FR2951286A1 - Monture de lunette - Google Patents

Abstract

Monture de lunette composée d'une face (10) munie de tenons (20) portant chacun une branche par une articulation. Chaque tenon (20) est terminé par deux pattes (12) recourbées à l'équerre et munies chacune d'un perçage (23) formant des paliers alignés (XX) pour un axe d'articulation (41). Chaque branche (30) est terminée, au niveau de son extrémité tournée vers l'articulation (40), par deux pattes (42) recourbées à l'équerre pour venir contre les pattes (22) du tenon (20) et munies chacune d'un perçage (33) recevant l'axe d'articulation (41) dont les extrémités (411) réunissent les pattes (32) des branches (30) et les pattes (22) des tenons (20). Une cale (41A) est glissée entre l'axe (41) et le côté intérieur du tenon (20) pour bloquer la position de l'axe (41) entre les pattes d'articulation (22, 32).

Description

1 Domaine de l'invention La présente invention concerne une monture de lunette composée d'une face munie de tenons portant chacun une branche reliée, par une articulation.

Etat de la technique Il existe de multiple types de montures de lunette et d'articulations réunissant les deux branches aux tenons de la face de monture. Ces articulations sont en général, assemblées par une vis, délicate à mettre en place et qui présente le risque de pouvoir se dévisser et de se perdre. Certaines montures de lunette comportent des articulations très élaborées permettant aux branches de venir dans une position de surouverture, c'est-à-dire de s'ouvrir au-delà de la position normale d'ouverture des deux branches, le rappel en position normale étant fait par des systèmes à ressort et piston. Ces articulations sont relativement complexes et si elles peuvent être réparées par l'opticien, en général, celui-ci n'assemble pas les branches de lunette aux tenons des montures. Les adaptations des montures de lunette à la physiono- mie du porteur ou à ses choix esthétiques sont difficiles à faire et nécessitent, un stock de montures important, pour répondre à toutes les demandes d'esthétiques et de formes de montures chez un opticien. But de l'invention La présente invention a pour but de développer une mon- ture de lunette permettant une adaptation simple de la monture au choix du client, évitant le problème de l'assemblage par des vis et le ris-que de perte de vis ou de pas de vis abîmé ou encore la mauvaise tenue de l'articulation en position ouverte. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne une monture de lunette caractérisée en ce que - chaque tenon est terminé par deux pattes recourbées notamment à l'équerre et munies chacune d'un perçage formant des paliers alignés pour un axe d'articulation,

2 - chaque branche est terminée, au niveau de son extrémité tournée vers l'articulation, par deux pattes recourbées notamment à l'équerre pour venir contre les pattes du tenon et munies chacune d'un perçage recevant l'axe d'articulation, - un axe d'articulation dont les extrémités réunissent les pattes de chaque branche et les pattes du tenon respectif, les perçages des pattes du tenon et de la branche ont le même dia-mètre et l'axe d'articulation est une pièce cylindrique de section circulaire pour se glisser par translation dans les perçages des pattes en position alignée, et - une cale glissée entre l'axe et le côté intérieur du tenon pour coopérer avec l'axe et bloquer sa position entre les pattes. Cette monture a l'avantage de s'assembler très simple-ment et de permettre une très grande diversité de combinaison entre une face de monture et une multiplicité de branches de formes différentes mais de même articulation. L'assemblage très simple peut être fait directement chez l'opticien sans que l'opération ne demande beaucoup de temps et surtout cet assemblage, très rapide et très simple, permet de multiples essayages sans que l'opticien n'ait à disposer d'un stock important de montures complètes puisqu'il bénéficiera de toutes les combinaisons possibles entre les faces de monture et les branches, ré-pondant toutes au même principe d'articulation. L'utilisateur a également l'avantage de la suppression des vis et du risque de perte de vis et de branches. Le montage est simplifié et l'opération n'altère pas la monture même si elle est répétée de multiples fois. La coopération entre la cale et l'axe ainsi qu'entre la cale et le côté intérieur du tenon permet de bloquer la position de l'axe entre les pattes d'articulation pour que l'axe qui se glisse librement dans les perçages des pattes d'articulation conserve sa place précise et ne se dé-gage pas des perçages. Cette coopération peut être une coopération par la forme ou par la force. La cale est ainsi rendue solidaire de l'axe dans le sens de la translation de l'axe suivant la direction de son axe géométrique et par rapport au tenon.

