FR2770554A1 - Procede d'installation d'un echafaudage suspendu a une facade d'un batiment et systeme pour la mise en oeuvre de ce procede - Google Patents

Procede d'installation d'un echafaudage suspendu a une facade d'un batiment et systeme pour la mise en oeuvre de ce procede Download PDF

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Abstract

La présente invention concerne un procédé d'installation d'un échafaudage suspendu à une façade d'un bâtiment et le système pour la mise en oeuvre d'un tel procédé.Le système est caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de levage d'éléments d'échafaudage assemblés (22, 29) et constitué par des premiers éléments d'échafaudage (2) accrochés à la main à des pitons d'ancrage de façade (1), à partir du sol, par une perche manoeuvrée par un opérateur restant au sol, le dispositif de levage permettant à l'opérateur de lever les éléments d'échafaudage assemblés (22, 29) à une hauteur prédéterminée d'utilisation.L'invention trouve application dans le domaine du bâtiment.

Description

La présente invention concerne un procédé d'installation d'un échafaudage suspendu à une façade d'un bâtiment, ainsi que le système de mise en oeuvre d'un tel procédé.
Les procédés actuellement connus d'installation d'un échafaudage suspendu à une façade d'un bâtiment necessitent avant tout l'usage d'une échelle pour que l'opérateur puisse accéder à chaque piton d'ancrage solidaire du mur de la façade afin d'y fixer des premiers éléments de l'échafaudage ou de moyens importants du type nacelle ou grue de levage et, une fois ces premiers éléments d'échafaudage montés, plusieurs opérateurs sont nécessaires pour monter les autres éléments de cet échafaudage. De plus, comme cela est notamment le cas pour des bâtiments de construction récente, les pitons d'ancrage sont absents, de sorte que le ou les opérateurs doivent enfoncer des pitons d'ancrage dans le mur de la façade du bâtiment, risquant ainsi d'endommager considérablement le mur de façade.
La présente invention a pour but d'éliminer les inconvénients ci-dessus des procédés connus d'installation d'échafaudages suspendus.
A cet effet, l'invention propose un procédé d'installation d'un échafaudage suspendu à une façade d'un bâtiment comprenant au moins une rangée horizontale de pitons d'ancrage espacés préexistants par construction à la partie supérieure de la façade et qui est caractérisé en ce qu'il consiste à monter successivement les différents éléments d'échafaudage à partir du sol à la main par au moins un opérateur restant au sol et levant des éléments d'échafaudage assembles au moyen d'un dispositif de levage ou d'élévation constitué par des premiers éléments d'échafaudage accroches par l'opérateur aux pitons d'ancrage correspondants.
Selon un premier mode de réalisation, le procédé consiste à monter les éléments du dispositif de levage aux pitons au moyen d'une perche désengageable de chacun de ces éléments accrochés aux pitons d'ancrage correspondants.
Plus précisément, ce procédé consiste à fixer amoviblement à l'extrémité de la perche une potence à poulie formant élément d'échafaudage du dispositif de levage ; à lever manuellement la perche pour présenter la potence au niveau d'un piton d'une même rangée de pitons et l'accrocher à ce piton ; à retirer la perche de cette potence ; à fixer amoviblement à l'extrémité de la perche une autre potence à poulie formant un autre élément d'échafaudage du dispositif de levage ; à lever manuellement la perche pour présenter l'autre potence au niveau d'un autre piton de la rangée de pitons et l'accrocher à ce dernier ; et à retirer la perche de cette autre potence.
Le procédé consiste également à disposer deux consoles en équerre, qui reposent chacune sur le sol par une structure de support à jambe d'appui parallèle à la traverse de la console et deux roues verticales portées par une barre transversale solidaire de la jambe disposées en regard de la façade, sensiblement en aplomb respectivement des deux potences accrochées à leurs pitons respectifs ; à fixer l'une des extrémités d'un lien souple, tel qu'une corde, enroulé sur la poulie verticale de l'une des potences, à un embout prolongeant la traverse de la console correspondante et situé du même côté que les deux roues verticales ; à fixer l'une des extrémités d'un autre lien souple, tel qu'une corde, enroule sur la poulie verticale de l'autre potence, à un embout prolongeant la traverse de l'autre console et situé du même côté que les deux roues verticales de celle-ci ; à poser un plancher d'échafaudage sur les deux traverses horizontales des deux consoles ; à élever l'ensemble constitué des deux consoles et du plancher d'échafaudage en tirant simultanément sur les deux liens souples des deux potences de manière que cet ensemble se déplace verticalement vers les deux potences en étant en appui sur le mur de façade par l'intermédiaire des roues des deux consoles jusqu'à une position où les deux embouts des consoles s'accrochent automâtiquement par emboîtement respectivement à deux éléments d'ancrage solidaires chacun du montant vertical de la potence correspondante en partie supérieure de celui-ci, de façon que les deux consoles soient rigidement fixées aux deux potences avec leurs roues en appui sur le mur de façade pour maintenir le plancher d'échafaudage en position horizontale.
Avant de lever les deux consoles, un poteau garde corps est fixé à l'extrémité de chaque traverse horizontale des consoles opposée aux roues verticales de celles-ci.
Un opérateur monte sur le plancher d'échafaudage à l'aide d'une échelle dont la partie supérieure traverse une ouverture à abattant du plancher, telle qu'une trappe.
Le démontage des éléments d'échafaudage s'effectue à partir du sol en tirant simultanément sur les deux liens pour désengager les deux consoles des éléments d'ancrage respectifs des deux potences ; descendant jusqu'au sol à l'aide des liens les deux consoles et décrochant ensuite les potences de leurs pitons d'ancrage respectifs à l'aide de la perche.
Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, le procédé consiste à accrocher à un piton d'ancrage la partie supérieure d'un mât restant en place verticalement du dispositif de levage, le mât comprenant une poulie de renvoi à sa partie supérieure et un treuil à manivelle à sa partie inférieure ; accrocher à un autre piton d'ancrage d'une même rangée la partie supérieure d'un autre mât restant en place verticalement du dispositif de levage et comprenant également une poulie de renvoi à sa partie supérieure et un treuil à manivelle à sa partie inférieure ; accrocher une console en équerre à un élément d'ancrage coulissant d'un mât relié à l'extrémité de l'élingue du treuil correspondant de manière que la traverse de la console soit perpendiculaire au mur de façade et son montant soit en appui sur le mur de façade par deux roues verticales portées par une structure de support inférieure de la console ; accrocher une autre console en équerre à un élément d'ancrage coulissant de l'autre mât relié à l'extrémité de l'élingue de l'autre treuil de manière que la traverse de l'autre console soit perpendiculaire au mur de façade et son montant soit en appui sur ce mur par deux roues verticales portées par une structure de support inférieure de l'autre console ; accrocher les deux extrémités d'un plancher d'échafaudage respectivement sur les deux traverses des deux consoles manoeuvrer les deux treuils pour élever le plancher et les deux consoles par coulissement des éléments d'ancrage respectivement des deux mâts verticaux le long de ceux-ci jusqu'a une hauteur prédéterminée.
Le démontage des éléments d'échafaudage ci-dessus s'effectue en manoeuvrant les deux treuils pour descendre le plancher d'échafaudage et les deux consoles à une hauteur prédéterminée proche du sol à laquelle le plancher d'échafaudage peut être retiré des deux consoles et ces dernières sont ensuite désengagées des éléments d'ancrage coulissant respectifs des deux mâts qui sont ensuite successivement désengagés manuellement de leurs pitons d'ancrage.
Avantageusement, le procédé consiste également, à partir du premier plancher d'échafaudage monté sur les deux consoles fixées à la façade, à accrocher l'extrémité d'un rail à un piton d'ancrage de la rangée précitée éloigné du plancher ; fixer l'extrémité opposée du rail à la partie supérieure du montant de la potence correspondante ou du mât correspondant de manière que le rail soit sensiblement horizontal ; accrocher une troisième console en équerre à roues inférieures horizontales à un élément d'ancrage, qui est monté mobile sur le rail de manière coulissante le long de celui-ci, par l'intermédiaire d'un embout prolongeant la traverse de la console et situé du même côté que les roues horizontales de celle-ci de façon que les roues soient en appui sur le mur de la façade ; accrocher l'extrémité d'un autre plancher d'échafaudage sur la traverse horizontale de la troisième console ; pousser le plancher d'échafaudage de manière à déplacer la console le long du rail jusqu'à une position où l'autre extrémité du plancher d'échafaudage peut être posée et accrochée sur la console correspondante de support du premier plancher d'échafaudage de manière que les deux planchers soient en prolongement l'un de l'autre.
Le démontage, à partir du premier plancher d'échafaudage, des éléments d'échafaudage de support de l'autre plancher d'échafaudage s'effectue en désengageant par soulèvement l'extrémité de cet autre plancher de la console de support du premier plancher d'échafaudage tirant sur l'autre plancher pour déplacer la troisième console le long du rail vers le premier plancher jusqu'à une position à laquelle l'autre plancher peut être désengagé de la troisième console et posé sur le premier plancher ; désengageant la troisième console de l'élément d'ancrage coulissant du rail pour la poser sur le premier plancher ; et désengageant l'extrémité du rail du piton d'ancrage pour le poser sur le premier plancher.
Avant d'élever le plancher d'échafaudage suivant le deuxième mode de réalisation de l'invention, deux poteaux garde-corps sont montés sur les deux extrémités des deux traverses des deux consoles et, après avoir descendu le plancher d'échafaudage de sa hauteur proche du sol lors de l'opération de démontage, les deux poteaux garde-corps sont retirés de ces deux consoles.
Le procédé consiste également, à partir d'au moins un plancher d'échafaudage monté à une hauteur prédéterminée sur deux consoles de support fixées à la façade du bâtiment, à accrocher à un piton d'ancrage solidaire d'au moins un élément de toiture du bâtiment en faisant saillie extérieurement de celle-ci, la partie d'extrémité en forme de boîtier d'accrochage d'un embout fixé amoviblement à l'extrémité d'une perche ou d'un montant d'une échelle de toit et auquel est fixé, par l'intermédiaire d'un mousqueton, un lien souple, tel qu'une corde, de manière à permettre à une personne de s assurer, pour accéder à la toiture, à l'aide de ce lien, fixé, de préférence, à un harnais porté par la personne.
Le procédé consiste en outre à accrocher à chaque console fixée à une hauteur prédéterminée de support d'un plancher supérieur d'échafaudage deux éléments longilignes souples de suspension, tels que des cordes, des sangles ou des câbles, descendant approximativement jusqu'au sol dans un plan sensiblement perpendiculaire au mur de façade ; et à accrocher à partir du sol et successivement des planchers d'échafaudage et garde-corps entre deux paires d'éléments de suspension respectivement de deux consoles adjacentes de support du plancher supérieur.
L'invention propose également un système pour la mise en oeuvre du procédé d'installation d'un échafaudage suspendu à une façade d'un bâtiment comprenant une rangée horizontale de pitons d'ancrage espacés préexistants par construction à la partie supérieure de la façade et qui est caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de levage ou d'élévation constitué par des premiers éléments d'échafaudage accrochés à la main à des pitons d'ancrage de la rangée, à partir du sol, par au moins un opérateur restant au sol et permettant à l'opérateur de lever des éléments d'échafaudage assemblés à une hauteur déterminée d'utilisation.
Selon un premier mode de réalisation, le dispositif de levage comprend deux potences à poulies fixées par accrochage respectivement à deux pitons d'ancrage de la rangée précitée et comprenant chacune un montant pourvu à sa partie supérieure d'un boîtier dorsal d'accrochage dans lequel s'engage par emboîtement l'un des deux pitons d'accrochage et à sa partie inférieure au moins un pied dorsal d'appui sur le mur de façade pour maintenir sensiblement vertical le montant, et une traverse de support de la poulie dont l'axe de rotation est perpendiculaire au montant.
Le montant de chaque potence à poulie comprend en outre à sa partie inférieure une portion de tube frontal adapté pour s'engager amoviblement à l'extrémité d'une perche manoeuvrée par l'opérateur pour accrocher la potence à poulie au piton d'ancrage correspondant par l'intermédiaire du boîtier d'accrochage et à sa partie supérieure, en dessous de la traverse, un élément d'ancrage d'une console de support d'un plancher d'échafaudage constituant des éléments d'échafaudage, les deux consoles et le plancher étant levés simultanément par deux liens souples, tels que des cordes, enroulés respectivement sur les deux poulies des potences.
Le montant de chaque potence à poulie comprend également en partie supérieure de celui-ci au moins une pièce latérale profilée en U s'étendant perpendiculairement à la traverse de la potence et destinée à recevoir une partie d'extrémité d'un rail permettant le montage d'un plancher d'échafaudage en prolongement de celui porté par deux consoles accrochées respectivement aux deux éléments d'ancrage des deux potences.
Le montant de chaque potence à poulie comprend de plus une pièce disposée entre la traverse et l'élément d'ancrage et agencée pour guider l'accrochage par emboîtement d'un embout de la console de support sur l'élément d'ancrage.
Le boîtier dorsal d'accrochage de la potence à poulie comprend deux plaques latérales partant de l'ouverture du boîtier vers la partie inférieure du montant de la potence et s'écartant l'une de l'autre pour guider l'introduction du piton d'ancrage dans le boitier d'accrochage.
La traverse de chaque potence à poulie est en forme de U dont les branches sont fixées au montant et un axe est fixé transversalement entre les branches du U de la traverse, à l'opposé du montant de la potence et de la poulie, dont l'axe de rotation est fixé entre ses branches perpendiculairement à celles-ci, de manière que le lien passe verticalement entre la poulie et l'axe lors du levage des consoles et du plancher d'échafaudage ou parte de la poulie en passant par dessus l'axe pour descendre verticalement lors de l'opération de décrochage de la console correspondante de sa potence pendant le démontage des éléments d'échafaudage.
Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, le dispositif de levage comprend deux mâts fixés verticalement par accrochage de leurs parties supérieures respectivement à deux pitons d'ancrage d'une même rangée, chaque mât comprenant à sa partie supérieure un boîtier dorsal d'accrochage à plaques latérales de guidage dans lequel s'engage par emboîtement l'un des deux pitons d'ancrage ainsi qu'une poulie de renvoi et à sa partie inférieure au moins un pied dorsal d'appui sur le mur de façade ainsi qu'un treuil à manivelle, l'élingue du treuil passant sur la poulie de renvoi ayant son extrémité reliée à un organe mobile monté coulissant le long du mât et constitué de préférence par un fourreau de section carrée entourant étroitement le mât, l'organe mobile portant à sa partie frontale un élément d'ancrage d'une console de support d'un plancher d'échafaudage et à l'une de ses parois latérales un ensemble à cliquet et ressort de rappel pour le blocage de l'organe mobile au mât à une hauteur prédéterminée.
Chaque mât comprend au moins trois éléments, un élément central de grande longueur sur lequel est monté coulissant l'organe mobile et dont la partie inférieure comporte le pied d'appui et deux éléments d'extrémités de plus courte longueur montés à coulissement de façon télescopique respectivement dans les deux parties d'extrémités supérieure et inférieure de l'élément central, chaque élément d'extrémité étant fixé relativement à l'élément central à une position réglable par exemple par un axe ou un boulon de fixation et le treuil à manivelle est fixée à l'élément d'extrémité inférieur du mât tandis que la poulie de renvoi est fixée à l'élément d'extrémité supérieur de ce mât, l'élingue partant du treuil passant sur une autre poulie de renvoi fixée à l'élément d'extrémité inférieur et traversant l'élément d'extrémité inférieur, l'élément central et l'élément d'extrémité supérieur du mât pour s'accrocher à l'organe mobile.
Les deux consoles de support d'un plancher d'échafaudage destinées à être accrochées par l'opérateur respectivement aux deux éléments d'ancrage des deux potences ou des deux organes mobiles des deux mâts, sont chacune en forme d'équerre dont la partie inférieure du montant est fixée à un support roulant comprenant une jambe d'appui située sous la traverse de la console parallèlement à celle-ci et une barre fixée transversalement à l'extrémité de la jambe du côté du montant opposé à celui comportant la traverse et portant deux roues verticales d'appui et de roulement de la console sur le mur de façade.
Chaque console comprend un embout prolongeant la traverse à partir du montant et se terminant par une partie en forme de boîtier d'accrochage dans laquelle peut s'engager amoviblement l'élément d'ancrage d'une potence à poulie ou d'un organe mobile du mât, l'embout et la barre de support des roues verticales faisant saillie du montant de la console d'une distance permettant le maintien de la traverse de cette console en position horizontale et perpendiculaire au mur de façade lorsque la console est accrochée à l'élément d'ancrage de la potence elle-même accrochée au piton d'ancrage correspondant ou à l'élément d'ancrage de l'organe mobile du mât fixé au mur de façade, avec les roues verticales en appui sur celui-ci.
Chaque embout d'une console est logé de façon coulissante dans une partie en forme de tube de la traverse de la console et est fixé dans cette partie à une position déterminée par une goupille traversante, l'embout comportant un moyen de fixation de l'extrémité de l'un des liens souples passant sur la poulie de la potence et dont l'extrémité opposée peut être tirée pour élever la console, le moyen de fixation étant de préférence constitué par l'un des perçages de l'embout à travers lequel passe l'extrémité du lien retenue à cet embout par un noeud formé à cette extrémité.
Un poteau garde-corps est fixé sur la traverse de chaque console par sa partie d'extrémité inférieure passant à travers un perçage réalisé dans la partie d'extrémité de la traverse.
Le plancher d'échafaudage est fixé sur deux consoles reposant sur le sol ou montées sur les deux mâts par deux paires de crochets rigides solidaires respectivement des deux extrémités du plancher, chaque paire de crochets étant en appui sur la traverse de la console correspondante.
De préférence, chaque plancher d'échafaudage comprend une ouverture à abattant du genre trappe et peut être du type télescopique.
Dans le cas où les deux consoles de support d'un plancher d'échafaudage sont fixées respectivement aux deux mâts de levage, chaque mât ou son organe mobile comprend de préférence à sa partie supérieure une pièce latérale profilée en U s'étendant transversalement au plan de la console et destinée à recevoir une partie d'extrémité d'un rail permettant le montage d'un plancher d'échafaudage en prolongement de celui porté par les deux consoles fixées aux mâts.
Chaque rail utilisé dans l'un ou l'autre des deux modes de réalisation ci-dessus, est sous la forme d'un tube creux à section transversale rectangulaire fendu sur un côté, les parois latérales de part et d'autre de la fente du tube constituant des chemins de roulement d'un chariot interne au tube et supportant à l'extérieur du tube un élément d'ancrage du boîtier d'accrochage de l'embout d'une troisième console de manière à permettre à cette dernière de coulisser à une position permettant le support d'un autre plancher d'échafaudage en prolongement du plancher d'échafaudage supporté par deux consoles en position haute d'utilisation, chaque rail comprenant un boîtier d'accrochage dorsal permettant de fixer l'extrémité du rail, opposée à celle maintenue sur la pièce latérale en U de la potence correspondante ou du mât correspondant, à un piton d'ancrage de façade éloigné de celui supportant la potence ou le mât.
