FR2740788A1 - Traverse de chemin de fer et elements constitutifs d'une telle traverse - Google Patents

Traverse de chemin de fer et elements constitutifs d'une telle traverse Download PDF

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Abstract

La présente invention concerne une traverse de chemin de fer. Cette traverse (1) comporte au moins un bloc rigide (2), notamment en béton, enveloppé à sa partie inférieure par un chausson élastique (20), notamment étanche, retenu à proximité de son bord supérieur (32), sur le bloc (2), par coopération d'une cannelure périphérique continue (50) de l'un, saillante, avec une cannelure périphérique continue (55) de l'autre, rentrante. Application à la réalisation de traverses destinées à une pose sans ballast.

Description

La présente invention concerne une traverse de chemin de fer, comportant au moins un bloc rigide, notamment en béton, présentant une face inférieure destinée à reposer sur un support, une face supérieure destinée à recevoir au moins un rail, et un ensemble de faces périphériques raccordant la face supérieure à la face inférieure, ledit bloc étant muni d'un chausson élastique, notamment étanche, enveloppant sa face inférieure et ses faces périphériques, sur une partie de leur hauteur, et comportant à cet effet un fond, longeant la face inférieure du bloc, notamment avec interposition d'une semelle élastique, et un rebord périphérique continu bordant ce fond et présentant un bord supérieur au moins approximativement parallèle à ce fond, ce rebord longeant les faces périphériques du bloc et présentant un ensemble de faces internes s'appliquant étroitement contre celles-ci, jusqu'à son bord supérieur.
De telles traverses sont de plus en plus fréquemment utilisées pour effectuer la pose d'une voie ferrée sans ballast, par exemple dans ou sur un ouvrage, tel qu'un tunnel ou un viaduc, offrant comme support aux traverses un radier ou une dalle. Les traverses sont amenées sur le site de pose déjà munies de leurs chaussons, et on effectue leur pose en les plaçant dans leur position définitive par rapport au support, notamment en emboîtant les chaussons dans des logements de dalles préfabriquées disposées au préalable sur le support comme l'enseigne la demande de brevet français N" 95 02427 déposée le 2 Mars 1995 par la Demanderesse, et en comblant ensuite d'un mortier de remplissage un jeu continu subsistant entre les chaussons et le support, les dalles et le support, les chaussons et les dalles, en veillant à noyer les chaussons sans dépasser leur bord supérieur. Après la prise du mortier, les chaussons assurent une liaison mécanique entre les blocs des traverses et le support en autorisant, conjointement avec la semelle élastique généralement prévue, une possibilité limitée de débattement élastique relatif.
Naturellement, il est important lors de la pose, pour que la géométrie de la voie soit rigoureuse et se conserve dans le temps, dans les limites du débattement élastique précité, que le rebord de chaque chausson s'applique effectivement aussi étroitement que possible sur le bloc correspondant et que chaque chausson occupe par rapport à celui-ci une position parfaitement déterminée dans le sens de la hauteur, c'est-à-dire que les chaussons ne tendent ni à bailler, ni à tomber avant la mise en place du mortier de remplissage et la prise de celui-ci.
Or, la technique de fabrication des traverses de chemin de fer par moulage, en béton, d'un bloc rigide unique ou de deux blocs rigides raccordés mutuellement par une entretoise rigide, généralement métallique, conduit à donner à ces blocs des dimensions qui décroissent vers le bas, ce qui favorise la chute des chaussons.
Pour éviter cette chute, on a recours à des palliatifs tels qu'un ceinturage des chaussons sur les blocs au moyen de feuillard ou un emprisonnement des chaussons sur les blocs au moyen d'un film thermorétracté, ou encore la pose de ruban adhésif.
Ces solutions permettent certes de retenir efficacement les chaussons sur les blocs rigides des traverses, mais elles nécessitent des manipulations longues et fastidieuses, entrainent un surcoût en maind'oeuvre et en matière, sont inesthétiques et introduisent une discontinuité dans le contact d'ancrage du mortier de remplissage avec chaque chausson, ce qui nuit à l'efficacité de cet ancrage et, en raison de la durabilité médiocre des matériaux utilisés pour l'assemblage, donne naissance avec le temps, entre les chaussons et le mortier de remplissage, à des jeux dans lesquels peut notamment s'accumuler l'humidité, qui peut ainsi migrer progressivement entre les chaussons et le mortier de remplissage et les désolidariser, notamment par fissuration sous l'effet du gel.
De même, l'impossibilité de donner une géométrie rigoureuse, notamment une planéité rigoureuse, aux faces périphériques des blocs rigides lorsque ces derniers sont réalisés en béton moulé crée entre les chaussons et les blocs des jeux localisés, laissant pénétrer l'humidité avec les mêmes inconvénients et l'inconvénient supplémentaire de nuire, dès la pose, à l'immobilisation des traverses dans le mortier de remplissage, par l'intermédiaire des chaussons.
