FR2633360A1 - Dispositif amortisseur de torsion, notamment pour vehicule automobile - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne les dispositifs amortisseurs de torsion comportant trois parties A, B, C, l'une B comportant deux voiles de moyeu 12, 46, l'autre A, un moyeu 10, des moyens élastiques distincts étant montés dans des échancrures 131, 132, 133 des voiles et du moyeu disposées en regard l'une de l'autre dans la zone des moyens d'engrènement à jeu. Suivant l'invention, le dispositif amortisseur de torsion est caractérisé en ce que les moyens élastiques 118 associés à l'un des voiles de moyeu 12, 46 sont montés dans l'une des échancrures 131, 132, 133 dudit voile 12, 46 et du moyeu 10 avec un jeu différent de celui avec lequel sont montés les moyens élastiques 119 associés à l'autre voile 12, 46 dans l'échancrure 131, 132, 133 correspondante du voile 12, 46 et du moyeu 10 et en ce que lesdits moyens de solidarisation en rotation 144 constituent des moyens de phasage pour la mise en correspondance circonférentielle des moyens d'engrènement à jeu 13 prévus entre le moyeu 10 et chacun des voiles 12, 46. Application : véhicule automobile.

Description

La présente invention concerne, d'une manière générale, les dispositifs

amortisseurs de torsion comportant trois parties coaxiales deux à deux montées rotatives les unes par rapport aux autres, dans les limites d'un débattement angulaire déterminé, et à l'encontre de moyens élastiques aptes à agir entre elles

pour une plage au moins d'un tel débattement angulaire.

Elle vise plus particulièrement le cas o une première partie comporte un moyeu, une deuxième partie comporte au moins deux flasques, communément dits voiles de moyeu, qui forment transversalement chacun une pièce annulaire autour dudit moyeu, avec, entre lui et chacun de ceux-ci, des moyens d'engrènement à jeu, et une troisième partie comporte elle aussi au moins un flasque, qui forme transversalement une pièce annulaire autour du moyeu, mais

sans relation avec celui-ci.

On a décrit, dans la demande FR-8 717 072, un tel amortisseur avec des moyens élastiques à action circonférentielle de relativement faible raideur distincts, mis en oeuvre entre, d'une part, le moyeu et l'un des voiles de moyeu et, d'autre part, le moyeu et l'autre desdits voiles de moyeu. Ces moyens élastiques sont montés à la faveur d'échancrures pratiquées à la périphérie externe du moyeu et à la périphérie interne des

voiles de moyeu.

Il est prévu une disposition alternée des moyens d'engrènement à jeu dont il résulte que, pour un premier sens circonférentiel du débattement angulaire relatif entre la première partie et la deuxième partie, seul intervient d'abord l'un desdits voiles de moyeu, tandis que pour le sens circonférentiel opposé, c'est au contraire l'autre desdits voiles de moyeu qui est d'abord

seul à intervenir.

Lorsque les jeux des moyens d'engrènement à jeu sont différents, il est possible d'avoir une addition des effets des moyens élastiques au bénéfice d'une raideur accrue favorable à une diminution des bruits, provoquée notamment par l'annulation du jeu des moyens d'engrènement à jeu, et durant cette phase les voiles de moyeu sont solidarisés en rotation entre eux par les moyens élastiques agissant entre la deuxième et la troisième partie. Les moyens élastiques constituent donc des moyens

de solidarisation en rotation des voiles de moyeu.

Une telle disposition ne permet pas de bien maîtriser la raideur des moyens élastiques car ceux-ci sont adaptés à leur fonction principale, l'un des moyens élastiques est adapté à intervenir principalement pour un seul sens circonférentiel, tandis que l'autre est destiné à

intervenir pour l'autre sens circonférentiel.

La présente invention a pour objet de pallier ces inconvénients et donc de créer une disposition qui, tout en permettant un accroissement de raideur des moyens élastiques intervenant entre la première partie et la deuxième partie, permettent un bon fonctionnement de l'amortisseur et un libre choix de la raideur des moyens

élastiques intervenant en second.

Suivant l'invention, un amortisseur de torsion du type sus-indiqué est caractérisé en combinaison en ce que les moyens élastiques associés à l'un des voiles de moyeu sont montés dans l'une des échancrures respectivement du voile de moyeu et du moyeu avec un jeu différent de celui avec lequel sont montés les moyens élastiques associés à l'autre voile de moyeu dans l'échancrure correspondante du voile de moyeu et du moyeu, et en ce que les moyens de solidarisation en rotation, prévus entre les deux voiles de moyeu, constituent des moyens de phasage pour la mise en correspondance circonférentielle des moyens d'engrènement à jeu prévus entre le moyeu et chacun des

voiles de moyeu.

