FR2840330A1 - Procede de realisation d'une traverse de chemin de fer, traverse de chemin de fer susceptible d'etre realisee au moyen de ce procede - Google Patents

Procede de realisation d'une traverse de chemin de fer, traverse de chemin de fer susceptible d'etre realisee au moyen de ce procede Download PDF

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Abstract

La présente invention concerne la réalisation d'une traverse de chemin de fer.La traverse comporte au moins un bloc rigide (2), notamment en béton, emboîté à sa partie inférieure dans une coque étanche (16) sensiblement rigide, par l'intermédiaire de moyens d'amortissement (25) élastiques en compression et au dsaillement. Une étanchéité à l'encontre d'une pénétration d'eau entre un bord supérieur (26) de la coque (16) et le bloc (2) est assurée au moyen d'un joint souple (39) coulé à l'état fluide sur une languette élastiquement flexible (45) aménagée sur ce bord (26) et placée en appui contre une zone localisée (13g) du bloc (2), de façon à recouvrir au moyen du joint (39) cette zone localisée (13g) et au moins une zone directement adjacente de la languette (45). Le joint (39) et la languette (45) peuvent être choisis Indépendamment l'un de l'autre de façon à entraver aussi peu que possible un effet prédéterminé des moyens d'amortissement (25).

Description

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PROCEDE DE REALISATION D'UNE TRAVERSE DE CHEMIN DE FER ;
TRAVERSE DE CHEMIN DE FER SUSCEPTIBLE D'ETRE REALISEE AU MOYEN
DE CE PROCEDE
La présente invention concerne un procédé de réalisation d'une traverse de chemin de fer du type comportant : - au moins un bloc rigide, notamment en béton, présentant une face inférieure destinée à reposer sur un support, une face supérieure destinée à recevoir au moins un rail, et des faces périphériques qui raccordent la face supérieure à la face inférieure, - une coque étanche, sensiblement rigide, enveloppant la face inférieure et des parties inférieures des faces périphériques du bloc, en respectant un jeu continu vis à vis du bloc, et comportant à cet effet un fond plat présentant une face supérieure longeant la face inférieure du bloc et un rebord périphérique continu bordant ce fond et présentant un bord supérieur au moins approximativement parallèle à ce fond, à un niveau inférieur à celui de la face supérieure du bloc, ce rebord présentant des faces internes dont chacune longe la partie inférieure d'une face périphérique respective du bloc, - des moyens, élastiques en compression et au cisaillement, logés à l'intérieur dudit jeu continu et servant d'intermédiaire d'appui de la face inférieure et des parties inférieures des faces périphériques du bloc contre la face supérieure du fond et les faces internes du rebord de la coque, pour autoriser un débattement élastique amorti de façon prédéterminée entre le bloc et la coque, - un joint périphérique continu d'étanchéité, à l'encontre d'une pénétration d'eau à l'intérieur dudit jeu continu, entre le bord supérieur du rebord de la coque et une zone localisée correspondante des faces périphériques du bloc, le cordon étant constitué de façon à entraver aussi peu que possible ledit débattement amorti, ledit procédé comportant la succession des étapes consistant à :
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a) préfabriquer séparément le bloc et la coque, b) insérer le bloc dans la coque en interposant entre eux lesdits moyens intermédiaires d'appui ; c) réaliser le joint d'étanchéité par coulée d'un matériau d'étanchéité entre le bord du rebord de la coque et ladite zone localisée correspondante des faces périphériques du bloc.
Une traverse de ce type est décrite dans EP 0 919 666 Al, dans un mode de réalisation dans lequel l'étanchéité entre le bloc rigide et la coque également rigide peut être assurée soit au moyen d'un profilé d'étanchéité préfabriqué en un matériau élastiquement flexible et/ou compressible, tel qu'un caoutchouc naturel ou synthétique, que l'on emboîte sur le bord supérieur du rebord de la coque et qui s'appuie élastiquement sur les faces périphériques du bloc rigide, soit au moyen d'un joint d'un matériau approprié que l'on coule entre le bord supérieur du rebord de la coque et le bloc après insertion du bloc dans la coque, selon le procédé précité.
Il est apparu à l'usage que, pour être efficace en termes d'étanchéification, chacun de ces deux modes d'étanchéification entre le bloc et la coque crée une certaine entrave au débattement élastique du bloc à l'intérieur de la coque, c'est-à-dire ne permet pas de bénéficier pleinement de l'effet d'amortissement prédéterminé par les moyens, élastiques en compression et au cisaillement, servant d'intermédiaire d'appui du bloc par rapport à la coque, en ajoutant à cet effet prédéterminé un effet parasitaire localisé difficilement maîtrisable.
En effet, si l'on utilise pour réaliser l'étanchéité entre le bloc et la coque un profilé préfabriqué, élastiquement flexible et/ou compressible, emboîté sur le bord du rebord de la coque, et placé en appui élastique sur les faces périphériques du bloc, il est certes relativement facile d'assurer une étanchéité à l'encontre d'une pénétration d'eau entre ce profilé et le rebord de la coque, par une conformation respective appropriée, et de réaliser ce
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profilé de telle sorte qu'il soit lui-même étanche à l'eau, mais l'état de surface du bloc, généralement en béton, conditionne l'obtention d'une étanchéité convenable, à l'encontre d'une pénétration d'eau, entre le profilé et les faces périphériques du bloc au choix d'un profilé particulièrement compact, propre à appliquer une pression de contact importante au bloc, et constituant en conséquence une entrave sensible au débattement élastique du bloc à l'intérieur de la coque, tel qu'il est autorisé par les moyens intermédiaires d'appui.
On peut certes rendre le contact entre le profilé et les faces périphériques du bloc aussi intime que possible, aux fins de réaliser l'étanchéité entre eux, également en optant pour un profilé particulièrement flexible, mais celui-ci est alors particulièrement vulnérable au choc ou à la déchirure et, dans la mesure où il peut fléchir sous l'effet de la moindre sollicitation, n'offre pas une véritable fiabilité en termes d'étanchéité au contact avec les faces périphériques du bloc.
Si l'on choisit de réaliser l'étanchéité entre le bord supérieur du rebord de la coque et le bloc par coulée d'un matériau approprié entre eux, il est nécessaire de choisir ce matériau de telle sorte qu'il présente déjà une certaine cohérence au moment où on le coule, si l'on veut éviter de remplir purement et simplement de ce matériau le jeu entre la coque, le bloc et les moyens intermédiaires d'appui entre ces derniers et d'entraver ainsi l'action de ces moyens intermédiaires d'appui. Cependant, un matériau présentant une telle cohérence présente généralement également une certaine rigidité qui, même si le joint d'étanchéité obtenu est limité au niveau du bord supérieur de la coque, peut entraver sensiblement le débattement élastique entre le bloc et la coque, tel qu'il est autorisé par les moyens intermédiaires d'appui.
Or, des essais ont montré que pour bénéficier pleinement des avantages d'une traverse du type indiqué en préambule, c'est-à-dire de
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l'obtention d'un effet d'amortissement prédéterminé par les moyens intermédiaires d'appui entre le bloc et la coque, dans des conditions normales de charge de la traverse au passage des trains, il est nécessaire de disposer d'une possibilité de débattement par ailleurs aussi libre que possible du bloc à l'intérieur de la coque sur une amplitude de plusieurs millimètres, ce débattement pouvant s'exercer suivant toute direction et en particulier vers le haut comme vers le bas, à partir d'une position correspondant à un état non chargé de la traverse. Ainsi, on a constaté que dans le cas d'une traverse du type indiqué en préambule, portant les rails de deux voies parallèles et présentant transversalement à celles-ci une dimension transversale ou longueur de 4,0 m, le passage d'un train sur l'une des voies peut provoquer un enfoncement du bloc dans la coque sur une amplitude de l'ordre de 2 mm à l'extrémité de la traverse correspondant à cette voie, alors que le bloc se soulève d'environ 1 mm par rapport à la coque à l'extrémité opposée de la traverse, ces chiffres étant indiqués à titre d'exemple non limitatif et correspondant à un choix déterminé, efficace en termes d'amortissement, des moyens intermédiaires d'appui entre le bloc et la coque.
Le but de la présente invention est de proposer un mode d'étanchéification entre le bord supérieur du rebord de la coque et les faces périphériques du bloc qui, à la fois, permette d'obtenir une bonne étanchéité à l'encontre d'une pénétration d'eau, y compris au cours du temps, et constitue le moins possible d'entrave au débattement du bloc à l'intérieur de la coque rigide et, par conséquent, à l'action des moyens intermédiaires d'appui entre le bloc et la coque.
A cet effet, la présente invention propose de perfectionner le procédé indiqué en préambule, et le procédé ainsi perfectionné se caractérise en ce que :
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- préalablement à l'étape c), on aménage sur le bord du rebord de la coque au moins une languette périphérique continue, élastiquement flexible, étanche à l'eau et liée audit bord de façon étanche à l'eau, ladite languette étant dimensionnée de telle sorte qu'après l'étape b), elle prenne appui, en état de flexion élastique, contre les faces périphériques du bloc, immédiatement en-dessous de ladite zone localisée, dans des conditions propres à assurer une étanchéité périphériquement continue audit matériau d'étanchéité tel qu'il est coulé lors de l'étape c) mais a priori impropres à assurer une étanchéité périphériquement continue à l'eau, la languette étant constituée de façon à entraver aussi peu que possible ledit débattement amorti, - lors de l'étape c), on recouvre au moyen du matériau d'étanchéité ladite zone localisée et au moins une zone de la languette directement adjacente à ladite zone localisée.
La traverse obtenue, elle-même caractéristique que la présente invention, est du type indiqué en préambule et se caractérise en ce que : - le bord du rebord de la coque présente au moins une languette périphérique continue, élastiquement flexible, étanche à l'eau et liée audit bord de façon étanche à l'eau, ladite languette étant dimensionnée de telle sorte qu'elle prenne appui, en état de flexion élastique, contre les faces périphériques du bloc, immédiatement en-dessous de ladite zone localisée, dans des conditions a priori impropres à assurer une étanchéité périphériquement continue à l'eau, la languette étant constituée de façon à entraver aussi peu que possible ledit débattement amorti, - le matériau d'étanchéité recouvre ladite zone localisée et au moins une zone de la languette directement adjacente à ladite zone localisée.
