FR2586790A1 - Dispositif de rechauffage pour bruleur a fioul domestique - Google Patents

Abstract

CE DISPOSITIF COMPREND AU MOINS UNE NAPPE MINCE 16 EQUIPEE DE MOYENS DE CHAUFFAGE ELECTRIQUE, RENDUE SOLIDAIRE SUR L'UNE DE SES FACES D'UN SUPPORT 20 ADAPTABLE SUR LA LIGNE DE GICLEUR, DE TELLE SORTE QUE LA NAPPE DE CHAUFFAGE ETANT SITUEE ENTRE LE SUPPORT ET LA LIGNE ENTOURE CELLE-CI SUR AU MOINS UNE PARTIE DE SA PERIPHERIE. LE MONTAGE DU DISPOSITIF SUR LA LIGNE DE GICLEUR EST DONC REALISE DE FACON AMOVIBLE, SANS DETERIORATION DE CELLE-CI. APPLICATION A L'EQUIPEMENT DE BRULEURS DEJA INSTALLES.

Description

"Dispositif de réchauffage pour brûleur à fioule domestique"
La présente invention a pour objet un dispositif de réchauffage pour brûleur à fioule domestique.

Comme cela est montré à la figure 1, qui en est une vue très schématique en coupe longitudinale, une tête de combustion d'un brûleur à fioule comprend un corps (2) à l'intérieur duquel est montée une ligne de gicleur (3) alimentée en fioule à partir d'un conduit (4) sur lequel est montée une électrovanne (5), et dont l'extrémité libre est équipée d'un gicleur (6). Au niveau du gicleur se trouvent des électrodes (7) d'allumage. Un ventilateur (8) amène l'air de combustion jusqu'au gicleur.

En pratique, le fioule est amené par une pompe jusqu'à ltélectro- vanne (5) éventuellément incorporée à la pompe - qui, lors de l'allumage, autorise le passage du fioule par la ligne de gicleur (3) jusqu'au gicleur (6). A la sortie de ce dernier, le fioule se trouve pulvérisé vers l'extérieur de la tête de combustion du brûleur et mélangé à l'air amende par le ventilateur (8). Lors du démarrage du brûleur, les électrodes sont mises sous tension, afin de provoquer des étincelles en vue d'enflammer le mélange air-fioule propulsé à l'extérieur du gicleur. Une fois le fioule enflammé, la combustion continuera à se faire tant que le gicleur délivrera du fioule.

L'allumage du brûleur, qui intervient périodiquement, sous l'action du thermostat d'ambiance du local à chauffer, est de plus en plus difficile à réaliser compte tenu de la qualité médiocre des fioules disponibles sur le marché, qui contiennent notamment de plus en plus de paraffine.

Pour remédier à cet inconvénient, il est connu de réaliser un réchauffage du fioule sur la ligne de gicleur, ce dispositif de réchauffage jouant un rôle de starter.

Les dispositifs de réchauffage connus, tels que celui représenté à la figure 2 et désigné par la référence générale (9), nécessitent le démontage de la ligne de gicleur (3) dans sa zone délimitée par des traits mixtes à la figure 1, et son remplacement par le dispositif (9), qui comprend un tronçon de ligne de gicleur (10) sur lequel est monté de façon définitive un dispositif de chauffage (12).

Certaines installations récentes permettent une intégration du dispositif de réchauffage. Cependant, des installations anciennes ne peuvent être équipées que moyennant une transformation totale de la ligne de gicleur, qui est délicate à mettre en oeuvre et qui peut nuire au bon fonctionnement du brûleur.

La présente invention vise à remédier à ces inconvénients en fournissant un dispositif de réchauffage adaptable sur n'importe quelle ligne de gicleur, sans aucune modification de celle-ci et par suite sans aucune incidence sur le bon fonctionnement du brûleur.

A cet effet, le dispositif qu'elle concerne comprend au moins une nappe mince équipée de moyens de chauffage électrique, rendue solidaire sur l'une de ses faces d'un support adaptable sur la ligne de gicleur, de telle sorte que la nappe de chauffage étant située entre le support et la ligne entoure celle-ci sur au moins une partie de sa périphérie.