Grâce à l'invention, l'un des moyens élastiques peut être adapté à sa fonction principale, tandis que l'autre peut intervenir uniquement pour accroître la raideur des

moyens élastiques.

On peut donc correctement filtrer les bruits dits de "point mort" lorsque notamment le moteur tourne au régime de ralenti, tout en freinant la venue en butée des voiles

de moyeu avec le moyeu.

On appréciera que la forme des voiles de moyeu est simplifiée du fait de l'absence d'ondulations due au phasage des voiles et que lesdits voiles peuvent différer l'un par rapport à l'autre uniquement au niveau des

échancrures de logements des moyens élastiques.

La solidarisation en rotation peut être effectuée par

soudage, sertissage ou rivetage des deux voiles de moyeu.

Elle peut être réalisée par des socles disposés aux extrémités de ressorts intervenant entre la deuxième et la troisième partie, les voiles de moyeu possédant par

exemple des doigts pénétrant dans des encoches des socles.

En variante, elle peut être réalisée par lesdits ressorts.

On peut tirer partie de la disposition décrite dans la demande FR-8 704 614 du 2.04.1987 mettant en oeuvre

deux flasques mobiles selon la demande EP-A-0 165 874.

Pour cela, il suffit de différencier les échancrures et

d'associer des moyens élastiques à chaque voile.

On notera que l'un seulement des voiles de moyen peut être doté de moyens d'engrènement à jeu, l'autre étant

centré par le moyeu.

Bien entendu, l'amortisseur peut très bien ne pas être doté de flasques mobiles et d'organes d'interposition. Dans ce cas, on peut profiter de l'espace libre entre les deux voiles de moyeu pour loger une rondelle d'hystérésis variable dentée à sa périphérie interne pour engrènement avec des dentures du moyeu et constitution de moyens d'engrènement à jeu. Dans ce cas cette rondelle intervient avant engrènement du moyeu avec les voiles de moyeu en sorte que l'on diminue encore les bruits provoqués par l'annulation du jeu des moyens

d'engrènement à jeu.

Les moyens élastiques peuvent être montés tous sans jeu dans les échancrures du moyeu, sans jeu dans l'échancrure de l'un des voiles de moyeu et avec jeu dans l'échancrure de l'autre desdits voiles de moyeu. Bien entendu on peut adopter la solution inverse, et dans ce cas il peut être intéressant d'interposer entre les deux voiles de moyeu une rondelle pour séparation des moyens

élastiques et de leurs moyens de frottement associés.

Les caractéristiques et avantages de l'invention

ressortiront de la description qui va suivre en référence

aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en élévation frontale partiellement arrachée d'une friction à flasques mobiles; - la figure 2 est une vue partielle selon la ligne B-B de la figure 1; - la figure 3 est une vue selon la ligne A-A de la figure 1; - la figure 4 est une vue partielle agrandie de la partie centrale de la figure 3; - la figure 5 est une vue simplifiée des dentures des diverses pièces; - la figure 6 est une vue en élévation de l'organe de transmission; - la figure 7 est une vue analogue à la figure 4 pour une réalisation selon l'invention; - la figure 8 est une demi-vue partielle analogue à la figure 5 montrant les dentures du voile; - la figure 9 est une demi-vue partielle analogue à la figure 5 montrant les dentures du contre-voile; - la figure 10 est une vue partielle développée montrant les organes d'appui; - la figure 11 montre la courbe caractéristique obtenue grâce à l'invention; les figures 12 à 14 sont des vues analogues à la figure 7 pour d'autres variantes de réalisation; - la figure 15 est une vue partielle en coupe montrant les moyens d'engrènement à jeu des rondelles d'hystérésis mises en oeuvre dans les figures 12 à 14; - la figure 16 est une vue analogue à la figure 7 pour une autre variante de réalisation; - les figures 17, 18 et 19 sont des vues analogues

aux figures 8 à 10 pour cette variante de réalisation.

Dans les réalisations décrites l'amortisseur de torsion est une friction d'embrayage pour véhicule automobile. Celle-ci comporte au moins trois parties coaxiales A, B, C, deux à deux montées rotatives l'une par rapport à l'autre, dans les limites d'un secteur de

débattement angulaire déterminé.

