FR2714582A1 - Repose-jambes à hauteur et inclinaison réglables. - Google Patents

Abstract

Repose-jambes du type en Z déformable, comportant un socle inférieur (1), un panneau d'appui supérieur (2), et un bras de liaison (3) dont les extrémités inférieure et supérieure sont articulées, autour d'axes de pivotement transversaux (4, 5) et des dispositifs (6, 7) de blocage des articulations inférieure et supérieure, caractérisé en ce que les dispositifs de blocage (6, 7) comportent, à l'extrémité du bras de liaison (3), un secteur cylindrique (13) centré sur l'axe de pivotement (4) présentant une première partie dentée (13a) sur sa surface externe, un cliquet (18) monté à pivotement sollicité par un ressort de rappel (21) en direction de la surface externe du secteur cylindrique (13) et présentant, sur sa surface interne, une seconde partie dentée (18a) pouvant venir en prise avec la première partie dentée (13a) procurant un fonctionnement libre dans un sens et un blocage dans l'autre.

Description

REPOSE-JAMBES A HAUTEUR ET INCLINAISON REGLABLES
La présente invention concerne un repose-jambes à hauteur et inclinaison réglables, du type à structure en Z déformable.

On connaît déjà divers types de repose-jambes qui permettent à une personne assise d'allonger confortablement ses jambes, dans une position horizontale ou inclinée, afin de les relaxer au maximum. Parmi ces repose-jambes connus ceux ayant une structure en Z déformable comportent essentiellement un socle inférieur destiné à être appliqué sur le sol, un panneau supérieur d'appui sur lesquels s'étendent les extrémités des jambes de l'utilisateur et, entre eux, un bras de liaison dont les deux parties extrêmes sont articulées, autour d'axes de pivotement transversaux, sur les parties extrêmes respectives du socle et du panneau qui sont opposées l'une à l'autre dans le sens longitudinal.

La présente invention a pour but de fournir un repose-jambes de ce type d'une conception particulièrement simple, commode à régler et d'un faible prix de revient.

A cet effet ce repose-jambes à hauteur et inclinaison réglables, du type à structure en Z déformable, comportant deux éléments extrêmes, à savoir un socle inférieur destiné à être appliqué sur le sol et un panneau d'appui supérieur, et un bras de liaison intermédiaire s'étendant entre les deux éléments extrêmes, dont les extrémités inférieure et supérieure sont articulées, autour d'axes de pivotement transversaux, sur des extrémités respectives, opposées l'une à l'autre dans le sens longitudinal, du socle inférieur et du panneau supérieur, et des dispositifs de blocage des articulations inférieure et supérieure, est caractérisé en ce que le dispositif de blocage de chaque articulation comporte, à l'extrémité du bras de liaison, un secteur cylindrique à section transversale en arc de cercle centré sur l'axe de pivotement et présentant une première partie dentée sur sa surface externe, un cliquet monté à pivotement autour d'un axe parallèle à l'axe de pivotement du secteur cylindrique, sollicité par un ressort de rappel en direction de la surface externe du secteur cylindrique du bras de liaison et présentant, sur sa surface interne, une seconde partie dentée pouvant venir en prise avec la première partie dentée du secteur cylindrique, les dents des première et seconde parties dentées ayant une forme telle qu'elles permettent le glissement libre de la première partie dentée du secteur cylindrique sur la seconde partie dentée du cliquet lors d'une rotation relative du bras de liaison, par rapport à l'un des éléments extrêmes, se traduisant par une augmentation de l'angle qu'ils forment et qu'au contraire elles bloquent toute rotation en sens inverse.

Le repose-jambes suivant l'invention offre, entre autres avantages, celui de pouvoir être aisément déployé d'une seule main, jusqu'à ce que l'utilisateur obtienne la hauteur et l'inclinaison désirées du panneau d'appui supérieur, et de permettre de verrouiller très facilement ses éléments constitutifs dans la position désirée, une fois celle-ci atteinte, ce qui permet de déplacer ensuite le repose-jambes tout en conservant le réglage initial de la position précédente du panneau d'appui supérieur.

On décrira ci-après, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel
- La figure 1 est une vue en élévation latérale partiellement en coupe verticale et longitudinale, d'un repose-jambes suivant l'invention, à l'état replié et verrouillé.