Chaque rail comprend en outre une barre formant perche de manoeuvre du rail fixée à l'une de ses extrémités au rail dans le même plan que celui-ci et ayant une partie intermédiaire fixée au rail par un étrier de manière que la barre soit inclinée vers le haut au-dessus du rail en partant de l'extrémité de la barre fixée au rail.
La troisième console est d'une structure généralement identique aux autres consoles précitées et a sa barre transversale inférieure portant à ses extrémités deux roues horizontales d'appui et de roulement de la console le long du mur de façade.
Un dispositif formant embout en forme générale de barre rigide plane et pouvant être amoviblement fixé à l'extrémité d'une perche, comprend à son extrémité libre un boîtier d'accrochage destiné à recevoir un piton d'ancrage fixe solidaire d'une partie de toiture du bâtiment, un tube fixé à son extrémité opposée permettant d'accoupler amoviblement l'embout à la partie tubulaire d'extrémité de la perche ou de l'un des montants d'une échelle de toit et une partie en forme d'anse fixée au voisinage du tube d'accouplement et permettant d'accrocher, par l'intermédiaire d'un mousqueton, un lien souple, tel qu'une corde, relié également à un harnais d'une personne pour lui permettre de s'assurer pour monter sur la toiture à partir d'un plancher d'échafaudage en position d'utilisation sur ses consoles respectives, le boîtier d'accrochage comportant de préférence au niveau de son ouverture de passage du piton d'ancrage, deux plaques latérales divergentes assurant le guidage de l'emboîtement du boîtier d'accrochage sur le piton d'accrochage.
Au moins deux pitons d'ancrage du toit du bâtiment accessibles de l'extérieur, situés sur les deux rampants du toit perpendiculairement à ceux-ci, sont fixés au voisinage des deux extrémités de deux bras montés articulés à la manière d'un compas sur la panne faîtière du toit, chaque bras étant fixe entre deux chevrons successifs par l'intermédiaire d'une barre plate solidaire du bras transversalement à celui-ci et fixée sur les deux chevrons par des vis de fixation.
Chaque bras de support d'un piton d'ancrage comprend deux tubes télescopiques, dont le tube interne comporte à son extrémité libre un manchon situé dans le plan médian longitudinal du tube interne perpendiculairement à celui-ci et dans lequel est fixé en position relative et sélectivement réglable le piton d'ancrage et dont le tube externe est monté pivotant sur un axe parallèle à la panne faîtière, les deux extrémités libres de l'axe de pivotement des deux tubes externes des deux bras articulés etant engagées respectivement dans deux trous oblongs verticaux réalisés chacun dans la branche verticale d'une pièce de support en équerre dont la branche horizontale est fixée sur le côté supérieur de la panne faîtière, le tube interne de chaque bras étant fixé relativement au tube externe, à une position sélectivement réglable, par exemple par un axe ou un boulon traversant les deux tubes.
Au moins un piton d'ancrage du toit du bâtiment, accessible de l'extérieur et situé sur le rampant du toit perpendiculairement à celui-ci, est fixé à un fourreau monté coulissant sur une traverse métallique de support fixée sur deux chevrons successifs par des vis de fixation, le fourreau étant positionné relativement à la traverse par deux liens tels que deux bras articulés à leurs extrémités au fourreau de façon à pouvoir s'écarter l'un de l'autre dans un même plan parallèle au plan des chevrons, les liens articulés étant fixés à leurs parties d'extrémités opposées à celles articulées au fourreau sur les deux chevrons pour maintenir le fourreau et le piton d'ancrage à une position souhaitée, le fourreau étant fixé sur la traverse par une vis traversant le fourreau et venant en appui sur la traverse, le fourreau comprenant un manchon perpendiculaire au plan des deux bras et dans lequel est fixé, à une position sélectivement réglable, le piton d'ancrage.
Au moins un piton d'ancrage du toit du bâtiment, accessible de l'extérieur et situé sur le rampant du toit perpendiculairement à celui-ci, est fixé à une panne courante de la charpente en bois par l'intermédiaire des deux tubes télescopiques perpendiculaires à la panne et dont le tube interne porte à son extrémité libre le piton d'ancrage et le tube externe est fixé sur la panne courante au moins par une plaque inférieure rigide parallèle à la panne solidaires du tube externe à la base de celui-ci, le tube interne étant fixé relativement au tube externe à une position sélectivement réglable par exemple par un axe ou un boulon traversant les deux tubes.
Le tube externe est également fixé sur la panne courante par une plaque supérieure rigide solidaire d'un fourreau monté sur la partie d'extrémité libre du tube externe opposée au piton et perpendiculaire à ce tube, la plaque supérieure étant fixée à la panne courante par deux tiges en équerre, l'une des branches de chaque tige perpendiculaire au tube externe ayant une partie filetée traversant l'extrémité correspondante de la plaque supérieure tandis que l'autre branche de la tige en équerre parallèle au tube creux et passant sous la panne courante ayant à son extrémité un bossage en pointe pénétrant dans la panne courante lorsque deux écrous vissés respectivement sur les deux parties filetées des branches correspondantes sont bloqués sur la plaque supérieure.
Au moins un piton d'ancrage du toit du bâtiment, accessible de l'extérieur et situé dans le rampant du toit perpendiculairement à celui-ci, est fixé à une panne métallique profilée en I d'une charpente métallique du toit par l'intermédiaire de deux tubes télescopiques dont le tube interne porte à son extrémité libre le piton d'ancrage et le tube externe est fixé sur deux parties des bords supérieurs d'ailettes en vis à vis de la panne perpendiculairement à celles-ci par deux paires de tirants situés de part et d'autre des ailettes et ayant à leurs extrémités opposées au tube externe des parties en crochets ancrées sur les bords inférieurs d'ailettes correspondants.
Les tirants d'une paire ont leurs parties filetées traversant une plaque rigide fixée sur le tube externe à proximité de l'ouverture de passage du tube interne dans le tube externe et les tirants de l'autre paire ont leurs parties filetées traversant respectivement deux tubes cylindriques solidaires chacun d'une face latérale d'un fourreau monté sur la partie d'extrémité du tube externe opposée au piton d'ancrage, les tirants étant bloqués par serrage d'écrous vissés sur leurs parties filetées, le tube interne pouvant être fixé relativement au tube externe à une position sélectivement réglable par exemple par axe ou un boulon traversant les deux tubes.
Chaque piton d'ancrage du toit est recouvert par une chatière à travers laquelle peut s'engager le boîtier d'accrochage du dispositif formant embout pour accrocher celui-ci au piton d'ancrage et la face dite de ventilation de la chatière est obturée par une grille basculante ou des peignes souples.
La perche utilisée notamment pour accrocher notamment chaque potence à poulie à un piton d'ancrage est télescopique et comprend au moins trois profilés en U emboîtés les uns dans les autres, le déplacement du profilé de plus faible section relativement au profilé de moyenne section étant commandé par un premier moyen indépendant d'un second moyen commandant le déplacement du profilé de moyenne section relativement au profilé de plus grande section, le premier moyen comprenant un lien souple, tel qu'une corde, enroulé à une poulie de renvoi fixée à un axe fixé transversalement entre les deux ailettes du profilé de moyenne section à l'extrémité de passage du profilé de plus faible section et dont l'une des extrémités est fixée à un axe fixé transversalement entre les deux ailettes du profilé de plus faible section à l'opposé de l'extrémité libre du profilé de plus faible section qui comporte un tube extrême auquel peut être accouplée la potence à poulie, de sorte qu'une traction exercée sur le lien provoque le déplacement dans le sens du déploiement du profilé de plus faible section relativement au profilé de moyenne section ; et le second moyen comprend également un lien souple, tel qu'une corde, enroulé sur une poulie de renvoi fixée à un axe fixé transversalement entre les deux ailettes du profilé de plus grande section au voisinage de son extrémité de passage du profilé de moyenne section et dont l'une des extrémités est fixée à un axe fixé transversalement entre les deux ailettes du profilé de moyenne section à l'opposé de l'axe de fixation de la poulie de renvoi du premier moyen, de sorte qu'une traction exercée sur ce lien provoque le déplacement dans le sens du déploiement du profilé de moyenne section relativement au profilé de plus grande section.
La perche télescopique comprend également des premier et second cliquets permettant de bloquer respectivement le profilé de plus faible section relativement au profilé de moyenne section et le profilé de moyenne section relativement au profilé de plus grande section, le premier cliquet étant monté pivotant sur un axe fixé transversalement entre les deux ailettes du profilé de moyenne section au voisinage de la poulie du premier moyen de commande et rappelé par un ressort en une position basculée de manière que l'une des barrettes transversales soli
Au moins l'un des pitons d'ancrage de façade est fixé à un axe horizontal solidaire du mur de façade par l'intermédiaire d'un élément comprenant une partie en forme de crochet solidaire du piton qui comprend une vis de maintien du piton dans le boîtier d'une potence à poulie en venant en appui sur le montant de la potence et une partie en forme d'anneau fixée amoviblement au piton par un axe.
La potence à poulie destinée à être accrochée au piton d'ancrage correspondant comprend deux pieds d'appui de stabilisation réglables constitués par deux vis traversant une plaque rigide solidaire du montant de la potence transversalement à celui-ci, l'extrémité libre de chaque vis comprenant une partie d'appui en forme de coupelle.
Au moins l'un des pitons d'ancrage de façade est monté coulissant de façon escamotable dans un ensemble comprenant un tube, de préférence à section rectangulaire, dans lequel peut coulisser une partie formant coulisseau du piton d'ancrage et destiné à être maintenu entre deux blocs de construction du mur de façade en étant fixé entre ceux-ci par un ciment de joint des deux blocs, et une partie formant boltier solidaire d'une extrémité du tube, dans laquelle est logée la partie active du piton d'ancrage, et dont au moins une partie peut être noyée dans un revêtement extérieur tel qu'un crépis du mur de façade, le boîtier comprenant à sa partie frontale externe au mur un tiroir en forme de plaque de fermeture du boîtier pouvant coulisser de façon imperdable à une position d'ouverture pour autoriser la sortie, par exemple par traction, de la partie active du piton d'ancrage à l'extérieur, la partie formant coulisseau du piton d'ancrage solidaire de sa partie active comprenant un trou oblong traversé par un axe solidaire du tube de guidage, qui comporte une platine à son extrémité opposée à la partie de boîtier et en appui sur deux parties de faces adjacentes verticales des deux blocs de construction.
Au moins l'un des pitons d'ancrage de façade est monté coulissant de façon escamotable dans un boîtier de forme générale parallèlépipèdique noyé dans du béton et comprenant sur sa paroi supérieure une plaque rigide verticale traversée par une vis parallèle à l'axe longitudinal du boîtier et permettant de maintenir le boîtier entre deux parois parallèles d'un coffrage dans lequel est ensuite coulé le béton, l'ouverture du boîtier opposée à la vis de maintien étant obturée, pendant la coulée du béton, par un couvercle en appui contre la paroi correspondante du coffrage et retiré après scellement du boîtier dans le béton de manière à fixer amoviblement dans l'ouverture du boîtier noyé un deuxième boîtier externe à tiroir en forme de plaque de fermeture pouvant coulisser de façon imperdable en position d'ouverture pour permettre la sortie, par exemple par traction, du piton d'ancrage, dont la partie de coulisseau en forme de plaque coulissant dans une coulisse de section rectangulaire en forme de tube fixée dans le boîtier noyé, comprend un trou oblong traversé par un axe solidaire du boîtier.
Selon une variante, la paroi du boîtier précité comporte une plaque externe, auto-adhésive ou magnétique, fixée amoviblement à cette paroi et permettant le positionnement du boîtier sur la paroi interne du coffrage métallique avant fermeture de celui-ci.
Au moins l'un des pitons d'ancrage de façade est monté basculant de façon escamotable dans un boîtier de forme parallèlépipèdique noyé dans du béton du mur de façade et comprenant à sa paroi arrière opposée à son ouverture de basculement du piton d'ancrage, une pièce en équerre de scellement du boîtier dans le béton, cette pièce portant une plaque rigide verticale traversée par une vis de maintien du boîtier entre deux parois parallèles d'un coffrage de coulée du béton et perpendiculaire au montant de la pièce en équerre de façon à venir en appui forcé sur l'une de ces deux parois, l'ouverture du boîtier étant obturée pendant la coulée du béton par un couvercle en appui contre l'autre paroi et qui est retiré après scellement du boîtier dans le béton de manière à fixer amoviblement dans l'ouverture du boîtier noyé un autre boîtier externe obturable par un tiroir en forme de plaque coulissant de façon imperdable à une position d'ouverture à laquelle le piton d'ancrage bascule par gravité en position d'utilisation sensiblement perpendiculaire au plan de l'ouverture du boîtier amovible et est maintenu à cette position par une butée solidaire du piton et en appui sur une extrémité de la traverse de la pièce en équerre pénétrant dans le boîtier noyé, la fermeture du tiroir provoquant le basculement du piton d'ancrage en position relevée inactive dans le boîtier noyé.
Deux consoles de support d'un plancher d'échafaudage supportent chacune deux éléments longilignes souples verticaux, tels que des cordes, des sangles ou des câbles s'étendant jusqu'au sol, situés dans un plan sensiblement perpendiculaire au mur de façade et comprenant le long de ceux-ci et en vis-à-vis des boucles fixées rigidement aux éléments et dans lesquels sont fixées amoviblement des attaches en U supportant deux à deux une barre disposée entre les deux éléments perpendiculairement à ceux-ci et servant de support d'extrémités d'un plancher d'échafaudage, les planchers étant montés successivement à la main sur les barres entre deux paires successives d'éléments à partir du sol jusqu'en dessous des deux consoles de support du plancher supérieur d'échafaudage.
Chaque boîtier d'accrochage d'une potence à poulie, d'une console de support d'un plancher d'échafaudage ou d'un rail, comprend à sa paroi en regard d'un piton d'ancrage correspondant une fente verticale et le piton d'ancrage a son extrémité active en forme de té perpendiculaire au mur de façade et s'engageant dans ledit boîtier d'accrochage avec la jambe du té, constituée par une plaque rigide verticale, s'engageant dans la fente de manière que la tête du té, également en forme de plaque rigide verticale, retienne le boîtier d'accrochage.
De préférence, une entaille est réalisée en partie supérieure de la jambe du té d'ancrage et adjacente à la tête de celui-ci de manière que l'extrémité de la fente du boîtier d'accrochage vienne en appui au fond de l'entaille.
L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant plusieurs modes de réalisation de l'invention et dans lesquels
- la figure 1 représente en perspective certains éléments d'échafaudage du système d'échafaudage du premier mode de réalisation de l'invention et destinés à être fixés à des pitons d'ancrage préexistants d'un mur de façade d'un bâtiment
- la figure 2 est une vue en perspective semblable à celle de la figure 1 montrant d'autres éléments d'échafaudage assemblés avant de monter l'ensemble de ces éléments constituant l'échafaudage à une hauteur prédéterminée de la façade
- la figure 3 est une vue en perspective montrant l'élévation de l'échafaudage approximativement à sa position d'utilisation en haut de la façade
- la figure 4 est une vue en perspective agrandie d'un côté de l'échafaudage montrant une console de celuici ancrée au piton d'ancrage correspondant du mur de façade
- la figure 5 est une vue en perspective éclatée d'une première variante de réalisation d'une potence à poulie permettant la fixation d'une console d'échafaudage au piton d'ancrage correspondant du mur de façade
- la figure 6 est une vue arrière suivant la flèche
VI de la figure 5 de la partie supérieure de la potence à poulie
- la figure 7 est une vue arrière suivant la flèche
VII du boîtier d'accrochage d'une console d'échafaudage
- la figure 8 est une vue en perspective d'une deuxième variante de réalisation de la potence à poulie
- la figure 9 est une vue en perspective d'une troisième variante de réalisation de la potence à poulie
- la figure 10 est une vue partielle en perspective représentant en détail une console d'échafaudage
- les figures lIA à llE représentent en perspective différentes réalisations de pitons d'ancrage à fixer à des supports correspondants
- la figure 12 est une vue en perspective d'un échafaudage du premier mode de réalisation monté en position d'utilisation et à partir duquel peut être monté un deuxième échafaudage
- la figure 13 est une vue en perspective détaillée d'un rail utilisé pour le montage du deuxième échafaudage
- la figure 14 représente en perspective l'ancrage d'une extrémité du rail à partir du premier échafaudage
- la figure 15 représente l'ancrage de l'autre extrémité du rail à une potence à poulie du premier échafaudage
- la figure 16 représente l'ancrage d'une troisième console d'échafaudage à un élément mobile à piton d'ancrage du rail de support
- la figure 17 représente le déplacement de la troisième console d'échafaudage à sa position d'utilisation éloignée du premier échafaudage à l'aide du plancher d'échafaudage du deuxième échafaudage
- la figure 18 représente le deuxième échafaudage en position montée avec son plancher d'échafaudage en prolongement du plancher d'échafaudage du premier échafaudage
- la figure 19 est une vue agrandie de la partie d'extrémité inférieure de la troisième console d'échafaudage
- la figure 20 représente en perspective un deuxième mode de réalisation du système d'échafaudage de l'invention à deux mâts verticaux déjà fixés par leurs pitons d'ancrage respectifs au mur de façade
- la figure 21 est une vue en perspective montrant des éléments d'échafaudage à consoles et plancher montés sur les deux mâts d'échafaudage de la figure 20
- la figure 22 est une vue en perspective agrandie d'une console d'échafaudage montée sur l'un des mâts d'échafaudage de la figure 20
- la figure 23 est une vue en perspective éclatée d'un dispositif formant embout à boîtier d'accrochage destiné à être ancré à un piton d'ancrage d'une toiture d'un bâtiment
- la figure 24 représente en perspective une première variante de réalisation d'un dispositif de fixation de deux pitons d'ancrage à une panne faîtière d'une charpente en bois d'un bâtiment
- la figure 25 est une vue en coupe dans un plan vertical contenant la ligne XXV-XXV de la figure 24
- la figure 26 est une vue partielle en perspective représentant une deuxième variante de réalisation d'un dispositif de fixation d'un piton d'ancrage à la charpente en bois d'une toiture d'un bâtiment
- la figure 27 représente en perspective un exemple d'une chatière destinée à recouvrir le piton d'ancrage de la figure 25 ou de la figure 26
- la figure 28 est une vue en perspective d'une troisième variante de réalisation d'un dispositif de fixation d'un piton d'ancrage à une panne courante d'une charpente en bois d'une toiture d'un bâtiment
- la figure 29 est une vue en perspective d'une quatrième variante de réalisation d'un dispositif de fixation d'un piton d'ancrage à une panne métallique d'une charpente métallique d'une toiture d'un bâtiment
- la figure 30 est une vue en perspective d'un piton d'ancrage télescopiquement escamotable dans un dispositif dont une partie est scellée dans un mur constitué de blocs de construction
- la figure 31 est une vue en perspective d'un piton d'ancrage monté basculant dans un boîtier de support dont une partie est scellée dans du béton
- la figure 32 représente la partie de boîtier de la figure 31 maintenue en position entre deux parois parallèles d'un coffrage avant coulage de béton dans celui-ci pour sceller ce boîtier
- la figure 33 est une vue en perspective d'un piton d'ancrage monté télescopiquement escamotable dans un boîtier de support dont une partie est scellée dans du béton à la manière du boîtier des figures 31 et 32
- la figure 34 est une vue en perspective d'un piton d'ancrage conformé de façon à être fixé à une partie en anneau scellée dans un mur de façade
- la figure 35 est une vue en perspective d'un piton d'ancrage conformé de façon à être fixé à une barre horizontale fixée dans une cavité d'un mur de façade
- la figure 36 est une vue en perspective d'une perche télescopique conforme à l'invention
- la figure 37 est une vue agrandie détaillée de la partie cerclée en XXXVI de la figure 36
- la figure 38 est une vue agrandie détaillée de la partie cerclée en XXXVI Il de la figure 36 ;
- la figure 39 est une vue de face d'un pignon de mur d'un bâtiment sur lequel sont montés un certain nombre d'échafaudages de l'invention en-dessous desquels sont élevés du sol vers ces échafaudages d'autres planchers parallèles d'échafaudage
- la figure 40 est une vue de côté suivant la flèche XL-XL de la figure 39 ; et
- la figure 41 est une vue en perspective agrandie d'une console d'échafaudage sous laquelle sont fixées deux sangles verticales de support d'un plancher d'échafaudage situé en dessous du plancher d'échafaudage supporté par la console.
