FR2607677A1 - Dispositif de fermeture d'une chaussure de ski - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF DE GUIDAGE ET DE RETENUE D'UN SYSTEME DE SERRAGE ETOU DE FERMETURE DE DEUX PARTIES MOBILES ENTRE ELLES D'UNE CHAUSSURE DE SKI CARACTERISE EN CE QUE LEDIT DISPOSITIF EST CONSTITUE D'UNE CLAVETTE EVIDEE 12 INSERABLE DANS UNE LUMIERE 13 AMENAGEE SUR L'UNE DES PARTIES DE CHAUSSURE, L'EVIDEMMENT DE LADITE CLAVETTE CONSTITUANT UN PASSAGE DESTINE A RECEVOIR DE FACON LIBREMENT COULISSANTE AU MOINS UN MOYEN DE TRACTION SOUPLE PRIS EN SANDWICH ENTRE LA FACE EXTERNE 5 DE LA PARTIE DE CHAUSSURE ET LE FOND PLEIN 20 DE LADITE CLAVETTE.

Description

La présente invention s'applique avantageusement à une chaussure de ski

à entrée arrière comportant généralement un bas de coque rigide surmonté -

d'une tige elle-même constituée d'une partie antérieure et d'une partie postérieure. Cette partie postérieure de tige étant destinée à basculer vers l'arrière pour permettre l'introduction du pied, est le plus souvent articulée selon les cas d'espèces de construction, soit par rapport à la partie antérieure de tige, soit par rapport au bas de coque. Dans tous les cas, des moyens de liaison assurent le maintien en position fermée sur le bas de jambe du skieur par rapprochement

desdites parties antérieures et postérieures constitutives de ladite tige.

Ces moyens de liaison sont réalisés par les deux brins d'un câble entourant l'arrière du haut de la tige et s'étendant parallèlement entre eux pour être fixés sur la partie antérieure de celle-ci grâce à des dispositifs d'accrochage du type plots d'ancrage et/ou levier à crémaillère ainsi qu'illustrés et revendiqués dans le

brevet français nO 2 345 959 déposé le 29 avril 1976 par la demanderesse.

De tels moyens de liaison sont également applicables à des chaussures de ski pour enfants. Cependant il est apparu que les très jeunes enfants skieurs avaient des difficultés à réaliser une fermeture et un serrage corrects de la tige de leur chaussure avec lesdits moyens. En effet lors de la position d'ouverture et de chaussage de la tige, la partie postérieure ou capot arrière est basculée vers l'arrière et le levier de serrage du bas de jambe est désaccouplé de la crémaillère située sur l'un des côtés de la partie antérieure de tige. De ce fait les deux brins du câble assurant la fermeture ne sont plus retenus à la chaussure que par des moyens d'accrochage situés sur l'autre côté de la partie antérieure de tige, par exemple, et peuvent flotter librement dans tous les sens, pour en arriver à occuper des positions inadaptées à la bonne fermeture de la chaussure. Ainsi il est arrivé que le brin supérieur du câble vienne se placer à l'intérieur du capot arrière, dû à une manipulation inattentive de l'enfant skieur, tandis que seul le brin inférieur dudit câble occupe la position normalement prévue autour du capot arrière, modifiant ainsi notoirement les conditions de

tenue de la chaussure du pied du porteur.

L'invention a pour but de remédier aux inconvénients évoqués ci-dessus apparaissant plus particulièrement sur les chaussures de ski pour enfants, pour lesquelles la demanderesse s'est attachée à réduire la hauteur de la tige de telles chaussures afin d'être mieux adaptées à la morphologie des jeunes skieurs. L'invention a donc pour objectif de réaliser des moyens de guidage et de retenu du système de serrage/fermeture du bas de jambe du type à câble qui soit toujours apte à être employé en occupant nécessairement la bonne position des moyens de liaison autour du capot arrière des chaussures de ski considérées, quelle que soit la hauteur de leur tige. D'autre part l'invention a également pour but de procurer des moyens de guidage desdits moyens de liaison du système de serrage en des positions déterminées de la chaussure, et d'autoriser le démontage éventuel aux fins de remplacement en cas de détérioration desdits moyens de liaison. Enfin l'invention a encore pour but d'assurer une sécurité supplémentaire contre la perte du système de fermeture lorsqu'il est en position désaccouplée du fait de l'emprise permanente desdits moyens de guidage et de retenue autour de la section de l'un au moins des brins du câble constituant les

moyens de liaison.

