FR2742469A1 - Dispositif pour adapter des barillets a des serrures et pour assurer une fonction anti-panique - Google Patents

Abstract

Cette serrure est du type à barillet intérieur (1-2) et barillet extérieur (4-5) avec une lanterne intérieure (7) capable de recevoir la rotation des rotors (2, 5). L'accouplement en rotation entre les rotors (2, 5) immobilisés axialement et la lanterne (7) est établi par des embrayages respectifs mobiles dans la direction axiale. L'embrayage intérieur (8) peut être poussé par la clé et est rappelé par un ressort, pour établir l'embrayage avec un premier évidement (7a) de la lanterne. Un jeu composé d'un embrayage femelle (14) et d'un embrayage mâle (15), actionné par la clé extérieure et rappelé par ressort, peut établir un accouplement permanent entre le rotor extérieur (5) et un deuxième évidement (7b) de la lanterne (7).

Description

Le dispositif objet de la présente invention est spécialement conçu pour les barillets de serrures qui remplissent les trois conditions consistant en ce que leur rotor travaille en restant fixe dans la direction axiale, en ce gue, sur sa face frontale active, intérieure ou avant, ce rotor présente une entaille transversale et diamétrale d'accouplement en rotation produite par usinage (fraisage) et en ce que la combinaison qui autorise la rotation de travail est établie par des moyens qui agissent et sont disposés radialement.

De même, ce dispositif est destiné à des serrures qui, comportant un barillet intérieur et un barillet extérieur, comprennent intérieurement une pièce formant lanterne qui peut être accouplée en rotation avec les rotors correspondants et par l'intermédiaire de leurs entailles frontales.

Le domaine de l'invention couvre l'utilisation de serrures qui comprennent, comme élément primaire actionné à l'intérieur une pièce appelée lanterne et qui est composée essentiellement de deux disques réunis rigidement par des moyens entretoises paraxiaux, qui sont équipés d'évidements diamétraux frontaux, de façon à être accouplés en rotation à l'actionnement du rotor du barillet produit par la rotation de la clé, ces disques présentant en supplément des profils de leviers chargés de produire les événements successifs de la manoeuvre rotative travaillante.

D'un autre côté, on connaît des barillets pour clés dans lesquels la combinaison d'ouverture est établie au moyen de rainures ou gorges taillées longitudinalement dans les faces actives de sa lame ; il est ainsi connu que ces barillets engendrent l'empreinte diamétrale frontale d'accouplement en rotation au moyen d'une pluralité de petites roues qui tournent sur un axe transversal-diamétral du rotor du barillet avec pour résultat un déplacement axial d'avance du rotor qui est produit et combiné avec le mouvement, lui aussi axial, d'insertion de la clé à gorges, munie d'une lame taillée avec le bon code.

De même, il est connu d'utiliser ces barillets à gorges dans des serrures à lanterne ; pour cela, on intercale entre la lanterne de la serrure et les rotors des barillets qui peuvent se déplacer axialement, des moyens d'entraînement qui sont axialement statiques, à tel point qu'à certaines occasions, ils sont conçus sous une forme intégrée avec la lanterne proprement dite.

Dans ces applications, il se pose le problème consistant en ce que, si, pour des raisons de privauté ou par accident ou encore par action inconsciente d'un enfant, le barillet intérieur est tourné d'un quart de tour, il en résulte qu'il est absolument impossible d'ouvrir la serrure de l'extérieur, puisque l'entaille frontale prévue dans le rotor extérieur mobile dans la direction axiale ne se trouve pas dans la position angulaire de la saillie correspondante d'entraînement en rotation prévue dans le moyen d'entraînement, immobile dans la direction axiale, et qui, conformément à sa fonction, a été entraîné dans la rotation d'un quart de tour subie par la lanterne sous l'action de la clé intérieure.

