FR2882526A1 - Planche de glisse sur neige avec renfort interne - Google Patents

Abstract

Une planche de glisse sur neige, comprend une structure interne (12), deux carres latérales longitudinales métalliques (7, 8), présentant chacune une ailette longitudinale encastrée dans la structure interne (12), une semelle de glisse (6), bordée par les deux carres latérales (7, 8), une nappe fibreuse formant un renfort inférieur (13), s'étendant entre la semelle de glisse (6) et la structure interne (12), un élément supérieur de décoration et de protection (16), et une nappe fibreuse formant un renfort supérieur (14), s'étendant entre la structure interne (12) et l'élément supérieur de décoration et de protection (16).La planche comprend en outre deux lames métalliques latérales longitudinales (28, 29), positionnées à l'aplomb des ailettes des deux carres latérales (7, 8).

Description

PLANCHE DE GLISSE SUR NEIGE AVEC RENFORT INTERNE

La présente invention concerne une planche de glisse sur neige munie d'au moins un renfort interne.

Les planches de glisse sur neige, c'est-à-dire les skis alpins, les planches de surfs, les skis de fond, les monoskis, les skis de randonnée, les patinettes et d'autres encore, possèdent une structure interne intégrant un ou plusieurs renforts. Ainsi et d'une manière générale, les propriétés mécaniques des planches de glisse sont directement liées à l'utilisation de renforts internes qui présentent habituellement une forte rigidité.

Ces renforts sont réalisés, soit en métal, soit à base de matériaux formant des nappes fibreuses et notamment des stratifiés à base de fibres de verre imprégnées de résines thermodurcissables et thermoplastiques. Le choix des matériaux, les dimensions du renfort et ainsi que son positionnement au sein de la structure interne, sont prépondérants pour obtenir les caractéristiques mécaniques souhaitées. La planche doit présenter des capacités d'élasticité longitudinale, associée à des capacités de résistances en flexion longitudinale, en torsion, à la rupture, d'absorption des chocs et d'autres encore.

Etat de la technique On connaît., d'après le document FR- 2.546. 413, un ski comprenant une semelle de glisse bordée par deux carres latérales métalliques, deux chants latéraux, une structure interne et un élément supérieur de décoration et de protection. Le ski possède en outre un renfort supérieur et un renfort inférieur. Le renfort supérieur est constitué par deux bandes latérales supérieures en métal, disposées sous l'élément supérieur de décoration et de protection. Le renfort inférieur est constitué par deux bandes latérales inférieures en métal, disposées entre les carres et les chants latéraux.

Cependant, dans un tel ski, la forme de l'élément supérieur est à peu près plane et ne peut être modifiée. Il est en effet difficile d'utiliser un renfort supérieur rigide ou métallique qui présente des déformations, de façon à épouser une forme extérieure d'un ski intégrant des bossages et des concavités. Il est difficilement possible de modeler un renfort supérieur rigide ou métallique avec des reliefs marqués.

De plus, avec un tel renfort présentant des bandes longitudinales en métal supérieures et inférieures, il se crée un effet bilame en raison des changements de températures. Cet effet bilame a pour effet de modifier le cambre du ski, en fonction de la température, par exemple entre la température de stockage du ski largement supérieure à 0 C et celle de son utilisation sur neige généralement inférieure à 0 C. Si le cambre lors de l'utilisation du ski n'est pas celui initialement prévu, les propriétés de glisse, de stabilité et de prises de carre lors des virages sont altérées.

Enfin, la multiplication de tels renforts présente l'inconvénient de générer un excès de poids et d'inertie, que l'utilisateur va percevoir et ressentir désagréablement. 10 Exposé de l'invention Un problème principal que se propose de résoudre l'invention consiste à mettre au point une planche de glisse, présentant un bon comportement de glisse, avec une face supérieure qui n'est pas strictement plane. Un deuxième problème à résoudre est de réaliser une planche de glisse intégrant un ou plusieurs renforts avec d'excellentes propriétés mécaniques. Un troisième problème à résoudre est celui d'obtenir une planche, dont le cambre n'est pas ou très peu modifié au cours du temps et au cours de ses passages à différentes températures, tout en utilisant des renforts métalliques et en maintenant la planche à un poids raisonnable et acceptable.

