FR2761895A1 - Planche de glisse destinee a la pratique du surf sur neige - Google Patents

Abstract

Planche de glisse destinée à la pratique du surf sur neige. La planche comprend une face d'appui (1) et une face de glisse (8) opposée à la face d'appui (1) .La planche est caractérisée par le fait qu'elle présente au moins une fente (4, 5) qui débouche sur la face d'appui (1) et sur la face de glisse (8) , la face de glisse (8) présentant une rainure inférieure (14) qui élargit la fente (4, 5) entre la face de glisse (8) et une face épaulée (17) au fond de la rainure inférieure (14) .

Description

Planche de glisse destinée à la pratique du surf sur neige
L'invention se rapporte au domaine des planches de glisse.

Elle concerne plus particulièrement les planches destinées à la pratique du surf sur neige.

D'une manière générale, un utilisateur qui pratique le surf sur neige, ou snowboard, a les pieds solidarisés à la planche par des dispositifs de retenue qui sont reliés à la planche. I1 est nécessaire que la position des dispositifs de retenue sur la planche permette à l'utilisateur de conduire la planche dans de bonnes conditions de sécurité et de précision.

Afin de trouver la meilleure position des dispositifs de retenue sur la planche, l'art antérieur a proposé différents moyens de réglage.

Par exemple dans le document US 5,261,689, un agencement spécifique d'inserts fixes logés dans une planche permet de solidariser des dispositifs de retenue à la planche.

Cet agencement permet des réglages pas à pas, en translation, de la position de chaque dispositif sur la planche, par vissage dans les inserts. L'agencement spécifique des inserts ne permet pas un réglage en continu de la position de chaque dispositif de retenue sur la planche, ce qui empêche un affinage de la position des pieds sur la planche.

De plus, il est nécessaire de prévoir pour la planche une structure interne complexe avec des éléments de renfort pour accroître la résistance à l'arrachement des inserts, sinon les dispositifs de retenue peuvent être désolidarisés de la planche lors d'une conduite intensive.

Un autre document, le WO 95/05219, enseigne une solidarisation de dispositifs de retenue à une planche au moyen de rails noyés dans l'épaisseur de la planche. Les rails permettent un réglage en continu de la position de chaque dispositif de retenue sur la planche au moyen d'inserts mobiles qui sont positionnés dans les rails.

Les rails rigidifient localement la planche et empêchent ou altèrent localement la flexibilité de la planche. Il s'ensuit que la conduite est imprécise et moins bien contrôlée que pour une planche ayant des inserts fixes.

De plus, les efforts exercés sur les rails pendant la conduite provoquent une altération mécanique de la face de la planche sur laquelle l'utilisateur prend appui. La résistance à l'arrachement n'est donc pas suffisante.

L'invention a notamment pour but de remédier aux problèmes ci-avant mis en évidence. En particulier, l'invention veut proposer une planche sur laquelle il est possible de régler en continu la position de dispositifs de retenue sans empêcher ou altérer localement la flexibilité de la planche.

L'invention a également pour but d'améliorer la résistance à la désolidarisation entre la planche et des dispositifs de retenue.

Pour ce faire, l'invention propose une planche de glisse destinée à la pratique du surf sur neige, la planche comprenant une face d'appui et une face de glisse opposée à la face d'appui.

La planche selon l'invention est caractérisée par le fait qu'elle présente au moins une fente qui débouche sur la face d'appui et sur la face de glisse, la face de glisse présentant une rainure inférieure qui élargit la fente entre la face de glisse et une face épaulée au fond de la rainure inférieure.

Cette structure permet de loger un insert dans la planche du côté de la face de glisse, et de venir serrer un dispositif de retenue sur la face d'appui par vissage d'une vis dans un trou fileté de l'insert. Il s'ensuit qu'une épaisseur de la planche est pincée entre l'insert et le dispositif de retenue.

L'avantage est que la résistance à l'arrachement est meilleure que dans les cas où un insert est introduit dans la planche du côté de la face d'appui.