Certes, on peut obturer ces jeux, au niveau du bord supérieur du chausson, au moyen de ruban adhésif mais cette technique ne fait pas disparaitre véritablement les jeux en question et ne peut guère donner satisfaction que pour empêcher la pénétration de mortier de remplissage entre les chaussons et les blocs lors de la coulée du mortier de remplissage.
En outre, elle n'est pas durable et ne peut guère être utilisée qu'à titre provisoire, sur le site de pose et, en particulier, il est nécessaire de bâcher les traverses lors de leur stockage et de leur transport si l'on veut éviter un remplissage progressif des chaussons par de l'eau.
Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients et, à cet effet, la présente invention propose une traverse de chemin de fer du type indiqué en préambule, caractérisée en ce que les faces de l'un desdits ensembles présentent une cannelure périphérique continue, saillante, de section déterminée constante, s'étendant au moins approximativement parallèlement au bord supérieur du chausson, à un niveau déterminé inférieur à celui de ce bord supérieur mais dans une position adjacente à celui-ci, et les faces de l'autre desdits ensembles présentent, audit niveau déterminé, une cannelure périphérique continue, rentrante, présentant une section constante complémentaire de ladite section déterminée de telle sorte que la cannelure rentrante soit emboîtée sur la cannelure saillante en épousant étroitement celle-ci.
Un Homme du métier comprendra aisément que l'emboîtement ainsi réalisé entre des cannelures occupant une position rigoureusement déterminée respectivement sur le chausson et sur le bloc correspondant permette de retenir efficacement et durablement chaque chausson sur le bloc rigide correspondant, aussi bien avant la pose que pendant la pose et après celle-ci, et par conséquent de se dispenser des solutions de fortune, précédemment décrites, jusqu'à présent utilisées pour éviter la chute des chaussons lors de la pose, et d'éviter les inconvénients qu'elles impliquent. Cet emboîtement permet en outre d'obtenir un plaquage intime des rebords des chaussons sur les blocs, d'une part, et du mortier de remplissage sur les chaussons, d'autre part, résultat auquel ne permettent pas d'aboutir les solutions précédemment décrites.
A cet égard, il est particulièrement avantageux que le chausson, réalisé généralement en caoutchouc naturel ou synthétique, présente une certaine élasticité dans la mesure où celle-ci permet de développer une pression de contact entre les cannelures respectivement saillantes et rentrantes, ce qui permet à ces dernières d'obliger au moins par pincement le rebord du chausson à s'adapter aussi étroitement que possible à la géométrie des faces périphériques du bloc, même si celle-ci est affectée de larges tolérances.
Le contact intime assuré, entre les faces internes du rebord d'un chausson et les faces périphériques du bloc correspondant, par emboîtement mutuel des cannelures respectivement saillante et rentrante, même lorsque ces faces périphériques du bloc ne présentent pas une planéité rigoureuse, permet d'éviter au maximum les infiltrations d'eau entre le chausson et le bloc mais cet effet peut être renforcé, naturellement dans le cas de l'utilisation d'un chausson étanche, lorsque la cannelure saillante est également étanche, pour former avec la cannelure rentrante un joint étanche entre les faces périphériques du bloc et les faces internes du chausson, selon un mode de mise en oeuvre préféré de la présente invention. La pression de contact précitée, entre les cannelures, contribue à éviter leur contournement par l'humidité.
L'efficacité de l'ancrage mécanique du chausson sur le bloc correspondant, notamment dans le sens d'un contact intime entre les faces internes du rebord du chausson et les faces périphériques du bloc, et les effets précités d'étanchéification mutuelle sont encore accrus si, selon un mode de mise en oeuvre préféré de la présente invention, la cannelure saillante définit au moins une zone en contre-dépouille par rapport aux faces de l'ensemble correspondant pour assurer avec la cannelure rentrante un ancrage mutuel positif du chausson et du bloc. A cet effet, parmi de nombreuses autres possibilités, ladite section déterminée est de préférence au moins approximativement circulaire, ce qui favorise un contact mutuel intime, notamment sous pression, de la cannelure saillante et de la cannelure rentrante.
La cannelure saillante peut être portée par les faces internes du rebord du chausson, auquel cas la cannelure rentrante est aménagée dans le bloc rigide, notamment sous forme d'un profilé ouvert noyé dans le béton constitutif de celui-ci, mais, pour des raisons de facilité de fabrication, on préfère un mode de réalisation selon lequel la cannelure saillante est portée par les faces périphériques du bloc, auquel cas les faces internes du rebord du chausson présentent la cannelure rentrante.
De préférence,lorsqu'elle est ainsi portée par le bloc, la cannelure saillante définit uniquement vers le bas une zone contre-dépouille par rapport aux faces périphériques de celui-ci. Une telle conformation facilite la mise en place et l'emboîtement du chausson sur le bloc lors de la fabrication de la traverse et, en outre, facilite l'extraction du bloc par rapport au chausson noyé dans le mortier de remplissage après la pose puis la réinsertion du bloc ou d'un autre bloc dans ce chausson, sans endommagement de celui-ci et sans atteinte à son ancrage dans le mortier de remplissage, lorsqu'une avarie nécessite de dégager le bloc de son chausson après la pose. Pour faciliter ces opérations, de préférence, on fait en sorte que le mortier de remplissage reste situé à un niveau inférieur au niveau déterminé des cannelures lors de la pose des traverses sur leur support.
