 de dossier ou est destiné à venir en contact avec celui-ci lorsqu'un effort de compression est appliqué sur le corps 1 de dossier.

Afin d'améliorer le contact avec le chant supérieur 4 pour assurer une bonne transmission des efforts, un bouchon 27 peut être monté, par exemple par emmanchement, à l'extrémité supérieure 20 de l'élément linéaire de rigidification 15. Ce bouchon 27 permet de masquer les éventuelles arêtes saillantes se trouvant à l'extrémité 20 de l'élément linéaire 15 et/ou d'augmenter la surface de contact dans le cas d'un élément linéaire 15 tubulaire.

Grâce à ce bouchon 27, on évite que l'extrémité supérieure 20 de l'élément linéaire de rigidification 15 vienne perforer le chant supérieur 4 du corps 1 de dossier lorsqu'un effort de compression important est appliqué sur le corps 1, en répartissant l'effort sur une plus grande surface de contact. Bien entendu, d'autres moyens équivalents pourraient également être utilisés à la place de ces bouchons 25, 27, tels que par exemple un chanfreinage ou un formage de l'une ou des deux extrémités 20, 21 de l'élément linéaire, notamment par une opération appelée « ogivage » par l'homme du métier qui consiste à découper des fentes longitudinales à l'extrémité d'un tube, puis à replier vers l'intérieur les bandes définies entre ces fentes, de manière à reboucher l'extrémité du tube. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention et afin d'améliorer encore ce contact, on peut avantageusement prévoir, dans le chant supérieur 4 du corps 1 de dossier, une zone d'appui plane 28 située en face de l'extrémité supérieure 20 de l'élément linéaire de rigidification 15 lorsque celui-ci est en place dans le corps 1. La présence combinée de l'élément linéaire de rigidification 15 et de l'élément linéaire de verrouillage 16 en appui l'un sur l'autre dans le volume intérieur creux 8 du corps 1 de dossier en matière plastique soufflée, permet d'améliorer considérablement la rigidité du corps 1 et sa résistance à la déformation à la fois en compression, en torsion et en flexion, ce qui permet au corps 1 ainsi renforcé de respecter les différentes normes de sécurité en vigueur. L'élément linéaire de rigidification 15 est placé de préférence dans ou à proximité de la zone de concentration des efforts appliqués sur le corps de dossier de siège en cas d'accident.

Lorsque le corps 1 de dossier de siège comporte une ceinture de sécurité embarquée, l'élément linéaire de rigidification 15 est préférentiellement disposé le plus près possible du point de fixation supérieur de cette ceinture de sécurité, qui, en cas d'accident, constitue le point d'application sur le corps 1 de dossier d'une importante force de flexion vers l'avant et de compression vers le bas symbolisée par une flèche noire 29 sur la figure 10. Par sa présence, l'élément linéaire de rigidification 15 soutient la partie supérieure du corps de dossier en s'opposant au déplacement vers le bas du chant supérieur 4 du corps 1. L'effort de compression exercé sur la partie supérieure du corps 1 est transmis à l'élément linéaire de rigidification 15 qui se trouve en appui contre l'élément linéaire de verrouillage 16 ou vient s'appuyer contre celui-ci à ce moment là en raison de la force de compression vers le bas. L'élément linéaire de rigidification 15 est verrouillé par l'élément linéaire de verrouillage 16 qui se trouve en dessous. Il ne peut plus descendre et transmet l'effort de compression à l'élément linéaire de verrouillage 16 qui le répartit sur toute la largeur du corps 1 de dossier. La présence du dispositif de renfort selon l'invention permet ainsi de limiter la compression vers le bas du corps 1 de dossier à une valeur acceptable du point de vue de la norme en vigueur.

Etant réalisé en une matière rigide résistante à la flexion, l'élément linéaire de rigidification 15, qui s'étend sur une grande partie de la hauteur du corps 1 de dossier, empêche également la flexion vers l'avant du corps 1 de dossier. L'élément linéaire de rigidification 15 peut également être placé à proximité de toute autre zone d'affaiblissement ou point d'application potentielle d'efforts importants sur le corps de dossier de siège.

