FR2711307A1 - Roulette pour meuble ou appareil destiné à la pratique d'un sport en salle. - Google Patents

Abstract

Il s'agit d'une roulette (24) destinée à être fixée sur un embout tubulaire horizontal (25) appartenant à un pied de meuble ou équivalent. La roulette comporte une pièce (1) cylindrique externe, de roulement, percée de part en part d'un alésage (2) contenant une douille (9) tubulaire interne, ladite douille étant propre à être enfoncée jointivement pour fixation sur ledit embout tubulaire et étant agencée pour guider et soutenir axialement ladite pièce cylindrique externe qui est montée mobile en rotation autour de ladite douille et solidaire de ladite douille dans le sens axial.

Description

ROULETTE POUR MEUBLE OU APPAREIL DESTINE A LA
PRATIQUE D'UN SPORT EN SALLE
La présente invention concerne une roulette destinée à être fixée sur un embout tubulaire horizontal appartenant à un pied de meuble ou équivalent.

Elle trouve une application particulièrement importante, bien que non exclusive, dans le domaine des appareils destinés à la pratique d'un sport en salle, du type vélo d'appartement, tapis de marche (jogging en terminologie anglosaxonne), appareil pour rameur, appareil de musculation et autre dispositif sportif de ce type que l'on souhaite pouvoir déplacer sans effort sur un sol plat.

De telles roulettes sont également utilisables pour rendre mobile une chaise, un bureau, un appareil ménager comme par exemple un radiateur, un porte-manteaux, plus généralement un meuble de type quelconque, ou encore également un plancher, une paroi, un plafond, etc, sous réserve bien entendu que l'objet que l'on souhaite rendre mobile présente des embouts tubulaires horizontaux qui permettent le montage des roulettes (en général au moins deux).

On connaît déjà des appareils ou meubles d'appartement équipés de roulettes permettant leur déplacement.

Celles-ci sont soit fixées au bout des pieds de l'appareil ou du meuble au moyen d'un boulon d'axe, soit montées sur une pièce rapportée soudée au cadre de l'appareil ou du meuble.

Ces roulettes présentent des inconvénients.

Le montage avec boulon d'axe engendre un porte à faux au niveau du boulon lui-même, ce qui réduit la charge maximale que peut supporter une telle roulette. I1 s'ensuit des risques de déformations et de ruptures parfois inacceptables.

L'utilisation d'une pièce rapportée soudée nécessite de prévoir ladite pièce supplémentaire, ce qui grève le coût total de la roulette. De plus cette solution n'est pas esthétique.

La présente invention vise à fournir une roulette pour meuble, ou équivalent, répondant mieux que celles antérieurement connues aux exigences de la pratique, notamment en ce qu'elle est d'un montage simple, ne nécessitant aucun boulon ni pièce rapportée, en ce qu'elle permet d'encaisser des efforts radiaux importants, n'étant pas assemblée en porte à faux mais simplement enfoncée en force sur le tube horizontal appartenant au pied de l'appareil, grâce à un ajustement calculé en conséquence, et en ce qu'elle présente un coût peu élevé.

Une telle roulette est par ailleurs adaptable à des embouts tubulaires de diamètres ou de dimensions variées, par exemple aux tubes répondant aux normes françaises de diamètre 50 mm, et aux tubes répondant aux normes des pays asiatiques, de diamètre 50,8 mm.

La roulette selon l'invention est de plus discrète et esthétique.

Dans ce but l'invention propose essentiellement une roulette destinée à être fixée sur un embout tubulaire horizontal appartenant à un pied de meuble ou équivalent, caractérisée en ce que elle comporte une pièce cylindrique externe, de roulement, percée de part en part d'un alésage contenant une douille tubulaire interne, ladite douille étant propre à être enfoncée jointivement pour fixation sur ledit embout tubulaire, ladite douille étant agencée pour guider et soutenir axialement ladite pièce cylindrique qui est montée mobile en rotation autour de la douille et solidaire de ladite douille dans le sens axial.