La partie A comporte un moyeu 10, la partie B comporte deux voiles de moyeu échelonnés axialement, à savoir un voile 12 et un contre-voile 46, qui forment transversalement chacun une pièce annulaire autour du moyeu 10, avec entre lui et chacun de ceux-ci des moyens

d'engrènement à jeu 13.

La partie C comporte au moins un flasque 23, qui forme transversalement une pièce annulaire autour du

moyeu, mais sans relation avec celui-ci.

Le moyeu 10 est destiné à être solidarisé en rotation à l'arbre d'entrée de la boîte de vitesses, tandis que le flasque 23 est solidaire d'un disque à garnitures de friction 26, par lequel il est destiné à être solidarisé en rotation à l'arbre moteur par serrage des garnitures 26 entre un plateau de pression et un plateau de réaction

(non représentés) de l'embrayage.

Deux flasques 23, communément dits "rondelles de guidage", sont prévus de part et d'autre du voile de moyeu 12 et du contre-voile 46, et sont reliés par des colonnettes 24 traversant avec jeu, à la faveur d'échancrures, le voile 12 et le contre-voile 46. Les colonnettes 24 fixent également le disque 26 à l'un des

flasques 23. Ici les flasques 23 sont identiques.

Le voile 12 et le contre-voile 46 sont identiques et sont fixés à distance l'un de l'autre par des entretoises d'écartement 144 formant des moyens de solidarisation en rotation entre les deux voiles 12-46 disposées sensiblement sur la même circonférence que les entretoises 24. En variante, pour constitution des moyens de solidarisation l'un des voiles 12,46 peut être doté d'un rebord axial, ou de pattes fixées à l'autre voile par sertissage. Des moyens de frottement tarés élastiquement sont prévus entre la rondelle de guidage 23 et le contre- voile 46. Ces moyens comportent une rondelle d'application 72 liée en rotation à la rondelle 23 par des tétons pénétrant dans des ouvertures complémentaires prévues dans ladite rondelle 23 (figure 4) et une rondelle élastique 74. Cette rondelle 74, ici une rondelle Belleville, prend appui sur la rondelle 23 et sollicite la rondelle 72 en direction du

contre-voile 46.

De même, un dispositif de frottement taré élastiquement est prévu entre ladite rondelle 23 et une surépaisseur 14 du moyeu. Ce dispositif, disposé radialement à l'intérieur du précédent, comporte une rondelle Belleville 70 sollicitant une rondelle appartenant à un palier 71 en direction de la surépaisseur 14. Le palier 71 possède des lunules pour pénétration dans des encoches de la rondelle 23 et liaison en rotation avec celle-ci. Un dispositif de frottement est prévu entre l'autre rondelle de guidage 23 et le moyeu 12. Ce dispositif consiste en une rondelle 401 identique à la rondelle 72 et possédant des tétons 402 engagés dans des ouvertures 403 de la rondelle 23. Un palier 30, identique au palier 71,

est interposé entre la rondelle 23 et la surépaisseur 14.

Les rondelles 74 et 70, grâce aux entretoises 144, provoquent respectivement un serrage de la rondelle 401 entre la rondelle 23 concernée et le voile 12, et un serrage de la partie radiale du palier 30 entre la

rondelle 23 et la surépaisseur 14.

C'est dans la surépaisseur 14, ménagée à la périphérie externe du moyeu, que sont pratiquées des dents 15. Ces dents 15 coopèrent à jeu avec des dents 16, que possèdent le voile 12 et le contre-voile 46 à leur périphérie interne, pour formation des moyens d'engrènement à jeu 13, une dent 15 du moyeu pénétrant, au repos, à jeu dans une échancrure en vis-àvis du voile 12 et du contre-voile 46, tandis qu'une dent 16 pénètre, au

repos, à jeu dans une échancrure en vis-à-vis du moyeu 10.

Comme mieux visible à la figure 5, ces dents 15,16 ont une forme trapézoïdale. C'est par l'intermédiaire des colonnettes 144 que l'on réalise l'alignement des dents 16 des voiles 12 et 46 et donc leur mise en correspondance circonférentielle. Suivant un caractéristique de l'invention, on tire parti de manière décrite ci-après de

ce phasage.

