FR2928676A1 - Dispositif d'aide a la pose et/ou la fixation d'un cade de menuiserie sur une baie menagee dans une paroi. - Google Patents

Abstract

L'invention a pour objet un dispositif d'aide à la pose et/ou à la fixation d'un cadre de menuiserie dans une baie, caractérisé en ce qu'il comprend :- des premiers moyens de tenue, destinés à recevoir et maintenir une partie supérieure dudit cadre ;- des deuxièmes moyens de tenue, destinés à recevoir et maintenir une partie inférieure dudit cadre ;- un ensemble structurel de base formant liaison au sol dudit dispositif ;- des premiers moyens de réglage en hauteur, destinés à faire varier en hauteur la position desdits deuxièmes moyens de tenue par rapport au sol ;- des deuxièmes moyens de réglage en hauteur, destinés à faire varier en hauteur la position desdits premiers moyens de tenue par rapport auxdits deuxièmes moyens de tenue.

Description

Dispositif d'aide à la pose et/ou la fixation d'un cadre de menuiserie sur une baie ménagée dans une paroi. Le domaine de l'invention est celui des équipements pour menuisier. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif d'assistance à la pose et/ou la 5 fixation d'un cadre de menuiserie, tel que celui d'une porte, d'une fenêtre ou d'une porte-fenêtre, sur une baie ménagée dans une paroi. Actuellement, la mise en place et la fixation d'un cadre de menuiserie sur une baie ménagée dans une paroi s'effectue selon une méthode traditionnelle nécessitant le recours à trois personnes. 10 Deux de ces personnes sont en charge de porter le cadre de menuiserie et de le présenter par rapport à la baie sur laquelle il doit être monté. Une fois le cadre correctement placé, la troisième personne se charge de rapporter tout moyen de fixation approprié pour solidariser le cadre sur la baie. On comprend qu'une telle méthode, de par l'emploi de trois opérateurs, 15 implique des coûts de main-d'oeuvre relativement importants. De plus, chaque opération de pose d'un cadre peut s'avérer relativement longue, voire fastidieuse (le positionnement du cadre devant être relativement précis, notamment en raison de l'ajustement de la position du cadre par rapport à l'épaisseur de la paroi pour ménager une cote standard correspondant à l'espace 20 réservé à la pose ultérieure d'un matériau isolant). Par conséquent, la répétition des opérations de pose est de nature à entraîner une fatigue, voire l'apparition de maux (lombalgie, sciatique...) chez les opérateurs qui doivent supporter le poids des cadres de menuiserie. L'invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients de 25 l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer une technique de pose et/ou de fixation d'un cadre de menuiserie sur une baie ménagée dans une paroi qui puisse être effectuée de façon plus économique que selon la technique traditionnelle de l'art antérieur. 20 25 L'invention a également pour objectif de fournir une telle technique qui limite notablement les efforts à produire par les opérateurs participant à la pose et/ou la fixation du cadre de menuiserie. L'invention a aussi pour objectif de fournir une telle technique qui permette d'envisager une diminution des temps de pose et/ou de fixation. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui participe au bon positionnement du cadre de menuiserie sur la baie ménagée dans la paroi. Encore un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui soit adaptée à toutes les dimensions de cadre ou quasiment, et qui puisse être aisément adaptée à la position en hauteur de la baie correspondante. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un dispositif d'aide à la pose et/ou à la fixation d'un cadre de menuiserie dans une baie, caractérisé en ce qu'il comprend: - des premiers moyens de tenue, destinés à recevoir et maintenir une partie supérieure dudit cadre ; des deuxièmes moyens de tenue, destinés à recevoir et maintenir une partie inférieure dudit cadre ; - un ensemble structurel de base formant liaison au sol dudit dispositif ; - des premiers moyens de réglage en hauteur, destinés à faire varier en hauteur la position desdits deuxièmes moyens de tenue par rapport au sol ; - des deuxièmes moyens de réglage en hauteur, destinés à faire varier en hauteur la position desdits premiers moyens de tenue par rapport auxdits deuxièmes moyens de tenue. Ainsi, l'invention propose une nouvelle technique de pose et/ou de fixation d'un cadre de menuiserie, ceci à l'aide d'un dispositif support sur lequel le cadre peut être rapporté et maintenu, puis présenté de façon appropriée par rapport à la baie. En d'autres termes, pendant l'opération de fixation du cadre sur la baie, le poids de celui-ci est supporté par le dispositif support selon l'invention, et non plus par des opérateurs. On comprend donc que l'invention permet d'envisager un gain important en termes de main-d'oeuvre, dans le sens où seulement deux opérateurs sont nécessaires (voire un seul) pour rapporter le cadre sur le dispositif, le cadre étant ensuite supporté sans intervention d'un ou de deux opérateurs.