- La figure 2 est une vue en élévation latérale du repose-jambes à l'état déployé et non verrouillé.

- La figure 3 est une demi-vue en élévation, avec arrachement partiel, à plus grande échelle, prise de la gauche sur la figure 1.

- La figure 4 est une vue en coupe verticale et longitudinale partielle faite suivant la ligne IV-IV de la figure 3.

- La figure 5 est une vue en coupe verticale et longitudinale partielle faite suivant la ligne V-V de la figure 3.

- La figure 6 est une vue en plan partielle de la partie extrême gauche, dans le sens longitudinal sur la figure 1, du socle.

- La figure 7 est une vue en coupe verticale et transversale faite suivant la ligne VII-VII de la figure 6.

- La figure 8 est une vue en plan partielle de la partie extrême gauche, dans le sens longitudinal sur la figure 1, du bras de liaison.

- La figure 9 est une vue en coupe verticale et transversale faite suivant la ligne IX-IX de la figure 8.

- La figure 10 est une vue en élévation du cliquet, prise du côté interne.

- La figure 11 est une vue en élévation du cliquet, prise du côté externe.

- La figure 12 est une vue de dessus du loquet.

- La figure 13 est une vue de dessous du loquet.

- La figure 14 est une vue en élévation du loquet.

- La figure 15 est une vue en coupe faite suivant la ligne XV-XV de la figure 14.

- La figure 16 est une vue en coupe verticale et longitudinale semblable à celle de la figure 5, le bras de liaison étant verrouillé en position horizontale.

- La figure 17 est une vue en coupe verticale et longitudinale semblable à celle de la figure 5, le bras de liaison ayant été tourné dans une position inclinée par rapport à l'horizontale, sans toutefois être verrouillé par rapport au socle.

- La figure 18 est une vue en coupe verticale et longitudinale semblable à celle de la figure 5, le cliquet étant représenté écarté du secteur denté solidaire du bras de liaison, pour permettre le rabattement de celui-ci à 1 'horizontale.

- La figure 19 est une vue en coupe verticale et longitudinale semblable à celle de la figure 4, le cliquet étant représenté écarté de sa position d'engrènement.

Le repose-jambes suivant l'invention, d'une structure particulièrement simple, qui peut être également utilisé en tant que tabouret, comprend essentiellement un socle 1 appliqué sur le sol et un panneau supérieur 2 pour l'appui des jambes, de hauteur et d'inclinaison réglables, le socle 1 et le panneau d'appui 2 étant reliés entre eux par un bras de liaison rigide 3. Tous les éléments constitutifs du repose-jambes suivant l'invention ont de préférence une forme générale rectangulaire et ils sont avantageusement réalisés en matière plastique moulée. Le bras de liaison rigide 3 est relié, par sa partie extrême inférieure, à l'extrémité gauche du socle 1, par l'intermédiaire d'une articulation comprenant un axe de pivotement horizontal et transversal 4, et il est également relié, par sa partie extrême supérieure, à l'extrémité droite du plateau d'appui supérieur 2, par l'intermédiaire d'une articulation comprenant un axe de pivotement horizontal et transversal supérieur 5. Le socle 1, le plateau supérieur 2, le bras de liaison 3 et les axes de pivotement transversaux 4,5 forment ainsi, conjointement, une structure en Z déformable dans le sens vertical.

Aux axes de pivotement inférieur 4 et supérieur 5 sont respectivement associés des dispositifs de blocage automatique inférieur 6 et supérieur 7. Le dispositif de blocage inférieur 6 permet d'immobiliser automatiquement le bras de liaison 3 dans une position angulaire désirée par rapport au socle 1, afin de permettre de régler la hauteur du panneau d'appui supérieur 2. Le dispositif de blocage supérieur 7, quant à lui, permet d'immobiliser le panneau d'appui supérieur 2 dans une position angulaire désirée par rapport à la partie extrême supérieure du bras de liaison 3, autrement dit de fixer le panneau d'appui 2 avec n'importe quelle inclinaison désirée par rapport à l'horizontale. Dans la position représentée sur la figure 2, le panneau d'appui 2 est immobilisé en position horizontale mais il pourrait être maintenu dans n'importe quelle position basculée vers le haut ou vers le bas, suivant le désir de l'utilisateur.