Il peut ainsi être placé à proximité de la zone de fixation d'un accoudoir lorsque le dossier en comporte un. En effet, un accoudoir en position déployé exerce un effort important de flexion sur le corps de dossier de siège lorsqu'un poids est appliqué sur l'extrémité libre de l'accoudoir. Cet effort se concentre au niveau de la zone de fixation de l'accoudoir au corps 1 de dossier, notamment à proximité de la chape intérieure de montage de cet l'accoudoir.

Là encore, l'élément linéaire de rigidification 15, disposé sensiblement verticalement et qui est très rigide et résistant à la flexion, s'oppose à la déformation du corps 1 de dossier. En outre, l'élément linéaire de verrouillage 16 limite les déformations en partie basse du corps 1 de dossier. L'élément linéaire de rigidification 15 peut encore être placé à proximité d'une partie du corps 1 de dossier présentant un affaiblissement, notamment à proximité d'une partie d'épaisseur réduite, par exemple au niveau d'un logement de réception 30 pour un accoudoir ou autre, ou à proximité d'une partie présentant une ouverture 31 telle qu'une trappe à ski par exemple. Par ailleurs, le dossier de siège n'étant classiquement fixé que par trois points situés au niveau de ses deux coins inférieurs et de son coin supérieur extérieur, le coin supérieur dirigé vers l'intérieur du véhicule, qui reste libre, est très sensible à la déformation de torsion. En cas de sollicitation, le corps de dossier a tendance à se plier autour d'une ligne diagonale de flexion reliant sensiblement le coin supérieur extérieur fixe au coin inférieur opposé. Cette ligne de flexion correspond à une zone de forte contrainte et de faible résistance du corps 1 de dossier. Elle est placée plus ou moins haut selon la forme exacte et l'épaisseur du corps de dossier. Lorsque le corps 1 de dossier est renforcé par le procédé de rigidification de l'invention, l'élément linéaire de rigidification 15 traverse cette ligne diagonale de flexion. Lorsqu'une contrainte de flexion apparaît, il empêche la déformation du dossier et apporte une très bonne rigidification. De plus et dans tous les cas, la présence de l'élément linéaire de rigidification 15 améliore la résistance du corps 1 de dossier à la perforation pouvant être provoquée par un choc avec des bagages placés à l'arrière et projetés en direction du siège en cas d'accident ou de freinage brutal. En effet, l'élément linéaire de rigidification 15 reprend l'effort localisé à l'endroit de l'impact et le répartit sur une plus grande zone du corps de dossier. Dans le cas d'un dossier escamotable dont la face arrière peut servir de prolongation au plancher de coffre du véhicule, l'élément linéaire de rigidification 15 améliore également la résistance à l'enfoncement du corps de dossier en évitant qu'il ne se voile lorsqu'un chargement de poids important est placé sur sa face arrière. Pour toutes ces raisons, la rigidité résultante du corps 1 de dossier de siège renforcé par le procédé selon l'invention est considérablement améliorée. Grâce à ce procédé, on observe par exemple que la déformation en torsion du dossier est divisée par trois par rapport à un corps de dossier de siège équivalent mais non renforcé. On peut donc avantageusement diminuer l'épaisseur de plastique nécessaire à la réalisation des parois du corps 1 de dossier et donc la quantité de matière plastique utilisée, tout en conservant une rigidité compatible avec les normes de sécurité en vigueur. Les éléments linéaires 15 et 16 étant peu onéreux et faciles à mettre en place, il en résulte une réduction non négligeable du coût de fabrication du corps 1 de dossier de siège. Sur les figures 9 à 11, on a représenté un exemple de corps 1 de dossier de siège pour une banquette dite « 2/3 » particulièrement défavorable du point de vue de la déformation. En effet, ce corps 1 de siège comporte à la fois une ceinture de sécurité embarquée, dont l'enrouleur est monté dans un enfoncement 32 de la paroi avant 2 lui servant de logement, et un accoudoir qui est solidarisé au corps 1 de dossier par l'intermédiaire d'une chape intérieure (non représenté) fixée à la partie centrale du corps 1 de dossier. De plus, le corps 1 de dossier est affaibli par une importante zone d'épaisseur réduite servant de logement 30 à l'accoudoir en position escamotée, ainsi que par la présence dans cette zone d'épaisseur réduite d'une ouverture 31 de grande superficie servant de trappe à ski. Deux appuie-têtes sont également montés sur le chant supérieur 4 du corps de dossier de siège au moyen de logements cylindriques 33 permettant l'engagement et le maintien des broches de montage de ces appuie-têtes, et peuvent également être la source de déformations. Grâce au procédé de rigidification selon l'invention, il est possible, même dans un cas aussi défavorable, de réaliser un corps 1 de dossier de siège en matière plastique soufflée qui répond aux différentes normes de sécurité en vigueur.