Une autre conséquence avantageuse est bien entendu de limiter notablement les efforts produits par les opérateurs de montage, ceux-ci n'ayant pas à supporter le poids du cadre pendant la fixation de celui-ci. Par ailleurs, le dispositif selon l'invention convient à toutes les dimensions de cadre ou de baie, ou quasiment, ceci du fait que l'écartement entre les premiers et les deuxièmes moyens de tenue peuvent être adaptés aux dimensions en hauteur du cadre, et que une fois maintenu sur le cadre, la position en hauteur de celui-ci peut être adaptée à la position de la baie. Selon une solution avantageuse, ledit ensemble structurel de base comprend au moins un sous-ensemble monté mobile en translation verticale le long des colonnes solidaires d'un châssis en appui au sol, lesdits deuxièmes moyens de tenue étant portés par ledit sous-ensemble. On obtient ainsi une solution efficace, avec des moyens de conception mécanique simple, pour permettre le réglage en hauteur de la position du cadre par rapport à la baie, une fois celui-ci rapporté sur le dispositif selon l'invention.

Dans ce cas, lesdites colonnes présentent de façon avantageuse au moins une crémaillère, ledit sous-ensemble comprenant au moins un plateau sur lequel est montée au moins une roue dentée mobile en rotation autour d'un axe horizontal et destinée à coopérer avec ladite crémaillère. Selon un mode de réalisation préférentiel, le dispositif comprend quatre colonnes chacune pourvue d'au moins une crémaillère, ladite ou lesdites crémaillères de chaque colonne étant destinée à coopérer avec au moins une roue dentée portée par ledit plateau. De cette façon, on obtient des premiers moyens de réglage en hauteur dont les parties constitutives peuvent aisément être calculées et dimensionnées de façon à obtenir la robustesse nécessaire en vue de supporter le poids du cadre auquel s'ajoute celui du plateau sur lequel les deuxièmes moyens de tenue sont montés. Selon une solution préférée, le dispositif comprend deux moyens d'entraînement reliant lesdites roues dentées deux à deux, lesdits moyens d'entraînement étant couplés à des moyens d'actionnement communs. Les moyens d'entraînement peuvent être constitués par tout moyen approprié, telles que des chaînes, des courroies... Les moyens d'actionnement peuvent être manuels ou motorisés. Avantageusement, lesdites colonnes présentent chacune au moins une articulation de façon à pouvoir être repliées dans une position de rangement. L'encombrement du dispositif peut ainsi être réduit en vue de son stockage et/ou de son transport. Selon une autre caractéristique de l'invention, lesdits premiers moyens de tenue sont portés par une potence comprenant un mât télescopique.