Avantageusement, la face intérieure de la nappe chauffante, c'est-à-dire celle tournée du côté de la ligne de gicleur, est revêtue d'une couche d'un matériau répartiteur de chaleur, tel que de l'aluminium.

Selon une autre caractéristique de l'invention, ce dispositif comprend au moins un thermostat de commande du brûleur, en contact avec un élément conducteur de chaleur, lui-même en contact avec la nappe chauffante, cette dernière étant auto-régulée ou équipée d'un thermostat spécifique.

Selon une première forme d'exécution, ce dispositif comporte deux demi-coquilles de forme générale hémi-cylindrique dont chacune comprend une nappe chauffante sur la face extérieure de laquelle est surmoulée une partie en matière synthétique rigide, et dont la face intérieure est revêtue d'une feuille de matière conductrice de la chaleur dont une extrémité comporte un retour vers l'extérieur, de telle sorte qu'en position assemblée des deux demi-coquilles, les deux pièces conductrices délimitent un ensemble en forme générale de oméga, dont les ailes sont en contact avec le thermostat porté par l'une des deux demicoquilles, les résistances électriques de chauffage des deux nappes étant montées en série, et les deux demi-coquilles étant assemblées l'une à l'autre à proximité de leurs extrémités par deux colliers ou similaires.

La mise en place de ce dispositif se fait de façon très simple en assemblant les deux demi-coquilles sur la ligne de gicleur existante et en les solidarisant l'une à l'autre par deux colliers.

Selon une autre forme d'exécution, ce dispositif comprend une nappe chauffante en forme de C dont la face intérieure est revêtue d'un élément répartiteur de chaleur réalisé en une matière déformable et élastique et dont la face extérieure est revêtue d'une coque de matière synthétique déformable, incluant une plaque réalisée en un matériau conducteur de la chaleur, située du côté opposé à l'ouverture de la pièce, et en contact, d'une part, avec la nappe chauffante et, d'autre part, avec le thermostat de commande du brûleur.

Le montage de ce dispositif sur une ligne de gicleur existante est réalisé par simple encliquetage, ce qui est rendu possible compte tenu des caractéristiques élastiques de la pièce.

Selon une autre forme d'exécution, ce dispositif comprend une nappe chauffante en forme générale de C dont la face intérieure est revêtue d'un élément répartiteur de chaleur, de section en oméga dont la largeur des ailes varie d'une extrémité à l'autre de la pièce, et dont la face extérieure est revêtue d'une coque de matière synthétique déformable, ce dispositif comprenant, en outre, une pièce de verrouillage de section en C, destinée à être engagée sur les ailes du répartiteur depuis l'extrémité de plus petite largeur de celle-ci et contenant le thermostat de commande du brûleur, qui prend appui sur les ailes du répartiteur.

Avantageusement, le dispositif est monté sur la ligne de gicleur avec interposition de coquilles réalisées en un matériau conducteur de la chaleur.

Cet agencement permet de limiter le nombre de dispositifs de réchauffage en ne nécessitant pas un dispositif spécifique pour chaque diamètre de ligne. Il faut en effet considérer que, selon les brûleurs, le diamètre de la ligne varie de 4 à 16 mm. L'utilisation de coquilles intermédiaires assurant un bon contact thermique entre la nappe chauffante et la ligne permet de ne réaliser, en pratique, que deux types de dispositifs de réchauffage, I'un destiné aux lignes de 4 à 10 mm et l'autre destiné aux lignes de 10 à 16 mm.

Conformément à une possibilité, la nappe de chauffage est constituée par un film en matière synthétique sur lequel l'élément résistant est déposé, par exemple par sérigraphie.

Conformément à une autre possibilité, la nappe de chauffage est obtenue par enroulement de fils chauffants sur un film résistant à la température, par exemple de type polyimide, se présentant sous forme de tube et comportant une face extérieure révêtue d'adhésif, par revêtement de l'ensemble bobiné par une couche extérieure isolante, et enfin par aplatissement de l'ensemble, afin que celui-ci se présente sous forme de nappe.