L'invention concerne donc une planche de glisse sur neige, comprenant: une structure interne; deux carres latérales longitudinales métalliques, présentant chacune une ailette longitudinale encastrée dans la structure interne; - une semelle de glisse, bordée par les deux carres latérales; une nappe fibreuse formant un renfort inférieur, s'étendant entre la semelle de glisse et la structure interne; un élément supérieur de décoration et de protection; et - une nappe fibreuse formant un renfort supérieur, s'étendant entre la structure interne et l'élément supérieur de décoration et de protection.

Conformément à un aspect de la présente invention, la planche de glisse est caractérisée en ce qu'elle comprend en outre deux lames métalliques latérales longitudinales, positionnées à l'aplomb des ailettes des deux carres latérales.

Autrement dit, la planche comporte un renfort inférieur, constitué d'une nappe fibreuse, associé à un renfort inférieur, constitué de seulement deux lames métalliques latérales. La partie supérieure de la planche, avec son élément supérieur de décoration et de protection, associé à un renfort fibreux, peut de ce fait prendre de nombreuses configurations de volume et de formes diverses, ce qui ne serait pas le cas si la planche comportait un renfort métallique supérieur rigide. La structure de la planche est devenue dissymétrique.

Malgré cela, sans renfort métallique supérieur, mais avec seulement les deux lames de renfort métallique longitudinales inférieures, aucun phénomène significatif de bilame n'est possible et n'a d'ailleurs été observé. Le cambre de la planche reste quasiment le même, quelle que soit la température d'utilisation de celle-ci. Avec seulement deux lames de renfort métallique longitudinales inférieures, la planche présente enfin un poids inférieur à celui qu'elle aurait, avec une seule lame de renfort métallique inférieur présente sur toute la largeur de la planche, sans pour autant modifier de manière sensible la résistance en torsion de la planche.

Dans une forme de réalisation avantageuse, l'une des deux lames métalliques latérales longitudinales peut présenter un bord longitudinal interne, parallèle au bord longitudinal interne de l'autre des deux lames métalliques latérales longitudinales. Les deux bords longitudinaux internes parallèles entre-eux peuvent être parallèles à l'axe longitudinal médian de la planche.

Les deux lames métalliques latérales longitudinales peuvent être favorablement reliées entre elles par un pont transversal. Le pont peut être sensiblement situé dans la zone de patin de la planche. Afin de faciliter le procédé de réalisation de la planche, les deux lames métalliques latérales longitudinales et le pont transversal peuvent être en un seul et même tenant.

Les deux lames métalliques latérales longitudinales peuvent présenter chacune un bord longitudinal externe, conformé d'après les bords longitudinaux de la planche, et correspondant aux lignes de cotes de la planche. Les deux lames métalliques latérales longitudinales peuvent se déployer longitudinalement sur toute la longueur de la planche, de l'extrémité de la zone de spatule jusqu'à l'extrémité de la zone de talon.

Dans une première forme de réalisation, la nappe fibreuse formant le renfort inférieur peut s'étendre à plat entre les ailettes des deux carres latérales, et entre la semelle de glisse et la structure interne. Dans une deuxième forme de réalisation, les deux lames métalliques latérales longitudinales sont positionnées sur une partie de la nappe fibreuse formant le renfort inférieur, qui recouvre les ailettes des deux carres latérales, l'autre partie de la nappe fibreuse formant le renfort inférieur s'étendant entre la semelle de glisse et la structure interne. Dans une troisième forme de réalisation, la nappe fibreuse formant le renfort inférieur peut s'étendre à plat entre les deux carres latérales, sous les ailettes des deux carres latérales, et entre la semelle de glisse et la structure interne. Les trois formes de réalisation peuvent se combiner entre-elles.

De préférence, la planche peut en outre comprendre une nappe fibreuse formant un deuxième renfort inférieur, s'étendant à plat entre les deux lames métalliques latérales longitudinales. La planche de glisse peut comprendre en outre une nappe fibreuse formant un deuxième renfort supérieur, s'étendant à plat entre la nappe fibreuse formant le renfort supérieur et l'élément supérieur de décoration et de protection.