Dans ce cas, ladite potence est avantageusement montée mobile en translation horizontale sur ledit ensemble structurel de base de façon à déplacer lesdits premiers moyens de tenue d'avant en arrière, ou inversement, par rapport auxdits deuxièmes moyens de tenue. On peut ainsi modifier la position des premiers moyens de tenue par rapport à celle des deuxièmes moyens de tenue, en vue d'assurer la verticalité du cadre au moment de sa fixation sur la baie. Dans ce cas, ledit plateau porte une rainure de guidage, lesdites potences comprenant un socle monté coulissant dans ladite rainure de guidage. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le dispositif présente au moins une butée montée sur ledit ensemble structurel de base, ladite butée étant destinée à être amenée en contact avec la paroi dans laquelle est ménagée ladite baie de façon à positionner ledit cadre par rapport à l'épaisseur de ladite paroi. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus 5 clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 est une représentation schématique du principe général de l'invention ; 10 - la figure 2 est une vue en perspective d'une première partie de l'ensemble structurel de base d'un dispositif selon l'invention ; - la figure 3 est une vue d'une deuxième partie du sous-ensemble structurel de base d'un dispositif selon 15 l'invention ; la figure 4 est une vue éclatée des moyens de tenue portés par la deuxième partie illustrée par la figure 3 ; la figure 5 est une vue éclatée d'une potence portant les deuxièmes moyens de tenue d'un dispositif selon 20 l'invention ; la figure 6 est une représentation schématique des colonnes pliantes d'un dispositif selon l'invention ; - la figure 7 est une vue du châssis de l'ensemble structurel de base d'un dispositif selon l'invention. 25 Tel qu'indiqué précédemment, le principe de l'invention réside dans le fait de proposer un dispositif d'aide à la pose et/ou la fixation d'un cadre de menuiserie dans une baie, comprenant des premiers moyens de tenue de la partie supérieure du cadre et des deuxièmes moyens de tenue de la partie inférieure du cadre, et des moyens de réglage en hauteur des deuxièmes moyens de tenue ainsi 30 que des moyens de réglage en hauteur des premiers moyens de tenue, le dispositif pouvant également avantageusement inclure des moyens pour faire varier la position d'avant en arrière, ou inversement, des premiers moyens de tenue par rapport aux deuxièmes moyens de tenue. Le principe général de l'invention est illustré de façon schématique par la 5 figure 1. Tel qu'illustré par cette figure, le dispositif selon l'invention comprend : - un ensemble structurel de base 3, formant liaison au sol du dispositif ; - des premiers moyens de tenue 1, destinés à loger et à maintenir une partie supérieure du cadre de menuiserie 100 ; - des deuxièmes moyens de tenue 2, destinés à recevoir et à maintenir une partie inférieure du cadre de menuiserie 100 ; - des premiers moyens de réglage 4, permettant de faire varier la position en hauteur des deuxièmes moyens de tenue 2, tel qu'illustré par la flèche FI ; des deuxièmes moyens de réglage en hauteur 5, permettant de faire varier la position en hauteur des premiers moyens de tenue 1 par rapport aux deuxièmes moyens de tenue 2, tel qu'indiqué par la flèche F2. Selon une solution avantageuse, le dispositif comprend également des moyens 6 pour faire varier la position d'avant en arrière, ou inversement, des premiers moyens de tenue par rapport aux deuxièmes moyens de tenue, tel 25 qu'illustré par la flèche F3. En pratique, un tel dispositif peut par exemple être utilisé de la façon suivante : le cadre 100 est rapporté sur les deuxièmes moyens de tenue 2, et maintenu dans ceux-ci ; 10 15 20 - les premiers moyens de tenue 1 sont rapportés sur la partie supérieure du cadre 100 (l'écartement entre les premiers et les deuxièmes moyens de tenue étant ajusté à la dimension en hauteur du cadre 100, ceci à l'aide des deuxièmes moyens de réglage 5), puis maintenus sur celle-ci ; la position en hauteur des premiers et deuxièmes moyens de tenue 2 est réglée de façon à faire correspondre la hauteur du cadre de menuiserie 100 avec l'emplacement d'une baie ménagée dans une paroi P ; la verticalité du cadre est ajustée à l'aide des moyens de réglage 6 ; le dispositif, portant alors le cadre 100, est déplacé de façon à placer le cadre 100 au voisinage de la baie ménagée dans la paroi ; le cadre est fixé sur la paroi, ceci à l'aide de pattes de fixations rapportés sur les montants latéraux du cadre, et en ménageant un espace entre le cadre et la paroi en vue de rapporter ultérieurement dans cet espace un matériau d'isolation.