Le système et le procédé de l'invention pour l'installation d'un échafaudage suspendu à une façade d'un bâtiment s'appliquent à des bâtiments dont le mur de façade comprend au moins une rangée horizontale de pitons d'ancrage espacés préexistants par construction au moins à la partie supérieure de la façade.
Selon le premier mode de réalisation représenté aux figures 1 à 10, le système d'installation d'un échafaudage suspendu de l'invention comprend un certain nombre d'éléments d'échafaudage différents montés successivement à partir du sol à la main par au moins un opérateur restant au sol et levant des éléments d'échafaudage assemblés au moyen d'un dispositif de levage constitué par des premiers éléments d'échafaudage accrochés par l'opérateur aux pitons d'ancrage correspondants 1.
Ces éléments d'échafaudage comprennent tout d'abord deux potences à poulies 2 destinées à être successivement ancrées à deux pitons d'ancrage 1 solidaires du mur de façade M par l'intermédiaire d'une perche de levage 3 à l'extrémité supérieure de laquelle est fixée amoviblement la potence à poulie 2.
Selon la première variante de réalisation représentée en figure 5, la potence à poulie 2 comprend un montant 4 en forme de barre plane métallique à l'extrémité inférieure de laquelle est fixée, par exemple par soudage, une portion tubulaire 5 dont l'axe longitudinal est parallèle au montant 4 et destinée à s'engager avec jeu dans l'extrémité supérieure tubulaire 3a de la perche 3 jusqu'à ce que l'extrémité inférieure du montant 4 vienne en butée sur une partie du rebord périphérique de l'extrémité supérieure du tube 3a. La portion tubulaire 5 est fixée à la face frontale du montant 4, dont la face dorsale opposée comprend un pied 6 venant en appui sur le mur de façade M en position d'ancrage de la potence 2 au piton d'ancrage correspondant 1. Le pied d'appui 6 est dans le cas présent constitué par une portion de cornière en L dont la branche perpendiculaire au montant 4 est fixée à celui-ci, par exemple par soudage, et l'autre branche parallèle au montant 4 est en appui sur le mur de façade.
L'extrémité inférieure du montant 4 d'une potence 2 comporte également une chaîne de courte longueur 7 dont une extrémité est fixée à un U de fixation dont les branches sont fixées par soudage à la face frontale du montant 4, l'autre extrémité de la chaîne 7 comportant une goupille 8 permettant la fixation de la portion tubulaire 5 dans l'extrémité tubulaire 3a de la perche 3 en engageant la goupille 8 dans des perçages diamétralement opposés et en vis-à-vis de la portion tubulaire 5 et de l'extrémité tubulaire 3a. Une telle fixation peut s'avérer nécessaire par exemple lors du transport de la perche 3 avec la potence 2 au site de montage ou lorsque la perche 3 est laissée en place sur la potence 2 pendant les opérations de levage de l'échafaudage, la goupille 8 étant alors retirée avant d'élever la potence 2 vers le piton d'ancrage correspondant 1 dans le premier cas.
La potence à poulie 2 a sa traverse 9 supportant la poulie 10 formée par un étrier dont les deux branches 9a, 9b sont fixées à la face frontale de la partie supérieure du montant 4 par soudage. La poulie 10 est montée sur un axe de rotation 1l fixé entre les deux branches 9a, 9b de la traverse 9 perpendiculairement à celles-ci et maintenu à celles-ci amoviblement par une goupille externe 12, du genre Mécanindus , les deux branches 9a, 9b maintenant bien entendu latéralement la poulie 10. Un axe cylindrique 13 est également amoviblement fixé entre les deux branches 9a, 9b de la traverse 9 perpendiculairement à celles-ci et à l'opposé du montant 4 et de la poulie 10. L'axe 13 est maintenu entre ces deux branches par une goupille externe 14. Le rôle de l'axe 13 est d'une part de maintenir le lien souple 15, tel qu'une corde, enroulé sur la poulie 10 pendant l'élévation d'éléments d'échafaudage assemblés comme on le verra ultérieurement et d'autre part de décrocher la potence 2 du piton d'ancrage 1 lors du démontage de l'échafaudage en faisant passer le lien souple 15 de la poulie 10 autour de l'axe 13 de façon que le lien souple 15 passe entre cet axe et l'extrémité de l'étrier de la traverse 9 opposée au montant 4.
La partie supérieure de la potence 2 comprend de plus un boîtier d'accrochage 16 de forme générale parallélépipédique fixé, par exemple par soudage, à la face dorsale du montant 4 en partie supérieure de celuici. Ce boltier comporte à sa paroi opposée à celle fixée au montant 4 une fente 17 parallèle au montant 4 partant du bord correspondant de l'ouverture inférieure 18 du boîtier 16 jusqu'en dessous de sa paroi supérieure de fermeture. Le boîtier 16 est dimensionné de manière à recevoir dans celui-ci l'extrémité active du piton d'ancrage 1 qui présente la forme d'un té dont la tête la est constituée par une plaque approximativement carrée et la jambe lb par une plaque rectangulaire fixée à la tête la perpendiculairement à celle-ci et se terminant par une platine lc de fixation au mur de façade de façon que lorsque le piton 1 est fixé à ce mur, la jambe lb soit située dans un plan vertical perpendiculaire au mur et la tête la soit située dans un plan vertical parallèle à ce mur. La jambe lb du piton d'ancrage 1 comporte une entaille ou échancrure îd de forme rectangulaire réalisée en partie supérieure de la jambe lb juste en arrière de la tête la. Ainsi, lorsque le boîtier d'accrochage 16 est fixé au piton d'ancrage 1, la tête la est engagée dans le boîtier 16 avec la jambe lb engagée dans la fente 17 dont le bord d'extrémité supérieur vient en appui au fond horizontal de l'échancrure ld de manière à verrouiller rigidement le boîtier 16 au piton 1. Le boîtier 16 comprend également deux plaques 19 solidaires respectivement des deux parois latérales du boîtier 16 parallèles à l'axe longitudinal du montant 4. Les deux plaques 19 partent de la partie de bord périphérique correspondant de l'ouverture 18 en s'écartant ou divergeant l'une de 1autre vers l'extrémité inférieure du montant 4, c'est-à-dire à l'opposé de la traverse 9, et servent de moyen de guidage du boîtier 16 pour l'accrocher au piton d'ancrage 1 en venant coiffer la tête la de ce piton pendant la phase d'accrochage.
La potence 2 comprend en outre un piton d'ancrage 20, de structure identique au piton de façade ld, mise à part l'absence de platine lc du piton ld, et dont la jambe 20b est fixée à la face frontale du montant 4 perpendiculairement à celle-ci, par exemple par soudage, à un endroit approprié en dessous de la traverse 9. Le piton d'ancrage 20 est destiné à fixer un boîtier d'accrochage 21 d'une console d'échafaudage 22 comme on le verra ultérieurement, le boîtier 21, ouvert à ses deux extrémités inférieure et supérieure, comportant, comme le boîtier 16, une fente 23 réalisée dans la paroi frontale du boîtier 21 en s'étendant verticalement de la partie correspondante du bord périphérique délimitant l'ouverture inférieure du boîtier 21 jusqu'en partie supérieure de celle-ci. Comme le montrant clairement la figure 5, le boîtier 21 présente en section transversale la forme d'un U dont les extrémités des branches sont repliées sensiblement à 900 pour être fixées, par exemple par soudage, à la partie arrière ou dorsale d'une plaque rectangulaire 24 solidaire de l'extrémité d'un embout 25 en forme de tube creux de section carrée fixé télescopiquement à une position choisie dans un tube creux correspondant d'une traverse 26 de la console 22 comme cela sera expliqué plus en détail ultérieurement.
Comme pour le boîtier 16, lorsque le boîtier 21 est fixé au piton d'ancrage 20 de manière que la tête 20a de celui-ci soit engagée dans le boîtier 21 avec la jambe 20b engagée dans la fente 23 du boîtier 21, l'extrémité supérieure de la fente 23 est en appui au fond de l'échancrure 20d du piton 20.
Entre la traverse 9 et le piton d'ancrage 20 est disposée une pièce 27 de guidage du boîtier 21 pour l'accrocher au piton 20. La pièce 27 est constituée par un élément 27a généralement en forme de U dont la branche intermédiaire de liaison des deux branches latérales est fixée perpendiculairement au montant 4 par l'intermédiaire d'un pied de fixation 27b fixé à ce montant, par exemple par soudage, et les deux branches latérales 27c sont évasées de bas en haut par rapport au montant 4 pour assurer le guidage du boîtier d'accrochage 21 sur le piton d'ancrage 20.
Les pitons d'ancrage 1 ont pour caractéristique commune la forme en té de leur extrémité et il est bien entendu que de nombreuses possibilités de fixation de chaque piton au mur de façade peuvent exister comme on le verra ultérieurement, la figure 5 représentant une variante de réalisation selon laquelle le piton 1 est fixé dans le mur de façade par des vis de fixation 28 traversant la console îc et fixées dans le mur.
Comme cela ressort de la description qui précède, les deux potences 2, lorsque fixées respectivement à deux pitons d'ancrage 1, constituent des premiers éléments d'échafaudage réalisant un dispositif de levage des autres éléments d'échafaudage.
Ces autres éléments d'échafaudage comprennent deux consoles d'échafaudage 22 et un plancher d'échafaudage 29 monté sur les deux consoles 22 avant d'élever cet ensemble à une hauteur prédéterminée pour l'accrocher aux potences 2.
Chaque console 22, en forme d'équerre, comprend la traverse 26 fixée au montant 30 et reliés l'un à l'autre par une jambe de renforcement en diagonal 31. L'ensemble constitué par la traverse 26, le montant 30 et la jambe de renforcement 31 est supporté par une structure d'appui et de roulement constituée par une jambe 32 d'appui sur le sol située sous la traverse 26 parallèlement à celleci dans le même plan que la traverse 26, l'extrémité inférieure de la jambe de renforcement 31 étant fixée sur la jambe 32, et une barre 33 portant à ses deux extrémités respectivement deux roues verticales 34 en étant solidarisée à l'extrémité de la jambe d'appui 32 opposée à celle en appui sur le sol et transversalement à celle-ci. La barre 33 de support des roues 34 fait saillie au-delà du montant 30 d'une distance sensiblement identique à celle sur laquelle fait saillie l'embout 25 et le boîtier d'accrochage 21 fixés télescopiquement dans l'extrémité également en saillie par rapport au montant 30 de la traverse 26, de manière qu'en position montée de la console 22 sur la potence correspondante 2, les roues 34 soient en appui sur le mur de façade M pour maintenir en position sensiblement horizontale la traverse 26. La traverse 26 est en forme de tube creux de section carrée dont l'extrémité en saillie du montant 30 reçoit télescopiquement l'embout 25 qui est fixé à une position relative en saillie par une goupille 35 traversant l'embout 25 et l'extrémité de la traverse 26 et reliée de façon imperdable à la console 22 par une chaîne 36 fixée à un endroit approprié de la traverse 26. Comme cela ressort mieux de la figure 5, chaque embout 25 d'une console 22 comporte un certain nombre de perçages verticaux 25a accessibles de l'extérieur en position fixe de l'embout 25 relativement à la traverse 26 et permettant pour l'un choisi d'entre eux le passage de l'extrémité du lien souple 15 de manière à l'accrocher à l'embout 25, par exemple par l'intermédiaire d'un noeud 15a réalisé à l'extrémité libre du lien 15 sous l'embout 25 comme cela est mieux visible en figure 10. De préférence, la jambe de renforcement 31 est un tube creux de section transversale carrée et a sa partie d'extrémité inférieure fixée à la jambe d'appui 32 par l'intermédiaire d'un tube de section carrée 32a solidaire de la jambe 32 (voir notamment la figure 4) et monté à coulissement dans cette partie d'extrémité de manière à régler la position relative de la structure d'appui de la console à une valeur prédéterminée à laquelle le tube 32a est fixé relativement à la jambe 31 par une goupille 37 traversant la partie d'extrémité de la jambe 31 et le tube interne 32a et fixée de façon imperdable à la jambe 31 par l'intermédiaire d'une chaîne 38.
Le plancher d'échafaudage 29 est fixé sur les deux traverses 26 des consoles 22 reposant au sol comme cela ressort des figures 2 et 10 et comprend à cet effet à chacune de ses extrémités deux éléments en forme de crochet 39 solidaires d'une traverse correspondante 29a de la structure du plancher 29 en faisant saillie de celle-ci de manière à venir en appui sur la traverse correspondante 26. Si nécessaire, le plancher 29 peut être du type télescopique, connu en soi, permettant de s'adapter à l'écartement variable de deux pitons consécutifs. La figure 4 montre clairement que le plancher 29 comporte une ouverture 40 à abattant 41, du genre trappe, fixé de façon articulée à l'un des longerons 29b du plancher de manière à pouvoir basculer d'une position de fermeture de l'ouverture 40 à une position d'ouverture de celle-ci par poussée exercée sous l'abattant 41 par l'extrémité d'une échelle 42 reposant au sol. L'abattant 41 comporte un trou 41a de passage d'un doigt d'une main pour permettre à un opérateur situé sur le plancher 29 de soulever l'abattant en position d'ouverture pour descendre de ce plancher par l'échelle 42, l'extrémité supérieure de l'échelle étant maintenue dans la trappe
Deux poteaux garde-corps 43, comportant chacun des éléments d'accrochage et de support 43a de planches horizontales garde-corps, de tubes horizontaux ou de filets (non représentés), sont fixés respectivement aux deux extrémités libres des deux traverses 26 opposées à celles portant les embouts 25, en introduisant la partie d'extrémité inférieure cylindrique de chaque poteau 43 à travers un trou réalisé à l'extrémité correspondante de la traverse 26.
Le procédé d'installation du système d'échafaudage du premier mode de réalisation de l'invention ressort déjà de la description qui précède et va être maintenant expliqué.
Tout d'abord, un opérateur, restant au sol, prend la perche 3 pour fixer à l'extrémité supérieure de celleci une potence à poulie 2 et lève la perche 3 jusqu'au niveau d'un piton d'ancrage choisi 1 où il place le boîtier 16 de la potence 2 au-dessus du piton 1 de manière qu'en descendant ensuite la perche 3 d'une distance déterminée, le boîtier 16 s'engage par emboîtement sur le piton 1 qui maintient alors rigidement la potence 2 en rentrant complètement dans le boîtier d'accrochage 16. L'opérateur peut alors désengager la perche 3 de la potence 2 en tirant vers le bas sur cette perche. Puis l'opérateur fixe une deuxième potence à poulie 2 à l'extrémité supérieure de la perche 3 pour l'élever de manière à présenter la potence au niveau d'un autre piton d'ancrage d'une même rangée où le boîtier d'accrochage 16 de cette potence est présenté au-dessus du deuxième piton d'ancrage 1. En descendant la perche 3 d'une distance prédéterminée, le boîtier 16 est engagé sur le piton 1 qui maintient rigidement la potence 2 en rentrant complètement dans ce boîtier. L'opérateur dégage alors la perche 3 de la potence 2 par simple traction vers le bas sur cette perche ou bien la perche reste en place.
Ensuite, l'opérateur déplace sur le sol deux consoles 22 qui sont amenées face au mur de façade M de façon que leurs traverses 26 soient situées sensiblement en aplomb respectivement des deux potences 2. Le lien souple 15 de l'une des potences 2, initialement enroulé sur la poulie verticale correspondante 10 avant de lever la perche 3 pour fixer la potence au piton d'ancrage 1, est fixé à la console correspondante 22 en engageant l'extrémité libre de la partie du lien 15 située côté mur
M dans l'un choisi des trous 25a de l'embout 25, cette extrémité étant maintenue dans l'embout en réalisant le noeud 15a. Cette opération est répétée en ce qui concerne le lien 15 de l'autre potence 2 dont l'une des extrémités libres est ainsi fix sensiblement horizontale. La figure 3 montre l'ensemble plancher 29, consoles 22 et poteaux 43 à une position proche des potences 2. En exerçant un effort de traction brusque simultané sur les deux liens souples 15 sensiblement à cette position et en les relâchant presque aussitôt après cet effort de traction, les deux boîtiers 21 des deux consoles 22 sont introduits sous les traverses respectives 9 de la potence 2 et dans la pièce de guidage en U 27 pour tomber ensuite par gravité sur les deux pitons d'ancrage 20 qui verrouillent alors rigidement les boîtiers 21 et donc les consoles 22 à leurs potences respectives 2.
L'échafaudage est alors fixé au mur de façade M avec son plancher 29 perpendiculaire à ce mur comme représenté en figure 4. Un opérateur saisit ensuite une échelle 42 et la règle à une hauteur convenable de manière que son extrémité supérieure, introduite sous le plancher 29, fasse basculer l'abattant 41 en position d'ouverture comme le montre clairement cette même figure, de sorte que l'opérateur peut alors monter sur l'échafaudage par l'intermédiaire de cette échelle maintenue dans la trappe. A cette position d'utilisation de l'échafaudage, les roues 34 des consoles 22 sont toujours en appui sur le mur M de manière à maintenir rigidement de façon horizontale leurs traverses respectives 26.