A cet effet la présente invention consiste en un dispositif de guidage et de retenue d'un système de serrage/fermeture disposé entre deux parties d'une chaussure de ski à rapprocher entre elles sur la jambe et/ou le pied d'un skieur, ledit dispositif étant avantageusement clippé de façon démontable au travers d'une lumière aménagée dans la paroi de l'une au moins des parties de chaussure à rapprocher et formant un tunnel de guidage situé sur l'une des faces de ladite paroi, dans lequel coulissent librement des moyens de liaison

appartenant audit système de serrage/fermeture.

Les particularités de l'invention seront mises en évidence au vu de la

description suivante donnée à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins

annexés dans lesquels, la figure 1 illustre une chaussure de ski à entrée arrière vue en perspective et comportant le dispositif de guidage et de retenue des moyens de liaison du système de serrage/fermeture de la tige de cette chaussure, la figure 2 illustre, vu en perspective, un mode de réalisation d'un dispositif de guidage et de retenue selon l'invention destiné plus particulièrement à maintenir des moyens de liaison de section circulaire, la figure 3 illustre, vu en perspective, le détail du montage du dispositif représenté à la figure 2 dans la partie postérieure de la tige d'une chaussure de ski, les figures 4 et 5 représentent respectivement la position prise par le dispositif selon l'invention: avant sa mise en place dans la paroi d'une tige de chaussure,

356 puis après avoir été introduite dans sa position montée sur ladite paroi.

En se référant tout d'abord à la forme de réalisation d'une chaussure de ski alpin illustrée à la figure 1, il ressort que cette chaussure (1) comprend un bas de coque (2) sur lequel est montée une tige (3) constituée d'une partie antérieure appelée manchette (4) et d'une partie postérieure appelée capot arrière (5) dont

l'une au moins de ces parties est articulée par rapport au bas de coque (2).

Dans le cas de figure représenté, le capot arrière (5) est monté pivotant autour d'un axe matérialisé par un rivet d'articulation (6), de telle sorte qu'il puisse pivoter vers l'arrière pour permettre le chaussage par l'arrière en position ouverte (non illustrée). En position fermée, le capot arrière (5) est maintenu contre la manchette (4), grâce à des moyens de fermeture et de serrage constitués par un levier de manoeuvre (7) auquel est reliée une boucle souple (8) formée d'un câble de traction (9). Cette boucle souple (8) vient, de manière connue, s'accrocher de l'autre côté de la manchette (4) sur un plot d'ancrage non représenté sur le dessin. Le levier de manoeuvre (7) quant à lui coopère avec une crémaillère (10) montée solidaire du premier côté de ladite manchette (4). Ainsi, la boucle (8) définissant deux brins de câbles, l'un supérieur (8'), l'autre inférieur (8") entoure la surface arrière dudit capot arrière (5) et maintient

ce dernier en position fermée contre la manchette.

Le brin supérieur (8') est alors maintenu au travers d'un dispositif de guidage (11) aménagé sur la partie médiane supérieure du capot arrière (5) de sorte qu'il puisse à la fois coulisser librement lors des manoeuvres de mise en tension des moyens de serrage (7, 8, 10), et être retenu dans une bonne position de fermeture le long de la hauteur du capot arrière (5) . Quoique non illustré par la figure 1, il est tout à fait possible de prévoir un tel dispositif de guidage (11)

appliqué au brin inférieur (8") de la boucle.