En référence à la figure 2, on décrit une première partie de l'ensemble structurel de base du dispositif selon l'invention, cette première partie incluant des premiers moyens de réglage en hauteur de la position des deuxièmes moyens de tenue 2. Tel qu'illustré par la figure 2, cette première partie de l'ensemble structurel de base du dispositif comprend : - un premier plateau 30 ; - des fourreaux 3010 formant passage pour quatre colonnes 31 (décrites plus en détails en référence à la figure 3) s'étendant verticalement et formant liaison au sol du dispositif (par l'intermédiaire d'un châssis décrit plus en détails en référence à la figure 7), et le long desquelles le plateau 30 est destiné à être déplacé ; des moyens de réglage en hauteur, explicités plus en détail ci-après, permettant de faire varier la position en hauteur du plateau 30 le long des colonnes 31. Les moyens de réglage comprennent : des roues dentées 311, destinées à coopérer avec des crémaillères 310 ménagées sur les colonnes 31 ; - des chaînes d'entraînement 312, destinées à entraîner en rotation les roues dentées 311 ; un arbre d'actionnement principal 314 et des arbres d'entraînement secondaires 3140, portant des pignons 313 destinés à entraîner les chaînes 312, l'arbre 314 présentant à l'une de ses extrémités une manivelle 315 (dans le cas d'un actionnement manuel, l'arbre 314 pouvant être, selon une variante envisageable, associé à des moyens motorisés). Les arbres d'actionnement et d'entraînement 314 et 3140 sont monté libres en rotation sur le plateau 30 par l'intermédiaire de paliers à semelle 3141 20 maintenus fixement sur le plateau 30. Les roues dentées 311 sont chacune montées sur un axe de rotation horizontal constitués par les arbres d'entraînement secondaires 3140, montés sur des paliers applique 3110 portés par des plaques 33 fixés sur le plateau 30 et s'étendant perpendiculairement à celui-ci. 25 L'arbre d'actionnement est également monté sur des paliers applique 3110 portés par des plaques 33 fixés sur le plateau 30 et s'étendant perpendiculairement à celui-ci. On note qu'une paire de plaque 33 est montée à chaque extrémité latérale du plateau 30 de façon à ménager entre elle un espace dans lequel s'inscrivent les 30 roues dentées 311. 10 15 Selon le présent mode de réalisation, les chaînes 312 entraînent les roues dentées 311, par l'intermédiaire d'un pignon 313 monté de façon coaxiale par rapport aux roues dentées 311, sur l'axe de rotation de celles-ci, et s'étendant en côté des roues dentées 311. Les chaînes 312 sont montées sur les pignons et relient les roues dentées 311 deux à deux. Pour un ensemble latéral chaîne/roues dentées (constitué en l'occurrence par deux roues dentées 311, deux chaînes 312 et quatre pignons 313), l'une des roues dentées est montée au voisinage d'un des deux fourreaux 3010 correspondants, et dans l'espace entre les deux fourreaux, tandis que l'autre roue dentée est montée au voisinage du deuxième fourreau en dehors de l'espace entre fourreaux. De plus, le plateau 30 porte des platines 301 de guidage et de roulement, intégrant des logements pour des billes destinées à rouler contre une face des colonnes 31. En référence à la figure 3, on décrit maintenant une deuxième partie de l'ensemble structurel de base. Tel qu'illustré par la figure 3, cette deuxième partie comprend un plateau 300 couplé au plateau 30 par l'intermédiaire de tiges filetées 32 (figure 2) soudées sur le plateau 30, ces tiges filetées formant des entretoises réglables entre les plateaux 30 et 300 tels que décrits plus en détail ci-après.

Sur le dessus du plateau 300, des écrous 323 sont rapportés sur des extrémités libres des tiges filetées 32 qui traversent le plateau 30 au travers d'orifices ménagés dans le plateau 300. Les tiges filetées 32 (et donc les écrous 323 correspondants) sont au nombre de quatre et sont positionnées au voisinage des coins des plateaux.

En outre, des ressorts hélicoïdales 321 sont montés sur les tiges filetées 32 dans l'espace entre le plateau 30 et le plateau 300 de telle sorte que les tiges filetées s'étendent dans l'évidement central des ressorts hélicoïdales 321. A l'aide de ce système, on peut ajuster la position du plateau 300 par rapport à celle du plateau 30 en vue d'amener le plateau 300 dans un plan horizontal, ceci en vissant ou en dévissant chacun des écrous 323 (l'abaissement du plateau 300 s'effectuant à l'encontre de la force de rappel du ressort correspondant, tandis que la remontée s'effectuant sous l'effet de la force de rappel du ressort correspondant). Pour vérifier l'horizontalité du plateau 300, l'opérateur dispose de deux niveaux à bulle 304 montés sur le plateau 300 et disposés à angle droit l'un par rapport à l'autre. De plus, une plaque support 301 est montée articulée sur le rebord avant du plateau 300 par l'intermédiaire de charnières 34, cette plaque support 301 étant destinée à supporter un profilé 302 présentant une section en forme de H, ménageant une glissière supérieure et une glissière inférieure 3021.

On note que les charnières 34 permettent d'amener la plaque 301 (et les moyens de tenue 2) dans une position de rangement selon laquelle la plaque 301 est rabattue au-dessus du plateau 300. Le profilé 302 est destiné à supporter les deuxièmes moyens de tenue 2 prévus pour recevoir la partie inférieure du cadre de menuiserie.