3 D'une manière particulièrement avantageuse, l'axe d'articulation est muni d'un méplat entre ses extrémités, le méplat étant destiné à être tourné vers le côté intérieur du tenon et la cale se glisse et se bloque entre le méplat et la face intérieure du tenon pour bloquer l'axe d'articulation. Cette forme de coopération entre l'axe d'articulation et la cale est particulièrement intéressante sans pour autant limiter la possibilité de démonter simplement la branche en enlevant la cale puis l'axe d'articulation et cela, même pour des opérations d'essayage chez l'opticien, nécessitant des montages et démontages répétés de différentes branches sur une face de monture tout en permettant d'essayer et de manipuler la monture sans risquer de perdre l'axe reliant les branches aux tenons. D'une manière particulièrement avantageuse, le bord du tenon recevant la cale comporte une encoche coiffée par la cale. Cette encoche permet un blocage efficace de la position en translation de la cale par rapport au tenon dans la direction de l'axe géométrique de l'axe d'articulation. Sous l'effet de la déformation pro-duite par la compression de la cale dans l'intervalle entre l'axe d'articulation et la face intérieure du tenon, la matière élastique de la cale se loge par déformation dans cette encoche et bloque ainsi la cale en translation dans la direction de l'axe d'articulation sans pour autant gêner l'extraction de la cale pour les opérations de montage/démontage de l'articulation et de la branche.

Suivant une autre caractéristique, l'extrémité de chaque branche, côté articulation, comporte une languette pour s'appliquer élastiquement contre le côté extérieur du tenon. Cette languette permet avantageusement de maintenir la branche en position ouverte (position déployée) ou en position fermée (position repliée) grâce à l'appui élastique sur une face de la cale qui définit l'orientation des deux parties de l'articulation par l'appui élastique de la languette sur la face correspondante de la cale. Suivant une autre caractéristique, la cale est une pièce en forme de U engagée sur la tranche du tenon entre les pattes de celui- ci, la cale ayant une branche intérieure et une branche extérieure ré-

4 unies par un côté transversal, la branche intérieure se glissant entre l'axe d'articulation et le tenon, la branche extérieure formant sur le côté extérieur, un appui pour la languette de la branche et un point de pas-sage métastable entre la position ouverte et la position fermée de la branche. Suivant une autre caractéristique, la cale est une pièce en forme U, rectangulaire, le côté extérieur de la branche extérieure et la face du côté transversal constituant les surfaces d'appui pour la languette lorsque la branche est respectivement en position ouverte et en position fermée. Cette forme de cale est intéressante à fabriquer. Il peut s'agir d'une pièce profilée, découpée dans un profilé long, par exemple extrudé, et dans le cas d'un axe d'articulation comportant un méplat, la longueur de la cale est avantageusement adaptée à la longueur du mé- plat. Comme la cale chevauche le bord de la partie plate du tenon, elle reste bloquée en translation dans la direction de l'axe, sur-tout si comme indiqué ci-dessus, le tenon comporte des cavités ou orifices ou encoches permettant de recevoir une partie déformée de la cale dans l'intervalle entre l'axe d'articulation et la face en regard du tenon, assurant ainsi un blocage en translation dans la direction de l'axe sans pour autant gêner le démontage de la cale dans la direction perpendiculaire à celle-ci. Suivant une autre caractéristique, la languette a une ion- gueur suffisante pour qu'en position repliée, la languette dépasse du point de passage métastable. Grâce à la longueur de la patte et suivant la géométrie des pièces de l'articulation et notamment la position des pattes, la languette élastique aura une longueur suffisante pour couvrir le point de passage métastable et glisser facilement par-dessus celui-ci tout en op-posant la résistance liée à la déformation élastique de la languette jus-qu'à son retour élastique dans la position repliée ou la position ouverte de la branche. Suivant une autre caractéristique, les pattes de la bran- che viennent du côté intérieur des pattes du tenon ce qui présente un certain nombre d'avantages à la fois pour le montage et pour l'utilisation, puisque la surface de contact entre les pattes de la branche et les pattes du tenon se trouvent sur le côté non visible ce qui ne serait pas le cas pour une disposition inverse. En outre, le montage de la 5 branche à l'intérieur du tenon par cette disposition des pattes par rapport à celle du tenon crée une position de butée de fin de course à l'ouverture, la surouverture s'obtenant par une déformation élastique des pièces ou par le dégagement réciproque des parties de la branche et du tenon qui viennent en contact dans la position ouverte de la branche ou légèrement au-delà de cette position. Suivant une autre caractéristique, la branche est une pièce en forme de lame dans laquelle est découpée la languette qui reste accrocher à la branche par son extrémité à l'opposé du côté de l'articulation.