On notera également la présence de moyens élastiques 18 de relativement faible raideur dans la zone des moyens d'engrènement à jeu 13. Ces moyens élastiques consistent en des ressorts à boudin logés dans des échancrures pratiquées en regard l'une de l'autre, respectivement à la périphérie interne du voile 12 et du contre-voile 46, et à

la périphérie externe du moyeu 10.

Des organes d'appui 20, engagés par l'intermédiaire de pions dans les ressorts 18, sont interposés entre

lesdits ressorts 18 et les bords latéraux des échancrures.

Les ressorts 18 agissent donc circonférentiellement entre le moyeu 10 et l'ensemble voile 12/contre-voile 46 et ont une raideur plus faible que des moyens élastiques à action circonférentielle 33A,33B accouplant les flasques 23 aux voile et contre-voile 12,46. Ces moyens élastiques 33A, 33B, ici des ressorts à boudin, sont logés pour partie dans des fenêtres en regard l'une de l'autre du voile 12 et du contre-voile 16, et pour partie dans des fenêtres des flasques 23 en regard des précédentes (voir figures 1

et 3).

Ici le montage des ressorts 33A, 33B est effectué

sans jeu dans lesdites fenêtres.

Bien sûr, on peut prévoir un montage avec jeu pour certains des ressorts et augmentation du nombre de pentes

de l'amortisseur.

Comme décrit dans le brevet FR-B-25 66 497 ou dans son addition FR-B-25 82 765, un organe d'interposition est prévu. Cet organe comporte deux flasques mobiles 138-140, sensibles à la force centrifuge, montés mobiles entre une position d'attente pour laquelle ils sont inactifs, et au-delà d'une vitesse de rotation déterminée, une position de service, pour laquelle intervenant entre le moyeu 10 et les voiles 12,46, pour un sens de rotation relatif au moins de ceux-ci, ils sollicitent axialement des moyens élastiques 33A,33B autres que ceux 18 agissant normalement entre eux, et des moyens élastiques de rappel 65 aptes à solliciter en direction de leur dite position d'attente

lesdits flasques mobiles 138,140.

Ainsi, à la figure 1, on voit partiellement les flasques mobiles 138,140 avec, comme dans les susmentionnés documents, en 55 les évidements par lesquels ils sont engagés sur un des ressorts 33A, la référence 43 désignant les boutonnières, la référence 42 les pattes d'appui. C'est dans les boutonnières 43 que passent des

entretoises 44 de guidage.

Les flasques mobiles 138,140 sont reliés entre eux par un organe de transmission pivotant 239 par rapport à ceux-ci, en sorte qu'un déplacement de l'un des flasques mobiles 138,140 provoque un pivotement de l'organe de transmission 239 et un déplacement en sens inverse de l'autre flasque mobile. Cet organe 239 est radialement fixe en étant centré par des retours axiaux 145 sur la surépaisseur 14. Chaque flasqu- 138,140 présente un crevé de guidage 199 continu s'étendant transversalement (figure 1) pour engagement dans une fenêtre de l'autre flasque

mobile et guidage de celui-ci.

L'organe 239 possède un dégagement 303 (figure 6) avec deux bords rectilignes 304,305 perpendiculaires l'un à l'autre pour passage des crevés 199. Cet organe 239, inséré axialement entre les deux flasques, possède deux trous 246 diamétralement opposés pour accrochage des moyens élastiques de rappel 65, ici des ressorts à boudin, interposés entre chaque flasque 138,140 et ledit organe 239. On notera qu'à son autre extrémité le ressort de rappel 65 est accroché à une patte 250 dont est doté le

flasque 138,140 associé.

Les ressorts 65 sont donc parallèles l'un par rapport à l'autre et seul l'un de ceux-ci est visible à la figure 1. L'entraînement des flasques 138,140 et organe 239 est réalisé par l'intermédiaire de pattes 241,242 diamétralement opposées de l'organe 239 et pénétrant dans des encoches correspondantes du flasque mobile 138,140 concerné. Comme mieux visible à la figure 6, les pattes 241,242

s'étendent globalement axialement.

Le dispositif fonctionne de manière analogue aux deux susmentionnés brevets, c'est-à-dire qu'au-delà d'une vitesse de rotation déterminée l'un des flasques 138,140 se déplace radialement à l'encontre du ressort 65, la colonnette 44 parcourant la boutonnière 43, et entraîne en rotation l'organe 239 grâce aux pattes 241,242 et à

l'échancrure du flasque concerné.