Les axes de pivotement 4 et 5 qui sont parallèles l'un à l'autre, peuvent être prévus, ainsi qu'il est représenté sur la figure 1, à l'endroit des extrémités, opposées dans le sens longitudinal, du socle 1 et du panneau d'appui 2. Cette disposition n'est toutefois pas limitative et ils pourraient être placés dans n'importe quelle autre position, à condition que, vu en plan, ils soient écartés l'un de l'autre d'une distance suffisante pour permettre le fonctionnement de la structure en Z déformable.

Le bras de liaison 3 est constitué par un panneau rectangulaire dont les côtés transversaux supérieur et inférieur sont conformés de manière à former des éléments coopérant avec d'autres éléments faisant partie intégrale du socle 1 et du panneau d'appui supérieur 2 pour constituer leurs articulations respectives.

On décrira maintenant, en se référant plus particulièrement aux figures 3 à 9, la façon dont est réalisée l'articulation pivotante entre la partie extrême inférieure du bras de liaison 3 et le socle 1, c'est-àdire l'articulation gauche sur la figure 1. Du fait que l'autre articulation entre la partie extrême supérieure du bras de liaison 3 et le plateau d'appui supérieur 2 est réalisée de la même façon, cette articulation supérieure, permettant le pivotement autour de l'axe 5, ne sera pas décrite en détail.

Dans la zone de l'articulation inférieure le socle 1 et le bras de liaison 3 sont moulés de manière à présenter des parties respectivement en saillie et en creux, s'engageant les unes dans les autres et traversées par l'axe de pivotement transversal 4. Comme on peut le voir sur les figures 6 et 7 le socle 1 comprend, le long de son petit côté transversal et de chaque côté du plan de symétrie vertical et longitudinal P, une saillie latérale 8, proche d'un côté longitudinal du socle 1, et une saillie interne 8a, ces deux saillies délimitant entre elles un creux 9. Par ailleurs, les deux saillies internes 8a délimitent entre elles un creux central 10, le bras de liaison 3 présentant, le long de son petit côté transversal, deux saillies latérales 11 symétriques l'une de l'autre par rapport au plan P et une saillie centrale 12 également symétrique par rapport à ce plan. Les deux saillies latérales 11 et la saillie centrale 12 ont des dimensions telles qu'elles puissent s'emboîter relativement étroitement dans les creux respectifs 9 et 10 prévus dans le socle 1. Les saillies 8,8a du socle 1 et les saillies 11,12 du bras de liaison 3 sont délimitées par des parois verticales et longitudinales qui sont percées de trous de même diamètre permettant le passage, à travers ces trous, d'une tige constituant l'axe de pivotement transversal 4.

Les saillies latérales 11 du bras de liaison 3 qui sont engagées dans les creux latéraux 9 du socle 1, constituent des paliers de rotation latéraux alors que la saillie centrale 12 du bras de liaison 3 constitue non seulement un palier de rotation mais encore une partie du dispositif de blocage inférieur 6 du bras de liaison 3 par rapport au socle 1.

A cet effet, la saillie centrale 12 du bras de liaison est constituée par une coquille en forme de secteur cylindrique à section transversale ayant la forme d'un arc de cercle d'environ 1800, ouvert vers le bas, centré sur l'axe de pivotement transversal 4. Sur la partie courbe externe, c'est-à-dire située à gauche sur la figure 5, de la coquille 12 est formée une première partie dentée 13a. Dans cette forme d'exécution non limitative cette première partie dentée est située sur la surface externe d'un secteur cylindrique 13 rapporté lequel est fixé sur la coquille 12 au moyen de vis 14 vissées dans des trous 15 alignés transversalement et prévus dans la partie supérieure de la coquille 12. Le secteur denté 13 a le même rayon de courbure que la coquille 12, il enveloppe la partie externe, c'est-à-dire gauche, de la coquille 12 et il s'étend un peu au-delà de l'extrémité inférieure de cette partie externe, en étant prolongé par un bras 16, de préférence radial, s'étendant jusqu'à l'axe de pivotement 4. Ce bras 16 se termine par un manchon 17 coaxial avec l'axe de pivotement 4 et traversé par cet axe.