Pour aménager la cannelure saillante sur les faces périphériques du bloc, on peut prévoir une réalisation d'une pièce avec celui-ci mais, compte tenu des caractéristiques mécaniques du béton, on préfère prévoir que le bloc porte solidairement, audit niveau déterminé, un organe présentant d'une part une zone d'ancrage sur le bloc, intégrée à celui-ci, et d'autre part une zone en porte-à-faux par rapport aux faces périphériques du bloc et présentant ladite section déterminée pour définir la cannelure saillante. Naturellement, cet organe est ancré dans le béton constituant le bloc dès le moulage de celui-ci.
Avantageusement, ledit organe est sensiblement rigide, en présentant éventuellement une légère flexibilité élastique, la flexibilité élastique largement supérieure du chausson étant suffisante pour autoriser à elle seule ou pratiquement à elle seule les opérations de montage et de démontage du chausson par rapport au bloc et favoriser, par une mise en contrainte de compression élastique de la cannelure saillante ainsi définie dans la cannelure rentrante que présente le chausson, les effets d'ancrage mutuel et d'étanchéification mutuelle.
Par exemple, ledit organe est un profilé de section constante, ajouré dans la zone d'ancrage et/ou présentant dans cette zone d'ancrage une section d'ancrage positif dans le bloc.
En variante, on peut cependant également prévoir qu'un tel profilé soit emboîté non seulement dans la cannelure rentrante du chausson, par sa zone en porte-à-faux formant la cannelure saillante du bloc, mais également, et de la même façon, dans une cannelure rentrante de ce dernier, par sa zone d'ancrage alors conformée complémentairement, auquel cas il peut être nécessaire que le profilé présente une certaine compressibilité élastique afin de pouvoir être inséré dans la cannelure rentrante du bloc, compte tenu de la rigidité de celui-ci.
Naturellement, dans la mesure où un bloc rigide d'une traverse et un chausson destiné à envelopper la face inférieure d'un tel bloc ainsi que ses faces périphériques, sur une partie de leur hauteur, présentent les cannelures destinées à s'emboîter mutuellement conformément à la présente invention, celle-ci concerne également un tel bloc, dans le cas d'une traverse monobloc, ou deux de ces blocs raccordés mutuellement par une entretoise généralement métallique, dans le cas d'une traverse bibloc, d'une part, et un tel chausson, d'autre part.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description ci-dessous, relative à un exemple non limitatif de mise en oeuvre, ainsi que des dessins annexés qui font partie intégrante de cette description.
- La figure 1 montre une vue d'une traverse bibloc selon l'invention, posée conformément aux enseignements de la demande de brevet français N" 95 02427, la traverse étant vue en élévation et les éléments qui l'entourent étant vus en coupe suivant un plan parallèle à un plan de symétrie de la traverse et repéré en I-I à la figure 2.
- La figure 2 montre une vue d'un bloc ou "brochet" de la traverse, en coupe par un plan perpendiculaire à l'entretoise reliant les deux blocs et repéré en II-II à la figure 1.
- La figure 3 montre une vue de détail de la figure 2, à plus grande échelle, illustrant la section du profilé constituant dans cet exemple une cannelure saillante sur les faces périphériques du bloc ou "brochet", aux fins d'emboîtement dans une cannelure rentrante du rebord du chausson.
A titre d'exemple non limitatif de traverse réalisée conformément à la présente invention, on a illustré à la figure 1 une traverse 1 bibloc, formée de deux blocs ou "blochets" 2 en béton armé précontraint, l'un et l'autre symétriques par rapport à un même plan 3 orienté au moins approximativement verticalement lorsque la traverse est en service, ces deux blocs étant mutuellement juxtaposés suivant une direction 4 du plan 3, mutuellement symétriques par rapport à un plan 58 perpendiculaire au plan 3 et à la direction 4, et raccordés mutuellement par une entretoise rigide 5, rectiligne et orientée suivant la direction 4, et par exemple constituée par une cornière métallique noyée partiellement dans l'un et l'autre des blocs 2. La direction 4 est horizontale si la traverse 1 correspond à un tronçon de voie ferrée en ligne droite et présente un dévers qui peut aller jusqu'à quelques degrés par rapport à l'horizontale dans le cas d'une traverse 1 correspondant à un tronçon de voie en courbe. Chacun des blocs 2 est destiné à porter un rail respectif 11 de la voie ferrée, de façon non détaillée mais connue d'un Homme du métier.
Un tel Homme du métier comprendra cependant aisément que la mise en oeuvre de l'invention n'est pas limitée aux traverses bibloc, et appliquera sans difficulté au cas d'une traverse monobloc, c'est-à-dire formée d'un seul bloc notamment de béton armé, destiné à porter les deux rails d'une voie ferrée ou éventuellement plus de deux rails par exemple au niveau d'un appareil de voie, les dispositions qui vont être décrites à propos de l'un des blocs 2 de la traverse bibloc 1.