L'organe 239 pivote et entraîne alors l'autre flasque mobile, quoiqu'il arrive, les dents inclinées 150 des flasques 138,140 (figure 5) sont alors en prise avec les dents 154 du moyeu 10, en sorte qu'un verrouillage se

produit entre lesdits flasques 138,140 et le moyeu 10.

On notera que les flasques prennent appui par les bords concernés de leurs évidements 55 sur les ressorts 33A. Suivant l'invention, tirant parti des voiles de moyeu 12 et 46 et des moyens d'engrènement à jeu 13, au lieu d'une série de moyens élastiques 18, on met en oeuvre deux séries distinctes de moyens élastiques à action circonférentielle 119,118 entre, d'une part, le moyeu 10 et le voile 12 et, d'autre part, entre le moyeu 10 et le contre-voile 46, de manière décrite ci-après, en combinaison avec les moyens de solidarisation en rotation 144 prévus entre les voiles 12,46, constituant des moyens de phasage pour la mise encorrespondance circonférentielle des moyens d'engrènement à jeu 13. Pour cela, on tire profit des dentures 15 du moyeu 10, lesdits moyens 118,119 s'étendant dans des zones axialement décalées l'une par

rapport à l'autre.

Ici les moyens élastiques 118,119, des ressorts à boudin de faible raideur comme les ressorts 18, s'étendent axialement côte à côte respectivement au droit du contre-voile 46 et du voile 12. C'est par l'intermédiaire d'un organe d'appui 120 qu'à chacune de ses extrémités les ressorts 119,118 portent circonférentiellement sur le moyeu 10 et respectivement le voile 12 et le contre-voile 46. Par simplicité tous les organes d'appui 120 sont identiques et possèdent, comme l'organe 20 des figures précédentes, une face dorsale en forme de dièdre pour coopération, avec ou sans jeu, de manière décrite ci-après, avec les extrémités des échancrures 131,132,133 respectivement pratiquées dans le moyeu 10, le voile 12 et

le contre-voile 46 (figures 8 et 9).

Ici deux ressorts 119, et deux ressorts 118, diamétralement opposés, sont interposés entre le moyeu 10 et respectivement le voile 12 et le contrevoile 46. Les ressorts 119 (figure 8) sont montés, par l'intermédiaire des organes 120, sans jeu dans les échancrures en regard

131 du moyeu et 132 du voile 12.

Les ressorts 118 (figure 9) sont montés, également par l'intermédiaire de leurs organes d'appui 120, sans jeu dans les échancrures 131 du moyeu, et avec jeu à chacune de leurs extrémités dans les échancrures 133 du contrevoile 46. Ainsi le contre-voile 46 ne diffère du il voile 12 que par ses échancrures, les dentures 16 étant avantageusement identiques et en regard les unes des autres pour un bon passage du couple. Les échancrures 133 sont donc circonférentiellement plus longues que les échancrures 132, 131 de même développement circonférentiel. On notera que l'échancrure 131 est commune aux échancrures

132,133 qui sont axialement alignées.

On appréciera que les moyens de solidarisation en rotation 144 constituent des moyens de phasage pour la mise en correspondance circonférentielle des dents 16 et

donc des moyens d'engrènement à jeu 13.

Comme visible à la figure 10, les organes d'appui 120 comportent, conjointement, un pion de centrage 127, sur lequel le ressort concerné 118,119 est engagé, et, d'autre part, autour dudit ressort, une jupe périphérique de maintien 128 ici fragmentée en plots distincts. Les

organes 120 sont à distance l'un de l'autre.

Le dispositif fonctionne de la manière suivante: Au-delà de la vitesse prédéterminée, le fonctionnement est identique à celui du mode de réalisation précédent, par contre, en-decà de cette vitesse de rotation déterminée, dans une première phase les voiles 12,46 tournant à l'unisson avec les flasques 23, du fait de la forte raideur des ressorts 33A,33B par rapport aux ressorts 118,119, se déplacent par rapport au moyeu 10 à l'encontre, dans un premier temps, des ressorts 119, les ressorts 118 n'étant pas comprimés du fait du montage à jeu dans l'échancrure 133, puis dans un deuxième temps, ledit jeu étant ratrappé, les ressorts 118 interviennent et ajoutent leurs effets à ceux des ressorts 119. Avantageusement, les ressorts 118 peuvent être un peu plus raides que les ressorts 119. On appréciera la liberté du choix de la raideur du ressort 118, le ressort 119 ayant comme fonction principale la filtration des bruits de "point mort". Le mouvement relatif se poursuit jusqu'à ce que le jeu des moyens d'engrènement à jeu soit annulé, les bruits provoqués notamment par les chocs des dentures ,16 étant diminués du fait de la présence des ressorts 118. Après solidarisation en rotation des voiles 12, 46 avec le moyeu, on commence à comprimer les ressorts

33A,33B.

