FR2462863A1 - Mecanisme de moulinet de peche pour compensation de l'effet de recuperation de la ligne par rapport a la force de freinage lors de l'extraction de la ligne - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION SE RAPPORTE A UN MOULINET DE PECHE COMPRENANT UNE MANIVELLE ET UNE TRANSMISSION 7, 8 RELIEE A LA MANIVELLE POUR LA RECUPERATION DE LA LIGNE DE PECHE ET COMPRENANT UN FREIN A GLISSEMENT 30, REGLABLE A L'AIDE D'UN MOYEN DE REGLAGE32, 37-39, POUR UNE BOBINE3 POUVANT ETRE MISE EN ROTATION AU MOYEN DE LA LIGNE LORSQUE LA FORCE DE TRACTION SUR LA LIGNE EST SUFFISANTE POUR SURMONTER LA FORCE DE FREINAGE ET EST CARACTERISE PAR UN MOYEN DE TRANSMISSION DE FORCE 21, 23, 24 ENTRE UN ELEMENT DE TRANSMISSION8 ET LE FREIN30, LEDIT MOYEN DE TRANSMISSION DE FORCE ETANT ACTIONNABLE PAR UN COUPLE DE LA MANIVELLE LORS DE LA RECUPERATION DE LA LIGNE ET ETANT AGENCE POUR TRANSMETTRE AU FREIN 30, LORSQUE LE MOYEN DE TRANSMISSION DE FORCE EST ACTIONNE PAR UN TEL COUPLE, UNE FORCE CORRESPONDANT AU COUPLE, COMME UNE ADDITION A LA FORCE DE FREINAGE REGLEE PAR LE MOYEN DE REGLAGE 32, 37-39.

Description

i La présente invention se rapporte à-un mécanisme prévu dans un moulinet

de pêche à frein à glissement pour

augmenter la force exercée sur la ligne lors de la récu-

pération de la ligne à l'aide de la manivelle, sans avoir à changer un certain ajustement préalable du frein à glissement et, plus particulièrement, pour compenser l'effet de récupération de la ligne à la manivelle par rapport à la force de freinage exercée contre l'extraction

de la ligne dans les moulinets de pêche à bobine fixe.

Dans les moulinets du type à bobine fixe il se pro-

duit, pendant l'enroulement de la ligne sur la bobine, une friction relativement forte aux points o la ligne coule, en se défléchissant, en contact avec des surfaces d'appui, telles que la paroi avant de la bobine, le rotor et l'organe d'enroulement et, par exemple, le bord autour

d'une ouverture dans un capuchon renfermant le rotor.

Dans un moulinet à bobine fixe, dans lequel l'extraction

de la ligne peut être freinée au moyen d'un frein à glis-

sement, la force de traction de la ligne doit surmonter la force du frein à glissement et les forces de friction exercées sur la ligne, et on connaît bien que la force de freinage totale contre l'extraction de la ligne, pour

un certain ajustement du frein, est sensiblement infé-

rieure à la force efficace de la récupération de ligne, c'est-à-dire la force transmise de la manivelle à la

ligne et qui agit dans le sens de retrait de celle-ci.

Il en résulte que, si le frein est ajusté pour produire une certaine force de freinage contre l'extraction de la ligne comme, par exemple, lorsqu'un poisson s'élance après avoir mordu à l'hameçon, ledit frein ne peut pas du tout transmettre la même force pour la récupération de la ligne à l'aide de la manivelle. La différence est très importante et dans des exemples typiques elle peut s'élever à 4:1, environ. Cela veut dire que, si le frein est ajusté pour une force de freinage de, par exemple, 4 hg pour l'extraction de la ligne, la force qu'on pourrait obtenir et qui agit dans le sens de retrait est

de 1 hg au maximum, si la ligne est récupérée sans change-

ment de l'ajustement du frein, ce qui implique, à son

tour, que le frein glisserait lorsqu'on tente de récupé-

rer la ligne, tant que le poisson exerce une force de

traction dépassant 1 hg. Pour rapporter un poisson qui ex-

erce une force de traction de 4 hg, il faut donc serrer

le frein afin de produire une force de 4 hg pour la ré-

cupération de la ligne mais, si le poisson se précipite et soumet la ligne à une force de traction plus élevée, le frein ne glissera que lorsque la force de traction sur la ligne dépasse 2'kg. Quand le pêcheur, après avoir serré ainsi le frein, perçoit que le poisson augmente la force de traction sur la ligne, le pêcheur n'a peut-être pas le temps de réduire la force de freinage avant que la

ligne ne se brise.