Dans ce cas, pour que la rigidification soit optimale, l'élément linéaire de rigidification 15 est de préférence placé entre le point de fixation supérieur de la ceinture de sécurité embarquée et le logement de réception 30 de l'accoudoir, de préférence à proximité de la zone de fixation de la chape intérieure de l'accoudoir. De cette façon, il se retrouve en plus dans la zone désignée dans les tests normalisés comme étant la plus susceptible d'être l'objet d'un choc arrière provoqué par un bagage et de subir une perforation. Le procédé de rigidification selon l'invention consiste, pour améliorer la rigidité du corps 1 de dossier de siège en matière plastique soufflé, à insérer dans son volume intérieur creux 8 un élément linéaire de rigidification 15, maintenu sensiblement vertical et à distance des chants latéraux 6 et 7, et un élément linéaire de verrouillage 16, maintenu sensiblement horizontal, sous l'élément linéaire de rigidification 15 ; de façon que l'élément linéaire de rigidification 15 repose sur l'élément linéaire de verrouillage 16 lorsqu'un effort vertical de compression est appliqué sur le corps 1 de dossier. Plusieurs modes de réalisation sont envisageables pour mettre en oeuvre un tel procédé. Il est par exemple possible, bien que difficile à réaliser, de placer les éléments linéaires 15 et 16 directement dans le moule de soufflage et ainsi de les insérer dans le volume intérieur creux 8 du corps 1 pendant le moulage de ce corps par soufflage. Il est également possible d'insérer les éléments linéaires 15 et 16 postérieurement au moulage par soufflage du corps 1 de dossier. On réalise pour cela, dans le corps 1 de dossier préalablement moulé, un ou plusieurs orifices 34 permettant d'engager les éléments linéaires 15 et 16 dans l'espace intérieur creux 8. Cette technique sera généralement préférée. Les étapes successives d'un mode de réalisation préférentiel du procédé selon l'invention ont été représentées schématiquement sur les figures 12 à 16. Sur la figure 12, on a représenté un corps 1 de dossier de siège après l'étape de moulage par soufflage. Lors de cette étape de moulage préalable, le corps 1 de dossier de siège a été réalisé avec ses différents renfoncements, ouvertures et formes techniques. Le futur emplacement des éléments linéaires de rigidification 15 et de verrouillage 16 ayant été préalablement défini avec précision, un espace suffisant a été laissé libre aux endroits appropriés dans le volume intérieur creux 8 du corps 1. Des zones de maintien 22 adaptées aux éléments linéaires 15 et 16 ont également été réalisées en nombre suffisant lors de l'étape de moulage par soufflage.

