FR2835275A1 - Systeme pour serrure d'ouvrant comprenant un cylindre de surete et une garniture exterieure avec bouton de manoeuvre, cylindre de surete correspondant et serrure comportant ledit systeme - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un système de serrure d'ouvrant comprenant un cylindre de sûreté et une garniture extérieure munie d'un bouton de manoeuvre, un cylindre de sûreté correspondant et une serrure comportant ledit système. Le système selon l'invention comprend une garniture (G) avec un bouton (B) comportant une partie d'actionnement destinée à actionner des moyens de condamnation d'une serrure, et un cylindre de sûreté (C) comprenant un bloc-stator double (1) définissant un premier et un second stators (3a, 3b), un panneton (6) destiné à coopérer avec lesdits moyens de condamnation, un rotor de barillet (10) dans le premier stator (3a), un premier moyen de transmission débrayable (31) apte à lier en rotation ledit rotor avec ledit panneton, et un second moyen de transmission (20) agencé dans le second stator (3a), comprenant une partie d'entraînement (26) apte à coopérer avec la partie d'actionnement (57) du bouton pour lier en rotation le bouton avec ledit panneton.

Description

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La présente invention concerne un système de serrure d'ouvrant comprenant un cylindre de sûreté et une garniture extérieure munie d'un bouton de manoeuvre, un cylindre de sûreté correspondant et une serrure comportant ledit système.

Il est connu des systèmes de serrure d'ouvrant comportant une serrure à mortaiser qui comprend, dans un boîtier, un pêne dormant, un pêne demi-tour et des moyens de condamnation dudit pêne dormant, et une garniture, destinée à être fixée sur l'une des faces de l'ouvrant, et munie d'une béquille ou poignée de porte et d'un bouton de manoeuvre montés mobile en rotation sur la garniture. La béquille est accouplée à une tige de section carrée par insertion d'une extrémité de la tige dans une partie femelle de section carrée de la béquille, appelée également

e f carré femelle d'entraînement, ladite tige étant solidaire en rotation d'un fouillot apte à commander le pêne demi-tour. L'autre extrémité de la tige est généralement insérée dans le carré d'entraînement d'une béquille portée par une deuxième garniture qui est fixée sur l'autre face de l'ouvrant. Le bouton de manoeuvre comprend une partie de préhension destinée à être saisie par un utilisateur pour manoeuvrer ledit bouton, une partie de montage permettant son montage sur la garniture, et une partie d'actionnement destinée à actionner les moyens de condamnation de la serrure montée sur ledit ouvrant. Généralement, le bouton de manoeuvre est accouplé à une deuxième tige de section carrée par insertion d'une extrémité de la tige dans une partie femelle de section carrée du bouton, appelée également carré femelle d'entraînement, cette deuxième tige étant solidaire en rotation d'un deuxième fouillot, dit de condamnation, apte à commander le pêne dormant. L'autre extrémité de cette deuxième tige est accouplée à un bouton à fente ou présente une fente, apte à coopérer avec une clé standard, qui est accessible par l'autre coté de l'ouvrant par une ouverture ménagée sur la deuxième garniture.

Un tel système connu est, par exemple, destiné à être monté sur une porte d'un local de type salle de bain ou toilettes, avec le bouton de manoeuvre accessible depuis l'intérieur. Le bouton à fente permet alors à toute personne, en cas de nécessité, de commander de l'extérieur le pêne dormant pour ouvrir la porte, au moyen d'une clé standard, ou d'un tournevis.

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L'invention a pour but de fournir un nouveau système de serrure utilisant une garniture de porte munie d'un bouton de manoeuvre tout en améliorant le verrouillage de l'ouvrant.

Pour cela, l'invention fournit un système pour serrure d'ouvrant comprenant une garniture, destinée à être fixée sur l'une des faces de l'ouvrant, et un bouton de manoeuvre monté mobile en rotation sur la garniture, ledit bouton de manoeuvre comportant une partie de préhension destinée à être saisie par un utilisateur pour manoeuvrer ledit bouton, une partie de montage permettant son montage à travers ladite garniture, et une partie d'actionnement destinée à actionner des moyens de condamnation d'une serrure montée dans ledit ouvrant, caractérisé par le fait que ledit système comprend un cylindre de sûreté comprenant : - un bloc-stator double destiné à être monté longitudinalement à travers l'ouvrant et comportant une entaille centrale, ledit bloc-stator définissant de part et d'autre de ladite entaille deux stators, chaque stator étant percé d'un alésage sensiblement cylindrique longitudinal, chaque alésage débouchant, d'une part, par une extrémité interne, dans ladite entaille et, d'autre part, par une extrémité externe, sur une face d'extrémité longitudinale dudit bloc-stator ; - un panneton, destiné à coopérer avec lesdits moyens de condamnation de la serrure, monté dans ladite entaille et mobile en rotation autour d'un axe géométrique longitudinal dudit bloc-stator ; - un rotor de barillet agencé coaxialement audit panneton dans un premier desdits stators, pour manoeuvrer ce dernier à l'aide d'une clé associée, ledit rotor de barillet comportant un logement de clé destiné à recevoir le corps de ladite clé associée ; - un premier moyen de transmission, débrayable, apte à lier mécaniquement en rotation ledit rotor de barillet avec ledit panneton, ledit premier moyen étant par exemple mobile en translation par rapport audit rotor entre, d'une part, une position débrayée, qu'il occupe en l'absence de la clé dans ledit logement de clé et dans laquelle il libère la rotation dudit panneton par rapport audit rotor de barillet et, d'autre part, une position embrayée, dans laquelle il réalise une liaison mécanique en rotation entre ledit rotor de barillet et ledit panneton ; et - un second moyen de transmission agencé dans le second desdits stators, comprenant à l'extrémité externe dudit second stator une

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partie d'entraînement, apte à coopérer avec la partie d'actionnement du bouton de manoeuvre pour lier mécaniquement en rotation le bouton de manoeuvre avec ledit panneton.

Ainsi, selon l'invention, on combine un cylindre de sûreté spécial à bloc-stator double à une garniture munie d'un bouton. Un tel système garantit un verrouillage sûr du côté de l'ouvrant opposé au bouton de manoeuvre, contrairement aux autres systèmes utilisant une simple garniture munie d'un bouton. L'utilisation exclusive jusqu'à présent d'une telle garniture pour des locaux de type salle de bain et toilettes n'incitait pas à les combiner à un cylindre de sûreté de type blocstator double car, dans de telles utilisations, un verrouillage sûr du côté extérieur du local n'est pas nécessaire. Au contraire, pour des raisons de sécurité, il est préférable que la porte verrouillée puisse être ouverte facilement par toute personne.