La présente invention a pour but de supprimer les problèmes de ce genre en fournissant un moulinet de pêche ayant un mécanisme de compensation d'une telle différence entre la force de récupération de ligne et la force de

freinage lors de l'extraction de la ligne.

Ce but est atteint en ce que le mécanisme selon l'invention comprend un moyen de transmission de force entre un élément de transmission et le frein, ledit moyen de transmission de force étant actionnable par un couple de la manivelle lors de la récupération de la ligne et étant agencé pour transmettre au frein, lorsque le moyen de transmission de force est actionné par un tel couple, une force correspondant au couple comme une addition à la force de freinage réglée par le moyen de réglage. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention

apparaîtront de la description et des revendications qui

vont suivre en se référant au dessin annexé qui est une vue de côté montrant partiellement en coupe longitudinale un moulinet à bobine fixe muni d'un mécanisme selon l'invention. Le dessin représente a titre d'exemple un moulinet à bobine fixe du type fermé, c'est-à-dire il comprend un capuchon 2 qui est monté sur la partie avant du bâti 1 et renferme la bobine 3 ainsi qu'un rotor 4 portant l'organe d'enroulement de la ligne ("pick-up") 5. Le

moulinet est monté sur le dessus d'une canne à pêche 6.

Le rotor 4 est entraîné par la manivelle (non

montrée) du moulinet par l'intermédiaire d'une transmis-

sion comprenant une roue dentée 7 pouvant être mise

en rotation au moyen de la manivelle et un pignon 8 en-

grenant ladite roue 7. La roue dentée 7 et le pignon 8 sont du type roue hélicoïdale et vis sans fin. Le pignon 8 et monté sur une tige 9 qui traverse coaxialement la bobine et constitue un arbre moteur pour le rotor 4 qui est relié à la tige de façon détachable, par exemple par un raccord à vis. En avant du pignon 8 la tige 9 a une partie cylindrique élargie 9' et par cette partie la tige 9 est montée déplaçable et rotative dans une douille de palier 10 dont l'extrémité arrière est encastrée et fixée dans le trou d'une plaque de support 11 qui est, à son tour, reliée de façon détachable au bâti 1 au moyen de vis (non montrées). La douille de palier 10 présente une façe intérieure cylindrique pour le logement de la partie élargie 9' de la tige 9 et une face extérieure cylindrique sur laquelle est montée à rotation une douille 12 qui constitue une douille de support et de palier pour

la bobine 3. La douille de support et de palier 12 pré-

sente à son extrémité arrière un rebord radial 14 qui repose contre la plaque 11 par l'intermédiaire d'un disque 15. La douille de support et de palier 12 est déplaçable et rotative sur la périphérie extérieure de la douille de palier 10 et traverse le trou central de la bobine 3 et porte à son extrémité avant un moyen, généralement désigné par 16, relié de façon détachable à la bobine. Dans la réalisation représentée la douille de palier 10 est en

métal et présente, aux fins de montage décrites, des sur-

faces périphériques lisses à basse friction par rapport à la partie 9' de la tige et à la douille de support et de palier 12, qui peut être réalisée en matière plastique appropriée. Dans la forme de réalisation montrée le moyen de raccordement 16 est constitué par un nombre de langues élastiques 17 qui sont intégrées à la douille de support et de palier 12 de la bobine 3 et s'étendent vers l'avant à partir de l'extrémité avant 18 de la bobine 3 et présentent des parties extrêmes avant 17' élargies, destinées à s'encastrer par pression dans une rainure 19 dans la

partie extrême avant de la surface de périphérie inté-

rieure de la bobine 3. Les langues élastiques 17, par exemple au nombre de six, sont espacées les unes des autres par intervalles égaux. Pour assurer un verrouillage

détachable de la bobine par rapport à sa douille de sup-

port et de palier 12 la bobine 3 peut avoir, sur la sur-

face de la périphérie intérieure de sa partie extrême extérieure, un ou plusieurs taquets (non montrés) pour

engager un ou plusieurs espaces entre les langues 17.