De tout ce qui a été dit à propos de cet exposé, on déduit qu'actuellement on ne connaît pas de dispositif qui permette l'adaptation de barillets à combinaison radiale, immobilisation axiale et entaille frontale fraisée, pour travailler avec des serrures à lanterne, et qu'on se trouve face au paradoxe consistant en ce que c'est précisément ce type de barillet qui est le plus communément utilisé, du fait qu'il est compatible avec les clés traditionnelles à bord denté de même qu'avec les clés plates qui travaillent à l'aide d'empreintes ménagées dans les côtés de la lame et qui comportent des dispositifs de validation complémentaires, en atteignant ainsi de hauts degrés d'élaboration et en pouvant être utilisées pour les systèmes de haute sécurité.

On déduit de même que les systèmes connus, décrits plus haut, n'admettent pas une fonction anti-panique assurée par le barillet extérieur, qui permettrait l'ouverture de l'extérieur en toutes circonstances, alors qu'il s'agit d'une situation d'urgence qui entraîne des risques pour les personnes et les biens enfermés à l'intérieur (enfants, personnes âgées affaiblies, voleurs qui bloquent la serrure au moyen de ce quart de tour de la clé intérieure) comme dans le cas où, par inadvertance, alors que la clé intérieure est tournée d'un quart de tour, on quitte l'appartement et qu'on ferme la porte au verrou.

Face à cet état de fait, le nouveau dispositif adaptateur répond à une conception nouvelle et radicalement différente, qui est particulièrement applicable pour les types de barillets et de serrures définis dans le domaine de cette invention, et qui est exposée ci-après en prenant pour convention de désignation que les deux barillets appelés barillet avant et barillet arrière sont ceux qui sont respectivement le plus rapproché et le plus éloigné de la lanterne intermédiaire montée à l'intérieur de la serrure.

Ainsi, dans le dispositif selon l'invention, entre les rotors des barillets, immobiles dans la direction axiale, et la lanterne de la serrure, l'accouplement en rotation est établi par des unités d'embrayage mobiles dans la direction axiale et particulièrement constituées par le fait qu'entre le rotor intérieur et la lanterne, est interposé un embrayage qui, poussé par la pointe de la clé lors de son insertion active, peut décrire une course axiale contrôlée à l'encontre d'un ressort dans laquelle, tout en conservant de façon permanente l'accouplement en rotation avec le rotor intérieur, il peut prendre des positions extrêmes, arrière et avant de débrayage et d'embrayage par rapport à un premier évidement de la lanterne, tandis que, entre le rotor extérieur et la lanterne, est interposé un jeu fonctionnellement coordonné d'embrayage femelle et d'embrayage mâle qui est également actionné par l'insertion active d'une clé extérieure correspondante, jeu d'embrayages dans lequel l'embrayage femelle a un accouplement en rotation permanent avec le rotor extérieur, tandis que, par rapport à un deuxième évidement de la lanterne, cet embrayage femelle établit un actionnement actif analogue à celui dudit embrayage intérieur par rapport au premier évidement, tandis que l'embrayage mâle est celui qui maintient l'accouplement en rotation permanent avec le rotor extérieur cependant que, par rapport à l'embrayage femelle, il maintient un accouplement en rotation permanent et qu'il peut décrire à l'encontre d'un ressort une course axiale relative contrôlée, d'amplitude équivalente à la course active de son embrayage femelle, le module du ressort antagoniste de l'embrayage mâle étant plus fort que celui du ressort antagoniste de l'embrayage femelle.

Effectivement, avec cette nouvelle conception, on parvient à adapter le type de barillet le plus habituellement utilisé pour l'actionnement des serrures à lanterne.

Cette application est simple et efficace et elle se base sur la détermination d'embrayages qui sont mobiles dans la direction axiale, le long d'une course active contrôlée, entre des positions actives d'accouplement et de désaccouplement en rotation avec la lanterne, tandis que, directement ou indirectement, ils conservent un accouplement en rotation permanent avec le rotor respectif des barillets.

En outre, l'adaptation est applicable avec toute la polyvalence possible pour n'importe quelle configuration possible de la lanterne, puisqu'il suffit que le moyen d'accouplement en rotation des deux embrayages soit fonctionnellement complémentaire de ceux formés dans la lanterne.