On observera que, contrairement au profilé d'étanchéité préfabriqué prévu entre le bord supérieur du rebord de la coque et les faces périphériques du bloc dans les traverses de l'art antérieur, la languette
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prévue lorsque l'on met en #uvre la présente invention ne joue aucun rôle dans l'étanchéification à l'encontre d'une pénétration d'eau. Elle n'a par conséquent pas besoin d'épouser aussi intimement les faces périphériques du bloc pour assurer une étanchéité périphériquement continue au matériau d'étanchéité tel qu'il est coulé lors de l'étape c), et ne joue ce rôle d'étanchéification vis à vis du matériau d'étanchéité tel qu'il est coulé lors de l'étape c) que pendant un temps limité à cette coulée, c'est à dire sans être exposée à long terme à des sollicitations qui pourraient l'endommager ou la détruire. Elle peut donc présenter sans inconvénient une grande souplesse, c'est à dire ne constituer en elle-même aucune entrave à l'action des moyens intermédiaires d'appui entre le bloc et la coque.
De même, on peut choisir comme matériau constitutif du joint d'étanchéité un matériau présentant une grande fluidité lorsqu'il est coulé sur la languette lors de l'étape c) sans craindre pour autant que ce matériau fuie vers l'intérieur du jeu continu entre le bloc et la coque, au risque d'entraver l'action des moyens intermédiaires d'appui entre ces derniers, le matériau ainsi coulé à l'état fluide pouvant être choisi de telle sorte qu'il devienne ensuite cohérent soit sous l'effet d'une action déterminée, par exemple de soufflage d'air chaud, soit par simple exposition à l'air ambiant. Cependant, on peut choisir ce matériau de telle sorte qu'en outre, il conserve une grande souplesse une fois devenu cohérent et ne constitue ainsi pas, non plus, d'entrave sensible à l'action des moyens intermédiaires d'appui entre le bloc et la coque, dans la mesure où il peut se lier aussi intimement à la languette qu'aux faces périphériques du bloc et coopérer ainsi avec la languette de telle sorte que l'ensemble formé par ce matériau et par cette languette présente en dépit de sa grande souplesse une résistance mécanique suffisante à l'encontre des déchirures ou des perforations dans les conditions auxquelles la traverse est exposée lors de sa pose, dans les conditions rappelées dans EP 0 919 666 Al, puis pendant son service.
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La mise en #uvre de la présente invention permet ainsi d'obtenir une étanchéité durablement efficace à l'encontre d'une pénétration d'eau à l'intérieur du jeu continu entre le bloc et la coque, du fait d'une possibilité de pénétration du matériau constituant le joint d'étanchéité dans les moindres infatuosités du bloc, cette étanchéité efficace étant obtenue sans entrave sensible au débattement du bloc à l'intérieur de la coque et à l'action d'amortissement des moyens intermédiaires d'appui entre ces derniers.
On peut aménager la languette sur le bord du rebord de la coque après l'étape b) d'insertion du bloc dans la coque avec interposition entre eux des moyens intermédiaires d'appui, auquel cas la languette fléchit élastiquement vers le haut, c'est à dire dans le sens d'un éloignement par rapport au fond de la coque, en prenant appui sur le bloc, mais on préfère aménager la languette sur ledit bord avant cette étape b), auquel cas on met en #uvre l'étape b) en faisant fléchir la languette élastiquement vers le fond de la coque, sous l'action du bloc en cours d'insertion dans la coque. La languette forme ainsi à proximité immédiate de ladite zone localisée des faces périphériques du bloc, c'est à dire de la zone à laquelle le matériau constitutif du joint doit s'ancrer de façon étanche, une sorte de rigole périphériquement continue dans laquelle on est certain que le matériau d'étanchéité destiné à constituer le joint coulera jusqu'à la remplir de façon périphériquement continue lors de l'étape c), pour assurer ensuite la continuité de l'étanchéité. Naturellement, une fois la traverse terminée, la languette reste fléchie élastiquement vers le fond de la coque.
Afin d'être certain d'obtenir une étanchéité efficace à l'encontre d'une pénétration, dans le jeu continu entre le bloc et la coque, du matériau coulé lors de l'étape c) pour constituer le joint d'étanchéification mutuelle, on préfère prévenir une éventuelle défaillance de la languette précitée à cet égard en aménageant deux exemplaires de cette languette, mutuellement superposés et mutuellement espacés, sur le bord du rebord de la coque.
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Pour être assuré de ce que ces deux exemplaires s'appuient l'un et l'autre sur les faces périphériques du bloc, en particulier pendant la coulée du matériau constitutif du joint d'étanchéité, on prévoit de préférence que, dans un état de repos préalable à l'étape b) et par rapport au bord du rebord de la coque, l'exemplaire de la languette le plus proche du fond de la coque forme, vers l'intérieur de la coque, un porte-à-faux supérieur à celui que forme l'exemplaire de la languette le plus éloigné du fond de la coque, si bien que, lors de la mise en #uvre de l'étape c) et après cette mise en #uvre, une fois la traverse terminée, l'exemplaire de la languette la plus proche du fond de la coque prend appui sur les faces périphériques du bloc dans une position décalée vers la face inférieure du bloc et vers le fond de la coque par rapport à l'exemplaire de la languette le plus éloigné du fond de la coque.
On peut envisager de réaliser la languette en une seule pièce avec la coque, c'est à dire en particulier dans le même matériau que celle-ci en donnant à ce matériau, dans la partie de ladite pièce constituant la languette, une épaisseur moindre que celle qu'il présente dans la partie de cette pièce constituant la coque, de façon à obtenir à la fois une souplesse de la languette et une rigidité de la coque.
On préfère cependant préfabriquer la languette indépendamment de la coque lors de l'étape a), sous la forme d'un profilé comportant un talon périphérique continu d'emboîtement étanche sur le bord du rebord de la coque, et aménager la languette sur le bord du rebord de celle-ci, préalablement à l'étape c), en emboîtant ledit talon de façon étanche sur ledit bord, le talon étant commun aux deux exemplaires de la languette lorsque deux exemplaires sont prévus.
Cette solution présente, par rapport à la solution d'une réalisation de la languette en une seule pièce avec la coque, le double avantage de permettre de choisir de la façon respectivement la mieux appropriée les matériaux constitutifs de la languette et de son talon, d'une part, et de la
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coque, d'autre part, et de faire en sorte qu'une fois la traverse terminée, la languette reste indépendante de la coque et, du fait qu'elle comporte le talon périphérique continu d'emboîtement étanche sur le bord du rebord de cette coque, reste amovible et interchangeable par rapport à cette coque, ce qui permet, si des opérations de maintenance ou de réparation de la voie obligent à extraire le bloc de la coque, de ne pas endommager celle-ci et de rétablir ensuite entre le bloc et la coque une étanchéité dans des conditions tout à fait identiques aux conditions de création de cette étanchéité lors de la fabrication initiale de la traverse.
De préférence, et si l'on se réfère à une position qui correspond au moins approximativement à la position de pose de la traverse et qui est la position dans laquelle on met en #uvre l'étape c) de coulée du matériau constitutif du joint d'étanchéité, position dans laquelle le bord du rebord de la coque est sensiblement horizontal et tourné vers le haut, le talon forme une saillie vers le haut par rapport à la languette et, lors de l'étape c), on comble au moyen du matériau d'étanchéité une gorge périphérique continue définie par ladite zone localisée et faces périphériques du bloc, le talon et la languette, de telle sorte qu'une fois la traverse terminée, le matériau d'étanchéité comble cette gorge périphérique continue. Le matériau constitutif du joint d'étanchéité et la languette coopèrent ainsi, en étant ancrés mutuellement de façon intime, sur la totalité de l'étendue de la languette et se protègent ainsi mutuellement à l'encontre des déchirures et des perforations.
Alors, on prévoit avantageusement que le talon présente des moyens d'ancrage du matériau d'étanchéité, du même côté de la languette et à un niveau supérieur à celui de la languette, et, lors de l'étape c), on noie les moyens d'ancrage dans le matériau d'étanchéité qui continue à noyer ces moyens d'ancrage lorsque la traverse est terminée.
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Les moyens d'ancrage en question peuvent présenter diverses formes mais, de préférence, ils comportent au moins une nervure périphérique continue, en porte-à-faux au-dessus de la languette et dimensionnée de telle sorte qu'après l'étape b), c'est à dire également une fois la traverse terminée, elle laisse subsister un jeu périphérique continu vis à vis des faces périphériques du bloc.
Outre qu'une telle nervure périphérique continue permet d'assurer un ancrage efficace du matériau constitutif du joint d'étanchéité sur le talon, elle permet, par sa continuité, d'améliorer un effet d'étanchéification mutuelle résultant déjà d'un contact mutuel intime et d'un ancrage mutuel.
Cependant, dimensionnée de la façon indiquée, cette nervure n'entre pas en contact avec les faces périphériques du bloc et ne constitue ainsi pas une entrave au débattement de celui-ci par rapport à la coque et à l'action des moyens intermédiaires d'appui entre le bloc et la coque.
Avantageusement, on améliore également l'ancrage et l'étanchéité entre le matériau constitutif du joint d'étanchéité et les faces périphériques du bloc en préfabriquant le bloc, lors de l'étape a), de telle sorte que ces faces périphériques forment un épaulement périphérique continu en porte-àfaux immédiatement au-dessus de la dite zone localisée d'étanchéification, à un niveau correspondant sensiblement à un niveau supérieur du talon après emboîtement de celui-ci sur le bord du rebord de la coque et après l'étape d), c'est à dire également une fois la traverse terminée, et en comblant ladite gorge, lors de l'étape c), au moyen du matériau d'étanchéité jusqu'au dit épaulement.
Lorsque, comme il est préféré, la coque et la languette constituent deux pièces mutuellement indépendantes que l'on emboîte mutuellement par l'intermédiaire du talon du profilé constituant la languette, on peut prévoir, lors de l'étape a), diverses dispositions propres à permettre cet
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emboîtement, d'une part, et à créer au niveau de cet emboîtement une étanchéification mutuelle, d'autre part.
Cependant, de façon préférée, lors de l'étape a), on préfabrique la coque de telle sorte que le bord de son rebord présente une nervure périphérique continue d'emboîtement, en saillie vers le haut, et le profilé de telle sorte que son talon présente une fente périphérique continue propre à s'emboîter sur ladite nervure d'emboîtement en la pinçant élastiquement, et l'on aménage la languette sur ledit bord, préalablement à l'étape c), en emboîtant le talon de haut en bas, par sa feuillure, sur la nervure du bord.
Une telle disposition, outre qu'elle permet une solidarisation mutuelle efficace et une étanchéification mutuelle efficace, facilite une éventuelle extraction ultérieure du bloc, portant solidairement le profilé et joint d'étanchéité, par rapport à la coque puisqu'un seul et même mouvement suffit à la fois à extraire le bloc de la coque et à dégager le talon du profilé vis-à-vis de la nervure du bord du rebord de la coque.