On peut monter la bobine sur la douille de support et de palier 12 par glissement de la bobine sur la douille 12 de façon que les parties extrêmes élargies 17' des langues s'encastrent par pression dans la rainure 19 de la bobine 3. On peut retirer la bobine de la douille 12

par application d'une certaine force de traction.

Sur la tige 9, entre le pignon 8 et, par exemple, un épaulement échelonné 20 que présente la tige 9 à la transition à sa partie élargie 9', sont supportées, d'une part, une roue dentée 21, qui forme avec un cliquet 22 un mécanisme d'arrêt et, d'autre part, une plaque 23 qui présente un nombre de bras, par exemple quatre bras 24,

orientés axialement vers l'avant.

La plaque 23 avec ses bras 24 possède une fonction

centrale dans le mécanisme selon l'invention et on décri-

rera.cette fonction en détail plus loin.

Le pignon 8 est monté de façon à pouvoir se déplacer sur la tige 9 mais est solidaire en rotation de la tige du fait que sa périphérie intérieure a une surface plane en appui contre une surface plane correspondante qui est

formée sur la tige et s'étend dans le sens axial de celle-

ci. La roue dentée 21 est montée sur la tige 9 de même que le pignon 8, c'est-à-dire la roue dentée est déplaçable

le long de la tige et son trou a une surface plane s'adap-

tant à la surface plane longitudinale de la tige. La plaque 2' est, par contre, montée à la fois déplaçable et

rotative sur la tige 9.-

Sur la tige est prévu un ressort 25 qui est bandé entre la roue dentée 8 et une bague d'arrêt 26 à une partie extrême arrière de la tige 9 pour exercer une force de pression vers l'avant sur la roue dentée 8 qui, à son tour, transmet, par l'intermédiaire de la roue dentée 21, la

force de pression à la plaque 23.

Au moyen de la tige, que l'on peut déplacer à la main au moyen d'un bouton de manoeuvre (non montré) à l'extrémité arrière du moulinet, le rotor 4, relié à la tige, peut être déplacé vers l'avant pour presser contre

le capuchon 2 un anneau en caoutchouc 27, placé sur l'ex-

trémité avant du rotor, de telle façon que, lors d'un lancer, on puisse serrer contre le capuchon et y retenir la ligne (non montrée), qui s'étend à partir de la bobine 3 vers l'avant, entre le rotor 4 et le capuchon 2, et

en dehors par l'ouverture avant 28 du capuchon.

Le moulinet possède un frein à glissement réglable, généralement désigné par 30, agissant entre la plaque 11, reliée au bâti, et la douille de support et de palier 12 de la bobine 3. Par une force de traction dans la ligne,

la bobine 3 peut être entraînée en rotation en sens arri-

ère pour laisser filer la ligne, à condition que le couple de la ligne sur la bobine dépasse la force de freinage du frein à glissement 30. Lors de la récupération de la ligne au noyen de la manivelle, le rotor 4 est mis en rotation au moyen de l'organe d'enroulement 5, mais la bobine 3 n'est entraînée en rotation que dans le cas

o la force de traction sur la.ligne dans le sens de trac-

tion suffit pour permettre au frein de glisser et dans ce cas le rotor et la bobine tournent au même nombre de tours ou aux nombres de tours différents, ce qui dépend du degré de glissement dans le frein. Par ajustement du frein on peut freiner cette co-rotation de la bobine pendant la récupération de façon que le rotor soit mis en rotation plus rapidement que la bobine, ce qui est nécessaire pour permettre l'enroulement de la ligne sur

la bobine lors de la récupération de celle-ci. En prin-

cipe on peut bloquer la bobine par rapport au bâti en

serrant fortement le frein.

Le rebord 14, déjà mentionné, sur la douille de palier et de support 12 pour la bobine fait partie du frein à friction 30 et a la même fonction qu'un disque

à friction solidaire de la douille de support et de -

palier 12, qui constitue avec le disque 15, déjà mentionné, situé à la plaque fixe. 11, d'un côté du rebord 14, et un disque 31 situé dé l'autre côté du rebord 14,'un ensemble de freinage dont l'effet de freinage entre, d'une part, la douille de support et de palier 12 de la bobine 3 et, d'autre part, la plaque fixe 11 est réglable au moyen d'un mécanisme de réglage.. Ce mécanisme de réglage comprend un anneau 32 servant de levier et présentant deux saillies 33, 34, en forme de fourches, qui sont diamétrales l'une par rapport à l'autre, chaque saillie enfourchant une goupille de guidage 35 respectivement 36, supportées par

la plaque de support 11.

