FR2595626A1 - Nouvel appareil destine a la reproduction de documents par procede lithographique - Google Patents

Abstract

L'APPAREIL PERMET L'OBTENTION A GRANDE VITESSE ET A PRIX REDUIT DE COPIES DE GRANDE QUALITE HOMOGENE INDEGRADABLES ET REPRODUCTIBLES A TOUT MOMENT. IL EST CONSTITUE D'UN POSTE D'INTRODUCTION 1 DU CLICHE,- D'UN CYLINDRE 2 D'ENTRAINEMENT DU CLICHE,- D'UN POSTE DE RECUPERATION 3 DU CLICHE,- D'UN POSTE 4 D'ENCRAGE DU CLICHE,- D'UN POSTE 5 DE NETTOYAGE DU BLANCHET,- D'UN POSTE D'INTRODUCTION 7 DU PAPIER SUPPORT DE COPIE ET- D'UN POSTE DE COPIES, L'ENSEMBLE DE CES ELEMENTS PERMETTANT LA SUPPRESSION DE L'ALIMENTATION MANUELLE DE L'ENCRAGE, SANS SURVEILLANCE DE CELUI-CI ET DU MOUILLAGE,- LA SUPPRESSION DE LA MANIPULATION DU CLICHE A SA SORTIE DE L'APPAREIL, - L'AMELIORATION DU LAVAGE DU BLANCHET,- LA RECUPERATION ET L'EVACUATION DES RESIDUS D'ENCRE, DE SOLVANTS ET DE PELUCHES DE PAPIER, L'ENSEMBLE DE CES OPERATIONS ETANT AUTOMATISEES ET NON SALISSANTES.

Description

La présente invention concerne les appareils permettant la reproduction en nombre d'un document imprimé.

Deux techniques sont actuellement utilisées dans ce domaine, l'électrocopie et la lithographie.

Le photocopieur a pour inconvénient majeur celui de ne pas pouvoir être dissocié en deux éléments, l'insolateur et l'imprimante restant solidaires, ce qui implique d'acheter un électrocopieur plus rapide devant un accroissement du besoin, cet inconvénient n'étant que partiellement solutionné, la simultanéité insolation-impression monopolisant toujours l'ensemble de l'appareil lors de son utilisation ; d'autre part, l'image obtenue se dégrade et ne peut etre conservée dans le temps. Son utilisation pour la reproduction en trait couleur est onéreuse et peu performante. Enfin, l'appareil utilisé restant constamment sous tension il s'en suit une consommation énergétique élevée un contrat d'entretien est obligatoire en raison de la fragilité de cet appareil et de la dégradation rapide de la qualite copie.La lithographie ou technologie appelée communément offset, présente également les inconvénients suivants : elle est onéreuse en raison du temps de calage de celui-ci ; elle demande une surveillance permanente due à l'encre, au solvant à l'eau et produits indispensables pour favoriser le procédé lithographique traditionnel. L'encre est contenue dans un réservoir chargé manuellement. I1 alimente le rouleau encreur. Son débit est ajusté par une vingtaine de vis agissant sur l'écartement d'une lame et assurant la répartition de l'encre sur les toucheurs, baladeurs et distributeurs. La réserve d'encre est généralement faible et demande, de ce fait, un rechargement fréquent. L'encre grasse attire la poussière. L'encrier à l'air libre est donc dsencré souvent à l'aide de solvants (perte de temps, gaspillage de l'encre).Un rouleau metal- lique tourne en entrainant une quantité d'encre. Une lame flexible tangentielle à ce rouleau est montée au-dessous de lui. Un certain nombre de vis appuient sur cette lame pour l'obliger à se rapprocher plus ou moins du rouleau. Ces vis ont pour but de régler le débit d'encre. Ce système imparfait demande donc à être perfectionné. L'encre n'est jamais parfaitement homogène et contient toujours des parties plus ou moins fluides, ce qui entraine un manque d'homogénéité au moment de l'impression. Il est nécessaire d'employer de l'encre neuve ne comportant ni peau, ni grumeaux, dus le'plus souvent a l'oxydation aérique. Tout ceci entraine une manipulation effectuée par un spécialiste et est de caractère salissant.Les deux clichés utilisés pour cette technique présentent les inconvénients suivants - le cliché aluminium ne peut pas etre positionné automatiquement sur l'offset et demande un calage manuel, - le cliché électrostatique carton peut être calé automatiquement mais présente des inconvénients inhérents à ltélectrostatique et nécessite obligatoirement un adjuvant lithographique ou solution de mouillage. Enfin, l'appareil utilisé ne peut être installé que dans un atelier spécialisé en raison de son caractère bruyant.