Description sommaire des figures

L'invention sera bien comprise et ses divers avantages et différentes caractéristiques ressortiront mieux lors de la description suivante, de l'exemple non limitatif de réalisation, en référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels: - la Figure 1 représente une vue en perspective d'une planche de glisse selon l'invention; - la Figure 2 représente une vue en coupe transversale, verticale, de la planche de la Figure 1; la Figure 3 représente une vue en écorché de la planche de la Figure 1; la Figure 4 représente une vue du dessus d'un renfort selon l'invention; - les Figures 5 à 7 représentent des vues partielles en coupe verticales, 30 transversales, de planches de glisse, respectivement selon trois formes de réalisation différentes.

Description détaillée de l'invention

Comme l'illustrent les Figures 1 à 3 et 5 à 7, une planche de glisse sur neige, par exemple un ski alpin (1), présente une zone avant avec une spatule (2), une zone arrière avec un relevé de talon (3) et une zone centrale appelée zone de patin (4). Le ski (1) comprend une face inférieure, formant une semelle de glisse (6), délimitée de part et d'autre par deux carres latérales (7 et 8).

Dans un premier exemple de réalisation (voir Figures 1 à 3 et 5 à 7), connu sous la dénomination DUALTECTM , deux éléments de renforcement longitudinaux latéraux (9 et 11) sont chacun établis au-dessus des carres (7 et 8) et forment les chants partiels du ski (1).

Le ski (1) comprend en outre une structure interne (12), réalisée par exemple, par injection de deux composés, qui après durcissement, forment une mousse de polyuréthanne rigide. A la base de la structure interne (12) , c'est-à-dire au-dessus de la semelle de glisse (6), est prévu un premier renfort interne inférieur (13). Au-dessus de la structure interne (12), est prévu un premier renfort interne supérieur (14).

Une surface supérieure (15) du ski (1) est formée par un élément supérieur de protection et de décoration (16). L'élément supérieur de décoration et de protection (16) est monté au-dessus du premier renfort interne supérieur (14).

La surface supérieure (15) du ski (1) est conformée avec quatre bossages ou excroissances longitudinales allongées (17, 18, 19 et 21). Deux excroissances avants (17 et 18) se déploient à partir de la zone de patin (4) jusqu'à la spatule (2), de part et d'autre de l'axe longitudinal médian (L) du ski (1). Deux excroissances arrières (19 et 21) se déploient à partir de la zone de patin (4) jusqu'au relevé de talon (3), de part et d'autre de l'axe longitudinal médian (L) du ski (1).

Ces quatre excroissances (17, 18, 19 et 21) reportent les appuis exercés par l'utilisateur sur le ski (1), à partir de sa chaussure vers la zone de patin (4), via la fixation, puis de cette zone de patin (4) respectivement en direction de la spatule (2) ou du relevé de talon (3) et jusqu'aux longueurs de carres correspondantes (7 et 8), c'est-à-dire avant, arrière, droite et gauche. Les deux excroissances avants (17 et 18) délimitent un sillon avant (22) et les deux excroissances arrières (19 et 21) délimitent un sillon arrière (23). Les sillons avant (22) et arrière (23) sont centrés sur l'axe longitudinal médian (L) du ski (1).

La nappe fibreuse formant le premier renfort interne supérieur (14) est conformée comme la surface supérieure (15). La nappe épouse les excroissances longitudinales (17, 18, 19 et 21) de la surface supérieure (15).

Les carres (7 et 8) présentent chacune une ailette métallique (24 et 26), servant à l'ancrage mécanique de ces carres (7 et 8) dans la structure interne (12) du ski (1). Les ailettes (24 et 26) font saillies à partir du corps des carres (7 et 8), à l'opposé de l'arête apparente des carres (7 et 8). Les ailettes (24 et 26) sont perpendiculaires au plan longitudinal médian (P) du ski (1) et parallèles à la semelle de glisse (6). L'ailette (24) de la première carre (7) est orientée en direction de l'ailette (26) de la deuxième carre (8).

Conformément à l'invention, le ski (1) comprend un renfort métallique inférieur (27). Ce renfort inférieur (27) présente deux lames latérales longitudinales métalliques (28 et 29). La première lame (28) est orientée en direction de la deuxième lame (29). Les deux lames (28 et 29) sont perpendiculaires au plan longitudinal médian (P) du ski (1) et parallèles à la semelle de glisse (6).

