FR2835117A1 - Dispositif d'arret automatique pour un moteur electrique loge dans un tube rotatif plus particulierement destine a actionner un volet roulant - Google Patents

Abstract

L'invention a trait à un dispositif d'arrêt automatique pour un moteur électrique logé dans un tube rotatif plus particulièrement destiné à actionner un volet roulant. Ce dispositif comprend une jonction reliant le carter (1) du moteur et un axe fixe (4) qui autorise le carter à pivoter à partir d'une position d'équilibre, en réaction au couple du moteur, et des pivotements du carter (1) traduisant l'atteinte d'un couple limite propre à chaque sens déclenchent l'arrêt du moteur.Ce dispositif se caractérise par le fait que, à partir d'une position sur laquelle le carter (1) non sollicité est en équilibre, les pivotements de sens opposés qui déclenchent un arrêt du moteur ont une amplitude égale, la jonction réagissant en opposant des résistances inégales à ces pivotements. Une manipulation du tube rotatif déjà installé permet d'intervertir ces résistances face aux deux sens de pivotement du carter.Ce dispositif est conçu pour des moto-réducteurs dont le couple, en sortie de vitesse lente, pourra atteindre des valeurs élevées. Le freinage du moteur à l'arrêt est par ailleurs sécurisé contre une éventuelle faiblesse.

Description

revendications précédentes, disposé entre ces deux réseaux électriques.

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- 1 La présente invention est relative à un dispositif arrêtant automatiquement un moteur électrique logé dans un tube rotatif qui actionne un élément mobile et plus

particulièrement un volet roulant.

Les volets roulants mus par un moteur électrique dont l'alimentation est simplement S programmée pour que le tube d'enroulement réclise un nombre de révolutions déterminé sont toujours exposés au risque d'être endommagés, lorsque leur fonctionnement vient à s'enrayer. Un tel incident apparaissant en l'absence de surveillance humaine, du fait d'un fonctionnement automatisé ou d'une commande générale regroupant plusieurs volets, a souvent pour conséquence de maintenir bloqué le moteur dont le volet n'a pu achever lû son cycle, ce qui le met très rapidement hors d'usage, ou de détériorer gravement le volet. " Des perfectionnements ont donc visé à remplacer les appareils qui attendent simplement la fin de la course des tabliers pour couper l'alimentation électrique de leur moteur, par des dispositifs qui provoquent cette coupure lors de l'apparition d'une surcharge ou d'un obstacle au déplacement de ces éléments mobiles. Des moyens de blocage, en fin de course, permettent alors de déclencher l'arrêt des moteurs et affranchissent ceux-ci de tout appareil analogique nocessitant un réglage pour reproduire

la course du tablier.

Divers moyens permettent d'obtenir un tel arrêt. Les plus simples sont basés sur la 2û mesure du couple libéré par le moteur, à partir de la déformation d'une liaison élastique

entre le carter de son stator et le point fixe qui le retient.

Ces dispositifs ont toutefois des capacités limitées en couple car, compte tenu que l'un des sens de rotation du moteur-a pour fonction de retenir l'élément enroulable lors de sa descente, ils doivent être capables de détecter l' apparition d'un très faible couple de sens contraire à celui généré par le poids du tablier afin que le dysfonctionnement ne devienne pas irréversible. Ceci suppose que le module d'élasticité du ou des ressorts ne soit pas trop élevé mais il est alors difficile, en sens inverse, d'obtenir du couple sans rendre le dispositif très volumineux. De plus il est important que les sensibilités aux déclenchements des arrêts soient permotables., 3û En fin, le freinage des m oto-réd ucteurs libéra nt un coupl e él evé don t le niveau doit perdurer pour maintenir l'arrêt présente toujours un risque. En effet, la stabilité de l'arrêt repose sur le frein qui est sollicité en permanence à son maximum. Si celui-ci vient à

déraper, il se produit un mouvement rétrograde du rotor qui remet le moteur en marche.

Une défaillance du freinage peut donc engendrer des saccades continues et causer la

détérioration du moteur.