Suivant une autre caractéristique, si les branches sont découpées dans une mince bande de tôle et sont ensuite mises en forme, elles restent souples en surouverture. Cette souplesse combinée à la souplesse de la languette permet de passer en position de surouverture sans risque pour l'articulation ou les composants qui assureraient le rappel élastique en position d'ouverture. En conclusion, l'articulation selon l'invention ne comportant pas de vis, on évite ainsi les risques de vis abîmée ou de tête de vis élargie ou encore de perte de vis et même de branche. Le montage est simplifié et très rapide. Le montage n'altère pas la monture, aussi pour les essais de combinaisons entre les branches et les faces de montures, il n'y a en principe aucune limite au nombre de combinaisons que l'on peut assembler et essayer. Enfin, l'articulation ne comportant ni soudure ni pièce rajoutée au niveau de la charnière elle a une meilleure résistance à l'usure. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide de modes de réalisation d'une monture de lunette représentée schématiquement dans les dessins annexés dans lesquels :

6 - la figure 1 est une vue isométrique, côté extérieur, d'une partie de monture de lunette au niveau de l'articulation d'une branche, - la figure 2 est une vue isométrique, côté intérieur, de l'articulation de la monture de lunette représentée à la figure 1, - la figure 3 est une vue éclatée du tenon et de la branche de lunette des figures 1 et 2, - la figure 4 est une vue isométrique de l'articulation selon l'invention, en phase de montage, - les figures 5A, 5B représentent une vue de côté de l'articulation de lunette selon la figure 1 : * la figure 5A est une vue de côté, * la figure 5B est une vue en coupe par un plan médian perpendiculaire à l'axe d'articulation, - les figures 6A, 6B, 6C montrent différentes positions de l'articulation : * la figure 6A montre la lunette avec l'articulation ouverte, * la figure 6B montre une vue en coupe schématique de l'articulation lorsque la branche est pivotée vers la position re- pliée, au passage de la position métastable, * la figure 6C est une vue de la branche repliée. Description de modes de réalisation de l'invention Selon les figures 1 et 2, l'invention concerne une monture de lunette qui n'est représentée que partiellement au niveau de l'articulation d'une branche avec un tenon de la face.

La description sera faite ci-dessous uniquement pour l'une des branches et son tenon, sachant que par symétrie, elle s'applique également à l'autre branche. Ainsi, les termes « branche », « tenon » et « articulation » seront indifféremment au singulier ou au pluriel.

La face 10 de la monture est simplement esquissée. De chaque côté, la face 10 comporte un tenon et seul le tenon gauche 20 est représenté ; il porte une branche 30 par l'intermédiaire d'une articulation 40. La branche 30 est simplement esquissée au niveau de sa partie de l'articulation. 5 10 7 Près de l'articulation, le tenon 20 est constitué par une pièce plate 21, munie de deux pattes d'articulation 22, repliées à l'équerre par rapport au plan du tenon. Chacune des deux pattes 22 est munie d'un perçage calibré 23 pour recevoir un axe d'articulation 41. La branche 30 est, elle aussi, formée d'une partie plate 31 terminée par deux pattes d'articulation 32 munies chacune d'un perçage 33 de même diamètre que celui des pattes 21 du tenon 20 pour s'aligner sur ces perçages (axe XX) et recevoir l'axe d'articulation 41. L'axe d'articulation 41 est constitué par une pièce cylindrique munie en son milieu entre ses extrémités 411, d'une découpe formant un méplat 412 et au moins les extrémités sont cylindriques de section circulaire, adaptée au diamètre des perçages 23, 33. Le diamètre de l'axe 41 et celui des perçages 23, 31 sont choisis pour que l'axe 41 15 puisse se glisser dans les perçages 23, 33 alignés sur l'axe géométri- que XX sans forcer et se loger par ses extrémités 411 dans les perça- ges 23, 33. L'articulation 40 comporte aussi une cale 42 constituée par une pièce passée dans l'intervalle formé entre le méplat 412 de l'axe 20 d'articulation 41, tourné vers le tenon et la face intérieure de la partie plate 21 du tenon 20. La cale 42 bloque ainsi l'axe d'articulation 41, à la fois en rotation et en translation, pour maintenir l'ensemble de l'articulation 40 assemblé. Dans l'exemple représenté, la cale 42 est une pièce à sec- 25 tion en forme de U, destinée à venir coiffer le bord 211 du tenon 20. La branche intérieure 421 de la cale 42 se loge dans l'intervalle entre le méplat 412 et le plat 21 du tenon 20 alors que la branche extérieure 422 s'applique contre la face extérieure de la partie plate 21 ; l'intervalle entre les deux branches chevauche la partie plate 31 en 30 étant retenu par le côté de liaison 423 de la cale, qui s'appuie contre le bord 211 de la partie plate 21. Selon le mode de réalisation représenté aux figures 3, 4, la partie plate 21 comporte une encoche 212 débouchant sur le bord 211 et dans laquelle la branche intérieure 421 peut se déformer 35 lorsqu'elle est pincée entre le méplat 412 et la partie plate 21.