Comme le montrent en particulier les figures 2 et 3 le dispositif de guidage (11) est constitué par une sorte de clavette évidée (12) dont la section présente un profil général en U, et par une lumière (13) de largeur sensiblement correspondant à celle de ladite clavette aménagée dans la paroi du capot arrière (5). Cette lumière (13) est située approximativement dans le plan contenant la crémaillère (10) solidaire de la manchette (4) ce qui permet un bon alignement des brins (8', 8") de la boucle assurant ainsi la réalisation d'une tension optimale

au serrage.

De même, lors du mouvement d'ouverture du capot arrière (5), alors que le levier (7) est désolidarisé de la crémaillère (10), le brin supérieur (8') reste captif de la clavette évidée (12) dans laquelle il coulisse jusqu'à ce que ledit capot ait atteint sa position d'ouverture maximale. Durant tout le mouvement d'ouverture ainsi qu'en position de chaussage de la chaussure, les moyens de fermeture restent reliés audit capot arrière sans que la boucle puisse prendre d'autre position que celle de rester jointe au capot (5). Grâce au dispositif de guidage et de retenue (11) selon l'invention, l'extrémité de la boucle (8) à laquelle est accroché le levier (7) reste disposée pour faciliter une pronation aisée et directe par le skieur, même très jeune, permettant de présenter le levier face à la crémaillère (10) sans avoir à vérifier si les les brins (8', 8") de la boucle sont bien placés du côté externe dudit capot arrière (5). Pour pouvoir ancrer la clavette évidée (12) dans la paroi du capot (5) les deux branches (14, 15) du profil en U sont pourvues chacune d'une rainure (16) dont la largeur correspond à l'épaisseur de la paroi (5') du capot arrière (5) ainsi qu'il est illustré à la figure 6. Ces branches se terminent par un rebord (17, 18) venant en appui contre la face interne (5") de la paroi (5') du capot de sorte que

la clavette soit encliquetée dans la lumière (13) qui y est aménagée.

Avantageusement la hauteur de la lumière (13) sera légèrement inférieure à la dimension mesurée entre le fond de chacune des rainures (16) de sorte que les branches (14, 15) soient soumises à une légère contrainte, la clavette (12) étant

montée dans la lumière.

L'ouverture (19) du profil en U de la clavette (12) est alors orientée vers l'intérieur de la tige, ce qui permet le montage imperdable des moyens de traction (en l'occurence un câble 9) qui se trouvent pris librement en sandwich entre la face externe (5"') de la paroi (5') et le corps biseauté (20) de ladite clavette (12), figure 5 et figure 6. La faculté de coulissement des moyens de traction est donnée par le fait que la largeur de l'ouverture (19) du U est légèrement supérieure au diamètre du câble (9) par exemple. Dans le cas de moyens de traction tels qu'une sangle par exemple, le même principe de

dimensionnement sera appliqué que pour le câble.

Le montage du dispositif de retenue (11) plus particulièrement évoqué à partir des figures 3 à 6, est réalisé par introduction de la clavette (12) dans la lumière (13) depuis l'intérieur de la tige (5) ainsi qu'illustré par la flèche (21). Le brin (8') est inséré dans l'ouverture (19) définie entre les branches (14, 15) du profil en U de la clavette alors que celleci n'étant pas encore encliquetée dans ladite lumière, se présente côté face interne (5") de la paroi (5'). Afin de pouvoir être ainsi inséré dans la clavette (12) le brin (8') est préalablement introduit en formant une boucle temporaire (22) au travers de la lumière (13) ainsi qu'illustré aux figures 3 et 4. Par ailleurs grâce au corps biseauté (20) de la clavette (12) son introduction dans la lumière (13) est facilité d'autant que chacune des branches (14) et (15) étant flexibles, autorise leur rapprochement par réduction de la dimension de l'ouverture (19) par pincement. Ce rapprochement des branches illustré par les flèches (23) (24) de la figure 6, empêche ainsi l'échappement du câble durant la phase de mise en place de la clavette dans la lumière du fait que l'ouverture (19) se trouve réduite à une dimension inférieure à celle du câble (9). Enfin-la clavette évidée (12) est pourvue avantageusement de deux chanfreins d'entrée (25, 25') disposés latéralement sur le corps biseauté (20). Ces chanfreins d'entrée (25, 25') possèdent un angle d'attaque tel, qu'ils définissent un passage libre entre les côtés perpendiculaires (13', 13") de la lumière (13) et les bords latéraux (26, 26') du corps biseauté (20), et dont la dimension "p" est au moins égale à celle du diamètre du câble (9), voire de

l'épaisseur d'une sangle, etc...

