FR2602157A1 - Dispositif pour projeter un fluide de traitement sur une bande de matiere a defilement longitudinal - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF POUR PROJETER UN FLUIDE DE TRAITEMENT SUR UNE BANDE DE MATIERE A DEFILEMENT LONGITUDINAL. DANS LEDIT DISPOSITIF, DES CANAUX D'INSUFFLATION 1 RENFERMENT UNE PAROI INTERMEDIAIRE 5 FORMANT UN CANAL DE TROP-PLEIN 10 ET PERCEE D'ORIFICES DE COMPENSATION. LE CANAL 10 EST OBTURE A SES DEUX EXTREMITES FRONTALES 7, 8 POUR EMPECHER LA CIRCULATION TRAVERSANTE DIRECTE DU FLUIDE DE TRAITEMENT E. APPLICATION NOTAMMENT AUX MACHINES D'ETIRAGE DE MATIERES EN FEUILLES 9.

Description

La présente invention se rapporte à un dispositif pour projeter un fluide

de traitement sur une bande de matière animée d'un mouvement dans le sens longitudinal, au moyen de canaux d'insufflation qui sont pourvus de buses projeteuses et sont installés au-dessus et au-dessous de la bande, perpendiculairement à cette dernière. Dans des dispositifs d'insufflation de ce genre, un fluide de traitement gazeux est habituellement délivré aux canaux d'insufflation par le côté, au moyen d'une soufflerie, puis 10 projeté sur la surface de la matière, en traversant des

orifices de projection en forme de fentes qui s'étendent perpendiculairement au-dessus de la largeur de la bande.

La demande de brevet DE-B-1 911 020 illustre, par exemple, un dispositif pour traiter thermiquement une bande 15 de matière au moyen d'un courant d'air. Ce courant d'air est alors dirigé à travers des caissons ou des canaux d'insufflation qui sont munis, sur leur face respectivement inférieure ou supérieure, de buses de sortie d'air configurées en des fentes ou en des trous. La délivrance du cou20 rant d'air aux canaux d'insufflation a lieu à partir de l'une de leurs faces extrêmes, et peut être influencée par l'intermédiaire de volets de régulation. La section des canaux d'insufflation peut demeurer constante du côté admission d'air jusqu'à l'extrémité libre des canaux d'in25 sufflation, ou bien encore décroître à des fins d'utilisation bien déterminées. Dans de tels caissons ou canaux d'insufflation à section constante, il est prévu, dans chaque caisson, un volet de réglage qui subdivise l'espace interne du canal d'insufflation en des chambres partielles 30 respectivement supérieure et inférieure. La chambre partielle supérieure présente des buses de sortie d'air dirigées vers le haut, la chambre partielle inférieure possédant des buses de sortie d'air dirigées vers le bas. Des pivotements peuvent être imprimés au volet de réglage autour d'un axe de pivotement s'étendant, sensiblement au centre du canal d'insufflation, parallèlement à la bande de matière. De la sorte, en fonction de la position du

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volet de réglage, le fluide de traitement peut être sélectivement insufflé vers le haut ou vers le bas à partir du même caisson ou canal d'insufflation. Lorsque le volet de réglage occupe une position intermédiaire sensiblement parallèle au plan de la bande de matière, ce volet de réglage forme une sorte de paroi intermédiaire pour le canal d'insufflation, en dirigeant l'une des moitiés du courant d'air vers les buses de sortie d'air tournées vers le haut, et l'autre moitié du courant d'air vers les buses 10 de sortie d'air tournées vers le bas. Un canal d'insufflation réalisé de la sorte sert à traiter sélectivement au moyen du courant d'air soit, de bas en haut, une bande de matière défilant audessus du canal d'insufflation, soit, de haut en bas, une bande de matière défilant au15 dessous de ce canal, voire les deux bandes de matière en

même temps.