De même, c'est à titre d'exemple non limitatif que l'on décrira une forme géométrique déterminée de bloc 2, et il est bien entendu que la présente invention s'appliquera à des blocs 2 de forme différente, moyennant le cas échéant des adaptations relevant des aptitudes normales d'un Homme du métier.
Si l'on se réfère à la position d'utilisation de la traverse 1, qui servira de référence pour l'ensemble de cette description, le bloc 2 est délimité vers le bas par une face inférieure 6 plane aux tolérances de fabrication près, perpendiculaire au plan 3 et parallèle à la direction 4, laquelle face inférieure 6 est destinée à reposer indirectement sur un support 7 constitué par exemple par la face supérieure d'un radier ou d'une dalle ; la face 6 est généralement parallèle, au moins approximativement, à cette face 7.
Vers le haut, le bloc 2 est délimité par une face supérieure 8 qui présente une forme générale plane, perpendiculaire au plan 3 et parallèle à la direction 4, cette face 8 étant destinée à porter le rail 1 1 correspondant au bloc 2 et pouvant présenter des creux et/ou reliefs 12 de réception et retenue de petits matériels intermédiaires 13 de montage du rail 11. En vue de la fixation de ces petits matériels 13 et/ou du rail 11, sur la face supérieure 8 du bloc 2 font saillie deux goujons 9 disposés suivant un axe respectif 10 situé dans le plan 3 et au moins approximativement perpendiculaire à la direction 4. Le montage de chaque rail 1 1 sur le bloc 2 associé n'est pas caractéristique de la présente invention ; il est bien connu par ailleurs et ne sera pas détaillé davantage.
Chacune des faces 6 et 8 présente une forme en plan approximativement rectangulaire, les dimensions de la face inférieure 6 étant légèrement supérieures à celles de la face supérieure 8, et l'une et l'autre se raccordent, par l'intermédiaire d'un biseau respectif 14, 15, à un ensemble de faces périphériques extérieures 16, 17, 18, 19 qui les raccordent entre elles et se raccordent deux à deux.
Notamment pour des raisons de fabrication du bloc 2 par moulage, chacune des faces périphériques 16, 17, 18, 19 présente deux pans, à raison d'un pan inférieur portant la même référence numérique respective affectée de l'indice a, et d'un pan supérieur portant la même référence numérique respective affectée de l'indice b, chacun de ces pans étant sensiblement plan, aux tolérances de fabrication près.
Les deux pans inférieurs 16a, 17a des faces périphériques 16, 17, mutuellement symétriques par rapport au plan 3, convergent mutuellement vers le bas en incluant un angle de quelque degrés, non référencé, avec le plan 3 alors que leurs pans supérieurs 16b, 17b convergent mutuellement vers le haut en formant un angle de quelques degrés, non référencé, vis-à-vis du plan 3. Ainsi, les pans 16a et 16b se raccordent mutuellement le long d'une arête rectiligne 16c, parallèle à la face 6, et les pans 17a et 17b se raccordent mutuellement le long d'une arête rectiligne 17c également parallèle à la face 6, les arêtes 16c et 17c étant mutuellement symétriques par rapport au plan 3 et situées à une même distance ou à un même niveau par rapport à la face inférieure 6 dont elles sont plus proches que de la face supérieure 8.
De même, les pans inférieurs 18a et 19a des faces périphériques 18 et 19, mutuellement symétriques par rapport à un plan 57 perpendiculaire à l'axe 4, convergent mutuellement vers le bas en formant par rapport à ce plan 20 un angle non référencé et sensiblement identique à celui que les pans inférieurs 16a et 17a des faces périphériques 16 et 17 forment par rapport au plan 3 et les pans supérieurs 18b et 19b de ces faces périphériques 18 et 19 convergent mutuellement vers le haut en formant par rapport au plan 20 un angle non référencé et sensiblement identique à celui que les pans supérieurs 16b et 17b des faces périphériques 16 et 17 forment par rapport au plan 3.Ainsi, les pans 18a et 18b se raccordent mutuellement suivant une arête rectiligne 18c et les pans 19a et 19b se raccordent mutuellement suivant une arête rectiligne 19c, les deux arêtes 18c et 19c étant mutuellement symétriques par rapport au plan 20, parallèles à la face 6 et disposées à une même distance de celle-ci, cette distance étant identique à celle qui sépare de la face 6 les arêtes 16c et 17c si bien que les arêtes 16c, 17c, 18c, 19c se raccordent mutuellement pour former autour du bloc 2 une arête plane rectangulaire, saillante, parallèle à la face inférieure 6.
En vue d'une pose sans ballast sur la face supérieure 7 du support, le bloc 2 est enveloppé solidairement, à sa partie inférieure définie par sa face inférieure 6, le biseau 14, les pans inférieurs 16a, 17a, 18a, 19a des faces périphériques 16, 17, 18, 19 ainsi que des zones des pans supérieurs 16b, 17b, 18b, 19b immédiatement adjacentes aux pans inférieurs 16a, 17a, 18a, 19a, par un chausson étanche 20 réalisé en un matériau présentant l'élasticité du caoutchouc, notamment en flexion, compression et cisaillement, par exemple en caoutchouc naturel ou synthétique.