Lors du moulage, des saillies fermées 35, préférentiellement cylindriques, ont été réalisées aux endroits où des éléments doivent être insérés par la suite, à savoir pour l'exemple représenté sur le chant supérieur 4 pour le montage des broches d'appuie-tête, sur le chant inférieur 5 pour l'insertion de l'élément linéaire de rigidification 15 et en partie basse des deux chants latéraux 6 et 7 pour l'insertion de l'élément linéaire de verrouillage 16. A la sortie de l'étape de moulage, ces saillies linéaires, appelées « têtes » dans le jargon de l'homme du métier, sont fermées chacune par une calotte hémisphérique 36 les surmontant qui permet le soufflage. L'étape suivante du procédé représentée sur la figure 13 consiste à découper chacune des calottes sphériques 36 avec éventuellement une partie de la saillie cylindrique 35 correspondante afin de ménager à sa place un orifice 34 sensiblement circulaire donnant accès au volume intérieur creux 8 du corps 1 de dossier. Cette étape de découpe peut être réalisée indifféremment avant, pendant ou après l'étape classique de « décarottage » qui consiste à débarrasser l'objet moulé de la matière plastique superflue appelée « gomme » par l'homme du métier qui lui est rattachée à la sortie du moulage.

Comme on peut le voir sur la figure 14, on engage ensuite l'extrémité supérieure 20 de l'élément linéaire de rigidification 15 dans l'orifice 34 situé sur le chant inférieur 5 du corps 1 et on le pousse longitudinalement dans le sens de la flèche 37 afin de l'insérer sensiblement verticalement dans le volume intérieur 8 du corps 1. Bien entendu, les extrémités supérieure 20 et inférieure 21 de l'élément linéaire de rigidification 15 ont été, si nécessaire, préalablement formées, chanfreinées ou munies d'un bouchon 25 et/ou 27 approprié, afin de garantir un appui convenable et une bonne transmission des efforts. Au cours de cette étape, l'élément linéaire de rigidification 15 est poussé à travers les zones de maintien 22, jusqu'à ce que son extrémité supérieure 20 arrive en butée contre le chant supérieur 4 du corps 1 de préférence au niveau d'une zone d'appui plane 28. L'élément linéaire de rigidification 5 est préférentiellement monté en force dans les zones de maintien 22, ce qui est rendu possible par l'élasticité naturelle de la matière plastique et permet d'obtenir un maintien serré de l'élément linéaire. Comme représenté sur la figure 15, l'élément linéaire de verrouillage 16 est ensuite introduit dans l'orifice 34 de l'un des chants latéraux 6 ou 7 du corps 1. Il est alors poussé longitudinalement dans le sens de la flèche 38 afin de l'insérer sensiblement horizontalement dans le volume intérieur 8 du corps 1. L'élément linéaire de verrouillage 16 traverse les zones de maintien 22 dans lesquelles il est préférentiellement monté en force.

Lorsqu'il atteint sa position finale de montage, l'élément linéaire de verrouillage 16 se trouve sous l'élément de rigidification 15 et le verrouille dans sa position de montage en l'empêchant de redescendre.

Afin de faciliter le montage en tenant compte des tolérances, on prévoit de préférence un peu de jeu entre les deux éléments linéaires en position de montage. Cependant, même si l'élément linéaire de rigidification 15 ne repose pas exactement sur l'élément linéaire de verrouillage 16, son extrémité inférieure 21 se trouve à proximité de celui-ci de manière à venir reposer sur lui dès qu'un effort vertical de compression est appliqué sur le corps 1 de dossier.