Avantageusement, le second moyen de transmission est mobile en translation par rapport audit bloc-stator entre, d'une part, une position embrayée, qu'il occupe en l'absence de la clé dans ledit rotor de barillet et dans laquelle sa partie d'entraînement est directement ou indirectement, liée mécaniquement en rotation avec ledit panneton et, d'autre part, une position débrayée dans laquelle sa partie d'entraînement est libre en rotation par rapport audit panneton, ledit premier moyen de transmission étant déplacé à sa position embrayée au moyen de ladite clé lorsque celle-ci est insérée dans ledit logement de clé, ledit premier moyen de transmission à sa position embrayée coopérant avec ledit second moyen de transmission pour déplacer ce dernier à sa position débrayée, de sorte que ledit bouton de manoeuvre est alors inopérant vis- à-vis dudit panneton.

Dans un mode de réalisation, la partie d'entraînement du second moyen de transmission comprend une partie mâle, de section transversale non circulaire, qui fait saillie hors de l'alésage du second stator, la partie d'actionnement du bouton de manoeuvre comprenant une partie femelle munie d'un logement de section complémentaire de celle de la partie mâle saillante, de sorte que la partie d'entraînement mâle est apte à coopérer par emboîtement avec ladite partie d'actionnement femelle du bouton de manoeuvre pour lier mécaniquement en rotation le bouton de manoeuvre avec ledit panneton.

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Dans un autre mode de réalisation, la partie d'entraînement du second moyen de transmission comprend une partie femelle munie d'un logement, de section transversale non circulaire, la partie d'actionnement du bouton de manceuvre comprenant une partie mâle de section complémentaire à celle dudit logement, de sorte que la partie

r d'entraînement femelle est apte à coopérer par emboîtement avec la partie d'actionnement mâle du bouton de manceuvre pour lier mécaniquement en rotation le bouton de manoeuvre avec ledit panneton.

Il est ainsi possible selon l'invention de combiner un cylindre de sûreté spécial avec différentes garnitures présentant des boutons ayant des parties mâle ou femelle.

Dans le cas d'un second moyen de transmission débrayable, celui-ci peut comprendre, avantageusement, une tige de débrayage portant ladite partie d'actionnement et destinée à être repoussée par son extrémité libre orientée vers ledit rotor de barillet vers sa position embrayée par ledit premier moyen de transmission à l'encontre d'un moyen de rappel élastique en direction de sa position embrayée, ledit système comprenant un faux-rotor globalement cylindrique, agencé coaxialement audit panneton dans l'alésage dudit stator intérieur, solidaire en rotation du panneton par une première partie d'extrémité interne et présentant à son autre extrémité externe une paroi transversale munie d'un alésage, dans lequel est insérée ladite tige de débrayage pour guider celle-ci en translation, et la partie d'actionnement portant un premier moyen de crabotage apte à se mettre en prise avec un second moyen de crabotage complémentaire dudit premier moyen de crabotage, porté par la paroi transversale du faux-rotor, à la position embrayée de la tige de débrayage et à se dégager dudit second moyen de crabotage à la position débrayée de la tige de débrayage.

Avantageusement, ledit moyen de rappel élastique est disposé dans le logement précité entre lesdites parties mâle et femelle pour exercer sur la tige de débrayage un effort de rappel en direction de sa position embrayée.

Dans des modes de réalisation dans lesquels le second moyen de transmission n'est pas débrayable, le second moyen de transmission peut avantageusement comprendre un faux-rotor globalement cylindrique, agencé coaxialement audit panneton dans

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l'alésage dudit stator intérieur, solidaire en rotation du panneton par une première partie d'extrémité interne et présentant à son autre extrémité externe une paroi transversale, ladite paroi transversale portant une tige saillante formant ladite partie d'actionnement mâle ou étant munie dudit logement formant ladite partie d'actionnement femelle.

Lorsque la partie d'actionnement comprend une partie femelle, la partie de montage et la partie femelle du bouton de manoeuvre sont avantageusement formées par une bague globalement cylindrique munie d'un logement pour l'emboîtement de la partie d'entraînement mâle du second moyen de transmission.

Lorsque la partie d'actionnement comprend une partie mâle, la tige saillante formant ladite partie d'actionnement mâle du bouton de manoeuvre s'étend à partir d'une partie cylindrique sensiblement pleine formant la partie de montage dudit bouton de manoeuvre.

La garniture peut comprendre une plaque destinée à être disposée parallèlement aux faces de l'ouvrant, ladite plaque comprenant une ouverture traversante dans laquelle est insérée la partie de montage, au moins un circlips étant engagé élastiquement dans une gorge annulaire périphérique ménagée sur l'extérieur de ladite partie de montage pour retenir axialement, avec une mobilité en rotation, ledit bouton de manoeuvre sur la plaque de la garniture.

Le système selon l'invention peut en outre comprendre une deuxième garniture, destinée à être fixée sur l'autre face de l'ouvrant, et munie d'une ouverture rendant accessible de l'extérieur une partie de la face d'extrémité du bloc stator, ou la totalité de celle-ci destinée à permettre l'insertion d'une clé associée dans le logement de clé du rotor, l'une des deux garnitures portant des puits de vissage saillants destinés à être insérés dans des perçages traversant l'ouvrant pour permettre l'assemblage des deux garnitures l'une à l'autre sur l'ouvrant au moyen de vis d'assemblage, passant par deux perçages de l'autre garniture et vissées dans lesdits puits de vissage. Par ailleurs, les garnitures peuvent porter chacune une béquille d'actionnement d'un fouillot de pêne demitour de la serrure.

La présente invention concerne également un cylindre de sûreté tel que défini dans le système décrit précédemment, dont la partie d'entraînement est destinée à coopérer avec la partie d'actionnement d'un

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bouton de manoeuvre monté mobile en rotation sur une garniture d'ouvrant.

L'invention propose, par ailleurs, une serrure d'ouvrant comportant le système défini précédemment et des moyens de condamnation aptes à coopérer avec le panneton dudit système.