L'arrangement est tel que l'anneau/levier 32 est déplaçable en sens axial sur une distance limitée le long des goupilles de guidage 35, 36 et il peut aussi être articulé par rapport à ces dernières. L'anneau 32 servant de levier entoure la douille de support et de palier 12 avec un jeu relativement grand et chaque-demi-anneau (dont un seulement est montré sur le dessin) présente une partie centrale courbée en arrière 32'. Chacune de ces deux parties courbées 32' se trouve en appui contre une moitid du disque de freinage voisin 31, qui est montée de façon à pouvoir se déplacer sur la douille de

support et de palier 12 de la bobine mais est non rota-

tive par rapport au bâti parce qu'il a une saillie 31', en forme de fourche,-enfourchant une 35 des goupilles de guidage décrites 35, 36. L'autre goupille de guidage 36 est reliée à un bloc carré 37 qui est monté de façon déplaçable dans un trou carré dans la plaque 11 de manière à ne pas pouvoir tourner mais pouvoir se déplacer axialement par rapport à la plaque. En exerçant sur le bloc 37 une force dirigée axialement vers l'arrière on peut déplacer le bloc relativement à la plaque 11 pour tirer l'anneau/levier 32 vers l'arrière afin d'exercer

une pression sur l'ensemble de freinage.

Un allongement en forme d'une goupille filetée 38 s'étend vers l'arrière à partir du bloc 37 et sur cette goupille est disposé un écrou 39 dont le côté tourné vers le bloc 37 se trouve en appui contre une surface de butée sur une partie 1' du bâti. L'écrou 39 présente une surface périphérique moletée qui s'étend hors du bâti de manière à être accessible comme-un volant à manoeuvrer aux doigts. En enfonçant l'écrou 39 contre la butée de bâti 1' on peut presser le levier annulaire 32 par ses parties courbées 32' contre l'ensemble de freinage. La force de pression peut être réglée au moyen

de l'écrou 39.

Des dispositifs de freinage à glissement du type décrit sont déjà connus en principe mais non pas en ce qui concerne la'réalisation pratique et simple, décrite ci-dessus. Le dispositif de freinage à glissement, tel qu'il a été décrit jusqu'ici, présente toujours l'inconvénient

décrit dans l'introduction.

Toutefois, cet inconvénient a été supprimé par un mécanisme selon l'invention qui sera décrit ci-dessous et qui comprend la plaque 23, déjà mentionnée, avec ses bras 24. Comme le montre le dessin, ces bras 24 s'étendent à travers des trous 40 dans la plaque 11, reliée au bâti, et atteignent par ses extrémités le disque à friction 15 le plus voisin de la plaque 11 et qui est non rotatif par rapport à la plaque du fait qu'il présente une saillie

' entrant dans un des trous 40.

Par application d'une pression en sens axial vers la plaque 23, les bras 24 peuvent être pressés contre le disque à friction 15 de manière à provoquer ainsi une compression plus forte des-disques 15, 31 et du rebord intermédiaire 14 sur les parties courbées 32' de

l'anneau/levier 32 pour augmenter la pression de freinage.

Comme déjà décrit, le pignon 8 et la roue dentée 21 sont montés de manière à pouvoir se déplacer sur la tige 9 versla plaque 23. La plaque 23 présente un petit jeu axial 42 devant la plaque 11. Pour chaque ajustement du frein à friction 30 au moyen de l'écrou 39 on peut ainsi - augmenter considérablement la pression de freinage par

déplacement du pignon 8 en direction de la plaque 23.

Un tel déplacement axial du pignon 8 peut s'obtenir

automatiquement d'une façon très simple lors de la récu-

pération de la ligne au moyen de la manivelle parce que

les dents de la roue dentée 7 et du pignon 8 sont en-

taillées hélicoldalement dans une telle direction que la roue dentée 7 tende à déplacer le pignon 8 axialement vers l'avant sur la tige 9 lorsque la transmission 7, 8 est

commandée au moyen de la manivelle.