Cependant, de tels canaux d'insufflation, par exemple des rampes d'insufflation qui sont alimentées d'un côté par le fluide de traitement gazeux, ne présentent, 20 sur la longueur des fentes des buses projeteuses, aucun écoulement de sortie uniforme s'opérant par les ajutages de ces buses. Cette propriété indésirable persiste également lorsque les canaux d'insufflation présentent une inclinaison, c'est-àdire lorsque la section du canal d'insufflation diminue en permanencelconsidérée à partir du côté admission du fluide. Toutefois, en fonction des conditions d'afflux dans le canal ou la rampe d'insufflation, la pénétration horizontale du flux gazeux, ou

bien un effet d'injection, voire encore une formation de 30 tourbillons, peuvent se traduire par d'autres perturbations affectant la vitesse du flux de sortie sur la buse.

Pour remédier à cette lacune et pour obtenir une distribution plus uniforme des vitesses du flux de sortie par les buses, des chicanes ont été incorporées dans les 35 canaux d'insufflation, c'est-à-dire qu'on a prévu des tôles perforées, des tôles déflectrices, des corps accumulateurs, etc. Cependant, ces améliorations ont dû, à chaque fois, être harmonisées individuellement en fonction du cas isolé considéré de la réalisation des buses

ou des dimensions de celles-ci.

A titre d'exemple dans ce domaine, l'on se réfè5 rera au brevet DE-C-3 007 752, dans lequel, en vue d'améliorer les conditions d'écoulement, les rampes d'insufflation sont scindées en deux chambres d'accumulation situées l'une au-dessus de l'autre. Il est alors prévu, au-dessus d'une buse fendue, un couvercle du type tôle ondulée dont 10 le bord est recouvert partiellement par des cloisons séparatrices sur ses faces supérieure et inférieure. La présence des deux chambres d'accumulation superposées, et une déviation répétitive du flux gazeux avant sa sortie par les buses, permettent de stabiliser les conditions d'écoulement entre les chambres d'accumulation supérieure et inférieure, si bien que le flux de sortie du fluide de traitement par la buse se présente d'une manière largement uniforme. L'inconvénient de cet agencement connu réside dans sa réalisation relativement compliquée à l'in20 térieur de la rampe d'insufflation. En outre, comme déjà mentionné, cet agencement doit toujours être adapté de nouveau aux circonstances ou aux exigences respectives

du cas individuel considéré. Dans ce cas, les conditions de l'écoulement de sortie ne sont compensées que dans un 25 cadre limité.

Par rapport à cet état de la technique, l'invention a pour objet de fournir un dispositif d'insufflation muni de canaux d'insufflation alimentés par le côté, dispositif dans lequel, sans structures incorporées particu30 lières et indépendamment des dimensions ou de la réalisation des buses, la distribution de vitesse du flux gazeux de sortie présente une allure la plus uniforme possible

le long de la buse fendue.

Conformément à l'invention, cet objet est atteint 35 par le fait que les canaux d'insufflation renferment, le

long de l'une des parois dépourvues d'orifices de projection, une paroi intermédiaire qui forme un canal de trop-

plein avec la paroi externe du canal d'insufflation, cette paroi intermédiaire étant percée -d'orifices de compensation-qui sont répartis dans au moins une région située côté admission du fluide, ainsi que dans une seconde région située du côté opposé, le canal de trop-plein étant

obturé à ses deux extrémités frontales pour empêcher la circulation traversante directe du fluide de traitement.

: Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention: - la paroi intermédiaire peut être munie d'orifices de compensation sur toute sa longueur; - le canal de trop-plein peut être disposé le long de la paroi du canal d'insufflation qui est opposée aux buses projeteuses, avec une section sensiblement cons15 tante; - la somme de toutes les sections des orifices de compensation pratiqués dans la paroi intermédiaire peut être égale ou supérieure à la somme des sections des ajutages des buses impliquées par le flux compensateur; 20 - le dispositif conforme à l'invention peut être utilisé dans des caissons d'insufflation munis d'une multitude d'interstices de projection agencés en succession dans la direction d'acheminement de la matière, ou bien dans des rampes d'insufflation équipées de buses proje- 25 teuses en forme de fentes; et les canaux d'insufflation peuvent accuser une section décroissante à partir du côté insufflation du

fluide de traitement.