Le démontage de l'échafaudage s'effectue en effectuant dans le sens inverse les opérations ci-dessus en prenant le soin, lorsque l'opérateur est encore sur le plancher d'échafaudage 29, de faire passer sur l'axe 13 la partie du lien souple 15 sortant de la poulie 10 et descendant ensuite verticalement, de façon à augmenter le bras de levier pour désengager chaque embout 25 d'une console 22 du piton d'ancrage correspondant 20. Ainsi, les deux opérateurs, en tirant brusquement et simultanément sur les deux liens souples 15, peuvent exercer sur les deux embouts 25 un effort de traction suffisant pour retirer les boîtiers d'accrochage 21 de leurs pitons d'ancrage respectifs 20 de sorte que l'échafaudage occupe une position correspondant sensiblement à celle représentée en figure 3. En relâchant doucement les liens souples 15, l'échafaudage descend vers le sol en roulant sur le mur M par l'intermédiaire des roues 34 avec l'échafaudage s'inclinant de plus en plus par rapport à ce mur jusqu'à ce que les extrémités des jambes 32 viennent en appui sur le sol et, en continuant de relâcher les liens souples 15, les roues 34 viennent à leur tour en contact sur le sol. Chaque opérateur défait alors les noeuds 15a des liens 15 puis retire le plancher d'échafaudage 29 des deux consoles 22 après avoir auparavant retiré les deux poteaux garde-corps 43. Ensuite, un opérateur saisit la perche 3 pour introduire dans l'extrémité supérieure de celle-ci la portion tubulaire 5 d'une potence 2 et, en poussant sur la perche 3, l'opérateur peut alors désengager le boîtier d'accrochage 16 du piton d'ancrage correspondant 1 et déposer sur le sol cette potence.
Enfin, l'opérateur retire l'autre potence 2 de son piton d'ancrage 1 en introduisant la portion tubulaire 5 de celle-ci dans l'extrémité supérieure, le cas échéant évasée, de la perche 3 et exerçant un effort de poussée sur cette perche pour désengager le boîtier d'accrochage 16 du piton d'ancrage 1 de manière à ramener au sol cette autre potence.
Selon ce mode de réalisation, l'échafaudage suspendu est facilement monté et démonté à partir du sol à l'aide d'éléments d'échafaudage et d'une perche de structures très simples.
La figure 8 représente une variante de réalisation d'une potence à poulie 2. Selon cette variante, les éléments identiques à ceux de la potence précédemment décrite notamment en figure 5 et accomplissant la même fonction portent les mêmes références et ne seront pas détaillés à nouveau. La potence de la figure 8 diffère de celle de la figure 5 en ce qu'elle comporte deux pieds d'appui réglables constitués respectivement par deux tiges filetées 44 fixées aux deux extrémités d'une plaque rigide 45 fixée transversalement, par soudage, à la partie d'extrémité inférieure du montant 4 de la potence 2. Plus précisément, chaque tige filetée 44 comporte à une extrémité une poignée de manoeuvre 46, traverse un trou taraudé d'une pièce formant écrou 47 fixée par soudage sur la face frontale de la plaque 45 et comporte à son extrémité opposée à la poignée 46 un élément en forme de coupelle 48 venant en appui sur le mur de façade
M. Un tel agencement permet de prérégler à l'avance les deux pieds d'appui 44, c'est-à-dire avant de monter la potence correspondante 2 au piton d'ancrage 1, afin que le montant 4 soit parallèle au mur de façade M.
La variante de réalisation de la potence 2 représentée en figure 9 ne diffère de la potence de la figure 5 que par l'ajout d'une pièce à section transversale en U 49 fixée à la partie supérieure du montant 4 de la potence de façon à s'étendre d'un côté de celle-ci perpendiculaire au plan médian longitudinal de la potence 2. Cette pièce 49 est destinée à recevoir une partie d'extrémité d'un rail 50 visible notamment en figure 13 et faisant partie d'un dispositif permettant de réaliser un autre échafaudage prolongeant un échafaudage déjà monté aux deux pitons d'ancrage correspondants 1 d'un mur de façade. Les ailettes de la pièce 49 peuvent avoir une hauteur supérieure à la traverse 9. La figure 9 montre également une variante de réalisation d'un piton d'ancrage 1, dont la jambe lb est prolongée pour former une plaque rigide relativement longue à l'extrémité de laquelle est fixée par soudage une platine le, une autre plaque rigide 1f étant fixée au bord inférieur de la plaque de la jambe lb perpendiculairement à celle-ci et destinée à prendre appui sur un élément de construction, tel qu'un bloc de ciment ou parpaing, avec la partie de jambe lb disposée dans la partie de joint entre deux blocs successifs montés sur celui sur lequel est en appui la plaque lf. La plaque de socle le est destinée à venir en appui sur les deux parties de faces adjacentes internes des deux blocs consécutifs de façon que l'extrémité active la, lb, ld du piton 1 fassent saillie des blocs à l'extérieur. En comblant l'espace de joint entre les deux blocs consécutifs par un ciment, le piton d'ancrage 1 est scellé dans le mur de blocs de construction.
Les figures llA à llE représentent divers modes de réalisation de pitons d'ancrage 1. Le piton 1 de la figure 11A comporte une plaque rigide le fixée par soudage à l'extrémité de la jambe lb perpendiculairement à celle-ci et comporte des trous lel permettant la fixation du piton en partie frontale d'une ossature ou d'un poteau métallique avec, si nécessaire, le soudage de la plaque le à cette ossature ou ce poteau. Selon la figure llB, le piton d'ancrage 1 comporte une plaque verticale relativement longue constituant la jambe lb de celui-ci et percée d'un ou de plusieurs trous lel permettant la fixation latérale à une ossature ou un poteau métallique par des boulons avec, le cas échéant, soudage d'une partie de la jambe lb à cette ossature ou ce poteau. Le piton d'ancrage 1 de la figure 11C permet également la fixation latérale de celui-ci à une ossature métallique ou un poteau métallique par l'intermédiaire d'une plaque lg fixée à l'extrémité de la jambe lb dans le même plan que celle-ci avec des trous de passage lb de boulons de fixation à l'ossature ou au poteau et, si nécessaire, le soudage de la plaque lg à cette ossature ou ce poteau. Selon la figure llD, le piton d'ancrage 1 a sa jambe lb fixée par soudage à une partie en équerre 1h dont chaque branche est percée d'au moins un trou lel et permettant la fixation à une équerre métallique par des boulons et, le cas échéant, le soudage, sur cette équerre. Bien entendu, les divers pitons d'ancrage décrits ci-dessus aux figures IlA à 11D peuvent être fixés par des vis de fixation du genre tire-fond à des structures correspondantes en bois.
Selon la figure llE, le piton d'ancrage 1 a sa jambe lb fixée par soudage à une plaque li de préférence perpendiculaire à la jambe lb et à la partie supérieure de laquelle est fixée, par soudage, une extrémité d'une tige filetée lj destinée à traverser la paroi d'un mur, une partie formant platine 1k étant montée sur la tige filetée et un écrou papillon 11 étant vissé à l'extrémité de la tige filetée lj opposée à la plaque li de manière à fixer l'ensemble au mur par serrage de l'écrou 11 sur la plaque 1k en appui sur une paroi interne du mur pour amener en butée le piton d'ancrage 1 sur la paroi externe du mur par l'intermédiaire de la plaque li. Le cas échéant, le piton d'ancrage 1, visible de l'extérieur, peut être recouvert d'un couvercle de protection (non représenté). La tige filetée lj peut comporter à son extrémité libre un élément déformable, tel qu'un fil de fer, permettant son introduction dans un trou du mur par l'intermédiaire d'un boîtier renversé, tel que le boîtier 16 de la potence 2, dans lequel est accroché le piton 1, de façon qu'en tirant sur l'élément déformable de l'autre côté du mur, la tige filetée lj soit introduite de façon guidée dans le trou du mur.
Les figures 12 à 19 représentent le montage d'un deuxième échafaudage dont le plancher doit être situé en prolongement du plancher d'échafaudage d'un premier échafaudage initialement monté au mur de façade à la manière expliquée dans le procédé du premier mode de réalisation.
La figure 12 montre d'ailleurs le premier échafaudage monté sur un mur de façade M et dont le plancher d'échaufadage 29 est fixé sur les deux consoles 22 fixées respectivement sur les deux potences 2 ellesmêmes fixées à leurs pitons d'ancrage respectifs 1. Une fois cet échafaudage monté, un opérateur monte sur l'échelle 42 pour accèder au plancher d'échafaudage 29 comme déjà expliqué précédemment. Une fois sur cet échafaudage, l'opérateur saisit le rail 50 auparavant monté sur l'échafaudage et soulève le rail 50 comme représenté en figure 14 pour fixer son extrémité libre opposée à l'échafaudage à un autre piton d'ancrage 1 situé sur la même rangée des pitons d'ancrage 1 de fixation des potences 2. A cet effet, le rail 50, comme cela ressort mieux de la figure 13, comporte au voisinage de sa partie d'extrémité libre un boîtier d'accrochage 51 sensiblement identique au boîtier d'accrochage 16 à plaques 19 de la potence 2 et fixé sur une partie du côté dorsal de ce rail. Le boîtier 51 comporte également une fente 52 identique à la fente 17 du boîtier 16 de manière à permettre la fixation par emboîtement du boîtier 51 au piton d'ancrage 1. Le rail 50 se présente sous la forme d'un tube creux à section transversale rectangulaire, fendu sur un côté, les parois latérales de part et d'autre de la fente 53 du tube constituant des chemins de roulement d'un chariot 54 interne au tube et supportant à l'extérieur du tube un piton d'ancrage 55 de structure identique au piton d'ancrage 1. Le piton 55 est destiné à recevoir un boîtier d'accrochage 21 de l'embout 25 d'une troisième console 22 identique aux consoles 22 précédemment décrites sauf que les roues 34 montées aux deux extrémités de la barre de support 33 sont situées dans un plan parallèle au plan contenant la barre 33, c'est-à-dire qu'elles occupent une position horizontale en position d'utilisation. De préférence, et comme représenté en figure 19, les roues 34 sont fixées amoviblement à leurs axes de support respectifs 33a fixés par soudage aux deux extrémités de la barre 33 perpendiculairement à celle-ci de manière à permettre également la fixation amovible sur deux axes de support 33b fixés par soudage aux deux extrémités de la barre 33 en prolongement de celle-ci pour placer ces roues en position verticale d'utilisation. Le rail 50 comprend également une barre 56 formant perche de manoeuvre du rail fixée à l'une de ses extrémités au rail 50, de préférence par soudage, de façon que la barre 56 soit située dans le plan longitudinal médian du rail 50, la barre 56 ayant sa partie intermédiaire fixée au rail par un étrier 57 de manière que la barre soit inclinée vers le haut au-dessus du rail 50 en partant de son extrémité solidaire de ce rail. L'extrémité libre du rail 50 opposée à la barre 56 comporte une pièce 58 à section transversale en forme de U fixée dans le prolongement du rail 50 et pouvant servir de support d'un autre rail en prolongement du rail 50 lorsque ce dernier est fixé par son boîtier d'accrochage 51 au piton d'ancrage correspondant pour réaliser un troisième échafaudage en prolongement des deux précédents.
Une fois monté sur le plancher d'échafaudage 29 initialement fixé aux pitons d'ancrage correspondants 1 par les consoles 22, l'opérateur saisit par la barre 56 le rail 50 pour le fixer au piton d'ancrage éloigné 1 par son boîtier d'accrochage 51 et engage ensuite la partie d'extrémité du rail opposée au boîtier 51 dans la pièce de support en forme de U 49 de la potence 2 comme représenté en figure 15, de sorte que le rail occupe une position sensiblement horizontale. Ensuite, l'opérateur saisit une console 22 à roues horizontales 34 précédemment déposée sur le plancher d'échafaudage 29 pour la fixer par son boîtier d'accrochage 21 au piton d'ancrage mobile 55 positionné à proximité de l'échafaudage, comme représenté en figure 16. La figure 17 montre que l'opérateur a saisi un deuxième plancher 29, le cas échéant préalablement réglé en longueur, identique au premier plancher et disposé préalablement sur ce dernier, pour le déposer par les deux crochets extrêmes 39 sur la traverse 26 de la troisième console 22 et a déplacé ensuite la troisième console 22 le long du rail 50 par coulissement du chariot 54 et roulement des roues 34 de la console 22 le long du mur de façade M en exerçant un effort de poussée sur le plancher d'échafaudage 29 jusqu'à amener la troisième console 22 à une position éloignée du premier échafaudage telle que l'opérateur peut alors fixer l'extrémité opposée du second plancher 29 sur la traverse 26 correspondante du premier échafaudage par l'intermédiaire des deux crochets extrêmes 39, comme représenté en figure 18. Cette figure montre que le second plancher d'échafaudage 29 est en position horizontale en prolongement du premier plancher 29.
Le démontage du second échafaudage par un opérateur à partir du premier échafaudage s'effectue en répétant en sens inverse les opérations de montage ci-dessus. Ainsi, l'opérateur soulève la partie d'extrémité du second plancher 29 de la console 22 du premier échafaudage et exerce un effort de traction sur le second plancher 29 pour faire coulisser l'ensemble constitué par le chariot 54 et la console 22 vers le premier échafaudage jusqu'à une position proche de ce dernier à laquelle l'opérateur soulève la partie d'extrémité opposée du plancher d'échafaudage 29 pour le désengager complètement de la troisième console 22. Ensuite, l'opérateur décroche la console 22 du piton d'ancrage 55 et, après avoir posé cette console sur le premier échafaudage, saisit la barre de manipulation 56 du rail 50 pour décrocher le boîtier 51 de celui-ci du piton d'ancrage 1, le rail étant alors déposé sur le premier échafaudage.
Les figures 20 à 22 représentent un deuxième mode de réalisation du système d'échafaudage suspendu de l'invention.
Ce système comprend deux mâts identiques 59 fixés verticalement à leurs parties d'extrémités supérieures respectivement à deux pitons d'ancrage 1 d'une même rangée par l'intermédiaire de boîtiers d'accrochage 60 fixés par soudage aux faces dorsales de ces parties d'extrémités et chacun d'une structure sensiblement identique à celle du boîtier d'accrochage 16 d'une potence 2. Plus précisément, chaque mât 59 comprend un élément central de grande longueur 61 en forme de tube à section transversale carrée ou rectangulaire et deux éléments d'extrémités identiques de plus courte longueur 62 respectivement supérieur et inférieur, en forme de tube à section transversale carrée ou rectangulaire et montés à coulissement, de façon télescopique, respectivement dans les deux parties d'extrémités de l'élément central 61. Chaque élément d'extrémité 62 est fixé relativement à l'élément central 61 à une position sélectivement réglable par un boulon de fixation 63 introduit à travers des trous appropriés en vis-à-vis de ces deux éléments et faisant partie d'une série de trous le long de ceux-ci. Le boîtier d'accrochage 60 est fixé à la face dorsale de l'élément d'extrémité supérieure 62.
Un treuil à manivelle 64 est fixé à l'élément d'extrémité inférieur 62 par l'intermédiaire d'une équerre de fixation 65 et a son élingue 66 partant du treuil 64 s'enroulant sur une poulie de renvoi 67 montée sur une chape 68 solidaire de l'extrémité de l'élément 62, traversant l'élément inférieur 62, l'élément central 61 et sortant de l'élément d'extrémité supérieur 62 en passant sur une autre poulie de renvoi 69 montée sur une chape 70 solidaire de l'extrémité de l'élément 62 et redescendant vers l'élément d'extrémité inférieur 62 sensiblement parallèlement au mât 59 pour s'accrocher rigidement par son extrémité libre à un organe mobile 71 monté coulissant le long de l'élément central 61 du mât 59 et constitué de préférence par un fourreau à section transversale carrée ou rectangulaire entourant étroitement l'élément 61. L'organe mobile 71 supporte sur sa face frontale et perpendiculairement à celle-ci un piton d'ancrage 72 d'une structure identique au piton d'ancrage 1 et auquel peut être fixé par emboîtement le boîtier d'accrochage 21 de l'embout 25 d'une console 22.
L'organe mobile 71 peut comporter sur l'une de ses parois latérales un ensemble à cliquet et ressort de rappel (non représenté) et pouvant s'engager dans l'un des trous pratiqués le long de l'élément central 61 pour bloquer l'organe mobile 71 au mât à une hauteur prédéterminée.
L'élément central 61 de chaque mât 59 comprend un pied 73 fixé par soudage à la face dorsale de la partie d'extrémité inférieure de l'élément central 61 et venant en appui sur le mur de façade M lorsque le mât 59 est accroché au piton d'ancrage 1. Le treuil 64, connu en soi, est du type dont l'une des roues dentées d'entraînement tourne librement dans un sens et dont la rotation dans l'autre sens peut être bloquée par un cliquet désactivable et inversement.
Le procédé d'installation de l'échafaudage suspendu de ce deuxième mode de réalisation va être maintenant expliqué.
L'opérateur situé au sol S saisit un mât 59 et, après avoir réglé à longueur souhaitée les éléments d'extrémités 62 relativement à l'élément central 61 ainsi que l'élément central 61 dans le cas où celui-ci serait également du type télescopique, il soulève le mât 59 pour fixer son extrémité supérieure à un piton d'ancrage 1 par l'intermédiaire du boîtier d'accrochage 60 de manière que le mât occupe une position verticale avec sa partie d'extrémité inférieure en appui sur le mur de façade M par l'intermédiaire du pied 73. L'opérateur saisit ensuite le deuxième mât 59 et, après avoir également réglé à longueur souhaitée les deux élément d'extrémité 62 relativement à l'élément central 61, qui, comme le précédent, peut être du type télescopique il soulève ce mât pour le fixer à un autre piton d'ancrage d'une même rangée par l'intermédiaire de son boîtier d'accrochage 60 de manière que le mât occupe également une position verticale avec sa partie d'extrémité inférieure en appui sur le mur de façade M par l'intermédiaire du pied 73. La figure 20 montre les deux mâts 59 fixés au mur de façade
M. Les deux mâts 59 constituent ainsi un dispositif de levage d'éléments d'échafaudage assemblés constitués par deux consoles 22 et un plancher d'échafaudage 29 monté sur celles-ci. L'opérateur saisit et soulève une console 22 d'une structure identique aux consoles 22 du premier mode de réalisation et la fixe par l'intermédiaire de son boîtier d'accrochage 21 au piton d'ancrage 72 de l'organe mobile 71 qui se trouve à une position basse comme représenté en figure 22. L'opérateur saisit et soulève une deuxième console 22 pour la fixer par son boltier d'accrochage 21 au piton d'ancrage 72 de l'organe mobile suspendu 71 de l'autre mât 59, l'organe mobile 71 occupant la même position basse de départ que celui du premier mât. La figure 22 montre que chaque console 22 est également en appui à sa partie inférieure au mur de façade M par l'intermédiaire des deux roues verticales 34. Si nécessaire, la structure inférieure de support de la console 22 peut comporter une pièce formant coulisseau 74 entourant au moins partiellement une partie correspondante du tube de l'élément central 61 de manière à assurer un guidage parfait de la console le long de l'élément central 61 du mât 59. L'opérateur saisit ensuite un plancher d'échafaudage 29 pour le fixer par ses crochets d'extrémités 39 sur les deux traverses 26 des deux consoles 22 à leur position basse. Enfin, l'opérateur fixe les deux poteaux garde-corps 43 aux extrémités correspondantes des deux traverses 26 des consoles 22 et les autres éléments garde-corps, non représentés, tels que des planches horizontales, des tubes horizontaux ou des filets. Deux opérateurs tournent alors simultanément les deux manivelles des deux treuils 64 de manière que les élingues 66 fassent coulisser vers le haut les deux organes mobiles 71 ainsi que l'ensemble constitué par les deux consoles 22 et le plancher d'échafaudage 29 jusqu a une hauteur d'utilisation souhaitée de l'échafaudage à laquelle cet ensemble est maintenu par l'ensemble cliquet et ressort de rappel de blocage de l'organe 71 au mât. Au moins un opérateur peut ensuite monter sur le plancher d'échafaudage 29 par l'intermédiaire d'une échelle comme dans le premier mode de réalisation.