L'invention remédie à ces difficultés.

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- 2 Un dispositif selon l'invention comporte une jonction entre le carter du moteur et un point fixe qui autorise le carter à pivoter, en récction au couple apparaissant en sortie du réducteur de vitesse, des pivotements d'une amplitude déterminée déclenchant l'arrêt du moteur. La caractéristique principale de ce dispositif tient en ce que, le carter du moteur n'étant 1'objet d'aucune sollicitation, celui-ci présente une position d'équilibre, à partir de laquelle les pivotements de sens opposés qui lui font déclencher un arrêt du moteur ont une même amplitude, sa jonction au point fixe opposant des résistances

différentes à ces déplacements.

Selon des modes particuliers de réclisation: lû - les résistances de la jonction à des pivotements égaux du carter, de part et d'autre de sa position médiane, peuvent être interverties par une manipulation du tube rotatif déjà installé, - la manipulation du tube rotatif peut comporter au moins une rotation entranant un déplacement de l'élément normalement fixe de l'appareillage de coupure d'alimen tation du moteur, tel le berccau qui porte les interrupteurs ou le levier qui les actionne, le carter adoptant alors une nouvelle position médiane de pivotement, - le moyen par lequel les éléments flexibles qui retiennent le carter sont soumis à une déformation peut être désactivé par unGfnouvement latéral du tube rotatif, lors de sa manipulation, afin que son mouvement de rotation puisse être conduit sans que ces 2û éléments n'en contrarient la menée à terme, - un jeu existant, pour un sens de pivotement du carter à partir de sa position médiane, dans l'engrènement de sa jonction avec les éléments flexibles qui le retiennent, la manipulation du tube rotatif peut modifier l'engrènement de la jonction avec les dits éléments flexibles, d'une façon telle que le jeu est reporté sur l'autre sens de pivotement du carter, sans modifier sa position médiane de pivotement, - les manipulations du tube rotatif peuvent êtrè encadrces par des butées, - la fermeture de celui des interrupteurs d'alimentation, dont l'ouverture a provoqué l'arrêt du moteur en fin de course, peut s'opérer pour une position du carter en retrait de sa position extrême de pivotement, 3û - le moteur tournant dans le sens qui demande de sa part le plus d' effort, I'atteinte du couple iimite peut être suivie par une diminution de la résistance que les éléments flexibles

opposent au pivotement du carter, celle-ci étant obtenue avant l'arrêt du moteur.

Les dessins annexés illustrent l'invention.

La figure 1 représente une vue selon une coupe en long de la partie d'un carter de moteur contenant le dispositif d'arrêt selon 1'invention; la figure 2 représente une coupe

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-3 traversante de ce dispositif et la figure 3, une vue de son extrémité située en profondeur

dans le carter.

La figure 4 représente une vue d'une variante du dispositif selon une coupe en long du carter, les figures 5 et 6, des vues des pièces d'engrènement de la jonction de cette variante du dispositif avec ses éléments flexibles et la figure 7 un interrupteur spécifique à

cette première variante du dispositif.

Les figures 9, lû et 11 sont relatives à une autre variante de l'invention. Elles

représentent des coupes similaires à la version de base.

On se réfère à la figure 1. Le moteur et son réducteur de vitesse, non représentés, lû sont logés dans un carter cylindrique (1), une roue en sortie du réducteur, entranant le tube rotatif (2) dans lequel le carter (1) est entièrement introduit. Une jonction (3) sensible au couple lie le carter (1) à un axe (4) dont l'extrémité saillante (5) est destince à se relier à un point fixe. Ce coté du carter peut être centré dans le tube rotatif par l'enchanement de l'axe de sa jonction à celui d'un limiteur de course logé dans un tambour indépendant, cet élément non représenté est destiné à crcer, en fin d'ouverture, I'obstacle face auquel le couple déclenchant pourra être atteint. En son absence un manchon de centrage s'intercale entre le carter du moteur et le tube rotatif, le carter

formant un pivot sur lequel le tube peut tourner sans usure, grâce au manchon.