L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre de quatre modes de réalisation particuliers actuellement préférés de l'invention, en référence au dessin schématique annexé. Sur ce dessin : - la figure 1 est une vue en coupe axiale du cylindre de

sûreté et de la garniture extérieure formant le système de l'invention, sure selon un premier mode de réalisation, monté à travers un ouvrant ; - la figure 2 est une vue analogue à la figure 1 sur laquelle seul le faux-rotor du cylindre est représenté, dans une position décalée d'un quart de tour par rapport à celle de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en coupe axiale partielle du cylindre de sûreté et de la garniture extérieure formant le système de l'invention, selon un deuxième mode de réalisation ; - la figure 4 est une vue analogue à la figure 3 illustrant un troisième mode de réalisation ; et, - la figure 5 est une vue analogue à la figure 3 illustrant un quatrième mode de réalisation avec un bouton de manoeuvre débrayable.

Comme visible aux figures 1 et 2, le système comprend un cylindre de sûreté C monté longitudinalement à travers l'épaisseur d'une porte 51 d'un local et une garniture G, dite intérieure, portant un bouton de manoeuvre B, et montée sur l'une 5la des faces de la porte, de

e fi préférence celle orientée vers l'intérieur du local. Une description détaillée du cylindre de sûreté C puis de la garniture intérieure G va à présent être effectuée.

Le cylindre de sûreté C comporte un double bloc-stator 1 en forme de poutre sensiblement parallélépipédique rectangle, comportant une entaille transversale rectangulaire 2 pratiquée à sensiblement la moitié de la longueur de ladite poutre et s'étendant sur sensiblement les deux tiers de sa hauteur. De chaque côté de l'entaille rectangulaire 2, le double bloc-stator 1 forme deux stators 3a et 3b présentant chacun un

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alésage longitudinal cylindrique 4a et 4b respectivement. Chaque alésage 4a et 4b débouche, d'une part, par une extrémité externe sur une face d'extrémité longitudinale, 5a et 5b respectivement, du bloc-stator 1 et, d'autre part, par une extrémité interne dans l'entaille 2. Les alésages 4a et 4b sont coaxiaux et de même diamètre, leur axe géométrique commun A définissant l'axe de rotation de l'ensemble des parties mobiles du cylindre de sûreté. Le bloc-stator 1 comporte aussi à côté de l'entaille 2, au milieu de la poutre, un percement transversal 67 pour fixer le cylindre de sûreté dans une serrure (non représentée), par exemple une serrure à mortaiser.

Un panneton 6 est monté dans l'entaille 2, mobile en rotation autour de l'axe A. Le panneton 6 comporte un collet cylindrique radialement interne 7 percé d'un orifice axial 8. Le panneton 6 comporte également une patte de manoeuvre 9 s'étendant radialement à l'extérieur du collet cylindrique 7 afin de coopérer avec les moyens de condamnation de la serrure à laquelle est associé le cylindre de sûreté C.

L'orifice axial 8 est percé en deux parties de diamètres différents séparées par un épaulement 68 ; une première partie de plus petit diamètre est orientée vers le premier stator extérieur 3a tandis que la seconde partie est orientée vers le second stator 3b. Dans l'alésage 4a du premier stator 3a, orienté vers la face extérieure 51b de la porte, un rotor de barillet 10 est monté, rotatif autour de l'axe A. Une partie d'extrémité interne 11 du rotor 10 fait saillie à l'intérieur de l'entaille 2 et est engagée dans la première partie de plus petit diamètre de l'orifice 8 du collet cylindrique 7 pour former un demi-axe de rotation du panneton 6. Un premier circlips 12a est monté dans une gorge périphérique de la partie d'extrémité interne 11, entre le stator 3a et le panneton 6, pour retenir axialement le rotor 10 dans l'alésage 4a. Le rotor de barillet 10 monté dans le stator extérieur 3a est de conception classique. Il comporte un logement de clé 13 ouvert à l'extrémité axiale externe du rotor 10 pour y insérer une clé associée. Plusieurs clavetages sont prévus entre le rotor 10 et le stator 3a de manière à former une combinaison qui n'autorisera la rotation du rotor 10 que lorsque la clé appropriée aura été introduite. Ces clavetages sont réalisés par des goupilles mobiles de stator 14, qui sont associées chacune à une goupille mobile de rotor 15. Les goupilles de rotor 15 sont mobiles radialement dans des logements

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16 débouchant, d'une part, à la surface externe du rotor 10, d'autre part, dans le logement de clé 13. Les goupilles de stator 14 sont logées dans des logements radiaux 17 débouchant dans l'alésage 4a. Les goupilles de

r stator 14 sont repoussées vers le rotor 10 par des ressorts 18 disposés au fond des logements 17. Lorsque le rotor 10 est en position clavetée, les logements 17 sont alignés avec les logements 54 et les goupilles de stator 14 s'engagent partiellement dans ces derniers en repoussant les goupilles de rotor 15 de manière à réaliser les clavetages qui immobilisent en rotation le rotor 10. La clé comporte sur son chant inférieur un profil géométrique (dents taillées) conçu pour repousser les goupilles de stator 14 par l'intermédiaire des goupilles de rotor 15 à l'encontre des ressorts 18 jusqu'à ce que la surface de contact 19 entre les têtes des goupilles de rotor 15 et de stator 14 associées soit alignée sur la surface cylindrique extérieure du rotor 10, de manière à permettre la rotation du rotor 10 dans le stator 3a.

Dans l'alésage 4b du second stator 3b, orienté vers la face intérieure 5 la de la porte sur laquelle est montée la garniture G, un fauxrotor 20 est monté, rotatif autour de l'axe A. Le faux-rotor 20, globalement cylindrique, comporte un corps 20a de diamètre externe sensiblement égal au diamètre de l'alésage 4b du stator, présentant un alésage axial cylindrique 21 débouchant sur l'extrémité interne 22 du faux-rotor. En référence en particulier à la figure 2, le faux-rotor 20 présente une paroi transversale 23, en forme de disque, qui forme le fond de l'alésage 21. L'extrémité interne 22 du faux-rotor, qui est opposée à la paroi transversale, fait saillie à l'intérieur de l'entaille 2 et est engagée dans la seconde partie d'orifice 8 du collet cylindrique 7, en butée contre l'épaulement précité du panneton, pour former un autre demi-axe de rotation du panneton 6. Deux rainures axiales 24 sont ménagées dans la paroi du corps 20a, à deux positions diamétralement opposées, pour recevoir deux nervures axiales correspondantes 69 (visibles comme indiqué en pointillé) portées par le panneton 6, afin de réaliser une liaison mécanique en rotation entre le faux-rotor 20 et le panneton 6. Les nervures axiales sont radialement en saillie vers l'intérieur de la seconde partie d'orifice du collet cylindrique 7. Les rainures axiales 24 sont ouvertes à l'extrémité interne 22 du faux-rotor 20 pour permettre le montage du faux-rotor 20 dans le collet cylindrique 7. Un second circlips

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12b est monté dans une gorge périphérique 25 de la partie d'extrémité interne 22, entre le stator 3b et le panneton 6, pour retenir axialement le faux-rotor 20 dans l'alésage 4b. Le panneton 6 est ainsi positionné axialement entre les deux circlips 12a et 12b.