Le démontage du système d'échafaudage de ce deuxième mode de réalisation s'effectue en répétant les opérations ci-dessus en sens inverse.
Ainsi, les deux opérateurs se trouvant au sol manoeuvrent les deux manivelles des deux treuils 64, après avoir désactivé les deux cliquets de blocage de ceux-ci, dans un sens de rotation faisant descendre les organes mobiles 71 ainsi que l'ensemble constitué par les deux consoles 22 et le plancher d'échafaudage 29 jusqu'à la position la plus basse à laquelle l'un des opérateurs retire le plancher d'échafaudage des deux consoles puis désengage successivement les deux consoles 22 de leurs pitons d'ancrage respectifs 72 pour poser au sol ces éléments d'échafaudage.
Le système d'échafaudage de ce second mode de réalisation peut également être agencé de manière à permettre le montage d'un deuxième échafaudage en prolongement du premier échafaudage conforme à ce mode de réalisation en prévoyant de préférence en partie supérieure de chacun des deux éléments centraux 61 des mâts 59 une pièce en forme de U (non représentée) fixée latéralement et transversalement à cet élément 61 pour servir d'appui de l'extrémité correspondante d'un rail identique au rail 50 précédemment décrit pour réaliser dans les mêmes conditions et avec les mêmes éléments d'échafaudage que précédemment décrits le deuxième échafaudage à partir d'un opérateur situé sur le premier échafaudage. La pièce en forme de U peut être fixée de préférence en partie supérieure de l'organe mobile 71.
La figure 23 représente un dispositif formant embout 75 pouvant être amoviblement fixé à l'extrémité de la perche 3 de manière à être fixé de façon désengageable à un piton d'ancrage, dont certains modes de réalisation seront définis ultérieurement, fixé à une partie de toiture du bâtiment en faisant saillie à l'extérieur de celle-ci. Ce dispositif 75 est destiné à permettre à une personne, notamment un couvreur, de s'assurer pour monter sur le toit du bâtiment à partir d'un échafaudage monté conformément au premier ou au second mode de réalisation ci-dessus décrit.
A cet effet, le dispositif 75 comprend une barre rigide en forme de plaque 76 à la partie supérieure de laquelle est fixé un boîtier d'accrochage 77 de même structure que le boîtier d'accrochage 16 d'une potence 2, c'est-à-dire comprenant essentiellement la fente 78 à travers laquelle est engagée la jambe d'un piton d'ancrage et venant en appui par son bord supérieur sur le fond de l'échancrure correspondante de cette jambe et le deux plaques divergentes 79 pour guider l'emboîtement du boîtier 77 sur le piton d'ancrage. La partie d'extrémité inférieure de la plaque 76 comporte une partie tubulaire 80 fixée par soudage sur la face frontale de la plaque et destinée à s 'engager amoviblement dans l'extrémité supérieure de la perche 3.
Une goupille 81 fixée à la partie d'extrémité inférieure de la plaque 76 par une chaîne 82 peut être utilisée pour maintenir momentanément, notamment lors du transport du dispositif 75 du sol à l'échafaudage, le dispositif 75 à l'extrémité de la perche 3. Une partie 83 en forme d'anse ou de poignée de préhension est fixée également sur la face frontale de la plaque 76 et est destinée notamment à la fixation, par l'intermédiaire d'un mousqueton (non représenté), de l'extrémité d'un lien souple, tel qu'une corde, dont l'extrémité opposée est fixée à un harnais porté par le couvreur.
L'utilisation en pratique du dispositif formant embout 75 est représentée en liaison avec le mode de réalisation des figures 24 et 25 pour la fixation de deux pitons d'ancrage 84 à une partie de charpente en bois de la toiture d'un bâtiment. Plus particulièrement, la figure 25 montre le dispositif 75 sur le point d'être engagé, par son boîtier d'accrochage 77, dans une ouverture frontale d'une chatière 85 du toit de manière que ce boîtier puisse être fixé par emboîtement au piton d'ancrage 84 de structure identique au piton d'ancrage de façade 1 et perpendiculaire au versant de la toiture.
Ainsi, lorsque le dispositif 75 est fixé au piton d'ancrage 84 par un couvreur situé sur un échafaudage monté en partie supérieure du mur du bâtiment, le couvreur peut alors s'assurer pour monter sur la toiture du bâtiment pour effectuer une réparation ponctuelle ou des travaux d'entretien. La chatière 85 a sa face dite de ventilation pouvant être obturée par une grille basculante ou des éléments formant peignes souples.
Selon le mode de réalisation des figures 24 et 25, les deux pitons d'ancrage 84 situés respectivement sur les deux rampants du toit sont fixés respectivement aux deux extrémités de deux bras identiques 86 articulés l'un par rapport à l'autre à la manière d'un compas sur la panne faîtière 87 par l'intermédiaire de deux pièces de support en équerre 88 dont les deux branches verticales en vis-à-vis forment un étrier de support des deux bras 86 et les deux autres branches sont fixées sur le côté supérieur de la panne faîtière 87. Les deux bras 86 sont montés pivotants sur un axe 89 parallèle à la panne 87 et dont les deux extrémités sont engagées respectivement dans deux trous oblongs verticaux des branches verticales de l'étrier. Chaque bras 86 est de préférence constitué de deux tubes montés télescopiquement l'un dans l'autre 91 et 92 à sections transversales carrées ou rectangulaires, le tube interne 91 portant au voisinage de son extrémité libre le piton d'ancrage correspondant 84 dont la jambe 84a est engagée dans un fourreau à section transversale rectangulaire 93 fixé perpendiculairement à l'extrémité du tube interne 91, la jambe 84a pouvant être fixée à une position sélectivement réglable dans le fourreau 93 par l'intermédiaire d'un axe, d'une goupille ou d'un boulon de fixation (non représenté). De même, le tube interne 91 est fixé relativement au tube externe 92 à une position sélectivement réglable par un axe, une goupille ou un boulon (non représenté) traversant les deux tubes. Chaque tube interne 91 comporte sur son côté supérieur une barre transversale 94 pouvant coulisser sur le tube 91 par une pièce en étrier 95 et destinée à être fixée, par l'intermédiaire de vis du genre tire-fond, sur deux chevrons 96 de la charpente de toiture de manière à fixer chaque bras 86 entre ces deux chevrons parallèlement à ceux-ci avec le piton d'ancrage 84 faisant saillie audessus du plan passant sur ces chevrons. Chaque piton d'ancrage 84 est recouvert par la chatière 85 et est accessible de l'extérieur à travers la grille basculante ou les peignes souples.
On comprend ainsi de ce qui précède que les deux pitons d'ancrage 84 peuvent être fixés à une position relative aux chevrons et à la panne faîtière 87 pour faciliter le montage des éléments de la toiture et les deux trous oblongs 90 permettent le déplacement dans une direction verticale de l'axe de support 89 des deux bras 96 de manière à tenir compte des variatio un même plan parallèle au plan des chevrons 96, les bras articulés 99 étant fixés à leurs parties d'extrémités opposées à celles articulées à la pièce 97 sur les deux chevrons 96 par l'intermédiaire de vis de fixation 100, du genre tire-fond de façon à maintenir la pièce formant fourreau 97 et le piton d'ancrage 84 à une position souhaitée déterminée dépendant de l'assemblage des tuiles 101 sur les chevrons du toit avec le piton 84 faisant saillie au rampant du toit et recouvert par une tuile chatière 101 du genre représenté en figure 27 et permettant l'introduction du dispositif formant embout 75. Une fois la pièce formant fourreau 97 placée à sa position correcte, elle est fixée à la traverse 98 par une vis (non représentée) traversant la pièce 97 et venant en appui forcé sur la traverse. La pièce formant fourreau 97 comprend un manchon 102 à section transversale rectangulaire fixé perpendiculairement au plan passant par les deux bras 99 à l'opposé de ceux-ci et dans lequel est fixé, à une position sélectivement réglable, la jambe 84a du piton d'ancrage 84, la fixation de ce piton s'effectuant par une goupille ou un boulon (non représenté) traversant le manchon 102 et la jambe 84a. Bien entendu, le manchon 102 peut être fixé du côté des bras 99.
Le dispositif de fixation du piton d'ancrage de toit ci-dessus décrit permet de régler facilement la position de ce piton relativement aux éléments de charpente de la toiture pour permettre le montage des tuiles de celle-ci.
La figure 28 représente encore un autre mode de réalisation de fixation d'un piton d'ancrage de toit 84 fixé à une panne courante 103 de la charpente en bois de la toiture du bâtiment et comprenant deux tubes à sections transversales carrées ou rectangulaires montés télescopiquement l'un dans l'autre 104 et 105 et perpendiculaires à la panne 103, le tube interne 104 portant à son extrémité le piton d'ancrage 84 et le tube externe 105 étant fixé sur la panne 103 d'une part par une ou, comme représenté, deux plaques 106, dont l'une est solidaire de la base ou côté inférieur du tube 105 par soudage et fixée sur la panne 103, parallèlement à l'axe longitudinal de celle-ci, par des vis de fixation du genre tire-fond 107 et l'autre est solidaire par soudage d'un fourreau 109 et fixée sur la panne 103 par des vis de fixation 107 du genre tire-fond. D'autre part, une plaque rigide supérieure 108 est solidaire par soudage du fourreau 109 monté sur la partie d'extrémité libre du tube externe 105 opposée au piton 84, la plaque 108 étant perpendiculaire au tube 105. La plaque supérieure 108 est fixée à la panne courante 103 par deux tiges en équerre 110, l'une des branches 110a de chaque tige 110 perpendiculaire au tube externe 105 ayant une partie filetée traversant l'extrémité correspondante de la plaque supérieure 108 tandis que l'autre branche 110b de la tige 110, parallèle au tube externe 105 et passant sous la panne courante 103, ayant à son extrémité un bossage en pointe 110bl pénétrant dans le bois de la panne 103 lorsque deux écrous papillons 111 sont vissés respectivement sur les deux parties filetées 110a pour bloquer la plaque superieure 108 en position relativement au tube externe 105 et parfaire la fixation de ce tube à la panne 103. Le tube interne 104 est fixé à une position sélectivement réglable relativement au tube 105 par une goupille ou un boulon 112 traversant les deux tubes.
Le piton d'ancrage de toit 84 représenté en figure 29 est fixé à une panne métallique profilée en I 113 faisant partie d'une charpente métallique du toit, par l'intermédiaire d'un tube creux 115 à section transversale carrée ou rectangulaire dans lequel est montée coulissante la jambe de forme conjuguée du piton 84, le tube creux externe 115 étant fixé sur deux parties des bords supérieurs d'ailettes en vis-à-vis 114 de la panne 113 par deux paires de tirants 116 situées de part et d'autre des ailettes 114 et ayant à leurs extrémités opposées au tube 115 des parties en crochet 116a ancrées sur les parties des bords inférieurs des ailettes 114 opposées à celles sur lesquelles est fixé le tube 115.
Les tirants 116 d'une paire ont leurs parties filetées 116b traversant une plaque rigide 117 fixée par soudage sur le tube externe 115 au voisinage de l'ouverture de passage de la jambe 84b, les tirants étant bloqués par serrage d'écrous 120 sur la plaque 117. Les tirants 116 de l'autre paire ont leurs parties filetées 116b traversant respectivement deux tubes cylindriques 118 fixés par soudage respectivement aux deux faces latérales d'un fourreau 119 monté sur la partie d'extrémité du tube externe 115 opposée au piton d'ancrage 84 à l'extérieur de la panne métallique 113. Les tirants 116 de cette paire sont bloqués en position sur la panne 113 par serrage d'écrous 120 vissés sur les parties filetées 116b des deux tirants. Ainsi, le tube externe 115 est fixé rigidement sur la panne métallique 113. La jambe 84a est fixée à une position sélectivement réglable dans le tube 115 par une goupille ou un boulon 121 traversant celui-ci et l'un des trous 84bl percés à travers la jambe, de manière à régler la position en saillie du piton 84.
Bien entendu, les parties actives des deux pitons d'ancrage 84 décrits dans les deux modes de réalisation des figures 28 et 29 sont fixés à leurs pannes respectives de manière à faire saillie du toit perpendiculairement au rampant de celui-ci et sont chacun recouverts par une chatière.
Les figures 30 à 33 qui vont être décrites maintenant sont relatives à des modes de réalisation particuliers permettant d'escamoter un piton d'ancrage de façade lorsque celui-ci n'est pas utilisé.
Le dispositif tel que représenté en figure 30 permet de fixer le piton d'ancrage escamotable 1 lors de la construction d'un mur de façade à l'aide de blocs de construction tels que blocs de ciment ou parpaings. Ce dispositif comprend un tube à section transversale rectangulaire 122 dans lequel peut coulisser la jambe allongée lb du piton 1 entre deux positions extrêmes, l'une d'escamotage et l'autre en saillie du mur M, et délimitées par un axe ou un boulon 123 traversant le tube 122 ainsi qu'un trou oblong lbl réalisé à travers la jambe lb du piton 1 parallèlement à l'axe longitudinal du tube 122. Ce dernier comporte à l'une de ses extrémités une plaque rectangulaire 124 fixée par soudage à cette extrémité perpendiculairement au tube 122 et venant en appui contre deux parties de parois ou faces internes de deux blocs consécutifs dans la partie de joint desquels est disposé le tube 122 en appui par son côté inférieur sur le bloc sous-jacent aux deux blocs consécutifs.
L'autre extrémité du tube 122 se termine par une partie en forme de boîtier 125 à laquelle cette extrémité débouche, la paroi délimitant la partie arrière de ce boîtier 125 étant en appui sur la face externe des blocs.
Le boîtier 125 reçoit la partie active du piton 1 en position escamotée de celui-ci. En comblant la partie de joint entre blocs par du ciment, le dispositif d'escamotage du piton 1 se trouve ainsi fixé dans le mur correspondant. Le boîtier 125 est en partie noyé par le revêtement, tel qu'un crépis, qui sera appliqué sur la face externe du mur de blocs et un grillage 126 est prévu en faisant saillie des quatre côtés du boîtier 125 en étant noyé par le revêtement afin d'éviter toute fissuration ultérieure de celui-ci. Enfin, un volet 127 en forme de plaque monté coulissant de façon imperdable dans deux glissières latérales du boîtier 125 est prévu pour fermer celui-ci en position rétractée ou escamotée du piton d'ancrage 1. Ce volet comporte un crochet 128 fixé en partie inférieure de celui-ci par soudage pour amener le volet à sa position d'ouverture en tirant vers le bas sur l'élément formant crochet 128, par exemple à l'aide d'une perche, ce volet étant fermé par poussée vers le haut sur celui-ci après utilisation du piton 1.
En position d'utilisation du piton 1, celui-ci peut être maintenu à cette osition par tout moyen approprié, tel qu'un ressort à lame (non représenté) s'engageant dans une encoche de la jambe lb du piton.
Selon le dispositif représenté aux figures 31 et 32, le piton d'ancrage 1 est monté basculant de façon escamotable dans un boîtier 129 de forme générale en parallélépipède rectangle orienté verticalement et noyé dans du béton d'un mur de façade à la manière qui sera expliquée ci-dessous. Le boîtier comprend une pièce plane rigide en équerre 130 dont la branche 130a, perpendiculaire à la paroi arrière du boîtier opposée à celle comportant l'ouverture permettant le basculement du piton d'ancrage 1, traverse cette paroi arrière pour pénétrer dans le boîtier 129. L'extrémité de la branche 130a à l'intérieur du boîtier 129 comporte un axe 131 perpendiculaire à celle-ci et sur lequel peut basculer le piton 1 d'une position escamotée dans le boîtier 129 parallèle à l'axe longitudinal du boîtier à une position sortie d'utilisation à travers l'ouverture du boîtier et perpendiculaire à cet axe longitudinal. Le piton 1 est maintenu à sa position d'utilisation par une butee lb2 solidaire de la jambe lb du piton et en appui sur l'extrémité interne de la branche 130a de la pièce 130.
La pièce en équerre 130 a sa branche 130b supportant une plaque 132 fixée en bout, par soudage, de la branche 130b perpendiculairement à celle-ci et comportant un trou taraudé traversé par une vis 133 s'étendant parallèlement à la branche 130a de la pièce en équerre 130. Le boîtier 129 est en fait constitué de deux parties, une partie de boîtier de plus grande dimension 129a destinée à être noyée dans le béton, laquelle reçoit le piton 1 en position escamotée, et une partie de boîtier frontal externe de plus petite dimension 129b pouvant être fixée amoviblement dans l'ouverture du boîtier 129a par l'intermédiaire de pattes élastiques par exemple en tôle 134 solidaires du bord périphérique interne de la partie de boîtier 129b et venant en appui élastiquement contre les parties correspondantes des faces internes des parois de la partie de boîtier 129a. La partie de boîtier 129b a son ouverture frontale fermée par un volet d'obturation en plaque 135, identique au volet d'obturation 127 de la figure 30, et comportant à sa partie inférieure un crochet 136 permettant, à l'aide d'une perche, d'ouvrir le volet 135 en tirant vers le bas sur celui-ci pour faire basculer automatiquement, par gravité, le piton d'ancrage 1 à sa position d'utilisation. Le volet 135 est monté coulissant de façon imperdable dans deux glissières latérales de la partie de boîtier 129b.