L'appareil, suivant l'invention, permet d'éviter ces inconvénients, tout en utilisant le procédé lithographique mais en présentant le confort d'utilisation du photocopieur
L'invention a en effet pour buts - la suppression de l'alimentation manuelle de l'encrage, - la suppression de la surveillance de l'encrage et du mouillage, - la suppression de la manipulation du cliché à sa sortie de l'appareil, - l'amélioration du lavage du blanchet, l'ensemble de ces buts permettant l'obtention à grande vitesse et à prix réduit de copies de grande qualité homogène et indégradable dans le temps, et reproductibles à tout moment.

Bien entendu, l'automatisation de toutes ces opérations élimine tout risque de salissure, et son utilisation n'implique plus la nécessité de faire appel à un personnel spécialisé.

L'appareil, objet de l'invention, comporte à cet effet - un encrier stylo à çartouche jetable, - des carters étanches jetables pour la récupération des résidus d'encre, de solvant et d'eau, - une pince de tenue en queue de cliché fixée sur le cylindre porte cliché, - un récupérateur de cliché, l'ensemble de ces éléments constituant en conjugaison, l'appareil reprocopieur.

L'encrier est conçu de façon a supprimer toutes manipulations de l'encre, en particulier, au stade de son remplissage, celui-ci étant alimente par une cartouche plastique jetable ; l'encre layant aucun contact avec l'extérieur ntest pas exposée à la poussière, son séchage est plus lent et ne nécessite de ce fait aucun solvant.

L'encre utilisée est une encre non fluide ; sa liquéfaction au niveau de l'encrier s'obtient par réchauffement à l'aide d'une résistance électrique et par contrainte mécanique au moyen d'un rouleau encrier. La répartition de l'encre s'effectue à l'aide d'une lame en acier dont le réglage de positionnement s'effectue à l'aide d'une seule commande.

La récupération de l'eaux de l'encre et des solvants utilisés se fait à l'aide de carters jetables.

La récupération des clichés s'effectue après tirage, par ouverture des pinces du cylindre porte cliché et décalage des griffes ; le cliché ainsi libéré étant pris en charge par des rouleaux caoutchouc qui procèdent à son introduction dans une boite réceptrice. Celle-ci est prévue pour être jetée lorsque son taux de remplissage est atteint.

Elle se présente sous la forme d'une boite en matériau rigide comportant une grande ouverture frontale ainsi qu'un couvercle rabattable. Son introduction dans l'appareil provoque automatiquement son ouverture libérant une grande section d'admission des clichés, cette ouverture permettant de plus de maintenir les clichés déjà réceptionnés dans le fond de la bote au moyen des rouleaux dléjection. Ces derniers ont une vitesse de rotation supérieure à celle de la machine afin d'assurer une tension constante nécessaire pour que le cliché ne salisse pas certaines parties de la machine. Les griffes d'éjection sont en un matériau deformable élastiquement pour éviter tout risque de détérioration du cylindre dans le cas ou l'écartement entre ledit cylindre et les griffes venait à se dérégler.