Dans le cas d'une traverse comportant un seul exemplaire dudit bloc, la nervure périphérique du bord du rebord de la coque peut présenter une dimension verticale uniforme mais, dans le cas d'une traverse comportant deux exemplaires dudit bloc, raccordés mutuellement par une entretoise au-dessus de ladite zone localisée de création de l'étanchéité vis à vis de la coque respective, on préfère dimensionner verticalement la nervure périphérique du bord du rebord de la coque de telle sorte que, de façon localisée en dessous de ladite entretoise après l'étape b), elle présente une encoche de débattement vertical du talon par rapport à la coque, autorisant un débattement de l'entretoise conjointement avec chaque bloc par rapport à la coque correspondante, tout en conservant l'étanchéité entre chaque bloc et la coque correspondante.
On peut encore améliorer l'accrochage, de préférence amovible, du talon du profilé constitutif de la languette sur le bord du rebord de la
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coque en préfabriquant la coque et le profilé, lors de l'étape a), de telle sorte que la nervure du rebord de la coque et/ou la fente du talon du profilé présentent des reliefs d'accrochage mutuel, de préférence amovible.
A cet effet, complémentairement ou en remplacement, on peut également préfabriquer la coque, lors de l'étape a), de telle sorte que le bord de son rebord présente, parallèlement à la nervure d'emboîtement, vers l'extérieur de la coque, une nervure périphérique, continue ou de préférence discontinue, de pincement du talon du profilé contre la nervure d'emboîtement.
Si des reliefs d'accrochage sont en outre prévus sur la nervure d'emboîtement et/ou la feuillure du talon, ces reliefs d'accrochage sont de préférence situés du côté de cette nervure de pincement, dont l'effet de pincement renforce l'effet de ces reliefs d'accrochage.
Un homme du métier comprendra aisément que les matériaux constitutifs respectifs du joint d'étanchéité et de la languette puissent être choisis dans une large gamme.
A titre d'exemple non limitatif, le matériau d'étanchéité peut être un mastic-colle, en particulier à base de polyuréthanne, présentant une dureté Shore de l'ordre de 54, plus ou moins 15%, une résistance à la rupture de l'ordre de 2,3 MPa, plus ou moins 15%, un allongement à la rupture de l'ordre de 165%, plus ou moins 15% et une résistance au déchirement de l'ordre de 9,5 N/mm, plus ou moins 15%, à l'état cohérent.
La languette peut être avantageusement constituée, avec son éventuel talon, en un caoutchouc synthétique, en particulier en caoutchouc EPDM, présentant une dureté Shore, une résistance à la rupture, un allongement à la rupture et une résistance au déchirement supérieurs à ceux du matériau d'étanchéité à l'état cohérent.
Ces valeurs et ces matériaux ont donné toute satisfaction aux essais, en particulier en se montrant compatibles avec des débattements du
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bloc par rapport à la coque allant jusqu'à 4 mm dans le sens de l'enfoncement et jusqu'à 2 mm dans le sens du soulèvement, ces chiffres n'étant indiqués qu'à titre d'exemple non limitatif, mais ils ne constituent cependant que des exemples non limitatifs dont on pourra s'écarter sans sortir pour autant du cadre de la présente invention.
D'autres caractéristiques et avantages du procédé et de la traverse selon l'invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à un exemple non limitatif de mise en #uvre, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante de cette description.
La figure 1 montre l'un des blocs dits blochets d'une traverse dite bibloc réalisée conformément à la présente invention, avec la coque rigide associée à ce bloc et des moyens étanchéification mutuelle, après pose de la traverse sur un support et pose de rails sur la traverse, l'ensemble ainsi constitué étant vu en coupe par un plan perpendiculaire à la direction des rails, considérée comme référence de longitudinale.
Les figures 2A et 2B, 3A et 3B, 4A et 4B, 5A et 5B montrent quatre étapes successives de mise en #uvre du procédé de réalisation de cette traverse, au niveau de détails repérés respectivement en A et en B à la figure 1, les figures 5A et 5B correspondant à une traverse terminée, telle qu'illustrée à la figure 1.
Il est bien entendu que, bien que la présente invention soit illustrée et décrite en relation avec l'un des blocs d'une traverse bibloc, comportant deux de ces blocs, transversalement extrêmes, généralement en béton, dont chacun est muni d'une coque rigide respective, généralement en matière plastique, et qui sont raccordés mutuellement de façon solidaire par une entretoise transversale rigide, généralement métallique, la présente invention s'applique également à l'autre bloc de cette traverse bibloc ainsi qu'au bloc unique, généralement en béton, muni d'un coque rigide unique, généralement en matière plastique, d'une traverse dite monobloc . Un
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Homme du métier adaptera sans difficulté, à une telle traverse monobloc, les dispositions qui vont être décrites à présent à propos de l'un des blocs d'une traverse bibloc.
On se référera en premier lieu à la figure 1, où l'on a désigné par 1 la traverse bibloc selon l'invention, formée de deux blocs 2 en béton armé précontraint dont seul l'un est visible à la figure 1 et qui sont l'un et l'autre symétriques par rapport à un même plan 14 orienté au moins approximativement verticalement lorsque la traverse est en service et coïncidant avec le plan de coupe de la figure 1. Les deux blocs 2 sont mutuellement juxtaposés suivant une direction 3 de ce plan, mutuellement symétriques par rapport à un plan non représenté perpendiculaire à la direction 3, et raccordés mutuellement par une entretoise rigide 4 rectiligne, orientée suivant la direction 3 et par exemple constituée par une cornière métallique noyée partiellement dans l'un et l'autre des blocs 2. La direction 3 est horizontale si la traverse 1 correspond à un tronçon de voie ferrée en ligne droite et présente un dévers qui peut aller jusqu'à quelques degrés par rapport à l'horizontale dans le cas d'une traverse 1 correspondant à un tronçon de voie en courbe. Chacun des blocs 2 est destiné à porter un rail respectif 5 de la voie ferrée, de façon non détaillée mais connue d'un Homme du métier.
Par convention, les rails 5 définissent, par leur direction commune, une référence de longitudinalité si bien que le plan 14 de coupe de la figure 1 et la direction 3 sont transversaux alors que le plan non représenté de symétrie entre les blocs 2 est longitudinal.
Si l'on se réfère à la position d'utilisation de la traverse 1, qui servira à de référence pour l'ensemble de cette description, chaque bloc 2 est délimité vers le bas par une face inférieure 6 plane aux tolérances de fabrication près, perpendiculaire au plan 14 et parallèle à la direction 3, laquelle face 6 inférieure est destinée à reposer indirectement sur un support
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7 constitué par exemple par la face supérieure d'un radier ou d'une dalle ; la face 6 est généralement parallèle, au moins approximativement, à cette face 7.
Vers le haut, le bloc 2 est délimité par une face supérieure 8 qui présente une forme générale plane, est perpendiculaire au plan 14 et peut être parallèle à la face inférieure 6 de façon non illustrée, ou encore inclinée de quelques degrés par rapport à la face inférieure 6 de façon à s'en rapprocher dans le sens d'un rapprochement vis-à-vis de l'autre bloc 2 suivant la direction 3, c'est-à-dire vers l'intérieur de la voie ferrée formée par les rails 5, comme il est illustré. Cette face 8 est destinée à porter le rail 5 correspondant au bloc 2 et peut présenter des creux et/ou reliefs 9 de réception et retenue de petits matériels intermédiaires 10 de montage du rail 5, bien connus d'un Homme du métier. En vue de la fixation de ces petits matériels 10 et/ou du rail 5, sur la face supérieure 8 du bloc 2 peuvent faire saillie deux goujons 11 disposés suivant un axe respectif situé dans le plan 14 et au moins approximativement perpendiculaire à la face 8, de façon également bien connue d'un Homme du métier. Le montage de chaque rail 5 sur le bloc 2 associé n'est pas caractéristique de la présente invention ; il est bien connu par ailleurs et ne sera pas détaillé davantage.
Chacune des faces 6 et 8 présente une forme en plan approximativement rectangulaire, les dimensions de la face inférieure 6 étant légèrement supérieures à celles de la face supérieure 8, et l'une et l'autre se raccordent, par l'intermédiaire d'un biseau 12 en ce qui concerne la face supérieure 8, à un ensemble de faces périphériques extérieures qui les raccordent entre elles et se raccordent deux à deux, à raison de deux faces périphériques transversales non visibles à la figure 1 et de deux faces périphériques longitudinales 13.
Notamment pour des raisons de fabrication du bloc 2 par moulage, chacune des faces périphériques telles que 13 présente deux
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parties ou pan, à raison d'un pan inférieur tel que 13a et d'un pan supérieur tel que 13b, chacun de ces pans étant sensiblement plan, aux tolérances de fabrication près.
Les faces périphériques longitudinales 13 sont mutuellement symétriques par rapport à un plan 15 perpendiculaire à la direction 3, étant entendu que l'une des faces 13, tournée à l'opposé de l'entretoise 5 suivant la direction 3, se prolonge vers le haut au-dessus d'un zone symétrique de l'autre de ces faces 13, par laquelle l'entretoise 5 pénètre dans le bloc 2, par rapport au plan 15 compte tenu de l'inclinaison précitée de la face supérieure 8 du bloc par rapport à sa face inférieure 6. Les pans inférieurs 13a de ces faces périphériques longitudinales 13 convergent mutuellement vers le bas en formant par rapport au plan 15 un angle non référencé et sensiblement identique, dans l'exemple illustré et les pans supérieurs 13b de ces faces périphériques longitudinales 13 convergent mutuellement vers le haut en formant par rapport au plan 15 un angle non référencé et sensiblement identique, dans l'exemple illustré. Selon le mode de réalisation préféré qui a été illustré, les pans respectivement supérieur et inférieur de chaque face périphérique longitudinale 13 se raccordent par une arête respective 13c, sensiblement rectiligne aux tolérances de fabrication près. Les deux arêtes 13c, mutuellement symétriques par rapport au plan 15, sont parallèles à la face inférieure 6 du bloc 2 et situées à un même niveau par rapport à cette face 6. Cependant, à un même niveau inférieur à celui des arêtes 13c mais plus proche de celui-ci que de celui de la face inférieure 6, chaque pan inférieur 13b présente un épaulement plan 13d parallèle à la face inférieure 6 et tourné vers le bas comme celle-ci en formant ainsi un porte-à-faux entre deux parties, respectivement supérieure 13e et inférieure 13f, du pan inférieur respectif 13a. L'entretoise 4 pénètre dans le bloc 2 par la partie supérieure 13e du pan inférieur 13a de la face périphérique longitudinale 13 correspondante, c'est-à-dire légèrement au-dessus de l'épaulement 13b, et
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par une partie inférieure du pan supérieur 14b de cette face 13, en dessous du biseau 12.
