FR2806884A3 - Structure de chaussure de ski - Google Patents

Abstract

Structure de chaussure de ski comprenant une coque (2) et une tige reliée à la coque, la coque étant munie à sa partie inférieure d'une semelle normalisée (3) ayant une portion terminale antérieure (3a) et une portion terminale postérieure (3b), capables de s'engager avec une fixation de ski, l'axe longitudinal de la semelle (4) formant un angle vers l'intérieur de la chaussure par rapport à l'axe longitudinal de la coque (4a). La rotation de l'axe longitudinal de la semelle est réalisée en faisant tourner la portion terminale antérieure et en maintenant la portion terminale postérieure en coïncidence avec la zone d'appui du talon de l'utilisateur dans la coque.

Description

La présente invention concerne une structure de chaussure de ski avec un agencement particulier de la semelle.

Les chaussures de ski connues présentent une coque avec une semelle qui, sur toute son extension, c'est-à-dire entre les deux points d'engagement avec la fixation du présente un axe longitudinal qui coïncide avec l'axe longitudinal du pied l'utilisateur, de la chaussure et du ski.

Cette configuration ne donne pas à l'utilisateur une sensibilité particulièrement 'levée pour conduire le ski. Le brevet DE4138801 au nom de Wimsberger décrit chaussure de ski munie d'une coque en matière plastique, caractérisée par une position la semelle inclinée vers l'intérieur par rapport à la position normale susmentionnée. La semelle est en particulier tournée vers l'intérieur, en maintenant inchangée la position de la pointe et en tournant seulement le talon.

Il est connu que, tandis que c'est la partie antérieure du pied qui sert principalement à conduire le ski, la force exercée par le poids de l'utilisateur transmise à la semelle au moyen du talon à travers la chaussure et le ski.

Pour garantir l'équilibre correct de l'utilisateur et lui permettre une capacité adéquate de manoeuvre, le ski, la chaussure et la jambe devraient être positionnés sur le même axe vertical.

L'importance de la position du talon par rapport au ski apparaît donc évidente.

La solution proposée par le brevet DE4138801 présente l'inconvénient de ne pas résoudre les problèmes indiqués de manoeuvrabilité pour conduire le ski, par rapport modèles traditionnels de chaussures.

De plus, cette solution présente l'inconvénient de déplacer le talon par rapport a l'axe vertical de la jambe et du ski en position non naturelle, en perturbant l'équilibre du corps de l'utilisateur, la conséquence étant de rendre la position précaire.

La présente invention a pour but de réaliser une structure de chaussure de ski qui permet de modifier la position du pied du skieur, tout en maintenant inchangés les principes physiologiques d'équilibre et de compensation caractéristiques du corps humain. Dans le cadre de ce but, l'un des objets de l'invention est de réaliser une structure de chaussure de ski qui, de façon simple et efficace, permet de conduire plus facilement le ski.

Un objet, non le moindre, de la présente invention, consiste à réaliser une structure de chaussure de ski qui soit de fiabilité élevée, de réalisation relativement simple à des couts compétitifs.

Ce but, ainsi que les autres objets, qui apparaîtront plus clairement par suite, sont atteints par une structure de chaussure de ski comprenant une coque et tige reliée à la coque, la coque étant munie à sa partie inférieure d'une semelle normalisée ayant une portion terminale antérieure et une portion terminale postérieure, capables de s'engager avec une fixation de ski, l'axe longitudinal de la semelle formant un angle vers l'intérieur de la chaussure par rapport à l'axe longitudinal de la coque, caractérisee en ce la rotation de l'axe longitudinal de la semelle est réalisée en faisant tourner la portion terminale antérieure et en maintenant la portion terminale postérieure en coïncidence avec la zone d'appui du talon de l'utilisateur dans la coque.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement la description d'un mode de réalisation préféré, mais non exclusif, de l'invention, illustré à titre indicatif et non limitatif par les dessins annexés, dans lesquels la figure 1 est une vue en plan du bas d'une chaussure de ski traditionnelle, la figure 2 est une vue en plan du bas d'une chaussure de ski conforme à l'invention, illustrant à titre de comparaison, par une ligne en tirets, la position de la semelle de la chaussure traditionnelle illustrée par la figure<B>1.</B>

La figure 1 représente une structure de chaussure de ski de type traditionnel realisée par des technologies connues.

De manière particulière, la chaussure 101 comprend une coque 102 qui referme le pied de l'utilisateur et une tige (non représentée sur la figure) qui bloque et protège la cheville et la partie inférieure de la jambe.

La coque 102 est munie à sa partie inférieure d'une semelle normalisée ayant à ses extrémités des dispositifs d'engagement, représentés sur la figure, pour la fixation du ski.

La partie postérieure 103b de la semelle normalisée 103 présente profil circulaire 106 qui reproduit le profil postérieur du talon qui transmet à la chaussure la force exercée par le poids, à travers un point 105, centre de la circonférence formée par le profil circulaire 106.