Les deux lames latérales longitudinales (28 et 29) sont prévues respectivement à l'aplomb de chacune des ailettes (24 et 26) des carres (7 et 8). Les deux lames latérales longitudinales (28 et 29) sont intercalées verticalement entre les éléments de renforcement longitudinaux latéraux (9 et 11) et les ailettes (24 et 26) des carres (7 et 8).

La largeur des deux lames latérales longitudinales (28 et 29) est sensiblement supérieure à la largeur des carres (7 et 8) avec leur ailette (24 et 26). A titre d'exemple, la largeur des deux lames latérales longitudinales (28 et 29) est sensiblement comprise entre 5 mm et 20 mm. Les deux lames latérales longitudinales (28 et 29) s'étendent sur la quasi totalité de la longueur du ski (1). A titre d'exemple, l'épaisseur des deux lames latérales longitudinales (28 et 29) est sensiblement comprise entre 0,4 mm et 1 mm.

Le matériau utilisé pour les deux lames latérales longitudinales (28 et 29) est un feuillard, choisi dans le groupe comprenant l'aluminium ou ses alliages, l'acier inoxydable, le titane, et d'autres encore.

Etant donnée leur position latérale, en bordure du ski (1), les deux lames latérales (28 et 29) présentent chacune un bord longitudinal apparent externe (31), correspondant aux lignes de cotes du ski (1). A l'opposé (voir Figure 5), la première lame (28) présente un bord longitudinal interne (32), qui est parallèle au bord longitudinal interne de la deuxième lame (29). Les deux bords longitudinaux internes (32) des deux lames (28 et 29) sont parallèles au plan longitudinal médian (P) du ski (1).

Pour avoir un renfort métallique inférieur (27) en une seule pièce, un pont (33) central réuni les deux lames (28 et 29). Le pont est prévu au niveau de la zone de patin (4) du ski (1). Le pont (33) sert à rigidifier transversalement le renfort métallique inférieur (27). Ce pont (33) favorise également la manipulation du renfort métallique inférieur (27), lors des étapes de fabrication du ski (1).

Dans une première forme de réalisation (voir Figures 2, 3 et 5), le premier renfort interne inférieur (13) se déploie horizontalement à plat, dans la continuité et entre des rebords des deux ailettes (24 et 26) de chacune des deux carres latérales (7 et 8), en étant disposé sur la semelle de glisse (6).

Une nappe fibreuse supplémentaire formant un deuxième renfort interne inférieur (34) est prévue dans la continuité et entre les bords longitudinaux internes (32) de chacune des deux lames latérales longitudinales métalliques (28 et 29). Le deuxième renfort interne inférieur (34) se déploie horizontalement à plat, en étant disposé sur le premier renfort interne inférieur (13).

Dans une variante de cette première forme de réalisation (voir Figure 5), le deuxième renfort interne inférieur (34) est absent. La structure interne (12) du ski (1) entre directement en contact avec le premier renfort interne inférieur (13).

Dans une deuxième forme de réalisation (voir Figure 6), le premier renfort interne inférieur (13) se déploie horizontalement à plat entre des rebords des deux ailettes (24 et 26) de chacune des deux carres latérales (7 et 8), en étant disposé sur la semelle de glisse (6). Ce premier renfort interne inférieur (13) présente cependant une profondeur plus important et passe sur les deux ailettes (24 et 26) des carres (7 et 8), de façon à rejoindre le bord extérieur du ski (1). Cette configuration fait que les deux lames métalliques latérales longitudinales (28 et 29) sont disposées sur le premier renfort interne inférieur (13). Autrement dit, le premier renfort interne inférieur (13) est intercalé entre les ailettes (24, 26) des deux carres latérales (7, 8) et les deux lames métalliques latérales longitudinales (28 et 29).

Dans une troisième forme de réalisation (voir Figures 7), le premier renfort interne inférieur (13) se déploie horizontalement à plat entre des deux carres latérales (7 et 8) et sous les deux ailettes (24 et 26), en étant disposé sur la semelle de glisse (6). La structure interne (12) du ski (1) entre directement en contact avec le premier renfort interne inférieur (13).

En raison de la présence des excroissances (17, 18, 19 et 21) et des sillons (22 et 23), il s'avère impossible de placer un renfort métallique, avec deux lames, sous l'élément supérieur de protection et de décoration (16). Seul le premier renfort interne supérieur (14) présente des capacités de souplesse, pour s'adapter à la conformation inégale de la surface supérieure (15).