Conformément à l'invention, lorsque les rampes d'insufflation du dispositif sont subdivisées, par l'intermédiaire d'un couvercle à profil ondulé reposant sur des cloisons séparatrices latérales horizontales, en des chambres d'accumulation respectivement supérieure et inférieure, la chambre d'accumulation inférieure, tournée vers 35 une buse projeteuse en forme de fente, étant délimitée latéralement par l'intermédiaire de parois externes qui se raccordent aux cloisons séparatrices et débouchent à l'oblique dans la buse projeteuse, ce dispositif est caractérisé par le fait qu'une paroi intermédiaire, s'étendant sensiblement dans le sens vertical et parallèlement à la buse projeteuse, est respectivement intercalée entre les arêtes internes des cloisons séparatrices et

les parois externes latérales associées.

L'incorporation d'un canal de trop-plein a permis de ramener la distribution de vitesse d'environ + 6 % à environ + 1,7 %, c'est-à-dire à une valeur notablement 10 plus faible et pratiquement uniforme. L'invention peut être appliquée à des canaux d'insufflation de n'importe quelles dimensions (par exemple en longueur et en largeur) et présentant une structure et un agencement géométriques différents, et cela aussi bien pour des rampes d'insufflation 15 individuelles que pour des caissons d'insufflation qui, observés dans la direction d'acheminement de la matière, possèdent plusieurs interstices de projection qui se trouvent

les uns derrière les autres et s'étendent parallèlement.

La paroi intermédiaire, formant un canal de trop-plein particulier dans le canal d'insufflation, peut s'étendre le long de n'importe quelle paroi externe de ce canal d'insufflation; il est seulement essentiel qu'un écoulement vers la buse projeteuse puisse se dérouler dans le canal d'insufflation à partir du côté insufflation du fluide de traitement (éventuellement à travers des couvercles fendus), sans devoir traverser la paroi intermédiaire. Par ses orifices de compensation, cette paroi intermédiaire sert seulement à établir l'équilibre entre des différences de pression locales susceptibles de se produire, dans le canal principal, par suite de vitesses différentes du fluide de traitement sortant par la buse fendue. Un tel équilibrage permet également de répartir plus uniformément les vitesses de l'écoulement de sortie par les buses projeteuses. Du fait que des vitesses de sortie différentes du fluide de traitement se produisent pour l'essentiel seulement dans les régions respectivement initiale et finale d'un canal d'insufflation, il n'est pas nécessaire que les orifices de compensation soient répartis uniformément sur toute la longueur de la paroi intermédiaire; il suffit en revanche, dans plus d'un cas, de prévoir des orifices de compensation, dans la paroi intermédiaire, seulement dans une région initiale côté insufflation, et dans une région finale à l'extrémité opposée du canal d'insufflation. Une région à paroi intermédiaire fermée se trouve alors entre les deux régions munies, à chaque fois, d'orifices de compensation répartis 10 de préférence uniformément. Dans ce cas, le mode de répartition des orifices de compensation peut être différent

dans les deux régions.

L'invention va à présent être décrite plus en détail à titre d'exemples nullement limitatifs, en regard 15 des dessins annexés sur lesquels: la figure i est une coupe longitudinale d'une rampe d'insufflation présentant une inclinaison; la figure 2 est une coupe transversale d'une rampe d'insufflation selon la figure i; la figure 3 est une coupe longitudinale d'un caisson d'insufflation pourvu de plusieurs fentes formant buses; la figure 4 est une coupe transversale d'un caisson d'insufflation selon la figure 3; la figure 5 est une coupe longitudinale fragmentaire, selon la ligne A-A de la figure 6,d'une rampe d'insufflation inclinée dont les buses sont d'une autre forme; la figure 6 est une coupe transversale d'une rampe d'insufflation selon la figure 5; et la figure 7 est une coupe en plan d'une rampe

d'insufflation, selon la ligne B-B de la figure 5.

I1 convient tout d'abord, en se référant aux

figures 1 et 2, de commenter le principe de l'invention.