8 La cale 42 est, de préférence, une pièce profilée, élastique en matière plastique. Elle a la largeur du méplat 412 dans le sens de l'axe. Suivant une autre forme de réalisation, la cale 42 est une pièce moulée et comporte un voile intérieur se logeant dans l'encoche 212 tout en chevauchant le bord 211 du tenon 20, comme la cale 42 décrite ci-dessus,. De manière plus détaillée, selon la figure 3, le tenon 20 a une partie plate 21, bordée au niveau de l'articulation 40 par les deux io pattes 22 repliées à l'équerre et, au milieu de l'intervalle, le tenon 20 comporte l'encoche 212 débouchant sur le bord 211. Le tenon 20 a, de préférence, au moins près de l'articulation 40 une partie plate 21, par exemple une pièce de métal, découpée, dans laquelle on a réalisé les perçages 23 formant les paliers 15 de l'axe 41. Puis, on replie les pattes 22 à l'équerre pour que les perça- ges 23 soient alignés sur l'axe géométrique XX de l'articulation 40. L'extrémité de la branche 30 du côté de l'articulation 40 comporte une partie plate 31 bordée des deux pattes 32 repliées à l'équerre, analogues aux pattes 23 du tenon 20. Ces pattes 32 prolon- 20 gent la partie plate 31 de la branche 30 dont le bord 311 s'arrête avant l'extrémité des pattes 32. Entre les pattes 32 se trouve une languette élastique 34, découpée dans la partie plate 31. La branche 30 est, de préférence, en métal découpé et mis en forme. La languette 34 s'étend au-delà des bords 311 de la partie plate 31 de la branche et dépasse, de 25 préférence, l'axe d'articulation XX des deux perçages 33. L'écartement des deux pattes 33 de la branche 30 est ré-duit par rapport à celui des pattes 23 du tenon 20 de façon que, comme le montre la figure 4, les pattes 33 de la branche 30 puissent venir s'appliquer contre la face intérieure des pattes 23 du tenon 20. 30 A l'assemblage, lorsque les pattes 22, 32 du tenon 20 et de la branche 30 sont alignées par leurs perçages, suivant l'axe géométrique XX, on peut glisser l'axe d'articulation 41 à travers les perçages 23, 33 et le mettre en place. Le début de cette première phase d'assemblage est représentée à la figure 4.

9 Après mise en place de l'axe 41 et pivotement de celui-ci dans les perçages 23, 33 pour que son méplat 412 soit tourné vers la face intérieure de la partie plate 21 du tenon 20, on met en place la cale 42 qui bloque la position de l'axe 41 à la fois en rotation et en tran- slation suivant l'axe géométrique XX entre les deux pattes 22 du te- non 20. Le début de la phase de mise en place de la cale 42 est représenté à la figure 2. La position finale de la cale 42 apparaît à la figure 1.

Les figures 5A-5B montrent une vue de côté de l'articulation 40. A la figure 5A, les différents composants apparaissent sans les lignes cachées. L'articulation déployée, la branche 30 est pratiquement dans l'alignement du tenon 20. La languette 34 est déformée élastiquement hors de la partie plate 31 de la branche 30 et elle s'appuie contre la face extérieure du tenon 20 ou comme ici, l'appui se fait contre la branche extérieure 422 de la cale 42. Ainsi, la branche 30 est tenue élastiquement dans cette position déployée (ou position ou-verte).