Une nappe fibreuse formant un deuxième renfort interne supérieur (36) est également prévue sous le premier renfort interne supérieur (14). Même avec des dimensions différentes, le deuxième renfort interne supérieur (36) s'adapte à la conformation de la surface supérieure (15). Avec des renforts supérieurs souples (14 et 36), le passage de la mousse de polyuréthanne permet de réaliser des volumes et des formes très variées, sans que les performances mécaniques du ski (1) ne soient altérées.

La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés. De nombreuses modifications peuvent être réalisées, sans pour autant sortir du cadre défini par la portée du jeu de revendications.

Dans un second exemple de ski (non représenté), les deux éléments de renforcement longitudinaux se déploient sur toute la hauteur du ski, conférant à ce dernier une forme de section rectangulaire. Dans un troisième exemple de ski (non représenté), l'élément supérieur de protection et de décoration forme une coque qui prend appui directement sur les carres. Autrement dit, les skis en question ne comportent plus d'éléments de renforcement longitudinaux. L'invention s'applique indistinctement à ces trois exemples de réalisation, pris seuls ou en combinaison.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Planche de glisse sur neige, comprenant: - une structure interne (12) ; - deux carres latérales longitudinales métalliques (7, 8), présentant chacune une ailette longitudinale (24, 26) encastrée dans la structure interne (12) ; - une semelle de glisse (6), bordée par les deux carres latérales (7, 8) ; une nappe fibreuse formant un renfort inférieur (13), s'étendant entre la semelle de glisse (6) et la structure interne (12) ; un élément supérieur de décoration et de protection (16) ; et -une nappe fibreuse formant un renfort supérieur (14), s'étendant entre la structure interne (12) et l'élément supérieur de décoration et de protection (16) ; caractérisée en ce qu'elle comprend en outre deux lames métalliques latérales longitudinales (28, 29), positionnées à l'aplomb des ailettes (24, 26) des deux carres latérales (7, 8).

2. Planche selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'une des deux lames métalliques latérales longitudinales (28) présente un bord longitudinal interne (32), parallèle au bord longitudinal interne (32) de l'autre des deux lames métalliques latérales longitudinales (29), et parallèle à l'axe longitudinal médian (L) de la planche (1).

3. Planche selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que les deux lames métalliques latérales longitudinales (28, 29) sont reliées entre elles par un pont transversal (33), situé sensiblement dans la zone de patin (4).

4. Planche la revendication 3, caractérisée en ce que les deux lames métalliques latérales longitudinales (28, 29) et le pont transversal (33) sont en un seul et même tenant.

5. Planche selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les deux lames métalliques latérales longitudinales (28, 29) présentent chacune un bord longitudinal externe (31) correspondant aux lignes de cotes de la planche (1).

6. Planche selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les deux lames métalliques latérales longitudinales (28, 29) se déploient longitudinalement de l'extrémité de la zone de spatule (2) jusqu'à l'extrémité de la zone de talon (3).

7. Planche selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la nappe fibreuse formant le renfort inférieur (13) s'étend à plat entre les ailettes (24,, 26) des deux carres latérales (7, 8), et entre la semelle de glisse (6) et la structure interne (12).

8. Planche selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les deux lames métalliques latérales longitudinales (28,29) sont positionnées sur une partie de la nappe fibreuse formant le renfort inférieur (13), qui recouvre les ailettes des deux carres latérales (7, 8), l'autre partie de la nappe fibreuse formant le renfort inférieur (13) s'étendant entre la semelle de glisse (6) et la structure interne (12).

9. Planche selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la nappe fibreuse formant le renfort inférieur (13) s'étend à plat entre les deux carres latérales (7, 8), sous les ailettes (24, 26) des deux carres latérales (7, 8), et entre la semelle de glisse (6) et la structure interne (12).

10. Planche selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre une nappe fibreuse formant un deuxième renfort inférieur (34), s'étendant à plat entre les deux lames métalliques latérales longitudinales (28, 29).

11. Planche selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre une nappe fibreuse formant un deuxième renfort supérieur (36), s'étendant à plat entre la nappe fibreuse formant le renfort supérieur (14) et l'élément supérieur de décoration et de protection (16).