On appréciera que les jupes périphériques de maintien 128, du fait de la présence côte à côte des ressorts

118,119 évitent toute interférence entre lesdits ressorts.

Avantageusement, pour ce faire les organes 120 sont

en matière plastique.

A la figure 11 on a représenté, en ordonnée le couple transmis, et en abcisse le débattement. Dans le sens direct, la droite OA correspond à l'intervention des ressorts 119, la droite AB à l'intervention des ressorts 118,119. A partir du point B interviennent les ressorts

33A,33B. Dans le sens inverse, on obtient la droite OA'B.

La présence de la disposition à flasques mobiles 138,140 et organe de transmission 239 n'est pas obligatoire. On peut supprimer ceux-ci tout en conservant les voiles 12,46, le moyeu 12 et les ressorts 118,119,

ainsi que visibles à la figure 12.

Dans ce cas, on peut accoler le voile 12 au contre-voile 46, leur liaison étant réalisée par exemple

par rivetage en 144 (figure 12).

On pourrait également prévoir un montage du type tenon-mortaise ou une liaison par soudage. En variante la solidarisation en rotation des voiles 12-46 peut être effectuée par les ressorts 33A,33B, soit directement, soit

indirectement.

Plus précisément l'accolement peut être réalisé par des portions décalées axialement (figure 12) ménagées à la périphérie externe des voiles 12,46. En variante il peut

être local au niveau des rivets.

Profitant de l'espace libre présent à la périphérie interne desdits voiles 12,46 entre ceux-ci, on peut alors loger dans cet espace une rondelle d'hystérésis 400. Cette rondelle se raccorde à sa périphérie externe, d'un seul tenant, avec une rondelle élastique 500 du type "rondelle Belleville". Cette rondelle s'appuie par une zone bombée 501 sur le contre-voile 46 et sollicite la rondelle d'hystérésis 400 au contact du voile 12. Cette rondelle 400 est une rondelle montée autour du moyeu et engrène avec celui-ci avec un jeu inférieur au jeu prévu entre le moyeu 10 et le voile de moyeu 12 sans interférer avec les

ressorts 119.

Plus précisément, à la figure 15, cette rondelle possède des dents 404 engagées dans les échancrures

présentes entre les dents 15 du moyeu.

Comme visible sur cette figure, le jeu total 2J2 qui existe au repos (point 0 de la courbe de la figure 11) entre une dent 404 et deux dents consécutives 15 du moyeu est inférieur au jeu 2J1 qui existe entre lesdites dents consécutives 15 et la dent correspondante 16 du voile de moyeu 12. Cette rondelle ainsi peut intervenir avant que les jeux J1 soient annulés, en sorte qu'elle ajoute ainsi du frottement suivant la position o elle se trouve et qu'elle freine la venue en butée des dents 15 contre les dents 16. Bien entendu, deux dents consécutives 404

délimitent une échancrure 405.

En variante, figure 13, la rondelle 400 peut être dissociée de la rondelle Belleville 500, ladite rondelle

500 engrenant sans jeu avec la rondelle 400.

En variante, figure 14, on peut prévoir deux rondelles 400, dont l'une est de forme tortueuse, maintenues respectivement au contact du voile 12 et du contre-voile 46 par l'intermédiaire d'un ressort ondulé 502. En variante, figures 16 à 18, on peut monter sans jeu les ressorts 119 de la même manière que dans le mode de réalisation des figures 7 à 11, mais par contre chaque ressort 118 peut être monté sans jeu dans les échancrures 133 du voile 46 et avec jeu à chacune de ses extrémités dans les échancrures 131 du moyeu 10. Dans ce cas, on peut insérer une rondelle 600 entre le voile et le contre-voile. Les échancrures 133 sont donc plus courtes

circonférentiellement que les échancrures 132 et 131.

On insère également une rondelle élastique, par exemple une rondelle Belleville 700, entre le palier 30 et la rondelle 23. Au lieu d'appuyer sur la surépaisseur 14, les paliers 30 et 71 peuvent s'appuyer sur les jupes 128

qui peuvent être continues.