Toutefois, outre la simplicité, l'efficacité et la polyvalence, ce nouveau dispositif adaptateur offre l'importante qualité, qui n'existait pas jusqu'à présent, de permettre de réaliser une fonction anti-panique de l'extérieur lorsque la clé intérieure est tournée d'un quart de tour. Ainsi qu'on s'en rendra compte plus clairement dans l'explication détaillée qui se rapporte au mode préféré de réalisation représenté sur les dessins annexés, cette fonction anti-panique est obtenue par le fait que, lorsqu'on introduit la clé extérieure et que l'embrayage femelle ne peut pas avancer (parce que la lanterne n'est pas dans son alignement angulaire), le ressort antagoniste de l'embrayage mâle, qui est plus puissant, cède (en laissant ainsi la clé pénétrer entièrement pour sa validation) et par le fait que, lorsqu'on tourne cette clé extérieure, et sous l'effet de la goupille diamétrale, l'embrayage mâle (qui est en accouplement en rotation permanent), entraîne l'embrayage femelle en rotation jusqu'à ce que ce dernier effectue (en glissant sur la lanterne) l'avance angulaire d'un quart de tour qui est nécessaire et, de cette façon, l'action dudit ressort antagoniste produit automatiquement le déplacement axial d'accouplement en rotation entre l'embrayage mâle et la lanterne, en provoquant la compression du ressort moins puissant de cet embrayage femelle, pour que la position de débrayage soit automatiquement rétablie lors de l'extraction de la clé.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, en regard des dessins annexés sur lesquels
la figure 1 est une vue en perspective éclatée qui montre la division en pièces correspondant à un jeu de barillets, composé d'un barillet intérieur 1-2 et d'un barillet extérieur 4-5 appliqué à une lanterne 7 au moyen du dispositif adaptateur selon l'invention ; les stators 1 et 4 sont représentés coupés longitudinalement pour laisser voir les rotors 2 et 5.

La figure 1-A montre à plus grande échelle et en projection orthogonale la section axiale de l'embrayage intérieur 8, pratiquée selon un plan diamétral de symétrie.

La figure 1-B est analogue à la figure 1-A mais se rapporte au jeu fonctionnel d'embrayage femelle 14 et d'embrayage mâle 15.

La figure 2 montre en projection orthogonale la section diamétrale de symétrie correspondant au montage selon l'invention, par rapport à une serrure à lanterne 7 et en l'absence des clés intérieure 23 et extérieure 24 ; sur cette figure, on représente les jeux combinatoires radiaux de goupilles-contre-goupilles 25 et l'embrayage femelle 14 est représenté en demi-élévation et demi-coupe.

La figure 3 est la vue frontale avant qui correspond au barillet extérieur 4-5 et qui est identique à celle du barillet intérieur 1-2.

La figure 4 est une coupe telle que celle de la figure 2, sauf qu'ici, l'embrayage femelle 14 est entièrement coupé.

Sur cette figure, on représente la situation dans laquelle la clé intérieure 23 est insérée et où s'est établi l'accouplement consécutif en rotation, d'embrayage par rapport à la lanterne 7. Sur cette figure, on a omis de représenter les jeux radiaux de goupilles-contre-goupilles 25.

La figure 5 est analogue à la figure 4, mais dans la situation dans laquelle seule la clé extérieure 24 est insérée et l'embrayage résultant avec la lanterne 7 a été établi.

La figure 6 est analogue aux figures 4 et 5 et montre les deux clés 23, 24 insérées et les embrayages correspondants établis.

La figure 7 est analogue à la figure 4 et représente la situation dans laquelle la clé intérieure 23 a été insérée en premier lieu, puis tournée d'un quart de tour, tandis que la clé extérieure 24 a été insérée ultérieurement et l'embrayage femelle 14 ne peut pas effectuer sa manoeuvre d'embrayage.

La figure 8 montre la situation évoluée de la figure 7 après que la clé extérieure 24 a été tournée du même quart de tour et que, par conséquent, la manoeuvre d'embrayage s'est produite.