Avec la denture 13a du secteur cylindrique denté 13 coopère un cliquet 18, monté pivotant, à son extrémité inférieure, autour d'un axe de pivotement horizontal et transversal 19 porté par le socle 1. Ce cliquet 18 présente la forme d'un secteur de cylindre à section transversale en arc de cercle de même rayon de courbure que le secteur denté 13, présentant, sur sa face interne, une seconde partie dentée constituée, dans ce cas, par une denture interne 18a coopérant avec la denture externe 13a.

L'axe de pivotement inférieur du cliquet 18 est disposé en dessous de l'axe de pivotement 4 du bras de liaison 3 et vers l'extérieur du socle 1 par rapport à cet axe, dans une position telle que, lorsque le cliquet 18 est appliqué contre le secteur denté 13, sa denture interne 18a soit en prise avec la denture externe 13a du secteur denté 13, ainsi qu'il est représenté sur la figure 5. Le cliquet 18 est normalement rappelé dans cette position d'engrènement au moyen d'au moins un ressort de traction 21 (figure 4) dont une extrémité est accrochée à un bossage 22 du socle 1 et dont l'autre extrémité est accrochée dans un trou 23 prévu dans un flasque frontal 24 prévu à chaque extrémité du cliquet 18, dans le sens transversal. Le cliquet 18 est ainsi normalement sollicité dans le sens des aiguilles d'une montre, autour de l'axe de pivotement 19, et en position de repos il est maintenu en butée, à chacune de ses extrémités, contre une paroi inclinée 25 du socle 1. Comme on peut le voir sur la figure 4, le cliquet 18 est situé à l'extérieur et audes sus de la paroi inclinée 25 alors que le ressort 21 est situé à l'intérieur et en dessous de cette paroi. Un trou 26 est percé dans la paroi inclinée 25 pour permettre le passage du ressort à travers lui, jusqu'au trou 23.

La forme des dents des dentures 13a et 18a est choisie de telle façon que la denture 13a constitue en quelque sorte une roue à rochet par rapport au cliquet 18 lorsque les dentures 18a du cliquet 18 et 13a du secteur denté 13 sont en prise, en position de repos. Autrement dit chaque dent présente une face inclinée et une face radiale, les dents inclinées permettant une rotation libre du bras de liaison 3 se traduisant par une augmentation de l'angle qu'il forme avec le socle 1, cest-à-dire dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, autour de l'axe de pivotement 4 tandis que les dents radiales s'opposent à toute rotation du bras de liaison 3 en sens inverse, c'est-à-dire dans le sens des aiguilles d'une montre.

Les figures 10 et 11 représentent une forme d'exécution du cliquet pivotant 18. On voit, sur la figure 10, que le cliquet 18, en forme de secteur cylindrique, porte, sur une partie de sa face interne, la denture 18a et il est solidaire, à sa partie supérieure, d'un organe de manoeuvre 18b en saillie permettant de le faire pivoter vers l'extérieur, c'est-à-dire dans le sens inverse des aiguilles d'une montre sur la figure 5. Le cliquet 18 présente également, à son extrémité inférieure, deux manchons coaxiaux 18c permettant le passage de l'axe de pivotement 19 du cliquet 18.