L'appareil comporte également un ensemble de dispositifs destinés à effectuer le lavage du blanchet ou cylindre permettant le transfert de l'encre de l'élément imprimant sur le papier. Cet ensemble s'inscrit dans un boitier hermétique en métal moulé ou en tôle d'aluminium, à travers une découpure duquel, un rouleau laveur fait saillie. Ce rouleau en caoutchouc est mis en contact avee le blanchet par basculement du boitier sous l'action d'un électro-aimant en opposition avec un ressort de rappel. Le boitier comporte également un feutre de répartition de l'essence de nettoyage alimenté par une rampe d'aspersion, en aval de ce feutre est disposée une raclette caoutchouc souple destinée à décoller les résidus d'encre et des peluches de papier, lesdits feutre et raclette étant positionnés en contact avec le rouleau laveur.Ces résidus sont recueillis en partie inférieure du boitier dans un bac interchangeable. Afin de permettre une reprise immédiate d'un nouveau cliché après le lavage du blanchet, ce dernier devant être absolument sec il est prévu une ventilation mécanique avec ou sans apport de chaleur au niveau du cylindre blanchet.

Les dessins annexés illustrent, à titre d'exemple, un mode de réalisation de l'ensemble de ces dispositifs conformes à la présente invention. Ceux-ci représentent - en figure 1, une vue d'ensemble de la chaine cinématique de la machine, - en figure 2, une vue de détail des dispositifs d'introduction et de récupération du cliché, ainsi que du poste d'introduction du papier, - en figure 3, une vue de détail des dispositifs d'encrage du cliché et de lavage du blanchet.

- en figure 4, une vue en coupe longitudinale de l'encrier, - en figure 5, une vue en perspective éclatée de l'encrier.

Tel que représenté en figure 1, le reprocopieur se compose en 1 d'un poste d'introduction du cliché, d'un cylindre 2 d'entrainement dudit cliché, d'un poste 3 de récupération de celui-ci, d'un poste 4 d'encrage du cliché, d'un poste 5 de nettoyage du blanchet 6, d'un poste 7 d'introduction du papier et d'un poste 8 de délivrance d'imprimés.

Selon la figure 2, le poste d'introduction de cliché se compose d'une platine support 9 sur laquelle est glisse le cliché, lequel est pris en charge entre deux rouleaux cylindriques 10 d'entrainement en translation, lesquels dirigent le cliché tangentiellement au cylindre 2 jusqu'a sa prise en charge par ce dernier à l'aide de pinces 2a pour une revolution ; à environ 600, en amont du point de prise en charge du cliché se situe le poste 3 de récupéra- tion de celui-ci.Il se compose d'une rampe déflectrice 11 dont l'entrée comporte des griffes 12 en contact avec le tambour 2 selon une inclinaison propre à faciliter le décollement du cliché et à amener celui-ci vers deux cylindres 13 de prise en charge pour se glisser à la sortie de ceux-ci dans l'intervalle séparant ladite rampe déflectrice et un élément de tôle 14 parallèle à la partie terminale inclinée de la rampe, ledit intervalle débouchant en partie basse dans une boîte réceptrice 15 destinee à stocker les cliches. Cette bote est amovible afin de permettre de la jeter lorsque son taux de remplissage est atteint : elle comporte un couvercle 15a, s'étendant sur une fraction de la face supérieure de la boîte. A l'introduction de la boîte dans la machine par translation, ce couvercle prenant appui sur la rampe 11, peut s'ouvrir de lui-même.

Tel que représenté en figure 3, le poste d'encrage du cliche se compose d'un bloc encrier 16 de forme parallélépipedique réalisé en alliage moulé, dont le fond 16a est incliné de façon à constituer une rampe d'écoulement de l'encre, laquelle rampe est prolongée en partie basse par une lame en acier flexible 16b. Le bloc comporte une cloison verticale 16c disposée transversalement par rapport au sens d'écoulement de l'encre, la hauteur de laquelle cloison est limitée en partie basse à quelques millimetres au-dessus de la lame 16b de façon à réaliser une sorte de chicane. Le bloc encrier est obturé en sa partie supérieure par une tôle 16d comportant un orifice circulaire destiné à recevoir le conduit d'écoulement de l'encre contenue dans une cartouche 17 en forme de trémie s'emboitant d'une façon étanche sur le bloc encrier.Dans l'axe du conduit d'écoulement de la cartouche et concentriquement à celui-ci, est prévue une résistance thermostatique 18 implantée dans le fond 16a du bloc destinée à obtenir la fluidité désirée de l'encre.