La paroi transversale 23 porte sur sa face extérieure 23a opposée à l'alésage 21 une tige 26, de section carrée, centrée selon l'axe A, qui fait saillie à l'extérieur du bloc-stator 1 et destinée à s'emboîter dans une partie femelle du bouton de manoeuvre, tel que décrit ci-après.

La face extérieure 23a de la paroi transversale 23, est sensiblement alignée avec la face d'extrémité 5b du bloc-stator 1.

La liaison mécanique entre le rotor 10 et le panneton 6 est réalisée par l'intermédiaire d'une bague d'entraînement 27 et d'un entraîneur de rotor 31. La bague d'entraînement 27, globalement cylindrique de diamètre extérieur sensiblement égal au diamètre intérieur de l'alésage axial 21 du faux-rotor 20, a une première partie d'extrémité engagée dans l'alésage 21, et une deuxième partie d'extrémité engagée dans le collet cylindrique 7 du panneton 6. La première partie de la bague 27 porte deux ergots 28 en saillie radialement à deux positions diamétralement opposées et engagées dans les rainures 24 du faux-rotor 20. Les ergots radiaux 28 réalisent la liaison mécanique en rotation du faux-rotor 20 avec la bague d'entraînement 27. Un premier ressort de compression 29 est inséré dans l'alésage 21 du faux-rotor 20 avec une extrémité contre la paroi transversale 23 et une extrémité contre la face d'extrémité de la première partie de la bague 27, pour solliciter axialement la bague 27 avec les ergots 28 en butée dans les rainures 24 contre l'extrémité des nervures axiales précitées du panneton 6.

L'alésage intérieur 30 de la bague d'entraînement 27 présente deux parties de diamètres différents, séparées par un épaulement 30a orienté vers le rotor de barillet.

L'entraîneur de rotor 31 est inséré dans le rotor de barillet 10 et la bague d'entraînement 27, à travers le panneton 6, pour réaliser l'accouplement et le désaccouplement entre le rotor de barillet 10 et le panneton 6 en fonction de la présence ou de l'absence d'une clé appropriée dans le rotor. L'entraîneur de rotor 31 comporte un corps globalement cylindrique comprenant une première partie 32 engagée dans un logement interne 33 du rotor 10 qui débouche à son extrémité

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interne 11 et communique avec le logement de clé, et une deuxième partie 34 ayant un diamètre inférieur à la première partie 32, formant ainsi un épaulement 40 entre les deux parties 32,34, et sensiblement égal au diamètre de la partie de plus petit diamètre de l'alésage 30 de la bague d'entraînement, cette deuxième partie étant engagée à l'intérieur de la bague d'entraînement 27. La première partie 32 de l'entraîneur de rotor 31 comporte deux nervures axiales 35 et 36 qui font saillie radialement vers l'extérieur en deux emplacements diamétralement opposés de l'entraîneur de rotor 31 et sont engagées dans deux rainures rectangulaires axiales correspondantes 37 et 38 ménagées dans la paroi du rotor 10 à l'intérieur du logement interne 33, pour réaliser la liaison mécanique en rotation entre le rotor 10 et l'entraîneur de rotor 31. La première nervure 35 présente une section transverse sensiblement rectangulaire uniforme. La seconde nervure 36 présente une section transverse sensiblement rectangulaire en deux parties, avec, à partir de l'extrémité de l'entraîneur de rotor 31, une première partie semblable à la première nervure 35 et une deuxième partie de largeur sensiblement moitié moindre, les deux parties étant reliées par un profil incliné (non représenté). Ainsi, dans le plan perpendiculaire à sa direction de saillie radiale, la seconde nervure 36 présente un profil sensiblement en T.

L'entraîneur de rotor 31 est mobile axialement entre, d'une part, une position passive, qu'il occupe lorsqu'il n'y a pas de clé dans le logement 13, et dans laquelle il n'est pas lié en rotation avec la bague d'entraînement 27 et, d'autre part, une position active, qu'il occupe lorsqu'une clé appropriée est insérée dans le logement 11, et dans laquelle il réalise la liaison en rotation entre le rotor 10 et la bague d'entraînement 27. Un deuxième ressort de compression 39 est enfilé sur la deuxième partie 34 de l'entraîneur de rotor 31, une première extrémité du deuxième ressort 39 étant en appui contre l'épaulement 30a de l'alésage 30 de la bague d'entraînement 27 et une seconde extrémité en appui contre l'épaulement 40 de l'entraîneur de rotor 31, afin de repousser l'entraîneur de rotor 31 à sa position passive en l'absence de clé dans le logement 11. L'entraîneur de rotor 31 en position passive est en butée contre le fond 41 du logement interne 33 du rotor 10.

La garniture G du système selon l'invention comprend une plaque 50 sensiblement plane, par exemple rectangulaire, dont la face

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intérieure 50a, orientée vers la face 5 la interne de la porte 51, est munie d'un rebord périphérique 52 dont le bord libre 53 est en appui contre la face intérieure 51 a de la porte lorsque la garniture est montée sur ladite porte. La garniture intérieure G peut être assemblée sur la porte de différentes manières. A titre d'exemple, une garniture extérieure 54, similaire à la garniture intérieure, est disposée sur la face extérieure 5 lb de la porte et les deux garnitures sont assemblées l'une à l'autre sur la porte. La face interne de la plaque de la garniture extérieure 54 porte des puits de vissage saillants insérés dans des perçages traversant la porte, et des vis d'assemblage, passant par deux perçages de la garniture intérieure G, sont vissées dans les puits de vissage. La plaque de la garniture extérieure 54 présente une ouverture 54a rendant accessible de l'extérieur une partie de la face d'extrémité 5b du bloc stator, ou la totalité de celleci telle qu'illustrée sur la figure 1, pour permettre l'insertion d'une clé associée dans le rotor 10. En fonction de la serrure associée au système selon l'invention, les garnitures peuvent porter chacune une béquille d'actionnement du fouillot de pêne demi-tour d'une serrure. La plaque 50 de la garniture intérieure comprend une ouverture cylindrique 55 dans laquelle est monté le bouton de manceuvre B.