Les dessins schématiques illustrent une rampe 35 d'insufflation 1 dont les parois de délimitation sont matérialisées par une surface de recouvrement 2 et par deux surfaces latérales 3, tandis que, dans une partie inférieure 4 de cette rampe, est ménagée une buse fendue 6 au début et à la fin de laquelle est évoqué un couvercle fendu 4a connu par lui-même, du type tôle ondulée. Dans le développement ci-après, la notion de "buse fendue" est également réputée englober une variante dans laquelle un certain nombre de buses individuelles se succèdent en une rangée. La délivrance du fluide de traitement à la rampe d'insufflation i a lieu à partir du côté gauche, et elle est repérée par trois flèches désignées par E. Le brassage 10 du fluide de traitement est assuré d'une manière connue en soi, par l'intermédiaire d'une soufflerie non représentée de mise en circulation. Le fluide de traitement délivré à la rampe d'insufflation sort par en bas de la buse fendue 6, en venant balayer une bande de matière 9 illus15 trée par un trait mixte. La direction d'acheminement de cette bande de matière 9 est repérée par une flèche I. La vitesse de sortie du fluide de traitement par la buse 6 est matérialisée par des flèches et par la longueur de ces dernières. La rampe d'insufflation i choisie en tant 20 qu'exemple de réalisation accuse une inclinaison, c'està-dire qu'elle décroît de section à partir du côté insufflation E. Une paroi intermédiaire 5 se trouve à l'intérieur de la rampe d'insufflation l le long d'une paroi de cette

dernière, de préférence le long de la surface de recouvrement 2.

En coopérant avec la paroi intermédiaire 5 et avec des parties des deux parois latérales 3, la surface de recouvrement 2 forme un canal statique de trop-plein 10. Dans l'exemple choisi, des orifices de compensation sont prévus 30 dans la paroi intermédiaire 5, avantageusement selon une répartition uniforme. La section interne totale de tous les orifices de compensation, dans la paroi intermédiaire, doit être égale ou sensiblement supérieure à la section totale de tous les orifices de projection associés. L'on 35 peut par exemple utiliser une tôle perforée en tant que

paroi intermédiaire. Les orifices de compensation, pratiqués dans la paroi intermédiaire 5 ou dans la tôle perfo-

rée permettent un équilibrage de pression entre la chambre du canal de trop-plein située au-dessus de la paroi intermédiaire, et le reste de l'espace de la rampe d'insufflation qui est situé au-dessous de cette paroi intermédiaire 5 5. Le canal de trop-plein 10 est alors obturé vers l'extérieur à l'une de ses extrémités frontales par l'intermédiaire d'une paroi 7, dans la zone d'alimentation E, afin d'empêcher une circulation traversante directe du fluide de traitement. Similairement, ce canal de trop-plein 10 10 est obturé par une autre paroi 8 à son autre extrémité frontale. Cet agencement est sous-tendu par l'idée selon laquelle, dans un réservoir de gaz dans lequel règne une pression statique constante, une circulation s'établit seu15 lement lorsque cette pression est modifiée à un quelconque endroit dudit réservoir de gaz. Une circulation s'établit alors vers des zones dans lesquelles il règne une pression plus faible. L'incorporation d'une paroi intermédiaire 5

dans la rampe d'insufflation 1 donne naissance à un agen20 cement qui peut agir efficacement comme un canal de tropplein statique dans le sens précité.

En service, le canal d'insufflation est alimenté à partir du côté admission E et il est parcoum par un flux, de la manière classique. Le fluide de traitement délivré 25 sort par la buse 6, en direction de la bande de matière 9. Le canal de trop-plein statique 10 susmentionné est séparé, par l'entremise de la paroi intermédiaire 5 précitée, de la buse proprement dite parcourue par un flux dynamique. Des zones dans lesquelles la vitesse du flux de sortie est accrue provoquent dans le canal d'insufflation,

du fait du principe "action-réaction", une pression statique.