Celle-ci s'étale sur la rampe inclinée 16a et gagne la lame d'encrier 16b à travers la lumière constituée par l'arête inférieure de la cloison 16c et la rampe. L'encre est prise en charge par un rouleau encrier 19 entrainé en rotation d'une façon permanente : le débit d'encre est réglé par variation de l'inclinaison de la lame d'encrier au moyen d'un dispositif à excentrique 20. Le-rouleau 19 assure par sa rotation un malaxage permanent de l'encre. L'encre contenue dans la cartouche 17 est à l'étant non fluide ce qui permet une mise en place de cette dernière sur le bloc encrier sans aucun risque de salissure. La fixation de la cartouche sur l'encrier s'effectuant d'une façon étanche on évite ainsi tout risque d'entrée des poussières et de séchage rapide de l'encre par contact avec l'extérieur.

L'orifice d'introduction de la cartouche dans la plaque supérieure 16d du bloc encrier peut être obturé par un opercule en l'absence de cette cartouche. Les parois latérales du bloc encrier se prolongent au-delà de la cloison transversale 16c, chacune d'elles comportant un alésage destiné à loger les paliers à roulement du rouleau encrier 19. Les chants inférieurs de ces deux prolongements sont reliés entre eux par une tôle 16e s'etendant jusque sous la partie inférieure de la rampe inclinée 16a, laquelle tôle est pliee d'équerre pour constituer une remontée à un niveau supérieur à celui de l'arête inférieure de la cloison 16c.Cette tôle maintenue par vis sur les différentes faces de contact avec le bloc encrier réalise avec les dépassements des parois latérales de celui-ci une capacité de réserve pour l'encre évitant tout débordement de celle-ci.

Tel qu'il apparait en.figure 4 l'encrier ainsi constitué est du type atmosphérique : lorsque le niveau d'encre baisse dans le bloc encrier, jusqu'au dessous de la cloison verticale 16c, l'air pénètre par cette lumière pour exercer une pression sur l'encre contenue dans la cartouche et force celle-ci a parfaire le niveau normal de fonctionnement dans le bloc encrier. L'encre est acheminée vers le cylindre porte cliché à l'aide d'une batterie de rouleaux intermédiaires 21, permettant une répartition uniforme sur toute la surface d'encrage.

Le poste de nettoyage 5 du blanchet 6 est constitué d'un boitier 22 comportant en partie haute de sa face verticale dirigée vers le blanchet une découpure 22a à travers laquelle fait saillie un rouleau laveur 23 en caoutchouc ; celui-ci est imprégné d'essence au cours de sa rotation par contact avec un patin de feutre 24 s'étendant sur toute la longueur du rouleau, lequel patin est aspergé d'essence par une rampe d'arrosage 25. En aval du feutre et en amont de la rampe d'arrosage est disposée une raclette 26 en caoutchouc souple maintenue en contact avec le rouleau laveur dans le but de décoller les résidus d'encre et parcelles de peluches de papier prélevés sur le blanchet par le rouleau laveur, lesquels résidus sont recueillis dans un bac amovible 27 fixé en partie basse du boitier 22.

L'ensemble de nettoyage ainsi constitue est monté basculant pour placer le rouleau laveur en contact avec le blanchet le temps nécessaire à son nettoyage, le basculement pouvant être commandé par tous moyens connus, electro-aimant par exemple.

La feuille à impressionner est engagée en 7 entre une platine d'appui 28 et une came d'introduction 29 pour être ensuite acheminée entre deux rouleaux cylindriques d'entrainement 30 vers la ligne de contact du blanchet 6 avec un cylindre presseur 31. La feuille, une fois imprimée, est prise en charge par un second jeu de deux rouleaux cylindriques d'entrainement 32, pour entre déposee en 8 dans un bac recepteur 33.