De même, de façon non représentée, les faces périphériques transversales sont mutuellement symétriques par rapport au plan 14 et leurs pans inférieurs convergent mutuellement vers le bas en incluant avec ce plan un angle de quelques degrés, identique à celui que les pans inférieurs 13a, des faces périphériques longitudinales 13 forment par rapport au plan 15, alors que leurs pans supérieurs convergent mutuellement vers le haut en formant, vis-à-vis du plan 14, un angle de quelques degrés identique à celui que les pans supérieurs 13b des faces longitudinales 13 forment par rapport au plan 15. Selon le mode de réalisation préféré qui a été illustré, les pans respectivement supérieur et inférieur de chaque face périphérique transversale se raccordent par une arête en relief respective, sensiblement rectiligne aux tolérances de fabrication près. Ces deux arêtes, mutuellement symétriques par rapport au plan 14, sont parallèles à la face inférieure 6 du bloc 2 et situées au même niveau que les arêtes 13c des faces périphériques longitudinales 13. En outre, au même niveau que les épaulements 13d de ces faces 13, les faces périphériques transversales présentent un épaulement plan parallèle à la face 6 et tourné vers le bas, c'est-à-dire placé en porte-àfaux entre une partie supérieure et une partie inférieure du pan inférieur respectivement correspondant, si bien que ces épaulement se raccordent coplanairement aux épaulement 13d pour former tout autour du bloc 2 un épaulement périphérique plan, continu, en porte-à-faux à un niveau qui est légèrement inférieur au niveau inférieur de l'entretoise 4.
En vue d'une pose sans ballast sur la face supérieure 7 de support, le bloc 2 est enveloppé, à sa partie inférieure définie par sa face inférieure 6, et les parties inférieures telles que 13f des pans inférieurs tels que 13a, des faces périphériques telles que 13, par une coque étanche 16 qui, conformément aux enseignements de EP 0 919 666 Al, est sensiblement
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rigide notamment en flexion et en compression ; à titre d'exemple non limitatif, cette coque 16 peut être réalisée en matière thermoplastique moulée ou en béton de résine, en une pièce ou en plusieurs pièces assemblées entre elles.
A cet effet, la coque 16 comporte un fond plat 17, de forme générale rectangulaire, qui présente une face supérieure sensiblement plane 18 longeant parallèlement la face 6 et est bordé de toutes parts par un rebord périphérique continu, ascendant 19 s'évasant de bas en haut, en relation avec l'évasement de la partie inférieure du bloc 2 de bas en haut, entre la face inférieure 6 de celui-ci et l'ensemble des épaulements tels que 13d.
Entre la face supérieure 18 du fond 17 de la coque 16 et la face inférieure 6 du bloc 2 est interposée une semelle amortisseuse 22 réalisée en un matériau présentant l'élasticité du caoutchouc, notamment en compression et au cisaillement, et par exemple en élastomère cellulaire. De préférence, cette semelle 22 est indépendante du bloc 2 et repose librement, c'est-à-dire de façon aisément amovible et interchangeable, directement ou indirectement sur la face supérieure 18 du fond 17 sur laquelle elle est avantageusement retenue par tout moyen approprié à l'encontre d'un risque de glissement.
Le bloc 2 repose ainsi sur le fond 17 de la coque 16 par l'intermédiaire de la semelle 22 qui, à cet effet, présente une forme en plan sensiblement identique à celle de la face inférieure 6 du bloc 2, c'est-à-dire sensiblement rectangulaire, avec des dimensions qui, dans l'exemple illustré, sont inférieures de quelques millimètres à celles de cette face 6. La semelle 22 est ainsi placée en précontrainte de compression entre le bloc 2 et le fond 17 de la coque 16 et présente au repos, comme dans cet état de précontrainte, une épaisseur propre à maintenir en permanence, dans des conditions normales de fonctionnement incluant les conditions de passage
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des trains, le bloc 2 à distance de la face supérieure 18 du fond 17 de la coque 16.
Le rebord 19 de la coque 16 est formé de quatre panneaux pour l'essentiel plats tels que 20 dont chacun est associé à l'une, respective, des faces périphériques telles que 13 du bloc 2 et qui se raccordent d'une part deux à deux et d'autre part au fond 17.
A l'intérieur de la coque 16 , c'est-à-dire vers le bloc 2, chacun des panneaux tels que 20 du rebord 19 présente une face interne telle que 23, plane, s'étendant d'un niveau correspondant sensiblement à celui de la jonction entre la face inférieure 6 du bloc 2 et les faces périphériques extérieures telles que 13 de celui-ci jusqu'à un même niveau inférieur à celui des épaulements en porte-à-faux tels que 13d des pans inférieurs tels que 13a des faces périphériques telles que 13 correspondantes du bloc 2, en présentant une obliquité identique à celle de la partie inférieure telle que 13f du pan inférieur tel que 13a correspondant de façon à être parallèle à ce dernier sans entrer en contact avec lui.
Pour établir entre les parties inférieures telles que 13f des pans inférieurs tels que 13a des faces périphériques telles que 13 du bloc 2 et les faces internes telles que 23 de la coque 16 un appui élastique en compression et au cisaillement, du type de celui que la semelle 22 assure entre la face inférieure 6 du bloc 2 et la face supérieure 18 du fond 17, sur chaque face interne telle que 23 est retenu, par simple appui contre celle-ci, un segment plat respectif tel que 25, élastique notamment en compression et au cisaillement, avantageusement réalisé à cet effet en un matériau présentant l'élasticité du caoutchouc et placé en précontrainte élastique de compression et de cisaillement entre la partie inférieure telle que 13f du pan inférieur tel que 13a de la face périphérique telle que 13 respectivement associée, de la coque 16. Chaque segment tel que 25 est de préférence indépendant du bloc 2 et retenu à l'encontre d'un glissement sur la face
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interne telle que 23 respectivement associée par tout moyen approprié, préservant de préférence son amovibilité et son interchangeabilité.
Chacun des segments tels que 25 présente une forme en plan sensiblement identique à celle de la face interne respectivement correspondante telle que 23 et une épaisseur au repos, comme en contrainte sous l'action du bloc 2, propre à maintenir en permanence, dans les conditions normales de fonctionnement, le bloc 2 à distance des faces internes telles que 23 de la coque 16.
La semelle 22 et les segments tels que 25 assurent ainsi en permanence, dans les conditions normales de fonctionnement, la présence d'un jeu continu 24 entre le bloc 2 et la coque 16.
Dans la mesure où ils sont indépendants de la coque 16 et réalisés en un matériau différent du matériau constitutif de celle-ci, les segments tels que 25 peuvent être librement choisis quant à leur nature, leur épaisseur, leurs caractéristiques mécaniques notamment d'élasticité en compression et au cisaillement ; en particulier, les segments 25 correspondant aux faces périphériques longitudinales 13 du bloc 2 peuvent être ainsi choisis de façon à présenter une raideur supérieure à celle des segments correspondant aux faces périphériques transversales du bloc 2, de telle sorte que les segments 25 assurent principalement une fonction d'amortissement entre le bloc 2 et la coque 16 et, par l'intermédiaire de celle-ci, la face de support 7 alors que les autre segments assurent simplement un appui résilient du bloc 2 par rapport à la coque 16 et, par l'intermédiaire de celui-ci, par rapport à la face de support 7. Ce choix ne constitue toutefois qu'un exemple non limitatif et d'autres choix peuvent être effectués sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention, et notamment des choix selon lesquels les quatre segments tels que 25 présentent les mêmes caractéristiques.
Vers le haut, les faces internes telles que 22 des panneaux tels que 20 du rebord 19 se raccordent à un bord supérieur 26 du rebord 19,
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lequel bord supérieur 26 est périphériquement continu, plan et parallèle à la face supérieure 18 du fond 17 de la coque 16 et à la face inférieure 6 du bloc 2 et se situe à un niveau inférieur à celui des épaulements en porte-à-faux tels que 13d des pans inférieurs tels que 13a, 14a des faces périphériques telles que 13 du bloc 2, mais approximativement identique ou supérieur à celui de la limite supérieure des segments tels que 25.
Le bord supérieur 26 de la coque 16 raccorde les faces internes telles que 22 du rebord 19 de celle-ci à des faces périphériques extérieures respectives telles que 27 de celui-ci, lesquelles délimitent les panneaux tels que 20 vers l'extérieur de la coque 16, jusqu'à leur raccordement avec le fond 17. L'épaisseur courante des panneaux tels que 20 étant sensiblement constante, ces faces extérieures telles que 27 ont pour l'ensemble une forme voisine de celle de la face interne respectivement correspondante telle que 22, mais cette forme est indifférente au regard de la présente invention dès lors qu'elle assure une bonne rigidité à la coque 16.
Cette rigidité est cependant renforcée par des nervures telles que 28 et 29 aménagées en relief sur les faces périphériques extérieures telles que 27 et venues de matière avec la coque 16.
Ces nervures 28 et 29 peuvent présenter toute forme appropriée et toute disposition appropriée par rapport à la coque 16.
Cependant, de façon préférée, l'une 28 d'entre elles est parallèle au bord supérieur 26 du rebord 19 de la coque 16 et placée immédiatement en-dessous de ce bord supérieur 26. Cette nervure 28 est périphériquement continue, c'est-à-dire ceinture extérieurement la coque 16 à la fois pour la rigidifier à ce niveau et pour indiquer la limite jusqu'à laquelle la coque 16 peut et doit être noyée dans un béton de remplissage 30 coulé entre les coques 16 des deux blocs 2, d'une part, et entre chacune de ces coques 16 et la face de support 7, d'autre part, pour assurer la solidarisation des coques 16 avec celui-ci après que l'on ait réglé la position des rails 5 par
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rapport à cette face 7, d'une façon connue en elle-même d'un Homme du métier. Avantageusement, cette nervure 28, ainsi disposée parallèlement à la face supérieure 18 du fond 17 de la coque 16 et au bord supérieur 26 du rebord 19 de celle-ci, peut servir en outre de guide de talochage pour la face supérieure 31 du béton 30. Naturellement, l'entretoise 4 est placée audessus de cette face 31 en respectant vis-à-vis d'elle un jeu 32.
Ces caractéristiques de la coque 10 et de l'appui entre cette coque 10 et le bloc 2 par (Intermédiaire de la semelle 22 et des segments tels que 25 sont identiques ou similaires à celles qui ont été décrites dans EP 0919 666 Al, auquel on se référera avantageusement pour plus de détails à ce sujet.
La présente invention porte sur la façon de réaliser une étanchéité à l'encontre d'une pénétration d'eau et de particules solides telles que de la poussière ou du ballast, ou encore du béton du remplissage 30 lors de sa coulée, entre le bloc 2 et la coque 16 au niveau du bord supérieur 26 de celle-ci et d'une zone localisée correspondante telle que 13g des faces périphériques telles que 13 du bloc, laquelle zone telle que 13g constitue une zone marginale supérieure de la partie inférieure telle que 13f du plan inférieur tel que 13a de ces faces périphériques telles que 13 et se situe par conséquent immédiatement en dessous de l'épaulement tel que 13d respectivement correspondant.