plus grande que dans des zones dans lesquelles la vitesse du flux de sortie est plus petite. Si par exemple, dans le canal d'insufflation 11 proprement dit, une petite diffé35 rence de pression Lpl (<p2 s'est établie dans une zone, par rapport à l'environnement, par suite d'une vitesse de sortie du fluide sensiblement plus petite, les orifices de compensation ménagés dans la paroi intermédiaire 5 provoquent un équilibrage des différences de pression, comme indiqué par des flèches dans ladite paroi intermédiaire 5. Ainsi, la compensation respective entre des différences de vitesse ou des différences de pression statique se déroule dans le canal de trop-plein. Les pressions statiques s'équilibrent mutuellement et sont ensuite converties sur la buse en une pression dynamique, c'est-à-dire en une vitesse. L'incorporation d'une paroi intermédiaire 5, en vue de former un canal de trop-plein statique 10, est dans tous les cas d'une mise en oeuvre simple et rapide. Dans ce cas, aucun rôle critique particulier n'est joué par les dimensions géométriques de la paroi intermédiaire (par exemple la distance la séparant de la surface de recouvrement 2, ou la section de ses orifices de compensation comparée à la section de l'orifice de projection, etc.), mais ces dimensions géométriques laissent encore une grande marge de manoeuvre au constructeur. Ainsi, le canal de trop20 plein peut par exemple présenter une section sensiblement constante; toutefois, l'on peut également envisager des

réalisations dans lesquelles la section du canal de tropplein diminue le long de son étendue, sans nuire notablement à l'effet prodigué par l'invention.

Un autre exemple de réalisation est illustré sur les figures 3 et 4. L'illustration schématique vise alors à démontrer que l'invention peut être appliquée non seulement à des canaux d'insufflation simples, mais aussi à de tels canaux des types de réalisation les plus divers. La 30 réalisation de base demeure inchangée par rapport aux figures 1 et 2. Un caisson d'insufflation 16, doté de plusieurs buses fendues s'étendant parallèlement, est illustré en coupe longitudinale sur la figure 3 et en coupe transversale sur la figure 4. La bande de matière 9 est

repérée par un trait mixte et, sur la figure 4, la direction d'acheminement T est désignée en plus par une flèche.

Comme le met en évidence la figure 3, le caisson d'insuf-

flation 16 possède une section constante sur toute son étendue à partir du côté insufflation E, sur toute la largeur de la bande de matière 9 à traiter, jusqu'à son extrémité matérialisée par la paroi frontale opposée 8. La sur5 face de recouvrement et les parois latérales du caisson d'insufflation 16 sont à nouveau repérées par 2 et 3, respectivement. Ledit caisson est ouvert, du côté insufflation E, en vue de l'admission du fluide de traitement désignée par des flèches. Observé dans la direction d'ache10 minement T, le caisson d'insufflation 16 présente plusieurs buses successives 6, 6a et 6b, qui sont à chaque fois formées par des parois 4 inclinées et peuvent être, de nouveau, assimilées à des buses fendues. Le canal d'insufflation proprement dit, dans lequel s'effectue la circulation prin15 cipale du fluide de traitement, est repéré par 11. Il est à nouveau prévu, le long de la surface de recouvrement 2, une paroi intermédiaire 5 qui forme un canal de trop- plein avec ladite surface 2 et avec des parties-des parois latérales 3. Ce canal de trop-plein est obturé à ses faces 20 frontales par l'intermédiaire de parois 7 et 8, ce qui empêche le fluide de traitement de pénétrer directement dans le canal de trop-plein 10 à partir du côté insufflation, ou l'empêche respectivement de ressortir directement de

ce canal.

L'exemple de réalisation des figures 3 et 4 se fonde sur l'expérience selon laquelle des différences, affectant la vitesse de sortie du fluide de traitement par les buses, se produisent essentiellement dans une zone initiale et dans une zone finale du canal d'insufflation, et dans une mesure moindre au centre de ce canal. Il suffit par conséquent, dans de nombreux cas, d'autoriser un flux compensateur dans ces deux régions externes seulement. C'est la raison pour laquelle, sur les figures 3 et 4, la paroi intermédiaire 5 est subdivisée en trois régions 5a, 5b et 35 5c. Parmi ces régions, la région 5a située côté insufflation E et la région 5b, située à l'extrémité opposée du