Selon la forme des pattes 22, 32 et des parties adjacentes à celles-ci sur le tenon 20 et la branche 30, dans cette position dé-ployée, la branche 30 est tenue par sa languette 34 en appui. Cette position peut au moins être légèrement forcée dans le sens de la flèche SO vers une position de surouverture par une augmentation de la déforma- tion élastique de la languette 34. Le rappel élastique vers la position stable de la branche 30 selon la figure 5A est assuré par la languette 34. Il est avantageux que la languette 34 dépasse l'aplomb de l'axe XX ; elle peut avoir une longueur relativement grande comme le montre le tracé en pointillés. La vue en coupe de la figure 5B montre l'engagement de la cale 42 sur le bord 21 du tenon 20. La section en U de la cale 42 montre les deux branches 421, 422, la branche intérieure 421 qui a la fonction de cale venant entre le méplat 412 de l'axe et la face intérieure

10 de la partie plate 21 du tenon 20 et la branche extérieure 422 contre laquelle s'appuie la languette 34. Le bord 211 du tenon 20 recevant la cale 42 peut avoir une encoche 212 comme cela apparaît à la figure 3 et la cale peut avoir un voile correspondant à l'encoche dans son ouverture en forme de U. Cette forme de la cale 42 n'est pas représentée dans les figures 5A, B ; 6A, B, C pour ne pas compliquer les vues en coupe. La cale 42 permet également à la branche 30 de passer par une position métastable, c'est-à-dire un point de passage forcé en- tre sa position déployée et sa position repliée. Les figures 6A-6C montrent différentes positions caractéristiques de l'articulation 40. Dans ces figures, la face 10 de la monture est représentée par un simple trait perpendiculaire au tenon 20. La figure 6A montre la position déployée de la bran- che 30. Pour passer en position repliée, la branche 30 doit passer par une position métastable définie par le coin 424 de la cale 42 qui est en fait une zone métastable entre la position déployée (figure 6A) et la position repliée (figure 6C). Cette position est métastable car, pour passer de l'une à l'autre position, il faut repousser élastiquement la languette 34 pour passer sur le coin 424 de la cale 42. La position métastable ou plus exactement la zone autour de la position métastable est définie par l'angle de pivotement d'ouverture ou de fermeture FO1 à partir de la position ouverte de la figure 6A jusqu'à la position de la figure 6B. Après la position métastable, la branche 30 décrit l'angle FO2 dans le sens de l'ouverture ou de la fermeture. Puis, arrivant dans la position de la figure 7C, la languette 34 revient élastiquement dans sa position proche de la partie plate 31 de la branche 30 et s'appuie contre la face du côté 423 de la cale 42. Ainsi, la face de la branche extérieure 422 de la cale 42 et la face du côté de liaison 423 des deux branches de la cale constituent des surfaces d'appui définissant les deux positions stables de la branche 30 autour de l'articulation 40.

11 Les différentes phases de l'opération d'assemblage de la monture ont déjà été évoquées ci-dessus à l'aide des figures 1 à 4. Cet assemblage est particulièrement simple car il consiste à engager l'axe 41 avec son méplat 412 dans l'alignement des perçages 23, 33 des pattes 22, 32 du tenon 20 et de la branche 30 puis d'orienter correctement l'axe 41 autour de son axe géométrique XX pour positionner le méplat 412 et enfin introduire la cale 42 dans l'intervalle. L'assemblage est alors solidaire et verrouillé. La cale 42 peut comporter dans son ouverture, un moyen d'enclipsage et le tenon 20, une cavité ou orifice ou autre moyen d'accrochage recevant ce moyen d'enclipsage. Comme la cale 42 est située dans une zone protégée de l'articulation 40, elle est pratiquement inaccessible accidentellement de l'extérieur et bien que sa mise en place et son enlèvement soient des opérations simples, elles ne créent pas de risques de désolidarisation automatique de la cale par rapport au bord du tenon. Cette désolidarisation n'est pas possible en position repliée (figure 7C) puisque la cale 42 est bloquée par la languette 34. Le démontage n'est possible que dans la position déployée (figure 7A) dans laquelle il faut intervenir avec un outil de petites dimensions pour pouvoir repousser la cale 42. La facilité de cet assemblage et son universalité permettent d'envisager un grand nombre de combinaisons de montures de lu-nette avec un choix très grand de combinaisons entre la forme d'une branche 30 et la forme de la face de la monture.