Tel qu'illustré par la figure 4, les moyens de tenue 2 comprennent : -deux pièces de liaison 303, destinées à être montées coulissantes sur la longueur du profilé 302, et comprenant chacune un tenon supérieur et un tenon inférieur 3031 destinés à être logés respectivement dans les rainures supérieures et inférieures 3021 du profilé 302 ; - deux cornières 21 destinées à être solidarisées (par vissage) sur les pièces de liaison 303, les cornières 21 comprenant un système de serrage 22 prévu pour assurer le maintien de la partie inférieure du cadre de menuiserie sur la cornière 21. Bien entendu, l'écartement entre les cornières 21 le long du profilé 302 peut être adapté en fonction des dimensions du cadre de menuiserie, et la longueur du profilé 302 est choisie pour s'adapter aux dimensions du cadre de menuiserie.

Par ailleurs, un système de butée 7 est rapporté sous les cornières 21, ces butées 7 étant destinées à être amenées en appui sur la paroi P, au voisinage de l'encadrement de la baie dans laquelle le cadre de menuiserie doit être monté, ceci pour ajuster la position du cadre de menuiserie par rapport à l'épaisseur de la paroi. Ce système comprend une butée 7 à proprement parlé, montée coulissante dans un boîtier 71 fixé sous la cornière 21, une vis de serrage 71 permettant d'assurer le maintien en position de la butée 7 dans le boîtier 71. De plus, un niveau à laser 23 est portée par l'une des pièces de liaison 303, ce niveau étant destiné à viser la pièce de liaison 11 correspondante des moyens de tenue (décrits plus en détails par la suite en référence à la figure 5) pour ajuster la position du cadre de menuiserie par rapport à la paroi sur laquelle le cadre va ensuite être fixé. En référence à la figure 5, on décrit maintenant une troisième partie de 15 l'ensemble structurel de base du dispositif selon l'invention. Tel qu'illustré par cette figure 5, cette troisième partie comprend une potence portant les premiers moyens de tenue 1 prévus pour recevoir et maintenir la partie supérieure du cadre de menuiserie. Les premiers moyens de tenue 1 comprennent : 20 un profilé 54 présentant une section en forme de H ; deux pièces de liaison 1 1 ; deux cornières 10 avec des moyens de serrage. La structure et le fonctionnement des moyens de tenue 1 est identique à ceux des moyens de tenue 2 décrits précédemment. 25 Un système de butée 7 tel que déjà décrit précédemment est également rapporté sur les cornières des moyens de tenue 1. La potence comprend : un fourreau de base 50 ; un mât 51 monté coulissant dans le fourreau 50 ; - un longeron supérieur 53, monté à l'extrémité supérieure du mât 51, et sur lequel est fixé le profilé 54 supportant les premiers moyens de tenue 1. On note que, selon une variante envisageable (non représentée), le 5 longeron supérieur peut être monté coulissant d'avant en arrière sur l'extrémité supérieure du mât 51. En outre, la plaque supportant le profilé 54 à l'extrémité du longeron 53 peut être reliée au longeron 53 par une ou plusieurs charnières de façon à pouvoir pivoter (dans une configuration de rangement) le profilé de 90°. 10 Le mât présente une crémaillère 510 prévue pour coopérer avec des moyens d'entraînement 52 comprenant une roue dentée 521 destinée à déplacer le mât 51 en hauteur à l'intérieur du fourreau 50. De plus, la potence comprend un socle 61 destiné à être monté coulissant dans un caisson-glissière 60 porté par le plateau 300. 15 Le réglage de la position du socle 61 de la potence à l'intérieur du caisson-glissière 60 est réalisé à l'aide d'une tige filetée 62 traversant le socle 61 et dont une extrémité est supportée par un alésage 620 ménagé dans la face avant du caisson-glissière 60. L'autre extrémité de la tige filetée est solidaire d'une roue 621. L'alésage du socle 61 traversé par la tige filetée est un alésage fileté 20 prévu pour coopérer avec la tige filetée 62 de telle sorte que la rotation (imprimée manuellement) de la roue 621 entraîne une avancée ou un recul du socle 61 de la potence dans le caisson-glissière 60. Selon une autre caractéristique illustrée par la figure 6, les colonnes 31 présentent en leur partie basse une articulation 3100 (en l'occurrence un système 25 de charnière) permettant de replier les colonnes 31 selon une configuration à angle droit, correspondant à une position de rangement du dispositif. La position en hauteur de l'articulation 3100 est préférentiellement choisie de façon à correspondre approximativement à la hauteur de l'ensemble formé par l'association des plateaux 30 et 300.