A cet effet, la présente invention propose d'avoir recours à des moyens 33 d'étanchéification mutuelle, périphériquement continue, qui sont propres à entraver aussi peu que possible la liberté de débattement du bloc 2 par rapport à la coque 16, c'est-à-dire également le fonctionnement de la semelle 22 et des segments 25 comme amortisseurs de ce débattement, et dont un exemple non limitatif de réalisation va être décrit à présent, plus particulièrement en référence aux figures 5A et 5B qui montrent ces moyens
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33 tels qu'ils se présentent une fois la traverse 1 réalisée, et aux figures 2A, 2B, 3A, 3B, 4A, 4B, qui montrent ces moyens 33 en cours de réalisation.
Pour recevoir ces moyens d'étanchéification 33 par un mouvement relatif suivant une direction 34 définie par l'intersection des plans 14 et 15, c'est-à-dire en particulier perpendiculaire au bord 26, de façon amovible et interchangeable comme il est préféré et dans des conditions propres à assurer une étanchéité entre ces moyens 33 et le rebord 20 de la coque 16, le bord supérieur 26 de ce rebord 20 porte solidairement, par exemple par réalisation en une seule pièce avec la coque 16, une nervure 35 périphériquement continue, qui forme une saillie vers le haut par rapport à ce bord supérieur 26, perpendiculairement à lui, c'est-à-dire suivant la direction 34.
Dans le cas, non illustré, d'une traverse monobloc, cette nervure 35 présente à partir du bord 26 une hauteur constante telle qu'elle culmine à un niveau légèrement inférieur à celui des épaulements tels que 13d des faces périphériques telles que 13 du bloc 2, de façon non illustrée mais aisément compréhensible par un Homme du métier. Dans le cas d'une traverse bibloc, il peut en être de même si l'entretoise 4 pénètre dans le bloc 2 à un niveau suffisamment élevé, par rapport à celui des épaulements tels que 13d, pour que l'on ne puisse craindre le risque qu'au cours des débattements du bloc 2 par rapport à la coque 16, au passage des trains, elle vienne s'appuyer sur la nervure 35 par l'intermédiaire des moyens d'étanchéification 33 ; par contre, comme il est illustré, le niveau inférieur de la traverse 4 est à peine supérieur à celui des épaulements tels que 13d, la nervure 35 présente la hauteur constante ainsi définie, par rapport à la face 26, de façon courante sur la totalité de son étendue périphérique mais, dans une zone localisée en dessous de l'entretoise 4, elle présente une encoche localisée 37 correspondant à une réduction localisée de sa hauteur
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par rapport au bord 26, comme le montre la figure 5A alors que la figure 5B montre la hauteur courante de la nervure 35.
La nervure 35 ainsi constituée est située plus près du raccordement du bord 26 avec la face interne telle que 23 des différents panneaux 20 constituant le rebord 19 que du raccordement du bord 26 avec la face périphérique extérieure 27 de celui-ci par l'intermédiaire de la nervure 28, tout en restant espacée du raccordement du rebord 19 avec les faces internes telles que 23.
Entre la nervure 35 et le raccordement du bord 26 avec les faces périphériques extérieures 27 par l'intermédiaire de la nervure 28, ce bord 26 porte solidairement, également avantageusement par réalisation en une seule pièce avec la coque 16, une autre nervure périphérique 36 parallèle à la nervure 35 et formant comme cette dernière une saillie vers le haut, par rapport au bord 26, perpendiculairement à celui-ci, c'est-à-dire suivant la direction 34. Contrairement à la nervure 35, qui est destinée à établir un contact mutuel étanche entre les moyens d'étanchéification 33 et le rebord 19 de la coque 16, et présente par conséquent une conformation continue périphériquement, la nervure 36 est de préférence discontinue périphériquement, comme on l'a illustré, et limitée à des plots régulièrement répartis périphériquement sur le bord 26 ; en outre, elle présente en référence à celui-ci une hauteur constante, inférieure à la hauteur courante de la nervure 35 et par exemple du même ordre de grandeur que la hauteur de cette nervure 35 et présente au niveau de l'encoche localisée 37 dans l'exemple illustré d'une traverse 1 bibloc.
Les moyens d'étanchéification 33 coopèrent avec les deux nervures 35 et 36, à l'effet d'une retenue de préférence amovible sur la coque 16 et d'une étanchéification périphériquement continue vis-à-vis de celle-ci, par l'intermédiaire de l'un 38 de deux composants 38 et 39 dont la
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présence, la nature et le mode de coopération sont caractéristiques de la présente invention.
Le premier composant 38 se présente, dans l'exemple de mise en #uvre préféré qui a été illustré, sous la forme d'un profilé préfabriqué, indépendant de la coque 16 et retenu de façon solidaire, de préférence amovible, et de façon étanche sur celle-ci par emboîtement sur la nervure 35, suivant la direction 34, et pincement contre cette nervure d'emboîtement 35 par la nervure 36.
A cet effet, le composant ou profilé 38, dont la continuité périphérique peut résulter d'une fabrication sous forme d'un anneau continu ou d'un raboutement d'un tronçon de profilé fabriqué en grande longueur puis découpé, présente une élasticité analogue à celle du caoutchouc, en flexion et en compression, et comporte un talon périphérique 40 continu présentant vers le bas une fente périphérique 41 continue emboîtée suivant la direction 34 sur la nervure d'emboîtement 35 et pinçant cette dernière élastiquement entre deux flancs périphériques continus 41 et 42, disposés respectivement du côté du bloc 2 et du côté opposé de celui-ci, de façon à établir un contact continu d'étanchéification mutuelle entre chacun de ces flancs 41 et 42 et la nervure d'emboîtement 35. Cet effet d'étanchéification mutuelle et un effet de solidarisation mutuelle du talon 40 avec la nervure d'emboîtement 35, qui résulte de ce pincement élastique, sont avantageusement accrus par insertion du flanc 42 entre la nervure d'emboîtement 35 et la nervure de pincement 36 dans un état de contrainte de compression entre ces dernières, c'est-à-dire de pincement élastique du flanc 42 contre la nervure d'emboîtement 35. En outre, l'ancrage mécanique peut être amélioré par aménagement, du côté du flan 42 tourné vers la nervure d'emboîtement 35, de reliefs d'accrochage tels que des stries périphériques 43, qui pourraient être également aménagées sur la nervure d'emboîtement 35, du côté de celle-ci tournée vers le flanc 42 du talon 40.
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Le flanc 42 peut en outre présenter dans le sens d'un éloignement par rapport au bloc 2 un épaulement 50 en porte-à-faux, qui s'applique vers le bas sur la nervure de pincement 36 dans une position déterminée du profilé 38 par rapport à la coque 16, position dans laquelle le flanc 42 s'applique quant à lui vers le bas, à plat, sur le bord 26 du rebord 19 de la coque 16 ; cette position, qui est illustrée aux figures 5, 5A et 5B, est la position dans laquelle le profilé 38 se trouve en fin de réalisation de la traverse 1 de même que lorsque celle-ci est en service.
Au-dessus de la nervure d'emboîtement 35, les deux flancs 41 et 42 du talon 40 sont reliés mutuellement par un voile 44 qui coiffe la nervure d'emboîtement 35 et culmine à un niveau sensiblement équivalent à celui des épaulements tels que 13d des faces périphériques telles que 13 du bloc 2, et par exemple légèrement au-dessus de ce niveau, comme il est illustré, lorsque le bloc 2 n'est pas sollicité, c'est-à-dire en particulier en dehors du passages des trains.
Le talon 40, y compris le voile 44, s'étend de façon continue sur la totalité de la périphérie de la coque 16, y compris en dessous de l'entretoise 4, au niveau de laquelle l'encoche 37 de la nervure d'emboîtement 35 autorise un certain débattement du voile 44 suivant la direction 34, en particulier vers le bas, faisant en sorte qu'ainsi, un enfoncement du bloc 2 à l'intérieur de la coque 16 lors du passage d'un train, accompagné d'un mouvement de descente de l'entretoise 4 et avec elle du voile 44, ne puisse produire un écrasement de celui-ci entre l'entretoise 4 et la nervure d'emboîtement 35 ; l'encoche 37 est convenablement dimensionnée à cet effet suivant la direction 34, une profondeur de quelques millimètres étant suffisante.
Comme le flanc 42, le flanc 41 présente une conformation générale plane et est orienté parallèlement à la direction 34, mais il respecte
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un léger espacement vis-à-vis du bord supérieur 26 du rebord 19 du chausson 16 dans la position relative déterminée précitée.
En outre, ce flanc 41 porte solidairement, par réalisation en une seule pièce constituant le profilé 38, au moins une languette, périphériquement continue, élastiquement flexible, étanche à l'eau comme l'ensemble du profilé 38, à savoir dans l'exemple illustré deux languettes 44, 46 mutuellement superposées selon la direction 34 en respectant un espacement mutuel,
Les deux languettes 45 et 46 sont situées en porte-à-faux vers l'intérieur de la coque 16 et vers le bloc 2, la plus élevée 45 se raccordant au flanc 41 approximativement au niveau moyen de celui-ci alors que la plus basse 46 se raccorde au flanc 41 à proximité immédiate de la limite inférieure de celui-ci.
Dans un état de repos des languettes 45 et 46, illustré aux figures 2A, 2B, 3A, 3B, correspondant à un état initial du profilé 38 (figures 2A et 2B) et à un état de montage de celui-ci sur la coque 16 mais avant insertion du bloc 2 (figures 3A et 3B) dans celle-ci, les deux languettes 45 et 46 sont rectilignes lorsqu'elles sont vues en coupe suivant un quelconque plan incluant la direction 34, la plus élevée 45 formant vers l'intérieur de la coque 16 un porte-à-faux sur une distance moins importante que la plus basse 46.