De toute façon, I'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemples non limitatifs, trois formes d'exécutions de ce dispositif
Figures 3, 5 et 7 sont trois vues très schématiques, en perspective éclatée, de ces trois dispositifs avant montage sur la ligne ;
Figures 4, 6 et 8 sont trois vues en coupe transversale de ces dispositifs en position montée sur la ligne ;
Figure 9 est une vue simplifiée du circuit électrique de commande du dispositif de réchauffage.

Dans la forme d'exécution représentée aux figures 3 et 4, le dispositif comprend deux demi-coquilles (13) et (14) de forme générale hémi-cylindrique, dont celle (14) comporte le système d'alimentation électrique ainsi qu'un thermostat (15) de commande du brûleur.

Chacune des deux demi-coquilles comprend une nappe chauffante (16) dont la face intérieure est revêtue d'un répartiteur de chaleur (17) en aluminium, dont une extrémité comporte un retour (18) vers l'extérieur, les deux retours (18) formant, en position montée de l'en- semble, les ailes d'une pièce en forme générale de oméga contre laquelle prend appui le thermostat (15).

Les deux films (16) sont reliés l'un à l'autre par des fils conducteurs (19) afin de permettre leur montage en série. Chaque demi-coquille comporte également, surmoulée sur le répartiteur (17) et le film (16), une partie (20) en matière synthétique rigide.

Comme montré à la figure 3, les deux demi-coquilles comportent, à proximité de leurs extrémités, des gorges (22) permettant le passage de colliers de serrage.

A la figure 4 est représentée une possibilité de montage du dispositif avec interposition entre la ligne (3) à équiper et le répartiteur (17) de deux demi-coquilles (23) formant entretoises, réalisées en matériau conducteur, et permettant l'adaptation de ce dispositif au diamètre de la ligne à équiper.

Dans la forme d'exécution représentée aux figures 5 et 6, le film chauffant (26) possède une forme générale de C de même que le répartiteur (27) situé sur sa face intérieure et que la pièce (28) surmoulée sur sa face extérieure. Les pièces (27) et (28) sont déformables élastiquement de façon à permettre l'encliquetage du dispositif sur la tubulure (3) avec interposition éventuelle de demi-coquilles intermédiaires (23).

A l'intérieur de la coque (28) est incluse, du côté de celle-ci opposé à l'ouverture du C, une plaque (29) en matériau conducteur, en contact avec un thermostat de commande (30) du brûleur.

Dans la forme d'exécution représentée aux figures 7 et 8, le film chauffant (32) est revêtu, sur sa face intérieure, d'un répartiteur de chaleur (33) en forme de oméga dont la largeur des ailes (34) varie d'une extrémité à l'autre. Sur le film (32) est surmoulée une coque (35) en matière synthétique.

La fermeture de l'ensemble sur la ligne (3) est assurée par une pièce de verrouillage (36) de section en C venant coulisser sur les ailes (34), et engagée sur celles-ci du côté de leurs extrémités de plus faible largeur. La pièce de verrouillage porte un thermostat (37) en contact avec les ailes (34) du répartiteur (33).

Le fonctionnement de ce dispositif, désigné par la référence générale (38), est représenté à la figure 9. Lorsque le thermostat d'ambiance (39) s'enclenche, l'élément chauffant (40) du dispositif se met à fonctionner. Après un temps déterminé, le thermostat (42) ayant atteint son seuil maximal, bascule et assure l'alimentation du brûleur (43) qui va ensuite s'auto-alimenter par l'intermédiaire du contact (44) d'auto-alimentation.

Lorsque l'élément chauffant (40) a atteint une certaine température, le thermostat (45) qui lui est associé bascule et l'élément chauffant n'est plus alimenté. La température dans l'élément chauffant va donc diminuer jusqu'à une valeur minimale qui entraînera le réenclenchement du thermostat (45). Ge thermostat (45) n'existe pas dans le cas où le film chauffant est auto-régulé.