L'effet de freinage du frein augmente selon que l'on augmente la force exercée au moyen de la manivelle pour l'enroulement de la ligne sur la bobine contre une certaine résistance par force de traction dans la ligne

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dans la direction de déroulement, mais dans la réalisa-

tion montrée cet effet de freinage ne peut pas être augmenté au-dessus de la limite o la plaque 23 portant les bras vient en appui contre la plaque 11 reliée au bâti. Si, lors de la récupération de la ligne au moyen de la manivelle, on sent que la résistance menace d'atteindre le degré o la ligne peut se briser, il suffit de lâcher la manivelle pour contrôler si une force agissant sur'la

ligne dans la direction d'extraction provoque un glisse-

ment du frein ou non. S'il n'y a aucun tel glissement, la force de traction sur la ligne dans la direction d'extraction n'a pas atteint la force de freinage ajustée pour le frein au moyen de l'écrou 39 mais, même s'il y a un tel glissement lorsque la manivelle reste immobile,

l'usager conaissant le rapport entre la force de récupé-

ration et la force de freinage, pourra sans risque effec-

tuer la récupération de la ligne au moyen de la manivelle parce que, si la force d'extraction dépasse la force de

freinage, le frein commence à glisser.

La solution technique consistant à permettre à la force de friction d'agir sur une surface relativement stable, à savoir la paroi 14 de la bobine, près de la plaque de support 11 et donc aussi près du pignon 8 que possible, a été choisie en premier lieu pour permettre une transmission de force simple et pratique à partir du pignon 8 à l'ensemble de freinage, mais il s'est trouvé que cette solution donne aussi des avantages secondaires. Outre que la douille de support et de palier 12 constitue un moyen simple et pratique pour le montage détachable de la bobine 3 et pour le logement de celle-ci sur la douille de palier 10, elle constitue un moyen de transmission de force de l'ensemble de freinage au centre

de la bobine 3 et remplace ainsi la localisation conven-

tionnelle du frein pour action directe sur la surface

extérieure des parois de la bobine, ce qui produit norma-

lement une force de freinage qui varie en dépendance de la quantité de ligne sur la bobine, parce que les parois de la bobine sont toujours plus ou moins élastiques et de ce fait la force de freinage augmente normalement avec la quantité de ligne sur la bobine.

Grâce à la construction montrée, on a gagné l'avan-

tage ultérieur que les parties les plus vitales de la construction peuvent être montées et démontées comme une unité parce qu'elles sont supportées sur une seule plaque de support 11. Après l'enlèvement du capuchon 2 et, éventuellement, le démontage du rotor 4 à partir de l'arbre 9 et après l'extraction de la bobine de la douille 12 on peut détacher la plaque 11 du bâti 1 par un simple dévissage de quelques vis, et ensuite on peut retirer

comme une unité la tige 9 avec le ressort 25 et le pig-

non 8 ainsi que la plaque 11 et les deux douilles 10, 12. Il ressort de ce qui précède que la construction selon l'invention est très pratique et appropriée à son but. Le grand avantage est que la force exercée sur la ligne au moyen de la manivelle pour la récupération résulte en une force axiale à cause de la tendance du pignon 8 à se déplacer axialement vers l'avant et que

cette force augmente automatiquement la force de frei-

nage sur la bobine lors de la récupération et, en d'autres mots, la force de traction qui est exercée sur la ligne au moyen de la manivelle, par l'intermédiaire du rotor 4 et l'organe d'enroulement 5, lorsque la ligne est retirée. Si le frein se trouve ajusté (ou est en train d'être ajusté) pour glissement à une certaine force d'extraction sur la ligne, par exemple 2 kg, et si l'on sait que la ligne résiste à cet effort, on pourra aussi, sans changer l'ajustement du frein au moyen du dispositif de réglage, récupérer la ligne par une force de traction jusqu'à cette limite, à la différence d'environ 1/4 de cette force, au maximum, c'est-àdire env. 0,5 kg, dans les moulinets à bobine fixe avec un frein à glissement conventionnel. Il est facile de contrôler la force de traction approximative qu'exerce un poisson sur la ligne. On peut contrôler, par exemple en lâchant la manivelle, si le poisson peut extraire la ligne contre la force de freinage ajustée et, en ce cas, quand le frein glissera. Tant que le poisson ne peut extraire la ligne on peut toujours exercer une force suffisante au moyen de la manivelle pour récupérer le poisson, et cela sans risque de briser la ligne, et même si l'on extrait la ligne avec un glissement modéré du frein, on pourra augmenter l'effet de freinage au moyen de la manivelle et "jouer" le poisson dans les limites de la résistance de la ligne sans avoir à changer l'ajustement du frein au moyen du dispositif de réglage du frein. En lachant la manivelle

ou en réduisant la force de récupération on peut rapide-

ment réduire la résistance contre l'extraction de la ligne jusqu'à la force à laquelle le frein est ajusté

et glisse. -

Le mécanisme selon l'invention donne des avantages correspondants lorsqu'il s'agit de détacher un leurre

qui s'est accroché au fond.