La distance sur laquelle chacune des languettes 45 et 46 forme ainsi un porte-à-faux vers l'intérieur de la coque 16 est choisie, comme il ressort des aptitudes normales d'un Homme du métier, de telle sorte que, lorsqu'on insère par un mouvement relatif suivant la direction 34 le bloc 2 dans la coque 16 après avoir placé dans celle-ci la semelle 22 et les segments tels que 25 et emboîté le profilé 38 par son talon 40 sur la nervure d'emboîtement 35, dans la position relative définitive illustrée aux figures 1, 3A et 3B, chacune des faces périphériques telles que 13 du bloc 2 vienne en appui, par la partie inférieure telle que 13f de son pan inférieur tel que 13a,
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contre une zone d'extrémité libre de ces languettes 45,46 opposée à leur raccordement avec le flan 41 du talon 40, et provoque un fléchissement élastique de cette zone d'extrémité libre de chacune des languettes 45 et 46 vers le bas, comme le montrent les figures 4A, 4B, 5A, 5B ainsi que la figure 1. Ce fléchissement s'effectue dans des conditions d'élasticité telles que s'établisse entre chacune des languettes 45 et 46, dont les extrémités libres conservent le décalage mutuel suivant la direction 34 ,et la partie inférieure telle que 13f du pan inférieur tel que 13b de chaque face périphérique extérieure telle que 13 du bloc 2, en pratique dans la zone 13g, une étanchéité périphériquement continue qui ne serait pas nécessairement suffisante pour empêcher une pénétration d'eau entre la coque 16 et le bloc 2 si seule cette étanchéité était prévue, en particulier compte tenu de l'état de surface que peut présenter le béton constitutif du bloc 2, mais qui est en tout cas suffisante pour empêcher toute pénétration, entre la coque 16 et le bloc 2, d'un matériau d'étanchéité que l'on coule ultérieurement pour réaliser le composant 39 des moyens d'étanchéification 33, dans des conditions qui seront décrites par la suite. Le choix de limiter l'efficacité de l'étanchéité procurée par les languettes 45 et 46 à une étanchéité au matériau constitutif du composant 39 lorsqu'il sera coulé, sans souci d'établir au moyen des languettes 45 et 46 une étanchéité à l'eau, permet de réaliser les languettes 45 et 46 sous une forme suffisamment flexible pour qu'elles entravent aussi peu que possible la possibilité de débattement du bloc 2 à l'intérieur de la coque 16 et l'effet prédéterminé d'amortissement de ce débattement par la semelle 22 et les segments tels que 25. Avec la même conséquence, il n'est pas nécessaire de dimensionner les languettes 45 et 46 de façon à les rendre propres à résister aux chocs dus des cailloux ou autres lors de la pose et de l'utilisation de la voie, dans la mesure où, comme il apparaîtra plus loin, elles seront protégées par la suite par le matériau constitutif du composant 39 des moyens d'étanchéité 33.
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On observera que l'on pourrait également choisir de mettre en place le profilé 38 sur la nervure d'emboîtement 35 du bord 26 du rebord 19 de la coque 16 après avoir inséré le bloc 2 dans cette dernière, après y avoir placé la semelle 22 et les segments tels que 25, auquel cas les languettes 45 et 46 fléchiraient vers le haut au contact des parties inférieures telles que 13f des pans inférieurs tels que 13b des faces périphériques extérieures telles que 13 du bloc 2 ; toutefois, par un choix approprié de dimensions, relevant des aptitudes normales d'un Homme du métier, l'appui de la languette la plus élevée 45 resterait situé en dessous de l'épaulement tel que 13d du pan inférieur tel que 13b de chaque face périphérique extérieure telle que 13, de même que l'appui de la languette 46 resterait décalé vers le bas, c'est-à-dire vers le fond de la coque 16, par rapport à l'appui de la languette 45.
Ainsi, quel que soit l'ordre dans lequel le bloc 2 et le profilé 38 sont respectivement engagé dans la coque 16 et emboîté sur la nervure d'emboîtement 35 de celle-ci, la plus élevée 45 des languettes, une zone du flan 41 du talon 40 située au-dessus de cette languette 45 et la zone marginale supérieure telle que 13g de la partie inférieure telle que 13f du pan inférieur tel que 13a des différentes faces périphériques extérieures telles que 13 du bloc 2 définissent ensemble une gorge périphérique 47, périphériquement continue, ouverte vers le haut entre le flanc 41 du talon 40 et la partie supérieure telle que 13e du pan inférieur tel que 13a de chacune des faces périphériques extérieures telles que 13 du bloc 2, convenablement espacées à cet effet du flanc 41 du talon 40 pour que ce dernier ne puisse entrer en aucune façon en contact avec le bloc 2 même lors du débattement de celui-ci à l'intérieur de la coque 16.
Vers l'intérieur de cette gorge 47, à un niveau intermédiaire entre celui de la languette la plus élevée 45 et le niveau supérieur du talon 40, le flanc 41 de ce dernier présente des moyens d'ancrage pour le composant 39, par exemple sous la forme d'une nervure périphérique continue 49, placée
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en porte-à-faux au-dessus de la languette 45 et dimensionnée de telle sorte qu'elle laisse subsister, comme l'ensemble du talon 40, un jeu périphérique continu vis-à-vis des faces périphériques telle que 13 du bloc 2.
Dans ces conditions, une traverse 1 selon l'invention peut être réalisée de la façon suivante.
On commence par préfabriquer séparément la coque 16, la semelle 22, les segments tels que 25, le profilé 38 et le bloc 2, lié par l'entretoise 4 à un autre bloc similaire, puis on met en place la semelle 22 et les segments 25 à l'intérieur de la coque 16 avant d'engager le bloc 2 dans celle-ci par un mouvement de descente suivant la direction 34 afin de la placer en appui sur et contre la coque 16 exclusivement par l'intermédiaire de la semelle 22 et des segments tels que 25, c'est-à-dire en respectant le jeu continu 24 par rapport à la coque 16.
De façon non illustrée et comme on l'a indiqué précédemment, on peut emboîter le profilé 33 par la fente 48 de son talon 40, sur la nervure d'emboîtement 35 du bord 26 du rebord 19 de la coque 16 avant d'engager le bloc 2 dans celle-ci, et avant ou après avoir mis en place dans celle-ci la semelle 22 et les segments tels que 25.
Cependant, de façon préférée, comme le montrent les figures 2A et 2B, on emboîte ainsi le profilé 38 sur la nervure d'emboîtement 35 avant d'introduire le bloc 2 dans la coque 16, par exemple après avoir mis en place dans celle-ci la semelle 22 et les segments tels que 25, bien que la semelle 22 et les segments puissent également être mis en place après emboîtement du profilé 38 dès lors que cette mise en place précède l'introduction du bloc 2 dans la coque 16.
Les figures 3A, 3B montrent le profilé 38 ainsi emboîté sur la nervure d'emboîtement 35 du bord 26 du rebord 19 de la coque 16 alors que les segments tels que 25 et, de façon non visible, la semelle 22 sont mis en place dans la coque 16, mais avant l'introduction du bloc 2 dans celle-ci.
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Lorsque, ensuite, on introduit le bloc 2 dans la coque 16 par un mouvement descendant suivant la direction 34, les languettes 45 et 46 fléchissent vers le bas comme on l'a précédemment décrit, par contact avec les parties inférieures telles que 13f des pans inférieurs tels que 13a des faces périphériques extérieures telles que 13 du bloc 2, jusqu'à une position correspondant à l'engagement maximal du bloc 2 dans la coque 16 sous l'effet du seul poids du bloc , c'est-à-dire sans qu'aucun effort tel que ceux qui peuvent être appliqués au moment du passage d'un train, ne lui soit appliqué en particulier vers le bas. Dans cette position, illustrée aux figures 4A et 4B, le contact des languettes 45 et 46 avec les faces périphériques extérieures telle que 13 du bloc 2 s'effectue dans la zone marginale supérieure telle que 13g des parties inférieures telles que 13f des pans inférieurs tels que 13a des faces périphériques extérieures telles que 13 du bloc 2 et que la gorge périphérique continue 39, ouverte vers le haut entre le bloc 2 et le talon 40 du profilé 38, est formée. Dans la position du bloc 2 par rapport à la coque 16 ainsi obtenue, l'entretoise 4 peut reposer sur le voile 44 du talon 40 comme il est illustré à la figure 4A, toutefois de préférence sans faire fléchir ce voile 44 vers le bas et sans l'engager ainsi dans l'encoche 37, ce fléchissement et cette pénétration dans l'encoche 37 ne résultant de préférence que d'un mouvement supplémentaire du bloc 2 vers le bas par rapport à la coque 16, lié par exemple au passage d'un train.
Ensuite, on coule à l'état non cohérent, dans la gorge 47 ainsi définie, le matériau constitutif du composant 39 jusqu'à remplir la gorge 47 de ce matériau, jusqu'au niveau supérieur du voile 44, c'est-à-dire jusqu'à un niveau situé légèrement au-dessus des épaulements tels que 13d des pans inférieurs tels que 13a des faces périphériques extérieures telles que 13 du bloc 2, en noyant le relief d'ancrage constitué par la nervure 49.
On provoque ou autorise ensuite la prise de cohérence du matériau constitutif du composant 39 qui, alors, constitue un joint
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périphérique continu d'étanchéité, à l'encontre d'une pénétration d'eau, entre le talon 40 du profilé 38 et le bloc 2 en venant au contact solidaire étanche avec la languette 45, sur la totalité de l'étendue de celle-ci, avec la partie du flanc 41 du talon 40 du profilé 38 située au-dessus de cette languette 45 et avec la zone marginale localisée telle que 13g des parties inférieures respectives telles que 13f des pans inférieurs 13a des faces périphériques extérieures telles que 13 du bloc 2, au-dessus de la languette 45 et jusqu'audessus des épaulements tels que 13d, comme le montrent les figures 5A et 5B.
Le matériau constitutif du composant ou joint 39 est choisi de telle sorte que, devenu cohérent, il entrave aussi peu que possible le débattement du bloc 2 par rapport à la coque 16, de même que les languettes 45 et 46.
Le composant ou joint 39 établit par conséquent une étanchéité à l'eau entre le talon 40 du profilé 38 et le bloc 2. L'étanchéité à l'encontre de toute pénétration d'eau, et a fortiori de particules solides, à l'intérieur de la coque 16, entre celle-ci et le bloc 2, est complétée au niveau du talon 40 par l'effet d'emboîtement de celui-ci sur la nervure d'emboîtement 35 du bord 26 du rebord 19 de la coque 16.
Dans la mesure où le talon 40 reste pour l'essentiel statique lors des débattements du bloc 2 suivant la direction 34, vers le haut ou vers le bas, de même que perpendiculairement à cette direction 34, en tous sens, dans les limites autorisées par la semelle 22 et les segments tels que 25, le choix du matériau constitutif du joint 39 et la conformation du talon 40 à cet effet ne nécessitent pas de précaution particulière, si ce n'est que le talon 40 doit être étanche et que l'effet de pincement qu'il applique à la nervure d'emboîtement 35 doit être suffisant pour provoquer une étanchéification mutuelle.