Le bouton de manoeuvre B comporte une partie de préhension 56, cylindrique et sensiblement pleine, et une partie de montage 57 en forme de bague cylindrique de plus petit diamètre s'étendant axialement à partir de la partie de préhension 56 et présentant un logement intérieur 59 de section carrée ouvert à l'extrémité libre 58 de la bague opposée à la partie de préhension 56. La partie de montage 57 est insérée dans l'ouverture 55 de la plaque 50 et le bouton B est retenu axialement sur la plaque 50 au moyen d'un circlips 60 tubulaire, de diamètre interne sensiblement égal au diamètre externe de la bague cylindrique 57. La paroi interne du circlips 60 présente une nervure annulaire 61 en saillie vers l'intérieur, à proximité d'une première extrémité 60a du circlips, enclenchée dans une gorge périphérique 62 de la partie d'extrémité libre 58 de la bague, la deuxième extrémité 60b du circlips étant en appui contre la face interne 50a de la plaque. Un joint annulaire 64 est disposé entre la face externe 50b de la plaque et l'épaulement 65 séparant la partie de préhension 56 et la partie de montage 57 du bouton B.

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La paroi cylindrique externe de la bague 57 munie du logement 59, forme une partie femelle, dans laquelle la partie mâle du faux-rotor 20 constituée par la tige 26 de section carrée (ou autre section non circulaire) est insérée, pour assurer la liaison mécanique entre le bouton de manoeuvre B et le faux-rotor 20. Lorsque le cylindre de sûreté C est inséré dans un logement traversant 66 de la porte 51 et assemblé à une serrure, de manière connue par l'intermédiaire du percement transversal 67 du cylindre, la garniture G est assemblée sur la porte de sorte que l'axe longitudinal du bouton B soit sensiblement aligné avec l'axe A du cylindre. Dans le présent mode réalisation, la face d'extrémité 5b du bloc stator est en retrait dans le logement traversant 66 de la porte 51 par rapport à la face intérieure 5 la de la porte et la partie d'extrémité libre 58 de la bague pénètre dans ledit logement. La tige 26 est emboîtée partiellement dans le logement 59. A titre d'exemple, la tige mâle 26 et le logement complémentaire 59 ont une section carrée, sensiblement égale, de 6 millimètres de côté.

La tige 26 du faux-rotor ainsi emboîtée dans le logement du bouton de manoeuvre B assure la liaison mécanique en rotation du bouton B avec le faux-rotor 20. Une rotation du bouton B, en saisissant la partie de préhension accessible de l'extérieur, permet d'actionner le panneton 6 qui est lié en rotation avec le faux-rotor.

Par ailleurs, lorsqu'une clé appropriée est insérée dans le logement 11, son extrémité fait saillie dans le logement interne 33 et pousse l'entraîneur de rotor 31 vers le stator intérieur 3b. Les nervures 35 et 36 de l'entraîneur de rotor 31 s'engagent alors dans deux encoches axiales 42 et 43 correspondantes de la bague d'entraînement 27. Les encoches 42 et 43, ouvertes sur la face d'extrémité de la bague d'entraînement 27 orientée vers l'entraîneur de rotor 31, ont des largeurs différentes, sensiblement égales à la largeur de la première nervure 35 et à la largeur de la deuxième partie 36b de la seconde nervure 36 respectivement. La liaison en rotation entre l'entraîneur de rotor 31 et la bague 27 ne peut être réalisée qu'à une position angulaire relative prédéterminée de ces deux organes. Le cylindre de sûreté est conçu pour que cette position prédéterminée soit celle occupée par l'entraîneur de rotor 31 et la bague d'entraînement 27 lorsque le rotor est en position clavetée et que le panneton 6 est en position de serrure ouverte. Si cette

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position prédéterminée n'est pas celle qu'occupent l'entraîneur de rotor 31 et la bague d'entraînement 27 au moment où la clé est insérée dans le rotor 10, par exemple parce que le bouton de manoeuvre B a été tourné pour verrouiller la serrure, les nervures 35 et 36 ne sont pas en face des encoches correspondantes 42 et 43, de sorte qu'elles viennent en butée contre la face d'extrémité de la bague d'entraînement 27 et repoussent celle-ci dans l'alésage 21 du faux-rotor 20 à l'encontre du deuxième ressort de compression 39. Lorsque la clé est ensuite tournée, l'entraîneur de rotor 31 tourne alors en même temps que le rotor 10 sans agir sur la bague 27, jusqu'à se trouver dans la position angulaire prédéterminée. Arrivée à cette position, la bague 27 revient automatiquement à sa position axiale initiale sous l'action du ressort 39, les encoches 42 et 43 se mettant en prise sur les nervures 35 et 36.

Une description d'un deuxième mode de réalisation va à

e présent être effectuée en référence à la figure 3. Seuls les éléments qui diffèrent du premier mode de réalisation vont être décrits ici. Dans ce mode de réalisation, l'entraîneur de rotor 131 comporte un corps globalement cylindrique en trois parties : une première partie 135 et une deuxième partie 136, telles que définies précédemment, et une troisième partie 100, s'étendant axialement à partir de la deuxième partie 136, de plus petit diamètre que cette dernière, qui fait saillie depuis la bague d'entraînement 127 vers l'intérieur de l'alésage 21 du faux-rotor 20. Le corps d'entraîneur de rotor présente un épaulement 101 entre ses deuxième et troisième parties 136 et 100. La bague d'entraînement 127 présente quant à elle un alésage intérieur 130 de diamètre uniforme continu, sans épaulement. Le deuxième ressort 39 de compression du premier mode de réalisation est remplacé par un deuxième ressort 139 positionné à l'intérieur du premier ressort 29 et enfilé sur la troisième partie 100 de l'entraîneur de rotor 131. Une première extrémité du deuxième ressort 139 est en appui contre la paroi transversale 23 du faux-rotor 20 et une seconde extrémité en appui contre l'épaulement 101 de l'entraîneur de rotor 131, afin de repousser l'entraîneur de rotor 131 à sa position passive. Afin d'assurer la stabilité de ce deuxième ressort 139 de plus petit diamètre que le premier ressort 29, la paroi transversale 123 du faux-rotor 20 comprend un alésage 102 non débouchant, de diamètre sensiblement égal à celui de la troisième partie 100 de l'entraîneur de

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rotor, dans lequel la première extrémité du deuxième ressort est insérée. Cet alésage est centré selon l'axe A et peut se prolonger dans la partie mâle 26 du faux-rotor 20, constituée par la tige de section carrée et apte à coopérer par emboîtement avec le logement 59 de la partie femelle 57 du bouton.