Suivant une caractéristique complémentaire de l'invention un loquet 27 est associé à chaque cliquet 18 afin d'empêcher un mouvement de pivotement de ce cliquet 18 vers l'extérieur et de verrouiller ainsi l'articulation dans la position qu'elle occupe. Le loquet 27 est monté de manière à pouvoir glisser sur la face externe du cliquet 18, en dessous de son organe de manoeuvre 18b et il peut être déplacé entre deux positions extrêmes à savoir une position extrême supérieure de déverrouillage et une position extrême inférieure de verrouillage. Le loquet 27 s'étend transversalement et il comprend, à chacune de ses extrémités, une patte recourbée vers l'intérieur 28 coiffant le cliquet 18, en contact avec la face interne de celui-ci et retenant le loquet 27 sur le cliquet 18. Le loquet 27 comprend également, à chaque extrémité, une partie 29 en forme de crochet coopérant avec des bossages prévus sur la face interne du cliquet 18, pour limiter la course de déplacement du loquet 27 sur le cliquet 18. Le loquet 27 présente par ailleurs un corps principal 31 formant une nervure transversale permettant sa manoeuvre et se prolongeant vers le bas par une paroi étagée définissant une première partie relativement épaisse 32, délimitée par un gradin intermédiaire, et se terminant par une seconde partie extrême inférieure 33, relativement mince, glissant sur la face externe de la partie inférieure du cliquet 18. La seconde partie relativement mince 33 du loquet 27 est située en regard de la partie extrême supérieure dune paroi transversale la sensiblement verticale, délimitant le côté transversal du socle 1. Lorsque le loquet 27 occupe sa position extrême supérieure de déverrouillage, ainsi qu'il est représenté sur la figure 5, la seconde partie relativement mince 33 du loquet 27 se trouve au niveau de la partie extrême supérieure de la paroi la et de ce fait il existe entre elles un espace suffisant pour permettre un pivotement du cliquet 18 vers l'extérieur, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour de l'axe de pivotement 19, ainsi qu'il est représenté sur la figure 18. En effet, dans cette position de déverrouillage, la partie épaisse 32 du loquet 27 se trouve plus haute que l'extrémité supérieure de la paroi la et elle ne s'oppose donc pas au mouvement de pivotement du cliquet 18 vers l'extérieur. Par suite de ce mouvement de pivotement, obtenu par une action sur l'organe de manoeuvre 18b du cliquet 18, la denture 18a du cliquet 18 est écartée de la denture 13a du secteur denté 13 et l'on peut alors faire pivoter manuellement le bras de liaison 3 vers le bas, ce qui est impossible lorsque les dentures 13a et 18a sont en prise. Autrement dit il est possible de rabattre le bras de liaison 3 à plat sur le socle 1, en écartant le cliquet 18 du secteur denté 13.

Par contre, lorsque l'utilisateur désire verrouiller l'articulation du repose-jambes dans n'importe quelle position, il lui suffit de faire glisser vers le bas le loquet 27, pour l'amener dans sa position extrême inférieure de verrouillage telle que représentée sur les figures 4 et 16. Dans cette position la partie épaisse 32 du loquet 27 se trouve engagée étroitement à l'intérieur de la paroi verticale la, contre celle-ci, et elle empêche de ce fait tout mouvement de pivotement du cliquet 18 vers l'extérieur. Les dentures 13a et 18a sont ainsi verrouillées en prise et le bras de liaison est immobilisé dans la position qu'il occupe par rapport au socle 1.

Dans la forme d'exécution non limitative de l'invention qui a été décrite précédemment la saillie centrale 12 du bras de liaison 3 est pourvue de la denture externe 13a du secteur denté 13, et de la même façon le cliquet 18 présente également la denture interne 18a, les sections transversales de ces dentures s'étendant sur des arcs de cercle de même rayon. Toutefois, suivant une variante, l'un des deux éléments constituant la saillie 12 du bras 3 et le cliquet 18 pourrait ne comporter qu'une seule dent, l'autre élément présentant, lui, un secteur denté coopérant avec la dent unique. Autrement dit, le cliquet 18 pourrait présenter, sur sa face interne, une seule dent 18a coopérant avec la denture externe 13a du secteur cylindrique 13 ou bien le secteur cylindrique 13 pourrait porter une seule dent 13a coopérant avec une denture interne 18a du cliquet 18.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1 - Repose-jambes à hauteur et inclinaison réglables, du type à structure en Z déformable, comportant deux éléments extrêmes, à savoir un socle inférieur (1) destiné à être appliqué sur le sol et un panneau d'appui supérieur (2), et un bras de liaison intermédiaire (3) s'étendant entre les deux éléments extrêmes (1,2), dont les extrémités inférieure et supérieure sont articulées, autour d'axes de pivotement transversaux (4,5), sur des extrémités respectives, opposées l'une à l'autre dans le sens longitudinal, du socle inférieur (1) et du panneau supérieur (2), et des dispositifs (6,7) de blocage des articulations inférieure et supérieure, caractérisé en ce que le dispositif de blocage (6,7) de chaque articulation comporte, à l'extrémité du bras de liaison (3), un secteur cylindrique (13) à section transversale en arc de cercle centré sur l'axe de pivotement (4) et présentant une première partie dentée (13a) sur sa surface externe, un cliquet (18) monté à pivotement autour d'un axe (19) parallèle à l'axe de pivotement (4) du secteur cylindrique (13), sollicité par un ressort de rappel (21) en direction de la surface externe du secteur cylindrique (13) du bras de liaison (3) et présentant, sur sa surface interne, une seconde partie dentée (18a) pouvant venir en prise avec la première partie dentée (13a) du secteur cylindrique (13), les dents des première et seconde parties dentées (13a,18a) ayant une forme telle qu'elles permettent le glissement libre de la première partie dentée (13a) du secteur cylindrique (13) sur la seconde partie dentée (18a) du cliquet (18) lors d'une rotation relative du bras de liaison (3), par rapport à l'un des éléments extrêmes (1,2), se traduisant par une augmentation de l'angle qu'ils forment et qu'au contraire elles bloquent toute rotation en sens inverse.