canal d'insufflation 11, sont munies d'orifices de compen-

sation. Entre les deux, la région 5c de la paroi intermédiaire 5 est dépourvue de tels orifices. Sur la figure 3, les vitesses de sortie différentes par la buse 6 sont repérées par des flèches de longueurs différentes dans les trois régions prévues, et sont caractérisées par les désignations respectives vl et v2. Là encore, les différences de pression correspondantes sont désignées par Apl et tp2. Dans ce cas, l'expression Lpl 4àp2 demeure valable, tel étant également le cas pour la condition vl <v2. Il s'établit par conséquent un flux compensateur dans le sens des flèches à partir de la plage Zp2, à travers les orifices de compensation dans la région 5a et à travers le canal de trop-plein 10, jusqu'aux orifices de compensation ménagés dans la région 5b. Là encore, cet 15 équilibrage de pression se traduit par une compensation de la répartition de vitesse le long de l'étendue de la

buse fendue 6.

Dans un but de complétude, l'on fera encore observer que les dimensions des deux régions Sa et 5b ne doi20 vent pas nécessairement être absolument identiques et que, dans ce cas également, une répartition différente des orifices de compensation est éventuellement possible à l'intérieur des régions. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de rapporter, à la section totale des buses, la somme des sections de tous les orifices de compensation pratiqués dans les régions 5a et 5b, mais cette somme peut, là encore, être éventuellement égale ou supérieure à la somme des sections des buses dans les zones respectivement initiale ou finale du caisson d'insufflation qui sont 30 influencées par la compensation. Une compensation peut avoir lieu non seulement le long de l'étendue d'une buse

fendue, mais également dans la direction T de l'acheminement de la matière, entre des buses 6, 6a ou 6b se succédant.

Il convient à présent de décrire, à l'appui des figures 5, 6 et 7, un autre exemple avantageux de l'applicabilité universelle de l'invention. La figure 5 est une coupe longitudinale selon la ligne A-A de la figure 6, la figure 7 étant une coupe en plan selon la ligne B-B de la figure 5. La bande de matière 9 est à nouveau illustrée en coupe par un trait mixte, et sa direction d'acheminement est repérée par la flèche T. Sur la figure 7, la bande de

matière 9 est matérialisée en plan par des pointillés.

L'exemple de réalisation choisi dans ce cas se fonde sur une rampe d'insufflation 15 telle que celle décrite dans le brevet DE-C-3 047 752 mentionné dans le préambule du présent mémoire. Là encore, la surface de recouvrement et les parois latérales de la rampe d'insufflation 15 sont respectivement repérées par les références 2 et 3. Des cloisons séparatrices horizontales 12 et 13 respectives se trouvent dans la partie inférieure des parois latérales 15 3, un couvercle 4a du type tôle ondulée étant intercalé entre ces deux cloisons séparatrices. Des parois extrêmes inclinées 14, se raccordant aux parois latérales 3 audessous des cloisons séparatrices horizontales 13, forment un interstice de projection 6 à leurs extrémités. La forme 20 ondulée du couvercle 4a s'étend perpendiculairement à la

direction de cet interstice de projection 6.

Le couvercle 4a subdivise la rampe d'insufflation en une chambre d'accumulation supérieure l1a, et en une chambre d'accumulation inférieure llb située avant la buse 25 6. Entre les extrémités libres internes des cloisons séparatrices horizontales 13 et les parois externes inclinées 14 associées, se trouve à chaque fois une paroi intermédiaire 5 qui s'étend pour l'essentiel verticalement et est

orientée parallèlement à l'interstice de projection 6.

Cette paroi intermédiaire 5 s'étend à partir du côté insufflation de la rampe d'insufflation, jusqu'à son autre extrémité. La paroi intermédiaire 5, la cloison séparàtrúce 13 et la paroi externe 14 forment à chaque fois, à droite et à gauche de l'interstice de projection 6, un canal de 35 trop-plein 10 de section triangulaire. La paroi intermédiaire 5 peut être à nouveau scindée en des régions pourvues ou dépourvues d'orifices de compensation. Les canaux de trop-plein 10 sont obturés par des parois 7 du côté insufflation E de la rampe d'insufflation, et par des parois 8 à son extrémité opposée, ce qui empêche le fluide de traitement d'affluer directement dans le canal de trop5 plein 10, ou respectivement d'en sortir directement. La figure 7 illustre une région initiale 5a et une région finale 5b de la paroi intermédiaire, ainsi que leurs orifices de compensation permettant la circulation traversante du flux compensateur. Entre ces deux régions, se trouve à nouveau une région fermée de la paroi intermédiaire, qui n'est percée d'aucun orifice de compensation. L'on a reporté les différences de pression admises Apl et A p2, ainsi que les vitesses différentes associées vl et v2 de sortie du fluide de traitement. Les rapports respectifs Apl (àp2 et v14 v2 conservent là encore leur validité. Sur la figure 7, des flèches désignent le flux compensateur qui s'établit de la plage à p2 jusqu'à la plage A pl, en franchissant