En ce qui concerne les détails de construction l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus et en principe elle n'est pas non plus limitée aux moulinets à bobine fixe, parce qu'il est possible d'appliquer le même principe pour augmentation de la force de freinage dans un moulinet multiplicateur ou un moulinet pour la pêche à la mouche, bien que les

problèmes décrits dans l'introduction du mémoire, con-

cernant une grande différence entre la force d'extrac-

tion et la force de récupération, soient rares ou, en tous cas, peu importants dans les moulinets du type

dernier.

Une modification possible de la réalisation montrée

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sur le dessin et décrite ci-dessus serait d'équiper le moulinet d'un dispositif permettant d'enlever de la manivelle la force de freinage additionnelle. Un tel dispositif (non montré) pourrait être constitué d'un -rail, en forme de fourche, monté mobile dans le bâti 1 et pouvant être amené du côté extérieur du moulinet vers le bas comme une butée entre, par exemple, l'épaulement de la tige (arbre) 9 et la plaque 11 afin d'empêcher

déplacement du pignon 8 vers l'avant.

Une autre modification possible serait d'utiliser une roue dentée supplémentaire pour l'augmentation de la force de freinage, au lieu du pignon 8 qui pourrait ainsi

être limité à sa tâche ordinaire, c'est-à-dire d'entraî-

ner le rotor 4 par l'intermédiaire de la tige/arbre 9.

Le dispositif 8, 22, 23 augmentant la force de freinage pourrait également être complété d'un dispositif transmettant la force d'augmentation de freinage avec multiplication ou démultiplication ou un effet de levier et, éventuellement, la force d'augmentation de freinage pourrait être réglée ou modérée au moyen d'un dispositif approprié, tel qu'un ressort à action progressive qui, par exemple, règle constamment la force d'augmentation de freinage de la manivelle de façon à comprendre entre 3 et 5 fois la force de résistance du frein contre

l'extraction de la ligne.

Ces et d'autres.modifications rendues possibles grâce à l'invention tombent dans le cadre de l'invention

telle que définie dans les revendications suivantes.

Claims (10)

- REVENDICATIONS -

1. Mécanisme pour un moulinet de pêche comprenant une manivelle et une transmission (7, 8) reliée à la manivelle pour la récupérationde la ligne de pêche et comprenant aussi un frein à glissement (30), réglable à l'aide d'un moyen de réglage (32, 37-39), pour une bobine (3) pouvant être mise en rotation au moyen de la ligne lorsque la force de traction sur la ligne est

suffisante pour surmonter la force de freinage, carac-

térisé par un moyen de transmission de force (21, 23, 24) entre un élément de transmission (8) et le frein

(30), ledit moyen de transmission de force étant action-

nable par un couple de la manivelle lors de la récupé-

ration de la ligne et étant agencé pour transmettre au frein (30), lorsque le moyen de transmission de force est actionné par un tel couple, une force correspondant au couple comme une addition à la force de freinage

réglée par le moyen de réglage (32, 37-39).

2. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit élément de transmission est constitué par une deuxième roue dentée (8) entraînée par une

première roue dentée (7).

3. Mécanisme selon la revendication 2, caractérisé ence que la deuxième roue dentée (8), en plus d'être rotative, est déplaçable en sens axial sur une distance limitée, pendant qu'elle reste en prise avec la première roue dentée (7), et tend à être déplacée par le couple de la première roue dentée (7),lorsque cette dernière est entraînée, du fait que les deux roues dentées (7, 8) comprennent des dents qui sont inclinées par rapport à

leurs axes de rotation et qui sont, de préférence, en-

taillées hélicoidalement, et que la deuxième roue dentée (8) est disposée à exercer une force de pression axiale sur un organe mobile de transmission de force (23, 24), à cause de la tendance de la deuxième roue à être déplacée par la première roue dentée (7) lors de l'entraînement de cette dernière au moyen de la manivelle, ledit organe de transmission de force étant, à son tour, disposé à transmettre la force correspondante au frein (30) pour augmenter l'effet de freinage lors de la récupération

de la ligne.