Sur ces chaussures de type connu, l'axe longitudinal 104 de la semelle<B>103</B> coïncide généralement avec l'axe longitudinal du pied et de la chaussure.

La figure représente la structure de chaussure de ski conforme à l'invention, désignée globalement par le chiffre de référence 1, et illustre pour plus de clarté, sous forme de ligne en tirets, la semelle normalisée de la structure de chaussure de ski traditionnelle décrite précédemment en référence à la figure 1.

La chaussure 1 réalisée par des technologies connues présente une tige et une coque 2 qui est munie d'une semelle normalisée 3. La portion terminale 3b est définie par une circonférence 6 qui délimite la portion de la semelle où s'appuie le talon.

Le centre de cette circonférence est déterminé par la projection verticale de l'axe vertical de la jambe de l'utilisateur sur la semelle 3. A ce point, la force exercée par le poids de l'utilisateur au moyen du talon est transmise à la chaussure au ski et, de là, au sol.

La particularité de l'invention consiste dans le fait que l'axe longitudinal 4 de la semelle 3 est tourné vers la face interne par rapport à la coque 2, comme l'indique la comparaison de la ligne continue représentant la semelle normalisée, conforme à l'invention, avec la ligne en tirets de la semelle normalisée de la chaussure traditionnelle.

La portion terminale antérieure 3a de la semelle est de préférence inclinée vers la face interne du pied sous un angle adéquat, déterminé par rapport point 5 considéré comme axe de référence de la rotation.

De cette façon, l'axe longitudinal 4 de la semelle 3 est tourne vers l'intérieur par rapport à l'axe longitudinal 4a de la chaussure. Le fait de déplacer l'axe de la semelle vers l'intérieur du pied rend automatiquement la coque et donc la chaussure plus extérieures par rapport au ski, de telle manière que l'utilisateur peut manoeuvre avec plus grande facilité, parce que la zone du métatarse du pied, fondamentale pour diriger le ski, est déplacée vers le centre du ski, en maintenant ainsi inchangée la position correcte et physiologique du talon par rapport au ski, nécessaire pour conduire correctement le ski.

En effet, la portion terminale postérieure 3b coïncide avec la zone d'appui du talon de l'utilisateur dans la coque de la chaussure.

En pratique, il a été constaté que l'invention atteint le but et les objets préalablement fixés, en ayant réalisé une structure de chaussure de ski simple, qui permet une position naturelle du talon par rapport â la jambe l'utilisateur tout en améliorant conduite du ski.

Un avantage de l'invention consiste dans le fait que la position du pied du skieur est modifiée tout en maintenant inchangés les principes physiologiques d'équilibre et de compensation caractéristiques du corps humain.

Un autre avantage de l'invention consiste dans le fait que conduite du ski est sensiblement améliorée, en particulier durant la phase de courbure.

Un autre avantage de l'invention consiste dans le fait de recréer la posture légèrement ecartée des pieds.

La structure selon l'invention est susceptible de nombreuses modifications et variantes, entrant toutes dans le cadre du concept inventif ; de plus, tous les détails pourront être remplacés par des éléments techniquement équivalents.

Naturellement les matériaux employés ainsi que les dimensions pourront être quelconques selon les exigences et l'état de la technique.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1. Structure de chaussure de ski comprenant une coque et une tige reliée à la coque, la coque étant munie à sa partie inférieure d'une semelle normalisée ayant une portion terminale antérieure et une portion terminale postérieure, capables de s'engager avec une fixation de ski, l'axe longitudinal de la semelle formant un angle vers l'intérieur de la chaussure par rapport à l'axe longitudinal de la coque, caractérisée en ce que la rotation de l'axe longitudinal (4) de la semelle (3) est réalisée en faisant tourner la portion terminale antérieure (3a) et en maintenant la portion terminale postérieure (3b) en coïncidence avec la zone d'appui du talon de l'utilisateur dans la coque (2).

2. Structure de chaussure de ski selon la revendication 1, caractérisée en ce que la première portion terminale postérieure coïncide avec une circonférence (6) définissant le profil postérieur du talon de l'utilisateur.

3. Structure de chaussure de ski selon la revendication 2, caractérisée en ce que la rotation de l'axe longitudinal de la semelle est réalisée autour d'un axe de rotation (5) passant par le centre de cette circonférence.

4. Structure de chaussure de ski selon la revendication 3, caractérisée en ce que le centre de la circonférence coïncide avec le point de transmission de la force exercée par le poids de l'utilisateur du talon à la chaussure de ski.

5. Structure de chaussure de ski selon la revendication 3, caractérisée en ce que le centre de la circonférence est déterminé par la projection verticale de l'axe vertical de la jambe de l'utilisateur sur le plan contenant la semelle.