La jonction (3) comporte des éléments flexibles (6J équidistants les uns des autres, constitués par des barreaux pourvus chacun d'une roulette (7) venant au contact de l'axe (4). Des cames (8), en nombre égai a celui des roulettes (7), garnissent de façon

régulière le pourtour de l' axe (4) en s'intercalant entre les roulettes.

Deux coques (9) reliées chacune au carter (1) encadrent latéralement l'ensemble des roulettes (7) afin de les placer au centre des barreaux (6) . Ces coques (9) maintiennent les extrémités des barreaux (6) en contraignant ceux-ci à une à une flexion préclable qui s'accro^t par la montée des roulettes (7) sur ies cames (8). Le cintrage des barreaux (6) est guidé par les coques (9) pour que l'éloignement des roulettes (7) s'effectue de façon radiale autour de l'axe (4). Lorsque les roulettes (7) sont dans une zone allant du pied d'une came (8) à celui d'une autre came, il est possible de déplacer latéralement le tube rotatif (2) qui entrane alors le carter (1) par la roue d'entranement, non représentée, du réducteur du moteur liée à ce tobe rotatif (2), Un tel déplacement entrane les coques (9) et leur contenu, barreaux (6) et roulettes (7J, qui coulissent alors sur l'axe (4) de la jonction (31. Ce coulissement est contrarié par un ressort (10) placé dans l'une des coques (9), mais, lorsqu'il est obtenu, il permet aux roulettes (7) de tourner sur une partie cylindrique de l'axe (4) en échappant aux cames (8). Le déplacement latéral du carter est limité par l'accostage des cames avec le fond du lamage prévu dans l'une des coques. Il s'effectue en enfonçont préférentiellement l'axe en lu,

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- 4 La figure 2 offre une vue de l'une des coques (9), par sa face mitoyenne à l'autre coque et dont elle est séparce par l'épaisseur des roulettes (7). Dans le cas présenté, les barreaux sont au nombre de deux, mais on constatera que leur quantité peut être augmentée. Selon le couple recherché, on équipera donc le dispositif d'autant de barreaux que nécessaire, leur diamètre pouvant d'ailleurs varier. La figure 3 offre une vue de 1'extrémité du dispositif située en profondeur dans le carter avec les moyens d'interroption de l'alimentation électrique du moteur. Ces moyens sont constitués par deux interropteurs (11) entre lesquels est placé un levier (12). Les interrupteurs sont scellés sur des supports (13) appartenant à la coque (9) dont le culot est lû ici visible. Ils sont donc mobiles en rotation avec le carter, alors que ie levier (12) est tenu parl' axe fixe (4) de la jonction (3) avec un serrage rendant son orientation précaire. Aussi, face à une poussée des supports (13) des interrupteurs (11), ce levier (12) pivote après qu'il ait enfoncé les poussoirs des interropteurs (1 1), Si l'on considère la figure 2, un repérage angulaire par rapport à la roue à cames détermine quatre positions pour une roulette se déplaçont du sommet d'une came à celui d'une came voisine en s'arrêtant à leur pied. Un mouvement conduisant son centre à passer de la position A à la position B rencontre une forte résistance, due à la montée de l'ensemble des roulettes sur leur came. Par contre un mouvement du carter de même amplitude mais de sens opposé n'offre pas de résistance significative. Des mouvements inverses après que la roulette ait été amence en A' conduisent aux mêmes effets, aussi, lorsque la roulette est sur l'une ou l'autre des positions A et A' le carter est sur une position médiane de pivotement dans la mesure o les mouvements que l'on vient de considérer déclenchent l'arrêt du moteur. On s'arrangera donc pour que les écarts entre les flancs du levier et une position déclenchante du poussoir de chaque interrupteur correspondent

à ces mouvements considérés du carter.