Ainsi, un frottement supplémentaire peut intervenir entre la rondelle 600 et la jupe périphérique d'un des organes 120. En effet, par exemple en supposant que le moyeu se déplace par rapport aux voiles 12 et 46 supposés fixes, dans un premier temps le moyeu 10 entraîne les organes 120 associés au voile 12, lesdits organes se déplaçant au contact de la rondelle 600 et de la rondelle , tandis que les organes 120 associés aux ressorts 118 ne sont pas comprimés et sont isolés par la rondelle 600

des autres ressorts 119.

Dans une deuxième étape, après annulation du jeu entre les organes 120 et les évidements 131, le moyeu 10 entraîne les organes 120 et comprime les ressorts 118. On appréciera, grâce aux ressorts 70 et 700 et à la rondelle 600, qu'à chaque ressort 119,118 est associé un frottement

propre taré respectivement par la rondelle 700 ou 70.

Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits, en particulier les organes d'appui 120 peuvent être modifiés et être du type de ceux décrits dans le modèle d'utilité allemand

86.11.990.

De même on peut inverser le rôle du voile 12 et du

contre-voile 40 et augmenter le nombre de ressorts 118,119.

En outre la disposition des ressorts 118,119 n'est pas forcément symétrique, le jeu pouvant être plus grand pour un sens circonférentiel donné suivant les applications; il peut même être nul dans un sens. Il est possible également de décaler angulairement les

échancrures des voiles les unes par rapport aux autres.

Z633360

Par exemple, alors que dans les figures précédentes les échancrures des voiles sont en correspondance lorsque le moyeu 10 possède quatre échancrures régulièrement réparties circulairement, il est possible d'affecter deux échancrures du moyeu au logement de ressorts associés au premier voile, tandis que les deux autres seraient

affectés aux ressorts associés au deuxième voile.

En variante la surépaisseur 14 du moyeu 10 peut être divisée en deux portions associées chacune à un voile, en sorte qu'il est possible de décaler circonférentiellement les ressorts sans affecter la résistance de la surépaisseur 14. Par exemple, avec quatre ressorts groupés deux par deux, il est possible de décaler de 90 une série par rapport à l'autre, chaque portion ne comportant que deux échancrures alors que précédemment quatre échancrures étaient prévues, ce qui peut être défavorable pour la

transmission d'un couple élevé.

La division de la surépaisseur en deux parties est donc favorable à uneaugmentation du nombre de ressorts et il devient possible d'utiliser deux séries de trois ressorts. En outre, comme décrit dans le sus-mentionné FRB-2.582.765, l'un seulement des voiles 12-46 peut être

doté de dentures.

Dans ce cas il suffit d'épaissir l'un des voiles.

Pour un bon centrage de l'ensemble, le moyeu 10 peut être dépourvu de dentures 15 en regard du voile non denté

et ne posséder uniquement que des échancrures.

Comme précédemment, un phasage des deux voiles serait réalisé par des entretoises, rivets, soudage ou autres moyens de solidarisation en rotation et en translation des voiles. L'invention s'applique également à un double volant amortisseur. Dans ce cas la présence des disques de friction 26 n'est plus nécessaire et l'une des rondelles de guidage peut être fixée à l'une des premières masses du volant, par exemple celle fixée au vilebrequin du moteur, tandis que le moyeu 10 peut être lié à la deuxième masse