A cet effet, le chausson 20 comporte un fond plat 21, rectangulaire, longeant parallèlement la face 6 avec interposition d'une semelle amortisseuse 22 également réalisée en un matériau présentant l'élasticité du caoutchouc, notamment en compression et au cisaillement, et par exemple en élastomère cellulaire.
Le fond 21 est bordé de toutes parts par un rebord périphérique continu, ascendant 23 s'évasant de bas en haut, identiquement à l'évasement de la partie inférieure du bloc 2 de bas en haut, entre la face inférieure 6 de celui-ci et l'ensemble des arêtes 16c, 17c, 18c, 19c.
Plus précisément, le rebord 23 est formé de quatre panneaux pour l'essentiel plats 24, 25, 26, 27 dont chacun est associé à l'une, respective, des faces périphériques 16, 17, 18, 19 du bloc 2 et qui se raccordent d'une part deux à deux et d'autre part au fond 21.
A l'intérieur du chausson 20, c'est-à-dire vers le bloc 2, chacun des panneaux 24, 25, 26, 27 présente une face interne 28, 29, 30, 31 comportant un pan inférieur plan référencé 28a et 29a en ce qui concerne les faces 28 et 29 et non référencé en ce qui concerne les faces 30 et 31, ce pan inférieur tel que 28a, 29a s'étendant du fond 21 jusqu'à un niveau correspondant sensiblement à celui de l'arête de jonction 16c, 17c, 18c, 19c entre les pans respectivement inférieur et supérieur de la face périphérique 16, 17, 18,19 correspondante du bloc 2, en présentant une obliquité identique à celle du pan inférieur 16a, 17a, 18a, 19a correspondant de façon à s'appliquer à plat sur ce dernier. Chaque face interne 28, 29, 30, 31 comporte en outre un pan supérieur plan référencé 28b, 29b en ce qui concerne les faces internes 28, 29 et non référencé en ce qui concerne les faces internes 30 et 31, lequel pan supérieur tel que 28b, 29b se raccorde vers le bas au pan inférieur respectivement correspondant tel que 28a, 29a et s'étend sur une hauteur faible par rapport à la hauteur des pans supérieurs 16b, 17b, 18b, 19b des faces périphériques 16, 17, 18, 19 du bloc 2, et par exemple de l'ordre du quinzième de cette hauteur, en présentant une obliquité identique à celle du pan supérieur 16b, 17b, 18b, 19b correspondant de façon à épouser ce dernier, en s'appliquant à plat contre lui, sur ladite partie de sa hauteur.
Vers le haut, les faces internes 28, 29, 30, 31 du panneau 24, et plus précisément les pans supérieurs tels que 28b et 29b de ces faces internes, se raccordent à un bord supérieur 32 du rebord 23, lequel bord supérieur 32 est plan, parallèle au fond 21 du chausson 20 et à la face inférieure 6 du bloc 2, de même qu'à l'ensemble des arêtes 16c, 17c, 18c, 19c de jonction entre les pans inférieurs et les pans supérieurs des faces périphériques 16, 17, 18, 19 de celui-ci, à un niveau légèrement supérieur à celui de ces arêtes mais largement inférieur à celui de la face supérieure 8 du bloc 2, de même qu'inférieur à celui de l'entretoise 5 raccordant mutuellement les deux blocs 2.
Le bord supérieur 32 raccorde les faces internes 28, 29, 30, 31 du rebord 23 à des faces périphériques extérieures de celui-ci, désignées par la référence générale 33, lesquelles faces 33 délimitent les panneaux 24, 25, 26, 27 vers l'extérieur du chausson 20, jusqu'à leur raccordement avec le fond 21.Avantageusement, de façon connue, les faces externes 33 des panneaux 24, 25, 26, 27 sont munies d'une alternance de nervures périphériques 34 et de gorges périphériques 35 parallèles au fond 21 et favorisant l'ancrage du chausson 20 dans un mortier de remplissage 36 que, conformément aux enseignements de la demande de brevet français précitée, on coule autour du chausson 20, entre le fond 21 de ce dernier et la face supérieure 7 du support, entre le rebord 23 et les limites d'un logement 37 recevant le chausson 20 à l'intérieur d'une dalle 38 placée sur la face supérieure 7 du support pour faciliter le positionnement des traverses 1 et réduire la quantité nécessaire de mortier de remplissage 36, ainsi qu'entre cette dalle 38 et la face supérieure 7 du support.Ce mortier 36 est coulé dans une quantité telle qui comble intégralement l'espace 39 subsistant entre le chausson 20, d'une part, les limites de son logement 37 et la face supérieure 7 du support d'autre part, ainsi qu'entre la dalle 38 et cette face supérieure 7, et s'arrête vers le haut de niveau avec une face supérieure 46 de la dalle 38, plane et parallèle à la face supérieure 7 du support ainsi qu'au bord supérieur 32 du rebord 23 du chausson 20, à un niveau inférieur à celui de ce bord supérieur 32 ainsi qu'à celui des arêtes 16c, 17c, 18c, 19c de jonction entre les pans supérieur et inférieur des faces périphériques 16, 17, 18, 19 du bloc 2, de telle sorte que chacun des panneaux 24, 25, 26, 27 présente immédiatement sous le bord supérieur 32 une zone respective 40, 41, 42, 43 dégagée du mortier de remplissage 36 et enveloppant l'arête précitée 16c, 17c, 18c, 19c respectivement.