Sur les dessins, on a représenté un mode préféré de réalisation du dispositif proposé pour adapter à l'actionnement de la lanterne 7 d'une serrure 26, des barillets respectifs, intérieur 1-2 et extérieur 4-5, qui sont du type équipé de jeux combinatoires radiaux de goupilles-contre-goupilles 25 (figure 2) et qui possède un rotor 2, 5 axialement fixe et muni à l'avant d'une entaille diamétrale 3, 6 (figure 1), et ces barillets 1-2, 4-5 possèdent des rotors 1, 4 munis de collerettes périphériques la, 4a servant pour les fixer à la serrure 26.

En principe, le dispositif adaptateur est composé d'un embrayage intérieur 8 et d'un jeu extérieur d'embrayages femelle-mâle 14-15 qui sont tous mobiles dans la direction axiale et qui sont intercalés respectivement entre la lanterne 7 et les barillets intérieur 1-2 et extérieur 4-5.

L'embrayage intérieur 8 (figures 1, 1A et 2) a sa clavette frontale arrière 9 insérée de façon permanente dans l'entaille 3 et présente la tige rétractile 11 qui, dans la situation de débrayage, est repoussée par le ressort 12 à sa position d'avancée maximum qui déborde en avant de la clavette frontale avant 10 (qui coopère avec l'évidement 7a de la lanterne 7) sur une dimension équivalent à la course axiale d'embrayage/débrayage ; position qui est délimitée par l'arivée en butée contre le ressaut annulaire 8b qui supporte la rondelle 13 montée sur la queue de la tige 11 et guidée dans la cavité axiale 8a.

En ce qui concerne le jeu extérieur d'embrayages femelle-mâle 14-15, l'embrayage femelle 14 porte à l'avant la clavette frontale 16 qui coopère avec l'évidement 7k de la lanterne 7 et cet embrayage possède une tige rétractile 18 qui exerce ici une fonction analogue à celle de ladite tige 11 de l'embrayage intérieur 8 et qui, comme cette tige 11, est poussée par un ressort équivalent 19, la rondelle 1 guidée dans la cavité 14a butant à l'avant contre le ressaut annulaire 14k dans la situation de débrayage. L'embrayage mâle 15 a ses clavettes latérales 17 accouplées de façon permanente à l'entaille frontale 6 du rotor extérieur 5 et il loge sa partie avant dans le volume de la boîte arrière de l'embrayage femelle 14 ; le montage de l'embrayage mâle 15 s'effectue avec interposition du ressort antagoniste 22 et à l'aide de la goupille 21 qui traverse le trou 15a de l'embrayage mâle 15 et place ses extrémités dans les fenêtres allongées axialement 14c de l'embrayage femelle 14, tout ceci permettant un déplacement relatif de recul et rappelé élastiquement entre ces embrayages femelle 14 et mâle 15, ainsi qu'un accouplement en rotation direct et permanent entre ces deux embrayages.

La fonction normale d'ouverture, que ce soit avec la clé intérieure 23, avec la clé extérieure 24 ou avec les deux à la fois, paraît clairement illustrée par les figures respectives 4, 5 et 6. Lorsqu'on insère la clé 23 et/ou 24 à fond, l'embrayage intérieur 8 et/ou le jeu extérieur d'embrayages femelle-mâle 14-15 sont poussés axialement en établissant l'embrayage rotatif dans la paire clavetteévidement 10-7a et/ou 16-7k avec compression du ressort 12 et/ou 19 ; lorsqu'on retire la clé 23 et/ou 24, ledit ressort 12 et/ou 19 produit automatiquement le débrayage (figure 2).