L'ensemble de ces constituants est logé dans un carénage a fermeture tqtalement hermétique évitant fie séchage de l'encre et la propagation du bruit.

L'ordre des opérations à effectuer pour l'obtention d'une série de copies est le suivant : - mise en place du ou des clichés sur la platine départ cliché 9 - contact du microrupteur de détection présence cliché commandant la mise en marche de la machine programmation de la quantité de copies désirée sur le compteur - réchauffage de l'encre par la résistance thermostatique 18 - encrage des rouleaux, établissement des niveaux de mouillage, humidification des mouilleurs réduction de la vitesse de la machine d'environ la moitié lorsque la température à atteint 20 C - prise en charge du cliche par les rouleaux 10 et introduction de celui-ci ouverture simultanée des pinces 2a du cylindre 2 et fermeture de celles-ci - enroulement du cliché sur le cylindre - intervention du rouleau mouilleur de cliché pendant quatre à cinq tours - retrait du rouleau mouilleur et intervention du toucheur encreur - retour de la machine a sa vitesse normale minimum - encrage du blanchet 6 par mise en contact du cylindre porte cliché 2 avec celui-ci - mise en contact du cylindre blanchet 6 et du cylindre de contrepression 31 au passage de la feuille papier introduite en 7 - sortie de la feuille papier imprimée - mise en retrait du toucheur encreur - réduction de la vitesse de la machine - ouverture des pinces de prise cliché 2a en amont des griffes d'éjection 12 - décollement du cliché par les griffes et prise en charge par les cylindres 13 déjection vers la boite de récupération 15 - lavage du blanchet 6 injection de solvant de nettoyage sur le feutre 24 - mise en retrait du laveur apres environ dix tours - arrêt de la machine ou reprise d'un nouveau cycle.

De la description qui précède, il ressort que l'appareil entierement automatisé, peut être utilisé pour la reproduction de tous documents par toute personne sans aucune exigence de connaissances spéciales. Son caractère de propreté et l'absence de bruit permettent son intégration dans l'équipement normal d'un bureau d'étudie ou de secrétariat.

Claims (12)

REVENDICATIONS

1.- Appareil destiné à l'obtention par procédé lithographique, à grande vitesse et a prix réduit de copies de grande qualité homogène indégradables dans le temps et reproductibles à tout moment, caractérisé en ce qu'il est constitue d'un poste d'introduction (1) du cliché, - d'un cylindre (2) d'entrainement du cliché, - d'un poste de récupération (3) du cliché, - d'un poste (4) d'encrage du cliche, - d'un poste (5) de nettoyage du blanchet, - d'un poste d'introduction (7) du papier support de copie et d'un poste de délivrance de copies (8), chacun de ces postes ou élements comportant des moyens permettant - la suppression de l'alimentation manuelle de l'encrage, - la suppression de la surveillance de l'encrage et du mouillage, - la suppression de la manipulation du cliché à sa sortie de l'appareil, - l'amélioration du lavage du blanchet, - la récuperation et l'évacuation des résidus d'encre, de solvants et de peluches de papier, par automatisation de l'ensemble de ces operations.

2.- Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que le poste d'introduction (1) de cliché se compose d'une platine support (9) sur laquelle est glissé le cliché, lequel est pris en charge entre deux rouleaux cylindriques (10) d'entrainement en translation pour être dirigé tangentiellement au cylindre porte cliché (2) pour être pris en charge par celui-ci à l'aide de pinces (2a) pour une revolution en contact avec le blanchet (6).

3.- Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que le poste de récupération (3) du cliché, se compose d'une rampe deflectrice (11) dont l'entrée comporte des griffes (12) en contact avec le cylindre porte cliché (2) en un point situé environ à 60C en amont du point de prise en charge des clichés par ledit cylindre, et selon une inclinaison propre à faciliter le décollement du cliché et à amener celui-ci vers deux cylindres (13) de prise en charge, à la sortie desquels le cliché est introduit dans l'inter valle séparant ladite rampe déflectrice et un élément de tôle (14) parallèle à la partie terminale inclinée de la rampe et débouchant en partie basse dans une boîte réceptrice (15) assurant le stockage des clichés.