Dans des modes de réalisation avantageux, on a de plus recours à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes - la douille comprend un évidement interne agencé pour s'emboîter en force sur l'embout tubulaire avec lequel il est ainsi fixé rigidement - l'alésage de la pièce cylindrique comporte un épaulement à chacune de ses extrémités, la douille présentant d'un coté une plaque d'extrémité propre à coopérer avec un des épaulements et de l'autre coté plusieurs pans, séparés les uns des autres par des fentes et terminés à leurs extrémités par un bord en forme de lèvre en saillie vers l'extérieur de la douille et propre à coopérer avec l'autre épaulement - 1 l'alésage de la pièce est lui-même cylindrique, les pans de la douille étant symétriques par rapport à l'axe de l'alésage et présentant une forme de portion de cylindre - la pièce externe comporte un revêtement en matière élastique propre à améliorer l'adhérence au sol - la roulette est en matière plastique à base de polyamide et de graphite et est formée par injection sous pression - la section transversale de l'évidement interne de la douille est polygonale pour s'adapter sur un embout tubulaire de section polygonale - la roulette comporte un système de blocage en rotation - la roulette est amovible.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif.

Elle se réfère aux dessins qui l'accompagnent dans lesquels - La figure 1 est une vue latérale, en coupe, de la pièce cylindrique de roulement de la roulette selon un mode de réalisation de l'invention.

- La figure 2 est une vue de face de la pièce de la figure 1.

- La figure 3 est une vue latérale en coupe d'un mode de réalisation d'une douille tubulaire propre à coopérer avec la pièce cylindrique de la figure 1.

- Les figures 4 et 5 sont des vues de dessus et de dessous de la douille de la figure 3.

- Les figures 6 à 8 montrent les étapes de montage et d'emboîtage sur un embout horizontal, de la roulette décrite en référence aux figures 1 à 5.

Les figures 1 et 2 montrent une pièce 1 cylindrique externe, de roulement sur un sol plat, en matière plastique, par exemple en polyamide et graphite.

La pièce 1 est percée de part en part par un alésage cylindrique axial 2.

L'alésage comporte de part et d'autre, au niveau des bases 3 et 4 de la pièce, deux évidements cylindriques 5 et 6 de faible hauteur, par exemple 5 mm, de plus grand diamètre que celui de l'alésage 2.

Ces évidements forment ainsi à chaque extrémité de l'alésage deux épaulements 7 et 8 en forme d'anneau circulaire, par exemple identiques.

Les figures 3, 4 et 5 montrent une douille 9 tubulaire cylindrique, par exemple en même matériau que la pièce 1 et propre à coopérer jointivement avec l'alésage 2 de ladite pièce 1 dans lequel elle vient s'encastrer.

La douille 9 comporte un corps 10 muni d'un évidement interne 11, cylindrique, fermé d'un côté par une plaque 12 d'extrémité comprenant un bord 13 en saillie vers l'extérieur par rapport au corps 10.

L'évidement est ouvert de l'autre côté où il comporte plusieurs pans 14, par exemple huit pans, en forme de portions de cylindres, disposés régulièrement radialement, séparés les uns des autres par des fentes 15 allongées, par exemple sensiblement rectangulaires et terminées par une forme arrondie. Les fentes s'étendent par exemple sur une distance égale à de l'ordre de la moitié de la longueur de la douille.

Les pans sont terminés du côté opposé par un bord 16 en forme de lèvre en saillie vers l'extérieur. Les bords 13 et 16 sont agencés pour venir s'encastrer dans les évidements 5 et 6, comme on va le voir ci-après lors dela description du montage de la roulette.

L'évidement interne 11 est quant-à-lui agencé pour s'emboîter en force sur un embout tubulaire de diamètre externe un peu supérieur au diamètre interne de l'évidement dans sa portion la plus étroite.

Pour ce faire, l'évidement comporte une première partie cylindrique 17, souple, de pénétration, du côté de l'ouverture du corps, de diamètre interne égal ou un peu supérieur à celui de l'embout et une deuxième partie cylindrique 18, plus rigide, de coincement, de diamètre égal ou un peu inférieur à celui de l'embout, par exemple reliée à la première partie 17 par une petite portion ou chanfrein 19 en pan incliné.

On va maintenant décrire en référence aux figures 6 à 9 le montage de la roulette selon le mode de réalisation de l'invention plus particulièrement décrit ici.

La pièce cylindrique 1 est placée axialement en vis à vis de la douille 9, les lèvres 16 des pans 14 venant en butée sur l'épaulement 8 du corps 4 (figure 6).

On exerce ensuite (figure 7) une pression en 20 sur la plaque 12 de la douille, ce qui fait pénétrer la première partie 17 de celle-ci dans l'alésage 2, par compression élastique des pans, grâce au jeu existant entre lesdits pans du fait des fentes 15 et à la souplesse du matériau de cette extrémité.