Selon une disposition complémentaire de l'invention, la face d'appui présente une rainure supérieure qui élargit la fente entre la face d'appui et une face épaulée au fond de la rainure supérieure.

Cette disposition permet de localiser la matière constitutive de la planche qui résiste à l'arrachement dans une région médiane de l'épaisseur de la planche. Il s'ensuit avantageusement que les amorces de rupture de la matière sont réduites car la région médiane subit peu de contraintes de flexion par rapport à la face d'appui ou à la face de glisse.

De préférence, la planche comprend au moins une couche de renfort supérieure au niveau de la face d'appui et au moins une couche de renfort inférieure au niveau de la face de glisse, les couches de renfort supérieure et inférieure étant séparées en partie au moins par un noyau, la planche étant caractérisée par le fait que la face épaulée de la rainure inférieure est formée en partie au moins par la couche de renfort inférieure, et par le fait que la face épaulée de la rainure supérieure est formée en partie au moins par la couche de renfort supérieure. Cet agencement permet de faire travailler à la fois la couche de renfort supérieure, la couche de renfort inférieure et le noyau en résistance contre l'arrachement.

Cet agencement permet également de répartir les efforts dus à la traction sur le dispositif de retenue sur une surface de la planche plus grande que la surface de la face épaulée de la rainure inférieure. I1 s'ensuit avantageusement que les contraintes dans la planche sont réduites.

De préférence encore, la couche de renfort supérieure et la couche de renfort inférieure sont solidarisées l'une à l'autre au niveau d'une partie centrale de la fente par un moyen de collage. Cette disposition empêche toute infiltration d'impuretés dans la planche au niveau du noyau, et évite un glissement relatif de la couche de renfort supérieure par rapport à la couche de renfort inférieure dans la fente.

Selon une autre disposition avantageuse de l'invention, la face épaulée de la rainure inférieure et la face épaulée de la rainure supérieure sont situées à une distance sensiblement constante de la face de glisse selon la longueur de la fente.

L'insert logé dans la planche se situe donc toujours sensiblement à une même distance de la face de glisse, ce qui permet d'avoir un espace de longueur constante entre l'insert et la neige. Il est d'autre part plus facile de presser l'une sur l'autre la couche de renfort supérieure et la couche de renfort inférieure au moment de la fabrication.

En effet, de préférence la fente présente un bord périphérique délimité en partie au moins par l'épaisseur de la couche de renfort supérieure, l'épaisseur du moyen de collage, et l'épaisseur de la couche de renfort inférieure. Cet agencement n'altère pas la flexibilité de la planche par rapport à l'art antérieur, car aucun rail n'est ajouté dans l'épaisseur de la planche.

De préférence enfin, la planche comprend deux fentes orientées sensiblement dans une direction longitudinale centrale de la planche, chaque fente étant disposée sur la longueur de la planche au niveau d'un pied d'un utilisateur. Cela permet des réglages multiples de la position de deux dispositifs de retenue.

Selon une variante de réalisation, la planche comprend quatre fentes orientées sensiblement dans une direction longitudinale de la planche, deux fentes étant disposées au niveau de chacun des pieds d'un utilisateur, les deux fentes étant distantes l'une de l'autre de 40 mm. Dans ce cas, il est possible de solidariser à la planche la plupart des dispositifs de retenue de chaussures du commerce.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide de la description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, par des exemples non limitatifs, comment l'invention peut être réalisée et dans lequel
- la figure 1 est une vue en perspective d'une planche de glisse selon l'invention,
- la figure 2 est une coupe selon II-II de la figure 1,
- la figure 3 est une vue en coupe d'un noyau servant à la fabrication de la planche,
- la figure 4 est une vue en coupe d'un moule prévu pour la fabrication de la planche,
- la figure 5 est une coupe similaire à celle de la figure 2 dans un cas où une embase est reliée à la planche,
- la figure 6 est une coupe similaire à celle de la figure 2 pour une variante de réalisation.