La fonction anti-panique additionnelle résidant dans le barillet extérieur 4-5 est illustrée sur les figures 7 et 8 et se produit lorsque (figure 7) la clé intérieure 23 a été tournée d'un quart de tour ; de cette façon, l'évidement 7b de la lanterne 7 est croisé par rapport à la clavette avant 24 correspondante de l'embrayage femelle 14 et, lorsqu'on insère la clé extérieure 24, comme l'embrayage femelle 14 ne peut pas se déplacer, on surmonte (figure 8) la résistance du ressort antagoniste 22 (plus puissant que le ressort 19) et c'est l'embrayage mâle 15 qui se déplace axialement (dans la mesure permise par les fenêtres allongées 14c de guidage de la goupille 21 ; comme cet embrayage mâle 15 maintient en permanence l'accouplement en rotation direct avec le rotor extérieur 5 et avec l'embrayage femelle 14, lorsqu'on tourne la clé extérieure 24, cet embrayage femelle 14 glisse frontalement sur la lanterne 7 jusqu'à ce que, au quart de tour, il rencontre ledit évidement 7b et que, sous l'action dudit ressort 22, se produise l'embrayage automatique de cet embrayage femelle 14 (en comprimant le ressort 19 ainsi qu'il est logique), et on peut poursuivre normalement la manoeuvre d'ouverture au moyen de cette clé extérieure 24.

Dans toute cette description, pour simplifier, on dit un quart de tour en se référant à la rotation de la clé intérieure 23 lorsque la fonction anti-panique est exigée évidemment, on doit entendre cette expression comme désignant une rotation quelconque (position angulaire différente de 0g) qui déphase angulairement les évidements 7L de la lanterne 7 par rapport à la clavette frontale 16 de l'embrayage extérieur 14.

Selon l'invention, de préférence, les clavettes saillantes 9-10 de l'embrayage intérieur 8 s'étendent diamétralement; les ressorts de poussée 12 et 19 sont respectivement intercalés entre la tête élargie des tiges 11 et 18 et un ressaut annulaire intérieur 8b-14b des corps d'embrayage 8 et 14; le corps de l'embrayage 14, notamment son creux arrière, est en forme de godet; la rondelle de retenue 20 est portée par la queue de la tige 18 et est guidée dans la cavité axiale 14a du corps de l'embrayage femelle 14; l'embrayage mâle 15 est accouplé à l'embrayage femelle 14 au moyen de la goupille 21 qui, en traversant diamétralement ledit embrayage mâle 15, engage ses extrémités dans les fenêtres 14c diamétralement opposées, qui sont allongées axialement avec une amplitude équivalant à la course travaillante d'embrayage/débrayage de l'embrayage femelle 14, tandis que, dans sa partie arrière, cet embrayage mâle 15 présente des clavettes latérales 17 qui opèrent un accouplement en rotation permanent avec ladite entaille frontale 6 du rotor extérieur 5, sur toute la course axiale travaillante dudit embrayage mâle 15.

Claims (3)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour adapter des barillets à des serrures et pour assurer une fonction anti-panique, dans des serrures comprenant des barillets (1-2 et 4-5) équipés d'un rotor (2, 5) immobile dans la direction axiale et qui présentent, dans la face frontale avant active de ce rotor (2, 5), une entaille frontale transversale et diamétrale (3, 6) et dans lesquelles la combinaison autorisant la rotation active est établie par des moyens (25) qui agissent et sont disposés radialement, et dans des serrures (26) équipées d'un barillet intérieur (1-2) et d'un barillet extérieur (4-5) et qui comprennent intérieurement une pièce formant lanterne (7) équipée de moyens latéraux capables de recevoir la rotation du rotor (2, 5), caractérisé en ce que, les deux barillets (1-2, 4-5) étant appelés barillet avant et barillet arrière, qui sont respectivement le plus proche et le plus éloigné de ladite lanterne intermédiaire (7), l'accouplement en rotation s'établit entre les rotors (2, 5), immobiles dans la direction axiale des barillets (1-2, 4-5), et la lanterne (7) de la serrure (26), par l'intermédiaire d'unités d'embrayage correspondantes, capables de se déplacer axialement et particulièrement constituées en ce sens qu'entre ledit rotor intérieur (2) et la lanterne (7), est interposé un embrayage (8) qui, poussé par la pointe de la clé lors de son insertion active, peut décrire une course axiale contrôlée à l'encontre d'un ressort (12) dans laquelle, en conservant en permanence l'accouplement en rotation avec le rotor intérieur (2), il peut prendre des positions extrêmes correspondantes, arrière et avant, de débrayage et d'embrayage, par rapport à un premier évidement (7a) de la lanterne (7) ; tandis qu'entre ledit rotor extérieur (5) et la lanterne (7) est interposé un jeu fonctionnellement coordonné d'embrayage femelle (14) et d'embrayage mâle (15) qui est actionné lui aussi par l'insertion active d'une clé extérieure correspondante (24), jeu d'embrayages (14, 15) dans lequel l'embrayage femelle (14) est en accouplement en rotation permanent avec le rotor extérieur (5), tandis que, par rapport à un deuxième évidement (7b) de la lanterne (7), cet embrayage femelle (14) établit un actionnement actif analogue à celui dudit embrayage intérieur (8) par rapport audit premier évidement (7a), tandis que l'embrayage mâle (15) est celui qui maintient l'accouplement en rotation permanent avec le rotor extérieur (5) en même temps que, par rapport à l'embrayage femelle (14), il maintient un accouplement en rotation permanent et peut décrire, à l'encontre d'un ressort (22), une course axiale contrôlée relative, d'amplitude équivalente à la course active de son embrayage femelle (14), le module du ressort (22) antagoniste de l'embrayage mâle (15) étant supérieur à celui du ressort antagoniste de l'embrayage femelle (14).