La figure 4 illustre un troisième mode de réalisation, qui diffère du premier mode de réalisation par le fait que la paroi transversale 223 du faux-rotor 220 ne porte pas une tige saillante, mais est munie d'une ouverture traversante 200, ladite paroi munie de l'ouverture constituant une partie femelle qui coopère avec une partie mâle correspondante du bouton de manoeuvre B. Le bouton de manceuvre B comporte une partie de préhension 56, cylindrique et sensiblement pleine, telle que définie dans le premier mode de réalisation, une partie de montage 257, cylindrique et sensiblement pleine, de plus petit diamètre que la partie de préhension, s'étendant axialement à partir de cette dernière, et une partie mâle 201 formée d'une tige, de section carrée, s'étendant axialement à partir de la partie de montage 257. Le bouton B est retenu axialement sur la plaque 50 de manière similaire à celle décrite dans le premier mode de réalisation, au moyen d'un circlips 60 tubulaire dont une nervure annulaire 61 est enclenchée dans une gorge périphérique 262 de la partie de montage cylindrique, et d'un joint annulaire 64 disposé entre la face externe 50b de la plaque et l'épaulement 65 séparant la partie de préhension 56 et la partie de montage 257 du bouton. Le cylindre de sûreté C est monté longitudinalement dans un logement traversant 66 de la porte 51, puis fixé à une serrure. Lorsque la garniture G extérieure est ensuite assemblée sur la porte, la tige 201 est insérée dans l'ouverture 200, et l'extrémité libre 20 la de la tige est alignée avec la face interne de la paroi transversale 223 ou peut venir légèrement en saillie dans l'alésage 221 du faux-rotor 220.

Selon un mode de réalisation non illustré, il peut être prévu un système correspondant à une combinaison du deuxième et du troisième mode de réalisation dans lequel le faux-rotor présente une partie femelle qui coopère avec une partie mâle du bouton comme dans le troisième mode de réalisation et un entraîneur en trois parties et une bague tels que dans le deuxième mode. Dans ce cas, l'extrémité du

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deuxième ressort permettant de repousser l'entraîneur de rotor à sa position passive en l'absence de clé vient en appui contre l'extrémité libre de la tige mâle du bouton insérée dans l'ouverture de la paroi transversale. Pour assurer le maintien du deuxième ressort, l'autre extrémité du ressort est montée serrée sur la troisième partie de l'entraîneur de rotor.

La figure 5 illustre un quatrième mode de réalisation, dans lequel le bouton et le faux-rotor sont liés en rotation de manière débrayable pour donner la possibilité à un détenteur d'une clé appropriée d'actionner à souhait le cylindre de sûreté, indépendamment des éventuels efforts exercés sur le bouton de manoeuvre depuis l'autre face de la porte. Dans ce mode de réalisation, le système selon l'invention comprend un bouton de manoeuvre B similaire à celui décrit dans le premier mode de réalisation, et un cylindre de sûreté C comprenant un entraîneur de rotor en trois parties et une bague tels que décrits dans le deuxième mode de réalisation.

Le faux-rotor 320 présente une paroi transversale 323 dont la face externe porte une partie d'extrémité externe 300 cylindrique, de diamètre plus petit que le corps 320a du faux-rotor et pénétrant dans le logement 359 de la bague 357. La partie d'extrémité externe 300 comporte un alésage axial 301 débouchant sur un alésage axial 302 de la paroi transversale 323, de diamètre sensiblement double du précédent et qui débouche sur l'alésage axial 321 du faux-rotor. Les deux alésages

e 301, 302 sont séparés par un épaulement, par exemple de forme conique.

Un organe de transmission débrayable, sous la forme d'un entraîneur de bouton 303, est agencé entre le faux-rotor 320 et le bouton de manoeuvre B pour lier en rotation de manière débrayable ces derniers. L'entraîneur de bouton 303 comporte une tige de débrayage 304 cylindrique, engagée dans l'alésage 301 de la partie d'extrémité 300 et sensiblement de même diamètre que celui-ci. A l'extérieur de la partie d'extrémité externe 300, la tige de débrayage 304 est terminée par une partie mâle 305 de section transversale carrée, sensiblement égale à celle du logement 359 de la partie femelle du bouton B, dans lequel ladite partie mâle est insérée. La partie mâle 305 porte un premier moyen de crabotage (non représenté) sous la forme par exemple d'un ergot en saillie axialement par rapport à la face externe de la partie mâle qui est orientée vers l'extrémité libre

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304a de la tige de débrayage 304. Le faux-rotor 320 porte un second moyen de crabotage complémentaire dudit premier moyen, sous la forme

1 r d'une encoche axiale ménagée dans la surface extérieure de la partie d'extrémité 300 du corps 320a du faux-rotor 320. L'entraîneur de bouton 303 est mobile axialement entre, d'une part, une position embrayée, dans laquelle l'ergot est engagé dans l'encoche axiale pour réaliser une liaison mécanique en rotation entre l'entraîneur de bouton 303 et le faux-rotor 320, et, d'autre part, une position débrayée, dans laquelle l'ergot est complètement sorti de l'encoche pour désolidariser l'entraîneur de bouton 303 du faux-rotor 320 en rotation autour de l'axe A.