Le montage du dispositif de la figure 31 pour lui permettre d'être noyé en partie dans du béton va être maintenant décrit en référence à la figure 32. Avant tout, l'ouverture de la partie de boîtier 129a est fermée par une plaque 129c amoviblement fixée à celle-ci par des pattes élastiques par exemple en tôle 129d de la même manière que la partie de couvercle 129b. La figure 32 montre la présence de deux parois 137 tels que des planches en bois d'un coffrage disposées verticalement et séparées l'une de l'autre d'une distance permettant l'introduction de l'ensemble constitué par la partie de boîtier 129a, la pièce en équerre 130 et la vis 133 de manière à placer la plaque de fermeture 129c de l'ouverture de la partie de boîtier 129a en appui contre la paroi correspondante 137 tandis que la vis 133 est manoeuvrée dans le sens du vissage pour amener son extrémité libre en appui forcé contre l'autre paroi 137 afin de maintenir la partie de boîtier 129a à la position fixe représentée à la figure 32. Cette figure montre la présence d'une tige d'armature 138 traversant un perçage 130bl de la branche 130b de la pièce en équerre 130 de manière à maintenir rigidement la partie de boîtier 129a dans du béton coulé entre les parois 137 du coffrage pour noyer la partie de boîtier 129a et ses éléments externes associés. Une fois que le béton est sec, les parois 137 sont retirées de manière à mettre à jour la plaque de fermeture 129c de la partie formant boltier 129a pour la retirer et fixer ensuite la partie de boîtier amovible 129b qui est fermée par son volet d'obturation 135 pour maintenir le piton d'ancrage 1 en position escamotée dans le boîtier 129.
Le dispositif représenté en figure 33 comprend un boîtier 139 ayant la forme générale d'un parallélèpipède rectangle noyé horizontalement dans du béton et dans lequel est fixé un tube creux 140 à section transversale rectangulaire en soudant l'une de ses extrémités à la paroi arrière du boîtier 139 de manière que le tube 140 s'étendent dans la direction longitudinale du boîtier 139. Le tube 140 est apte à recevoir de façon coulissante une plaque métallique relativement longue constituant la jambe lb du piton d'ancrage 1 de manière que celui-ci puisse occuper une position escamotée dans le tube 140 et le boîtier 139 ou une position externe d'utilisation. La course du piton d'ancrage 1 est limitée par un axe 141 traversant les deux parois latérales verticales du boîtier 139 perpendiculairement à celles-ci et un trou oblong 142 réalisé à travers la jambe verticale lb du piton 1 en s'étendant parallèlement à l'axe longitudinal du boîtier 139. L'axe 141 comporte deux portions filetées extrêmes 141a sur lesquelles sont serrés des écrous 143 de fixation de l'axe 141. Le boîtier 139 comporte de plus une plaque rigide 144 fixée par soudage sur la face supérieure de ce boîtier perpendiculairement à son axe longitudinal et qui comporte un trou taraudé à travers lequel passe une vis 145 s'étendant parallèlement à cet axe longitudinal. Le boîtier 139 est constitué de deux parties, une partie de plus grande dimension 139a à noyer dans le béton et une partie de plus petite dimension 139b qui sera fixée amoviblement à l'ouverture de la partie de boltier 139a une fois cette dernière scellée dans le béton. La fixation de la partie de boîtier 139b à la partie 139a comprend un certain nombre de pattes élastiques par exemple en tôle 146 fixées au bord périphérique interne de la partie de boîtier 139b et s'engageant élastiquement à force contre les parties correspondantes des faces internes des quatre parois de la partie de boîtier 139a. La partie de boîtier externe au mur 139b est obturée par un volet d'obturation en plaque 147 monté coulissant dans deux glissières latérales de la partie de boîtier 139b et de façon imperdable. Le volet 147 comporte à sa partie inférieure un crochet de manoeuvre 148 pour amener ce volet en position d'ouverture en tirant vers le bas sur celui-ci ou en position de fermeture en le poussant vers le haut.
Le procédé pour noyer la partie de boîtier 139a dans le béton s'effectue d'une manière généralement identique à celui pour noyer la partie de boîtier 129a de la figure 32. Il est donc inutile de décrire en détail à nouveau un tel procédé. Cependant, le boîtier 139 peut comporter à sa paroi de fermeture opposée à son ouverture, une plaque (non représentée) du genre autoadhésive ou magnétique, fixée amoviblement à cette paroi et permettant le positionnement du boîtier sur la paroi interne d'un coffrage métallique avant fermeture de celui-ci.
Les figures 34 et 35 représentent l'utilisation d'adaptateurs pour fixer des pitons d'ancrage de façade 1 à des éléments d'ancrage préexistants dans les murs de façade notamment de bâtiments anciens.
Selon la figure 34, l'élément d'ancrage préexistant est constitué par un anneau 149 fixé dans le mur de façade M et auquel peut être accroché un piton d'ancrage 1. Ce piton d'ancrage, qui comprend, comme les autres pitons, la tête la, la jambe lb et l'échancrure ld, est muni d'un élément adaptateur 150 constitué d'un crochet généralement en forme de C dont l'une des branches est fixée par soudage à la partie supérieure de la jambe lb du piton 1 et l'autre branche libre est tordue en avant du plan contenant la partie de branche solidaire de la jambe lb de manière que l'élément 150 participe au maintien du piton d'ancrage 1 à une position telle que la tête la soit parallèle au mur de façade M et qu'une simple action de poussée vers le haut sur le piton d'ancrage 1 ne décroche pas l'élément 150 de l'anneau 149, seul un retournement à la main du piton 1 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre par rapport à la figure 34 comme indiqué par la flèche F autorisant le décrochage de l'élément 150 de l'anneau 149. Le piton d'ancrage 1 comprend un élément formant écrou 151 fixé par soudage au côté inférieur de la jambe lb et à travers lequel passe une vis 152 permettant le maintien du piton 1 dans le boîtier 16 de la potence 2 en venant en appui serré sur la face dorsale correspondante du montant 4 de cette potence.
Selon le mode de réalisation représenté en figure 35, on retrouve la vis 152 associée au piton d'ancrage 1 du mode de réalisation de la figure 34 et ayant la même fonction. Le piton 1 est fixé à un axe ou barreau horizontal 153 scellé dans une fenêtre verticale 154 du mur de façade M transversalement à celle-ci. A cet effet, le barreau 153 comporte deux tiges 155 prolongeant obliquement ses deux extrémités vers l'arrière de celuici et noyées dans le béton du mur de façade M, le barreau 153 étant de plus monté transversalement entre deux parois latérales d'un boîtier 156 noyé dans le béton du mur en laissant apparaître de l'extérieur la fenêtre 154.
Ce boîtier, qui peut être en mâtière plastique, est de préférence en forme de segment de cylindrique creux. La fixation du piton d'ancrage 1 au barreau 153 s'effectue par l'intermédiaire d'une pièce d'adaptation 157 à un crochet supérieur 158 et à un anneau inférieur 159 situés approximativement dans un même plan. Lorsque le crochet supérieur 158 est ancré au barreau 153, le piton d'ancrage 1 ne peut pas être décroché de ce barreau par simple poussée verticale vers le haut sur le piton puisque l'extrémité libre du crochet 158 est suffisamment proche de sa partie de base pour empêcher le barreau 153 de passer à travers ces deux parties du crochet. Le démontage du crochet supérieur 158 du barreau 153 ne peut s'effectuer qu'en levant et appuyant le crochet supérieur 158 relativement au barreau 153 dans un sens permettant le libre passage du barreau 153 entre l'extrémité du crochet 158 et sa partie de base. L'anneau inférieur 159 est fixé à la jambe lb du piton 1 par un boulon de fixation 160 dont la tête serre énergiquement l'anneau 159 contre la face latérale correspondante de la jambe lb.
I1 est à noter que les deux dispositifs des figures 34 et 35 sont utilisés pour fixer notamment la potence à poulie 2 comportant les deux pieds de stabilisation 44 de la figure 8.
Les figures 36 à 38 représentent un mode de réalisation d'une perche télescopique 161 permettant à un opérateur restant au sol d'accrocher successivement des potences à poulies 2 comme la perche 3 mais à des hauteurs supérieures à celle-ci, par exemple de l'ordre de 12 à 20 mètres.
La perche 161 comprend trois profilés en U 162, 163 et 164 emboîtés les uns dans les autres, respectivement un profilé de plus grande section 162, un profilé de moyenne section 163 et un profilé de plus petite section 164. Le profilé de plus petite section 164 comporte à son extrémité libre une partie tubulaire 165 fixée par soudage et destinée à recevoir la partie tubulaire 5 d'une potence à poulie 2.
Le déplacement du profilé 164 relativement au profilé de moyenne section 163 est commandé par un lien souple 166, tel qu'une corde, enroulé sur une poulie de renvoi 167 fixée à un axe 168 fixé par soudage entre les deux ailettes du profilé de moyenne section 163 à son extrémité de passage du profilé de plus faible section 164. L'une des extrémités du lien souple 166 est fixée à un axe 169 fixé transversalement entre les deux ailettes du profilé de plus faible section 164 à l'opposé de l'extrémité libre de ce profilé comportant la partie tubulaire 165, de sorte qu'une traction exercée sur le lien 166 provoque le déplacement dans le sens du déploiement du profilé de plus faible section 164 relativement au profilé de moyenne section 163. Un cliquet 170, permettant de bloquer le profilé de plus faible section 164 relativement au profilé de moyenne section 163 à une position déterminée de déploiement du profilé 164, est monté pivotant sur un axe de support 171 fixé transversalement entre les deux ailettes du profilé de moyenne section 163 à une distance relativement proche de la poulie 167. Le cliquet 170 est rappelé élastiquement par un ressort de torsion en spirale 172 dans un sens de basculement vers le fond du profilé 164 de manière que l'une des barrettes transversales 173 fixées à intervalles réguliers au fond du profilé de plus faible section 164 vienne en butée, par gravité lorsque la perche 161 est levée, contre une extrémité correspondante du cliquet 170 afin de retenir à une position déployée souhaitée le profilé de plus faible section 164 relativement au profilé de moyenne section 163. Le lien souple 166 passe au travers d'un oeillet 174 solidaire de la partie supérieure du cliquet 170 de manière qu'en tirant sur le lien 166, le cliquet 170 soit automatiquement basculé à une position désengagée de l'une des barrettes transversales 173. Lorsque le profilé 164 est déployé et que l'on souhaite le ramener à une position rétractée dans le profilé 163, la traction exercée sur ce lien 166 débloque le cliquet 170 d'une barrette transversale 173 pour permettre la descente contrôlée du profilé 164, en retenant le lien 166, dans le profilé 163 jusqu'à une position où, par relâchement de la traction sur le lien 166, le cliquet bascule en position de blocage à laquelle l'une des barrettes 173 vient en appui contre le cliquet pour maintenir le profilé 164 à sa position plus ou moins rétractée souhaitée.
Le déplacement du profilé de moyenne section 163 relativement au profilé de plus grande section 162 est commandé par un autre lien souple 175, tel qu'une corde, enroulé sur une autre poulie de renvoi 176 fixée à un axe 177 fixé transversalement entre les deux ailettes du profilé de plus grande section 162 au voisinage de son extrémité de passage du profilé de moyenne section 163.
Le lien 175 a l'une de ses extrémités fixée à un axe 178 fixé transveralement entre les deux ailettes du profilé de moyenne section 163 à l'opposé de la première poulie de renvoi 167, de sorte qu'une traction exercée sur le lien 175 provoque le déplacement dans le sens du déploiement du profilé de moyenne section 163 relativement au profilé de plus grande section 162. Un autre cliquet 179 permettant de bloquer le profilé de moyenne section 163 relativement au profilé de grande section 162 a une position souhaitée, est monté pivotant sur un axe de support 180 fixé transversalement entre les deux ailettes du profilé de grande section 162 à une distance relativement proche de la poulie 176. Le cliquet 179 est rappelé par un ressort de torsion en spirale 179a monté sur l'axe 180 en une position basculée vers le fond du profilé 163 de manière que l'une des barrettes 181 fixées entre les deux ailettes du profilé de moyenne section 163 vienne en butée, par gravité lorsque la perche 161 est levée, contre une partie correspondante du cliquet 179 pour retenir le profilé 163 à une position déployée relative. Le lien 175 passe également dans un oeillet 182 solidaire de la partie supérieure du cliquet 179 de manière qu'en tirant sur le lien 175, le cliquet 179 puisse basculer en position de déblocage de l'une des barrettes 181 contre lequel il est en butée pour autoriser la descente contrôlée du profilé de moyenne section 163 à une position rétractée dans le profilé de grande section 162. La perche télescopique 161 comporte enfin à l'extrémité inférieure du profilé de grande section 162 une barre 183 d'appui sur le sol fixée transversalement à ce profilé.
La figure 39 représente le pignon d'un mur de bâtiment à la partie supérieure duquel sont fixés, par exemple à des hauteurs différentes,cinq échafaudages El
E5. Chacun de ces échafaudages peut être réalisé à partir du système de l'un ou l'autre des deux modes de réalisation décrits précédemment et, en tout cas, chaque plancher d'échafaudage est monté sur deux consoles 22 telles que décrites précédemment. La figure 40 montre en vue de côté deux consoles 22 situées à deux hauteurs différentes pour supporter deux planchers d'échafaudage (non représentés). Cette figure, tout comme la figure 41, montrent que chaque console 22 fixée au mur de façade M à un piton d'ancrage 1 par l'intermédiaire de son boîtier d'accrochage 21, supporte deux éléments longilignes souples verticaux 184 descendant jusqu'au sol, tels que des cordes ou des câbles ou de préférence, comme représenté, des sangles, situés dans un plan sensiblement perpendiculaire au mur de façade M. Les éléments 184 comprennent le long de ceux-ci et en vis-à-vis des boucles 185 fixées rigidement à ces éléments et dans lesquels sont fixées amoviblement des attaches métalliques en U 186. Deux attaches 186 en vis-à-vis ont leurs branches de liaison fixées par soudage respectivement à deux extrémités d'une barre 187 disposée de façon à occuper une position transversale entre les deux éléments 184, c'est-à-dire sensiblement perpendiculaire au mur de façade. Deux barres 187 d'un même niveau permettent la fixation d'un plancher d'échafaudage 188 identique aux planchers d'échafaudage 29 décrits précédemment, par l'intermédiaire de crochets 189 fixés aux deux extrémités du plancher 188. La fixation amovible de chaque attache 186 à une boucle 185 s'effectue par un axe 190 passant à travers une extrémité de l'une des branches de l'attache 186 et la boucle 185 pour se fixer, par vissage, dans un trou taraudé de l'extrémité opposée de l'autre branche de l'attache 186.
La fixation de chaque extrémité supérieure d'un élément 184 à la console s'effectue également par l'intermédiaire d'une attache métallique en forme de U 186 dont la branche est fixée par soudage ou par une vis de réglage à un endroit approprié de la console 22, l'axe de fixation 190 passant à travers l'extrémité libre en forme de boucle de l'élément 184. La figure 41 montre que l'attache 186 de l'élément 184 le plus proche du mur de façade M est fixée par soudage sous la jambe d'appui 32 de la console 22 tandis que l'attache 186 de fixation de l'autre élément 184 est fixée par soudage sous l'extrémité libre de la traverse 26. Ce système de suspens ion à éléments souples 184 permet à un opérateur de monter successivement à la main des planchers d'échafaudage 188 à partir d'un emplacement relativement proche du sol, même lorsque celui-ci est incliné comme représenté en figure 39, vers le plancher d'échafaudage supérieur 29 supporté par deux consoles 22. La figure 41 montre également que chaque console 22 peut comporter une tige filetée 191, manoeuvrable par une poignée 192 à une extrémité de celle-ci, et traversant un tube à section carrée 193 fixé au montant 30 et à la jambe de renforcement 31 en faisant saillie de part et d'autre de ceux-ci, de manière qu'une rotation de la tige filetée 181 relativement au tube 193, par l'intermédiaire d'un ou de plusieurs éléments formant écrou fixés dans ce tube, provoque le déplacement de l'extrémité de la tige filetée 191 opposée à la poignée 192 à une position d'appui sur le mur de façade M par l'intermédiaire d'une plaque par exemple en forme de coupelle d'appui 194 jusqu'à écarter de ce mur les roues verticales 34 de la console 22 pour, par exemple, déposer sur ce mur, aux endroits normalement occupés par les roues 34, un revêtement tel qu'un crépis.
Les garde-corps horizontaux seront fixés sur des boucles intermédiaires de la sangle externe de façon parallèle au mur M et au plancher correspondant.
Le système d'échafaudage suspendu de l'invention permet à une ou deux personnes se trouvant au sol de monter les différents éléments d'échafaudage sans difficulté particulière, ces éléments d'échafaudage étant d'une structure relativement simple contrairement à ceux des systèmes d'échafaudage suspendus connus jusqu'à maintenant.

Claims (54)

REVENDICATIONS
1. Procédé d'installation d'un échafaudage suspendu à une façade d'un bâtiment comprenant au moins une rangée horizontale de pitons d'ancrage (1) espacés préexistants par construction à la partie supérieure de la façade, caractérisé en ce qu'il consiste à monter successivement les différents éléments d'échafaudage à partir du sol à la main par au moins un opérateur restant au sol et levant des éléments d'échafaudage assemblés (22, 29) au moyen d'un dispositif de levage ou d'élévation (2 ; 59) constitué par des premiers éléments d'échafaudage accrochés par l'opérateur aux pitons d'ancrage correspondants (1).
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste à monter les éléments (2) du dispositif de levage aux pitons (1) au moyen d'une perche (3 ; 161) désengageable de chacun de ces éléments accrochés au piton d'ancrage correspondant.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il consiste à fixer amoviblement à l'extrémité de la perche (3 ; 161) une potence à poulie (2) formant élément d'échafaudage du dispositif de levage ; à lever manuellement la perche (3 ; 161) pour présenter la potence (2) au niveau d'un piton (1) d'une même rangée de pitons et l'accrocher à ce piton ; à retirer la perche (3 ; 161) de cette potence ; à fixer amoviblement à ltextrémité de la perche une autre potence à poulie (2) formant un autre élément d'échafaudage du dispositif de levage ; à lever manuellement la perche pour présenter l'autre potence (2) au niveau d'un autre piton (1) de la rangée de pitons et l'accrocher à ce dernier ; et à retirer la perche de cette autre potence.
4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il consiste à disposer deux consoles en équerre (22), qui reposent chacune sur le sol par une structure de support à jambe d'appui (32) parallèle à la traverse (26) de la console (22) et deux roues verticales (34) portées par une barre transversale (33) solidaire de la jambe (32) et disposées en regard du mur de façade (M), sensiblement en aplomb respectivement des deux potences (2) accrochées à leurs pitons respectifs (1) ; à fixer l'une des extrémités d'un lien souple (15), tel qu'une corde, enroulé sur la poulie verticale (10) de l'une des potences (2), à un embout (25) prolongeant la traverse (26) de la console correspondante (22) et situe du meme côté que les deux roues verticales (34) ; à fixer l'une des extrémités d'un autre lien souple (15), tel qu'une corde, enroulé sur la poulie verticale (10) de l'autre potence (2), à un embout (25) prolongeant la traverse (25) de l'autre console (22) et situé du même côté que les deux roues verticales (34) de celle-ci ; à poser un plancher d'échafaudage (29) sur les deux traverses horizontales (26) des deux consoles (22) ; à élever l'ensemble constitué des deux consoles (22) et du plancher d'échafaudage (29) en tirant simultanément sur les deux liens souples (15) des deux potences (2) de manière que cet ensemble se déplace verticalement vers les deux potences (2) en étant en appui sur le mur de façade (M) par l'intermédiaire des roues (34) des deux consoles (22) jusqu'à une position où les deux embouts (25) des deux consoles (22) s'accrochent automâtiquement par emboîtement respectivement à deux éléments d'ancrage (20) solidaires chacun du montant vertical (4) de la potence correspondante (2) en partie supérieure de celuici, de façon que les deux consoles (22) soient rigidement fixées aux deux potences (2) avec leurs roues (34) en appui sur le mur de façade (M) pour maintenir le plancher d'échafaudage (29) en position horizontale.