Par contre, le composant ou joint 39 et les deux languettes 45 et 46 sont amenés à subir des effets de flexion, de compression ou d'extension
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lors du débattement du bloc 2 vers le haut ou vers le bas suivant la direction 34 ou encore perpendiculairement à celle-ci, sans que se perde l'effet d'étanchéification procuré par le composant ou joint 39, si bien que : - la conformation et le matériau constitutif des languettes 45 et 46 et du composant ou joint 39 doivent être choisis de façon à constituer le moins possible d'entrave au débattement amorti entre le bloc 2 et la coque 16, et - le matériau constitutif du joint 39 doit être propre à conserver sa liaison intime au moins avec le talon 40 du profilé 38 et avec le bloc 2, dans des conditions propres à préserver l'étanchéité, quelle que soit la position prise par le bloc 2 par rapport à la coque 16 dans des conditions normales d'utilisation, correspondant à l'amplitude maximale de débattement constatée pour un bloc 2 par rapport à une coque 16, augmentée d'un coefficient de sécurité.
Le matériau constitutif du composant ou joint 39 et du composant ou profilé 38, en ce qui concerne son talon 40, doit en outre être tel que ni le composant ou joint 39, ni le talon 40 ne soient sensibles aux chocs, projections de cailloux et autres, susceptibles d'intervenir au cours du service de la traverse, alors que, au niveau des languettes 45 et 46, le matériau constitutif du composant ou profilé 38 doit être simplement propre à assurer un effet d'étanchéité au matériau constitutif du composant ou joint 39 lors de sa coulée à l'état non cohérent, c'est-à-dire fluide.
Pour concilier ces impératifs, on a obtenu de bons résultats aux essais en utilisant comme matériau constitutif du composant ou joint 39 un mastic colle, en particulier à base de polyuréthanne, présentant à l'état cohérent une dureté Shore de l'ordre de 54, plus ou moins 15%, une résistance à la rupture de l'ordre de 2,3 MPa, plus ou moins 15%, un allongement à la rupture de l'ordre de 165%, plus ou moins 15%, et une résistance au déchirement de l'ordre de 9,5 N/mm, plus ou moins 15%, et comme matériau constitutif du composant ou profilé 38, au niveau des
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languettes 45 et 46 de celui-ci comme au niveau de son talon 40, un caoutchouc synthétique, en particulier un caoutchouc EPDM, présentant une dureté Shore, une résistance à la rupture, un allongement à la rupture et une résistance au déchirement supérieurs à ceux du matériau d'étanchéité à l'état cohérent.
Ces valeurs et matériaux ne sont toutefois indiqués qu'à titre d'exemple non limitatif, et un Homme du métier pourra choisir d'autres valeurs et d'autres matériaux sans sortir pour autant du cadre de la présente invention, dès lors que l'étanchéité recherchée entre le bloc 2 et le bord 26 du rebord 19 de la coque 16 sera obtenue de façon durable, à l'encontre de l'eau et des particules solides, et que les moyens d'étanchéification 33 constitués par les composants 38 et 39 opposeront aussi peu que possible de résistance au débattement du bloc 2 à l'intérieur de la coque 16, vers le haut et vers le bas suivant la direction 34 comme perpendiculairement à celle-ci, dans les conditions normales de fonctionnement de la traverse.
A titre d'exemple non limitatif, les matériaux précédemment indiqués, présentant les caractéristiques mécaniques précédemment indiquées, ont permis d'obtenir sans perte d'étanchéité et sans opposer de résistance sensible au débattement du bloc 2 par rapport à la coque 16, des amplitudes de débattement de l'ordre de 4 mm vers le bas et de 2 mm vers le haut, largement suffisantes pour répondre aux besoins dans des conditions normales d'utilisation de la traverse 1. Naturellement, ces chiffres sont également indiqués à titre d'exemple non limitatif.

Claims (35)

REVENDICATIONS
1. Procédé de réalisation d'une traverse (1) de chemin de fer du type comportant : - au moins un bloc rigide (2), notamment en béton, présentant une face inférieure (6) destinée à reposer sur un support (7), une face supérieure (8) destinée à recevoir au moins un rail (5), et des faces périphériques (13) qui raccordent la face supérieure (8) à la face inférieure (6), - une coque étanche (16), sensiblement rigide, enveloppant la face inférieure (6) et des parties inférieures (13a) des faces périphériques (13) du bloc (2), en respectant un jeu continu (24) vis à vis du bloc (2), et comportant à cet effet un fond plat (17) présentant une face supérieure (18) longeant la face inférieure (6) du bloc (2) et un rebord périphérique (19) continu bordant ce fond (17) et présentant un bord supérieur (26) au moins approximativement parallèle à ce fond (17), à un niveau inférieur à celui de la face supérieure (8) du bloc (2), ce rebord (19) présentant des faces internes (23) dont chacune longe la partie inférieure (13a) d'une face périphérique (13) respective du bloc (2), - des moyens (22,25), élastiques en compression et au cisaillement, logés à l'intérieur dudit jeu continu (24) et servant d'intermédiaire d'appui de la face inférieure (6) et des parties inférieures (13a) des faces périphériques (13) du bloc (2) contre la face supérieure (18) du fond (17) et les faces internes (23) du rebord (19) de la coque (16), pour autoriser un débattement élastique amorti de façon prédéterminée entre le bloc (2) et la coque (16), - un joint périphérique continu (39) d'étanchéité, à l'encontre d'une pénétration d'eau à l'intérieur dudit jeu continu (24), entre le bord supérieur (26) du rebord (19) de la coque (16) et une zone localisée correspondante (13g) des faces périphériques (13) du bloc (2), le joint (39) étant constitué de façon à entraver aussi peu que possible ledit débattement amorti,
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ledit procédé comportant la succession des étapes consistant à : a) préfabriquer séparément le bloc (2) et la coque (16), b) insérer le bloc (2) dans la coque (16) en interposant entre eux lesdits moyens intermédiaires d'appui (22,25), c) réaliser le joint d'étanchéité (39) par coulée d'un matériau d'étanchéité entre le bord (26) du rebord (19) de la coque (16) et ladite zone localisée correspondante (13g) des faces périphériques (13) du bloc (2), caractérisé en ce que : - préalablement à l'étape c), on aménage sur le bord (26) du rebord (19) de la coque (16) au moins une languette périphérique continue (45,46), élastiquement flexible, étanche à l'eau et liée audit bord (26) de façon étanche à l'eau, ladite languette (45,46) étant dimensionnée de telle sorte qu'après l'étape b), elle prenne appui, en état de flexion élastique, contre les faces périphériques (13) du bloc (2), immédiatement en dessous de ladite zone localisée (13g), dans des conditions propres à assurer une étanchéité périphériquement continue audit matériau d'étanchéité tel qu'il est coulé lors de l'étape c) mais a priori impropres à assurer une étanchéité périphériquement continue à l'eau, la languette (45,46) étant constituée de façon à entraver aussi peu que possible ledit débattement amorti, - lors de l'étape c), on recouvre au moyen du matériau d'étanchéité ladite zone localisée (13g) et au moins une zone de la languette (45) directement adjacente à ladite zone localisée (13g).
2. Procédé de réalisation selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on choisit le matériau d'étanchéité de telle sorte qu'il puisse être coulé à l'état fluide et devenir ensuite cohérent.
3. Procédé de réalisation selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l'on aménage ladite languette (45,46) sur ledit bord avant l'étape b, et en ce que l'on met en #uvre l'étape b) en faisant fléchir la languette (45,46) élastiquement vers le fond
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(17) de la coque (16), sous l'action du bloc (2) en cours d'insertion dans la coque (16).
4. Procédé de réalisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'on aménage deux exemplaires, mutuellement superposés et mutuellement espacés, de ladite languette (45, 46).
5. Procédé de réalisation selon la revendication 4, dans sa relation de dépendance vis à vis de la revendication 3, caractérisé en ce que, dans un état de repos préalable à l'étape b) et par rapport au bord (26) du rebord (19) de la coque (16), l'exemplaire (46) de la languette le plus proche du fond (17) de la coque (16) forme, vers l'intérieur de la coque (16), un porte- à-faux supérieur à celui de forme l'exemplaire (45) de la languette le plus éloigné du fond de la coque.
6. Procédé de réalisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'on préfabrique ladite languette (45,46) indépendamment de la coque (16) lors de l'étape a) sous la forme d'un profilé (38) comportant un talon périphérique continu (40) d'emboîtement étanche sur le bord (26) du rebord (19) de la coque (16), et en ce que l'on aménage la languette (45,46) sur ledit bord (26), préalablement à l'étape c), en emboîtant ledit talon (40) de façon étanche sur ledit bord (26).
7. Procédé de réalisation selon la revendication 6, dans sa relation de dépendance vis à vis de l'une quelconque des revendications 4 et 5, caractérisé en ce que le talon (40) est commun aux deux exemplaires de la languette (45, 46).
8. Procédé de réalisation selon l'une quelconque des revendications 6 et 7, caractérisé en ce que le talon (40) forme une saillie vers le haut par rapport à la languette (45,46) et en ce que, lors de l'étape c), on comble au moyen du matériau d'étanchéité une gorge périphérique
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continue (47) définie par ladite zone localisée (13g), le talon (40) et la languette (45).
9. Procédé de réalisation selon la revendication 8, caractérisé en ce que le talon (40) présente des moyens (49) d'ancrage du matériau d'étanchéité, du même côté que la languette (45,46) et à un niveau supérieur à celui de la languette (45,46), et en ce que, lors de l'étape c), on noie les moyens d'ancrage (49) dans le matériau d'étanchéité.
10. Procédé de réalisation selon la revendication 9, caractérisé en ce que les moyens d'ancrage (49) comportent du moins une nervure périphérique continue (35), en porte-à-faux au-dessus de la languette (45, 46), dimensionnée de telle sorte qu'après l'étape b), elle laisse subsister un jeu périphérique continu vis à vis des faces périphériques (13) bloc (2).
11. Procédé de réalisation selon l'une quelconque des revendications 6 à 10, caractérisé en ce que, lors de l'étape a), on préfabrique le bloc (2) de telle sorte que les faces périphériques (13) forment un épaulement périphérique continu (13d) en porte-à-faux immédiatement au-dessus de ladite zone localisée (13g), à un niveau correspondant sensiblement à un niveau supérieur du talon (40) après l'emboîtement de celui-ci sur le bord (26) du rebord (19) de la coque (16) et après l'étape b), et en ce que, lors de l'étape c, on comble ladite gorge (47), au moyen du matériau d'étanchéité, au moins jusqu'audit épaulement (13d).
12. Procédé de réalisation selon l'une quelconque des revendications 6 à 11, caractérisé en ce que, lors de l'étape a), on préfabrique la coque (16) de telle sorte que le bord (26) de son rebord (19) présente une nervure périphérique continue (35) d'emboîtement, en saillie vers le haut, et le profilé (38) de telle sorte que son talon (40) présente une fente périphérique continue (48) propre à s'emboîter sur ladite nervure d'emboîtement (35) en la pinçant élastiquement et en ce que l'on aménage la languette (45,46) sur ledit bord (26), préalablement à l'étape c), en
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emboîtant le talon (40) de haut en bas, par sa feuillure (48), sur la nervure (35) du bord (26).