le canal de trop-plein 10. Bien entendu, l'on peut aussi utiliser des parois intermédiaires percées d'orifices de 20 compensation sur toute leur longueur.

Dans l'exemple choisi, peu importe que les rampes d'insufflation présentent une section décroissant sur leur longueur (comme illustré sur la figure 5), ou une section constante. L'exigence relative à la somme des sections de 25 compensation et à son rapport avec la section des buses demeure, pour l'essentiel, satisfaite automatiquement lorsque la paroi intermédiaire 5 est percée seulement en partie ou bien encore totalement d'orifices de compensation, et

lorsque ces orifices sont alors répartis sensiblement uni30 formément dans les régions considérées.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au dispositif décrit et représenté,

sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour projeter un fluide de traitement sur une bande de matière animée d'un mouvement dans le sens longitudinal, au moyen de canaux d'insufflation qui sont pourvus de buses projeteuses, sont installés audessus et au-dessous de la bande, perpendiculairement à cette dernière, et auxquels le fluide de traitement est délivré d'un côté, en particulier pour des machines d'étirage de matières en feuilles, dispositif caractérisé par 10 le fait que les canaux d'insufflation (1) renferment, le long de l'une (par exemple en 2) des parois dépourvues d'orifices de projection (6), d'une paroi intermédiaire (5) qui forme un canal de trop-plein (10) avec la paroi externe (2,3) du canal d'insufflation (1), cette paroi intermédiaire étant percée d'orifices de compensation qui sont répartis dans au moins une région située côté admission (E) du fluide, ainsi que dans une seconde région (5a, b) située du côté opposé, le canal de trop-plein (10) étant obturé à ses deux extrémités frontales (7,8) pour 20 empêcher la circulation traversante directe du fluide de traitement.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la paroi intermédiaire (5) est munie

d'orifices de compensation sur toute sa longueur.

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que le canal de trop-plein (10) est disposé le long de la paroi (2) du canal d'insufflation (1) qui est opposée aux buses projeteuses (6), avec

une section sensiblement constante.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que la somme de

toutes les sections des orifices de compensation pratiqués dans la paroi intermédiaire (5) est égale ou supérieure

à la somme des sections des ajutages des buses (6) impli35 quées par le flux compensateur.

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé par son utilisation dans des

caissons d'insufflation (16) munis d'une multitude d'interstices de projection (6, 6a, 6b) agencés en succession

dans la direction (T) d'acheminement de la matière.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendi5 cations 1 à 4, caractérisé par son utilisation dans des rampes d'insufflation (1) équipées de buses projeteuses

(6) en forme de fentes.

7. Dispositif selon la revendication 6, dans lequel les rampes d'insufflation sont subdivisées, par 10 l'intermédiaire d'un couvercle à profil ondulé reposant sur des cloisons séparatrices latérales horizontales, en des chambres d'accumulation respectivement supérieure et inférieure, la chambre d'accumulation inférieure, tournée vers une buse projeteuse en forme de fente, étant 15 délimitée latéralement par l'intermédiaire de parois externes qui se raccordent aux cloisons séparatrices et débouchent à l'oblique dans la buse projeteuse, dispositif caractérisé par le fait qu'une paroi intermédiaire (5) s'étendant sensiblement dans le sens vertical et parallè20 lement à la buse projeteuse (6), est respectivement intercalée entre les arêtes internes des cloisons séparatrices

(13) et les parois externes latérales associées (14).

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que les canaux

d'insufflation (1, 15) accusent une section décroissante

à partir du côté insufflation (E) du fluide de traitement.