5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il consiste, avant de lever les deux consoles (22), à fixer un poteau garde-corps (43) à l'extrémité de chaque traverse horizontale (26) d'une console (22) opposée aux roues verticales (34) de celle-ci.
6. Procédé selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce qu'il consiste à monter sur le plancher d'échafaudage (29) à l'aide d'une échelle (42) dont la partie supérieure traverse une ouverture à abattant (41) du plancher (29), telle qu'une trappe.
7. Procédé selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisé en ce qu'il consiste à démonter les éléments d'échafaudage précités à partir du sol en tirant simultanément sur les deux liens (15) pour désengager les deux consoles (22) des éléments d'ancrage respectifs (20) des deux potences (2) ; descendant jusqu'au sol à l'aide des liens (15) les deux consoles (22) et décrochant les potences (22) de leurs pitons respectifs (1) à l'aide de la perche (3).
8. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il consiste à accrocher à un piton d'ancrage (1) la partie supérieure d'un mât (59) restant en place verticalement du dispositif de levage et comprenant une poulie de renvoi (60) à sa partie supérieure et un treuil à manivelle (64) à sa partie inférieure ; accrocher à un autre piton d'ancrage (1) d'une même rangée la partie supérieure d'un autre mât (59) restant en place verticalement du dispositif de levage et comprenant également une poulie de renvoi (60) à sa partie supérieure et un treuil à manivelle (64) à sa partie inférieure ; accrocher une console en équerre (22) à un élément d'ancrage coulissant (71) d'un mât (59) relié à l'extrémité de l'élingue (66) du treuil correspondant (64) de manière que la traverse (26) de la console (22) soit perpendiculaire au mur de façade (M) et son montant (30) soit en appui sur le mur de façade (M) par deux roues verticales (34) portées par une structure de support inférieure (32, 33) de la console (22) ; accrocher une autre console en équerre (22) à un élément d'accrochage coulissant (71) de l'autre mât (59) relié à l'extrémité de l'élingue (66) de l'autre treuil (64) de manière que la traverse (26) de l'autre console (22) soit perpendiculaire au mur de façade (M) et son montant (30) soit en appui sur ce mur par deux roues verticales (34) portées par une structure de support inférieure (32, 33) de l'autre console (22) ; accrocher les deux extrémités d'un plancher d'échafaudage (29) respectivement sur les deux traverses (26) des deux consoles (22) ; manoeuvrer les deux treuils (64) pour élever le plancher (29) et les deux consoles (22) par coulissement des éléments d'ancrage (71) respectivement des deux mâts verticaux (59) le long de ceux-ci jusqu'à une hauteur prédéterminée.
9. Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il consiste à démonter les éléments d'échafaudage précités en manoeuvrant les deux treuils (64) pour descendre le plancher d'échafaudage (29) et les deux consoles (22) à une hauteur prédéterminée proche du sol à laquelle le plancher d'échafaudage (29) peut être retiré des deux consoles (22) et ces dernières sont ensuite désengagées des éléments d'ancrage coulissants respectifs (71) des deux mâts (59) et désengageant manuellement ensuite succesivement les deux mâts (59) de leurs pitons d'ancrage (1).
10. Procédé selon l'une des revendications 4 à 6, ou 8, caractérisé en ce qu'il consiste, à partir du premier plancher d'échafaudage (29) monté sur les deux consoles (22) fixées au mur façade (M), à accrocher l'extrémité d'un rail (50) à un piton d'ancrage (1) de la rangée précitée éloigné du plancher (29) ; fixer l'extrémité opposée du rail (50) à la partie supérieure du montant (4) de la potence correspondante (2) ou du mât correspondant (59) de manière que le rail soit sensiblement horizontal ; accrocher une troisième console en équerre (22) à roues inférieures horizontales (34) à un élément d'ancrage (55), qui est monté mobile sur le rail (50) de manière coulissante le long de celui-ci, par l'intermédiaire d'un embout (25) prolongeant la traverse (26) de la console (22) et situé du même côté que les roues horizontales (34) de celle-ci de façon que les roues (34) soient en appui sur le mur de la façade (M) ; accrocher l'extrémité d'un autre plancher d'échafaudage (29) sur la traverse horizontale (26) de la troisième console (22) ; pousser le plancher d'échafaudage (29) de manière à déplacer la console (22) le long du rail (50) jusqu'à une position où l'autre extrémité du plancher d'échafaudage (29) peut être posée et accrochée sur la console correspondante (22) de support du premier plancher d'échafaudage (29) de manière que les deux planchers (29) soient en prolongement l'un de l'autre.
11. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il consiste, à partir du premier plancher d'échafaudage (29), à démonter les éléments d'échafaudage de support de l'autre plancher d'échafaudage (29) en désengageant par soulèvement l'extrémité de cet autre plancher (29) de la console (22) de support du premier plancher d'échafaudage (29) ; tirant sur l'autre plancher (29) pour déplacer la troisième console (22) le long du rail (50) vers le premier plancher (29) jusqu'à une position à laquelle l'autre plancher (29) peut être désengagé de la troisième console (22) et posé sur le premier plancher (29) ; désengageant la troisième console (22) de l'élément d'ancrage coulissant (71) du rail (50) pour la poser sur le premier plancher (29) ; et désengageant l'extrémité du rail (50) du piton d'ancrage (1) pour le poser sur le premier plancher (29).
12. Procédé selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il consiste, avant d'élever le plancher d'échafaudage (29), à monter deux poteaux gardecorps t43) sur les deux extrémités des deux traverses (26) des deux consoles (22) et, après avoir descendu le plancher d'échafaudage (29) à sa hauteur proche du sol lors de l'opération de démontage, à retirer les deux poteaux garde-corps (43) de ces deux consoles (22).
13. Procédé selon l'une des revendications 1 à 6, 8 et 10, caractérisé en ce qu'il consiste, à partir d'au moins un plancher d'échafaudage (29) monté à une hauteur prédéterminée sur deux consoles de support (22) fixées à la façade (M), à accrocher à un piton d'ancrage (84) solidaire d'au moins un élément de la toiture du bâtiment en faisant saillie extérieurement de celle-ci, la partie d'extrémité en forme de boîtier d'accrochage (77) d'un dispositif formant embout (75) fixé amoviblement à l'extrémité d'une perche (3) ou de l'un des montants d'une échelle de toit et auquel est fixé, par l'intermédiaire d'un mousqueton, un lien souple, tel qu'une corde, de manière à permettre à une personne de s'assurer pour monter sur la toiture à l'aide de ce lien, fixé, de préférence, à un harnais porté par la personne.
14. Procédé selon l'une des revendications 1 à 6, 8, 10 et 13, caractérisé en ce qu'il consiste à accrocher à chaque console (22) fixée à une hauteur prédéterminée de support d'un plancher supérieur d'échafaudage (29) deux éléments longilignes souples de suspension (184), tels que des cordes, des câbles ou des sangles, descendant approximâtivement jusqu'au sol dans un plan sensiblement perpendiculaire au mur de façade (M) et à accrocher à partir du sol et successivement des planchers d'échafaudage (188) et garde-corps entre deux paires d'éléments de suspension (184) respectivement de deux consoles adjacentes (22) de support du plancher supérieur (29).
15. Système d'installation d'un échafaudage suspendu à une façade (M) d'un bâtiment pour la mise en oeuvre du procédé tel que défini dans l'une quelconque des revendications 1 à 14 et comprenant une rangée horizontale de pitons d'ancrage (1) espacés préexistants par construction à la partie supérieure de la façade, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de levage ou d'élévation constitué par des premiers éléments d'échafaudage (2 ; 59) accrochés à la main à des pitons d'ancrage (1) de la rangée, à partir du sol, par au moins un opérateur restant au sol et permettant à l'opérateur de lever des éléments d'échafaudage assemblés (22, 29) à une hauteur déterminée d'utilisation.
16. Système selon la revendication 15, caractérisé en ce que le dispositif de levage comprend deux potences à poulies (2) fixées par accrochage respectivement à deux pitons (1) de la rangée et comprenant chacune un montant (4) pourvu à sa partie supérieure d'un boîtier dorsal d'accrochage (16) dans lequel s'engage par emboîtement l'un des deux pitons d'ancrage (1) et à sa partie inférieure au moins un pied dorsal (6) d'appui sur le mur de façade (M) pour maintenir sensiblement vertical le montant (4), et une traverse (9) de support de la poulie (10) dont l'axe de rotation (11) est perpendiculaire au montant (9).
17. Système selon la revendication 16, caractérisé en ce que le montant (4) de chaque potence à poulie (2) comprend en outre à sa partie inférieure une portion de tube frontal (5) adaptée pour s'engager amoviblement à l'extrémité d'une perche (3) manoeuvrée par l'opérateur pour accrocher la potence à poulie (2) au piton correspondant (1) par l'intermédiaire du boîtier d'accrochage (16) et à sa partie supérieure, en dessous de la traverse (9), un élément d'ancrage (20) d'une console (22) de support d'un plancher d'échafaudage (29) constituant des éléments d'échafaudage, les deux consoles (22) étant levées simultanément par deux liens souples, tels que des cordes, enroulés respectivement sur les deux poulies (10) des potences (2).
18. Système selon la revendication 16 ou 17, caractérisé en ce que le montant (4) de chaque potence à poulie (2) comprend également en partie supérieure de celui-ci au moins une pièce latérale profilée en U (49) s'étendant perpendiculairement à la traverse (9) de la potence (2) et destinée à recevoir une partie d'extrémité d'un rail (50) permettant le montage d'un plancher d'échafaudage (29) en prolongement de celui porté par deux consoles (22) accrochées respectivement aux deux éléments d'ancrage (20) des deux potences (2).
19. Système selon la revendication 17 ou 18, caractérisé en ce que le montant (4) de chaque potence (2) à poulie (10) comprend de plus une pièce (27) disposée entre la traverse (9) et l'élément d'ancrage (20) et agencée pour guider l'accrochage par emboîtement d'un embout (25) de la console de support (22) sur l'élément d'ancrage (20).
20. Système selon l'une des revendications 16 à 19, caractérisé en ce que le boîtier dorsal d'accrochage (16) de la potence à poulie (2) comprend deux plaques latérales (19) partant de l'ouverture du boîtier vers la partie inférieure du montant (4) de la potence (2) et s'écartant lune de autre, pour guider l'introduction du piton d'ancrage (1) dans le boîtier d'accrochage (16).
21. Système selon l'une des revendications 16 à 20, caractérisé en ce que la traverse (9) de chaque potence à poulie (2) est en forme de U dont les branches (9a, 9b) sont fixées au montant (4) et en ce qu'un axe (13) est fixé transversalement entre les deux branches (9a, 9b) de la traverse (9) à l'opposé du montant (4) et de la poulie (10), dont l'axe de rotation (11) est fixé entre ces branches perpendiculairement à celles-ci, de manière que le lien souple (15) enroulé sur la poulie (10) descende verticalement entre l'axe (13) et la poulie (10) lors du levage des consoles (22) et du plancher d'échafaudage (29) ou parte de la poulie (10) en passant sur l'axe (13) pour descendre verticalement lors du démontage de la potence (2) du piton d'ancrage (1).
22. Système selon la revendication 15, caractérisé en ce que le dispositif de levage comprend deux mâts (59) fixés verticalement par accrochage de leurs parties supérieures respectivement à deux pitons d'ancrage (1) d'une même rangée, chaque mat (59) comprenant à sa partie supérieure un boîtier dorsal d'accrochage (60) à plaques latérales de guidage (19), dans lequel s'engage par emboîtement l'un des pitons d'ancrage (1) ainsi qu'une poulie de renvoi (69) et à sa partie inférieure au moins un pied dorsal (73) d'appui sur le mur de façade (M) ainsi qu'un treuil à manivelle (64), l'élingue (66) du treuil (64) passant sur la poulie de renvoi (69) ayant son extrémité reliée à un organe mobile (71) monté coulissant le long du mât (59), constitué de préférence par un fourreau de section carrée entourant étroitement le mât (59), l'organe mobile (71) portant à sa partie frontale un élément d'ancrage (72) d'une console (22) de support d'un plancher d'échafaudage (29) et à l'une de ses faces latérales un ensemble à cliquet et ressort de rappel pour le blocage de l'organe (71) au mât à une hauteur prédéterminée.
23. Système selon la revendication 22, caractérisé en ce que chaque mât (59) comprend au moins trois éléments (61, 62), un élément central (61) de grande longueur sur lequel est monté coulissant l'organe mobile (71) et dont la partie inférieure comporte le pied d'appui (73) et deux éléments d'extrémités (62) de plus courte longueur montés à coulissement de façon télescopique respectivement dans les deux parties d'extrémités supérieure et inférieure de l'élément central (61), chaque élément d'extrémité (62) étant fixé relativement à l'élément central (61) à une position sélectivement réglable par un axe ou un boulon de fixation (63) et en ce que le treuil à manivelle (64) est fixé à l'élément d'extrémité inférieur (62) du mât (59) et la poulie de renvoi (69) précitée est fixée à l'élément d'extrémité supérieur (62) de ce mât, l'élingue (66) partant du treuil (64) passant sur une autre poulie de renvoi (67) fixée à l'élément d'extrémité inférieur (62) et traversant l'élément d'extrémité inférieur (62), l'élément central (61) et l'élément d'extrémité supérieur (62) du mât (59) pour s'accrocher à l'organe mobile (71).
24. Système selon l'une des revendications 17 à 23, caractérisé en ce que les deux consoles (22) du support d'un plancher d'échafaudage (29) destinées à être accrochées par l'opérateur respectivement aux deux éléments d'ancrage (20) des deux potences (2) ou des deux organes mobiles (71) des deux mâts (59), sont chacune en forme d'équerre dont la partie inférieure du montant (30) est fixée à un support roulant (32, 33) comprenant une jambe d'appui (32) située sous la traverse (26) de la console (22) parallèlement à celle-ci et une barre (33) fixée transversalement à l'extrémité de la jambe d'appui (32) du côté du montant (30) opposé à celui comportant la traverse (26) et portant deux roues verticales d'appui et de roulement (34) de la console (22) sur le mur de façade (M).
25. Système selon la revendication 24, caractérisé en ce que chaque console (22) comprend un embout (25) prolongeant la traverse (26) à partir du montant (30) et se terminant par une partie en forme de boîtier d'accrochage (21) dans laquelle peut s'engager amoviblement l'élément d'ancrage (20 ; 72) d'une potence à poulie (2) ou d'un organe mobile (71) du mât (59), et en ce que l'embout (25) et la barre (33) de support des roues verticales (34) font saillie du montant (30) de la console (22) d'une distance permettant le maintien de la traverse (26) de cette console en position horizontale et perpendiculaire au mur de façade (M) lorsque la console (22) est accrochée à l'élément d'ancrage (20) de la potence (2) elle-même fixée au piton correspondant (1) ou à l'élément d'ancrage (72) de l'organe mobile (71) du mât (59) fixé au mur de façade (M), avec les roues verticales (34) en appui sur le mur de façade (M).
26. Système selon la revendication 25, considérée en combinaison exclusivement avec l'une des revendications 17 à 21 et 24, caractérisé en ce que chaque embout (25) d'une console (22) est logé de façon coulissante dans une partie en forme de tube de la traverse (26) de la console (22) et est fixé dans cette partie à une position déterminée par une goupille traversante et comporte un moyen de fixation de l'extrémité de l'un des liens souples (15) passant sur la poulie (10) de la potence (2) et dont l'extrémité opposée peut être tirée pour élever la console (22), le moyen de fixation étant constitué de préférence par l'un de plusieurs perçages de l'embout (25) à travers lequel passe 1'extrémité du lien (15) retenue à 1'embout (25) par un noeud formé à cette extrémité.
27. Système selon l'une des revendications 24 à 26, caractérisé en ce que la partie d'extrémité libre de la traverse (26) de chaque console (22) supporte un poteau garde-corps (43) dont la partie d'extrémité inférieure passe à travers un perçage réalisé dans la partie d'extrémité de la traverse (26).
28. Système selon l'une des revendications 24 à 27, caractérisé en ce que le plancher d'échafaudage (29) est fixé sur deux consoles (22) reposant sur le sol ou montées sur les deux mâts (59) par deux paires de crochets rigides (39) solidaires respectivement des deux extrémités du plancher (29), chaque paire de crochets (39) étant en appui sur la traverse (26) de la console correspondante (22).
29. Système selon l'une des revendications 17 à 28, caractérisé en ce que chaque plancher d'échafaudage (29) comprend une ouverture à abattant (41), du genre trappe et est du type télescopique.
30. Système selon l'une des revendications 22 à 25, caractérisé en ce que, dans le cas où les deux consoles (22) de support d'un plancher d'échafaudage (29) sont fixées respectivement aux deux mâts de levage (59), chaque mât (59) ou son organe mobile (71) comprend de préférence à sa partie supérieure une pièce latérale profilée en U s'étendant transversalement au plan de la console (22) et destinée à recevoir une partie d'extrémité d'un rail (50) permettant le montage d'un plancher d'échafaudage (29) en prolongement de celui porté par les deux consoles (22) fixées aux mats (59).
31. Système selon la revendication 18 ou 30, caractérisé en ce que chaque rail (50) est sous la forme d'un tube creux à section transversale rectangulaire, fendu sur un côté, les parois latérales de part et d'autre de la fente (53) du tube (50) constituant des chemins de roulement d'un chariot interne (54) au tube (50) et supportant à l'extérieur de ce tube un élément d'ancrage (55) du boîtier d'accrochage (21) de l'embout (25) d'une troisième console (22) de manière à permettre à cette dernière de coulisser à une position permettant le support d'un autre plancher d'échafaudage (29) en prolongement du plancher d'échafaudage (29) supporté par deux consoles (22) en position haute d'utilisation, chaque rail (50) comprenant un boîtier d'accrochage dorsal (51) permettant de fixer l'extrémité du rail (50), opposée à celle maintenue sur la pièce latérale en U de la potence correspondante (2) ou du mât correspondant (59), à un piton d'ancrage de façade (1) éloigné de celui supportant la potence (2) ou le mât (59).