En référence à la figure 7, on décrit maintenant le châssis de l'ensemble structurel de base. Ce châssis comprend : deux poutres creuses 8 parallèles et reliées entre elles par une traverse 80, les colonnes 31 décrites précédemment étant fixées aux extrémités des poutres 8 (deux colonnes étant fixées sur une face supérieure d'une des poutres, et deux colonnes étant fixées sur une face latérale de l'autre poutre) ; - une paire de poutrelles 81 pour chaque poutre 8, montées coulissantes dans la poutre 8 correspondante : une poutrelle 81 est présente à chaque extrémité de la poutre 8 correspondante et peut être coulissée dans cette dernière de façon à augmenter ou diminuer la longueur du châssis tel qu'illustrés par les flèches F4 ; des supports 82 de roues 820 montés coulissants dans des fourreaux 810 ménagés aux extrémités des poutrelles 81. A l'aide du système des supports 82 montés coulissants dans les fourreaux 810 des poutrelles, la position en hauteur des poutrelles 81 et, par conséquent celle des poutres 8 et celle des colonnes 31 peut être modifiée par rapport aux roues (et donc par rapport au sol). Des moyens de serrage 811 permettent de maintenir la position en hauteur déterminée. Par ailleurs, le coulissement des poutrelles 81 par rapport aux poutres 8 peut être obtenu par l'intermédiaire de tiges filetées 812, chacune couplées à une paire de poutrelles 81 et coopérant avec un alésage fileté 801 ménagé dans la traverse 80 reliant les poutres 8. L'actionnement des tiges filetées 812 s'opère à l'aide de manivelles 813 prévus aux extrémités des tiges 812.

On note qu'un système de contrepoids peut être rapporté sur le dispositif, de façon à compenser l'effet de balancier s'exerçant sur la potence lorsque le cadre de menuiserie est rapporté sur le dispositif. Il est également possible de prévoir un système de perche télescopique 5 montée sur la potence, en vue de caler le dispositif par un appui sur un plafond et sur le sol.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Dispositif d'aide à la pose et/ou à la fixation d'un cadre de menuiserie dans une baie, caractérisé en ce qu'il comprend : - des premiers moyens de tenue, destinés à recevoir et maintenir une partie supérieure dudit cadre ; des deuxièmes moyens de tenue, destinés à recevoir et maintenir une partie inférieure dudit cadre ; un ensemble structurel de base formant liaison au sol dudit dispositif ; - des premiers moyens de réglage en hauteur, destinés à faire varier en hauteur la position desdits deuxièmes moyens de tenue par rapport au sol ; des deuxièmes moyens de réglage en hauteur, destinés à faire varier en hauteur la position desdits premiers moyens de tenue par rapport auxdits deuxièmes moyens de tenue.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit ensemble 20 structurel de base comprend au moins un sous-ensemble monté mobile en translation verticale le long de colonnes solidaires d'un châssis en appui au sol, lesdits deuxièmes moyens de tenue étant portés par ledit sous-ensemble.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdites colonnes présentent au moins une crémaillère, ledit sous- ensemble comprenant au moins 25 un plateau sur lequel est montée au moins une roue dentée mobile en rotation autour d'un axe horizontal et destinée à coopérer avec ladite crémaillère.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comprend quatre colonnes chacune pourvue d'au moins une crémaillère, ladite ou lesdites crémaillères de chaque colonne étant destinée à coopérer avec au moins une roue 30 dentée portée par ledit plateau. 15

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend deux moyens d'entraînement reliant lesdites roues dentées deux à deux, lesdits moyens d'entraînement étant couplés à des moyens d'actionnement communs.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que lesdites colonnes présentent chacune au moins une articulation de façon à pouvoir être repliées dans une position de rangement.

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens de tenue sont portés par une potence comprenant un mât télescopique.

8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que ladite potence est monté mobile en translation horizontale sur ledit ensemble structurel de base de façon à déplacer lesdits premiers moyens de tenue d'avant en arrière, ou inversement, par rapport auxdits deuxièmes moyens de tenue.

9. Dispositif selon les revendications 3 et 8, caractérisé en ce que ledit plateau porte une rainure de guidage, ladite potence comprenant un socle monté coulissant dans ladite rainure de guidage.

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il présente au moins une butée montée sur ledit ensemble structurel de base, ladite butée étant destiné à être amenée en contact avec la paroi dans laquelle est ménagée ladite baie de façon à positionner ledit cadre par rapport à l'épaisseur de ladite paroi.