En plus ou à la place du maintien par les zones de maintien 22, l'élément linéaire de verrouillage 16 peut être bloqué en position finale de montage par tout moyen approprié. Sa translation longitudinale peut par exemple être bloquée dans un sens par la présence d'une collerette périphérique 39 s'étendant au-delà de la limite périphérique de l'élément linéaire et venant en appui contre les bords de l'un des orifices de montage 34. Le corps 1 de dossier obtenu a été représenté sur la figure 16. Sa rigidité est alors considérablement augmentée. Si l'on souhaite utiliser l'élément linéaire de verrouillage 16 pour fixer les charnières latérales 11 et 12 du corps 1, celles-ci peuvent alors être montées sur les extrémités 18 et 19 de l'élément linéaire 16. Dans le cas où les charnières sont fixées d'une autre façon, il n'est pas nécessaire de prévoir un orifice de montage 34 sur chacun des chants latéraux 6 et 7. L'élément linéaire de verrouillage 16 n'ayant pas besoin d'être traversant, un seul d'entre eux est suffisant pour procéder à l'insertion de l'élément linéaire 16. On peut également imaginer une autre variante du procédé de rigidification selon l'invention dans laquelle l'élément linéaire de rigidification 15 n'est pas inséré dans le volume intérieur 8 à partir du chant inférieur 5 du corps 1, mais à partir d'une ouverture 34 ménagée dans son chant supérieur 4. Dans ce cas, on commence par introduire l'élément linéaire de verrouillage 16 en partie basse du corps 1. Puis on engage l'élément linéaire de rigidification 15 par le haut, jusqu'à ce qu'il se retrouve en appui contre l'élément linéaire de verrouillage 16. L'orifice de montage 34 du chant supérieur 4 doit alors être rebouché de façon solide et très rigide pour pouvoir servir par la suite de zone d'appui plan 28 pour l'élément linéaire de rigidification 15 sans être traversé par celui-ci. Une telle obturation peut être réalisée au moyen d'une pièce rigide fixée par soudage ou par tout autre moyen de blocage suffisamment solide, tel qu'un dispositif de blocage à quart de tour par exemple. De manière évidente, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation préférentiels décrits précédemment et représentés sur les différentes figures, l'homme du métier pouvant y apporter de nombreuses modifications et imaginer d'autres variantes sans sortir ni de la portée, ni du cadre de l'invention définis par les revendications.

Claims (19)