13. Procédé de réalisation selon la revendication 12, caractérisé en ce que, dans le cas d'une traverse (1) comportant deux exemplaires dudit bloc (2), raccordés mutuellement par une entretoise (4) au-dessus de ladite zone localisée (13g), on dimensionne verticalement la nervure périphérique d'emboîtement (35) du bord (26) du rebord (19) de la coque (16) de telle sorte que, de façon localisée au-dessous de ladite entretoise (4) après l'étape b), elle présente une encoche (37) de débattement vertical du talon (40) par rapport à la coque (16).
14. Procédé de réalisation selon l'une quelconque des revendications 12 et 13, caractérisé en ce que, lors de l'étape a), on préfabrique la coque (16) et le profilé (38) de telle sorte que la nervure d'emboîtement (35) du bord (26) du rebord (19) de la coque (16) et/ou la fente (48) du talon (40) du profilé (38) présentent des reliefs (43) d'accrochage mutuel, de préférence amovible.
15. Procédé de réalisation selon l'une quelconque des revendications 12 à 14, caractérisé en ce que, lors de l'étape a), on préfabrique la coque (16) de telle sorte que le bord (26) de son rebord (19) présente, parallèlement à la nervure d'emboîtement (35) vers l'extérieur de la coque (16), une nervure périphérique (36), de préférence discontinue, de pincement du talon (40) du profilé (38) contre la nervure d'emboîtement (35).
16. Procédé de réalisation selon l'une quelconque des revendications 14 et 15 en combinaison, caractérisé en ce que lesdits reliefs d'accrochage (43) sont situés du côté de la nervure de pincement (36).
17. Procédé de réalisation selon les revendications 1 à 16, caractérisé en ce que le matériau d'étanchéité est un mastic colle, en particulier à base de polyuréthanne, présentant une dureté Shore de l'ordre
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de 54, plus ou moins 15%, une résistance à la rupture de l'ordre de 2,3 MPa, plus ou moins 15%, un allongement à la rupture de l'ordre de 165%, plus ou moins 15%, et une résistance au déchirement de l'ordre de 9,5 N/mm, plus ou moins 15%, à l'état cohérent.
18. Procédé de réalisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que la languette (45,46) est en un caoutchouc synthétique, en particulier en caoutchouc EPDM, présentant une dureté Shore, une résistance à la rupture, un allongement à la rupture et une résistance au déchirement supérieurs à ceux du matériau d'étanchéité à l'état cohérent.
19. Traverse de chemin de fer susceptible d'être réalisée au moyen du procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 18, du type comportant : - au moins un bloc rigide (2), notamment en béton, présentant une face inférieure (6) destinée à reposer sur un support (7), une face supérieure (8) destinée à recevoir au moins un rail (5), et des faces périphériques (13) qui raccordent la face supérieure (8) à la face inférieure (6), - une coque étanche (16) sensiblement rigide, enveloppant la face inférieure (6) et des parties inférieures (13a) des faces périphériques (13) du bloc (2), en respectant un jeu continu (24) vis à vis du bloc (2), et comportant à cet effet un fond plat (17) présentant une face supérieure (18) longeant la face inférieure (6) du bloc (2) et un rebord périphérique continu (19) bordant ce fond (17) et présentant un bord supérieur (26) au moins approximativement parallèle à ce fond (17), à un niveau inférieur à celui de la face supérieure (8) du bloc (2), ce rebord (19) présentant des faces internes (23) dont chacune longe la partie inférieure (13a) d'une face périphérique (13) respective du bloc (2), - des moyens (22,25), élastiques en compression et au cisaillement, logés à l'intérieur dudit jeu continu (24) et servant d'intermédiaire d'appui de la face
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inférieure (6) et des parties inférieures (13a) des faces périphériques (13) du bloc (2) contre la face supérieure (18) du fond (17) et les faces internes (23) du rebord (19) de la coque (16), pour autoriser un débattement élastique amorti de façon prédéterminée entre le bloc (2) et la coque (16), - un joint périphérique continu (39) d'étanchéité, à l'encontre d'une pénétration d'eau à l'intérieur dudit jeu continu (24), entre le bord supérieur (26) du rebord (19) de la coque (16) et une zone localisée correspondante (13g) des faces périphériques (13) du bloc (2), le joint (39) étant constitué de façon à entraver aussi peu que possible ledit débattement amorti et issu de coulée d'un matériau d'étanchéité entre le bord (26) et le rebord (19) de la coque (16) et ladite zone localisée correspondante (13g) des faces périphériques (13) du bloc (2), caractérisée en ce que : - le bord (26) du rebord (19) de la coque (16) présente au moins une languette périphérique continue (45,46), élastiquement flexible, étanche à l'eau et liée audit bord (26) de façon étanche à l'eau, ladite languette (45, 46) étant dimensionnée de telle sorte qu'elle prenne appui, en état de flexion élastique, contre les faces périphériques (13) du bloc (2), immédiatement en dessous de ladite zone localisée (13g), dans des conditions a priori impropres à assurer une étanchéité périphériquement continue à l'eau, la languette (45, 46) étant constituée de façon à entraver aussi peu que possible ledit débattement amorti, - le matériau d'étanchéité recouvre ladite zone localisée (13g) et au moins une zone de la languette (45) directement adjacente à ladite zone localisée (13g).
20. Traverse selon la revendication 19, caractérisée en ce que la languette (45,46) est fléchie élastiquement vers le fond (17) de la coque (16).
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21. Traverse selon l'une quelconque des revendications 19 et 20, caractérisée en ce que le bord (26) du rebord (19) de la coque (16) présente deux exemplaires, mutuellement superposés et mutuellement espacés, de ladite languette (45, 46).
22. Traverse selon la revendication 21, dans sa relation de dépendance vis à vis de la revendication 20, caractérisée en ce que l'exemplaire (46) de la languette la plus proche du fond (17) de la coque (16) prend appui sur les faces périphériques (13) du bloc (2) dans une position décalée vers la face inférieure (6) du bloc (2) et vers le fond (17) de la coque (16) par rapport à l'exemplaire (45) de la languette le plus éloigné du fond (17) de la coque (16).
23. Traverse selon l'une quelconque des revendications 19 à 22, caractérisée en ce que ladite languette (45,46) constitue un profilé (38) indépendant de la coque (16) et comportant un talon périphérique continu (40) d'emboîtement étanche sur le bord (26) du rebord (19) de la coque (16).
24. Traverse selon la revendication 23, dans sa relation de dépendance vis à vis de l'une quelconque des revendications 21 et 22, caractérisée en ce que le talon (40) est commun aux deux exemplaires de la languette (45,46).
25. Traverse selon l'une quelconque des revendications 23 et 24, caractérisée en ce que le talon (40) forme une saillie vers le haut par rapport à la languette (45,46) et en ce que le matériau d'étanchéité comble une gorge périphérique continue (47) définie par ladite zone localisée (13g), le talon (40) et la languette (45).
26. Traverse selon la revendication 25, caractérisée en ce que le talon présente des moyens (49) d'ancrage du matériau d'étanchéité, du même côté de la languette (45,46) et à un niveau supérieur à celui de la
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languette (45,46), et en ce que les moyens (49) d'ancrage sont noyés dans le matériau d'étanchéité.
27. Traverse selon la revendication 26, caractérisée en ce que les moyens (49) d'ancrage comportent au moins une nervure périphérique continue (36), en porte-à-faux au-dessus de la languette (45,46), dimensionnée de telle sorte qu'elle laisse subsister un jeu périphérique continu vis à vis des faces périphériques (13) du bloc (2).
28. Traverse selon l'une quelconque des revendications 23 à 27, caractérisée en ce que les faces périphériques (13) du bloc (2) forment un épaulement périphérique continu (13d) en porte-à-faux immédiatement audessus de ladite zone localisée (13g), à un niveau correspondant sensiblement à un niveau supérieur du talon (40), et en ce que le matériau d'étanchéité comble ladite gorge (47), au moins jusqu'audit épaulement (13d).
29. Traverse selon l'une quelconque des revendications 29 à 33, caractérisée en ce que le bord (26) du rebord (19) de la coque (16) présente une nervure périphérique continue d'emboîtement (35), en saillie vers le haut, et le talon (40) du profilé (38) présente une fente périphérique continue (48) emboîtée sur ladite nervure d'emboîtement (35) en la pinçant élastiquement.
30. Traverse selon la revendication 29, caractérisée en ce que, dans le cas d'une traverse (1) comportant deux exemplaires dudit bloc (2), raccordés mutuellement par une entretoise (4) au-dessus de ladite zone localisée (13g), la nervure périphérique d'emboîtement (35) du bord (26) du rebord (19) de la coque (16) est dimensionnée verticalement de telle sorte que, de façon localisée au-dessous de ladite entretoise (4), elle présente une encoche (37) de débattement vertical du talon (40) par rapport à la coque (16).
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31. Traverse selon l'une quelconque des revendications 29 à 30, caractérisée en ce que la nervure d'emboîtement (35) du bord (26) du rebord (19) de la coque (16) et/ou la fente (48) du talon (40) du profilé (38) présentent des reliefs (43) d'accrochage mutuel, de préférence amovible.
32. Traverse selon l'une quelconque des revendications 29 à 31, caractérisée en ce que le bord (26) du rebord (19) de la coque (16) présente, parallèlement à la nervure d'emboîtement (35) vers l'extérieur de la coque (16), une nervure périphérique (36), de préférence discontinue, de pincement du talon (40) du profilé (38) contre la nervure d'emboîtement (35).
33. Traverse selon les revendications 31 et 32 en combinaison, caractérisée en ce que lesdits reliefs d'accrochage (43) sont situés du côté de la nervure de pincement (36).
34. Traverse selon l'une quelconque des revendications 19 à 33, caractérisée en ce que le matériau d'étanchéité est un mastic colle, en particulier à base de polyuréthanne, présentant une dureté Shore de l'ordre de 54, plus ou moins 15%, une résistance à la rupture de l'ordre de 2,3 MPa, plus ou moins 15%, un allongement à la rupture de l'ordre de 165%, plus ou moins 15%, et une résistance au déchirement de l'ordre de 9,5 N/mm, plus ou moins 15%, à l'état cohérent.
35. Traverse selon l'une quelconque des revendications 19 à 34, caractérisée en ce que la languette (45, 46) est en un caoutchouc synthétique, en particulier en caoutchouc EPDM, présentant une dureté Shore, une résistance à la rupture, un allongement à la rupture et une résistance au déchirement supérieurs à ceux du matériau d'étanchéité à l'état cohérent.
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