Cela signifie que chez l'opticien, le client pourra choisir directement les branches 30 de lunette qu'il souhaite associer à la face 10 de la monture et l'assemblage se fera d'une manière pratique-ment immédiate. Cette grande diversité de possibilités ne nécessite pas un volume de stock excessif puisque seules seront stockées les faces 10 de lunette et les branches 30, séparément, l'association étant faite en principe chez l'opticien. Cet assemblage très simple qui peut être répété de multiples fois lors des essais de monture est sans risque puisqu'il n'y a pas de vis ni de risque de dévissage ou de fatigue de l'articulation.

NOMENCLATURE 10 20 21 211 212 22 23 30 31 311 32 33 34 40 41 411 412 42 421 422 423 424 XX face de monture de lunette tenon partie plate bord du plat encoche patte d'articulation perçage formant palier branche partie plate bord de la pièce 31 patte perçage formant palier languette élastique articulation axe d'articulation extrémité de l'axe méplat cale branche intérieure branche extérieure côté de liaison coin associé à la position métastable

axe géométrique30

Claims (1)

1. REVENDICATIONS1 °) Monture de lunette composée d'une face (10) munie de tenons (20) portant chacun une branche (30) par une articulation (40), caractérisée en ce que - chaque tenon (20) est terminé par deux pattes (12) recourbées et munies chacune d'un perçage (23) formant des paliers alignés (XX) pour un axe d'articulation (41), - chaque branche (30) est terminée, au niveau de son extrémité tour-née vers l'articulation (40), par deux pattes (42) recourbées pour venir contre les pattes (22) du tenon (20) et munies chacune d'un perçage (33) recevant l'axe d'articulation (41), - un axe d'articulation (41) dont les extrémités (411) réunissent les pattes (32) de chaque branche (30) et les pattes (22) du tenon (20) respectif, 15 - les perçages (23, 33) des pattes (22, 32) du tenon (20) et de la branche (30) ont le même diamètre que l'axe d'articulation (41) qui est une pièce cylindrique de section circulaire pour se glisser par translation dans les perçages (23, 33) des pattes (22, 32) en position alignée ()X). et 20 - une cale (42) glissée entre l'axe (41) et le côté intérieur du tenon (20) pour coopérer avec l'axe (41) et bloquer sa position entre les pat-tes (22, 32). 2°) Monture de lunette selon la revendication 1, 25 caractérisée en ce que l'axe d'articulation (41) est muni d'un méplat (412) entre ses extrémités (41A), le méplat étant destiné à être tourné vers le côté intérieur du tenon (20) et la cale (42) se glisse entre le méplat (412) et la face intérieure du tenon pour bloquer l'axe d'articulation (41). 30 3°) Monture de lunette selon la revendication 1, caractérisée en ce que le bord (211) du tenon (20) recevant la cale (42), comporte une encoche (213) coiffée par la cale (42). 35 14 4°) Monture de lunette selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'extrémité de chaque branche (30), côté articulation (40), comporte une languette élastique (34) pour s'appliquer élastiquement contre le côté extérieur du tenon (20). 5°) Monture de lunette selon la revendication 1, caractérisée en ce que la cale (42) est une pièce en forme de U engagée sur la tranche du te- non (20) entre les pattes (22) de celui-ci, la cale (42) ayant une branche intérieure (421) et une branche extérieure (422) réunies par un côté transversal de liaison (423), la branche intérieure (421) se glissant entre l'axe d'articulation (41) et le tenon (20) et la branche extérieure (422) formant sur le côté extérieur, un appui pour la languette (34) de la branche (30) et un point de passage métastable (424) entre la position ouverte et la position fermée de la branche (30). 6°) Monture de lunette selon la revendication 5, caractérisée en ce que la cale (42) est une pièce en forme U, rectangulaire, le côté extérieur de la branche extérieure (422) et la face du côté transversal (423) constituant les surfaces d'appui pour la languette (34) lorsque la branche est respectivement en position ouverte et en position fermée. 7°) Monture de lunette selon la revendication 5, caractérisée en ce que la languette (34) a une longueur suffisante pour qu'en position repliée, la languette (34) dépasse du point de passage métastable (424). 8°) Monture de lunette selon la revendication 1, caractérisée en ce que les pattes (32) de la branche (30) viennent contre le côté intérieur des pattes (22) du tenon (20). 9°) Monture de lunette selon la revendication 1, 15 caractérisée en ce que la branche (30) est une pièce en forme de lame dans laquelle est découpée la languette (34) restant rattachée par son extrémité à la branche (30).5