2. Dispositif pour adapter des barillets à des serrures et pour assurer une fonction anti-panique, selon la revendication 1, caractérisé en ce que, dans une forme d'exécution préférée, ledit embrayage intérieur (8) présente un corps (8) mobile dans la direction axiale qui, sur ses faces frontales avant et arrière, porte des clavettes saillantes (9, 10) s'étendant diamétralement et fonctionnellement complémentaires, l'une de l'entaille frontale (3) du rotor intérieur (2) et l'autre du premier évidement (7a) de la lanterne (7), cependant que cet embrayage intérieur (8) présente une tige axiale rétractile (11) qui est montée au moyen d'un ressort de poussée (12) intercalé entre sa tête élargie et un ressaut annulaire intérieur (8b) du corps (8) de l'embrayage, ressaut annulaire (8b) qui, sur son autre côté, forme une butée d'avance pour une rondelle de retenue (13) montée sur la queue de la tige (11) et guidée dans une cavité axiale (8a) du corps (8) de 1 'embrayage.

3. Dispositif pour adapter des barillets à des serrures et pour assurer une fonction anti-panique selon les revendications précédentes, caractérisé en ce que, dans une forme de réalisation préférée, dans ledit jeu d'embrayages femelle (14) et mâle (15), ledit embrayage femelle (14) possède un corps (14) pouvant se déplacer axialement, en forme de godet, qui forme une face frontale avant munie d'une clavette (16) fonctionnellement complémentaire du deuxième évidement (7b) de la lanterne (7) et, de même que ledit embrayage intérieur (8), cet embrayage femelle (14) comprend une tige rétractile (18), qui est montée contre un ressort de poussée (19) intercalé entre la tête élargie de la tige (18) et un ressaut annulaire intérieur (14b) du corps (14) de l'embrayage, et qui porte sur sa queue une rondelle de retenue (20) qui bute vers l'avant sur ledit ressaut annulaire (14b) et est guidée dans une cavité axiale (14a) dudit corps (14) de l'embrayage ; cependant que, dans le creux arrière en godet dudit corps (14) de l'embrayage femelle, joue axialement ledit embrayage mâle (15) qui est monté avec interposition d'un ressort antagoniste (22) de module supérieur à celui dudit ressort (19) de ladite tige rétractile (18), ledit embrayage mâle (15) étant accouplé audit embrayage femelle (14) lui aussi au moyen d'une goupille (21) qui, en traversant diamétralement ledit embrayage mâle (15), engage ses extrémités dans des fenêtres (14c) diamétralement opposées, qui sont allongées axialement avec une amplitude équivalant à la course travaillante d'embrayage/débrayage de l'embrayage femelle (14), tandis que, dans sa partie arrière, cet embrayage mâle (15) présente des clavettes latérales (17) qui opèrent un accouplement en rotation permanent avec ladite entaille frontale (6) du rotor extérieur (5), sur toute la course axiale travaillante dudit embrayage mâle (15).