Sur la figure 3, on constate que les limites extrêmes de pivotement sont bornces par des butées (14), appartenant à la coque (9) porteuse des interrupteurs (11), lesquelles frappent un bras fixe (15) lié à l'axe (4) de façon inamovible. Le carter n'a pas bougé par rapport à la figure 2, mais le repérage angulaire a été décalé pour qu'il soit en regard des butées, et, dans le cas présent, le dispositif oppose de la résistance à une rotation du

carter qui s'effectue dans le sens des aiguilles d'une montre.

Pour que cette résistance affecte une rotation de sens opposé, la manipulation du tube rotatif consistera d'abord en un déplacement latéral qui permet aux roulettes

d'échapper aux cames, puis en une rotation amenant les roulettes de la position A à B'.

Au cours de cette rotation, le carter (1) ibalayera un secteur angulaire beaucoup plus vaste que l'espace disponible entre le levier (12) qui actionne les interrupteurs (1 bet leur support (13). On notera sur la figure 3 que 1'interrupteur concerné est à gauche. Le levier

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(12) qui est normalement fixe sera donc entrané par le support (13) de 1'interrupteur (1 1) au cours de cette rotation et un retour en arrière ramenant les roulettes (7) en deçà de la

position A' permettra leur réintroduction entre les cames (8).

Il y a lieu de faire ici plusieurs remarques.

La résistance du dispositif au déplacement du carter est fonction de la composante excentrique du mouvement des roulettes qui chute très rapidement pour devenir nulle quand celles-ci ont atteint le sommet des cames. La résistance au couple du dispositif

part donc d'un maximum et s'affaiblit ensuite, méme si la flexion des barreaux s'accro^t.

Cette particularité est donc avantageuse dans la mesure o le couple rémanent après I'arrét du moteur est sensiblement diminué. On s'arrange néanmoins pour qu'un

déséquilibre tende à faire redescendre spontanément les roulettes de leur came.

D'autre part, I'espace entre les cames doit autoriser un déplacement du carter au moins égal à celui nocessité par la phase génératrice de coupie. Dans la mesure o cet espace est supérieur, il n'est pas conseillé que les positions médianes de pivotement correspondent à une position des roulettes accolées aux pieds des cames. On peut, en effet, ajuster l'écart entre les interrupteurs afin d'obtenir un arrét, d'un coté, quand le couple maximum a été suffisamment dépassé, de l'autre juste avant une reprise de couple inverse due à la rencontre des roulettes avec une came voisine. De la sorte, le tube rotatif n'aura que très peu de jeu à vide, lorsqu'il se sera arrété après avoir tourné

2û dans le sens o le dispositif ne génère pas de résistance à cet arrêt.

Les positions médianes se situeront alors dans la zone o les roulettes sont espacées des cames et un léger pivotement à vide précédera l'apparition du couple, dans le sens qui est appelé à en produire. Ces positions médianes ne concideront alors plus tout à fait avec les repères A et A' de la figure 2, mais elles correspondront toujours à des positions du carter o, en 1 ' absence de sollicitation, celui-ci est en équilibre. D' autre part, I' espace entre les butées dépendra des positions extrêmes de pivotement définies par la position choisie pour les roulettes, plus ou moins en porte à faux au sommet des cames, ét on tiendra compte aussi de l'écrasement du poussoir des interrupteurs qui a outrepassé I'ouverture des contacts lors du déplacement du levier qui les commande pour établir la

position précise de ces butées.

Pour montrer que les formes de réclisation du dispositif peuvent être très diverses, on

décrira encore deux formes avec des conceptions très différentes.