Le fond 21 est quant à lui délimité, vers l'extérieur du chausson 20 comme vers l'intérieur de celui-ci, par des faces planes non référencées, servant respectivement d'appui, à plat, du fond 21 sur la face de support 7 par l'intermédiaire du mortier de remplissage 36 et d'appui, à plat, de la semelle amortisseuse 22 sur le fond 21.
Par contre, les faces internes 28, 29, 30, 3 1 sont de préférence munies, au niveau de leurs pans inférieurs tels que 28a et 29a, de creux tels que des rainures périphériques continues 44, parallèles au fond 21, augmentant localement l'élasticité du rebord 23 et favorisant un ancrage de celui-ci, par appui élastique et friction, sur les pans inférieurs des faces périphériques 16, 17, 18, 19 du bloc 2 et contribuer ainsi à la retenue solidaire du chausson 20 sur le bloc 2. De même, un léger effet d'emboîtement du chausson 20, par les zones supérieures 40, 41, 42, 43 des panneaux 24, 25, 26, 27 du rebord 23, sur les arêtes 16c, 17c, 18c, 19c de jonction entre les pans inférieur et supérieur des faces périphériques extérieures 16, 17, 18, 19 du bloc 2 favorise cette liaison solidaire.
Toutefois, l'expérience a montré que cette liaison n'est pas suffisante et elle est complétée, conformément à la présente invention, par des dispositions qui vont être décrites à présent, dans le cas d'un exemple non limitatif de réalisation.
Dans ce mode de réalisation, au béton constitutif du bloc 2 est partiellement intégré, lors du moulage de celui-ci, un profilé 45 s'étendant de façon continue, autour du bloc 2, le long des arêtes 16c, 17c, 18c, 19c de jonction entre les pans supérieur et inférieur des faces périphériques 16, 17, 18, 19, c'est-à-dire parallèlement à la face inférieure 6 du bloc 2 et au fond 21 du chausson 20, à un niveau inférieur à celui du bord supérieur 32 du rebord périphérique 23 de celui-ci mais supérieur à celui de la face supérieure 46 de la dalle 38, définissant le niveau supérieur du mortier de remplissage 36 autour du rebord 23 du chausson 20.
Le profilé 45 présente de préférence une section courante constante dont un exemple est illustré à la figure 3, et il est avantageusement réalisé en un matériau sensiblement rigide en compression et en flexion, éventuellement légèrement flexible élastiquement, notamment en PVC.
En vue de sa liaison solidaire avec le bloc 2, le profilé 45 présente une zone d'ancrage 47 qui, dans l'exemple illustré, présente la forme d'une plaque parallèle à la face inférieure 6 du bloc 2 et munie d'ajours 48 autorisant sa traversée par le béton constitutif du bloc 2, pour favoriser l'ancrage. Cet effet d'ancrage est en outre de préférence favorisé par une section d'ancrage positif de la zone d'ancrage 47, cette section d'ancrage positif étant par exemple définie par une juxtaposition de dents de scie 49 au-dessus et en dessous de la zone d'ancrage 47, étant entendu que d'autres dispositions favorisant l'ancrage du profilé 45 dans le béton constitutif du bloc 2 pourraient être choisies sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention.
Outre sa zone d'ancrage 47, intégrée au béton constitutif du bloc 2, le profilé 45 présente en dehors de celui-ci, en porte-à-faux par rapport à ses faces périphériques extérieures 16, 17, 18, 19, une zone 50 formant autour du bloc 2 une cannelure périphérique continue, saillante, de section déterminée constante, s'étendant ainsi au moins approximativement parallèlement à la face inférieure 6 du bloc 2 au même titre que l'ensemble du profilé 45.
La zone 50 ne présente de préférence aucune discontinuité, afin d'être étanche, notamment à l'eau.
Sa section peut être choisie dans une large gamme de possibilités mais, dans l'exemple préféré illustré, elle présente une partie 52 de raccordement avec la zone d'ancrage 47, laquelle partie 52 présente la forme d'une plaque prolongeant la partie 47 parallèlement à la face inférieure 6 du bloc 2, en porte-à-faux par rapport aux faces périphériques extérieures 16, 17, 18, 19 de celui-ci, et une partie 53 présentant la forme d'un jonc de section circulaire, située pour l'essentiel sous la partie 52 à laquelle cette partie 53 se raccorde tangentiellement vers le haut, de telle sorte que la partie 53 définisse sous la partie 52, avec les pans inférieurs 16a, 17a, 18a, 19a des faces périphériques 16, 17, 18, 19 du bloc 2, c'est-à-dire exclusivement vers le bas, une zone 54 en contredépouille s'étendant de façon continue autour de celui-ci.