4.- Appareil selon la revendication 3, caracterisé en ce que la boîte réceptrice (15) est une boîte amovible comportant un couvercle (15a) s'étendant sur une fraction de la surface supérieure de la boîte, l'ouverture duquel couvercle s'effectue d'elle-même au moment de l'introduction de la boîte dans l'appareil en prenant appui sur la rampe déflectrice (11).

5.- Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que le poste d'encrage (4) du cliché se compose d'un bloc encrier (16) de forme parallélépipédique dont le fond (16a) est incliné de façon à réaliser une rampe d'écoulement de l'encre en provenance d'une cartouche jetable (17) en forme de trémie s'emboitant d'une façon étanche dans un orifice circulaire situé sur une tôle (16d) formant couvercle d'obturation étanche fixé sur la partie supérieure du bloc encrier, laquelle rampe est prolongée en partie basse par une lame en acier flexible (16b) pour amener l'encre en contact avec un rouleau encrier (19) entrainé en rotation d'une façon permanente.

6.- Appareil selon la revendication 5, caractérisé en ce que le bloc encrier (16) comporte une cloison verticale (16c) disposée transversalement par rapport au sens d'écoulement de l'encre, la hauteur de laquelle cloison est limitée à quelques millimètres au-dessus de la lame (16b) de façon à réaliser avec celle-ci une chicane.

7.- Appareil selon les revendications 5 et 6, prises ensemble, caractérisé en ce que l'encre contenue dans la cartouche (17) est une encre non fluide.

8.- Appareil selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'une resistance thermostatique (18) est implantée dans le fond (16a) du bloc encrier, dans l'axe du conduit d'écoulement de la cartouche, laquelle résistance est destinée à obtenir le degré de fluidité désiré de l'encre.

9.- Appareil selon les revendications 5, 6, 7 et 8, prises ensemble, caracterisé en ce que le débit d'encre est réglé par variation de l'inclinaison de la lame d'encrier (16b) au moyen d'un dispositif à excentrique (20).

10.- Appareil selon les revendications 5, 6, 7, 8 et 9, prises ensemble, caractérisé en ce que les parois latérales du bloc encrier (16) se- prolongent au-delà de la cloison transversale (16c), chacune d'elles comportant un alésage destiné à loger chaque palier a roulements du rouleau encrier (19), les chants inférieurs desquels prolongements sont relies entre eux par une tôle (16e) s'entendant jusque sous la partie inférieure de la rampe inclinée (16a), laquelle tôle est pliée d'enquerre pour constituer une remontée à un niveau supérieur à celui de l'arrête inférieure de la cloison (16c) et est fixée par vis sur les différentes faces de contact avec le bloc encrier pour réaliser avec les dépassements des parois latérales de celui-ci une capacité de réserve pour l'encre evitant tout débordement de celle-ci, l'ensemble ainsi constitue réalisant un encrier du type atmosphérique.

11.- Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que le poste de nettoyage (5) du blanchet (6) est constitué d'un boitier (22) comportant en partie haute de sa face verticale dirigée vers le blanchet une découpure (22a) à travers laquelle fait saillie un rouleau laveur (23) caoutchouc imprégné d'essence au cours de sa rotation par contact avec un patin de feutre < 24) s'étendant sur toute la longueur du rouleau et asperge d'essence par une rampe d'arrosage (25).

12.- Appareil selon la revendication 11, caractérisé en ce que le boitier (22) comporte une raclette (26) en caoutchouc souple maintenue en contact avec le rouleau laveur (23) en aval du point de tangence de celui-ci avec le blanchet (6), destinée à décoller les résidus d'encre et de peluches de papier prélevés par ledit rouleau laveur sur le blanchet, lesquels résidus sont recueillis dans un bac amovible (27) fixé en partie basse du boitier (22).