Un troisième ressort de compression 306, inséré dans le logement 359 de la bague 357 entre la partie mâle 305 de l'entraîneur de bouton 303 et le fond 359a du logement, exerce sur l'entraîneur de bouton un effort élastique de rappel vers sa position embrayée. Le logement 359 est plus profond que le logement 59 de la bague 57 des premier et second modes de réalisation afin de permettre le positionnement du troisième ressort 306 et le mouvement de translation de l'entraîneur de bouton vers sa position débrayée. L'entraîneur de rotor 131 comporte un corps globalement cylindrique en trois parties, tel que décrit précédemment dans le deuxième mode de réalisation, la troisième partie 100 coopérant avec la tige de débrayage 304 de l'entraîneur de bouton 303. Le deuxième ressort de compression 139 est enfilé sur la tige de débrayage 304 à l'intérieur du premier ressort 29 et sur la troisième partie 100 de l'entraîneur de rotor 131, une première extrémité du troisième ressort 306 étant en appui contre l'épaulement conique reliant les alésages 301 et 302 et une seconde extrémité en appui contre l'épaulement 101 de l'entraîneur de rotor 131, afin de repousser l'entraîneur de rotor 131 à sa position passive en l'absence de clé dans le logement du rotor.

Au repos, comme visible sur la figure 5, le cylindre de sûreté C présente l'entraîneur de rotor 131 en position passive et l'entraîneur de bouton 303 en position embrayée. Le cylindre de sûreté peut alors être actionné au moyen du bouton B qui est lié en rotation au faux-rotor 320 par l'intermédiaire de la partie mâle 305 engagée dans le logement 359 constituant la partie femelle du bouton B, l'ergot de la partie mâle étant engagé dans l'encoche de la partie d'extrémité externe

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300 du faux-rotor. Lorsque la clé est insérée dans le logement de clé, l'entraîneur de rotor 131 est poussé en position active à l'encontre du premier ressort 29, et l'extrémité de sa troisième partie 100 entre en contact frontal avec l'extrémité libre 304a de la tige de débrayage 304 de l'entraîneur de bouton 303, de manière à pousser ledit entraîneur de bouton à sa position débrayée, en comprimant le ressort 306. Le déplacement de l'entraîneur de rotor 131 en position active produit donc conjointement l'accouplement mécanique en rotation entre le rotor 10 et le panneton 6, ce qui permet de manoeuvrer ledit panneton 6 à l'aide de la clé, et le désaccouplement mécanique en rotation entre le faux-rotor 320 et l'entraîneur de bouton 303, ce qui rend le bouton B inactif vis-à- vis du panneton 6.

Bien entendu, cette variante à bouton débrayable s'applique également au mode de réalisation illustré à la figure 4, c'est-à-dire avec bouton muni d'une partie mâle.

Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec différents modes de réalisation particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.

Claims (13)

REVENDICATIONS P-L. VEND

1. Système pour serrure d'ouvrant comprenant une garniture (G), destinée à être fixée sur l'une des faces (51a) de l'ouvrant (51), et un bouton de manoeuvre (B) monté mobile en rotation sur la garniture, ledit bouton de manoeuvre comportant une partie de préhension (56) destinée à être saisie par un utilisateur pour manoeuvrer ledit bouton, une partie de montage permettant son montage à travers ladite garniture, et une partie d'actionnement destinée à actionner des moyens de condamnation d'une serrure montée dans ledit ouvrant, caractérisé par le fait que ledit système comprend un cylindre de sûreté (C) comprenant : un bloc-stator double (1) destiné à être monté longitudinalement à travers l'ouvrant et comportant une entaille centrale (2), ledit bloc-stator (1) définissant de part et d'autre de ladite entaille (2) deux stators (3a, 3b), chaque stator étant percé d'un alésage (4a, 4b) sensiblement cylindrique longitudinal, chaque alésage débouchant, d'une part, par une extrémité interne, dans ladite entaille (2) et, d'autre part, par une extrémité externe, sur une face d'extrémité longitudinale (5a, 5b) dudit bloc-stator (1) ; - un panneton (6), destiné à coopérer avec lesdits moyens de condamnation de la serrure, monté dans ladite entaille (2) et mobile en rotation autour d'un axe géométrique longitudinal (A) dudit blocstator (1) ; un rotor de barillet (10) agencé coaxialement audit panneton (6) dans un premier (3a) desdits stators, pour manoeuvrer ce dernier à l'aide d'une clé associée, ledit rotor de barillet (10) comportant un logement de clé (11) destiné à recevoir le corps de ladite clé associée ; - un premier moyen de transmission, débrayable (31,

131), apte à lier mécaniquement en rotation ledit rotor de barillet (10) avec ledit panneton (6) ; et un second moyen de transmission (20,220, 303) agencé dans le second (3a) desdits stators, comprenant à l'extrémité externe dudit second stator une partie d'entraînement (26,223, 305), apte à coopérer avec la partie d'actionnement (57,201, 357) du bouton de

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manoeuvre (B) pour lier mécaniquement en rotation le bouton de manoeuvre avec ledit panneton (6).

2. Système selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le second moyen de transmission (303) est mobile en translation par rapport audit bloc-stator (1) entre, d'une part, une position embrayée, qu'il occupe en l'absence de la clé dans ledit rotor de barillet (10) et dans laquelle sa partie d'entraînement (305) est directement ou indirectement, liée mécaniquement en rotation avec ledit panneton (6) et, d'autre part, une position débrayée dans laquelle sa partie d'entraînement est libre en rotation par rapport audit panneton (6), ledit premier moyen de transmission (131) étant déplacé à sa position embrayée au moyen de ladite clé lorsque celle-ci est insérée dans ledit logement de clé (13), ledit premier moyen de transmission (131) à sa position embrayée coopérant avec ledit second moyen de transmission (303) pour déplacer ce dernier à sa position débrayée, de sorte que ledit bouton de manoeuvre (B) est alors inopérant vis-à-vis dudit panneton (6).

3. Système selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que la partie d'entraînement du second moyen de transmission (20, 303) comprend une partie mâle (26,305), de section transversale non circulaire, qui fait saillie hors de l'alésage (4b) du second stator (3b), la partie d'actionnement du bouton de manoeuvre (B) comprenant une partie femelle (57,357) munie d'un logement (59,359) de section complémentaire de celle de la partie mâle saillante, de sorte que la partie d'entraînement mâle est apte à coopérer par emboîtement avec ladite partie d'actionnement femelle (57,357) du bouton de manoeuvre (B) pour lier mécaniquement en rotation le bouton de manoeuvre avec ledit panneton (6).