Naturellement, la zone 50 est située comme l'ensemble du profilé 45 parallèlement à la face inférieure 6 du bloc 2 et bien que sa partie 53 soit située en dessous de sa partie 52, elle est intégralement située à un niveau supérieur à celui de la face supérieure 46 de la dalle 38, définissant ellemême le niveau supérieur du mortier de remplissage 36.
Pour recevoir la zone saillante 50 du profilé 45, ou cannelure périphérique saillante du bloc 2, le rebord 23 présente, le long d'une arête rentrante de jonction entre les pans inférieur et supérieur de ses faces internes 28, 29, 30, 31, à l'intérieur des zones 40, 41, 42, 43 de ses panneaux 24, 25, 26, 27 directement adjacentes à son bord supérieur 32, une cannelure périphérique continue, rentrante, 55, présentant une section constante complémentaire de celle de la zone 50 du profilé 45, au moins en ce qui concerne la partie 53 de celui-ci, de façon à épouser au moins cette partie 53 au mieux, de préférence dans des conditions telles que l'élasticité du matériau constitutif du chausson 20 développe une pression de contact entre sa cannelure rentrante 55 et la cannelure saillante définie par la zone 50 du profilé 45, afin d'assurer d'une part un ancrage positif du chausson 20 sur le bloc 2 et d'autre part une étanchéité entre ce dernier et le chausson 20 par l'intermédiaire du profilé 45, ce qui empêche la pénétration d'eau entre les faces périphériques extérieures 16, 17, 18, 19 du bloc 2 et les faces internes 28, 29, 30, 31 du rebord 23 du chausson 20 non seulement lors du stockage et du transport de la traverse 1, mais également après la pose de celle-ci.
On observera que ces effets sont renforcés par la pénétration, dans la zone en contre-dépouille 54, d'une languette périphérique continue 56 dégagée, dans le rebord 23 du chausson 20, par la cannelure rentrante 55, mais que le fait que la partie 53 de la zone 50 du profilé 45 soit située en dessous de la partie 52 de celui-ci fait en sorte qu'il n'y ait pas d'emboîtement analogue au-dessus du profilé 45.Ainsi, même après que le chausson 20 ait été intégré dans un mortier de remplissage 36 et compte tenu du fait que ce dernier s'arrête immédiatement en dessous des zones 40, 41, 42, 43 des panneaux 24, 25, 26, 27 du chausson 20, zones dans lesquelles se situe la cannelure rentrante 55, il est possible, en jouant sur l'élasticité du matériau constitutif du chausson 20 ainsi que, le cas échéant, sur la légère élasticité du matériau constitutif du profilé 45, d'extraire le bloc 2 du chausson 20, ou plus précisément chaque bloc 2 de la traverse bibloc vis-à-vis du chausson 20 correspondant, puis de réinsérer le même bloc 2, ou un même bloc identique de remplacement, dans le chausson 20 correspondant en rétablissant l'emboîtement de la zone 50 du profilé 45 dans la cannelure rentrante 55 du rebord 23 de ce chausson 20.
On pourra observer que l'aménagement de la cannelure rentrante 55 dans le rebord 23, au niveau des parties supérieures 40, 41, 42, 43 du panneau 24 de celui-ci, peut nécessiter l'aménagement d'un renflement périphérique continu dans ces zones 40, 41, 42, 43, sur les faces externes 35 des panneaux 24, 25, 26, 27.Ce renflement, présentant la forme d'une nervure parallèle à la face inférieure 6 du bloc 2, se situe intégralement ou pratiquement intégralement au-dessus du mortier de remplissage 36 mais il contribue néanmoins à l'encastrement du chausson 20 dans ce mortier de remplissage 36 en créant une gorge 33 avec une nervure 34 des faces externes 35 des panneaux 24, 25, 26, 27 constituant le rebord 23 du chausson 20, et protège d'une pénétration accidentelle de mortier 36, lors de la coulée de ce dernier, l'interface entre le rebord 23 et les faces périphériques extérieures 16, 17, 18, 19 du bloc 2.
Naturellement, bien que la forme et la réalisation de la cannelure saillante, constituée par la zone 50 du profilé 45, et de la cannelure rentrante 55 qui ont été décrites correspondent à un mode de mise en oeuvre actuellement préféré de l'invention, celle-ci pourra connaître d'autres modes de réalisation sans que l'on sorte pour autant de son cadre, comme le comprendra aisément un Homme du métier.