Une planche de glisse montrée à la figure 1 comprend une face d'appui 1 prévue pour recevoir des dispositifs de retenue des pieds d'un utilisateur. La planche s'étend selon une direction longitudinale entre deux extrémités 2, 3, et présente deux fentes 4, 5 de forme allongée orientées sensiblement dans la direction longitudinale. Chacune des fentes 4, 5 est située de préférence sensiblement à mi-chemin entre des bords latéraux 6, 7 de la planche, dans une région d'accueil d'un pied de l'utilisateur.

Comme le montre la figure 2, la planche comprend une face de glisse 8 opposée à la face d'appui 1 par rapport à l'épaisseur de la planche. I1 doit être compris que la face de glisse 8 est destinée à glisser sur la neige. C'est pourquoi elle est délimitée par une couche de glisse ou semelle 9, elle-même rapportée par tout moyen convenable tel qu'un collage sur une couche de renfort inférieure 10. Par analogie, la face d'appui 1 est délimitée par une couche de décoration 11 rapportée par tout moyen convenable tel qu'un collage sur une couche de renfort supérieure 12.

Les couches de renfort inférieure 10 et supérieure 12 sont séparées par un noyau 13 qui s'étend sensiblement entre les bords latéraux 6, 7 et entre les extrémités 2, 3 de la planche.

La présence des fentes 4, 5 crée une interruption dans la continuité du noyau 13. L'exemple de la fente 5 vue en coupe à la figure 2 montre que les couches de renfort inférieure 10 et supérieure 12 sont mises en forme pour se rejoindre au niveau de la fente 5.

La couche inférieure 10 et la semelle 9 présentent une déformation, vers l'intérieur de la planche, qui délimite une rainure inférieure 14. De même, la couche supérieure 12 et la couche de décoration 11 présentent une déformation, vers l'intérieur de la planche, qui délimite une rainure supérieure 15.

Les couches inférieure 10 et supérieure 12 sont solidarisées l'une à l'autre par tout moyen convenable tel qu'un collage selon un plan de joint 16 situé entre la rainure inférieure 14 et la rainure supérieure 15.

De préférence, le plan de joint 16 est sensiblement parallèle à la face 8 de la planche. Cela revient à dire que les parties des couches de renfort 10, 12 qui délimitent respectivement des faces épaulées 17, 18 des rainures 14, 15 sont sensiblement parallèles à la face 8 de la planche.

Il s'ensuit que les rainures 14 et 15 sont séparées par une partie centrale 19 de la fente 5 délimitée par un bord périphérique 20 dont l'épaisseur comprend la couche de renfort inférieure 10, la couche de renfort supérieure 12, ainsi que tout matériau situé au niveau du plan de joint 16 qui a pu servir à solidariser entre elles les couches 10 et 12.

La structure de la planche dans un sens transversal, c'està-dire selon une direction qui va du bord 6 au bord 7, est telle que la rainure inférieure 14 est plus large que la partie centrale 19, et telle que la rainure supérieure 15 est plus large que la partie centrale 19.

Par analogie, la structure de la planche dans le sens longitudinal présente les mêmes caractéristiques que la structure selon le sens transversal, à l'exception des dimensions. En effet, la fente 5 a une forme allongée qui la rend nettement plus longue que large.

Un procédé préféré de fabrication de la planche est expliqué à l'aide des figures 3 et 4.

On fabrique séparément le noyau 13 par usinage d'une planche de bois lamellé-collé.

Comme le montre la figure 3, le noyau 13 présente après usinage une fente qui permet de loger une partie des couches 9, 10, 11, 12 dans une étape ultérieure de fabrication.

Bien entendu, un autre matériau comme le bois pur ou une mousse de matière plastique pourrait convenir. Une autre technique de travail comme le moulage pourrait aussi convenir.

Après usinage, le noyau 13 a une forme proche de celle qu'il aura après la fabrication de la planche. L'avantage du bois lamellé-collé est sa stabilité mécanique et sa facilité de mise en oeuvre.

On dispose l'ensemble des éléments constitutifs de la planche dans un moule comme celui montré en coupe à la figure 4.

Le moule comprend une forme inférieure 21 prévue pour accueillir les éléments constitutifs de la planche, et une forme supérieure 22 prévue pour presser les éléments constitutifs de la planche dans la forme inférieure 21, comme il est indiqué par la flèche.