Dans la variante illustrée par les figures 4 à 6, les éléments flexibles (6) sont toujours des barreaux disposés à équidistance, autour de l' axe fixe (4) de la jonction, parallèlement à lui, leur déformation ne s'effectuant plus de façon radiale mais i' tangentielle à la rotation et proportionnellement à elle. Les extrémités de ces barreaux [6) sont tenues fixement par deux roues (18) bloquées sur l'axe (4) de la jonction, ici

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- 6 formé par un simple tobe carré. Ces roues forment des portées sur lesquelles le carter (1) peut pivoter et glisser longitudinalement. Les barreaux flexibles (6) traversent les flancs de deux bogues 116,17), dont l'une (16) est goupillée au carter. L'autre bogue (17) reste sur un emplacement défini de i' axe (4) tout en powant tourner sur lui, et, pour ce faire, cette bogue (17) est constituée de deux éléments accolés par des vis 119)qui enserrent un anneau élastique (2û) positionné sur des entailles pratiquées dans les arêtes de l'axe (4) à équidistance des roues fixes (18). L'épaisseur du fil de cet anneau se répartit entre une gorge de la bogue et les entailles de l'axe. Un ressort (1û) placé entre une roue fixe (18) et la bogue (16) liée au carter (1) tend à expuiser la roue fixe (18) hors de ce dernier, mais I'axe (4) qui la tient est retenu par la bogue (17) bloquée longitudinalement sur lui qui se trouve plaquée contre celle (16) à partir de laquelle le ressort (1û) prend appui. Un enfoncement de l' axe dans le carter entrâne donc l'écartement des deux bogues en

comprimant le ressort.

La bogue (16) liée au carter possède des lumières (22) oblongues en forme d'arcs de

cercle. Ces lumières (22) sont centrées sur le cercle passant par le centre des barreaux (6).

Elles sont toutes identiques et équidistantes les unes des autres. La deuxième bogue (17) possède un même nombre de lumières (23), de même forme, mais ces dernières représentent un secteur angulaire moindre, les vis (19) qui servent à son assemblage s'intercalant entre ces lumières (23). Ces vis (19) ont un corps qui se prolonge hors de I'épaisseur totale de cette bogue (17), leur pointe formant des taquets qui s'introduisent dans les grandes lumières quand les bogues sont accolées. L'une ou l'autre des vis (19) avoisinant une petite lumière (23) d'une bogue (17) peut alors se trouver alternativement engagée dans la même grande lumière (22) de l'autre bogue (16), occupant un coin ou l'autre de celle-ci, et cela, respectivementipour chaque appairage de vis, Les lumières (22,23) des deux bogues (16,17) sont telles que, ces bogues étant écartées l'une de l'autre, celle (16) pourvue des grandes lumières (22) peut, sans déformer Ies barreaux (6), pivoter sur un secteur angulaire deux fois plus grand que ne le pëut la bogue (17) pourvue des petites lumières (23), et, accolées l'une à l'autre, elles peuvent pivoter ensemble de tout le jeu qu'autorise les petites lumières (23). Le jeu procuré par les petites lumières dans l'engrènement des bogues avec les barreaux affectera l'un ou l'autre sens de pivotement du carter à partir d'une position médiane de pivotement

commune, obtenue quand les barreaux (6) occupent le centre des grandes lumières (22).

Si, lors de la pose, on constate un mauvais réglage, un enfoncement de l'axe (4) dans le carter (1) qui écarte la deuxième bogue (17) de la première (16) suivi d'une rotation du carter (1) entrânant la bogue (16) liée à lui verra les barreaux (6) retenir la bogue (17) porteuse des vis {19), ce qui permettra aux grandes lumières (22) d'accueillir des pointes de vis (19) différentes et les petites lumières seront ainsi refoulées face à l'autre moitié des grandes. i

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Par ailleurs, un tampon (25), lié au carter (1), se trouve placé à équidistance de deux

interrupteurs (11) lorsque les barreaux (6) occupent le centre des grandes lumières (22).

Les arrêts du moteur seront donc obtenus avec des pivotements identiques du carter et

sous des couples opposés dont la valeur de l'un est nulle et l'autre forte.