formant le plateau de réaction de l'embrayage.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1) Dispositif amortisseur de torsion, notamment pour véhicule automobile, du genre comportant trois parties coaxiales (A, B, C) deux à deux montées rotatives l'une par rapport à l'autre dans les limites d'un débattement déterminé, et à l'encontre de moyens élastiques aptes à agir entre elles pour une plage au moins d'un tel débattement angulaire, à savoir, une première partie (A) comportant un moyeu (10), une deuxième partie (B) comportant au moins deux voiles de moyeu (12,46), dont chacun forme, transversalement, une pièce annulaire autour dudit moyeu (10) avec entre lui et ceux-ci des moyens d'engrènement à jeu (13), et une troisième partie (C) comportant au moins un flasque (23), qui, comme les voiles de moyeu (12,46), et parallèlement à ceux-ci, forme transversalement une pièce annulaire autour du moyeu, mais sans relation avec celui-ci, dans lequel des moyens élastiques à action circonférentielle (118,119) distincts sont mis en oeuvre entre, d'une part, le moyeu (10) et l'un des voiles de moyeu (12,46), et, d'autre part, le moyeu (10) et l'autre desdits voiles de moyeu (12,46), lesdits moyeu (10) et voiles de moyeu (12,46) présentant à cet effet des échancrures (131,132,133) disposées en regard l'une de l'autre dans la zone des moyens d'engrènement à jeu (13), et dans lequel des moyens de solidarisation en rotation (144), distincts des moyens d'engrènement à jeu (13), sont prévus entre les deux voiles de moyeu (12,46), caractérisé en ce que les moyens élastiques (118) associés à l'un des voiles de moyeu (12,46) sont montés dans l'une des échancrures (131,132,133) dudit voile (12,46) et du moyeu (10) avec un jeu différent de celui avec lequel sont montés les moyens élastiques (119) associés à l'autre voile (12,46) dans l'échancrure (131,132,133) correspondante du voile (12,46) et du moyeu (10) et en ce que lesdits moyens de solidarisation en rotation (144) constituent des moyens de phasage pour la mise en correspondance circonférentielle des moyens d'engrènement à jeu (13) prévus entre le moyeu (10) et

chacun des voiles (12,46).

2) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens élastiques (118,119) sont montés sans jeu dans les échancrures (131) du moyeu, sans jeu dans les échancrures (132) dans l'un des voiles (12,46) et avec jeu à chacune de leurs extrémités dans les

échancrures (133) de l'autre des voiles (46,12).

3) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens élastiques sont montés sans jeu dans les échancrures (132,133) des voiles de moyeu (12,46) et sans jeu dans les échancrures (131) du moyeu (10) pour l'un desdits voiles (12,46) et avec jeu à chacune de leurs extrémités dans les échancrures (131) du moyeu (10)

pour l'autre des voiles (46,12).

4) Dispositif selon l'une quelconque des

revendications précédentes, caractérisé en ce que les

moyens élastiques à action circonférentielle (118,119) mis en oeuvre entre, d'une part, le moyeu (10) et l'un des voiles de moyeu (12,46), et, d'autre part, le moyeu (10) et l'autre desdits voiles de moyeu (46,12)

s'étendent axialement côte à côte.

5) Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens élastiques (118,119) étant des ressorts du type à boudin qui, à chacune de ses extrémités, portent circonférentiellement sur le moyeu (10) et/ou le voile de moyeu (12,46) concerné, par l'intermédiaire d'un organe d'appui (120), ledit organe d'appui (120) comporte, conjointement, un pion central de centrage (127), sur lequel ledit ressort est engagé, et, d'autre part, autour dudit ressort, une jupe périphérique de maintien (128), éventuellement fragmentée en plots

distincts.

6) Dispositif selon l'une quelconque des

revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les deux

voiles de moyeu (12,46) sont liés en rotation en étant maintenus à distance axialement l'un par rapport à

l'autre grâce à des colonnettes (144).

7) Dispositif selon l'une quelconque des

revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les voiles de

moyeu (12,46) présentent des portions axialement décalées par lesquelles ils sont accolés l'un à l'autre en étant liés en rotation par des moyens de solidarisation en

rotation (144).

8) Dispositif selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que les deux voiles de moyeu (12,46) sont disposés axialement côte à côte en étant séparés axialement par une rondelle entretoise (600) formant une

rondelle de frottement.

9) Dispositif suivant les revendications 5 et 8,

dans lequel un dispositif de frottement (70,71) taré élastiquement est interposé axialement entre chaque flasque (23) de la troisième partie et le moyeu (10), caractérisé en ce que chaque dispositif de frottement comporte une rondelle (30,71) sollicitée axialement par un élément élastique (700,70) au contact de la jupe périphérique (128) d'un organe d'appui (21), en sorte que les organes d'appui sont insérés entre la rondelle entretoise (600) et la rondelle de frottement (30,71)

concernée.

) Dispositif suivant l'une quelconque des

revendications précédentes, caractérisé en ce que au

moins une rondelle de frottement (400) est logée axialement entre les deux voiles (12,46), ladite rondelle (400) présentant des dentures (404) pour engrènement avec les dentures (15) du moyeu et formation de moyens d'engrènement à jeu ayant un jeu inférieur à ceux des moyens d'engrènement à jeu (13) prévus respectivement entre l'un des voiles de moyeu (12,46) et le moyeu (10)

et entre l'autre voile de moyeu (46,12) et le moyeu (10).