4. Système selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que la partie d'entraînement du second moyen de transmission (220) comprend une partie femelle (223) munie d'un logement (200), de section transversale non circulaire, la partie d'actionnement du bouton de manoeuvre (B) comprenant une partie mâle (201) de section complémentaire de celle dudit logement, de sorte que la partie d'entraînement femelle est apte à coopérer par emboîtement avec la partie d'actionnement mâle du bouton de manoeuvre (B) pour lier

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mécaniquement en rotation le bouton de manoeuvre avec ledit panneton (6).

5. Système selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé par le fait que le second moyen de transmission (303) comprend une tige de débrayage (304) portant ladite partie d'actionnement (305) et destinée à être repoussée par son extrémité libre (304a) orientée vers ledit rotor de barillet (10) vers sa position embrayée par ledit premier moyen (131) de transmission à l'encontre d'un moyen de rappel élastique (306) en direction de sa position embrayée, ledit système comprenant un fauxrotor (15) globalement cylindrique, agencé coaxialement audit panneton (6) dans l'alésage (4b) dudit stator intérieur (3b), solidaire en rotation du panneton (6) par une première partie d'extrémité interne et présentant à son autre extrémité externe une paroi transversale (323) munie d'un alésage (301,302), dans lequel est insérée ladite tige de débrayage (304) pour guider celle-ci en translation, et la partie d'actionnement (305) portant un premier moyen de crabotage apte à se mettre en prise avec un second moyen de crabotage complémentaire dudit premier moyen de crabotage, porté par la paroi transversale (323) du faux-rotor, à la position embrayée de la tige de débrayage (304) et à se dégager dudit second moyen de crabotage à la position débrayée de la tige de débrayage.

6. Système selon la revendication 5 prise en combinaison avec la revendication 3 ou 4, caractérisé par le fait que ledit moyen de rappel élastique (306) est disposé dans le logement (359) précité entre lesdites parties mâle et femelle pour exercer sur la tige de débrayage (304) un effort de rappel en direction de sa position embrayée.

7. Système selon la revendication 3 ou 4, caractérisé par le fait que le second moyen de transmission comprend un faux-rotor (20, 220) globalement cylindrique, agencé coaxialement audit panneton (6) dans l'alésage (4b) dudit stator intérieur (3b), solidaire en rotation du panneton par une première partie d'extrémité interne et présentant à son autre extrémité externe une paroi transversale (23,223), ladite paroi transversale portant une tige saillante (26) formant ladite partie d'actionnement mâle ou étant munie dudit logement (200) formant ladite partie d'actionnement femelle.

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8. Système selon l'une des revendications 5 à 7 prises en combinaison avec la revendication 3, caractérisé par le fait que la partie de montage et la partie femelle du bouton de manoeuvre sont formées par une bague (57, 357) globalement cylindrique munie d'un logement (59, 359) pour l'emboîtement de la partie d'entraînement mâle du second moyen de transmission.

9. Système selon les revendications 4 et 7 prises en combinaison, caractérisé par le fait que la tige saillante (201) formant la partie d'actionnement mâle du bouton de manoeuvre (B) s'étend à partir d'une partie cylindrique (257) sensiblement pleine formant la partie de montage dudit bouton de manoeuvre.

10. Système selon la revendication 8 ou 9, caractérisé par le fait que la garniture (G) comprend une plaque (50) destinée à être disposée parallèlement aux faces (51 a, 51 b) de l'ouvrant (51), ladite plaque comprenant une ouverture (55) traversante dans laquelle est insérée la partie de montage (57, 257, 357), au moins un circlips (60) étant engagé élastiquement dans une gorge annulaire périphérique (62) ménagée sur l'extérieur de ladite partie de montage pour retenir axialement, avec une mobilité en rotation, ledit bouton de manoeuvre (B) sur la plaque de la garniture.

11. Système selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'il comprend une deuxième garniture (54), destinée à être fixée sur l'autre face (51b) de l'ouvrant (51), et munie d'une ouverture (54a) destinée à permettre l'insertion d'une clé associée dans le logement de clé (11) du rotor (10), l'une des deux garnitures (G, 54) portant des puits de vissage saillants destinés à être insérés dans des perçages traversant l'ouvrant pour permettre l'assemblage des deux garnitures l'une à l'autre sur l'ouvrant au moyen de vis d'assemblage, passant par deux perçages de l'autre garniture et vissées dans lesdits puits de vissage.

12. Cylindre de sûreté (C) pour le système pour serrure d'ouvrant selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait qu'il comprend un bloc-stator double (1) destiné à être monté longitudinalement à travers l'ouvrant et comportant une entaille centrale (2), ledit bloc-stator (1) définissant de part et d'autre de ladite entaille (2)

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deux stators (3a, 3b), chaque stator étant percé d'un alésage (4a, 4b) sensiblement cylindrique longitudinal, chaque alésage débouchant, d'une part, par une extrémité interne, dans ladite entaille (2) et, d'autre part, par une extrémité externe, sur une face d'extrémité longitudinale (5a, 5b) dudit bloc-stator (1) ; un panneton (6), destiné à coopérer avec lesdits moyens de condamnation de la serrure, monté dans ladite entaille (2) et mobile en rotation autour d'un axe géométrique longitudinal (A) dudit blocstator (1) ; un rotor de barillet (10) agencé coaxialement audit panneton (6) dans un premier (3a) desdits stators, pour manoeuvrer ce dernier à l'aide d'une clé associée, ledit rotor de barillet (10) comportant un logement de clé (11) destiné à recevoir le corps de ladite clé associée ; un premier moyen de transmission, débrayable (31, 131), apte à lier mécaniquement en rotation ledit rotor de barillet (10) avec ledit panneton (6) ; et - un second moyen de transmission (20,220, 303) agencé dans le second (3a) desdits stators, comprenant à l'extrémité externe dudit second stator une partie d'entraînement (26,223, 305) destinée à coopérer avec la partie d'actionnement (57,201, 357) d'un bouton de manoeuvre (B) monté mobile en rotation sur une garniture (G) d'ouvrant pour lier mécaniquement en rotation le bouton de manoeuvre avec ledit panneton (6).

13. Serrure d'ouvrant comportant le système selon l'une des revendications 1 à 11 et des moyens de condamnation aptes à coopérer avec le panneton (6) dudit système.