Claims (14)

REVENDICATIONS
1. Traverse de chemin de fer, comportant au moins un bloc rigide (2), notamment en béton, présentant une face inférieure (6) destinée à reposer sur un support (7), une face supérieure (8) destinée à recevoir au moins un rail (11), et un ensemble de faces périphériques (16 à 19) raccordant la face supérieure (8) à la face inférieure (6), ledit bloc (2) étant muni d'un chausson élastique (20), notamment étanche, enveloppant sa face inférieure (6) et ses faces périphériques (16 à 19), sur une partie de leur hauteur, et comportant à cet effet un fond (21), longeant la face inférieure (6) du bloc (2), notamment avec interposition d'une semelle élastique (22), et un rebord périphérique continu (23) bordant ce fond (21) et présentant un bord supérieur (32) au moins approximativement parallèle à ce fond (21), ce rebord (23) longeant les faces périphériques (16 à 19) du bloc (2) et présentant un ensemble de faces internes (28 à 31) s'appliquant étroitement contre celles-ci, jusqu'à son bord supérieur (32),
caractérisée en ce que les faces (16 à 19) de l'un desdits ensembles présentent une cannelure périphérique continue (50), saillante, de section déterminée constante, s'étendant au moins approximativement parallèlement au bord supérieur (32) du chausson (20), à un niveau déterminé inférieur à celui de ce bord supérieur (32) mais dans une position adjacente à celui-ci, et les faces (28 à 31) de l'autre desdits ensembles présentent, audit niveau déterminé, une cannelure périphérique continue (55), rentrante, présentant une section constante complémentaire de ladite section déterminée de telle sorte que la cannelure rentrante (55) soit emboîtée sur la cannelure saillante (50) en épousant étroitement celle-ci.
2. Traverse selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élasticité du chausson (20) développe une pression de contact entre la cannelure saillante (50) et la cannelure rentrante (55).
3. Traverse selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que la cannelure saillante (50) est étanche, pour former avec la cannelure rentrante (55) un joint étanche entre les faces périphériques (16 à 19) du bloc (2) et les faces internes (28 à 31) du chausson (20).
4. Traverse selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la cannelure saillante (50) définit au moins une zone (54) en contre-dépouille par rapport aux faces (16 à 19) de l'ensemble correspondant pour assurer avec la cannelure rentrante (55) un ancrage mutuel positif du chausson (20) et du bloc (2).
5. Traverse selon la revendication 4, caractérisée en ce que ladite section déterminée est au moins approximativement circulaire.
6. Traverse selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la cannelure saillante (50) est portée par les faces périphériques (16 à 19) du bloc (2).
7. Traverse selon la revendication 6 en combinaison avec l'une des revendications 4 et 5, caractérisée en ce que la cannelure saillante (50) définit uniquement vers le bas une zone (54) contre-dépouille par rapport aux faces périphériques (16 à 19) du bloc (2).
8. Traverse selon l'une quelconque des revendications 6 et 7, caractérisée en ce que le bloc (2) porte solidairement, audit niveau déterminé, un organe (45) présentant d'une part une zone (47) d'ancrage sur le bloc (2), intégrée à celui-ci, et d'autre part une zone (50) en porte-à-faux par rapport aux faces périphériques (16 à 19) du bloc (2) et présentant ladite section déterminée pour définir la cannelure saillante (50).
9. Traverse selon la revendication 8, caractérisée en ce que ledit organe (45) est sensiblement rigide, en présentant éventuellement une légère flexibilité élastique.
10. Traverse selon l'une quelconque des revendications 8 et 9, caractérisée en ce que ledit organe (45) est un profilé (45) de section constante.
11. Traverse selon la revendication 10, caractérisée en ce que le profilé (45) est ajouré (48) dans la zone d'ancrage (47).
12. Traverse selon l'une quelconque des revendications 8 à 11, caractérisée en ce que ledit organe (45) présente dans la zone d'ancrage (47) une section d'ancrage positif dans le bloc (2).
13. Traverse de chemin de fer, comportant au moins un bloc rigide (2), notamment en béton, présentant une face inférieure (6) destinée à reposer sur un support (7), une face supérieure (8) destinée à recevoir au moins un rail (11), et un ensemble de faces périphériques (16 à 19) raccordant la face supérieure (8) à la face inférieure (6),
caractérisée en ce que lesdites faces périphériques (16 à 19) présentent une cannelure périphérique continue (50), de section déterminée constante, s'étendant au moins approximativement parallèlement à ladite face inférieure (6) et telle que définie dans l'une quelconque des revendications 1,3,4, 5, 6,7, 8, 9, 10, 11, 12.
14. Chausson élastique (20), notamment étanche, destiné à la réalisation d'une traverse de chemin de fer et comportant à cet effet un fond (21) et un rebord périphérique continu (23) bordant ce fond (21) et présentant un bord supérieur (32) au moins approximativement parallèle à ce fond (21), ce rebord (23) présentant un ensemble de faces internes (28 à 31),
caractérisé en ce que lesdites faces internes (28 à 31) présentent une cannelure périphérique continue (55), de section déterminée constante, s'étendant au moins approximativement parallèlement au bord supérieur (32) du chausson (20), à un niveau déterminé inférieur à celui de ce bord supérieur (32) mais dans une position adjacente à celui-ci., cette cannelure (55) étant telle que définie dans l'une quelconque des revendications 1, 3, 4, 5.
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