Lorsque le thermostat d'ambiance atteint son seuil maximal le système entier s'arrête de fonctionner et revient dans la position représentée au dessin.

Comme il ressort de ce qui précède, l'invention apporte une grande amélioration à la technique existante en fournissant un dispositif de réchauffage de ligne de gicleur, de conception simple, et susceptible de s'adapter à la ligne sans modifications de la structure ni des caractéristiques de celle-ci.

Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution de ce dispositif, décrites ci-dessus à titre d'exem ples ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Dispositif de réchauffage d'un brûleur à fioule domestique, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une nappe mince (16,26,32) équipée de moyens de chauffage électrique, rendue solidaire sur l'une de ses faces d'un support (20,28,35) adaptable sur la ligne de gicleur, de telle sorte que la nappe de chauffage étant située entre le support et la ligne entoure celle-ci sur au moins une partie de sa périphérie.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la face intérieure de la nappe chauffante (16,26,32), c'est-à-dire celle tournée du côté de la ligne de gicleur, est revêtue d'une couche (17,27, 33) d'un matériau répartiteur de chaleur, tel que de l'aluminium.

3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un thermostat (15,30,37) de commande du brûleur (16,26,32) en contact avec un élément conducteur de chaleur (18,29,34), lui-même en contact avec la nappe chauffante.

4. Dispositif selon l'ensemble des revendications I à 3, caractérisé en ce qu'il comporte deux demi-coquilles (13,14) de forme générale hémi-cylindrique dont chacune comprend une nappe chauffante (16) sur la face extérieure de laquelle est surmoulée une partie (20) en matière synthétique rigide, et dont la face intérieure est revêtue d'une feuille (17) de matière conductrice de la chaleur dont une extrémité comporte un retour (18) vers l'extérieur, de telle sorte qu'en position assemblée des deux demi-coquilles, les deux pièces conductrices (17,18) délimitent un ensemble en forme générale de oméga, dont les ailes (18) sont en contact avec le thermostat (15) porté par l'une des deux demi-coquilles, et les deux demi-coquilles étant assemblées l'une à l'autre à proximité de leurs extrémités par deux colliers ou similaires.

5. Dispositif selon l'ensemble des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend une nappe chauffante (26) en forme de C dont la face intérieure est revêtue d'un élément répartiteur de chaleur (27) réalisé en une matière déformable et élastique et dont la face extérieure est revêtue d'une coque de matière synthétique déformable (28), incluant une plaque (29) réalisée en un matériau conducteur de la chaleur, située du côté opposé à l'ouverture de la pièce, et en contact, d'une part, avec la nappe chauffante (26) et, d'autre part, avec

le thermostat de commande (30) du brûleur.

6. Dispositif selon l'ensemble des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend une nappe chauffante (32) en forme générale de C dont la face intérieure est revêtue d'un élément répartiteur de chaleur (33), de section en oméga dont la largeur des ailes (34) varie d'une extrémité à l'autre de la pièce, et dont la face extérieure est revêtue d'une coque (35) de matière synthétique déformable, ce dispositif comprenant, en outre, une pièce de verrouillage (36) de section en

C, destinée à être engagée sur les ailes du répartiteur depuis l'extrémité de plus petite largeur de celle-ci et contenant le thermostat (37) de commande du brûleur, qui prend appui sur les ailes (34) du répartiteur.

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il est monté sur la ligne de gicleur (3) avec interposition de coquilles (23) réalisées en un matériau conducteur de la chaleur.

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications I à 7, caractérisé en ce que la nappe de chauffage (16,26,32) est constituée par un film en matière synthétique sur lequel l'élément résistant est déposé, par exemple par sérigraphie.

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la nappe de chauffage (16,26,32) est obtenue par enroulement de fils chauffants sur un film résistant à la température, par exemple de type polyimide, se présentant sous forme de tube et comportant une face extérieure revêtue d'adhésif, par revêtement de l'ensemble bobiné par une couche extérieure isolante, et enfin par aplatissement de l'ensemble, afin que celui-ci se présente sous forme de nappe.