1. REVENDICATIONS1. Procédé de rigidification d'un corps (1) de dossier de siège pour véhicule, notamment automobile, corps (1) réalisé en matière plastique par soufflage, sous la forme d'une pièce creuse, globalement plane, comprenant une paroi avant (2) et une paroi arrière (3), réunies par un chant supérieur (4), un chant inférieur (5) et deux chants latéraux (6, 7), l'ensemble de ces parois et de ces chants délimitant un volume intérieur creux (8) fermé, procédé caractérisé en ce que l'on insère dans le volume intérieur creux (8) : un élément linéaire de rigidification (15), maintenu sensiblement vertical et à distance des chants latéraux (6, 7) ; et un élément linéaire de verrouillage (16), maintenu sensiblement horizontal, sous l'élément linéaire de rigidification (15) sans être lié à celui-ci ; l'élément linéaire de rigidification (15) reposant sur l'élément linéaire de verrouillage (16) lorsqu'un effort vertical de compression est appliqué sur le corps (1) de dossier.
2. 2. Procédé de rigidification selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'au moins l'un des éléments linéaires (15, 16) est réalisé en métal, en matériaux composites, en matière plastique rigide, en une résine thermodurcissable chargée en fibres de verre, ou en polyester fortement chargé en fibres de verre.
3. 3. Procédé de rigidification selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'au moins l'un des éléments linéaires (15, 16) est un tube creux ou un profilé plein à section ronde, carrée ou ovale, ou un profilé à section de forme générale en I ou en U.
4. 4. Procédé de rigidification selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que l'élément linéaire de rigidification (15) est entièrement inséré à l'intérieur du corps (1) et s'étend sur sensiblement toute la hauteur comprise entre le chant supérieur (4) du corps (1) et l'élément linéaire de verrouillage (16) situé en dessous de lui.
5. 5. Procédé de rigidification selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que l'on insère l'élément linéaire de rigidification (15) dans ou à proximité de la zone de concentration des efforts appliqués sur le corps (1) de dossier en cas d'accident.
6. 6. Procédé de rigidification selon la revendication 5 caractérisé en ce que l'on insère l'élément linéaire de rigidification (15) à proximité du point de fixation supérieur d'une ceinture de sécurité embarquée, de la zone de fixation d'un accoudoir ou d'une partie du corps (1) présentant un affaiblissement, une épaisseur réduite ou une ouverture (31).
7. 7. Procédé de rigidification selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que l'une au moins des extrémités supérieure (20) ou inférieure (21) de l'élément linéaire de rigidification (15) est munie d'un bouchon (25, 27), chanfreinée ou conformée par ogivage, préalablement à son insertion dans le corps (1).
8. 8. Procédé de rigidification selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que l'élément linéaire de verrouillage (16) est inséré dans la partie inférieure du volume intérieur creux (8) et s'étend sur sensiblement toute la largeur du corps (1).
9. 9. Procédé de rigidification selon la revendication 8 caractérisé en ce que l'on monte sur l'élément linéaire de verrouillage (16) des charnières latérales (11, 12) destinées à assurer la fixation en partie basse du dossier de siège au véhicule.
10. 10. Procédé de rigidification selon l'unequelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que l'on maintient l'élément linéaire de rigidification (15) et l'élément linéaire de verrouillage (16) dans leur position respective à l'intérieur du corps (1) au moyen de zones de maintien (22) localisées, réalisées lors du moulage par soufflage du corps (1).
11. 11. Procédé de rigidification selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que l'on réalise, dans le chant supérieur (4) du corps (1), une zone d'appui plane (28) située en face de l'extrémité supérieure (20) de l'élément linéaire de rigidification (15) lorsque celui-ci est en place dans le corps (1).
12. 12. Procédé de rigidification selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que l'on insère l'élément linéaire de rigidification (15) et l'élément linéaire de verrouillage (16) dans le volume intérieur creux (8) pendant le moulage du corps (1) en les plaçant directement dans le moule de soufflage, ou postérieurement au moulage du corps (1) en réalisant dans le corps (1) au moins un orifice (34) permettant l'engagement de ces éléments linéaires (15, 16).
13. 13. Procédé de rigidification selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - réalisation pendant le moulage du corps (1) par soufflage, de saillies fermées (35) aux endroits où les éléments linéaires de rigidification (15) et de verrouillage (16) doivent être insérés par la suite ; - découpe des saillies fermées (35) afin de ménager pour chacune un orifice (34) donnant accès au volume intérieur creux (8) du corps (1) ; - insertion de l'élément linéaire de rigidification (15) dans l'orifice (34) correspondant ; insertion de l'élément linéaire de verrouillage (16) dans l'orifice (34) correspondant.
14. 14. Procédé de rigidification selon la revendication précédente caractérisé en ce que les saillies (35) sont réalisées sur le chant inférieur (5) du corps (1) pour l'insertion de l'élément linéaire de rigidification (15) et en partie basse des deux chants latéraux (6, 7) du corps (1) pour l'insertion de l'élément linéaire de verrouillage (16).
15. 15. Procédé de rigidification selon la revendication 13 caractérisé en ce qu'il comporte en outre l'étape suivante : - réalisation dans le corps (1), pendant son moulage par soufflage, de zones de maintien (22) adaptées aux éléments linéaires de rigidification (15) et de verrouillage (16).
16. 16. Procédé de rigidification selon la revendication 15 caractérisé en ce que lors des étapes d'insertion des éléments linéaires de rigidification (15) et de verrouillage (16), on pousse ces éléments linéaires (15, 16) en force à travers les zones de maintien (22).
17. 17. Corps de dossier de siège pour véhicule, notamment automobile, réalisé en matière plastique par soufflage sous la forme d'une pièce creuse, globalement plane, caractérisé en ce que sa rigidité a été améliorée par la mise en oeuvre du procédé de rigidification selon l'une quelconque des revendications précédentes.
18. 18. Dossier de siège pour véhicule notamment automobile caractérisé en ce qu'il comprend un corps (1) selon la revendication 17.
19. 19. Dossier de siège pour véhicule selon la revendication 18 caractérisé en ce qu'il s'agit d'un dossier de banquette arrière.