Quoique ce dispositif simple et peu onéreux soit particulièrement bien adapté aux chaussures de ski à entrée arrière munie de systèmes de fermeture de tige à câbles, il peut également s'adapter ainsi qu'il a été évoqué à des systèmes faisant appel à des sangles. Dans ce cas la forme et les dimensions du

dispositif de guidage selon l'invention seront appropriées à celles de la sangle.

Dans le même esprit il est également concevable de pourvoir une chaussure de ski ou même d'un sport différent du ski, avec plusieurs de ces

dispositifs qui peuvent aussi être applicables à des lacets.

Enfin de nombreuses modifications de formes peuvent être apportées au dispositif décrit et représenté ainsi qu'à la chaussure, sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de guidage et de retenue d'un système de serrage et/ou de fermeture de deux parties mobiles entre elles d'une chaussure de ski caractérisé en ce que ledit dispositif est constitué d'une clavette évidée (12) insérable dans une lumière (13) aménagée sur l'une des parties de chaussure, I'évidement de ladite clavette constituant un passage destiné à recevoir de façon librement coulissante au moins un moyen de traction souple (9) pris en sandwich entre la face externe (5"') de la partie de chaussure et le fond plein (20) de ladite clavette.

2. Dispositif de guidage et de retenue selon la revendication 1 caractérisé en ce que la clavette évidée (12) possède une section dont le profil est en U, déterminée par des branches (14, 15) et le fond plein d'un corps biseauté (20), et en ce que l'évidement de ladite clavette correspond à l'ouverture (19) située

entre chacune desdites branches (14) et (15).

3. Dispositif de guidage et de retenue selon la revendication 1 caractérisé en ce que la clavette évidée (12) est assemblée de façon amovible dans la

lumière (13).

4. Dispositif de guidage et de retenue selon l'une des revendications 1 à 3

caractérisé en ce que les branches (14, 15) de la clavette (12) sont flexibles et comportent chacune une rainure (16) d'encliquetage dont les dimensions

correspondent à celle des bords supérieurs de la lumière (13).

5. Dispositif de guidage et de retenue selon la revendication 4 caractérisé en ce que la dimension mesurée entre le fond de chacune des rainures (16) des branches (14, 15) en position non montée est légèrement supérieure à la

dimension de la hauteur de la lumière (13).

6. Dispositif de guidage et de retenue selon l'une des revendications 1 à 5

caractérisé en ce que les branches (14, 15) comportent chacune un rebord

d'arrêt (17, 18) venant en contact avec la face interne (5") de la paroi de montage.

(5').

7. Dispositif de guidage et de retenue selon l'une quelconque des

revendications 1 à 6 caractérisé en ce que le corps biseauté (20) de la clavette

(12) comporte deux chanfreins d'entrée (25, 25') disposés latéralement de chaque côté de la clavette de telle sorte qu'ils déterminent un passage libre entre les côtés (13', 13") de la lumière (13) et les bords latéraux (26, 26') du fond plein dudit corps biseauté (20), et dont la dimension "p" est au moins égale à

celle de l'épaisseur des moyens de traction (9).

8. Chaussure de ski de type à entrée arrière comportant: - un bas de coque (2) surmonté d'une tige (3) constituée d'une manchette (4) et d'un capot arrière (5), ce dernier au moins étant articulé pour l'ouverture de chaussage, - d'un système de serrage et de fermeture (7, 8, 9, 10) assurant le maintien fermé de ladite tige (3) sur le bas de jambe du skieur, caractérisé en ce que le capot arrière (5) est pourvu d'un dispositif de guidage et de retenue (11) des moyens de traction (9) disposé dans la zone

supérieure de la tige.