32. Système selon la revendication 31, caractérisé en ce que chaque rail (50) comprend en outre une barre formant perche de manoeuvre (56) du rail (50) fixée à lune de ses extrémités au rail (50) dans le même plan que celui-ci et ayant une partie intermédiaire fixée au rail (50) par un étrier (57) de manière que la barre (56) soit inclinée vers le haut au-dessus du rail (50) en partant de l'extrémité de la barre (56) fixée au rail (50).
33. Système selon la revendication 31 ou 32, caractérisé en ce que la troisième console (22) est d'une structure généralement identique aux autres consoles précitées (22) et a sa barre transversale inférieure (33) portant à ses extrémités deux roues horizontales d'appui et de roulement (34) de la console (22) le long du mur de façade (M).
34. Système selon l'une des revendications 15 à 33, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif formant embout (75) en forme générale de barre rigide plane et pouvant être amoviblement fixé à l'extrémité d'une perche (3), et comprenant à son extrémité libre un boîtier d'accrochage (77) destiné à recevoir un piton d'ancrage fixe (84) solidaire d'une partie de toiture du bâtiment, un tube (80) fixé à son extrémité opposée permettant d'accoupler amoviblement l'embout (75) à la partie tubulaire d'extrémité de la perche (3) ou de l'un des montants d'une échelle de toit et une partie approximativement en forme d'anse (83) fixée au voisinage du tube d'accouplement (80) et permettant d'accrocher, par l'intermédiaire d'un mousqueton, un lien souple, tel qu'une corde, relié également à un harnais d'une personne pour lui permettre de s'assurer pour monter sur la toiture à partir d'un plancher d'échafaudage (29) en position d'utilisation sur ses consoles respectives (22), le boîtier d'accrochage (77) comportant de préférence au niveau de son ouverture de passage du piton d'ancrage (84), deux plaques latérales divergentes (79) assurant le guidage de l'emboîtement du boîtier d'accrochage (77) sur le piton d'accrochage (84).
35. Système selon l'une des revendications 15 à 34, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux pitons d'ancrage (84) du toit du bâtiment accessibles de l'extérieur, situés sur les deux rampants du toit perpendiculairement à ceux-ci et fixés aux deux extrémités de deux bras (86) montés articulés à la manière d'un compas sur une panne faîtière (87), chaque bras (86) étant fixé entre deux chevrons successifs (96) par l'intermédiaire d'une barre plate (94) solidaire du bras (86) transversalement à celui-ci et fixée sur les deux chevrons (96) par des vis de fixation.
36. Système selon la revendication 35, caractérisé en ce que chaque bras (86) de support d'un piton d'ancrage (84) comprend deux tubes télescopiques (91, 92), dont le tube interne (91) comporte au voisinage de son extrémité un manchon (93) situé dans le plan médian longitudinal du tube interne (91) perpendiculairement à celui-ci et dans lequel est fixé en position relative et sélectivement réglable le piton d'ancrage (84) et dont le tube externe (92) est monté pivotant sur un axe (89) parallèle à la panne faîtière (87), les deux extrémités libres de l'axe de pivotement (89) des deux tubes externes (92) des deux bras articulés (86) étant engagées respectivement dans deux trous oblongs verticaux (90) réalisés chacun dans la branche verticale d'une pièce de support en équerre (88) dont la branche horizontale est fixée sur le côté supérieur de la panne faîtière (87), et en ce que le tube interne (91) de chaque bras (86) est fixé relativement au tube externe (92), à une position sélectivement réglable, par une goupille ou un boulon traversant les deux tubes (91, 92).
37. Système selon l'une des revendications 15 à 36, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un piton d'ancrage (84) du toit du bâtiment perpendiculairement à celui-ci, accessible de l'extérieur, situé sur le rampant du toit perpendiculairement à celui-ci, et fixé à un fourreau (97) monté coulissant sur une traverse métallique de support (98) fixée sur deux chevrons successifs (96) par des vis de fixation, le fourreau (97) étant positionné relativement à la traverse (98) par deux liens tels que deux bras (99) articulés à leurs extrémités au fourreau (97) de façon à pouvoir s'écarter l'un de l'autre dans un même plan parallèle au plan des chevrons (96), les bras articulés (99) étant fixés à leurs parties d'extrémités opposées à celles articulées au fourreau (97) sur les deux chevrons (96) pour maintenir le fourreau (97) et le piton d'ancrage (84) à une position souhaitée, et en ce que le fourreau (97) est fixé sur la traverse (98) par une vis traversant le fourreau et venant en appui sur la traverse et comprend un manchon (102) perpendiculaire au plan des deux bras (99) et dans lequel est fixé, à une position sélectivement réglable, le piton d'ancrage (84).
38. Système selon l'une des revendications 15 à 37, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un piton d'ancrage (84) du toit du bâtiment accessible de l'extérieur, situé sur le rampant du toit perpendiculairement à celui-ci, et fixé à une panne courante (33) de la charpente en bois du toit par l'intermédiaire des deux tubes télescopiques (104, 105) perpendiculaires à la panne (103) et dont le tube interne (104) porte à son extrémité libre le piton d'ancrage (84) et le tube externe (105) est fixé sur la panne courante (103) au moins par une plaque inférieure rigide (106) parallèle à la panne (103) et solidaire du tube externe (105) à la base de celui-ci, le tube interne (104) étant fixé relativement au tube externe (105) à une position sélectivement réglable par un axe ou un boulon (112) traversant les deux tubes.
39. Système selon la revendication 38, caractérisé en ce que le tube externe (105) est également fixé sur la panne courante (103) par une plaque supérieure rigide (108) solidaire d'un fourreau (109) monté sur la partie d'extrémité libre du tube externe (105) opposée au piton d'ancrage (84) et perpendiculaire à ce tube, la plaque supérieure (108) étant fixée à la panne courante (103) par deux tiges en équerre (110), l'une (110a) des branches de chaque tige (110) perpendiculaire au tube externe (105) ayant une partie filetée traversant l'extrémité correspondante de la plaque supérieure (108) tandis que l'autre branche <RTI ID
40. Système selon l'une des revendications 15 à 39, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un piton d'ancrage (84) du toit du bâtiment accessible de l'extérieur, situé dans le rampant du toit perpendiculairement à celui-ci et fixé à une panne métallique profilée en I (113) d'une charpente métallique du toit par l'intermédiaire de deux tubes télescopiques (114, 115) dont le tube interne (114) porte à son extrémité libre le piton d'ancrage (84) et le tube externe (115) est fixé sur deux parties des bords supérieurs d'ailettes en vis-à-vis (114) de la panne (113) perpendiculairement à celles-ci par deux paires de tirants (116) situées de part et d'autre des ailettes (114) et ayant à leurs extrémités opposées au tube externe (115) des parties en crochets (116a) ancrées sur les bords inférieurs d'ailettes correspondants.
41. Système selon la revendication 40, caractérisé en ce que les tirants (116) d'une paire ont leurs parties filetées (116b) traversant une plaque rigide (117) fixée sur le tube externe (115) à proximité de l'ouverture de passage du tube interne (114) et les tirants (116) de l'autre paire ont leurs parties filetées (116b) traversant respectivement deux tubes cylindriques (118) solidaires chacun d'une face latérale d'un fourreau (119) monté sur la partie d'extrémité du tube externe (115) opposée au piton d'ancrage (84), les tirants (116) étant bloqués par serrage d'écrous (120) vissés sur leurs parties filetées (116b), et en ce que le tube interne (114) peut être fixé relativement au tube externe (115) à une position sélectivement réglable par un axe ou un boulon (121) traversant les deux tubes.
42. Système selon l'une des revendications 34 à 41, caractérisé en ce que chaque piton d'ancrage (84) est recouvert par une chatière (120) à travers laquelle peut s'engager le boîtier d'accrochage (77) du dispositif formant embout (75) pour accrocher celui-ci au piton d'ancrage (84), la face dite de ventilation de la chatière étant obturée par une grille basculante ou des peignes souples.
43. Système selon l'une des revendications 15 à 21 et 31 à 42, caractérisé en ce que la perche (161) est télescopique et comprend au moins trois profilés en U (162, 163, 164) emboîtés les uns dans les autres, le déplacement du profilé de plus faible section (164) relativement au profilé de moyenne section (163) étant commandé par un premier moyen (166) indépendant du second moyen (175) commandant le déplacement du profilé de moyenne section (163) relativement au profilé de plus grande section (162), le premier moyen comprenant un lien souple (166), tel qu'une corde, enroulé à une poulie de renvoi (167) fixée à un axe (168) fixé transversalement entre les deux ailettes du profilé de moyenne section (163) à l'extrémité de passage du profilé de plus faible section (164) et dont l'une des extrémités est fixée à un axe (169) fixé transversalement entre les deux ailettes du profile de plus faible section (164) à l'opposé de l'extrémité libre de ce profilé qui comporte un tube extrême (165) auquel peut être accouplée, par exemple, l'une des potences à poulie (2) précitées, de sorte qu'une traction exercée sur le lien (166) provoque le déplacement dans le sens du déploiement du profilé de plus faible section (164) relativement au profilé de moyenne section (163) et le second moyen comprend également un lien souple (175), tel qu'une corde, enroulé sur une autre poulie de renvoi (176) fixée à un axe (177) fixé transversalement entre les deux ailettes du profilé de plus grande section (162) au voisinage du profilé de moyenne section (163) et dont l'une des extrémités est fixée à un axe (178) fixé transversalement entre les deux ailettes du profilé de moyenne section (163) à l'opposé de l'axe (168) de fixation de la poulie de renvoi (167) du premier moyen (166), de sorte qu'une traction exercée sur ce lien provoque le déplacement dans le sens du déploiement du profilé de moyenne section (163) relativement au profilé de plus grande section (162).
44. Système selon la revendication 43, caractérisé en ce que la perche télescopique (161) comprend également des premier et second cliquets (170, 179) permettant de bloquer respectivement le profilé de plus faible section (164) relativement au profilé de moyenne section (163) et le profilé de moyenne section (163) au profilé de plus grande section (162), le premier cliquet (170) étant monté pivotant sur un axe (171) fixé transversalement entre les deux ailettes du profilé de moyenne section (163) au voisinage de la poulie (167) du premier moyen de commande (166) et rappelé par un ressort (172) en une position basculée de manière que l'une des barrettes transversales (173) solidaires du fond du profilé de plus faible section (164) vienne en butée, par gravite, contre le premier cliquet (170) pour retenir le profilé de plus faible section (164) à une position relative déterminée, tandis que le second cliquet (179) est monté pivotant sur un axe (180) fixé transversalement entre les ailettes du profilé de plus grande section (162) au voisinage de la poulie de renvoi (176) du second moyen de commande (175) et rappelé par un ressort en une position basculée de manière que l'une des barrettes transversales (181) solidaires des ailettes du profilé de moyenne section (163) vienne en butée, par gravite, contre le second cliquet (179) pour retenir le profilé de moyenne section (163) à une position relative déterminée, et en ce que chaque lien de commande (166 ; 175) passe dans un oeillet (174 ; 182) du premier (170) ou du second (179) cliquet correspondant de manière à permettre le basculement du premier ou du second cliquet (170, 179) à une position de déblocage en tirant sur le lien souple correspondant (166, 174) pour faire descendre le profilé de plus faible section (164) ou le profilé de moyenne section (163) en position rétractée.
45. Système selon l'une des revendications 15 à 44, caractérisé en ce qu'au moins l'un des pitons d'ancrage de façade (1) est fixé à un anneau (149) solidaire du mur de façade (M) par l'intermédiaire d'un crochet d'ancrage (150) solidaire du piton (1) qui comprend une vis de maintien du piton (1) dans le boîtier (16) d'une potence (2) en venant en appui sur le montant (4) de celle-ci.
46. Système selon l'une des revendications 15 à 44, caractérisé en ce qu'au moins l'un des pitons d'ancrage de façade (1) est fixé à un axe horizontal (153) solidaire du mur de façade (M) par l'intermédiaire d'un élément comprenant une première partie en forme de crochet (158) solidaire du corps du piton (1) qui comprend une vis de maintien du piton (1) dans le boîtier (16) d'une potence (2) en venant en appui sur le montant (4) de celle-ci et une deuxième partie en forme d'anneau (159) fixée amoviblement au corps du piton (1) par un axe (163).
47. Système selon la revendication 45 ou 46, en combinaison avec l'une des revendications 16 à 21, caractérisé en ce que la potence à poulie (2) destinée à être accrochée au piton d'ancrage (1) comprend deux pieds d'appui de stabilisation réglables (44) constitués par deux vis traversant une plaque rigide (45) solidaire du montant (4) de la potence (2) transversalement à celuici, l'extrémité libre de chaque vis (44) comprenant une partie d'appui en forme de coupelle (48).
48. Système selon l'une des revendications 15 à 44, caractérisé en ce qu'au moins l'un des pitons d'ancrage de façade (1) est monté coulissant de façon escamotable dans un ensemble comprenant un tube (122), de préférence à section rectangulaire, dans lequel peut coulisser une partie formant coulisseau du piton d'ancrage (1) et destiné à être maintenu entre deux blocs de construction du mur de façade (M) en étant fixé entre ceux-ci par un ciment de joint des deux blocs, et une partie formant boîtier (125) solidaire d'une extrémité du tube (122), dans laquelle est logée la partie active du piton d'ancrage (1), et dont au moins une partie peut être noyée dans un revêtement extérieur tel qu'un crepis du mur de façade (M), le boîtier (125) comprenant à sa partie frontale externe au mur un tiroir (127) en forme de plaque de fermeture du boîtier (125) pouvant coulisser de façon imperdable à une position d'ouverture pour autoriser la sortie, par exemple par traction, de la partie active du piton d'ancrage (1) à l'extérieur, la partie formant coulisseau (lb) du piton d'ancrage (1) solidaire de sa partie active comprenant un trou oblong (lbî) traversé par un axe (123) solidaire du tube de guidage (122) transversalement à celui-ci, le tube (122) comportant une platine (124) à son extrémité opposée à la partie de boîtier (125) et en appui sur deux parties correspondantes des faces adjacentes verticales des deux blocs de construction.
49. Système selon l'une des revendications 15 à 44, caractérisé en ce qu'au moins l'un des pitons d'ancrage de façade (1) est monté coulissant de façon escamotable dans un boîtier de forme générale parallèlépipèdique (139) noyé dans du béton et comprenant sur sa paroi supérieure une plaque rigide verticale (144) traversée par une vis (145) parallèle à l'axe longitudinal du boîtier (139) et permettant de maintenir le boîtier entre deux parois parallèles (137) d'un coffrage dans lequel est ensuite coulé le béton, l'ouverture du boîtier (139) opposée à la vis de maintien (145) étant obturée, pendant la coulée du béton, par une plaque formant couvercle en appui sur l'une des parois (137) et retirée après scellement du boîtier (139) dans le béton de manière à fixer amoviblement dans l'ouverture du boîtier noyé (139) un deuxième boîtier externe (139b) à tiroir de fermeture (147) pouvant coulisser de façon imperdable en position d'ouverture pour permettre la sortie par traction du piton d'ancrage (1) dont la partie de coulisseau (lb) en forme de plaque coulissant dans une coulisse de section rectangulaire en forme de tube (140) fixée dans le boîtier noyé (139a), comprend un trou oblong (142) traversé par un axe (141) solidaire du boîtier (139a) transversalement aux deux parois latérales du boîtier.
50. Système selon la revendication 49, caractérisé en ce que la paroi du boîtier (139), opposée à l'ouverture de celui-ci, comprend une plaque externe, auto-adhésive ou magnétique, fixée amoviblement à cette paroi et permettant le positionnement du boîtier sur la paroi interne du coffrage métallique avant fermeture de celui-ci.
51. Système selon l'une des revendications 15 à 44, caractérisé en ce qu'au moins l'un des pitons d'ancrage de façade (1) est monté basculant de façon escamotable dans un boîtier de forme parallèlépipèdique (129) noyé dans du béton du mur de façade (M) et comprenant à sa paroi arrière opposée à son ouverture de basculement du piton d'ancrage (1), une pièce en équerre (130) de scellement du boîtier (129a) dans le béton, la pièce (130) portant une plaque rigide verticale traversée par une vis de maintien du boîtier (129a) entre deux parois parallèles (137) d'un coffrage à béton et perpendiculaire au montant de la pièce en équerre (130) de façon à venir en appui forcé sur l'une des deux plarois (137) du coffrage, l'ouverture du boîtier (129a) étant obturée, pendant la coulée, par une plaque formant couvercle en appui sur l'autre paroi (137) et qui est retirée, après scellement du boitier (129a) dans le béton, de manière à fixer amoviblement dans l'ouverture du boitier noyé (129a) un autre boîtier externe (129b) obturable par un tiroir (135) coulissant de façon imperdable à une position d'ouverture à laquelle le piton d'ancrage (1) bascule par gravité en position maintenue d'utilisation sensiblement perpendiculaire au plan de l'ouverture du boîtier amovible (129b) par une butée solidaire du piton (1) en appui sur l'extrémité interne de la traverse de la pièce en équerre (130) pénétrant dans le boîtier (129a), la fermeture du tiroir (135) provoquant le basculement du piton d'ancrage (1) en position relevée inactive dans le boîtier noyé (129a).
52. Système selon l'une des revendications 24 à 51, caractérisé en ce que deux consoles (22) de support d'un plancher d'échafaudage (29) supportent chacune deux éléments longilignes souples verticaux (184) s'étendant jusqu'au sol, tels que des cordes, des câbles ou des sangles, situés dans un plan sensiblement perpendiculaire au mur de façade (M) et comprenant le long de ceux-ci et en vis-à-vis des boucles (185) fixées rigidement aux éléments (184) et dans lesquelles sont fixées amoviblement des attaches en U (186) supportant deux à deux une barre (187) disposée entre les deux éléments (184) perpendiculairement à ceux-ci et servant de support d'extrémités d'un plancher d'échafaudage (188), les planchers (188) étant montés successivement à la main sur les barres (187) entre deux paires successives d'éléments (184) à partir du sol jusqu'en dessous des deux consoles de support (22) du plancher supérieur (29).
53. Système selon l'une des revendications 15 à 52, caractérisé en ce que chaque boîtier d'accrochage (16, 21, 51) d'une potence à poulie (2), d'une console (22) de support d'un plancher d'échafaudage (29) ou d'un rail (50), comprend à sa paroi en regard d'un piton d'ancrage correspondant une fente verticale et le piton d'ancrage a son extrémité active en forme de té perpendiculaire au mur de façade et s'engageant dans ledit boîtier d'accrochage avec la jambe (lb) du té, constituée par une plaque rigide verticale, s'engageant dans la fente de manière que la tête (la) du té, également en forme de plaque rigide verticale, retienne le boîtier d'accrochage.
54. Système selon la revendication 53, caractérisé en ce qu'une entaille (nid) est réalisée en partie supérieure de la jambe (lb) du té d'ancrage et adjacente à la tête (la) de celui-ci de manière que l'extrémité de la fente du boîtier d'accrochage vienne en appui au fond de l'entaille.
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