La surface externe 21 de la partie 17 est donc déformée pour permettre le passage des lèvres 16 dans l'alésage, puis l'introduction de la partie 18 plus rigide dont la surface cylindrique externe 22 vient alors coopérer jointivement avec la surface interne 23 de l'alésage.

La hauteur de la partie 18 est par exemple comprise entre le 1/3 et les 2/3 de la hauteur totale de la douille.

En fin de parcours (figure 8) les lèvres 16 viennent s'encastrer par simple retour élastique des pans dans l'évidement cylindrique 6 formant épaulement, la plaque 12 venant quant-à-elle s'encastrer précisément dans l'évidement cylindrique 5 en vis à vis, ce qui forme la roulette 24 selon le mode de réalisation de l'invention plus particulièrement décrit ici.

La pièce 1 est alors mobile en rotation autour de la douille 9 avec des frottements acceptables entre les surfaces 21, 22 d'une part et 23 d'autre part.

Le matériau graphite utilisé minimise par ailleurs et avantageusement ces frottements.

La pièce 1 est également solidaire de la douille 9 dans le sens axial, étant bloquée de part et d'autre par les encastrements des plaques 12 et des lèvres 16 dans les évidements 5 et 6, la distance entre plaque et lèvres étant calculée en conséquence.

On vient ensuite (figure 9) enfoncer en force la douille 9 de la roulette 24 sur l'embout rigide horizontal 25, jusqu'à venir en butée ou quasiment en butée de l'extrémité 26 de l'embout sur la face interne de la plaque 12, la douille 9 étant ainsi fixée rigidement en rotation et axialement par coincement sur ledit embout 25, autour duquel la pièce 1 est ainsi rendue mobile en rotation.

Par percussion, on peut également démonter aisément la roulette pour réparation ou changement.

Comme il va de soi et comme il résulte d'ailleurs de ce qui précède, la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation plus particulièrement décrit. Elle en embrasse au contraire toutes les variantes, et notamment celles où la partie 17 est différente tout en présentant une élasticité suffisante pour permettre l'introduction de la douille dans l'alésage et le retour élastique d'une excroissance pour blocage axial de la douille dans la pièce, celles où il est prévu un système de blocage de la roulette, connu en lui-même, par exemple par ergot encliquetable.

On voit également qu'avec l'invention il suffit de modifier le diamètre ou la forme de la douille pour pouvoir adopter la même pièce cylindrique sur tout type d'embout.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Roulette (24) destinée à être fixée sur un embout tubulaire horizontal (25) appartenant à un pied de meuble ou équivalent, caractérisée en ce que elle comporte une pièce (1) cylindrique externe, de roulement, percée de part en part d'un alésage (2) contenant une douille (9) tubulaire interne, ladite douille étant propre à être enfoncée jointivement pour fixation sur ledit embout tubulaire et étant agencée pour guider et soutenir axialement ladite pièce cylindrique externe qui est montée mobile en rotation autour de ladite douille et solidaire de ladite douille dans le sens axial.

2. Roulette selon la revendication 1, caractérisée en ce que la douille comprend un évidement (11) interne agencé pour s'emboîter en force sur l'embout tubulaire avec lequel il est ainsi fixé rigidement.

3. Roulette selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'alésage (2) de la pièce cylindrique externe comporte un épaulement (7,8) à chacune de ses extrémités, la douille présentant d'un coté une plaque (12) d'extrémité propre à coopérer avec un des épaulements et de l'autre coté plusieurs pans (14) séparés les uns des autres par des fentes (15) et terminés à leurs extrémités par un bord en forme de lèvre (16) en saillie vers l'extérieur de la douille et propre à coopérer avec l'autre épaulement.

4. Roulette selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'alésage de la pièce cylindrique est cylindrique, et en ce que les pans de la douille sont symétriques par rapport à l'axe de l'alésage et présentent une forme de portions de cylindres.

5. Roulette selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la pièce cylindrique externe comporte un revêtement en matière élastique propre à améliorer l'adhérence au sol.

6. Roulette selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que elle est en matière plastique à base de polyamide et de graphite et est formée par injection sous pression.

7. Roulette selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que elle comporte un système de blocage en rotation.

8. Roulette selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que elle est amovible par rapport à l'embout tubulaire.

9. Roulette selon l'une quelconque des revendications 2 à 8, caractérisée en ce que la section transversale de l'évidement interne de la douille est sensiblement polygonale pour s'adapter sur un embout tubulaire de section polygonale.