4. Mécanisme selon la revendication 3 pour un mouli-

net de pêche du type à bobine fixe, caractérisé en ce

que les première et deuxième roues dentées (7 respective-

ment 8) constituent ensemble un engrenage angulaire, connu en soi dans le domaine des moulinets à bobine fixe,

la première roue dentée (7) étant du type roue hélicol-

dale, entraîne par la manivelle et la deuxième roue dentée (8) étant du type vis sans fin et supportée de façon déplaçable sur un arbre (9) monté à rotation, que le frein, qui comprend, d'une façon connue en soi, au moins une surface de friction (15, 31) étant non rotative par rapport au bâti (1) et au moins une surface de friction -(14) rotative avec la bobine,est supporté, près de ladite deuxième roue dentée (8), par une plaque de support (11) reliée, de préférence, de façon détachable, au bâti (1), et que la bobine (3), qui est coaxiale avec ladite deuxième roue dentée (8), est reliée de façon détachable à la plaque de support (11) et supportée à distance de cette dernière et à distance du frein (30) par l'intermédiaire d'une douille (12) qui est montée à rotation sur un arbre creux (10) relié à la plaque de support (11) et qui présente des organes (17, 17') pour encastrement par pression élastique dans le trou du moyeu

de la bobine (3).

5. Mécanisme selon la revendication 4, caractérisé en ce que la douille (12) servant de palier pour la bobine (3) par rapport à l'arbre creux (10) comporte, à.son extrémité opposée par rapport à la bobine (3), un

rebord radial (14) formant partie du frein (30) et.pré-

sentant deux surfaces de friction opposées pour coopéra-

tion avec deux disques à friction non rotatifs (15, 31), disposés de part et d'autre du rebord (14), lesdits disques pouvant être comprimés contre le rebord (14) à l'aide d'une force réglable au moyen du dispositif de réglage du freinage (32, 37-39), un (15)- de ces disques étant disposé à être actionné en direction du rebord (14) au moyen dudit organe de transmission de force (23, 24).

6. Mécanisme selon la revendication 5, caractérisé en ce que la douille de palier (12), reliée de façon détachable à la bobine (3), est retenue axialement à la

plaque de support (11) au moyen du frein (30).

7. Mécanisme selon l'une quelconque des revendica-

tions 3 à 6, caractérisé en ce que le moyen mobile de

transmission de force (23,-24) est guidé de façon dépla-

çable sur ledit arbre (9) et présente au moins un bras axial (24) qui s'étend à travers une ouverture (40) dans

la plaque de support (11) et est disposé, lors du déplace-

ment de ladite deuxième roue dentée (8), à être pressé

par cette roue, directement ou via un élément intermé-

diaire (21), contre un élément (15) dans le frein (30), cet élément (15) étant axialement déplaçable mais non

rotatif par rapport à la paroi du bâti.

8. Mécanisme selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'organe mobile de transmission de force a la forme d'un anneau (23) à plusieurs bras (24) orientés en sens axial et traversant des ouvertures (40) dans la plaque de support (11) et qui sont répartis de façon

équiangle autour de la périphérie de l'anneau.

9. Mécanisme selon l'une quelconque des revendica-

tions 4 à 8, caractérisé en ce que ledit arbre (9) est un arbre d'entraînement, connu en soi dans les moulinets à bobine fixe, monté déplaçable dans le moulinet, pour le rotor (4), qui est muni d'un organe (5) d'enroulement de ligne, et/ou une tige de commande pour le déplacement

du rotor (4) par rapport à la bobine (3).

10. Mécanisme selon l'une quelconque des revendica-

tions 4 à 9, caractérisé en ce que le frein (30), son

dispositif de commande (32, 37-39), l'arbre (9) avec la-

dite deuxième roue dentée (8), le rotor (4) relié à l'arbre (9) du moulinet, la bobine (3) avec sa douille

de support et de palier (12), ledit dispositif de trans-

mission de force (23, 24) et un organe (10), sur lequel

est montée la douille (12), sont reliés de façon détach-

able à la plaque de support (11) par laquelle lesdits éléments sont supportés et forment avec celle-ci une unité.