La manipulation du tube rotatif déjà installé peut trouver sa limite, latéralement, par l'écrasement du ressort (10), ainsi que par des butées (14) qui brident la rotation de la bogue (16) liée au carter lorsqu'elles rencontrent les arêtes de l'axe carré (4). Les espaces entre les interrupteurs et le tampon qui les actionne seront tels que les arrêts du moteurs soient déclenchés juste avant que ces butées n'agissent, néanmoins celles-ci peuvent être supprimoes dans la mesure o le dispositif s'àdosse à une reprise de couple due à une flexion inverse des barreaux qui s'obtient même lorsque les deux bogues (16, 17) sont débo^tées. La dite reprise de couple pourra être intéressante dans le cas o une certaine pression doit être exercée sur le tablier en fin de fermeture. On s'accommodera alors d'une faible sensibilité du dispositif pour provoquer un arrêt en cas d'obstacle à la

descente. Un écart accru entre les interrupteurs et le tampon créera cet effet.

i' On pourra aussi prévoir que le tampon n'ait pas une épaisseur constante et que sa

position soit modifiable dans le carter pour obtenir un réglage de sensibilité.

Le nombre de barreaux, leur longueur et leur section sont autant de variables qui permettent d'atteindre le couple recherché, celui-ci pouvant être, ici, très élevé, mais, comme il a été dit, le fait d'arrêter le moteur sur un tel couple est un facteur de dysfonctionnement, en cas de perte de freinage. Aussi, il sera prudent de prévoir pour cette forme de réclisation des interrupteurs particuliers dont le principe de fonctionnement est illustré par la figure 7, lesquels sécuriseront les arrêts du moteur par le fait que la fermeture du contact de ces interrupteurs correspond à une position du carter en retrait

de la position extrême qu'il a dû atteindre pour obtenir leur ouverture.

On obtient ce résultat avec un interrupteur dont le levier battant, porteur d'un des plots du contact (26), est un étrier (27) qui tient arcboutée une lame de ressort (28) contre un support fixe (29), en entourant ce ressort et ce support. La tranche du ressort (28) s'appuyant sur le support (29) a une posrtion invariable sur lui, de sorte que, lorsque la boucle de l'étrier (27) qui coulisse au dos du support (29) va et vient autour de cette position d'appui du ressort, la boucle floltante de l'étrier (27) qui tient l'extrémité libre du

ressort (28) bascule d'avant en arrière, sous l'effet du dit ressort.

Pour donner une meilleure précision au franchissement de cette position critique la boucle de l'étrier (27) qui entoure le support (29) est garnie d'un rouleau (30) et le dos du support (29) sur lequel chemine ce rouleau (30) est légèrement convexe au niveau de

l'endroit o le ressort appuie.

Une pression exercée sur le poussoir (31) qui fait saillie hors du bo^'tier (32) de

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- 8 I'interrupteur n'agit sur le déplacement du rouleau (30) qu'à partir d'un certain enfoncement dans le bo^'tier, du fait d'un évidemment (33) dans le corps du poussoir (31) qui crce un retard avant que celui-ci n'agisse. Aussi, dès que le rouleau (30) a dépassé la position d'appui du ressort (28) sur le support (29), I'étrier (27) s'échappe en totalité en ouvrant le contact (26). Lorsque la pression sur le poussoir (31) se relâche, un autre ressort (34) repousse ce dernier hors du bo^tier mais le basculement inverse de 1'étrier (27) ne s'effectue qu'après rattrapage du retard dû à l'évidement (33) du poussoir et qui s'applique maintenant dans l'autre sens. La fermeture du contact (26) s'effectuera donc pour une position nettement plus ressortie du poussoir (31) hors du bo^'tier (32) que pour son

1 û ouverture.

A titre indicatif, un battement de trois millimètres, diminuera le coupie rémanent de la

jonction d' environ un tiers dans le cas de la variante de l 'invention.

On décrira encore une troisième forme de réalisation de l'invention qui présente un

montage différent de ses éléments de coupure d'alimentation.