Un poinçon 23 solidaire de la forme inférieure 21 est prévu pour conformer la rainure inférieure 14, et un poinçon 24 solidaire de la forme supérieure 22 est prévu pour conformer la rainure supérieure 15.

Les éléments constitutifs de la planche comprenant notamment la semelle 9, la couche de renfort inférieure 10, le noyau 13, la couche de renfort supérieure 12 et la couche de décoration 11 sont introduits dans cet ordre dans le moule, successivement ou simultanément, pour former un empilage prêt à être pressé. I1 peut être prévu des moyens de collage tels que des couches de colle ou de résine, ou encore des films de collage en matière plastique entre les différentes couches 9, 10, 11, 12, 13.

La solidarisation des éléments constitutifs de la planche est obtenue en élevant la température du moule et en pressant la forme supérieure 22 dans la forme inférieure 21 selon un procédé connu de l'homme de l'art. Les poinçons 23 et 24 provoquent respectivement la déformation des couches 9, 10 et 11, 12 pour réaliser les rainures 14 et 15.

Lorsque les éléments constitutifs de la planche sont solidarisés, la planche est extraite du moule. A ce moment là, les rainures 14 et 15 sont séparées par un empilement comprenant la semelle 9, la couche de renfort inférieure 10, la couche de renfort supérieure 12 et la couche de décoration 11. Une opération finale de fabrication consiste à réaliser la partie centrale 19 de la fente 5 par enlèvement de matière dans l'empilement séparant les rainures 14 et 15, par des techniques telles que l'usinage, le défonçage, le grignotage, l'emboutissage ou autre. On obtient ainsi la planche préalablement décrite à l'aide de la figure 2.

Les matériaux utilisés sont ceux connus de l'homme de l'art.

La semelle 9 peut être faite par exemple en polyéthylène, la couche de décoration 11 en toute matière plastique, et les couches de renfort 10, 12 en tissus de fibres imprégnés de résine thermodurcissable. Les fibres peuvent être du carbone, du verre, de l'aramide ou autre. Elles peuvent être tissées ou non, combinées entre elles et orientées dans des directions sélectionnées.

Bien entendu, la fente 4 est fabriquée en même temps que la fente 5, et possède une structure similaire ou semblable à celle de la fente 5. I1 peut être prévu que les fentes 4 et 5 aient des dimensions identiques ou différentes l'une par rapport à 1 'autre.

Une fois la planche terminée, il est possible de solidariser à celle-ci des éléments extérieurs comme expliqué à l'aide de la figure 5.

Un insert 25 est introduit dans la fente 5 du côté de la face de glisse 8. L'insert 25 comprend une tête 26 qui se loge dans la rainure 14 en prenant appui sur la face épaulée 17 de la rainure 14. La tête 26 est prolongée par un corps 27 qui traverse la partie centrale 19 de la fente 5 et la rainure supérieure 15. Une embase 28 d'un dispositif de retenue non représenté est solidarisée à l'insert 25 par un moyen de solidarisation représenté sous la forme d'une vis 29 qui coopère avec l'insert 25. La vis 29 sollicite l'un vers l'autre l'embase 28 et l'insert 25. I1 s'ensuit que l'embase 28 est plaquée contre la face 1 et que la tête 26 est plaquée contre la face épaulée 17. L'embase 28 est immobilisée sur la face 1 par un phénomène d'adhérence dû au coefficient de frottement existant entre la face 1 et l'embrase 28.

Bien entendu, la position de l'embase 28 est réglable de manière continue le long de la fente 5. I1 suffit de desserrer la vis 29, de mettre l'embase 28 à l'endroit voulu, puis de resserrer la vis 29. I1 doit être compris que la position de l'embase 28 est réglable à la fois en translation et en rotation.