2 - Repose-jambes suivant la revendication 1 caractérisé en ce que la première partie dentée (13a) est constituée par une dent unique coopérant avec une denture (18a) du cliquet (18) ou bien par une denture coopérant avec une dent unique (18a) du cliquet (18).

3 - Repose-jambes suivant la revendication 1 caractérisé en ce que la première partie dentée est constituée par une denture externe (13a) coopérant avec une denture interne (18a) du cliquet (18) s'étendant suivant un secteur cylindrique de même rayon de courbure que le secteur cylindrique (13) présentant la denture externe (13a).

4 - Repose-jambes suivant la revendication 3 caractérisé en ce que la denture externe (13a) est formée sur un secteur cylindrique (13) qui est rapporté et fixé, au moyen de vis (14), sur une saillie (12) du bras de liaison (3) qui est constituée par une coquille en forme de secteur cylindrique à section transversale en arc de cercle centré sur l'axe de pivotement transversal (4).

5 - Repose-jambes suivant la revendication 4 caractérisé en ce que le secteur cylindrique denté (13) est prolongé, à son extrémité, par un bras (16) se terminant par un manchon (17) coaxial avec l'axe de pivotement (4) et traversé par cet axe.

6 - Repose-jambes suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'en position de repos le cliquet (18) est maintenu en butée, à chacune de ses extrémités, contre une paroi (25) percée d'un trou (26) pour permettre le passage, à travers ce trou, d'un ressort de traction (21) dont une extrémité est accrochée au socle (1) et dont l'autre extrémité est accrochée à un flasque frontal (24) du cliquet (18).

7 - Repose-jambes suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le cliquet (18) est solidaire d'un organe de manoeuvre (18t) en saillie permettant de le faire pivoter vers 1 'extérieur.

8 - Repose-jambes suivant l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'un loquet (27) est monté mobile sur chaque cliquet (18) afin d'empêcher un mouvement de pivotement de ce cliquet (18) vers l'extérieur et de verrouiller l'articulation correspondante.

9 - Repose-jambes suivant la revendication 8 caractérisé en ce que le loquet (27) comprend, entre la partie du cliquet (18) proche de son axe de pivotement (19) et une paroi (la) du socle (1), deux parties d'épaisseurs différentes, à savoir une partie relativement épaisse formant un gradin intermédiaire (32) d'une paroi étagée et une partie extrême relativement mince (33) glissant sur la face externe du cliquet (18), le mouvement de glissement du loquet (27) sur le cliquet (18) amenant sa partie épaisse ou mince à venir se placer entre le cliquet (18) et la paroi (la), formant butée, du socle (1) suivant que le loquet (27) est placé dans sa position de verrouillage ou de déverrouillage.

10 - Repose-jambes suivant l'une quelconque des revendications 8 ou 9 caractérisé en ce que le loquet (27) s'étend transversalement sur le cliquet (18), il comprend, à chacune de ses extrémités, une patte recourbée vers l'intérieur (28) coiffant le cliquet (18) et retenant le loquet (27) sur le cliquet (18), et il comprend également, à chaque extrémité, une partie (29) en forme de crochet coopérant avec des bossages prévus sur la face interne du cliquet (18), pour limiter la course de déplacement du loquet (27) sur le cliquet (18).