La figure 9 est une vue d'une coupe transversale de la jonction du carter à l'axe fixe qui équipe cette deuxième variante. Les éléments flexibles (6) sont constitués par des plaques en acier bloquces dans le carter (1), à équidistance les unes des autres, par des reliefs (35) générés par une crevaison avec enfoncement de la paroi du carter. La largeur des plaques (6) est telle que, leurs bords prenant appui sur la paroi interne du carter (1) et leur centre sur des secteurs cylindriques d'un tube à gorges (36), elles doivent se cintrer légèrement pour être introduites dans le carter. Les gorges du tube (36) sont en nombre égal à celui des plaques (6) et reçoivent des rouleaux (37) qui émergent partiellement hors de ces gorges, sur toute leur longueur. Le tube à gorges (36) contient un autre tube cylindrique (4) qui forme 1'axe fixe de la jonction du carter. Les rouleaux (37) se logent entre les plaques (6) quand la jonction est au repos, et une rotation du carter (1), alors que les rouleaux (37) et le tube à gorge (36) conservent une position fixe, entrane la flexion excentrique des plaques (6). La partie centrale de ces plaques (6) peut présenter

un bossage (38) formant un obstacle destiné à augmenter le couple.

Une retombée du couple appara^'t quand les rouleaux ont franchi cet obstacle, de la même façon que dans la première version du dispositif. Pour augmenter encore la résistance du dispositif, des joncs (39) en matière élastomère pourront être insérés entre les plaques flexibles (6) et le carter (1), la déformation des plaques entranant l'écrasement de ces joncs. On jouera donc sur l'épaisseur des plaques et la présence, ou non, de bossages ou de joncs pour varier la résistance au couple, la dureté de l'élastomère étant

aussi un facteur de réglage.

On considère la figure 8 o l'on voit que le tube à gorge (36) constitue une entretoise entre deux collerettes (4û) qu'il relie l'une à 1'autre, lesquelles forment des portées pour le

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carter (1). Les plaques flexibles 16) sont contenues entre les collerettes 14û) qui, elles même, sont emprisonnces entre des retenues du carter [1). Le carter (1) peut tourner sur ces collerettes (40) et s'il se déplace latéralement ii les entra^'ne avec lui, le tube à gorges (36J pouvant, de son coté, glisser sur l'axe fixe (4). Pour faciliter le montage du moteur dans le carter (1) il sera préférable de loger la jonction (3) dans une partie séparable de celle qui contient le moteur et de réunifier ces deux parties par un manchon (41). La collerette (4û) situce près du manchon (41) comporte une empreinte dans laquelle est niché un crabot (42) lié à l'axe fixe (4) de la jonction (3). Un ressort (10) agissant entre ce crabot (42) et le

manchon (41) qui réunifie le carter (1) tend à maintenir le crabot (42) dans sa niche.

D'autre part, l'extrémité de l'axe fixe (4) interne au carter est porteuse d'un berceau (44) auquel les interrupteurs (11) sont attachés. Ce berccau (44) est tenu par un tourillon

(45) engagé dans l'âme de l'axe fixe (4) dans lequel il peut tourner avec de la friction.

Pour faciliter la réclisation du berccau, il y a intérêt à récliser celuici en deux parties, les interrupteurs étant parallèles l'un à l'autre. Deux doigis (12), visibles figure 10, issus du manchon (41) de raccordement du carter (1), seront prévus pour les actionner. Par ailleurs, des butées (14) formées dans le même manchon (41) limitent l'amplitude des pivotements qu'il est possible de donner manuellement au carter. Ces butéss (14)

coopèrent avec le téton (43) d'une bogue (46) liée à l'axe fixe (4).

Un déplacement latéral du carter (1) qui vise à enfoncer l'axe (4) de la jonction (3) 2û en son sein provoque 1'écrasement du ressort (1OJ et la sortie du crabot (42) hors de la collerette (40). On pourra alors faire tourner le tube rotatif à la main afin de déplacer le centrage du berceau sur une autre position médiane de pivotement, ce qui amènera les plaques à changer de rouleau d'appui tout comme les roulettes de la première forme de réclisation changeaient de came. Le fonctionnement est ici parfaitement identique. et on

ne reprendra donc pas toute son explication.