La structure de la planche permet de répartir les efforts de serrage pour la retenue de l'embase 28 sur toutes les couches constitutives de l'épaisseur de la planche, compte-tenu de la forme de la fente 5. I1 s'ensuit avantageusement que la résistance à l'arrachement est meilleure que sur une planche utilisant un système d'inserts fixes rapportés du côté de la face d'appui 1. De plus, la structure de la fente 5 ne gêne pas du tout la flexion de la planche. Il s'ensuit avantageusement que les déformations de la planche sont progressives et continues, et que la conduite est précise.

On peut prévoir de nombreuses variantes de réalisation comme celle montrée en coupe à la figure 6. Dans ce cas, on a toujours une face 1 opposée à une face 8 entre des bords latéraux 6, 7.

Mais la planche comprend deux fentes 30, 31 parallèles et sensiblement orientées dans la direction longitudinale de la planche.

Cette variante de réalisation présente un avantage supplémentaire qui est d'élargir la plage de réglages possibles.

Dans le cas où les fentes 30, 31 sont distantes l'une de l'autre de 40 mm, cette variante de réalisation permet la solidarisation à la planche de la plupart des dispositifs de retenue de chaussures du commerce.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits, et comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans l'étendue des revendications qui vont suivre.

En particulier, on peut prévoir de nombreuses variantes pour réaliser la forme des fentes 4, 5.

On peut également prévoir différents nombres ou différentes orientations des fentes 4, 5.

Encore, d'autres arrangements des couches peuvent convenir pour réaliser la structure interne de la planche.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1- Planche de glisse destinée à la pratique du surf sur neige, la planche comprenant une face d'appui (1) et une face de glisse (8) opposée à la face d'appui (1), caractérisée par le fait qu'elle présente au moins une fente (4, 5) qui débouche sur la face d'appui (1) et sur la face de glisse (8), la face de glisse (8) présentant une rainure inférieure (14) qui élargit la fente (4, 5) entre la face de glisse (8) et une face épaulée (17) au fond de la rainure inférieure (14).

2- Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la face d'appui (1) présente une rainure supérieure (15) qui élargit la fente (4, 5) entre la face d'appui (1) et une face épaulée (18) au fond de la rainure supérieure (15).

3- Planche de glisse selon la revendication 2, la planche comprenant au moins au moins une couche de renfort supérieure (12) au niveau de la face d'appui (1) et au moins une couche de renfort inférieure (10) au niveau de la face de glisse (8), les couches de renfort supérieure (12) et inférieure (10) étant séparées en partie au moins par un noyau (13), caractérisée par le fait que la face épaulée (17) de la rainure inférieure (14) est formée en partie au moins par la couche de renfort inférieure (10), et par le fait que la face épaulée (18) de la rainure supérieure (15) est formée en partie au moins par la couche de renfort supérieure (12).

4- Planche de glisse selon la revendication 3, caractérisée par le fait que la couche de renfort supérieure (12) et la couche de renfort inférieure (10) sont solidarisées l'une à l'autre au niveau d'une partie centrale (19) de la fente (4, 5) par un moyen de collage.

5- Planche de glisse selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée par le fait que la face épaulée (17) de la rainure inférieure (14) et la face épaulée (18) de la rainure supérieure (15) sont situées à une distance sensiblement constante de la face de glisse (8) selon la longueur de la fente (4, 5).

6- Planche de glisse selon la revendication 4 ou 5, caractérisée par le fait que la fente (4, 5) présente un bord périphérique (20) délimité en partie au moins par l'épaisseur de la couche de renfort supérieure (12), l'épaisseur du moyen de collage, et l'épaisseur de la couche de renfort inférieure (10).

7- Planche de glisse selon la revendication 6, caractérisée par le fait qu'elle comprend deux fentes (4, 5) orientées sensiblement dans une direction longitudinale centrale de la planche, chaque fente (4, 5) étant disposée sur la longueur de la planche au niveau d'un pied d'un utilisateur.

8- Planche de glisse selon la revendication 6, caractérisée par le fait qu'elle comprend quatre fentes orientées sensiblement dans une direction longitudinale de la planche, deux fentes (30, 31) étant disposées au niveau de chacun des pieds d'un utilisateur, les deux fentes (30, 31) étant distantes lune de l'autre de 40 mm.