Notons simplement que les figures 9 et 10 montrent que le carter a déjà largement quitté sa position médiane de pivotement quand les plaques arrivent au conta,ct des rouleaux. En effet le fait de déformer les plaques demande une rotation du carter beaucoup moins importante que celle amenant les plaques à quitter un rouleau pour venir au contact d'un rouleau voisin. Or, on sait que pour supprimer le jeu à vide, il faut que l'arrêt obtenu sans résistance se fasse quand la jonction est adoSsée à sa reprise de résistance. On sait aussi que pour que le carter soit sur sa position médiane, il faut que les

distances qui séparent chaque interropteur de son doigt d'actionnement soient similaires. En prenant un pointage mobile avec le carter, on voit sur la figure 9 que

la position médiane relative au cas de figure s'obtient quand ce pointage partant de A se

positionne dans le plan vertical, ce qui éloigne les plaques de leur rouleau.

Repartant de cette position médiane, ie carter effectuera donc un début de

pivotement sans que sa jonction ne présente de la résistance face au couple.

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- o

Claims (6)

REVENDICATIONS

1) Dispositif arrêtant automatiquement un moteur électrique logé dans un tube rotatif qui actionne un élément mobile et plus particulièrement un volet roulant, ce dispositif comportant une jonction, entre le carter du moteur et un point d'appui fixe, dont les éléments autorisent le carter à pivoter en récction au couple apparaissant en sortie du réducteur de vitesse, ces pivotements, lorsqu'ils atteignent une amplitude déterminée, déclenchant l'arrêt du moteur, caractérisé en ce que, le carter (1) du moteur n'étant l'objet d'aucune sollicitation, celui-ci présente une position d'équilibre, à partir de laquelle les pivotements de sens opposés qui lui font déclencher un arrêt du moteur ont une même amplitude, sa jonction (3) au point fixe (4) opposant des résistances différentes à ces

1 0 déplacementS.

2) Dispositif, selon revendication 1, caractérisé en ce que les résistances de la jonction (3) à des pivotements égaux du carter (1) de part et d'autre de sa position

médiane sont interverties par une manipulation du tube rotatif (2) déjà installé.

3) Dispositif selon revendication 2, caractérisé en ce que la manipulation du tube rotatif (2) comporte au moins une rotation générant un déplacement de 1'élément normalement fixe de l'appareillage de coupure d'alimentation du moteur, tel le berceau (44) qui porte les interrupteurs (11) ou le levier (12) qui les actionne, ce déplacement

entranant l'adoption par le carter (1) d'une nouvelle position médiane de pivotement.

4) Dispositif selon revendication 3 caractérisé en ce que le moyen par lequel les éléments flexibles (6) qui retiennent le carter (1) sont soumis à une déformation est désactivé par un mouvement latéral du tube rotatif (2), afin que son mouvement de

rotation puisse être conduit sans que ces éléments (6) n'en contrarient la menée à terme.

) Dispositif selon revendication 2 caractérisé, d'une part, en ce que, à partir de la position médiane de pivotement du carter ( 1), il existe, dans un sens, un jeu dans I'engrènement de la jonction (3) du carter (1) avec ses éléments flexibles (6), d'autre part en ce que la manipulation du tube rotatif modifie l'engrènement de cette jonction (3) avec les dits éléments flexibles (6), d'une façon telle que le jeu est reporté sur 1'autre sens de pivotement du carter (1), sans qu'il y ait de modification de la position médiane de pivotement.

3û 6) Dispositif selon l'une ou l'autre des revendications 2, 3, 4 ou 5, caractérisé en ce

que les manipulations du tube rotatif (2) sont encadrées par des butées (14).

7) Dispositif selon revendication 1 caractérisé en ce que la fermeture de celui des interrupteurs (11) d'alimentation, dont l'ouverture a provoqué l'arrêt du moteur en fin de course, est opérée pour une position du carter (1) en retrait de sa position extrême de

pivotement.

8) Dispositif selon revendication 1 caractérisé en ce que, le moteur tournant dans le sens qui demande de sa part le plus d'effort, I'atteinte du couple limite est suivie par une diminution de la résistance que les éléments flexibles (6) opposent au pivotement du